Mois : mars 2010

  • Palestine : La solidarité indéfectible de l’Algérie saluée

    «La Palestine dans nos cœurs», tel est l’intitulé de la rencontre qui a eu lieu, hier, au siège d’El Moudjahid et qui a été animée par l’Association Mechaâl Echahid et l’ambassadeur de Palestine à Alger, Mohammed Hourani, à l’occasion du 42e anniversaire de la bataille de la dignité et du 34e anniversaire de la Journée de la terre.

    L’ambassadeur de Palestine a salué, à cette occasion, la solidarité sans limite et l’esprit de fraternité que ne cesse d’apporter le gouvernement algérien à la cause palestinienne. «Nous remercions du fond du cœur l’Algérie pour son soutien indéfectible et permanant à la Palestine», a-t-il souligné. 
     
    Par ailleurs, M. Hourani a appelé les différentes factions palestiniennes à signer le document de la réconciliation pour l’unité nationale face aux forces sionistes et à œuvrer ensemble en faveur de la libération des territoires palestiniens occupés.

     

    D’autres intervenants représentant la société civile et des partis politiques se sont succédé pour exprimer leur colère et leur contrariété face au silence complice de la communauté internationale, notamment envers les crimes que subit le peuple palestinien au quotidien.

    Pour Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), «la conscience du monde arabe tarde à s’éveiller». C’est la raison pour laquelle, elle appelle à la «dissolution de la Ligue arabe». Elle se demande «quel rôle joue cette organisation, depuis sa naissance, en vue d’instaurer l’apaisement ainsi que la paix dans cette région ruinée par l’armée sioniste». Louisa Hanoune a rappelé à l’assistance l’organisation au mois de novembre prochain, à Alger, du congrès international pour la défense des droits des peuples opprimés. «La cause palestinienne sera au centre des débats lors de cette manifestation», a-t-elle relevé. Dans le même contexte, Mme Saïda Benhabyles, membre du mouvement associatif, a décrié la mal infligé par les Israéliens au peuple palestinien. Regrettant, de son côté, le rôle de la communauté arabe dans le traitement de l’affaire palestinienne, Mme Benhabyles estime que la Ligue arabe n’a pas lieu d’exister puisque les Palestiniens continuent d’être opprimés et colonisés. K. B.


    Le Jeune Indépendant

  • «Lorsque fleurira… le sel»

    L’histoire nous dit bien que les îles Canaries faisaient partie de notre Afrique et que les Guanches, leurs habitants, sont comme nous d’origine berbère.

    Miguel Angel Moratinos le chef de la diplomatie espagnole, envisagerait une initiative de bons offices visant à la réouverture des frontières algéro-marocaines, nous dit sérieusement une source médiatique marocaine, citant des « sources informées ». M. Moratinos annoncera sa téméraire mission à l’occasion du prochain rendez-vous des « 5+5 » à Malte le 15 avril prochain, précise-t-on. Ainsi, Madrid semble se faire autant de mouron sinon plus que Rabat sur la question des frontières. Comme quoi « c’est la poule qui pond et c’est le coq qui a mal au c… », comme on dit. La réouverture des frontières, suggère-t-on, créera un climat bénéfique au Maghreb et à ses relations avec l’UE, ce qui devrait faciliter la solution du conflit du Sahara occidental, nous assure-t-on. Ce serait placer la charrue avant les bœufs, pourrait dire Abdelaziz Belkhadem, lui qui affirmait à l’occasion du récent congrès du FLN que le Maghreb ne saurait s’édifier sur le cadavre sahraoui. Le Maghreb se doit d’offrir une place à tous ses peuples, disait avant lui Noureddine Yazid Zerhouni. Or, aujourd’hui, on nous dit que les Sahraouis qui se veulent des citoyens républicains ne peuvent être sujets « marocains » ou « traîtres ». A Alger, on dit plutôt que les Sahraouis sont libres de choisir ce qu’ils veulent être et qu’une autonomie non acceptée mais imposée n’est qu’une fumisterie vouée fatalement à l’échec. Une formule produite par des sorciers stagiaires et qui est en mesure de générer d’autres problèmes moins maîtrisables mais dont les conséquences sont capables de compliquer davantage leur quotidien aux Maghrébins. Une formule voulue par les seuls tenants du fait accompli et rejetée par la partie victime, ce qui a mené directement à l’impasse et aux aveux d’impuissance de Christopher Ross et donc de l’ONU. Pourquoi donc les Algériens joueraient-ils aux pompiers lorsqu’en face on s’entête, on exhibe ses crocs et on s’acharne à mimer Israël pour remonter à reculons l’histoire? L’histoire nous dit bien que les îles Canaries faisaient partie de notre Afrique et que les Guanches, leurs habitants, sont comme nous d’origine berbère. Cela nous ouvre-t-il pour autant le droit de leur dénier la nationalité qu’ils portent librement aujourd’hui et de revendiquer le peuple guanche ainsi que son sol?

    Le Jeune Independant , 28/03/2010

  • Je fus bête sur ce coup

    Une affaire incompréhensible


    Je savais que j’avais une intelligence hors du commun… que je devinais tout au quart de tour…

    Je dis, sans me vanter, parce que je suis Marocain… que les affaires qui résistaient à la perspicacité d’Hercule Poirot, de Miss Marple et de Rouletabille étaient du pipi de chat pour moi…

    Mais là, voyez-vous, je n’ai compris que dale.

    Mais de quelle affaire parle Zeguendi? Allez-vous vous dire.

    Me connaissant, vous ètes probablement en train de vous dire que je raconte des carabistouilles lorsque j’avoue n’avoir rien compris à cette affaire..

    Oui mais de quelle affaire je parle au juste ?

    Mais de l’affaire Belliraj…

    Tout d’bord, ce Belliraj, habillez le en djellaba de laine et mettez lui deux babouches, il présentera une tête d’un répétiteur d’une école coranique de village du nord marocain.

    Mais, allez vous me rétorquer: la jellaba ne fait pas le Taleb ( le répétiteur dans une école coranique ).

    Et vous n’aurez pas raison.

    Entre nous, je ne vous apprends rien – je parle à ceux de mon âge – si je vous dis que ces Taleb qui remplaçaient le fqih titulaire de l’école coranique de quarier, avaient la sulfureuse réputation de  » faire des attouchements, voire plus si affinités, sur des enfants comme vous futes et comme je fus ».

    Mais vous savez, les réputations au Maroc, cela se fabrique en un clin d’oeil…surtout les réputations douteuses…

    Et même au sein de la communauté marocaine de Belgique experte en Tberguig et autres médisances.

    Et donc, ce belliraj avec sa tête de Taleb a été présenté comme le plus grand et le plus dangereux terroriste de tous les temps…

    Il aurait, selon ses propres  » aveux », rencontré Ben Laden à Tora Bora…

    Vous connaissez, vous, Tora Bora?…Moi pas, mais Coca cola, ça oui…

    Ceux qui ont fabriqué cette Coca Cola ont aussi imaginé sans doute Tora Bora…Tora Bora rythme avec Tora Tora…qui veut dire en japonais  » Tuez les tous et revenez seul  » .

    Et donc…Où en étais je ? .

    Ah oui! Après avoir rencontré Ben Laden et reçu ses lettres de créances de la main du Maître qui imagina avec l’aide de ses employeurs, la destruction des Twins en fournissant des cutters aux gars qui avaient passé quelques semaines à apprendre à voler avec des ULM en Floride pour détourner des avions de ligne tellement sophistiqués…sans oublier de jeter leur passeport dans la poussière de centaines de milliers de tonnes des décombres de ce tremblement de terre.

    Donc après avoir rencontré Ben Laden Belliraj a regagné la Belgique pour se mettre aux ordres des services secrets du royaume.

    Belliraj infiltra par la suite, des partis politiques marocains se proclamant de l’islam démocratique dont Alternative civilisationnelle de Moatassim et tomba comme un fruit mur entre les mains les limiers marocains de l’antiterrorisme…

    A qui, et sans qu’ils le lui demandentt, la machine à avouer avoua spontanément avoir commis 7 assassinats en Belgique…dont celui de Monsieur Wybrant de confession juive et de l’imam du cinquantenaire AlAhdal qui lui, comme vous l’aurez deviné, est un musulman.

    C’est pour ne pas faire de jaloux.

    Les armes saisies lors de l’arrestation de Belliraj au Maroc étaient destinées, toujours d’après les aveux spontanés, à armer les islamistes des deux partis politiques émargeant à l’islam démocratique, afin de commetrre des attentats au Maroc..

    Plus tard, Belliraj, via ses avocats, deviendra une machine à se rétracter et se rétracrera sur toute la ligne.

    Il dira que ces armes étaient cachées depuis près de 20 ans quelque part au nord du Maroc et ce, au vu et au su des services secrets marocains et du défunt ministre de l’intérieur, du roi Hassan II.

    Et que la destination de ces armes était le maquis algérien…

    Et donc, le copain de Ben Laden, était, si l’on en croit les enquêteurs, agent de Ben Laden, des services secrets belges, de Driss Basri, du maquis algérien et des partis islamistes marocains qui projetaient de lancer des opérations armées au Maroc pour destabiliser le régime.

    Quand je songe que ce type que j’ai vu une fois à Bruxelles en train de prendre un Bol de Harira au Café Avenida un soir de ramadan et qu’il répondait avec aisance aux questions d’un caméraman bien connu de la place bruxelloise à cette occasion, je me dis: comment étais je si bête de ne pas avoir su que le bol de Harira était un message secret et le Hummus était un code que la caméra avait transmis à qui le message était destiné .

    Surtout lorsque j’ai entendu monsieur Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’homme au Maroc, déclarer: « On m’avait parlé en son temps de l’existence de ce projet de destabilisation et des armes prises chez Belliraj ».

    Mais les juges marocains en charge du procès Belliraj et consorts n’ont pas cru utile d’entendre monsieur Ahmed Herzenni…

    J’ »avoue » avoir été bête sur ce coup .

    Bruxellois, non peut-être?

  • Arnaques à la carte téléphonique prépayée au Maroc

    Pour toutes les personnes qui se rendent régulièrement au Maroc, on raconte dans tous les salons de thé, les mêmes discussions dans la communautés marocaine de l’étranger… Certaines cartes téléphoniques prépayées avec double ou triple recharges n’étaient que du bluff… Que des arnaques tout simplement.


    Par exemple, vous rechargez le montant de 50 dhm et vous réactivez le triple du montant… et après 5 appels et 5 sms, le lendemain, vous êtes surpris par la voix suave de votre messagerie de l’opérateur téléphonique que votre crédit d’appel est épuisé et que vous êtes prié de de recharger votre téléphone portable afin d’effectuer votre appel !

    On vous annonce sur les publicités que votre crédit à chaque fois que vous rechargez votre carte, mais on oublie de vous dire que votre temps d’appel a aussi changé en diminuant, plus de 3 fois…

    Voici comment les opérateurs téléphoniques et même Maroc Télécom vous arnaquent…

    Si vous souhaitez réagir ou à raison vous plaindre dans le bureau de la société, il y a toujours des employés désarmés qui répondent qu’ils ne sont qu’employés et pas responsable des pratiques des pratiques frauduleuses de leurs employés. Et où trouver les responsables ?

    Il faudra demander ces criminels en cols blancs et protégés par la mafia qui gouverne le pays et qui n’iront jamais remplir une prison pour escroquerie et vol à très grand niveau..

  • Je fus bête sur ce coup

    Une affaire incompréhensible


    Je savais que j’avais une intelligence hors du commun… que je devinais tout au quart de tour…

    Je dis, sans me vanter, parce que je suis Marocain… que les affaires qui résistaient à la perspicacité d’Hercule Poirot, de Miss Marple et de Rouletabille étaient du pipi de chat pour moi…

    Mais là, voyez-vous, je n’ai compris que dale.

    Mais de quelle affaire parle Zeguendi? Allez-vous vous dire.

    Me connaissant, vous ètes probablement en train de vous dire que je raconte des carabistouilles lorsque j’avoue n’avoir rien compris à cette affaire..

    Oui mais de quelle affaire je parle au juste ?

    Mais de l’affaire Belliraj…

    Tout d’bord, ce Belliraj, habillez le en djellaba de laine et mettez lui deux babouches, il présentera une tête d’un répétiteur d’une école coranique de village du nord marocain.

    Mais, allez vous me rétorquer: la jellaba ne fait pas le Taleb ( le répétiteur dans une école coranique ).

    Et vous n’aurez pas raison.

    Entre nous, je ne vous apprends rien – je parle à ceux de mon âge – si je vous dis que ces Taleb qui remplaçaient le fqih titulaire de l’école coranique de quarier, avaient la sulfureuse réputation de  » faire des attouchements, voire plus si affinités, sur des enfants comme vous futes et comme je fus ».

    Mais vous savez, les réputations au Maroc, cela se fabrique en un clin d’oeil…surtout les réputations douteuses…

    Et même au sein de la communauté marocaine de Belgique experte en Tberguig et autres médisances.

    Et donc, ce belliraj avec sa tête de Taleb a été présenté comme le plus grand et le plus dangereux terroriste de tous les temps…

    Il aurait, selon ses propres  » aveux », rencontré Ben Laden à Tora Bora…

    Vous connaissez, vous, Tora Bora?…Moi pas, mais Coca cola, ça oui…

    Ceux qui ont fabriqué cette Coca Cola ont aussi imaginé sans doute Tora Bora…Tora Bora rythme avec Tora Tora…qui veut dire en japonais  » Tuez les tous et revenez seul  » .

    Et donc…Où en étais je ? .

    Ah oui! Après avoir rencontré Ben Laden et reçu ses lettres de créances de la main du Maître qui imagina avec l’aide de ses employeurs, la destruction des Twins en fournissant des cutters aux gars qui avaient passé quelques semaines à apprendre à voler avec des ULM en Floride pour détourner des avions de ligne tellement sophistiqués…sans oublier de jeter leur passeport dans la poussière de centaines de milliers de tonnes des décombres de ce tremblement de terre.

    Donc après avoir rencontré Ben Laden Belliraj a regagné la Belgique pour se mettre aux ordres des services secrets du royaume.

    Belliraj infiltra par la suite, des partis politiques marocains se proclamant de l’islam démocratique dont Alternative civilisationnelle de Moatassim et tomba comme un fruit mur entre les mains les limiers marocains de l’antiterrorisme…

    A qui, et sans qu’ils le lui demandentt, la machine à avouer avoua spontanément avoir commis 7 assassinats en Belgique…dont celui de Monsieur Wybrant de confession juive et de l’imam du cinquantenaire AlAhdal qui lui, comme vous l’aurez deviné, est un musulman.

    C’est pour ne pas faire de jaloux.

    Les armes saisies lors de l’arrestation de Belliraj au Maroc étaient destinées, toujours d’après les aveux spontanés, à armer les islamistes des deux partis politiques émargeant à l’islam démocratique, afin de commetrre des attentats au Maroc..

    Plus tard, Belliraj, via ses avocats, deviendra une machine à se rétracter et se rétracrera sur toute la ligne.

    Il dira que ces armes étaient cachées depuis près de 20 ans quelque part au nord du Maroc et ce, au vu et au su des services secrets marocains et du défunt ministre de l’intérieur, du roi Hassan II.

    Et que la destination de ces armes était le maquis algérien…

    Et donc, le copain de Ben Laden, était, si l’on en croit les enquêteurs, agent de Ben Laden, des services secrets belges, de Driss Basri, du maquis algérien et des partis islamistes marocains qui projetaient de lancer des opérations armées au Maroc pour destabiliser le régime.

    Quand je songe que ce type que j’ai vu une fois à Bruxelles en train de prendre un Bol de Harira au Café Avenida un soir de ramadan et qu’il répondait avec aisance aux questions d’un caméraman bien connu de la place bruxelloise à cette occasion, je me dis: comment étais je si bête de ne pas avoir su que le bol de Harira était un message secret et le Hummus était un code que la caméra avait transmis à qui le message était destiné .

    Surtout lorsque j’ai entendu monsieur Herzenni, président du Conseil consultatif des droits de l’homme au Maroc, déclarer: « On m’avait parlé en son temps de l’existence de ce projet de destabilisation et des armes prises chez Belliraj ».

    Mais les juges marocains en charge du procès Belliraj et consorts n’ont pas cru utile d’entendre monsieur Ahmed Herzenni…

    J’ »avoue » avoir été bête sur ce coup .

    Bruxellois, non peut-être?

  • Arnaques à la carte téléphonique prépayée au Maroc

    Pour toutes les personnes qui se rendent régulièrement au Maroc, on raconte dans tous les salons de thé, les mêmes discussions dans la communautés marocaine de l’étranger… Certaines cartes téléphoniques prépayées avec double ou triple recharges n’étaient que du bluff… Que des arnaques tout simplement.


    Par exemple, vous rechargez le montant de 50 dhm et vous réactivez le triple du montant… et après 5 appels et 5 sms, le lendemain, vous êtes surpris par la voix suave de votre messagerie de l’opérateur téléphonique que votre crédit d’appel est épuisé et que vous êtes prié de de recharger votre téléphone portable afin d’effectuer votre appel !

    On vous annonce sur les publicités que votre crédit à chaque fois que vous rechargez votre carte, mais on oublie de vous dire que votre temps d’appel a aussi changé en diminuant, plus de 3 fois…

    Voici comment les opérateurs téléphoniques et même Maroc Télécom vous arnaquent…

    Si vous souhaitez réagir ou à raison vous plaindre dans le bureau de la société, il y a toujours des employés désarmés qui répondent qu’ils ne sont qu’employés et pas responsable des pratiques des pratiques frauduleuses de leurs employés. Et où trouver les responsables ?

    Il faudra demander ces criminels en cols blancs et protégés par la mafia qui gouverne le pays et qui n’iront jamais remplir une prison pour escroquerie et vol à très grand niveau..

  • Sahara Occidental: la paix trahie?

    Le peuple sahraoui a déposé les armes en 1991 contre la promesse, par la communauté internationale, de l’organisation d’un référendum populaire pour son avenir. La présence marocaine au Sahara Occidental, autrement dit, sa colonisation du Sahara n’est pas due à sa supériorité militaire. Elle n’est pas non plus le résultat d’une «abdication» du peuple sahraoui et de son armée de libération pour le combat pour la liberté engagé depuis 1969 contre l’occupant espagnol, soit bien avant l’invasion marocaine. L’occupation graduelle du Sahara Occidental par les forces armées marocaines est l’exemple même de la trahison par le palais royal marocain du pacte pour la paix que le gouvernement provisoire du Sahara et son bras politique le POLISARIO ont signé, en 1991, avec le pouvoir marocain, sous le témoignage et les garanties de la communauté internationale pour une solution politique qui préserve les droits légitimes du peuple sahraoui, dont celui d’un référendum populaire sur son avenir. 

    Le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le POLISARIO en 1991 devait ouvrir le dialogue politique entre les deux belligérants pour mettre en place les conditions de l’organisation d’un référendum populaire d’autodétermination pour le peuple sahraoui. C’était cette garantie légitime confortée par le sceau officiel du Conseil de sécurité de l’ONU qui a convaincu les Sahraouis à déposer les armes. S’en est suivi un nombre de résolutions des Nations unies qui ont, toutes, conforté les Sahraouis dans leurs droits à s’exprimer sur leur avenir, y compris l’option d’un Etat indépendant s’ils le choisissaient. La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU datant d’avril 2007, portant le n°1754, appelle clairement les parties – Maroc et POLISARIO – à trouver «une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui». Cette résolution a été confortée et confirmée par les résolutions 1783 (2007) et 1813 (2008). Après les quatre rounds de négociations entre le Maroc et le POLISARIO qui se sont déroulés à Manhasset (New York), l’Assemblé générale de l’ONU a encouragé et réaffirmé la tenue du référendum pour l’autodétermination des Sahraouis. Cette résolution a été adoptée à la quasi-unanimité par 177 voix. Seuls les USA (de George Bush), l’Angleterre et Israël ont voté contre, alors que la France s’est abstenue. Quant à la célèbre déclaration du 21 avril 2008 de l’ex-envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum, par laquelle il «ne croyait pas, pour l’heure, à l’organisation d’un référendum pour l’indépendance au Sahara réaliste», il faut signaler ce qu’il a déclaré juste avant cette phrase. Il a précisé et reconnu «qu’en l’absence de pressions de la communauté internationale sur le Maroc; une organisation du référendum n’est pas réaliste». Peter Van Walsum a, en réalité, reconnu que la communauté internationale a manqué à ses engagements par lesquels elle a demandé aux Sahraouis de déposer les armes en 1991, en contrepartie de la garantie de leur droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. «En l’absence de pressions», a-t-il précisé, avant de constater «l’irréalisme» d’un référendum populaire avec, entre autres propositions, l’option pour un Etat indépendant. 
    En somme, le palais royal marocain profite, depuis 1991 et le cessez-le-feu, de la confiance que la communauté internationale lui tient pour l’organisation de ce référendum, pour occuper civilement, administrativement et militairement le Sahara Occidental. 
    Le peuple sahraoui a plus perdu, et beaucoup perdu, dans sa quête de liberté en faisant confiance aux engagements, justes, de la communauté internationale. Le pouvoir marocain pratique, en vérité, la politique de «la terre brûlée». Par une occupation tous azimuts du Sahara Occidental, le palais royal marocain vise à mettre devant le fait accompli la communauté internationale. C’est une vieille recette des régimes politiques expansionnistes avec en sus, et sur le plan interne, une plus-value politique: interdire toute revendication sociale, politique ou d’alternance du pouvoir tant que la question du Sahara élevée au stade du sacré n’a pas été résolue à son profit, bien sûr. «L’absence de pression» de la communauté internationale pour une solution juste de la question sahraouie peut s’expliquer par le bouleversement de l’ordre mondial intervenu, justement, dès les années 1990-91 (année du cessez-le-feu au Sahara) qui a vu la fin de la guerre froide. De nouvelles alliances et stratégies régionales se mettent, depuis, en place en fonction de nouveaux intérêts et perspectives sur le long terme. Les puissances mondiales, notamment occidentales, ont été (et continuent) confrontées dès la chute de l’empire soviétique à de nouvelles urgences politiques et géostratégiques (dissuasion nucléaire, avenir énergétique, flux migratoires, foyers de guerres, apparition du terrorisme international, etc.)

    C’est cette période exceptionnelle de 10 ans (1990-2000) marquée par de violents conflits et guerres (Rwanda, ex-Yougoslavie, Irak, Palestine) qui a mis la question sahraouie en marge des préoccupations de la communauté internationale et qui, du coup, ne lui a pas permis de faire face à ses obligations et son engagement à « presser » le Maroc pour accepter l’organisation d’un référendum populaire au Sahara. C’est cette période de 10 ans qui a été mise à profit par le pouvoir marocain pour occuper graduellement les 80% du territoire sahraoui. C’est pourquoi, la responsabilité de la communauté internationale dans la perpétuation du drame du peuple sahraoui est entière. Elle doit assumer concrètement la promesse et les garanties qu’elle a sanctifiées par les accords du cessez-le-feu de 1991 et les innombrables résolutions des Nations unies.

    Le Quotidien d’Oran

  • Le président de la République reçoit le président du Sénat mexicain

    Chahid El Hafed.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a reçu lundi au siège de la Présidence de la République, le président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete Ruiz « , en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD.

    Les discutions ont porté sur les derniers développements de la question du Sahara Occidental, ainsi que les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun, notamment des violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc contre la population civile sahraouie.

    A sa sortie d’audience, le président du Sénat du Mexique a indiqué dans une déclaration à la presse, qu’il était venu pour « s’entretenir avec les dirigeants du Front Polisario et la RASD, en vue de renforcer les relations entre les deux pays ».

    « J’ai discuté avec le président de la République plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la résistance pacifique au Sahara Occidental », a-t-il ajouté.

    Le président du Sénat des Etats unis du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz, est arrivé lundi à la RASD dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié pour le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires libérés pour une durée de deux jours.

    Le Mexique a reconnu la RASD le 8 septembre 1979, et depuis cette date les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Les deux pays sont en outre liés par des relations d’amitié et de coopération aux plus hauts niveaux, rappelle-t-on. (SPS)

  • Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers à Lisbonne

    (…)

    Exprimons notre solidarité avec les peuples d’Afrique dans leur lutte pour le droit au développement et avec le peuple du Sahara Occidental pour le droit à son auto-détermination. Nous exigeons la fin de la militarisation et de l’ingérence impérialiste sur le continent, notamment sur les côtes de Somalie, dans toute la région de la corne de l’Afrique, en RDC et au Soudan. Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte contre le commandement militaire nord-américain sur le continent (AFRICOM)

    (…)

    Les participants à la réunion:

    Parti Communiste Portugais (PCP)

    Parti Communiste Sud-Africain (SACP)

    Parti du Travail de Belgique (PTB)

    Parti Communiste du Brésil (PCdoB)

    Parti Communiste de Bohême-Moravie (KSCM)

    Parti Progressiste des travailleurs (AKEL)

    Parti Communiste de Cuba (PCC)

    Parti Communiste d’Espagne (PCE)

    Parti Communiste de Grèce (KKE)

    Parti Communiste d’Inde (Marxiste)

    Parti Communiste d’Inde

    Parti Communiste Libanais

    Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF)

    Internationale des Partis Communistes et Ouvriers
     

  • Sahara Occidental: la paix trahie?

    Le peuple sahraoui a déposé les armes en 1991 contre la promesse, par la communauté internationale, de l’organisation d’un référendum populaire pour son avenir. La présence marocaine au Sahara Occidental, autrement dit, sa colonisation du Sahara n’est pas due à sa supériorité militaire. Elle n’est pas non plus le résultat d’une «abdication» du peuple sahraoui et de son armée de libération pour le combat pour la liberté engagé depuis 1969 contre l’occupant espagnol, soit bien avant l’invasion marocaine. L’occupation graduelle du Sahara Occidental par les forces armées marocaines est l’exemple même de la trahison par le palais royal marocain du pacte pour la paix que le gouvernement provisoire du Sahara et son bras politique le POLISARIO ont signé, en 1991, avec le pouvoir marocain, sous le témoignage et les garanties de la communauté internationale pour une solution politique qui préserve les droits légitimes du peuple sahraoui, dont celui d’un référendum populaire sur son avenir. 

    Le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le POLISARIO en 1991 devait ouvrir le dialogue politique entre les deux belligérants pour mettre en place les conditions de l’organisation d’un référendum populaire d’autodétermination pour le peuple sahraoui. C’était cette garantie légitime confortée par le sceau officiel du Conseil de sécurité de l’ONU qui a convaincu les Sahraouis à déposer les armes. S’en est suivi un nombre de résolutions des Nations unies qui ont, toutes, conforté les Sahraouis dans leurs droits à s’exprimer sur leur avenir, y compris l’option d’un Etat indépendant s’ils le choisissaient. La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU datant d’avril 2007, portant le n°1754, appelle clairement les parties – Maroc et POLISARIO – à trouver «une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui». Cette résolution a été confortée et confirmée par les résolutions 1783 (2007) et 1813 (2008). Après les quatre rounds de négociations entre le Maroc et le POLISARIO qui se sont déroulés à Manhasset (New York), l’Assemblé générale de l’ONU a encouragé et réaffirmé la tenue du référendum pour l’autodétermination des Sahraouis. Cette résolution a été adoptée à la quasi-unanimité par 177 voix. Seuls les USA (de George Bush), l’Angleterre et Israël ont voté contre, alors que la France s’est abstenue. Quant à la célèbre déclaration du 21 avril 2008 de l’ex-envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum, par laquelle il «ne croyait pas, pour l’heure, à l’organisation d’un référendum pour l’indépendance au Sahara réaliste», il faut signaler ce qu’il a déclaré juste avant cette phrase. Il a précisé et reconnu «qu’en l’absence de pressions de la communauté internationale sur le Maroc; une organisation du référendum n’est pas réaliste». Peter Van Walsum a, en réalité, reconnu que la communauté internationale a manqué à ses engagements par lesquels elle a demandé aux Sahraouis de déposer les armes en 1991, en contrepartie de la garantie de leur droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. «En l’absence de pressions», a-t-il précisé, avant de constater «l’irréalisme» d’un référendum populaire avec, entre autres propositions, l’option pour un Etat indépendant. 
    En somme, le palais royal marocain profite, depuis 1991 et le cessez-le-feu, de la confiance que la communauté internationale lui tient pour l’organisation de ce référendum, pour occuper civilement, administrativement et militairement le Sahara Occidental. 
    Le peuple sahraoui a plus perdu, et beaucoup perdu, dans sa quête de liberté en faisant confiance aux engagements, justes, de la communauté internationale. Le pouvoir marocain pratique, en vérité, la politique de «la terre brûlée». Par une occupation tous azimuts du Sahara Occidental, le palais royal marocain vise à mettre devant le fait accompli la communauté internationale. C’est une vieille recette des régimes politiques expansionnistes avec en sus, et sur le plan interne, une plus-value politique: interdire toute revendication sociale, politique ou d’alternance du pouvoir tant que la question du Sahara élevée au stade du sacré n’a pas été résolue à son profit, bien sûr. «L’absence de pression» de la communauté internationale pour une solution juste de la question sahraouie peut s’expliquer par le bouleversement de l’ordre mondial intervenu, justement, dès les années 1990-91 (année du cessez-le-feu au Sahara) qui a vu la fin de la guerre froide. De nouvelles alliances et stratégies régionales se mettent, depuis, en place en fonction de nouveaux intérêts et perspectives sur le long terme. Les puissances mondiales, notamment occidentales, ont été (et continuent) confrontées dès la chute de l’empire soviétique à de nouvelles urgences politiques et géostratégiques (dissuasion nucléaire, avenir énergétique, flux migratoires, foyers de guerres, apparition du terrorisme international, etc.)

    C’est cette période exceptionnelle de 10 ans (1990-2000) marquée par de violents conflits et guerres (Rwanda, ex-Yougoslavie, Irak, Palestine) qui a mis la question sahraouie en marge des préoccupations de la communauté internationale et qui, du coup, ne lui a pas permis de faire face à ses obligations et son engagement à « presser » le Maroc pour accepter l’organisation d’un référendum populaire au Sahara. C’est cette période de 10 ans qui a été mise à profit par le pouvoir marocain pour occuper graduellement les 80% du territoire sahraoui. C’est pourquoi, la responsabilité de la communauté internationale dans la perpétuation du drame du peuple sahraoui est entière. Elle doit assumer concrètement la promesse et les garanties qu’elle a sanctifiées par les accords du cessez-le-feu de 1991 et les innombrables résolutions des Nations unies.

    Le Quotidien d’Oran