Auteur/autrice : mahembarec

  • Un parti politique espagnol condamne les nouvelles violations des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Madrid, 18/03/2010.- Un parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPyD) a condamné vigoureusement les nouvelles violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés sahraouis, et appelé de nouveau l’UE à « soutenir activement » l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans ces territoires.

    « Le Maroc se moque de l’UE, des citoyens européens et de nos valeurs. Alors qu’à Grenade (sommet UE-Maroc) sa délégation présentait le rôle aimable d’un pays présumé démocratique cherchant le soutien et l’aide économique de Bruxelles, le même gouvernement montrait à El Aaiun (NDLR : la capitale occupée du Sahara Occidental) son véritable visage de puissance occupante et répressive, qui n’hésite pas à harceler, matraquer et emprisonner des civils sans défense », dénonce l’UPD dans un communiqué.

    Le texte signé par le responsable de la Politique internationale du Parti, Fernando Maura, insiste auprès de l’UE à « prendre note » des graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans l’ancienne colonie espagnole, et à « soutenir activement l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et protection des droits de l’homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental ».

    L’UPyD est l’un des partis espagnols qui défend le principe d’autodétermination du peuple sahraoui et la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) par l’Espagne. La leader et député de cette formation politique, l’ancienne dirigeante socialiste Rosa Diez, s’est rendue dernièrement dans les territoires sahraouis libérés, à la tête d’une délégation de son parti, pour s’entretenir avec les responsables sahraouis et assister aux festivités du 34ème anniversaire de la proclamation de la RASD. (SPS)

  • Madraza condamne l’intervention sanguinaire de la police contre la population sahraouie à El Aaiun

    Les autorités marocaines s’en sont pris d’une façon cruelle  contre des centaines de citoyens sahraouis qui se manifestaient, pacifiquement, dans le quartier de Maatala de la ville d’El Aaiún, capitale du Sahara Occidental, pour célébrer le retour des onze activistes sahraouis rentrés chez eux après une courte visite aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (Algérie)

    A leur arrivée, des centaines de familles et amis les attendaient à l’aéroport mais la police marocaine leur a empêché d’accéder à la salle des arrivées. Des dizaines de policiers ont pris les rues de la ville ainsi que l’accès aux domiciles des activistes.

    Le mardi 9 mars, selon les informations des défenseurs de droits de l’homme et des observateurs qui se trouvent dans les territoires occupés, la police a violemment attaqué la population civile désarmée, en réalisant des charges policières de dureté extrême, en frappant tous ceux qui se trouvaient dans la rue avec bâtons, matraques et ceux qui tombaient sur le sol étaient violemment frappés avec des coups de pied. Résultat : de nombreux blessés, parmi eux : Brahim Sabbar, Secrétaire Générak de l’ASVDH, Naama Asfari, Coprésident de CORELSO, Ahmed Sbaï, Secrétaire Général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane, activiste et membre du Grouppe des 11, Ahmed Hammia, blessé sur le dos, Degna Moussawi qui a perdu deux dents, Merien M »Gheïzlate qui présente de fortes contusions dans les yeux et la bouche, et autres. 

    Photo : Meriem M’Gheïzlate, une des victimes de l’agression policière 
  • Ahmed Herzenni, président du CCDH, contre les victimes de la répression à Genève

    Une délégation sahraouie a participé, le 8 mars, à l’événement parallèle aux sessions du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme,  « la réparation communautaire dans le contexte de la justice transitionnelle » organisé au palais de Nations Unies par le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme :

    A la fin des interventions des conférenciers, Mlle N’habouha Lekhlifi, sœur de deux jeunes disparus et membre du Comité des Mères de 15 Jeunes Sahraouis enlevés  le 25 décembre 2005, a pris la parole et fait un exposé de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Ahmed Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’Homme marocain (CCDH), présent parmi les participants au Conseil des Droits Humains de Genève, au lieu de répondre sur les faits d’enlèvement et disparition forcées des 15 jeunes sahraouis s’est fait ridiculiser devant les assistants à cause de son rôle de simple policier au service des forces de répression marocaines. Dane le but de dévier les intervenants du sujet traité dans le cadre de ce panel, le représentant du Makhzen a accusé Mlle Nhabouha Lakhlifi d’appartenance au Front Polisario comme si une telle chose constituerait un crime. Le modèle de Commission de Vérité à l’image de l’expérience de l’Argentine a été développé par M. Rodolfo Mattrollo, Consultant secrétaire des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Argentine. Le Royaume du Maroc aura tout à gagner de s’inspirer de la dynamique de réconciliation réalisée au Pérou qui a été expliquée par M. Carlos Alberto Chocano.

    A ce panel était également présents le Président du Groupe de Travail sur les disparitions forcées ou involontaires M. Jeremy Sarkini que a largement expliqué le rôle de son groupe, par ailleurs largement apprécié par les organisations des Familles des Disparus, ainsi que M. Gianni Magazzeni, Chef de Section Amériques, Europe et Asie du Centre, OIC, Section des Institutions Nationales et Mécanismes Régionaux, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. M. Magazzeni, modérateur de ce panel, a fait une importante introduction sur les processus de vérité et les normes internationales en la matière. Lors des prises de paroles des participants lors du débat, M. Magazzeni a signalé trois sahraouis à intervenir en premier lieu mais juste après l’intervention de Mlle Nhabouha il reçu des instructions de l’ambassade du Maroc pour donner exclusivement la parole a ceux qui sont venus spécialement pour redorer l’image d’un pays mis à nu suite à la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Lanzarote (aux Iles Canaries), l’enlèvement, le 8 octobre 2010, des 7 défenseurs des droits de l’homme dont 6 sont toujours détenus dans la prison militaire de Salé au Maroc et les graves atteintes toujours persistantes à l’encontre de la population civile sahraouie dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
  • Madraza condamne l’intervention sanguinaire de la police contre la population sahraouie à El Aaiun

    Les autorités marocaines s’en sont pris d’une façon cruelle  contre des centaines de citoyens sahraouis qui se manifestaient, pacifiquement, dans le quartier de Maatala de la ville d’El Aaiún, capitale du Sahara Occidental, pour célébrer le retour des onze activistes sahraouis rentrés chez eux après une courte visite aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (Algérie)

    A leur arrivée, des centaines de familles et amis les attendaient à l’aéroport mais la police marocaine leur a empêché d’accéder à la salle des arrivées. Des dizaines de policiers ont pris les rues de la ville ainsi que l’accès aux domiciles des activistes.

    Le mardi 9 mars, selon les informations des défenseurs de droits de l’homme et des observateurs qui se trouvent dans les territoires occupés, la police a violemment attaqué la population civile désarmée, en réalisant des charges policières de dureté extrême, en frappant tous ceux qui se trouvaient dans la rue avec bâtons, matraques et ceux qui tombaient sur le sol étaient violemment frappés avec des coups de pied. Résultat : de nombreux blessés, parmi eux : Brahim Sabbar, Secrétaire Générak de l’ASVDH, Naama Asfari, Coprésident de CORELSO, Ahmed Sbaï, Secrétaire Général du Comité pour la protection des prisonniers sahraouis, Izana Ameidane, activiste et membre du Grouppe des 11, Ahmed Hammia, blessé sur le dos, Degna Moussawi qui a perdu deux dents, Merien M »Gheïzlate qui présente de fortes contusions dans les yeux et la bouche, et autres. 

    Photo : Meriem M’Gheïzlate, une des victimes de l’agression policière 
  • Ahmed Herzenni, président du CCDH, contre les victimes de la répression à Genève

    Une délégation sahraouie a participé, le 8 mars, à l’événement parallèle aux sessions du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme,  « la réparation communautaire dans le contexte de la justice transitionnelle » organisé au palais de Nations Unies par le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme :

    A la fin des interventions des conférenciers, Mlle N’habouha Lekhlifi, sœur de deux jeunes disparus et membre du Comité des Mères de 15 Jeunes Sahraouis enlevés  le 25 décembre 2005, a pris la parole et fait un exposé de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Ahmed Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’Homme marocain (CCDH), présent parmi les participants au Conseil des Droits Humains de Genève, au lieu de répondre sur les faits d’enlèvement et disparition forcées des 15 jeunes sahraouis s’est fait ridiculiser devant les assistants à cause de son rôle de simple policier au service des forces de répression marocaines. Dane le but de dévier les intervenants du sujet traité dans le cadre de ce panel, le représentant du Makhzen a accusé Mlle Nhabouha Lakhlifi d’appartenance au Front Polisario comme si une telle chose constituerait un crime. Le modèle de Commission de Vérité à l’image de l’expérience de l’Argentine a été développé par M. Rodolfo Mattrollo, Consultant secrétaire des Droits de l’Homme au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme de l’Argentine. Le Royaume du Maroc aura tout à gagner de s’inspirer de la dynamique de réconciliation réalisée au Pérou qui a été expliquée par M. Carlos Alberto Chocano.

    A ce panel était également présents le Président du Groupe de Travail sur les disparitions forcées ou involontaires M. Jeremy Sarkini que a largement expliqué le rôle de son groupe, par ailleurs largement apprécié par les organisations des Familles des Disparus, ainsi que M. Gianni Magazzeni, Chef de Section Amériques, Europe et Asie du Centre, OIC, Section des Institutions Nationales et Mécanismes Régionaux, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. M. Magazzeni, modérateur de ce panel, a fait une importante introduction sur les processus de vérité et les normes internationales en la matière. Lors des prises de paroles des participants lors du débat, M. Magazzeni a signalé trois sahraouis à intervenir en premier lieu mais juste après l’intervention de Mlle Nhabouha il reçu des instructions de l’ambassade du Maroc pour donner exclusivement la parole a ceux qui sont venus spécialement pour redorer l’image d’un pays mis à nu suite à la déportation forcée d’Aminetou Haidar vers Lanzarote (aux Iles Canaries), l’enlèvement, le 8 octobre 2010, des 7 défenseurs des droits de l’homme dont 6 sont toujours détenus dans la prison militaire de Salé au Maroc et les graves atteintes toujours persistantes à l’encontre de la population civile sahraouie dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
  • Le Prix « Jose Manuel Mendez » des droits de l’homme décerné au militant sahraoui , Ali Salem Tamek

    Madrid.- Le Prix « Jose Manuel Mendez » des droits de l’homme a été décerné au militant sahraoui des droits de l’homme, Ali Salem Tamek, par l’Assemblée de Tenerife (Iles Canaries), une plate-forme citoyenne, en récompense à ses sacrifices en faveur de la « vie, les droits de l’homme et la justice sociale », a-t-on appris lundi auprès du mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui.

    Agé de 37 ans, Ali Salem Tamek est le cofondateur et vice-président de la Coordination des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) que préside Aminetou Haidar.

    Comme elle et plusieurs autres de leurs compagnons, il a été emprisonné et torturé à plusieurs reprises au Maroc pour son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. Actuellement, il est détenu aux cotés de cinq autres militants sahraouis des droits de l’homme dans une prison marocaine, après leur retour d’une visite familiale dans les campements de réfugiés sahraouis et risquent d’être condamnés à mort par un tribunal militaire.

    En attribuant la première édition de ce prix au militant sahraoui, l’Assemblée de Tenerife a appelé la communauté internationale, particulièrement l’Espagne et la France à exiger du Maroc à mettre fin à la répression dans les territoires sahraouis occupés et à respecter les résolutions de l’ONU, en organisant le référendum pour l’autodétermination au Sahara Occidental.

    Elle a rappelé également aux entrepreneurs Canariens et espagnols qui font des « affaires » dans les territoires sahraouis occupés que, « non seulement ils sont en train de piller les ressources naturelles du peuple sahraoui, mais se font aussi les complices de la répression menée par le gouvernement marocain dans ces territoires occupés illégalement ».

    Cette Assemblée représente un mouvement citoyen qui défend un modèle de progrès basé sur le développement durable, les valeurs démocratiques et la participation citoyenne, dont Jose Manuel Mendez était son principal animateur, avant son décès en décembre 2006. (SPS)

  • Le Prix "Jose Manuel Mendez" des droits de l’homme décerné au militant sahraoui , Ali Salem Tamek

    Madrid.- Le Prix « Jose Manuel Mendez » des droits de l’homme a été décerné au militant sahraoui des droits de l’homme, Ali Salem Tamek, par l’Assemblée de Tenerife (Iles Canaries), une plate-forme citoyenne, en récompense à ses sacrifices en faveur de la « vie, les droits de l’homme et la justice sociale », a-t-on appris lundi auprès du mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui.

    Agé de 37 ans, Ali Salem Tamek est le cofondateur et vice-président de la Coordination des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA) que préside Aminetou Haidar.

    Comme elle et plusieurs autres de leurs compagnons, il a été emprisonné et torturé à plusieurs reprises au Maroc pour son soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. Actuellement, il est détenu aux cotés de cinq autres militants sahraouis des droits de l’homme dans une prison marocaine, après leur retour d’une visite familiale dans les campements de réfugiés sahraouis et risquent d’être condamnés à mort par un tribunal militaire.

    En attribuant la première édition de ce prix au militant sahraoui, l’Assemblée de Tenerife a appelé la communauté internationale, particulièrement l’Espagne et la France à exiger du Maroc à mettre fin à la répression dans les territoires sahraouis occupés et à respecter les résolutions de l’ONU, en organisant le référendum pour l’autodétermination au Sahara Occidental.

    Elle a rappelé également aux entrepreneurs Canariens et espagnols qui font des « affaires » dans les territoires sahraouis occupés que, « non seulement ils sont en train de piller les ressources naturelles du peuple sahraoui, mais se font aussi les complices de la répression menée par le gouvernement marocain dans ces territoires occupés illégalement ».

    Cette Assemblée représente un mouvement citoyen qui défend un modèle de progrès basé sur le développement durable, les valeurs démocratiques et la participation citoyenne, dont Jose Manuel Mendez était son principal animateur, avant son décès en décembre 2006. (SPS)

  • Yeslem, le rappeur du Sahara Occidental

    Il est arrivé du Sahara Occidental pour passer des vacances en paix et dix ans plus tard, il chante pour son peuple depuis l’Espagne. Yslem Mohamed Salem, 21 ans, aujourd’hui ne peut pas se promener dans les rues de sa localité sans qu’il ne soit interpéllé par la foule.

    Yslem peut se vanter d’être le premier rappeur né au Sahara. Il a commencé à écouter ce type de musique quand il était là-bas mais c’était en Galice qu’il a commencé à écrire ses premières chansons. Des chansons avec des messages directs et durs. Sans hésiter, il parle des injustices sociales, de la répression contre son peuple exercée par le Maroc, de globalisation, de pauvreté et de la situation de son peuple. Dans une de ses strophes, il dit :

    J’ai émigré pour vivre

    non pas pour m’habiller de Zara

    mais j’ai été obligé,

    marqué par la nostalgie,

    à laisser une famille derrière

    à des kilomètres de distance

    plus augmente l’argent

    plus croît l’ignorance

    des leaders du monde m’ont volé mon enfance


    Après des années à rapper avec ses amis dans un parc d’Ou Porriño, il a décidé de tenter sa chance sur les scènes et a enregistré sa première maquette, « Question de foi ». Maintenant, il est sur le point de présenter son deuxième travail, Sahararap. Il(elle) l’a enregistré il y a quelques mois dans un studio de Marseille et la maison discographique Renegade Prods lui donne en Galice les dernières retouches.

  • La 13ème session du Conseil onusien des Droits de l’homme met à nu les violations marocaines au Sahara Occidental

    Genève, 17/03/2010.- Une délégation de juristes sahraouis a appelé, mercredi à Genève, à juger tous les responsables au Gouvernement marocain pour les crimes perpétrés au Sahara Occidental ajoutant que Rabat a la responsabilité de faire la lumière sur le sort de tous les disparus sahraouis.

    Des militantes sahraouies des droits de l’homme ont présenté des communications sur les graves violations commises par les autorités d’occupation marocaines contre des citoyens sahraouis sans défense, a indiqué une source proche de la délégation sahraouie participant aux travaux de la 13ème session du Conseil onusien des droits de l’homme tenue à Genève.

    Dans ce sillage, Mme Ghalia Edjimi a passé en revue les interpellations et procès factices que subissent les citoyens sahraouis dans les régions occupées pour avoir appelé à l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

    De son coté, la militante Fatimetou Moustapha Essalah a dénoncé les interpellations et enlèvements de plus de 4.500 personnes depuis 1975 ce qui dénote, a-t-elle précisé, de la gravité de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Les intervenantes ont souligné au conseil onusien que le fait que le Maroc se dote d’instances chargées des droits de l’homme ne signifiait nullement qu’il procédait au jugement des responsables des graves violations des droits de l’homme.

    Un atelier a été organisé au palais des congrès à Genève pour mettre à nu les graves violations des droits de l’homme au Sahara Occidental, à l’initiative du « Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples » (MRAP) en coordination avec l’organisation « France des libertés », la Fédération internationale de syndicats et le Mouvement international pour l’enseignement et le développement.

    Des experts et responsables des quatre coins de la planète ont animé des conférences sur les pratiques répressives marocaines. (SPS)

  • Yeslem, le rappeur du Sahara Occidental

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=IWpP-hicEzg&hl=fr_FR&fs=1&&w=480&h=385]

    Il est arrivé du Sahara Occidental pour passer des vacances en paix et dix ans plus tard, il chante pour son peuple depuis l’Espagne. Yslem Mohamed Salem, 21 ans, aujourd’hui ne peut pas se promener dans les rues de sa localité sans qu’il ne soit interpéllé par la foule.

    Yslem peut se vanter d’être le premier rappeur né au Sahara. Il a commencé à écouter ce type de musique quand il était là-bas mais c’était en Galice qu’il a commencé à écrire ses premières chansons. Des chansons avec des messages directs et durs. Sans hésiter, il parle des injustices sociales, de la répression contre son peuple exercée par le Maroc, de globalisation, de pauvreté et de la situation de son peuple. Dans une de ses strophes, il dit :

    J’ai émigré pour vivre

    non pas pour m’habiller de Zara

    mais j’ai été obligé,

    marqué par la nostalgie,

    à laisser une famille derrière

    à des kilomètres de distance

    plus augmente l’argent

    plus croît l’ignorance

    des leaders du monde m’ont volé mon enfance


    Après des années à rapper avec ses amis dans un parc d’Ou Porriño, il a décidé de tenter sa chance sur les scènes et a enregistré sa première maquette, « Question de foi ». Maintenant, il est sur le point de présenter son deuxième travail, Sahararap. Il(elle) l’a enregistré il y a quelques mois dans un studio de Marseille et la maison discographique Renegade Prods lui donne en Galice les dernières retouches.