Mois : mars 2010

  • Le sommet UE-Maroc : « Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc »

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • Le sommet UE-Maroc : « Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc »

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • Le sommet UE-Maroc : "Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc"

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • La délégation des militants des territoires occupés achève sa visite à la RASD

    Chahid ElHafed.- La délégation des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés et du sud du Maroc, a achevé samedi une visite de plus d’une semaine qui l’avait conduite aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD, où elle a participé à la célébration du 34ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.

    La délégation, a visité les institutions de l’Etat sahraoui, notamment le ministère de l’information, de la culture, de la santé, l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPRESA), le Conseil national (Parlement) et a rencontré la plupart des responsables sahraouis avec lesquels, la délégation a tenu des réunions de travail dans différents domaines.

    Elle a également visité le ministère de la défense et a été reçue auparavant par les populations des wilayas d’El Aaiun, Aousserd, Smara, Dakhla et l’Ecole des femmes du 27 février. Elle a assisté à des meetings populaires organisés en son honneur, où les intervenants ont exprimé leur soutien à l’Intifada de l’indépendance que mènent les membres de cette délégation aux côtés de leurs confrères dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

    De leur côté les membres de la délégation se sont dits « impressionnés » par le niveau d’organisation et de gestion dans les différents établissements éducatifs, sociaux et culturels, que la délégation a constaté de vu durant leur visite dans les camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.

    La délégation composée de 11 membres dont deux femmes, l’une d’elle est accompagnée de son enfant âgé d’un an, est arrivée en fin février dans le cadre d’une visite de quelques jours dans les camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés et la participation aux festivités commémorant le 34ème anniversaire de la RASD. (SPS)

  • La délégation des militants des territoires occupés achève sa visite à la RASD

    Chahid ElHafed.- La délégation des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés et du sud du Maroc, a achevé samedi une visite de plus d’une semaine qui l’avait conduite aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD, où elle a participé à la célébration du 34ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.

    La délégation, a visité les institutions de l’Etat sahraoui, notamment le ministère de l’information, de la culture, de la santé, l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPRESA), le Conseil national (Parlement) et a rencontré la plupart des responsables sahraouis avec lesquels, la délégation a tenu des réunions de travail dans différents domaines.

    Elle a également visité le ministère de la défense et a été reçue auparavant par les populations des wilayas d’El Aaiun, Aousserd, Smara, Dakhla et l’Ecole des femmes du 27 février. Elle a assisté à des meetings populaires organisés en son honneur, où les intervenants ont exprimé leur soutien à l’Intifada de l’indépendance que mènent les membres de cette délégation aux côtés de leurs confrères dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

    De leur côté les membres de la délégation se sont dits « impressionnés » par le niveau d’organisation et de gestion dans les différents établissements éducatifs, sociaux et culturels, que la délégation a constaté de vu durant leur visite dans les camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.

    La délégation composée de 11 membres dont deux femmes, l’une d’elle est accompagnée de son enfant âgé d’un an, est arrivée en fin février dans le cadre d’une visite de quelques jours dans les camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés et la participation aux festivités commémorant le 34ème anniversaire de la RASD. (SPS)

  • Le Conseil européen interpelle le Maroc sur le respect des droits de l’homme

    Madrid, 08/03/2010 (SPS) Le président du Conseil européen, Van Rumpuy, a interpellé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) le Maroc, l’invitant à réaliser « davantage de progrès » dans le respect des droits de l’homme et en ce qui concerne la situation des défenseurs des libertés fondamentales dans les territoires sahraouis occupés, à l’occasion de la tenue du premier sommet UE-Maroc.

    « L’UE souhaite du Maroc davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme », a souligné Van Rompuy au cours d’une conférence de presse, à l’issue du premier sommet UE-Maroc.

    Il a indiqué que les deux délégations ont abordé le conflit du Sahara Occidental que l’UE « suit de près », ajoutant que les 27 soutiennent les efforts de l’ONU pour une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au problème sahraoui.

    Dans ce contexte, le président du Conseil européen a déclaré que l’UE a « bon espoir » que les négociations engagées entre le Maroc et le Front Polisario en Autriche et à New York puissent arriver à « bon port ».

    Il a insisté également pour dire que l’UE demeurera impliquée dans les « questions humanitaires » du conflit sahraoui, en soulignant avoir adressé dans ce sens un message « clair et sans équivoque » au Maroc, car « les Européens connaissent les problèmes et les progrès en matière de droits de l’homme ».

  • Le Conseil européen interpelle le Maroc sur le respect des droits de l’homme

    Madrid, 08/03/2010 (SPS) Le président du Conseil européen, Van Rumpuy, a interpellé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) le Maroc, l’invitant à réaliser « davantage de progrès » dans le respect des droits de l’homme et en ce qui concerne la situation des défenseurs des libertés fondamentales dans les territoires sahraouis occupés, à l’occasion de la tenue du premier sommet UE-Maroc.

    « L’UE souhaite du Maroc davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme », a souligné Van Rompuy au cours d’une conférence de presse, à l’issue du premier sommet UE-Maroc.

    Il a indiqué que les deux délégations ont abordé le conflit du Sahara Occidental que l’UE « suit de près », ajoutant que les 27 soutiennent les efforts de l’ONU pour une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au problème sahraoui.

    Dans ce contexte, le président du Conseil européen a déclaré que l’UE a « bon espoir » que les négociations engagées entre le Maroc et le Front Polisario en Autriche et à New York puissent arriver à « bon port ».

    Il a insisté également pour dire que l’UE demeurera impliquée dans les « questions humanitaires » du conflit sahraoui, en soulignant avoir adressé dans ce sens un message « clair et sans équivoque » au Maroc, car « les Européens connaissent les problèmes et les progrès en matière de droits de l’homme ».

  • Mohamed VI : L’image de marketing

    S’agissant du premier sommet entre le Maroc et l’Union Européenne, l’Alhambra ouvra ses portes à l’image de celui qui reçoit les visites dans le meilleur salon de la maison. Tant d’hospitalité n’a pas réussi à attirer Mohamed VI malgré l’importance de l’événement.

    L’absence de Mohamed VI resta l’éclat du sommet, mais elle était prévue. Selon les sources officielles, il est « trop occupé dans les affaires internes ». Une lettre royale fera commis de « présence virtuelle ». Pour demander aux leaders européens de soutenir l’autonomie comme solution au conflit du Sahara Occidental. Le désert sahraoui serait idéal pour ses luxueux véhicules tout-terrain. Il surfe sur les neiges françaises en snow-board comme il tire au sort les avalanches d’immigrés clandestins et de trafiquants de drogue. Avec la même maîtrise avec laquelle il joue les safaris au Sahara Occidental.

    Heureusement que les journalistes marocains persécutés étaient là pour rappeler que le régime s’est lavé le visage mais il a gardé sa nature profonde, que le roi n’était que pur marketing.

    Malgré les exorbitantes dépenses pour tailler cette nouvelle marque, ses pratiques quotidiennes ont fait que le roi Mohamed VI a toujours des difficultés pour se faire une bonne image. Les déclarations des leaders européens en sont la preuve. Ils ont été forcés de lui rappeler ses devoirs en matière de droits de l’homme, de liberté d’expression…

    Il a beau mené des campagnes d’embellissement, menacé, offert ses services, mais la carapace de la répression et les violations des droits humains au Sahara Occidental qu’il porte sur son dos est trop lourde et bien visible et les prétendues avancées sont trop maigres pour qu’elles soient remarquées.


    L’image du roi que tout le monde gardera est celle décrite par Ali Lamar dans son livre : un roi capricieux, collérique et extrêmément riche dans un pays où les pauvres sont légion.
  • Mohamed VI : L’image de marketing

    S’agissant du premier sommet entre le Maroc et l’Union Européenne, l’Alhambra ouvra ses portes à l’image de celui qui reçoit les visites dans le meilleur salon de la maison. Tant d’hospitalité n’a pas réussi à attirer Mohamed VI malgré l’importance de l’événement.

    L’absence de Mohamed VI resta l’éclat du sommet, mais elle était prévue. Selon les sources officielles, il est « trop occupé dans les affaires internes ». Une lettre royale fera commis de « présence virtuelle ». Pour demander aux leaders européens de soutenir l’autonomie comme solution au conflit du Sahara Occidental. Le désert sahraoui serait idéal pour ses luxueux véhicules tout-terrain. Il surfe sur les neiges françaises en snow-board comme il tire au sort les avalanches d’immigrés clandestins et de trafiquants de drogue. Avec la même maîtrise avec laquelle il joue les safaris au Sahara Occidental.

    Heureusement que les journalistes marocains persécutés étaient là pour rappeler que le régime s’est lavé le visage mais il a gardé sa nature profonde, que le roi n’était que pur marketing.

    Malgré les exorbitantes dépenses pour tailler cette nouvelle marque, ses pratiques quotidiennes ont fait que le roi Mohamed VI a toujours des difficultés pour se faire une bonne image. Les déclarations des leaders européens en sont la preuve. Ils ont été forcés de lui rappeler ses devoirs en matière de droits de l’homme, de liberté d’expression…

    Il a beau mené des campagnes d’embellissement, menacé, offert ses services, mais la carapace de la répression et les violations des droits humains au Sahara Occidental qu’il porte sur son dos est trop lourde et bien visible et les prétendues avancées sont trop maigres pour qu’elles soient remarquées.


    L’image du roi que tout le monde gardera est celle décrite par Ali Lamar dans son livre : un roi capricieux, collérique et extrêmément riche dans un pays où les pauvres sont légion.
  • Les journalistes marocains en exil regrettent « l’étranglement » de la presse indépendante

    Les journalistes marocains vivant en exil ont dénoncé la politique du régime marocain visant à « étouffer la presse indépendante » à travers l’emprisonnement et les sanctions économiques, notamment ceux qui osent publier des nouvelles, des images du roi et de son environnement, ou du conflit du Sahara Occidental, a rapporté samedi, l’Agence d’information espagnole, EFE.

    Lors d’une conférence tenue au siège de l’association de la presse à Grenade, à la veille de la tenue du sommet UE-Maroc, le journaliste Ali Lmrabet, interdit d’exercer sa profession au Maroc entre 2005 et 2015, en raison d’un article publié par la presse espagnole , a souligné que dans son pays d’origine (le Maroc) « on ne doit pas parler de la monarchie », réaffirmant que les dépenses de la famille royale marocaine est 28 fois supérieure au budget de la maison royale espagnole. Les journaux pour lesquels travaillait ce professionnel ont été censurés par le régime de Rabat, qui a multiplié les « coups de pied et des tiraillements dans le domaine de la liberté de la presse », surtout depuis juillet 2009, selon Reporters sans frontières, cité par la même source. Ali Lmrabet a souligné, toutefois, bien qu’ils « te coupent les mains et la langue », les professionnels peuvent exprimer leurs idées à travers les médias européens et internationaux, comme l’Internet, indiquant également l’augmentation des persécution des blogueurs marocains.

    La réunion a également été assisté par Ali Amar, un journaliste marocain qui a été contraint à quitter le 4 février dernier son pays, après avoir été menacé de prison et dépouillés de ses biens « en trois jours », selon ses déclarations. « Le Journal Hebdomadaire » fondé en 1997 par Ali Amar et Aboubakr Jamai, a été interdit à plusieurs reprises pour certaines questions, dont des entretiens avec le leader du Front Polisario, qui, selon les professionnels, « le problème du Sahara Occidental demeure un sujet les plus mis à la censure ».

    Les journalistes ont demandé à l’UE d’appeler le Maroc à respecter ses obligations internationales dans le domaine de la justice et des droits de l’homme. Depuis 1999, les journalistes marocains ont accumulé des peines allant jusqu’à 28 ans de prison, tandis que les médias ont subis des amendes pouvant aller jusqu’à deux millions d’euros pour des crimes liés à la liberté d’opinion et d’expression. (SPS)