Mois : septembre 2009

  • Le HCR salut la générosité algérienne

    L’oubli des réfugiés sahraouis par la communauté internationale a été le déclencheur de la visite historique effectuée par le plus haur responsable du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) aux campements de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    A son arrivée à Alger, sa première déclaration était pour souligner que cette visite est un acte de solidarité avec ces réfugiés qui vivent dans une « situation dramatique » du fait qu’elle dure depuis plus de 34 ans et qu’elle vise à attirer l’attention de la communauté internationale » pour attirer son soutien aux sahraouis.
    M. Guterres n’a pas oublié de saluer « la générosité de l’Etat algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » ce qui constitue une giffle pour la machine de propagande marocaine qui n’arrête de tergiverser la réalité pour cacher la vérité au peuple marocain frère.
    Il convient de rappeler que le peuple sahraoui n’est pas le seul à avoir bénéficié de cette générosité. Il y avait aussi le peuple palestinien et les peuples africains qui luttaient contre le colonialisme en Mozambique, en Guinée Bissau, au Cap Vert…
    Le soutien constant et sans réserve de l’Algérie aux mouvements de libération et la défense des causes justes des peuples avait fait qu’Alger soit qualifiée de la « Mecque des révolutionnaires ». « Si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutionnaires la font en Algérie», aimait à dire Amilcar Cabral, père de l’indépendance de la Guinée Bissau.
    L’histoire gardera cette phrase historique prononcée par Boumedienne : « Nous sommes avec le peuple palestinien, à tort ou à raison ». Les combattants palestiniens, lors de leur expulsion de Beirout, c’est à Alger et Tunis qu’ils ont trouvé refuge et pas chez le président du Comité Al-Qods, comme aime s’appeler le roi du Maroc.
    Au moment où Alger et toute la communauté internationale appelait à l’embargo contre le régime raciste de Pretoria, le Maroc achetait les armes de l’Afrique du Sud pour combattre le Front Polisario.
    Au moment où le Maroc s’érigeait en gendarme de l’Afrique, l’Algérie était le refuge naturel de tous les parias des régimes vassaux de l’Occident et du capitalisme en recul face à la déferlante des indépendances prometteuses et porteuses de rêves fous d’un monde plus juste, plus égalitaire et d’un ordre économique au service des intérêts des laissés-pour-compte des siècles de colonialisme et de pillage du tiers-monde. 
    Au Sahara Occidental, l’Algérie a empêché le Maroc de commettre un génocide programmé avec des bombes de napalm, de phosphore, de bombes à fragmentation et de toute sorte d’armes interdites par la communauté internationale.
    Tout l’argent des phosphates, des poissons des côtes du Sahara Occidental, et du pétrole ne pourront payer ce que l’Algérie a fait pour le peuple sahraoui.
  • Le HCR salut la générosité algérienne

    L’oubli des réfugiés sahraouis par la communauté internationale a été le déclencheur de la visite historique effectuée par le plus haur responsable du HCR (Haut Commissariat des Réfugiés) aux campements de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    A son arrivée à Alger, sa première déclaration était pour souligner que cette visite est un acte de solidarité avec ces réfugiés qui vivent dans une « situation dramatique » du fait qu’elle dure depuis plus de 34 ans et qu’elle vise à attirer l’attention de la communauté internationale » pour attirer son soutien aux sahraouis.
    M. Guterres n’a pas oublié de saluer « la générosité de l’Etat algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » ce qui constitue une giffle pour la machine de propagande marocaine qui n’arrête de tergiverser la réalité pour cacher la vérité au peuple marocain frère.
    Il convient de rappeler que le peuple sahraoui n’est pas le seul à avoir bénéficié de cette générosité. Il y avait aussi le peuple palestinien et les peuples africains qui luttaient contre le colonialisme en Mozambique, en Guinée Bissau, au Cap Vert…
    Le soutien constant et sans réserve de l’Algérie aux mouvements de libération et la défense des causes justes des peuples avait fait qu’Alger soit qualifiée de la « Mecque des révolutionnaires ». « Si les musulmans font leur prière dans les Lieux saints, les chrétiens au Vatican, les révolutionnaires la font en Algérie», aimait à dire Amilcar Cabral, père de l’indépendance de la Guinée Bissau.
    L’histoire gardera cette phrase historique prononcée par Boumedienne : « Nous sommes avec le peuple palestinien, à tort ou à raison ». Les combattants palestiniens, lors de leur expulsion de Beirout, c’est à Alger et Tunis qu’ils ont trouvé refuge et pas chez le président du Comité Al-Qods, comme aime s’appeler le roi du Maroc.
    Au moment où Alger et toute la communauté internationale appelait à l’embargo contre le régime raciste de Pretoria, le Maroc achetait les armes de l’Afrique du Sud pour combattre le Front Polisario.
    Au moment où le Maroc s’érigeait en gendarme de l’Afrique, l’Algérie était le refuge naturel de tous les parias des régimes vassaux de l’Occident et du capitalisme en recul face à la déferlante des indépendances prometteuses et porteuses de rêves fous d’un monde plus juste, plus égalitaire et d’un ordre économique au service des intérêts des laissés-pour-compte des siècles de colonialisme et de pillage du tiers-monde. 
    Au Sahara Occidental, l’Algérie a empêché le Maroc de commettre un génocide programmé avec des bombes de napalm, de phosphore, de bombes à fragmentation et de toute sorte d’armes interdites par la communauté internationale.
    Tout l’argent des phosphates, des poissons des côtes du Sahara Occidental, et du pétrole ne pourront payer ce que l’Algérie a fait pour le peuple sahraoui.
  • Un grand bébé appelé le peuple marocain

    Le gouvernement marocain prend ses concitoyens pour des enfants, il leur raconte n’importe quoi sans gêne. Mais ce qui est dramatique c’est que les citoyens réagissent aussi comme des enfants, ils sont prêts à tout croire.
    On leur a dit que le Sahara Occidental appartient historiquement au Maroc. Les voilà beaucoup plus agressifs que leurs dirigeants lorsqu’il s’agit de discuter de cette affaire. Idem pour les revendications marocaines des territoires algériens et mauritaniens. Ils se sont avérés plus royalistes que le roi dans cette entreprise aveugle de la maladie expansionniste de la monarchie alaouite.
    Les citoyens marocains ne voient pas les dizaines de milliers de victimes parmi leurs fils qui sont morts dans la guerre du Sahara, ne voient les dizaines de milliers de mères qui vivent encore dans le chagrin de la perte de leurs fils dans une guerre dont ils n’ont jamais compris les véritables raisons. Ils ne voient pas les milliers de soldats marocains qui sont restés en captivité chez le Front Polisario pendant presque 30 ans. Il y a un rideau qui les empêche de voir le côté noir de cette folle aventure appelée « récupération des provinces du sud ». Ce rideau est la machine de propagande du palais royal.
    On leur dit que le problème vient de l’Algérie, que c’est ce pays qui se trouve derrière tous les maux du Maroc et ils n’hésitent pas à y croire.
    On leur dit que les sahraouis sont contents de s’intégrer au Maroc et ils y croient, même s’ils voient qu’il y en a des dizaines de milliers qui sont aux camps de réfugiés depuis plus de 34 ans parce que, justement, ils refusent d’être marocains. Au contraire, ils pensent qu’ils sont obligés à y rester parce qu’ils sont encerclés par les barbelés et les unités de l’armée algérienne. Le gouvernement marocain l’a dit, alors pourquoi y avoir des doutes? Le gouvernement marocain ne peut que dire la vérité parce qu’il est dirigé par le Commandeur des Croyants, descendant de Fatima Zahra, fille de Ali, le frère du prophète Mohamed. C’est sacré et indiscutable, point c’est tout! D’ailleurs quiconque osera dire le contraire sera atteint par la malédiction de la divinité du roi.
    En ce qui concerne les sahraouis qui sont persécutés dans les territoires sous contrôle marocain, ils ne sont pas des opposants à l’occupation marocaine, mais des malfaiteurs qui violent la loi en s’en prenant aux agents de sécurité marocains. Puisque le gouvernement l’a dit!
    Mais la dernière est la meilleure! La délégation sahraouie participant aux festivités libyennes du Fateh n’a pas été invitée, c’était une erreur du service du protocole libyen. La décoration du leader sahraoui Mohamed Abdelaziz avec la plus haute distinction de la Jamahiriya était aussi une erreur de protocole! Parce que les autorités libyennes ont confondu le premier septembre avec le premier avril et ils ont voulu poser un lapin au peuple marocain, raison pour laquelle celui-ci s’est senti, comme indiqué par les communiqués du palais, « profondément blessé dans ses sentiments et sa fierté. »
    Cependant, la blessure n’était pas aussi grave, puisqu’il a fallu juste une petite délégation de partisans pour régler l’affaire. Le retrait de la délégation et les troupes marocaines de Tripoli et la blessure des sentiments du peuple marocain ne mérite pas des discussions du plus haut niveau des deux Etats. Mansouri, le président de la Chambre des Représentants a dit avoir été reçu par Kadhafi et que celui-ci lui a exprimé, lors de cette audience, son « regret » pour ce qui s’est passé, précisant que le président de la soi-disant « RASD » n’a pas été invité aux festivités du 1er Septembre, mais uniquement au Sommet de l’Union Africaine.
    Bien sûr, aucune trace de cette rencontre et ces déclarations à part une dépêche de la MAP (Makhzen Arab Press) Cela doit, sûrement, être à cause d’une autre gaffe du service de protocole libyen, il doit avoir oublier d’émettre un communiqué et de filmer la rencontre avec le Guide en train de présenter ses excuses au peuple marocain. Un de ces jours, le chef de ce service va être viré du fait qu’il a accumulé beaucoup trop de fautes en une seule semaine. 

    Toute la diarrhée de communiqués et de protestations a fini par un communiqué de la MAP pour dire que tout est bien fini. Tout est bien qui finit bien!
    Finalement, il convient de rappeler que toute cette farce a été concoctée depuis le mois de mars, date à laquelle le Congrès Général Populaire libyen (le Parlement) a souligné dans son communiqué final la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, le prince Moulay Rachid n’a pas été représenter son frère à l’occasion. L’humiliation n’est pas pour la famille royale, elle est pour les moutons comme Abbas el Fassi.
  • Un grand bébé appelé le peuple marocain

    Le gouvernement marocain prend ses concitoyens pour des enfants, il leur raconte n’importe quoi sans gêne. Mais ce qui est dramatique c’est que les citoyens réagissent aussi comme des enfants, ils sont prêts à tout croire.
    On leur a dit que le Sahara Occidental appartient historiquement au Maroc. Les voilà beaucoup plus agressifs que leurs dirigeants lorsqu’il s’agit de discuter de cette affaire. Idem pour les revendications marocaines des territoires algériens et mauritaniens. Ils se sont avérés plus royalistes que le roi dans cette entreprise aveugle de la maladie expansionniste de la monarchie alaouite.
    Les citoyens marocains ne voient pas les dizaines de milliers de victimes parmi leurs fils qui sont morts dans la guerre du Sahara, ne voient les dizaines de milliers de mères qui vivent encore dans le chagrin de la perte de leurs fils dans une guerre dont ils n’ont jamais compris les véritables raisons. Ils ne voient pas les milliers de soldats marocains qui sont restés en captivité chez le Front Polisario pendant presque 30 ans. Il y a un rideau qui les empêche de voir le côté noir de cette folle aventure appelée « récupération des provinces du sud ». Ce rideau est la machine de propagande du palais royal.
    On leur dit que le problème vient de l’Algérie, que c’est ce pays qui se trouve derrière tous les maux du Maroc et ils n’hésitent pas à y croire.
    On leur dit que les sahraouis sont contents de s’intégrer au Maroc et ils y croient, même s’ils voient qu’il y en a des dizaines de milliers qui sont aux camps de réfugiés depuis plus de 34 ans parce que, justement, ils refusent d’être marocains. Au contraire, ils pensent qu’ils sont obligés à y rester parce qu’ils sont encerclés par les barbelés et les unités de l’armée algérienne. Le gouvernement marocain l’a dit, alors pourquoi y avoir des doutes? Le gouvernement marocain ne peut que dire la vérité parce qu’il est dirigé par le Commandeur des Croyants, descendant de Fatima Zahra, fille de Ali, le frère du prophète Mohamed. C’est sacré et indiscutable, point c’est tout! D’ailleurs quiconque osera dire le contraire sera atteint par la malédiction de la divinité du roi.
    En ce qui concerne les sahraouis qui sont persécutés dans les territoires sous contrôle marocain, ils ne sont pas des opposants à l’occupation marocaine, mais des malfaiteurs qui violent la loi en s’en prenant aux agents de sécurité marocains. Puisque le gouvernement l’a dit!
    Mais la dernière est la meilleure! La délégation sahraouie participant aux festivités libyennes du Fateh n’a pas été invitée, c’était une erreur du service du protocole libyen. La décoration du leader sahraoui Mohamed Abdelaziz avec la plus haute distinction de la Jamahiriya était aussi une erreur de protocole! Parce que les autorités libyennes ont confondu le premier septembre avec le premier avril et ils ont voulu poser un lapin au peuple marocain, raison pour laquelle celui-ci s’est senti, comme indiqué par les communiqués du palais, « profondément blessé dans ses sentiments et sa fierté. »
    Cependant, la blessure n’était pas aussi grave, puisqu’il a fallu juste une petite délégation de partisans pour régler l’affaire. Le retrait de la délégation et les troupes marocaines de Tripoli et la blessure des sentiments du peuple marocain ne mérite pas des discussions du plus haut niveau des deux Etats. Mansouri, le président de la Chambre des Représentants a dit avoir été reçu par Kadhafi et que celui-ci lui a exprimé, lors de cette audience, son « regret » pour ce qui s’est passé, précisant que le président de la soi-disant « RASD » n’a pas été invité aux festivités du 1er Septembre, mais uniquement au Sommet de l’Union Africaine.
    Bien sûr, aucune trace de cette rencontre et ces déclarations à part une dépêche de la MAP (Makhzen Arab Press) Cela doit, sûrement, être à cause d’une autre gaffe du service de protocole libyen, il doit avoir oublier d’émettre un communiqué et de filmer la rencontre avec le Guide en train de présenter ses excuses au peuple marocain. Un de ces jours, le chef de ce service va être viré du fait qu’il a accumulé beaucoup trop de fautes en une seule semaine. 

    Toute la diarrhée de communiqués et de protestations a fini par un communiqué de la MAP pour dire que tout est bien fini. Tout est bien qui finit bien!
    Finalement, il convient de rappeler que toute cette farce a été concoctée depuis le mois de mars, date à laquelle le Congrès Général Populaire libyen (le Parlement) a souligné dans son communiqué final la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum. C’est la raison pour laquelle, cette fois-ci, le prince Moulay Rachid n’a pas été représenter son frère à l’occasion. L’humiliation n’est pas pour la famille royale, elle est pour les moutons comme Abbas el Fassi.
  • Au Maroc persiste l’inquiétude pour la santé du roi

    La publication d’un communiqué officiel du Palais Royal marocain à propos de l’état de santé de Mohamed VI le 26 août passé, dans lequel son médecin personnel Abdelaziz Maaouni affirmait qu’il avait pris une infection par rotavirus et avait besoin de cinq jours de convalescence, a créé, comme EL IMPARCIAL l’avait indiqué, une certaine alarme au Maroc.
    Pedro Canales, Rabat, 07-09-2009
    Alors que le reste des médias espagnols et Européens se sont limités à reproduire le Communiqué, ce journal a soutenu qu’il y avait une inquiétude et une préoccupation dans les milieux politiques marocains et dans les chancelleries occidentales.
    L’interrogatoire subi par huit journalistes marocains cette semaine, cinq de l’hebdomadaire AL-Ayam, et trois du journal Al-Jarida Al-Oula, les deux en langue arabe et d’une grande diffusion, confirme qu’un grand malaise existe dans la société marocaine, qui veut connaître les détails sur l’état de santé du Roi, et qu’elle ne se fie pas aux communiqués royaux.
    L’hebdomadaire Al-Jarida Al-Oula avait fait écho de ce qui a été publié dans EL IMPARCIAL, et il a ajouté sur la base de ses propres recherches que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est dû à l’utilisation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps et diminuent l’immunité ». Dans la même ligne s’est prononcé le journal Al Michaal qui lie le rotavirus à un principe d’immunodéficience.
    La police judiciaire marocaine et la police politique ont interrogé les journalistes des hebdomadaires cités même durant 20 heures consécutives. Le directeur d’Al Jarida l’Oula, Ali Anouzla, a confirmé que l’un des motifs des interrogatoires était de savoir quelles ont été les sources sur lesquelles les journalistes se sont basés pour rédiger leurs articles.
    Au moment où le régime de Mohamed VI essaie de faire des efforts pour respecter la liberté publique et individuelle, en se mettant d’une certaine manière en tête des pays arabes dans la matière, l’acharnement des services de sécurité pour imputer le droit des Marocains à connaître l’état de santé du Roi et d’y opiner ne fait qu’augmenter les craintes de que derrière les communiqués aseptiques du palais se cache une réalité plus inquiétante qu’on ne veut pas faire connaître.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Au Maroc persiste l’inquiétude pour la santé du roi

    La publication d’un communiqué officiel du Palais Royal marocain à propos de l’état de santé de Mohamed VI le 26 août passé, dans lequel son médecin personnel Abdelaziz Maaouni affirmait qu’il avait pris une infection par rotavirus et avait besoin de cinq jours de convalescence, a créé, comme EL IMPARCIAL l’avait indiqué, une certaine alarme au Maroc.
    Pedro Canales, Rabat, 07-09-2009
    Alors que le reste des médias espagnols et Européens se sont limités à reproduire le Communiqué, ce journal a soutenu qu’il y avait une inquiétude et une préoccupation dans les milieux politiques marocains et dans les chancelleries occidentales.
    L’interrogatoire subi par huit journalistes marocains cette semaine, cinq de l’hebdomadaire AL-Ayam, et trois du journal Al-Jarida Al-Oula, les deux en langue arabe et d’une grande diffusion, confirme qu’un grand malaise existe dans la société marocaine, qui veut connaître les détails sur l’état de santé du Roi, et qu’elle ne se fie pas aux communiqués royaux.
    L’hebdomadaire Al-Jarida Al-Oula avait fait écho de ce qui a été publié dans EL IMPARCIAL, et il a ajouté sur la base de ses propres recherches que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est dû à l’utilisation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps et diminuent l’immunité ». Dans la même ligne s’est prononcé le journal Al Michaal qui lie le rotavirus à un principe d’immunodéficience.
    La police judiciaire marocaine et la police politique ont interrogé les journalistes des hebdomadaires cités même durant 20 heures consécutives. Le directeur d’Al Jarida l’Oula, Ali Anouzla, a confirmé que l’un des motifs des interrogatoires était de savoir quelles ont été les sources sur lesquelles les journalistes se sont basés pour rédiger leurs articles.
    Au moment où le régime de Mohamed VI essaie de faire des efforts pour respecter la liberté publique et individuelle, en se mettant d’une certaine manière en tête des pays arabes dans la matière, l’acharnement des services de sécurité pour imputer le droit des Marocains à connaître l’état de santé du Roi et d’y opiner ne fait qu’augmenter les craintes de que derrière les communiqués aseptiques du palais se cache une réalité plus inquiétante qu’on ne veut pas faire connaître.
    Traduction : Diaspora Saharaui
  • Le haut commissaire pour les réfugiés en visite à Tindouf

    Le haut commissaire de l’ONU pour les Réfugiés, Antoine Guterres, a qualifié aujourd’hui de « vraiment dramatique » la situation des réfugiés sahraouis au sud de l’Algérie et a souligné qu’ils se trouvent « assez oubliés » par la communauté internationale.
    Guterres est arrivé hier à Alger, d’où il se déplacera, aujourd’hui, vers les camps des réfugiés sahraouis à Tinduf, une première visite à la zone du plus haut responsable du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans les 33 dernières années. »Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975″,  a dit Guterres à la presse après avoir eu un entretien avec Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires Africaines et Maghrébines.Guterres a souligné qu’avec sa visite il essaie « d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame des réfugiés sahraouis et leur exprimer sa solidarité dans le mois sacré du Ramadan. »Le responsable de l’ONU a expliqué que dans son interview avec Messahel il a salué « la générosité de l’État algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » et a manifesté l’intérêt du HCR « de travailler d’une meilleure façon pour aider les réfugiés ».
    « Notre contribution est modeste mais elle continue d’être très importante pour nous », a affirmé Guterres, qui a remarqué que l’organisation qu’il dirige « n’a jamais de solutions humanitaires pour des problèmes humanitaires », dont les solutions sont « toujours politiques ».
    Dans ce sens, il a dit que, même s’ils ne sont pas dans des conditions de pouvoir contribuer à une solution, il est « de son devoir de faire tout le possible pour améliorer ou aider à améliorer les conditions de vie des gens qui souffrent d’une si longue période d’exil ».
    Guterres a annoncé que le HCR essaie de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale et a considéré que celle des réfugiés saharauis est « suffisamment oubliée ».
    « Nous voulons discuter avec les sahraouis la meilleure façon de répondre à ses vraies nécessités et de voir comment nous pouvons réorganiser notre activité », affirme-il.
    Guterres entreprendra, demain, une visite de deux jours aux camps des réfugiés dans le sud algérien.
    Depuis la visite du Haut Commissaire Sadruddin Aga Khan en 1976, peu de temps après que les réfugiés sahraouis s’établissaient à Tindouf après l’occupation marocaine du Sahara Occidental, aucun président du HCR n’avait visité les campements sahraouis.
    Guterres désire avoir une vision personnelle directe de la situation des sahraouis qui dépendent entièrement de l’aide humanitaire internationale.
    Par la suite, le haut mandataire voyagera à Rabat et à El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Guterres sera reçu le mercredi par le premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, dans le camp du 27 février où il visitera un centre culturel et un centre d’artisanat ainsi que le Musée National sahraoui.
    En plus il tiendra des réunions avec d’autres dirigeants saharauis et du HCR dans les campements et inaugurera un tribunal de justice financé par l’organisation internationale avant d’assister à un dîner offert par Mohamed Abdelaziz, le président de la République Arabe Sahraoui Democratique (RASD).
    Bien sûr, les moyens de propagande marocaine vont profiter de cette visite pour relâcher toute sorte de mensonges sur ce peuple qui préfère rester à l’exile parce qu’il refuse qu’on lui impose une nationalité dont il ne veut pas.
    Le peuple sahraoui refuse ce que le peuple marocain a accepté : la soumission à un régime corrompu bâti sur le crime. Il refuse de jeter les armes comme l’ont fait les peuples amazighs du Rif, du Souss, de l’Atlas…
    Le peuple sahraoui est un peuple orgueilleux, fier et convaincu de la justesse de sa cause et a démontré pendant plus de trois décennies qu’il n’est pas près de laisser tomber son idéal de fonder son propre Etat.
    Les nouvelles générations sont là, prêtes à reprendre la flamme et à continuer à combattre pour ce pour lequel leurs parents sont tombés dans le champ de bataille.
    Le gouvernement marocain avancera ses mensonges et celles d’Ahmedou Ould Souilem pour justifier l’injustifiable. Ouls Souilem n’a jamais été ni un dirigent ni un membre fondateur du Front Polisario. Ce n’est qu’un individu dont les ambitions ont été heurtées par ses incompétences qui l’ont conduit à se bagarrer avec ses camarades et à les trahir. Ce ne sont pas ses convictions qui l’ont poussé dans les bras du gouvernement marocain, mais son égoïsme et sa lâcheté. Pire encore, il a trahi la mémoire de son père connu par ses positions nationalistes et sa méprise de l’Etat marocain.
    Le peuple marocain est libre d’avaler la propagande de cette poignée de voyous qui le réprime et le maintient dans la pauvreté, mais il n’a pas le droit d’ignorer la noble cause pour laquelle ces réfugiés se sont battus pendant plus de 34 ans.
    La machine de propagande de Rabat continuera à diaboliser l’Algérie pour maintenir le peuple marocain à sa merci. Il est temps que nos frères marocains ouvrent les yeux et arrêtent cette hystérie collective qui ne permettra jamais au Maroc de s’approprier du Sahara Occidental ni de contrôler la volonté des habitants.
  • Le haut commissaire pour les réfugiés en visite à Tindouf

    Le haut commissaire de l’ONU pour les Réfugiés, Antoine Guterres, a qualifié aujourd’hui de « vraiment dramatique » la situation des réfugiés sahraouis au sud de l’Algérie et a souligné qu’ils se trouvent « assez oubliés » par la communauté internationale.
    Guterres est arrivé hier à Alger, d’où il se déplacera, aujourd’hui, vers les camps des réfugiés sahraouis à Tinduf, une première visite à la zone du plus haut responsable du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans les 33 dernières années. »Chaque année, dans une période significative du point de vue des convictions religieuses, je fais une visite de solidarité aux réfugiés et cette année nous avons choisi les réfugiés sahraouis qui vivent une situation vraiment dramatique qui perdure depuis 1975″,  a dit Guterres à la presse après avoir eu un entretien avec Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires Africaines et Maghrébines.Guterres a souligné qu’avec sa visite il essaie « d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame des réfugiés sahraouis et leur exprimer sa solidarité dans le mois sacré du Ramadan. »Le responsable de l’ONU a expliqué que dans son interview avec Messahel il a salué « la générosité de l’État algérien qui a offert une protection aux réfugiés sahraouis durant une si longue période » et a manifesté l’intérêt du HCR « de travailler d’une meilleure façon pour aider les réfugiés ».
    « Notre contribution est modeste mais elle continue d’être très importante pour nous », a affirmé Guterres, qui a remarqué que l’organisation qu’il dirige « n’a jamais de solutions humanitaires pour des problèmes humanitaires », dont les solutions sont « toujours politiques ».
    Dans ce sens, il a dit que, même s’ils ne sont pas dans des conditions de pouvoir contribuer à une solution, il est « de son devoir de faire tout le possible pour améliorer ou aider à améliorer les conditions de vie des gens qui souffrent d’une si longue période d’exil ».
    Guterres a annoncé que le HCR essaie de mobiliser des ressources pour les situations humanitaires les plus oubliées par la communauté internationale et a considéré que celle des réfugiés saharauis est « suffisamment oubliée ».
    « Nous voulons discuter avec les sahraouis la meilleure façon de répondre à ses vraies nécessités et de voir comment nous pouvons réorganiser notre activité », affirme-il.
    Guterres entreprendra, demain, une visite de deux jours aux camps des réfugiés dans le sud algérien.
    Depuis la visite du Haut Commissaire Sadruddin Aga Khan en 1976, peu de temps après que les réfugiés sahraouis s’établissaient à Tindouf après l’occupation marocaine du Sahara Occidental, aucun président du HCR n’avait visité les campements sahraouis.
    Guterres désire avoir une vision personnelle directe de la situation des sahraouis qui dépendent entièrement de l’aide humanitaire internationale.
    Par la suite, le haut mandataire voyagera à Rabat et à El Aaiún, la capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Guterres sera reçu le mercredi par le premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, dans le camp du 27 février où il visitera un centre culturel et un centre d’artisanat ainsi que le Musée National sahraoui.
    En plus il tiendra des réunions avec d’autres dirigeants saharauis et du HCR dans les campements et inaugurera un tribunal de justice financé par l’organisation internationale avant d’assister à un dîner offert par Mohamed Abdelaziz, le président de la République Arabe Sahraoui Democratique (RASD).
    Bien sûr, les moyens de propagande marocaine vont profiter de cette visite pour relâcher toute sorte de mensonges sur ce peuple qui préfère rester à l’exile parce qu’il refuse qu’on lui impose une nationalité dont il ne veut pas.
    Le peuple sahraoui refuse ce que le peuple marocain a accepté : la soumission à un régime corrompu bâti sur le crime. Il refuse de jeter les armes comme l’ont fait les peuples amazighs du Rif, du Souss, de l’Atlas…
    Le peuple sahraoui est un peuple orgueilleux, fier et convaincu de la justesse de sa cause et a démontré pendant plus de trois décennies qu’il n’est pas près de laisser tomber son idéal de fonder son propre Etat.
    Les nouvelles générations sont là, prêtes à reprendre la flamme et à continuer à combattre pour ce pour lequel leurs parents sont tombés dans le champ de bataille.
    Le gouvernement marocain avancera ses mensonges et celles d’Ahmedou Ould Souilem pour justifier l’injustifiable. Ouls Souilem n’a jamais été ni un dirigent ni un membre fondateur du Front Polisario. Ce n’est qu’un individu dont les ambitions ont été heurtées par ses incompétences qui l’ont conduit à se bagarrer avec ses camarades et à les trahir. Ce ne sont pas ses convictions qui l’ont poussé dans les bras du gouvernement marocain, mais son égoïsme et sa lâcheté. Pire encore, il a trahi la mémoire de son père connu par ses positions nationalistes et sa méprise de l’Etat marocain.
    Le peuple marocain est libre d’avaler la propagande de cette poignée de voyous qui le réprime et le maintient dans la pauvreté, mais il n’a pas le droit d’ignorer la noble cause pour laquelle ces réfugiés se sont battus pendant plus de 34 ans.
    La machine de propagande de Rabat continuera à diaboliser l’Algérie pour maintenir le peuple marocain à sa merci. Il est temps que nos frères marocains ouvrent les yeux et arrêtent cette hystérie collective qui ne permettra jamais au Maroc de s’approprier du Sahara Occidental ni de contrôler la volonté des habitants.
  • Le gouvernement marocain a peur de Kadhafi


    Le 30 août, l’agence de presse sahraouie, SPS, annonçait l’arrivée du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, à Tripoli pour prendre part au 40e anniversaire de la Révolution du 1er septembre. Elle ajoute qu’il doit également prendre part au sommet spécial de l’Union africaine (UA) consacré aux conflits régionaux, qui se tiendra dans la capitale libyenne dans le contexte de la célébration du 40e anniversaire de la révolution libyenne.
    Le même jour, le journal du palais, le Matin du Sahara et du Maghreb, dans son éditorial sous le titre de « La nouvelle Libye a 40 ans » il entourait Kadhafi des plus grands éloges. « Il convient de souligner qu’avec le Royaume du Maroc, les relations se sont inspirées d’un réalisme où se conjuguent un sentiment partagé de solidarité et des objectifs communs. Sans compter l’amitié réelle qui existe entre les deux peuples », ajoute-t-il. Il affirme que « la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu’il soutenait au début de l’affaire le Polisario et donc l’Algérie – s’est immédiatement rétractée. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du Polisario. Le dirigeant libyen, qui n’en crut pas ses yeux, changea immédiatement d’attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du Polisario ».
    Le 31 août, aperture de la session extraordinaire de l’Union africaine consacrée aux conflits en Afrique, sous la présidence du dirigeant libyen Mouamar Gadafi et en présence de plusieurs chefs d’Etats et de Gouvernements africains. L’agence sahraouie SPS rappelle que le président Mohamed Abdelaziz y assiste accompagnée par une importante délégation pour participer aux festivités marquant le 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre et assister à la session extraordinaire de l’UA.
    Dans son allocution, Kadhafi affirme que « l’unique solution possible à la question du Sahara Occidental, passe par la voie d’un référendum sous les auspices de l‘ONU, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ».
    Le 1er  septembre :
              La MAP annonce que le Roi Mohamed VI félicite le colonel Mouammar Kadhafi à l’occasion du 40-ème anniversaire de la révolution du 1-er septembre et l’arrivée d’une délégation marocaine pour y participer.
              La délégation marocaine se retire de la tribune en signe de protestation contre la présence de la délégation sahraouie dans les festivités.
    –      Kadhafi décore le président sahraoui de la médaille de la plus haute distinction du Fateh.
    Le 6 septembre, la MAP annonce que « l‘Ambassade du Royaume du Maroc à Tripoli a reçu, le samedi 5 septembre, une note du Comité populaire général des relations extérieures et de la coopération internationale de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, en réponse aux démarches et demande d’explication faites par le Royaume, concernant l’incident qui s’est produit lors des festivités du 1er septembre, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. « La présence de Mohamed Abdelaziz dans la Grande Jamahiriya était liée à sa participation au sommet de l’Union Africaine, dont la « RASD » est membre, tenu à Tripoli le 31 août 2009 et consacré au règlement des conflits en Afrique. Il n’était pas invité aux festivités du 1er septembre, malgré qu’il ait exprimé son souhait d’y participer si une invitation lui avait été adressée. »
    Conclusion :
    Les éloges au leader libyen exprimés le 30 août par le journal officiel marocain constituent une preuve irréfutable que le Maroc était bien prêt à participer aux festivités libyennes malgré la présence de la délégation sahraouie. La déclaration faite par Kadhafi, le lendemain, dans la séance africaine sur les conflits en Afrique, affirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le référendum comme unique solution au conflit du Sahara Occidental a bouleversé la donne et irrité les autorités marocaines qui ont peur que cette déclaration soit suivie d’un soutien libyen à la cause sahraouie. Même si le soutien militaire est peu envisageable, un soutien humanitaire aux réfugiés sahraouis dérangerait Rabat, puisqu’il contribue à améliorer la situation aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    La Libye a été contrainte, dans les années 1980, à arrêter son soutien logistique au Front Polisario en échange d’une intervention du défunt roi Hassan II auprès de l’administration de Ronald Reagan qui, à l’époque, avait mené plusieurs attaques aériennes contre Tripoli se soldant de dizaines de morts, parmi eux la fille de Kadhafi.
    Aujourd’hui, la Libye réconciliée avec l’Occident retrouve sa souveraineté et sa liberté de décision et rien ne l’empêche de corriger les erreurs du passé par rapport à la cause sahraouie. Et c’est cela qui sème la panique à Rabat.

  • Le gouvernement marocain a peur de Kadhafi


    Le 30 août, l’agence de presse sahraouie, SPS, annonçait l’arrivée du président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, à Tripoli pour prendre part au 40e anniversaire de la Révolution du 1er septembre. Elle ajoute qu’il doit également prendre part au sommet spécial de l’Union africaine (UA) consacré aux conflits régionaux, qui se tiendra dans la capitale libyenne dans le contexte de la célébration du 40e anniversaire de la révolution libyenne.
    Le même jour, le journal du palais, le Matin du Sahara et du Maghreb, dans son éditorial sous le titre de « La nouvelle Libye a 40 ans » il entourait Kadhafi des plus grands éloges. « Il convient de souligner qu’avec le Royaume du Maroc, les relations se sont inspirées d’un réalisme où se conjuguent un sentiment partagé de solidarité et des objectifs communs. Sans compter l’amitié réelle qui existe entre les deux peuples », ajoute-t-il. Il affirme que « la Libye a opéré un tournant majeur et décisif dans sa vision du conflit du Sahara, et le président Kadhafi –dont on pouvait croire et constater même qu’il soutenait au début de l’affaire le Polisario et donc l’Algérie – s’est immédiatement rétractée. Arrivé «impromptu » au Maroc en 1984, en plein mois de Ramadan, il était accueilli à Rabat par feu S.M. Hassan II qui lui présenta les familles et les parents marocains des membres du Polisario. Le dirigeant libyen, qui n’en crut pas ses yeux, changea immédiatement d’attitude et arrêta net son soutien, politique, financier et militaire, aux séparatistes du Polisario ».
    Le 31 août, aperture de la session extraordinaire de l’Union africaine consacrée aux conflits en Afrique, sous la présidence du dirigeant libyen Mouamar Gadafi et en présence de plusieurs chefs d’Etats et de Gouvernements africains. L’agence sahraouie SPS rappelle que le président Mohamed Abdelaziz y assiste accompagnée par une importante délégation pour participer aux festivités marquant le 40e anniversaire de la révolution du 1er septembre et assister à la session extraordinaire de l’UA.
    Dans son allocution, Kadhafi affirme que « l’unique solution possible à la question du Sahara Occidental, passe par la voie d’un référendum sous les auspices de l‘ONU, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination ».
    Le 1er  septembre :
              La MAP annonce que le Roi Mohamed VI félicite le colonel Mouammar Kadhafi à l’occasion du 40-ème anniversaire de la révolution du 1-er septembre et l’arrivée d’une délégation marocaine pour y participer.
              La délégation marocaine se retire de la tribune en signe de protestation contre la présence de la délégation sahraouie dans les festivités.
    –      Kadhafi décore le président sahraoui de la médaille de la plus haute distinction du Fateh.
    Le 6 septembre, la MAP annonce que « l‘Ambassade du Royaume du Maroc à Tripoli a reçu, le samedi 5 septembre, une note du Comité populaire général des relations extérieures et de la coopération internationale de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, en réponse aux démarches et demande d’explication faites par le Royaume, concernant l’incident qui s’est produit lors des festivités du 1er septembre, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. « La présence de Mohamed Abdelaziz dans la Grande Jamahiriya était liée à sa participation au sommet de l’Union Africaine, dont la « RASD » est membre, tenu à Tripoli le 31 août 2009 et consacré au règlement des conflits en Afrique. Il n’était pas invité aux festivités du 1er septembre, malgré qu’il ait exprimé son souhait d’y participer si une invitation lui avait été adressée. »
    Conclusion :
    Les éloges au leader libyen exprimés le 30 août par le journal officiel marocain constituent une preuve irréfutable que le Maroc était bien prêt à participer aux festivités libyennes malgré la présence de la délégation sahraouie. La déclaration faite par Kadhafi, le lendemain, dans la séance africaine sur les conflits en Afrique, affirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et le référendum comme unique solution au conflit du Sahara Occidental a bouleversé la donne et irrité les autorités marocaines qui ont peur que cette déclaration soit suivie d’un soutien libyen à la cause sahraouie. Même si le soutien militaire est peu envisageable, un soutien humanitaire aux réfugiés sahraouis dérangerait Rabat, puisqu’il contribue à améliorer la situation aux camps de réfugiés sahraouis à Tindouf.
    La Libye a été contrainte, dans les années 1980, à arrêter son soutien logistique au Front Polisario en échange d’une intervention du défunt roi Hassan II auprès de l’administration de Ronald Reagan qui, à l’époque, avait mené plusieurs attaques aériennes contre Tripoli se soldant de dizaines de morts, parmi eux la fille de Kadhafi.
    Aujourd’hui, la Libye réconciliée avec l’Occident retrouve sa souveraineté et sa liberté de décision et rien ne l’empêche de corriger les erreurs du passé par rapport à la cause sahraouie. Et c’est cela qui sème la panique à Rabat.