Mois : mars 2010

  • Navarrette visite les camps des réfugiés sahraouis

    Le Sénateur mexicain tiendra aujourd’hui des rencontres avec le président du Sénat, Abdelkader Bensalah et le vice-président de l’Assemblée Nationale algérienne, Seddik Chiheb.

    EFE
    El Universal
    ARGEL Miércoles 31 de marzo de 2010

    Le président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete Ruiz, a initié aujourd’hui une visite officielle de deux jours à Alger provenant des camps de réfugiés sahraouis du sud-ouest algérien, où il a eu un entretien avec le président de la République Arabe Sahraouie Démocrátique (RASD), Mohamed Abdelaziz.

    Selon des sources diplomatiques mexicaines, Navarrete aura aujourd’hui des rencontres avec le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, et le vice-président de l’Assemblée Nationale algérienne, Seddik Chiheb, dans le but de renforcer les relations parlementaires entre les deux pays.

    Une réunion aura lieu, aujourd’hui, notamment, avec le président du Conseil Constitutionnel, Boualem Bessayah, et avec le ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci, avant d’être reçu demain, jeudi, par le premier ministre du pays maghrébin, Ahmed Ouyahia.

    Avant d’arriver à Alger, le responsable du Sénat mexicain a visité pendant les deux derniers jours les camps des réfugiés sahraouis proches de la localité algérienne de Tindouf.

    « J’ai abordé avec le président sahroaui plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la résistance pacifique au Sahara Occidental « , a dit Navarrete après s’être réuni avec Abdelaziz, selon l’agence de presse sahraouie SPS.

    Le dirigeant mexicain a également visité les territoires du Sahara Occidental contrôlés par le Front Polisario et il s’est réuni avec le président du Parlement sahraoui, Mahfud Ali Beiba et le premier ministre, Abdelkader Taleb Omar.

    Le Méxique a reconnu la RASD le 8 septembre 1979 et depuis les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau d’ambassade dans les territoires respectives.

    Selon un communiqué diffusé aujourd’hui par le Sénat algérien après la réunion entre Navarrete et Bensalah, les deux parties se sont montrées « convaincues » que la solution à la question du Sahara Occidental « passe principalement par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformement aux résolutions de l’ONU et des organisations internationales « . 

     
    El Universal, Venezuela 
  • Navarrette visite les camps des réfugiés sahraouis

    Le Sénateur mexicain tiendra aujourd’hui des rencontres avec le président du Sénat, Abdelkader Bensalah et le vice-président de l’Assemblée Nationale algérienne, Seddik Chiheb.

    EFE
    El Universal
    ARGEL Miércoles 31 de marzo de 2010

    Le président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete Ruiz, a initié aujourd’hui une visite officielle de deux jours à Alger provenant des camps de réfugiés sahraouis du sud-ouest algérien, où il a eu un entretien avec le président de la République Arabe Sahraouie Démocrátique (RASD), Mohamed Abdelaziz.

    Selon des sources diplomatiques mexicaines, Navarrete aura aujourd’hui des rencontres avec le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, et le vice-président de l’Assemblée Nationale algérienne, Seddik Chiheb, dans le but de renforcer les relations parlementaires entre les deux pays.

    Une réunion aura lieu, aujourd’hui, notamment, avec le président du Conseil Constitutionnel, Boualem Bessayah, et avec le ministre algérien des Affaires Etrangères, Mourad Medelci, avant d’être reçu demain, jeudi, par le premier ministre du pays maghrébin, Ahmed Ouyahia.

    Avant d’arriver à Alger, le responsable du Sénat mexicain a visité pendant les deux derniers jours les camps des réfugiés sahraouis proches de la localité algérienne de Tindouf.

    « J’ai abordé avec le président sahroaui plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la résistance pacifique au Sahara Occidental « , a dit Navarrete après s’être réuni avec Abdelaziz, selon l’agence de presse sahraouie SPS.

    Le dirigeant mexicain a également visité les territoires du Sahara Occidental contrôlés par le Front Polisario et il s’est réuni avec le président du Parlement sahraoui, Mahfud Ali Beiba et le premier ministre, Abdelkader Taleb Omar.

    Le Méxique a reconnu la RASD le 8 septembre 1979 et depuis les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau d’ambassade dans les territoires respectives.

    Selon un communiqué diffusé aujourd’hui par le Sénat algérien après la réunion entre Navarrete et Bensalah, les deux parties se sont montrées « convaincues » que la solution à la question du Sahara Occidental « passe principalement par le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformement aux résolutions de l’ONU et des organisations internationales « . 

     
    El Universal, Venezuela 
  • Des parlementaires espagnols dénoncent la répression marocaine dans les territoires occupés

    Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Des parlementaires espagnols de la province autonome de Murcie, ont dénoncé « la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental », dans des déclarations à la presse, mardi à Chahid El Hafed, à l’issue d’une audience avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.


    M. Paqui Cabrera du principal parti d’opposition (PP), qui préside la délégation parlementaire régionaux, a exprimé son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui et à condamné « la répression perpétrés par les autorités marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupés », appelant à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers d’opinion sahraouis en grève de la faim dans les prison marocaines


    De son côté, M. Lola Hernández du parti socialiste (PESOE au pouvoir) a mis en exergue « la farouche détermination des peuples d’Espagne à raviver la mémoire historique de leur pays pour réparer la trahison dont a été victime le peuple sahraoui à travers les accords de Madrid signé le 14 novembre 1975 » par lesquels l’Espagne a abandonné son ancienne colonie au Maroc et à la Mauritanie.

    Pour sa part, José Antonio Pujante, de Izquierda Unida (IU troisième force politique) a insisté sur les efforts soutenus de la province de Murcie dans l’octroi de l’aide humanitaire et le soutien politique au peuple sahraoui et sa cause.

    Les parlementaires ont révélé qu’ils s’attèlent à élaborer un plan de travail pour la mise en oeuvre du programme approuvé par la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) qui s’est tenue en décembre dernier à Barcelone (Espagne). (SPS)

  • Des parlementaires espagnols dénoncent la répression marocaine dans les territoires occupés

    Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Des parlementaires espagnols de la province autonome de Murcie, ont dénoncé « la répression marocaine dans les territoires occupés du Sahara Occidental », dans des déclarations à la presse, mardi à Chahid El Hafed, à l’issue d’une audience avec le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.


    M. Paqui Cabrera du principal parti d’opposition (PP), qui préside la délégation parlementaire régionaux, a exprimé son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui et à condamné « la répression perpétrés par les autorités marocaines contre les civils sahraouis dans les territoires occupés », appelant à la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers d’opinion sahraouis en grève de la faim dans les prison marocaines


    De son côté, M. Lola Hernández du parti socialiste (PESOE au pouvoir) a mis en exergue « la farouche détermination des peuples d’Espagne à raviver la mémoire historique de leur pays pour réparer la trahison dont a été victime le peuple sahraoui à travers les accords de Madrid signé le 14 novembre 1975 » par lesquels l’Espagne a abandonné son ancienne colonie au Maroc et à la Mauritanie.

    Pour sa part, José Antonio Pujante, de Izquierda Unida (IU troisième force politique) a insisté sur les efforts soutenus de la province de Murcie dans l’octroi de l’aide humanitaire et le soutien politique au peuple sahraoui et sa cause.

    Les parlementaires ont révélé qu’ils s’attèlent à élaborer un plan de travail pour la mise en oeuvre du programme approuvé par la Conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) qui s’est tenue en décembre dernier à Barcelone (Espagne). (SPS)

  • Le viol redevient une pratique quotidienne au Sahara Occidental

    Le viol n’a rien de neuf pour le régime du Maroc, il fut une pratique généralisée tant par les forces de sécurité que par l’armée d’occupation. Viols et massacres faisaient partie de la politique de « terre brûlée » et c’est une arme « efficace » pour provoquer des séquelles physiques et psychologiques sur les victimes.


    Le viol en tant que moyen d’humiliation, de pression, et de torture a été utilisé contre des femmes dans les prisons politiques marocaines. Les victimes de Sidi Ifni ont laissé des dizaines de témoignages vidéo sur youtube.

    La révolte de la population et des militants des droits de l’homme sahraouis constitue le principal souci des autorités marocaines. Cette révolte a cassé le mur du silence médiatique provoqué par le statu quo imposé par le Maroc pour éterniser sa présence et étouffer toute velléité de résistance.

    L’histoire des pratiques actuelles est la suite de l’ancestral système d’oppression contre les opposants, ainsi que de l’impunité et du silence autour des violences commises contre eux durant la guerre. Les agressions sexuelles contre les hommes et les femmes sont de retour systématiquement pour essayer d’étouffer l’Intifada des territoires sahraouis occupés.

    Le régime lutte maintenant pour maintenir son occupation du Sahara Occidental et n’a plus de limites. Tous les détenus des dernières années ont subi la pratique de la bouteille introduite dans l’anus, qu’ils soient garçons ou filles. Parmi les dernières victimes  Hayat Rguibi, une jeune fille de 16 ans, dont le témoignage audiovisuel a fait le tour du monde.

    Faute de pouvoir emprisonner, grâce à l’action des ONG internationales, les marocains ont réadopté le viol comme arme et la menace de viol comme une arme contre les sahraouis qu’ils soient hommes ou femmes. Pourquoi ? Il faut comprendre la question dans son contexte culturel. Le régime sait que tuer un opposant, c’est le transformer en martyr ce qui peut en encourager d’autres à se joindre à la lutte. Le viol peut lui avoir des effets dévastateurs non seulement sur une personne mais aussi sur la morale politique. Le régime croit que la société pense que personne ne peut devenir un héros pour avoir été violé. Dans ce contexte, il est facile de risquer sa vie pour ses convictions, mais plus difficile de se joindre aux manifestations, sachant que l’on peut être violé. De plus, le régime a du mal à cacher les meurtres de ses opposants, mais il peut souvent neutraliser les opposants par le viol, la plupart des victimes étant trop traumatisées ou ayant trop honte pour rendre les faits publics.


  • Le viol redevient une pratique quotidienne au Sahara Occidental

    Le viol n’a rien de neuf pour le régime du Maroc, il fut une pratique généralisée tant par les forces de sécurité que par l’armée d’occupation. Viols et massacres faisaient partie de la politique de « terre brûlée » et c’est une arme « efficace » pour provoquer des séquelles physiques et psychologiques sur les victimes.


    Le viol en tant que moyen d’humiliation, de pression, et de torture a été utilisé contre des femmes dans les prisons politiques marocaines. Les victimes de Sidi Ifni ont laissé des dizaines de témoignages vidéo sur youtube.

    La révolte de la population et des militants des droits de l’homme sahraouis constitue le principal souci des autorités marocaines. Cette révolte a cassé le mur du silence médiatique provoqué par le statu quo imposé par le Maroc pour éterniser sa présence et étouffer toute velléité de résistance.

    L’histoire des pratiques actuelles est la suite de l’ancestral système d’oppression contre les opposants, ainsi que de l’impunité et du silence autour des violences commises contre eux durant la guerre. Les agressions sexuelles contre les hommes et les femmes sont de retour systématiquement pour essayer d’étouffer l’Intifada des territoires sahraouis occupés.

    Le régime lutte maintenant pour maintenir son occupation du Sahara Occidental et n’a plus de limites. Tous les détenus des dernières années ont subi la pratique de la bouteille introduite dans l’anus, qu’ils soient garçons ou filles. Parmi les dernières victimes  Hayat Rguibi, une jeune fille de 16 ans, dont le témoignage audiovisuel a fait le tour du monde.

    Faute de pouvoir emprisonner, grâce à l’action des ONG internationales, les marocains ont réadopté le viol comme arme et la menace de viol comme une arme contre les sahraouis qu’ils soient hommes ou femmes. Pourquoi ? Il faut comprendre la question dans son contexte culturel. Le régime sait que tuer un opposant, c’est le transformer en martyr ce qui peut en encourager d’autres à se joindre à la lutte. Le viol peut lui avoir des effets dévastateurs non seulement sur une personne mais aussi sur la morale politique. Le régime croit que la société pense que personne ne peut devenir un héros pour avoir été violé. Dans ce contexte, il est facile de risquer sa vie pour ses convictions, mais plus difficile de se joindre aux manifestations, sachant que l’on peut être violé. De plus, le régime a du mal à cacher les meurtres de ses opposants, mais il peut souvent neutraliser les opposants par le viol, la plupart des victimes étant trop traumatisées ou ayant trop honte pour rendre les faits publics.


  • Déni de justice au Sahara Occidental

    Déni de justice au Sahara Occidental

    par Yazid Alilat

    Les droits de l’homme au Sahara Occidental n’existent pas. Cela est une vérité établie autant par les ONG internationales que celles sahraouies. Human Rights Watch, l’ONG américaine de défense des droits de l’homme a, depuis plusieurs années, dressé un tableau sombre de ce qui se passe dans les territoires occupés sahraouis. Amnesty International a également, dans ses différents rapports sur la situation au Sahara Occidental, épinglé le Maroc et sa politique répressive et de déni des droits humains élémentaires des Sahraouis. Cela est également une autre vérité que l’ensemble de la communauté internationale, et particulièrement l’ONU et les pays occidentaux, si soucieux de démocratie quand il s’agit de leurs intérêts, ne peuvent ni occulter ni dire qu’ils n’ont pas été informés de ce qui se passe dans cette partie du Maghreb.


    Et pour donner encore plus de vigueur et démasquer la répression des forces d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés, les prisonniers politiques sahraouis sont sur le point d’étendre à la plupart des prisons marocaines leur mouvement de grève de la faim. Les prisonniers politiques sahraouis, détenus dans différentes prisons marocaines, dont celles de Salé (près de Rabat), Inzegane (Agadir), Boulemharez (Marrakech), comptent étendre leur mouvement de protestation à toutes les geôles marocaines où sont détenus des Sahraouis. Le Maroc, un pays qui compte plus de 40 établissements pénitentiaires où les conditions de détention sont très dures, dont la célèbre Carcel Negra d’Al-Ayoune, ne veut pas lâcher prise et s’obstine à dénier les droits humains des Sahraouis.

    En dépit de tous les efforts de la communauté internationale à travers l’ONU, la situation demeure bloquée quant à une solution politique au Sahara Occidental. Pire, Rabat refuse l’option, cruciale pour le peuple du Sahara Occidental, d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire, alors que l’ONU redouble d’efforts et multiplie les initiatives politiques pour clore ce dernier dossier de décolonisation en Afrique.

    La voix des détenus politiques sahraouis sera-t-elle entendue au-delà des frontières d’un Maroc toujours arrogant et qui refuse de se conformer aux résolutions onusiennes ? Le mouvement de grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis, certains, dont des étudiants, ayant été jetés en prison à l’issue de procès expéditifs, illustre à bien des égards l’impasse actuelle de tout ce qui a été entrepris par la communauté internationale pour amener le Maroc à revenir dans le giron des nations respectueuses des droits de l’homme.

    Et ce qui se passe comme déni de justice et des droits humains dans les territoires occupés sahraouis ne peut, sur un autre registre, absoudre de complicité de cette situation certaines nations qui, pourtant, peuvent faire pression sur la monarchie marocaine pour qu’elle respecte au moins le sacro-saint principe des peuples à disposer d’eux-mêmes ! Non, bien sûr, car autant la France que les Etats-Unis et, encore plus l’Espagne, ont quelques intérêts à protéger dans cette partie du Maghreb, sinon au Maroc, pour qu’ils acceptent d’être les soutiens indirects d’un intolérable déni de justice pour tout un peuple, spolié de son bien le plus précieux, sa liberté. Comme pour bloquer toute amélioration politique au Maghreb.


    Le Quotidien d’Oran




  • Déni de justice au Sahara Occidental

    Déni de justice au Sahara Occidental

    par Yazid Alilat

    Les droits de l’homme au Sahara Occidental n’existent pas. Cela est une vérité établie autant par les ONG internationales que celles sahraouies. Human Rights Watch, l’ONG américaine de défense des droits de l’homme a, depuis plusieurs années, dressé un tableau sombre de ce qui se passe dans les territoires occupés sahraouis. Amnesty International a également, dans ses différents rapports sur la situation au Sahara Occidental, épinglé le Maroc et sa politique répressive et de déni des droits humains élémentaires des Sahraouis. Cela est également une autre vérité que l’ensemble de la communauté internationale, et particulièrement l’ONU et les pays occidentaux, si soucieux de démocratie quand il s’agit de leurs intérêts, ne peuvent ni occulter ni dire qu’ils n’ont pas été informés de ce qui se passe dans cette partie du Maghreb.


    Et pour donner encore plus de vigueur et démasquer la répression des forces d’occupation marocaines dans les territoires sahraouis occupés, les prisonniers politiques sahraouis sont sur le point d’étendre à la plupart des prisons marocaines leur mouvement de grève de la faim. Les prisonniers politiques sahraouis, détenus dans différentes prisons marocaines, dont celles de Salé (près de Rabat), Inzegane (Agadir), Boulemharez (Marrakech), comptent étendre leur mouvement de protestation à toutes les geôles marocaines où sont détenus des Sahraouis. Le Maroc, un pays qui compte plus de 40 établissements pénitentiaires où les conditions de détention sont très dures, dont la célèbre Carcel Negra d’Al-Ayoune, ne veut pas lâcher prise et s’obstine à dénier les droits humains des Sahraouis.

    En dépit de tous les efforts de la communauté internationale à travers l’ONU, la situation demeure bloquée quant à une solution politique au Sahara Occidental. Pire, Rabat refuse l’option, cruciale pour le peuple du Sahara Occidental, d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire, alors que l’ONU redouble d’efforts et multiplie les initiatives politiques pour clore ce dernier dossier de décolonisation en Afrique.

    La voix des détenus politiques sahraouis sera-t-elle entendue au-delà des frontières d’un Maroc toujours arrogant et qui refuse de se conformer aux résolutions onusiennes ? Le mouvement de grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis, certains, dont des étudiants, ayant été jetés en prison à l’issue de procès expéditifs, illustre à bien des égards l’impasse actuelle de tout ce qui a été entrepris par la communauté internationale pour amener le Maroc à revenir dans le giron des nations respectueuses des droits de l’homme.

    Et ce qui se passe comme déni de justice et des droits humains dans les territoires occupés sahraouis ne peut, sur un autre registre, absoudre de complicité de cette situation certaines nations qui, pourtant, peuvent faire pression sur la monarchie marocaine pour qu’elle respecte au moins le sacro-saint principe des peuples à disposer d’eux-mêmes ! Non, bien sûr, car autant la France que les Etats-Unis et, encore plus l’Espagne, ont quelques intérêts à protéger dans cette partie du Maghreb, sinon au Maroc, pour qu’ils acceptent d’être les soutiens indirects d’un intolérable déni de justice pour tout un peuple, spolié de son bien le plus précieux, sa liberté. Comme pour bloquer toute amélioration politique au Maghreb.


    Le Quotidien d’Oran




  • Les sept militants sahraouis incarcérés: le CNASPS interpelle les instances internationales des droits de l’homme

    Alger, 31/03/2010 (SPS) Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a lancé mardi un appel international face à la situation « injuste » dans laquelle se trouvent les sept militants sahraouis des droits de l’homme incarcérés dans les geôles marocaines.


    Le CNASPS a interpellé l’Onu, les militants des droits de l’homme, les sociétés civiles du monde et les ONG internationales, sur l’atteinte physique et les injustices qui sont faites à ces militants sahraouis, arrêtés le 8 octobre 2009 à l’aéroport de Casablanca, à leur retour d’une visite rendue à leurs familles dans les camps de réfugiés, indique le comité dans un communiqué.


    Rappelant que ces militants sahraouis ont entamé une grève de la faim depuis 13 jours, pour protester contre leur « arrestation arbitraire, contre les tortures dont ils sont victimes de la part du régime marocain et pour exiger un statut de détenus politiques », le CNASPS a dénoncé « vigoureusement l’atteinte physique perpétrée contre l’intégrité de (ces) personnes détenues et notamment les tortures auxquelles elles sont soumises ».

    Il a déploré aussi « la situation de non-droit » faite à ces militants sahraouis dans la procédure judiciaire appliquée, dont « l’exagération programmée des accusations retenus contre eux, ainsi que le choix de la juridiction militaire choisie pour les juger », en leur réaffirmant sa « totale solidarité dans leur juste combat pacifique pour la dignité et la liberté ».

    Le CNASPS s’est déclaré pleinement mobilisé pour leur apporter soutien et assistance dans leur « tragique » situation, portant les autorités marocaines « totalement » responsables de tout ce qui peut en résulter.

    Il a exigé du Maroc de juger « rapidement » ces militants sahraouis des droits de l’homme ou de les libérer « immédiatement » afin que leur vie soit sauvée et qu’ils puissent recouvrir leur santé et retrouver leurs familles.

    Le comité a rappelé en outre sa demande insistante faite aux Nations unies d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. (SPS)


  • Le mouvement de grève de la faim des prisonniers sahraouis au Maroc s’étend à 10 autres prisons

    Chahid El Hafed, 31/03/2010 (SPS) Le mouvement de grève de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par plusieurs détenus sahraouis dans les prisons marocaines pour protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental englobera 10 autres prisons, a indiqué mardi le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.


    Ce mouvement de grève qui englobera graduellement 10 autres prisons marocaines où croupissent 56 prisonniers politiques sahraouis « entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a précisé le responsable sahraoui dans une déclaration à l’agence de presse sahraouie (SPS).

    Plusieurs détenus politiques sahraouis dans les prisons de Boulemharez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé.

    La commission présidée par M. Bachir Mustapha, constituée par le secrétariat national du Front Polisario, pour le suivi de l’état de santé de ces prisonniers, a adopté un plan d’action visant à « sensibiliser et mobiliser l’opinion publique internationale et nationale pour la libération inconditionnelle de tous les détenus », rappelle-t-on. ((SPS)