Mois : mars 2010

  • Rassemblement à Washington pour le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Washington, 26/03/2010.- Des militants américains des droits de l’Homme se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade du Maroc à Washington pour demander la libération de six militants sahraouis des droits de l’Homme arrêtés par les Marocains il y a près de six mois, à leur retour des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf.


    La manifestation a regroupé des personnalités de la société civile et politique américaines ainsi que de nombreux militants des droits de l’Homme dans le monde.

    Une lettre signée par une vingtaine d’anciens hauts responsables politiques américains et des présidents d’ONG basées aux Etats-Unis a été remise à la représentation diplomatique marocaine pendant que des militants, qui brandissaient les portraits des six Sahraouis détenus, scandaient des slogans appelant à leur libération immédiate.

    Parmi les personnalités présentes au rassemblement, on cite un ancien vice-président de la MINURSO Frank Ruddy, la lauréate à un prix international de la paix Suzanne Scholte, ainsi qu’un représentant de la Fondation américaine pour le Sahara occidental.

    M. Frank Ruddy, ancien responsable dans l’Administration Reagan, a mis en avant, dans son intervention au rassemblement, « l’inertie des Nations-Unies face à la multiplication des violations des droits de l’Homme par le Maroc à l’encontre des Sahraouis et d’autres ».

    Pour sa part, M. Scholte, qui avait participé à une manifestation similaire de soutien à la militante sahraouie Aminetou Haidar, a qualifié de « nécessaire » un tel rassemblement de protestation du fait, a-t-il dit, que les six Sahraouis sont toujours incarcérés malgré les appels de gouvernements, y compris celui des Etats-Unis, et de grandes organisations internationales des droits de l’Homme (Amnesty International, Human Rights Watch…) en faveur de leur libération.

    « La violation des droits de l’Homme et les violences perpétrées contre le peuple sahraoui au Sahara occidental occupé (…) sont la conséquence directe du déni par le Maroc du droit élémentaire du peuple sahraoui à l’autodétermination », concluent les manifestations dans leur lettre.

    Les six militants des droits de l’Homme sahraouis avaient été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire marocain pour « atteinte à la sûreté nationale ». (SPS)

  • Rassemblement à Washington pour le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Washington, 26/03/2010.- Des militants américains des droits de l’Homme se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade du Maroc à Washington pour demander la libération de six militants sahraouis des droits de l’Homme arrêtés par les Marocains il y a près de six mois, à leur retour des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf.


    La manifestation a regroupé des personnalités de la société civile et politique américaines ainsi que de nombreux militants des droits de l’Homme dans le monde.

    Une lettre signée par une vingtaine d’anciens hauts responsables politiques américains et des présidents d’ONG basées aux Etats-Unis a été remise à la représentation diplomatique marocaine pendant que des militants, qui brandissaient les portraits des six Sahraouis détenus, scandaient des slogans appelant à leur libération immédiate.

    Parmi les personnalités présentes au rassemblement, on cite un ancien vice-président de la MINURSO Frank Ruddy, la lauréate à un prix international de la paix Suzanne Scholte, ainsi qu’un représentant de la Fondation américaine pour le Sahara occidental.

    M. Frank Ruddy, ancien responsable dans l’Administration Reagan, a mis en avant, dans son intervention au rassemblement, « l’inertie des Nations-Unies face à la multiplication des violations des droits de l’Homme par le Maroc à l’encontre des Sahraouis et d’autres ».

    Pour sa part, M. Scholte, qui avait participé à une manifestation similaire de soutien à la militante sahraouie Aminetou Haidar, a qualifié de « nécessaire » un tel rassemblement de protestation du fait, a-t-il dit, que les six Sahraouis sont toujours incarcérés malgré les appels de gouvernements, y compris celui des Etats-Unis, et de grandes organisations internationales des droits de l’Homme (Amnesty International, Human Rights Watch…) en faveur de leur libération.

    « La violation des droits de l’Homme et les violences perpétrées contre le peuple sahraoui au Sahara occidental occupé (…) sont la conséquence directe du déni par le Maroc du droit élémentaire du peuple sahraoui à l’autodétermination », concluent les manifestations dans leur lettre.

    Les six militants des droits de l’Homme sahraouis avaient été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire marocain pour « atteinte à la sûreté nationale ». (SPS)

  • Elargissement du mouvement de grève de la faim des Sahraouis dans les prisons marocaines

    El Aaiun (territoires occupés) 26/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de Boulemhamrez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé et celle des prisonniers de Tiznit entrés eux aussi en grève de la faim mardi dernier.


    « Ce large mouvement de grève qui graduellement englobera le 10 prisons marocaines où croupissent plus de 56 prisonniers politiques sahraouis, entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a indiqué à SPS le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.

    L’état de santé des six prisonniers politiques de Salé (Rabat) « commence à se détériorer sérieusement, surtout que plusieurs d’entre eux souffrent de maladies chroniques dues à leurs longs séjours antérieurs dans des prisons marocaines », a déploré le ministre.

    Les sept militants sahraouis des droits de l’homme ont été « arrêtés et séquestrés » le 8 octobre 2009 par les autorités marocaines à leur descente d’avion à l’aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis, avant d’être conduits dix jours plus tard dans le pénitencier de Salé

    Ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger où ils avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils ont apporté des témoignages sur la réalité de « la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • Elargissement du mouvement de grève de la faim des Sahraouis dans les prisons marocaines

    El Aaiun (territoires occupés) 26/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de Boulemhamrez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé et celle des prisonniers de Tiznit entrés eux aussi en grève de la faim mardi dernier.


    « Ce large mouvement de grève qui graduellement englobera le 10 prisons marocaines où croupissent plus de 56 prisonniers politiques sahraouis, entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a indiqué à SPS le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.

    L’état de santé des six prisonniers politiques de Salé (Rabat) « commence à se détériorer sérieusement, surtout que plusieurs d’entre eux souffrent de maladies chroniques dues à leurs longs séjours antérieurs dans des prisons marocaines », a déploré le ministre.

    Les sept militants sahraouis des droits de l’homme ont été « arrêtés et séquestrés » le 8 octobre 2009 par les autorités marocaines à leur descente d’avion à l’aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis, avant d’être conduits dix jours plus tard dans le pénitencier de Salé

    Ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger où ils avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils ont apporté des témoignages sur la réalité de « la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • Image du jour : Soultana Khaya






    Depuis que la population sahraouie a décidé, en 2005, de se soulever contre le manque de volonté de la communauté internationale de résoudre le conflit du Sahara Occidental, les forces d’occupation du Maroc répondent avec une violente et cruelle répression.

    Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.

    Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.

  • Image du jour : Soultana Khaya






    Depuis que la population sahraouie a décidé, en 2005, de se soulever contre le manque de volonté de la communauté internationale de résoudre le conflit du Sahara Occidental, les forces d’occupation du Maroc répondent avec une violente et cruelle répression.

    Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.

    Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.

  • Prochain rassemblement d’ONG à Paris contre la répression dans les territoires sahraouis occupés

    Paris, 26/03/2010.- Une dizaine d’ONG françaises viennent de lancer un appel à la tenue, le 14 avril prochain, d’un rassemblement, à proximité de l’Assemblée Nationale française, pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme et exiger l’arrêt de la répression exercée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés.

    Les premiers signataires de l’appel commencent par rappeler que « le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés, qui manifeste de façon pacifique ».

    « Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination », poursuit l’appel.

    Les mêmes ONG ont également souligné que ce sont les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont particulièrement visés par cette vague de répression, citant les cas du « maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour +atteinte à la sûreté nationale+ ».

    L’appel cite aussi « la violente répression, début mars à Dakhla, El Aaiun  et Tantan, de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés » ainsi que « l’interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers ».

    Par ce rassemblement devant l’Assemblée Nationale française, les organisateurs vont exiger « la libération des prisonniers politiques sahraouis », « l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales », et « l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations Unies (MINURSO) de la surveillance du respect des droits de l’Homme et de la protection de la population sahraouie des territoires occupés contre la répression ».

    « La mise en œuvre de la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental » doit figurer également au nombre des requêtes de ces ONG. (SPS)

  • Prochain rassemblement d’ONG à Paris contre la répression dans les territoires sahraouis occupés

    Paris, 26/03/2010.- Une dizaine d’ONG françaises viennent de lancer un appel à la tenue, le 14 avril prochain, d’un rassemblement, à proximité de l’Assemblée Nationale française, pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme et exiger l’arrêt de la répression exercée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés.

    Les premiers signataires de l’appel commencent par rappeler que « le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés, qui manifeste de façon pacifique ».

    « Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination », poursuit l’appel.

    Les mêmes ONG ont également souligné que ce sont les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont particulièrement visés par cette vague de répression, citant les cas du « maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour +atteinte à la sûreté nationale+ ».

    L’appel cite aussi « la violente répression, début mars à Dakhla, El Aaiun  et Tantan, de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés » ainsi que « l’interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers ».

    Par ce rassemblement devant l’Assemblée Nationale française, les organisateurs vont exiger « la libération des prisonniers politiques sahraouis », « l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales », et « l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations Unies (MINURSO) de la surveillance du respect des droits de l’Homme et de la protection de la population sahraouie des territoires occupés contre la répression ».

    « La mise en œuvre de la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental » doit figurer également au nombre des requêtes de ces ONG. (SPS)

  • OCP Maroc : REPRISE DU COMBAT

    Par Ali Fkir, coordinateur du CSOS, 24/3/2010
    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI -CSOS
    – Maroc-
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP, et en lutte depuis l’été 2009, avaient décidé d’arrêter provisoirement leur mouvement suite à l’initiative du gouverneur de Khouribga qui a (enfin) accepté de s’asseoir avec le bureau syndical (non reconnu auparavant) des prolétaires.
    Le « dialogue » avec le représentant de l’État n’a rien apporté de  positif. Il s’agissait en réalité d’une tentative de diversion.
    Face à l’entêtement de la direction de l’OCP et aux tergiversations de l’administration, les victimes de l’arbitraire ont décidé de reprendre le flambeau du combat.
    Programme de lutte pour les 15 jours à venir:
    le jeudi 25 mars et vendredi 26 mars 2010: sit in devant les locaux administratifs de l’OCP à Khouribga de 10h du matin de jeudi à 20h du soir du vendredi.
    Le mardi 30 mars 2010: sit in devant le siège de l’OCP à Casablanca, de 10h à 16h
    jeudi 1er avril et vendredi 2 avril 2010: sit in à Khouribga devant les locaux administratifs de l’OCP de 10h du matin de jeudi à 20h du vendredi.
    Le CSOS tient à:
    – Réaffirmer sa solidarité avec les 850 prolétaires licenciés abusivement par l’OCP
    – Condamner l’attitude illégale de l’OCP
    – Dénoncer les tergervisations des représentants de l’Etat
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • OCP Maroc : REPRISE DU COMBAT

    Par Ali Fkir, coordinateur du CSOS, 24/3/2010
    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI -CSOS
    – Maroc-
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP, et en lutte depuis l’été 2009, avaient décidé d’arrêter provisoirement leur mouvement suite à l’initiative du gouverneur de Khouribga qui a (enfin) accepté de s’asseoir avec le bureau syndical (non reconnu auparavant) des prolétaires.
    Le « dialogue » avec le représentant de l’État n’a rien apporté de  positif. Il s’agissait en réalité d’une tentative de diversion.
    Face à l’entêtement de la direction de l’OCP et aux tergiversations de l’administration, les victimes de l’arbitraire ont décidé de reprendre le flambeau du combat.
    Programme de lutte pour les 15 jours à venir:
    le jeudi 25 mars et vendredi 26 mars 2010: sit in devant les locaux administratifs de l’OCP à Khouribga de 10h du matin de jeudi à 20h du soir du vendredi.
    Le mardi 30 mars 2010: sit in devant le siège de l’OCP à Casablanca, de 10h à 16h
    jeudi 1er avril et vendredi 2 avril 2010: sit in à Khouribga devant les locaux administratifs de l’OCP de 10h du matin de jeudi à 20h du vendredi.
    Le CSOS tient à:
    – Réaffirmer sa solidarité avec les 850 prolétaires licenciés abusivement par l’OCP
    – Condamner l’attitude illégale de l’OCP
    – Dénoncer les tergervisations des représentants de l’Etat
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE