Auteur/autrice : mahembarec

  • Le Maghreb à l’ere du décalage hors-aire.

    S’unir ou se désunir ?

    A la veille de la réunion des chefs d’Etats, pays et royaumes Arabes qui se tiendra en Libye le 27 et 28 de ce mois le Maghreb sort le grand jeu des sujets qui fâchent. Sans compter que rien ne va plus au moyen Orient avec la division Palestino-Palestinienne, le spectre de l’Iran et de la Turquie qui plane et fait de l’ombre à tous les leaders Arabes.

    Calendrier ou préméditation par la France, les USA et l’Espagne ?


    Réunie spécialement à grenade LE 7 Mars 2010, l’UE octroie au Maroc le statut de pays avancé de l’union Européenne. Ridicule quand on pense que l’Union pour la médéterrannée ( UPM ) n’a pas encore vu le jour et qu’un pays important dans cet echéquier méditerrannéen fera désormais partie comme Etat pion de l’Europe, tout en revendiquant son Africanité, son Arabité et sa Maghrebénité. Machiavel n’aurait pas mieux trouvé. Alors qu’en Algerie les accords d’association signée avec l’union Européenne sont dénoncés et jugés inutiles, défavorables à l’Algerie, mal négociés.

    En ce mois de Mars, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’onu, Christopher ROSS a effectué une visite au Maroc puis au Sahara occidental. Ces visites aboutissent toujours au même résultat. Niet au référendum sur l’autodétermination du peuple Sahraoui répond cette fois le roi du Maroc, et respect du droit légitime du peuple sahraoui à l’indépendance invoque l’algerie. Et le fossé se creuse davantage entre les deux pays… Quand aux Sahraouis ils souffrent et en appellent au respect des résolutions de l’onu et à la solidarité de la communauté internationale. Comme en Palestine…

    Auparavant, en Février, Kouchner, lui, a perdu patience. A l’entendre la diplomatie française n’a pas l’âge de cette France séculaire et pionnière dans l’avant-garde des droits de l’homme. En dépit d’une longue expérience il est trahi par une langue qu’il ne retient pas toujours. Pour lui les choses iraient mieux avec l’Algerie quand la génération de Novembre aurait quitté le pouvoir. Le Kouchner a raison ! Quand la géneration des revanchards de la France officielle aura aussi quitté le pouvoir en France, alors il y’aura une place pour les deux peuples et une chance pour les nouvelles générations des deux côté de la méditerrannée pour reconstruire un avenir.

    Conjugués au sensationnel brutal des médias, l’aigreur de pareils discours renvoient aux temps que le commun des hommes et des femmes des deux côtés de la méditerrannée, pensaient être révolus. Il y a des gens qui ont résolu toutes ces questions. Sur quoi un homme d’esprit et de bon sens disait un jour d’un grave docteur : « Il faut que cet homme-là soit un grand ignorant, car il répond à tout ce qu’on lui demande. » avait écrit Voltaire.

    Le monde Arabe sans le Maghreb ne sera que l’ombre de son passé révolu. Géographiquement, démographiquement, linguistiquement, culturellement et historiquement, le Maghreb a toujours existé, indépendemment du monde Arabe, même en opposition durant des périodes de son histoire.

    Ces États Atlantistes et Otantistes ne sont pas loin d’instituer et de systématiser l’ingérance forcée dans les affaires du Maghreb et du monde Arabe. Comme lors des bombardements de Gaza, quand Moubarak s’est retrouvé en panne d’initiatives comme d’habitude d’ailleurs, ses amis ont décidé cette fois encore qu’il faut sauver le Rais Moubarak et le pseudo leadership Egyptien sur le monde Arabe caractérisé souvent par l’immobilisme, la complaisance et l’abandon progressif de la cause des peuples de la Palestine.

    Pourquoi cette détérioration subite des relations entre l’Algérie et la France et maintenant ? Faudra t-il que les Maghrebins aillent au sommet Arabe divisés sans qu’aucune de leur voix ne renvoie l’écho de l’autre ? Et le monde Arabe demeurera tel qu’il est souvent considéré par les arabes eux-mêmes et les occidentaux. Désuni, faible et éparpillé.

    Certainement, c’est la réponse à toutes ces questions et le but recherché à travers toute cette diplomatie agissante. En plus du soutien que ces puissances manifestent en toute occasion à quelques-uns de ces pays arabes traditionnellement amis de la France, des USA, etc … qui font de tout temps barrage devant l’émergence de l’Algérie. La voix de l’Algerie s’est retrouvée minoritaire parmi les Etats Arabes en ce qui concerne la cause de la Palestine et la normalisation avec Israèl.

    L’éxigence depuis quelques années de l’alternance à la tête de la ligue Arabe proposée par l’Algerie et refutée par l’Egypte, a depuis éveillé les opinions publiques arabes et fait son chemin. Seule une réforme de la Ligue Arabe peut sauver cette institution du naufrage.


    Nomadius, 26 Mars 2010.

  • Sahara occidental: le Maroc bloque les visites interfamiliales sahraouies

    Les autorités marocaines ont empêché une cinquantaine de Sahraouis de se retrouver auprès de leurs proches grâce au programme de visites interfamiliales, piloté par le HCR depuis cinq ans. Le programme de cette semaine, qui devait profiter à plus d’une cinquantaine de personnes des deux côtés du mur, a été bloqué par l’intransigeance des autorités marocaines. 

    « Les autorités marocaines voulaient décider unilatéralement de la liste des bénéficiaires, en excluant une famille du campement de réfugiés de la wilaya de Smara devant se rendre à Dajla occupée, alors que ses membres remplissent tous les critères retenus par le HCR et agréés par les deux parties », a regretté le coordinateur sahraoui de la MINURSO, M’hamed Khadad. M’hamed Khadad a précisé, à l’agence SPS, qu’«aux démarches et tentatives des membres du HCR d’entrer en contact avec la famille sahraouie à Dajla, les autorités marocaines ont répondu par la négative». M. Khadad déplore le fait que « le gouvernement marocain empêche les fonctionnaires du HCR chargés des échanges de visites de contacter directement les familles sahraouies dans les territoires occupés et procède à la sélection, sur des bases politiques, des candidats appelés à participer à ce programme humanitaire décidé par le Conseil de sécurité». 

    Le Front POLISARIO qui dénonce «cette mesure arbitraire et inhumaine du Maroc», a appelé les Nations unies à intervenir pour la reprise de ce programme dans le cadre du strict respect des accords conclus entre les deux parties et le HCR. Les échanges de visites et de correspondances, le téléphone et les séminaires font partie d’un programme de mesures de confiance qui a été accepté par les parties en 2003. Environ 10.500 personnes ont profité de ce programme de visites interfamiliales depuis 2004, alors que 31.000 personnes sont encore inscrites sur la liste d’attente, selon des sources sahraouies. 
    Rabat avait bloqué, en 2005, pendant une année, ces échanges de visites entre les familles sahraouies séparées par l’occupation et par le mur de la honte. Le Maroc bloque toujours les préparatifs pour des échanges de visites par voie terrestre, décidé en commun accord entre les parties depuis 2009 en août à Vienne, qui permettront d’augmenter le nombre de bénéficiaires obligés de voyager seulement par voie aérienne en empruntant des appareils de la MINURSO, rappelle le coordinateur sahraoui. 
    Source : El Watan, 28/03/20101
  • Le Maghreb à l’ere du décalage hors-aire.

    S’unir ou se désunir ?

    A la veille de la réunion des chefs d’Etats, pays et royaumes Arabes qui se tiendra en Libye le 27 et 28 de ce mois le Maghreb sort le grand jeu des sujets qui fâchent. Sans compter que rien ne va plus au moyen Orient avec la division Palestino-Palestinienne, le spectre de l’Iran et de la Turquie qui plane et fait de l’ombre à tous les leaders Arabes.

    Calendrier ou préméditation par la France, les USA et l’Espagne ?


    Réunie spécialement à grenade LE 7 Mars 2010, l’UE octroie au Maroc le statut de pays avancé de l’union Européenne. Ridicule quand on pense que l’Union pour la médéterrannée ( UPM ) n’a pas encore vu le jour et qu’un pays important dans cet echéquier méditerrannéen fera désormais partie comme Etat pion de l’Europe, tout en revendiquant son Africanité, son Arabité et sa Maghrebénité. Machiavel n’aurait pas mieux trouvé. Alors qu’en Algerie les accords d’association signée avec l’union Européenne sont dénoncés et jugés inutiles, défavorables à l’Algerie, mal négociés.

    En ce mois de Mars, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’onu, Christopher ROSS a effectué une visite au Maroc puis au Sahara occidental. Ces visites aboutissent toujours au même résultat. Niet au référendum sur l’autodétermination du peuple Sahraoui répond cette fois le roi du Maroc, et respect du droit légitime du peuple sahraoui à l’indépendance invoque l’algerie. Et le fossé se creuse davantage entre les deux pays… Quand aux Sahraouis ils souffrent et en appellent au respect des résolutions de l’onu et à la solidarité de la communauté internationale. Comme en Palestine…

    Auparavant, en Février, Kouchner, lui, a perdu patience. A l’entendre la diplomatie française n’a pas l’âge de cette France séculaire et pionnière dans l’avant-garde des droits de l’homme. En dépit d’une longue expérience il est trahi par une langue qu’il ne retient pas toujours. Pour lui les choses iraient mieux avec l’Algerie quand la génération de Novembre aurait quitté le pouvoir. Le Kouchner a raison ! Quand la géneration des revanchards de la France officielle aura aussi quitté le pouvoir en France, alors il y’aura une place pour les deux peuples et une chance pour les nouvelles générations des deux côté de la méditerrannée pour reconstruire un avenir.

    Conjugués au sensationnel brutal des médias, l’aigreur de pareils discours renvoient aux temps que le commun des hommes et des femmes des deux côtés de la méditerrannée, pensaient être révolus. Il y a des gens qui ont résolu toutes ces questions. Sur quoi un homme d’esprit et de bon sens disait un jour d’un grave docteur : « Il faut que cet homme-là soit un grand ignorant, car il répond à tout ce qu’on lui demande. » avait écrit Voltaire.

    Le monde Arabe sans le Maghreb ne sera que l’ombre de son passé révolu. Géographiquement, démographiquement, linguistiquement, culturellement et historiquement, le Maghreb a toujours existé, indépendemment du monde Arabe, même en opposition durant des périodes de son histoire.

    Ces États Atlantistes et Otantistes ne sont pas loin d’instituer et de systématiser l’ingérance forcée dans les affaires du Maghreb et du monde Arabe. Comme lors des bombardements de Gaza, quand Moubarak s’est retrouvé en panne d’initiatives comme d’habitude d’ailleurs, ses amis ont décidé cette fois encore qu’il faut sauver le Rais Moubarak et le pseudo leadership Egyptien sur le monde Arabe caractérisé souvent par l’immobilisme, la complaisance et l’abandon progressif de la cause des peuples de la Palestine.

    Pourquoi cette détérioration subite des relations entre l’Algérie et la France et maintenant ? Faudra t-il que les Maghrebins aillent au sommet Arabe divisés sans qu’aucune de leur voix ne renvoie l’écho de l’autre ? Et le monde Arabe demeurera tel qu’il est souvent considéré par les arabes eux-mêmes et les occidentaux. Désuni, faible et éparpillé.

    Certainement, c’est la réponse à toutes ces questions et le but recherché à travers toute cette diplomatie agissante. En plus du soutien que ces puissances manifestent en toute occasion à quelques-uns de ces pays arabes traditionnellement amis de la France, des USA, etc … qui font de tout temps barrage devant l’émergence de l’Algérie. La voix de l’Algerie s’est retrouvée minoritaire parmi les Etats Arabes en ce qui concerne la cause de la Palestine et la normalisation avec Israèl.

    L’éxigence depuis quelques années de l’alternance à la tête de la ligue Arabe proposée par l’Algerie et refutée par l’Egypte, a depuis éveillé les opinions publiques arabes et fait son chemin. Seule une réforme de la Ligue Arabe peut sauver cette institution du naufrage.


    Nomadius, 26 Mars 2010.

  • Sahara occidental: le Maroc bloque les visites interfamiliales sahraouies

    Les autorités marocaines ont empêché une cinquantaine de Sahraouis de se retrouver auprès de leurs proches grâce au programme de visites interfamiliales, piloté par le HCR depuis cinq ans. Le programme de cette semaine, qui devait profiter à plus d’une cinquantaine de personnes des deux côtés du mur, a été bloqué par l’intransigeance des autorités marocaines. 

    « Les autorités marocaines voulaient décider unilatéralement de la liste des bénéficiaires, en excluant une famille du campement de réfugiés de la wilaya de Smara devant se rendre à Dajla occupée, alors que ses membres remplissent tous les critères retenus par le HCR et agréés par les deux parties », a regretté le coordinateur sahraoui de la MINURSO, M’hamed Khadad. M’hamed Khadad a précisé, à l’agence SPS, qu’«aux démarches et tentatives des membres du HCR d’entrer en contact avec la famille sahraouie à Dajla, les autorités marocaines ont répondu par la négative». M. Khadad déplore le fait que « le gouvernement marocain empêche les fonctionnaires du HCR chargés des échanges de visites de contacter directement les familles sahraouies dans les territoires occupés et procède à la sélection, sur des bases politiques, des candidats appelés à participer à ce programme humanitaire décidé par le Conseil de sécurité». 

    Le Front POLISARIO qui dénonce «cette mesure arbitraire et inhumaine du Maroc», a appelé les Nations unies à intervenir pour la reprise de ce programme dans le cadre du strict respect des accords conclus entre les deux parties et le HCR. Les échanges de visites et de correspondances, le téléphone et les séminaires font partie d’un programme de mesures de confiance qui a été accepté par les parties en 2003. Environ 10.500 personnes ont profité de ce programme de visites interfamiliales depuis 2004, alors que 31.000 personnes sont encore inscrites sur la liste d’attente, selon des sources sahraouies. 
    Rabat avait bloqué, en 2005, pendant une année, ces échanges de visites entre les familles sahraouies séparées par l’occupation et par le mur de la honte. Le Maroc bloque toujours les préparatifs pour des échanges de visites par voie terrestre, décidé en commun accord entre les parties depuis 2009 en août à Vienne, qui permettront d’augmenter le nombre de bénéficiaires obligés de voyager seulement par voie aérienne en empruntant des appareils de la MINURSO, rappelle le coordinateur sahraoui. 
    Source : El Watan, 28/03/20101
  • De l’IER au CCDH : Absence de vérité et impunité garantie

    Le 14 janvier 2010 le CCDH a publié sur son site des extraits de son rapport final de suivi des recommandations de l’IER. On apprend que le CCDH a une conception étrange de la vérité, de l’élucidation du sort des disparus. Il admet également que le concept de la justice transitionnelle tant loué et vendu n’est pas opérationnel dans le cas du Maroc. En effet, comment peut-il l’être dans un processus où il est maintenant certain qu’il n’a été conçu que pour une seule finalité du Marketing politique. L’absence de volonté politique et la consécration de l’impunité sont les obstacles majeurs sur le chemin d’un règlement juste et équitable du dossier des violations graves des droits humains au Maroc. Depuis la reconnaissance officielle par les autorités marocaines de violations graves des droits humains perpétrés par l’état à l’encontre de citoyens marocains, le pouvoir a toujours œuvré pour réduire le règlement de ce dossier à la simple question d’indemnisation. En effet, l’absence de volonté politique au plus haut sommet de l’état et l’obstination à garantir l’impunité aux criminels sont les principaux obstacles à l’application du standard mondial en la matière pour esquisser un règlement juste et équitable. Malgré une certaine résistance des familles et des victimes, le pouvoir a su conserver la maitrise de la totalité de processus : l’institution du CCDH, de la commission d’arbitrage, la refonte du CCDH[i], la création de l’IER [ii] et en fin le retour au CCDH. Il faut rajouter à ces artifices institutionnels une stratégie communicationnelle pour semer la confusion et absorber certains acteurs du processus en important le concept de la justice transitionnelle qui d’une part a été élaboré au USA afin de garantir une certaine transition démocratique dans des pays d’Amérique latine où les Etats Unis ont constitué un soutien indéfectibles aux dictateurs et qui d’autre part n’a pour but que celui de redéfinir les principe même de la vérité, de la justice et d’assurer l’impunité aux criminels. D’ailleurs, même dans ces états la question n’est pas totalement réglée. Or comme chacun sait, ce concept même avec ses insuffisances ne peut être appliqué au Maroc compte tenu des conditions politiques requises à son application et notamment celle de la transition démocratique. Les adeptes de ce concept pour l’importer ont pris une position politique qui consistait à décréter que le Maroc est entré dans une phase de transition démocratique. A moins de considérer que les citoyens marocains constituent une catégorie de sous humains pour les priver de l’exercice de leur souveraineté, l’élément essentiel constitutif de toute démocratie.
  • De l’IER au CCDH : Absence de vérité et impunité garantie

    Le 14 janvier 2010 le CCDH a publié sur son site des extraits de son rapport final de suivi des recommandations de l’IER. On apprend que le CCDH a une conception étrange de la vérité, de l’élucidation du sort des disparus. Il admet également que le concept de la justice transitionnelle tant loué et vendu n’est pas opérationnel dans le cas du Maroc. En effet, comment peut-il l’être dans un processus où il est maintenant certain qu’il n’a été conçu que pour une seule finalité du Marketing politique. L’absence de volonté politique et la consécration de l’impunité sont les obstacles majeurs sur le chemin d’un règlement juste et équitable du dossier des violations graves des droits humains au Maroc. Depuis la reconnaissance officielle par les autorités marocaines de violations graves des droits humains perpétrés par l’état à l’encontre de citoyens marocains, le pouvoir a toujours œuvré pour réduire le règlement de ce dossier à la simple question d’indemnisation. En effet, l’absence de volonté politique au plus haut sommet de l’état et l’obstination à garantir l’impunité aux criminels sont les principaux obstacles à l’application du standard mondial en la matière pour esquisser un règlement juste et équitable. Malgré une certaine résistance des familles et des victimes, le pouvoir a su conserver la maitrise de la totalité de processus : l’institution du CCDH, de la commission d’arbitrage, la refonte du CCDH[i], la création de l’IER [ii] et en fin le retour au CCDH. Il faut rajouter à ces artifices institutionnels une stratégie communicationnelle pour semer la confusion et absorber certains acteurs du processus en important le concept de la justice transitionnelle qui d’une part a été élaboré au USA afin de garantir une certaine transition démocratique dans des pays d’Amérique latine où les Etats Unis ont constitué un soutien indéfectibles aux dictateurs et qui d’autre part n’a pour but que celui de redéfinir les principe même de la vérité, de la justice et d’assurer l’impunité aux criminels. D’ailleurs, même dans ces états la question n’est pas totalement réglée. Or comme chacun sait, ce concept même avec ses insuffisances ne peut être appliqué au Maroc compte tenu des conditions politiques requises à son application et notamment celle de la transition démocratique. Les adeptes de ce concept pour l’importer ont pris une position politique qui consistait à décréter que le Maroc est entré dans une phase de transition démocratique. A moins de considérer que les citoyens marocains constituent une catégorie de sous humains pour les priver de l’exercice de leur souveraineté, l’élément essentiel constitutif de toute démocratie.
  • Le parti Annahj Addimoqrati pour le droit à l’autodétermination

    La jeunesse du parti marocain « La Voie démocratique » a renouvelé son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination lors de sa deuxième conférence organisée récemment à Casablanca, au Maroc.

    Dans la déclaration finale, la conférence a souligné que la solution du problème du Sahara occidental est de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination pour éviter les risques de la guerre dans la région et permettre la construction du Maghreb des Peuples.

    L’organisation marocaine La Voie démocratique constate l’échec du Maroc dans la résolution du conflit dont la continuité constitue une aubaine pour maintenir le pillage des ressources par la mafia du Makhzen et son enrichissement. 

    Cliquez ici pour connaître davantage sur le parti Annahj Addimocrati 

  • Le parti Annahj Addimoqrati pour le droit à l’autodétermination

    La jeunesse du parti marocain « La Voie démocratique » a renouvelé son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination lors de sa deuxième conférence organisée récemment à Casablanca, au Maroc.

    Dans la déclaration finale, la conférence a souligné que la solution du problème du Sahara occidental est de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination pour éviter les risques de la guerre dans la région et permettre la construction du Maghreb des Peuples.

    L’organisation marocaine La Voie démocratique constate l’échec du Maroc dans la résolution du conflit dont la continuité constitue une aubaine pour maintenir le pillage des ressources par la mafia du Makhzen et son enrichissement. 

    Cliquez ici pour connaître davantage sur le parti Annahj Addimocrati 

  • Manifestation internationale vendredi prochain face au  »mur de la honte » réclamant sa destruction

    Bir Lehlu (territoire libérés), 28/03/2010 (SPS) Une manifestation internationale réclamant la destruction du « mur de la honte« , érigé par le Maroc au Sahara Occidental depuis des décennies, sera organisée vendredi prochain dans les territoires libérés sahraouie, face à un tronçon de ce rempart militaire à laquelle prendront part des centaines de citoyens européens, ainsi que des ONG sahraouies et des représentants de la société civile des camps de réfugiés sahraouis, ont indiqué les organisateurs.

    La manifestation comptera également avec la participation d’une forte délégation d’activistes sahraouis des territoires occupés et avec celle des cyclistes qui organiseront en parallèle « la course internationale de vélos contre le mur » en direction de Tifariti dans les territoires libérés, a-t-on indiqué de même source.

    Deux personnes avaient sauté sur des mines anti-personnelles au cours de la dernière manifestation (mars 2009), l’une d’entre elles avait été amputé du pied droit, l’autre s’en est sorti avec des lésions et des blessures sur toute la figure, rappelle-on.

    Le mur de séparation marocain au Sahara Occidental, long de 2.720 Kms, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée sahraouie.

    Quelque 160.000 soldats sont déployés le long de ce mur où sont installées 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 Kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de du ministère de la défense sahraouie.

    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacements sur des dizaines de Kms en profondeur.

    Aucune indication du danger des mines disséminées le long de ce mur n’est visible pour ceux qui se risquent à passer par là. (SPS)

  • Manifestation internationale vendredi prochain face au  »mur de la honte » réclamant sa destruction

    Bir Lehlu (territoire libérés), 28/03/2010 (SPS) Une manifestation internationale réclamant la destruction du « mur de la honte« , érigé par le Maroc au Sahara Occidental depuis des décennies, sera organisée vendredi prochain dans les territoires libérés sahraouie, face à un tronçon de ce rempart militaire à laquelle prendront part des centaines de citoyens européens, ainsi que des ONG sahraouies et des représentants de la société civile des camps de réfugiés sahraouis, ont indiqué les organisateurs.

    La manifestation comptera également avec la participation d’une forte délégation d’activistes sahraouis des territoires occupés et avec celle des cyclistes qui organiseront en parallèle « la course internationale de vélos contre le mur » en direction de Tifariti dans les territoires libérés, a-t-on indiqué de même source.

    Deux personnes avaient sauté sur des mines anti-personnelles au cours de la dernière manifestation (mars 2009), l’une d’entre elles avait été amputé du pied droit, l’autre s’en est sorti avec des lésions et des blessures sur toute la figure, rappelle-on.

    Le mur de séparation marocain au Sahara Occidental, long de 2.720 Kms, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée sahraouie.

    Quelque 160.000 soldats sont déployés le long de ce mur où sont installées 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 Kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de du ministère de la défense sahraouie.

    Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacements sur des dizaines de Kms en profondeur.

    Aucune indication du danger des mines disséminées le long de ce mur n’est visible pour ceux qui se risquent à passer par là. (SPS)