Année : 2011

  • Après Aïcha Kadhafi, M6 devrait faire gaffe

    Il est établi que tout colonialisme doit disposer de suffisamment de puissance de feu et d’une solide base économique et sociale. Sans cela, il doit saigner ses citoyens et pressurer ses colonisés pour tenir un tant soit peu sa position. C’est le cas du Makhzen qui s’entête dans ses rêves de grandeur d’un autre âge, quand il faut plutôt œuvrer à offrir au peuple marocain des perspectives de paix et d’expansion économique dans une Afrique du Nord qui n’attend que l’unité territoriale et la mise au placard des velléités hégémoniques que même les grands de ce monde ne peuvent réaliser et assumer. 
    Depuis, la pittoresque et ridicule marche verte et les honteuses péripéties d’une occupation, passée d’un mesquin plan de partage à l’acceptation d’un référendum d’autodétermination pour aboutir à des manœuvres dilatoires qui ne tiennent que grâce à la retenue des Sahraouis et à la complicité de cette «communauté internationale», férue sélective des droits des peuples. Au Sahara Occidental, les dizaines de milliers de soldats et les milliers de «colons» stipendiés, qui aspirent une bonne part du budget famélique du royaume, n’ont pas réussi à modifier d’un iota la configuration sociopolitique de la population qui a pris la fâcheuse habitude de se soulever. Après la formidable démonstration de l’an dernier, durement réprimée par la soldatesque du roi, voilà que les Sahraouis font encore une fois irruption sur la scène. C’est à Dakhla, où ceux qui font office de «colons» se sont permis de les traiter en tant qu’«indigènes», en les agressant à propos d’un match de football maroco-sahraoui, que des affrontements ont eu lieu. Cela s’est produit dimanche dernier.
    Les «colons» ont été soutenus par des policiers en civil et protégés par la glorieuse armée de sa majesté alaouite. La preuve que la monarchie ne tient le territoire que par la force. Mais, la violence commence à bien faire dans la tête d’un peuple qui s’impatiente désormais de la duplicité de l’ONU et de toutes ses «démocraties» qui, pour certaines, participent au pillage de leurs ressources en dépit de toutes les résolutions onusiennes et de la légalité internationale. 
    A bien y penser, il se pourrait qu’à force de tirer sur la corde, le roitelet finisse par faire que le Polisario, lui-même, ne soit plus en mesure de vendre ce»processus de négociations». Il faut, à ce sujet, prendre au mot les avertissements que les responsables sahraouis sont en train de lancer depuis peu. Ils sentent que la bride est en voie de casser, d’autant que le pitoyable aspirant à l’empire ne repose que sur la procuration que lui offre son allégeance éhontée aux maîtres de l’heure, inquiet voire terrorisé qu’il est face à l’idée de renversements d’alliances, qui laisseraient balayer son trône à la moindre bourrasque. Le statu quo observé par les décideurs peut dénoter de la volonté de ne pas compromettre cette possibilité. 
    Et si l’Algérie se mettait à chasser sur les mêmes terres que le Makhzen ? L’offre serait par trop inégale pour les maigres avantages que présente leur «ami le roi». Au train où vont les choses, on n’est pas loin d’une issue qui y ressemble. Isolé, pressé de toutes parts, le pouvoir algérien peut faire un pied de nez à M6. Il a bien fustigé Aïcha Kadhafi. Il peut plus. Le monarque de l’Ouest devrait faire très attention.

    Par Ahmed Halfaoui

    Les Débats, 28/09/2011
  • Sahara occidental : Le Maroc persiste dans sa politique

    Le Maroc déforme de manière délibérée la réalité sur le terrain, selon le ministre sahraoui des Affaires étrangères.

    Les propos tenus récemment par le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïeb Fassi-Fihri, sont aussi «une distorsion à la position de la communauté internationale laquelle continue d’affirmer que le peuple sahraoui a le droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», a déclaré, hier, mardi, Ould Salek en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Pour le ministre sahraoui, «l’exercice sans entraves du droit inaliénable est la seule base juridique et politique définie par les Nations unies pour mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental».

    «En ce sens, aussi bien l’Assemblée générale que le Conseil de sécurité de l’ONU ont refusé d’accepter la soi-disant proposition appelée autonomie que le Maroc offre comme solution à un conflit de décolonisation, car cette proposition s’inscrit dans le cadre de l’hypothèse irréaliste et irréalisable de considérer le Sahara occidental comme faisant partie du royaume du Maroc», a-t-il poursuivi.

    A ce propos, a-t-il noté, «les décisions de l’ONU et de l’Union africaine et l’avis de la Cour internationale de justice sur le Sahara occidental ont nié au Maroc toute possibilité de légitimer son occupation militaire de notre pays, qui est aujourd’hui un Etat membre à part entière de l’Union africaine, dont l’intégrité, l’indépendance et la souveraineté territoriales sont protégées par le droit international et par le combat mené par le peuple sahraoui à travers l’Histoire». «Le Maroc, par son obstruction au référendum d’autodétermination contenu dans le mandat de la Minurso et par sa politique de violation des droits de l’Homme à grande échelle dans les zones occupées de notre pays, est aujourd’hui un Etat hors la loi internationale», a affirmé le ministre sahraoui. D’ailleurs, a-t-il observé, «la vague de répressions déclenchée dimanche dernier dans la ville occupée de Dakhla, où deux citoyens civils sahraouis ont été tués et des dizaines d’autres blessés par la répression combinée de l’armée d’occupation et des colons, ne laisse pas de doutes sur la nature colonialiste de la présence marocaine dans notre pays». «C’est dans ce cadre, qui apparaît hautement provocateur, que le ministre marocain des Affaires étrangères, en ignorant la position de l’Union africaine et en faisant une lecture cynique des leçons découlant du printemps arabe, a osé demander devant l’Assemblée générale le soutien des Etats membres à son désir de faire partie du Conseil de sécurité», s’étonne Ould Salek.

    Selon lui, «un tel appel porte en lui-même une invitation à offrir à la politique d’agression et de violation des droits de l’Homme engagée par le Maroc contre notre peuple un siège au Conseil de sécurité».

    «Le peuple sahraoui et la communauté internationale partagent une vision et un objectif communs, qui sont la défense du droit international applicable à un conflit de décolonisation, et le temps est venu pour faire face avec détermination aux manœuvres et tergiversations marocaines», a-t-il soutenu.

    Par ailleurs, une source diplomatique sahraouie a indiqué, hier, mardi, que suite à la répression marocaine menée contre des civils sahraouis dans la ville occupée de Dakhla, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a dépêché dans cette localité son représentant spécial pour le Sahara occidental afin de s’enquérir de ces événements tragiques.

  • Dakha dans le sud du Sahara occidental est à feu et à sang

    Dimanche dernier après un match de foot, un sahraoui est violemment agressé par des colons marocains sous l’oeil imperturbable des policiers marocains.

    Exaspérés par l’injustice, les sahraouis organisent une manifestation pacifique de protestation contre ce parti pris de la police, et revendiquant l’autodétermination de leur peuple, opprimé sur ses propres terres par le colonisateur.

    Le parti pris est confirmé quand les colons attaquent violemment les sahraouis avec matraques et gourdins. Dans le milieu de la matinée du lundi, en plein jour, des colons marocains frappent à mort un sahraoui, dont le tort était sûrement de l’être.
    Les renforts militaires marocains arrivent rapidement, lundi matin, puis mardi matin.

    Les autorités marocaines annoncent la mort de sept personnes, conséquences selon eux d’affrontement suivant un match de foot.

    L’AFP pour une fois, communique rapidement l’information des violences et des morts. Néanmoins, pourquoi les informations relayées en provenance de ce territoire occupé sont-elles celles provenant de la MAP, l’agence de presse officielle des autorités coloniales ? Notre AFP n’est elle pas neutre et bien informée ?

    Il y a des sources sahraouies d’information, la société de presse sahraouie basée dans les campements de réfugiés, des organisations de journalistes sahraouis et des organisations des droits de l’homme en territoires occupés, qui diffusent de l’information malgré les risques qu’ils courent. Rien n’est plus de l’aptitude d’un journaliste que de trouver des sources, surtout quand elles sont en ligne sur le net.

    Il est grand temps de présenter les informations provenant de la partie occupée du Sahara Occidental avec les deux versions des faits, objectivement.

    Parce que les autorités marocaines ne diront pas que les militaires marocains ont tiré à balles pour disperser les sahraouis. Ni que cette nuit de mardi à mercredi 28 septembre 2011, le couvre feu est imposé à Dakhla dans le quartier sahraoui, alors que les colons marocains circulent librement, pas plus qu’ils ne diront que les autorités indiquent aux colons, dans le quartier marocains, les quelques maisons sahraouies qu’il est autorisé, ou peut être recommandé de piller, leurs habitants ayant fui de peur des violences.

     

     Les autorités marocaines ne diront pas non plus que le président de la République Sahraouie a saisi le Secrétaire Général des Nations Unie pour lui demander d’agir en urgence pour protéger les civils sahraouis des violences policières et militaires marocaines.

    Il est indispensable aussi dans les communiqués de l’AFP d’ajouter à la phrase « le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, soutenu par l’Algérie » le nom de chacun des pays du monde entier. La liste sera longue alors, mais les réfugiés ne survivraient pas une semaine dans le désert aride et inhospitalier où ils sont depuis 35 ans, sans l’assistance internationale des agences de l’ONU, de l’UE et d’ONG internationales ou l’assistance des pays qui accueillent les étudiants sahraouis…

    Il serait plus juste de dire que le Maroc propose une autonomie au pays qu’il a colonisé, sans alternative et surtout pas de pouvoir choisir d’être indépendant, contrairement à tous les pays reconnus territoires non autonomes par lONU. Et plus juste aussi de dire que les sahraouis revendiquent l’application du droit international, un référendum d’autodétermination, condition du cessez-le-feu signé en 1991 et constamment empêché par le Maroc depuis 20 ans.

    APSO, le 28 septembre 2011

    Dakhla 26 septembre 2011, omniprésence des militaires marocains


  • Situacion alarmante en Dajla : un muerto y numerosos heridos entre las victimas saharauis

    Moychan Med Lamin, joven saharaui asesinado en Dajla

    Violentos enfrentamientos estallaron el domingo 25 de septiembre por la tarde entre ciudadanos saharauis y colonos marroquíes en la ciudad ocupada de Dajla, al sur del Sahara Occidental. Un saharaui murió por los golpes recibidos; hay decenas de heridos.

    Los colonos marroquíes, armados de garrotes y de cuchillos, se dirigieron hacia los barrios de Ksikisat, Omtounsi, Ghofran y Birnzaran, tras los choques que se produjeron entre los espectadores de las dos nacionalidades al finalizar un partido de fútbol que enfrentaba al equipo local de la ciudad y el Hogar de la Juventud Muhammadiyah.

    Maichan Mohamed Lamin Lahbib, nacido en 1982, hijo de Aicha Ahmayada , ha sido asesinado en la ciudad ocupada de Dajla a medio día del día de hoy, 26 de septiembre de 2011.
    Este joven Saharaui, de 29 años de edad, ha muerto por los multiples golpes propinados por los colonos marroquíes en las calles de la ciudad.

    El 26 de septiembre, nada más conocerse la noticia de la muerte del joven saharaui, Moichan Mohamed Lamin, multitud de saharauis salieron a las calles y fueron juntandose en los barrios de mayoría saharaui llamados Um Tunsi, Errahma, Esalam y el barrio de 64, que se encuentran en el sur del aeropuerto de la ciudad.

    Los colonos marroquíes prendieron fuego a la casa saharaui de la Familia Hanun, cerca del barrio de 64. Con la supervisión de las fuerzas de seguridad marroquíes.

    La ciudad ocupada de Dajla se encuentra totalmente sitiada por el Ejército marroquí y el único acceso a la ciudad, la carretera que llega desde Bojador, se encuentra cortada para los vehículos de civiles.

    En estos momentos, los colonos marroquíes, junto con la policía, están intentando acceder a los barrios de 54, Errehma, Esalam y Um Tunsi, pero la resistencia de lxs jovenes saharauis está aguantando por el momento.

    Los colonos y la policía se aproximan a estos barrios, pero repidamente retroceden al verse apedreados por todos los saharauis que protegen esa parte de la ciudad.

    Paralelamente, un joven saharaui ha sido detenido en la ciudad de El Aaiún tras sucederse un enfrentamiento entre varios saharauis y la policía marroquí, como respuesta al asesinato del chico saharaui en la ciudad de Dajla.

    Otra de las casas de saharauis quemadas en la ciudad de Dajla, por colonos marroquíes, con el consentimiento y supervisión de la policía marroquí, ha sido la de Beituha Ahl Ahmed Brahim, hermana del actual embajador de Marruecos en Madrid, un saharaui traidor a su pueblo. Otra de las casas incendiadas es la del ciudadano saharaui Nafi Zreuil.

    Los enfrentamientos entre marroquíes y fuerzas de seguridad del Estado contra población saharaui siguen durante el dia de cesan, acusando la llegada del Ministro del Interior marroquí para dirigir las operaciones de represion.

    Un grupo de mujeres saharauis se dirigen hacia la casa del Gobernador de Dajla, para exigirle que cese la violencia y la represión por parte de la población marroquí y las fuerzas de seguridad del Estado y pedir justicia para el joven saharaui asesinado.

    La situación en la ciudad de Dajla es absolutamente alarmante, las explosiones se escuchan desde varios puntos de la ciudad, el pánico y las agraseiones arrasan las calles, y las columnas de humo se ven desde todos los puntos de la ciudad.

  • Un Youm Kippour au Maghreb ?

    Moïchan Med Lamine, jeune sahraoui assassiné à Dakhla
    De Rome, Abdelkader Omar, le Premier ministre de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, membre fondateur de l’UA, déjà reconnue par quelque 80 Etats) avertissait à son tour, dimanche dernier, sur les risques d’un embrasement dans la région, en raison de l’entêtement du Maroc à faire barrage à la solution référendaire au Sahara occidental. «Les Sahraouis et surtout les jeunes, sont aujourd’hui exaspérés et frustrés par le fait que le règlement de leur question sacrée est dans l’impasse, à cause des tergiversations et de l’entêtement du Maroc», affirmait-il à l’agence nationale APS. «Il est par conséquent à craindre que cet état de fait ne conduise à l’irréparable qui ne manquerait sans doute pas d’avoir des conséquences négatives sur la stabilité et la sécurité de la région méditerranéenne dans son ensemble», ajoutait-il dans une implacable logique. L’avertissement n’est pas nouveau et tous les dirigeants sahraouis qui ont compétence de parler au nom du Polisario et de la RASD l’ont déjà dit et redit maintes fois. Comme faisait Anouar Sadate à l’époque face à Israël. Aujourd’hui, le Maroc réagit comme l’Israël d’hier, qui avait érigé la ligne Barlev et s’était cru à l’abri derrière. Le Maroc a, lui aussi, monté en bon colonialiste sa ligne Barlev avec l’aide d’Israël et de ses comparses d’Occident. Cela lui procure ce sentiment illusoire d’invulnérabilité ce qui le renforce dans son intransigeance. Le moment venu, le soldat égyptien a pulvérisé la ligne Barlev, comme le combattant du Polisario défoncera le moment venu sa contrefaçon. «Tout problème a une solution», proclame la règle. Ceci dit, on doit reconnaître qu’il est quelque peu injuste de faire porter la responsabilité du blocage au seul Maroc. La France entrave toute initiative visant au règlement de la question sahraouie, affirmait hier à El Ahrar, M. Hadj Mohamed Tahar, figure discrète de notre diplomatie dans ses moments de gloire. Et tout nous pousse à le croire, même si, récemment, l’ambassadeur de France déclarait ingénument depuis Relizane qu’»il n’y a pas de soutien prononcé de la France pour le Maroc». Chirac ne parlait-il pas de provinces marocains du Sud, en évoquant les territoires sahraouis occupés, avant qu’on ne se rende compte recemment que chez lui ça n’allait pas à la tête. 
    M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 27/09/2011
  • Libye : Une autre victoire de la vérité

    Cela se confirme, tel que le chroniqueur l’avait déjà annoncé, les médiamenteurs sortent un à un du cercle dans lequel ils se sont fourvoyés. Ils auront cru jusqu’au bout que la «victoire» allait se confirmer et que les Libyens allaient finir par faire contre mauvaise fortune bon cœur et se soumettre à un fait qu’on voulait accompli. Mais au fur et à mesure que le temps passait l’incontournable épreuve des faits faisait son œuvre. 
     
    Le peuple résistait bien à une entreprise de colonisation par supplétifs interposés. Le dernier coup de poker fut cette «reconnaissance», de la désormais pitoyable Organisation des Nations Unies, qui voulait donner un coup de grâce à la résistance, comme si on pouvait éteindre par un simple décret la réalité d’une société en mouvement pour sauver sa dignité et réparer l’injure faite à son intégrité. Bien niais sont ceux qui ont continué de croire que la résolution onusienne allait mieux faire que les bombardiers génocidaires (après ça, que vaudrait une «reconnaissance» d’un Etat Palestinien? 
     
    Le journal «Les Echos» vient de rompre avec la duplicité inaugurée il y a sept mois de cela. Dans son édition du 19 septembre courant, il commet un titre fracassant : «La choquante parade prématurée des matamores franco-britanniques». Il vise, évidemment, cette pittoresque descente du Président français et du Premier ministre britannique en terre libyenne, où le «triomphe» a été à la hauteur des «cadres serrés» des caméras. L’article rappelle ensuite au lecteur les reproches faits à George Bush junior quant à ces «triomphes à la romaine largement injustifiés et démentis par la suite dans les faits». 
     
    Au passage, le rédacteur se dédouane en avouant bruyamment qu’«on s’est moqué de la résolution de l’ONU» et qu’«on a menti» et qu’en plus «on en est fier». Soit une attaque en règle contre une supercherie criminelle, que bien peu nombreux étaient ceux qui la dénonçaient dès le départ de feu, étouffés qu’ils étaient par la grosse artillerie des super médias. La suite achève de démonter le décor féérique d’une «révolution» qui n’en a jamais été une. 
     
    Le pronostic est lourd, très lourd. Le voici en entier : «Le comportement de matamore – à l’origine quelqu’un qui se vante de tuer des maures puis par extension des arabes et des musulmans – est prématuré. Rien ne dit que la Libye ne connaîtra pas un avenir irakien ou afghan. On peut même assurer que ce sera l’un ou l’autre, peut-être les deux à la fois. «Et puis il y a cet appel à l’éveil de tous, surtout à ceux qui, ici et ailleurs, encensaient l’intervention «démocratique» de la «communauté internationale» et insultaient ceux qui refusaient l’ingérence étrangère pour «libérer» les peuples. 
     
    Là aussi on ne peut pas ne pas citer cette superbe tirade : «Quand cette foule acclame les représentants des deux pays colonisateurs historiques du continent, faisant se retourner dans leurs tombes les libérateurs autochtones…. Cela devrait faire réfléchir certains». Sublime hommage aux habitants de Tripoli, de Syrte, de Bani Walid, de Bréga, de Sebha…qui, en ce moment, meurent et ne se rendent pas, qui rendent coup pour coup et qui feront peut-être que le futur pessimiste prévu par «Les Echos» sera conjuré.

    Par Ahmed Halfaoui 


    Les Débats, 21/09/2011
  • Ksentini et l’immoralité tricole

    La CNCPPDH (Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme), de Me Farouk Ksentini, emboîte le pas à l’ancien patron de la DST, M. Yves Bonnet, et parle d’immoralité française en évoquant l’expédition atlantiste en Libye. Une ingérence au parfum néocolonial dont la France de Sarkozy s’est fait le fer de lance. M. Bonnet, lui, reconnaissait lors d’une récente visite à Alger que la France a égaré son honneur en Libye. Et qui pourrait soupçonner cet homme d’avoir du plaisir à faire de telles déclarations aux quatre vents ou que son nationalisme s’est ramolli et qu’il ne fonctionne plus qu’au… viagra ?

    M. Bonnet est la première personnalité française à lâcher crument la réalité d’une aventure que les médias occidentaux nous racontent comme le top de la gloire. Comme si la rapine et la hogra assassine pouvaient être des actes glorieux et non pas des gestes qui nous renvoient illico aux Pélissier, Bugeaud et autres Bigeard venus chez nous, mus par des sentiments aussi nobles que ceux que nourrit la France de Sarkozy pour la Libye, pour le CNT, sa créature née d’une liaison coupable, ou le GICL que la France dorlote en tant que… marâtre, autant qu’on peut dorloter une… chair à canon. Il reste cependant que Me Ksentini n’est pas très exact lorsqu’il nous laisse penser que l’agression franco-atlantiste a dynamité la seule Libye. Car user de la force pour délégitimer un pouvoir qu’on accuse faussement de rage pour pouvoir le noyer aura fatalement des répercussions sur le voisinage, et rien ne vient garantir qu’elles se limiteront au voisinage immédiat.

    «Il a été mené en Libye, par le fer et par le feu, une opération politique et commerciale qui n’a strictement rien à voir avec la démocratie et la délivrance humanitaire», affirmait la CNCPPDH, démystifiant ainsi l’entreprise plus cynique que cupide qui se poursuit depuis un semestre en Libye. Car au-delà du donquichottisme bon marché qu’affichent les forces assaillantes pour faire passer la pilule de l’ingérence, la réalité dit qu’il y a 150 milliards de dollars à cueillir dans le cadre de la reconstruction, en plus des quotas de pétrole. Une distribution que les héros du CNT assumeront avec zèle. Une tâche pour… fantoches où se mêlent profits et déshonneur. M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr

    Le Jeune Indépendant, 20/09/2011

  • Arrestation de Karim Wade au Maroc: L’article de « Les Echos » qui ne blanchit pas le fils du président de la République

    LERAL.NET – Après avoir fait les choux gras de la presse sénégalaise, la présumée arrestation de Karim Wade au Maroc est traitée par celle marocaine. Et c’est « Les Echos » dans sa livraison de ce mardi qui apporte un semblant de démenti aux informations faisant état de l’arrestation du fils du président de la République pour détention de drogue.

    Selon le quotidien économique marocain, il s’agirait plutôt d’une confusion faite sur la personne de Karim Wade. En fait, celui qui a été arrêté par les policiers marocains porte le même nom que Karim, selon l’interlocuteur du journal marocain qui est décrit comme un haut responsable. Et c’est de cette confusion qu’a couru le bruit comme quoi, c’est Karim Wade, fils du président de la République du Sénégal qui a été arrêté au Maroc en possession de Haschich.

    Parlant du démenti que les autorités du royaume chérifien ont voulu apporter à ce câble de Wikileaks le quotidien marocain de faire savoir que ces dernières n’ont pas senti le besoin de donner suite à une information erronée.

    Le quotidien Le Quotidien a publié le rapport d’un diplomate américain en poste à l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc mis à nu par Wikileaks et qui fait état de l’arrestation de Karim Wade chez Mouhamed VI qui a pesé de tout son poids – leur amitié n’est plus un secret- pour qu’il soit relâché. Les faits qui se sont déroulés en 2009 ont valu au policier marocain zélé une mutation vers le Sahara Occidental.

    Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie a porté plainte contre le Quotidien avant d’en recevoir une de la part du journal édité par le groupe Avenir Communication. Son boss, Madiambal estime que Karim Wade l’a traité de comploteur dans sa sommation interpellatrice. Accusations auxquelles le fils du chef de l’Etat doit apporter des preuves.

    Abdou K. Cissé

    Source : Leral.net, 21/09/2011

  • 3e conférence européenne des villes solidaires avec le peuple sahraoui en Toscane : Début des travaux aujourd’hui

    La région italienne de Toscane a prévu la tenue, à Florence et Livourne, de la troisième conférence européenne des villes solidaires avec le peuple sahraoui, de mercredi à samedi, pour réaffirmer le droit de ce peuple à l’autodétermination, a-t-on appris mardi à Rome. A ce rendez-vous, sont attendus des représentants des villes d’Italie, d’Europe et du monde, jumelées avec les camps des réfugiés sahraouis, et des associations de solidarité avec le peuple sahraoui mais aussi une forte délégation du gouvernement sahraoui conduite par le Premier ministre Abdelkader Omar.

    La conférence sera précédée, mercredi dans la soirée, d’une rencontre-débat sur « le printemps arabe » organisée par la commune italienne d’Albinea (Emilie-Romagne) et l’Association sahraouie « Jaima ». Y prendront part au débat, notamment, la maire de la ville Antonella Incerti, le militant sahraoui des droits de l’homme, Brahim Dahane, un autre militant marocain, Saïd Soutgy, membre de l’Association marocaine des droits de l’homme, des journalistes italiens. »Le vent d’espoir dans le monde arabe a été initié par le peuple sahraoui, en octobre 2010 lorsque des milliers de citoyens sahraouis des territoires sahraouis occupés par le Maroc se sont regroupés pacifiquement, à proximité d’El Ayoune, à Gdeim Izik, un camp de la dignité», a rappelé, à cet égard, le Comité d’organisation et la direction de l’Association italienne pour les Conseils des communes et des régions d’Europe (AICCRE) dans une note de présentation de la conférence européenne. « Quoique violemment réprimé, le mouvement pour la dignité est mis en place.

    Dans la meilleure des traditions démocratiques, les villes, grandes et petites, sont sources du renouveau de la vie sociale et politique », a ajouté la même source. « Cette tradition de la ville est particulièrement forte chez le peuple sahraoui. Depuis le début de leur exil, il y a 36 ans, les autorités locales dans de nombreux pays du monde, se sont mobilisées pour apporter aide et soutien aux sahraouis », a-t-on rappelé de même source. « En Italie, les autorités locales de la Toscane ont été initiatrices de cette mobilisation, à travers l’aide humanitaire, l’accueil d’enfants sahraouis pendant l’été, les jumelages et les accords d’amitié. La mobilisation implique d’autres organisations de la société civile pour créer un mouvement national en collaboration ceux existant en Europe et au niveau international », a-t-on souligné.

    Dans la continuité de cet engagement, le Comité d’organisation convoque pour la 3e fois une initiative internationale réunissant les communes solidaires avec le peuple sahraoui et les différentes associations de la société civile y afférentes, a-t-on fait savoir. Ce sera l’occasion de « renouveler les accords d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui, aujourd’hui 281, qui ont été signés par les communes et provinces italiennes, mais aussi pour réaffirmer avec force, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », selon la même source. « Il est temps que la dernière colonie africaine accède à son indépendance, que cessent les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles », ont souligné les organisateurs de cet événement. « Il est temps, en outre, que soient finalement respectées les résolutions des Nations unies réaffirmant l’autodétermination du peuple sahraoui à travers un référendum libre et juste, qui conclut un processus de paixentamé il y a 20 ans », ont-ils averti.

    Le Midi Libre, 21/09/2011

  • Très bonne synthèse sur le Régime criminel de Mohammed VI


    Le Maroc est un pays gouverné, depuis son indépendance il y’a 55 ans, par un pouvoir dictatorial, totalitaire, criminel, mafieux et corrompu. Un pouvoir obscure sous la régie actuelle d’un dictateur dénommé Mohammed VI ayant la fonction de ‘roi du Maroc’. Un roi dictateur et criminel qui détient tous les pouvoirs de l’Etat tout en rendant la justice une marionnette à son service, au service de sa famille royale et au service de ses proches mafieux et les éléments criminels appartenant à son pouvoir mafieux. Une fonction que le peuple n’a jamais accordée ou confirmé par referendum libre sous la surveillance des nations unis et des observateurs neutres n’appartenant pas à des pays ayant des intérêts économiques avec le roi dictateur du Maroc.


    la réalité de la monarchie marocaine et de son rôle obscure dans les aspects politiques, économiques, droits de l’homme, justice, démocratie …est connue chez toute la majorité des marocains

    La démocratie dite marocaine présentée par le roi dictateur au monde, s’agit en réalité d’une démocratie folklorique ayant l’objectif de cacher la réalité obscure du pouvoir totalitaire d’une monarchie dictatoriale qui exploite tout un pays et son peuple. Un tel régime n’hésite pas d’exploiter les mensonges pour créer les complots et faire tromper le peuple tout en favorisant la division ethnique et culturelle. Ce régime totalitaire présente les opposants sages et démocratiques en tant que des islamistes et des terroristes. Ces derniers qui sont en réalités le fruit du régime obscur de la monarchie alaouite. Ce régime qui sème la division et qui encourage la haine raciale entre les composantes du peuple marocain en profitant de l’existence de certaines minorités racistes encouragées principalement par quelques lobbies étrangers. En plus, La France qui est un pays qu’on respecte et sur qui on compte toujours pour l’accompagnement du Maroc et l’Afrique du Nord vers la démocratie, ce grand pays amis des marocains et de tous les arabes a en réalité échoué dans l’accompagnement des pays de l’Afrique du Nord depuis leurs indépendances et ce, à cause de la vision limité et non stratégique de cet ancien colonisateur qui considérait les pays de l’Afrique du Nord comme un jardin secret à exploiter économiquement quelque soit le prix d’une telle exploitation et quelque soit le partenaire dans une telle exploitation.

    Le régime obscur de la monarchie alaouite, n’hésite pas aussi de sombrer des relations internationales et de menacer la paix régionale et internationale : ce régime totalitaire présente au peuple marocain certains pays démocratiques qui ne sont pas en accord total avec lui, comme the United States of America, en tant que des New colonisateurs tout en utilisant une propagande de presse et de media locales au service de la monarchie obscure alaouite. (À titre d’exemple, les accords de libre échanges USA _ Morocco : Chapitre 3. Article III)

    La réalité obscure du pouvoir totalitaire de cette monarchie alaouite sous la reine du roi dictateur Mohammed VI, est déclinée dans la suite du présent document. Une réalité telle que la majorité du peuple Marocain la constate loin des clichés fabriqués par le régime obscure du monarque et les témoignages mensongers de la part des proches et des clans du régime dictatorial et criminel du dénommé Mohammed vi.

    Source : Mohamed VI, dégage!, 21/09/2011