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  • Moroccoleaks : Comment Ahmed Charai a infiltré le Comité Juif Américain

    Sujet: Fw: Why AJC?
    De : « Ahmed charai »
    Date : 23/12/2008 16:45
    Pour : « molva canal »  
    David harris, patron de Jason Issacson est le directeur exécutif de l’AJC. il est connu pour être l’homme de réseaux dans l’AJC. Peut être qu’il faudrait qu’on fasse une petite contribution entre 10.000 et 15.000 dollars. Cela nous permettra une meilleure pénétration, beaucoup plus institutionnelle.
  • Le loup dans la bergerie ?

    par Moncef Wafi

    Le Maroc va-t-il faire amende honorable après son probable retour dans la maison UA ? Rien n’est moins sûr surtout à écouter les explications de Mezouar, le chef de la diplomatie de Sa Majesté qui affirme que le Maroc ne fait que répondre aux prières des pays africains de réintégrer l’Union. Rabat, l’on se rappelle, avait claqué la porte de la défunte Organisation de l’unité africaine en 1984 pour protester contre l’admission du Sahara occidental en son sein. 
    Un peu plus de trente ans plus tard, le Maroc multiplie les démarches pour revenir par la grande porte. Pourquoi, serait la question la plus légitime que les observateurs peuvent se poser à la lumière d’un bras de fer entre le Makhzen et Ban Ki-moon qui a conduit à l’expulsion de la composante civile de la Minurso des territoires occupés d’El Ayoun et surtout d’une remontée de bretelle mémorable de la part des Américains à propos de cette histoire. En fin de compte, les Nations Unies ont confirmé le retour du premier groupe du personnel civil de sa Mission pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental en indiquant que ses activités seront rétablies graduellement. 
    Si le bras de fer avec l’ONU a échoué, le Maroc veut puiser une autre légitimité de l’intérieur même de l’UA. Si officiellement l’Union africaine a toujours épousé la légitimité internationale dans le traitement du dossier sahraoui, il n’en demeure pas moins que le dessein marocain, semble-t-il, est de grignoter petit à petit cette cohésion. Sa stratégie africaine, dévoilée par les câbles diplomatiques confidentiels publiés par le Snowden marocain, vise à faire du Maroc le bon Samaritain de l’Afrique, proposant ses services pour établir des liens avec l’Europe, en vue de polluer et de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria et de fragiliser la position sahraouie au sein de l’UA. 
    Ce retour marocain s’inscrit dans une volonté de porter le combat à l’intérieur même de la citadelle africaine dans un corps à corps pour obtenir le ralliement de certains pays «amis» au processus onusien au Sahara et leur demander de retirer leur reconnaissance à la RASD. Rabat cherche aussi à asseoir son influence au sein de l’UA pour mieux distribuer les cartes et surtout peser sur les décisions majeures de l’Afrique quitte à saborder par la suite cette structure. Alors, le retour du Maroc à l’UA est-il une bonne chose ? Pour qui ? Est-ce faire entrer le loup dans la bergerie ou un début d’une solution à la cause sahraouie ?
  • Sahara Occidental : Question de justice

    La question du Sahara occidental revient ce mardi sur le devant de la scène internationale à l’occasion du procès en appel contre une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant l’accord portant sur les produits agricoles. Il ne s’agit ni plus ni moins que du pillage des ressources de ce territoire déclaré non autonome par l’ONU qui tente, depuis l’adoption du plan de paix, de l’accompagner dans son processus de décolonisation.
    C’est l’Union européenne qui a fait appel contre cette décision prise en décembre 2015, à la demande du Front Polisario. L’instance européenne avait en effet jugé illégal l’accord agricole et halieutique entre le Maroc et l’Europe de 2012. Plus que cela, la Cour s’était basée strictement sur des points de droit tels qu’établis par l’ONU, votés par l’Europe, ne manque-t-on pas de souligner, et a rappelé par conséquent que «le Maroc ne dispose d’aucun mandat, décerné par l’ONU ou par une autre instance internationale, pour l’administration», ce pays étant considéré comme une puissance occupante, et à travers de tels accords, il cherchait à écouler les produits issus des territoires occupés en Europe. Ce n’est pas la première fois que l’Europe tente de contourner de tels obstacles. En 1995 déjà, lors de la conclusion de l’accord de pêche, certains n’hésitaient pas à présenter le Maroc comme «une autorité de fait».
    La fin justifierait donc les moyens, et tout est bon pour légitimer les situations les plus injustes, en attendant que soient connues et dévoilées les raisons d’un exercice forcément préjudiciable. Quelle aberration, et quelle leçon de droit et de justice, alors même qu’il s’agit au contraire d’un déni de justice avec des arguments fabriqués de toutes pièces et en tout état de cause, irrecevables. La raison ? Les affaires pour les uns, et pour le Maroc une reconnaissance de fait de son occupation du Sahara occidental. C’est donc cette affaire qui sera rejugée mardi et on se demande quels arguments nouveaux seront avancés par ceux qui ont introduit l’appel, surtout si l’on considère que le 15 décembre dernier, la justice européenne s’était basée sur la légalité internationale, soulignant que le Sahara occidental est un territoire occupé et que le Maroc et le Front Polisario sont les deux parties au conflit. D’un autre côté, l’UE n’a pas tenu compte d’un précédent constitué par l’accord de libre-échange liant les Etats-Unis et le Maroc conclu en 2005 et excluant de leurs échanges le territoire du Sahara occidental. En outre, et en vertu de ces textes, des pays européens ont retiré leurs entreprises du Sahara occidental, refusant de participer à son pillage. D’autres pays considèrent tout simplement que l’accord annulé par la CJUE ne peut s’appliquer au Sahara occidental. La bataille s’annonce rude, mais les Sahraouis en sont déjà les vainqueurs.
    Mohammed Larbi
  • Sommet de Kigali : Rabat use de lobbies financiers pour réintégrer l’UA

    À la veille du début des travaux de la 29e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine, aujourd’hui, à Kigali, (Rwanda), les Nations unies ont confirmé, avant-hier, le retour du premier groupe de sa Mission pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), après l’expulsion, mars dernier, des territoires sahraouis occupés, de son personnel du segment politique, par les autorités coloniales marocaines.
    Pour sa première participation officielle, au Sommet de l’Union africaine (UA), au titre de nouveau Secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie, (Rasd), Brahim Ghali se verra salué, officiellement, par les présidents et chefs de gouvernement des États africains membres de l’UA. Le Sommet africain ne manquera pas, à l’ouverture de ses travaux aujourd’hui, à Kigali, de rendre un vibrant hommage au défunt dirigeant du Mouvement de libération sahraoui, Mohamed Abdelaziz, décédé le 11 juin dernier, après avoir consacré sa vie à lutter, sur tous les fronts, pour la liberté et l’indépendance de son peuple ; d’abord, contre l’occupant espagnol, puis le colonisateur marocain, depuis son invasion militaire du Sahara occidental, en 1975. Ne cessant de rappeler le non parachèvement de la décolonisation en Afrique, tant que le Maroc ne se plie pas au Droit international, qui consacre le droit du peuple du Sahara occidental et à l’autodétermination, les dirigeants africains ne manqueront pas, lors du Sommet de Kigali, d’interpeller le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités engagées, au Sahara occidental, question de décolonisation inscrite à l’ONU. La force du Droit international étant la voie incontournable pour le règlement du conflit opposant l’unique et légitime représentant du peuple sahraoui, le Front Polisario, et le Maroc, depuis son invasion en 1975, du Sahara occidental; le Royaume chérifien vient de se plier à l’énoncé de la Résolution 2 285 du Conseil de sécurité (CS) de l’ONU, en autorisant le retour du personnel de la Minurso, dans les territoires sahraouis occupés, avant l’expiration du délai fixé, la fin du mois courant, dans ladite Résolution. La force du Droit international a balayé d’un revers la décision annoncée, mars dernier, «irrévocable» par les autorités coloniales marocaines, lesquelles sont appelées, par la communauté et l’opinion internationales, à se conformer à la Légalité internationale pour mettre un terme à la colonisation au Sahara occidental. Le Sommet de Kigali, qui se tient sous le signe «Solidarité, Unité et Coopération», et sur le thème «les Droits de l’Homme, avec un accent particulier sur les droits de la femme», la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples mettra l’accent à Kigali sur les violations du système politique colonial de Rabat des droits du peuple du Sahara occidental, notamment dans sa répression féroce des Sahraouis, dont les femmes des territoires encore sous occupation marocaine. La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, avait averti, mars dernier, en réaction à la décision précitée de Rabat d’expulser le personnel de la Minurso, que l’attitude du Maroc constituait «un précédent très dangereux qui remet en question», a-t-elle souligné, «le mandat du Conseil de sécurité de l’ONU dans le maintien de la paix et la sécurité dans le monde». La Présidente de l’UA a appelé, à cette occasion, le Conseil de sécurité, outre «de réaffirmer le mandat entier de la Minurso, à l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», Mme Zuma a insisté auprès de l’ONU, pour que l’Institution onusienne aille «vers la concrétisation de la solution au conflit conformément à la Légalité internationale», par l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Étant partie prenante aux efforts de la communauté internationale engagée pour l’application de la Légalité internationale au Sahara occidental, l’ex-OUA a initié le plan de règlement ONU/OUA (UA, ndlr) sur la base du Droit international, pour une question de décolonisation, l’Organisation africaine compte assumer pleinement ses responsabilité. Et c’est dans ce sens et en traduction de l’esprit qui l’anime, hérité des luttes des indépendances des peuples d’Afrique et leurs leaders, pour ne citer que Kwame Nkrumah, la nomination d’un Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental.
    Rabat recourt aux lobbies financiers pour réintégrer l’UA, après 32 ANS d’absence
    Après les affronts politiques, juridiques, diplomatiques et économiques que Rabat n’a cessé d’encaisser, depuis, notamment l’année dernière, au niveau régional et international, du fait de sa colonisation du Sahara occidental, mettant le Royaume chérifien dans une posture, similaire à celle de l’Entité sioniste dans son occupation de la Palestine. Situation qui a poussé Rabat à s’activer, ces derniers temps, pour redorer son image, usant même de lobbies financiers et procédant par des manœuvres, notamment dans sa quête pour réoccuper son siège au sein de l’UA, après 32 ans d’absence. Le défunt père de Mohamed VI, le roi Hassen II, a décidé de la sortie de son royaume de l’Organisation africaine, en 1984, après l’admission en tant que membre fondateur de l’ex-OUA, et depuis plus de dix ans, l’Union africaine (UA), de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Adhésion de la Rasd à l’Organisation africaine en pleine lutte armée de libération du peuple du Sahara occidental, faut-il le noter, traduisant l’attachement de ses membres, outre au soutien à la Cause sahraouie, mais aussi au parachèvement de la décolonisation marocaine dans les territoires sahraouis, position africaine en conformité avec la Légalité internationale, laquelle consacre, depuis, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. En s’appuyant sur les lobbies financiers pour réintégrer l’UA, selon, même, la presse marocaine, citant le recours, à Mo Ibrahim, un richissime homme d’affaires anglo-soudanais, lequel a tenté «sans succès», est-il indiqué, d’organiser une rencontre entre les proches du roi Mohamed VI et certains responsables de la Commission de Nkosanzana Dlamini-Zuma. Aussi, il a été question d’effervescence diplomatique de la part des responsables marocains, depuis notamment le début du mois courant, pour ne citer que la visite récente du ministre des Affaires étrangères du Royaume, Salaheddine Mezouar, au Sénégal, sur fond de ses visées pour réintégrer l’Organisation africaine.
    Karima Bennour
  • Réponse de l’Afrique au Maroc : Il faut passer par la procédure légale

    Le Maroc a exprimé son désir de rejoindre l’Union Africaine « sans conditions préalables », selon les mots de Taib Fassi Fihri rapportés par la communiqué de presse de la présidence kenyane.
    La réponse au Maroc est venu du vice-président de la Commission Africaine, Erastus Mwencha. « Il y a un processus à suivre », a-t-il dit. « les Etats membres voteront individuellement et ils décideront si le Maroc peut revenir », a-t-il ajouté.
    « Nous avons des invités, ils sont les bienvenus en tant qu’invités, mais pour la question de revenir, il y a un processus juridique qu’ils doivent suivre s’ils veulent revenir », a indiqué M. Mwencha.
    Le Maroc veut rejoindre l’organisation panafricaine sans passer par le vote des membres dont la RASD.
    Mwencha a rappelé que le Sahara Occidental doit passer par le référendum pour décider de son sort.
  • Rabat réintègrera-t-elle l’UA ? – Un émissaire du Roi marocain à Alger

    par Moncef Wafi
    Abdelmalek Sellal a reçu, ce vendredi, à Alger, Nacer Bourita, envoyé spécial du Roi du Maroc, Mohamed VI, porteur d’un message au président de la République. Selon le communiqué des services du Premier ministre, l’audience accordée au ministre délégué marocain aux Affaires étrangères a porté sur «les relations bilatérales» et permis «un échange de vues sur les défis auxquels sont confrontés l’Afrique et le monde arabe». La même source précise que «la sécurité régionale, notamment la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé, les questions liées à la migration et la problématique du développement», ont été au centre des discussions. Selon ledit communiqué, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et le conseiller auprès du président de la République, chargé de la coordination des Services de sécurité, Athmane Tartag, ont assisté à cette rencontre, alors que du côté marocain, on notait la présence du directeur général des Etudes et de la Documentation, Yacine El Mansouri, le patron du contre-espionnage marocain, et l’ambassadeur du Maroc, en Algérie, Abdallah Belkeziz. 
    Cette visite «épistolaire» revêt toute son importance, à la lumière des dossiers bilatéraux et surtout de la question sahraouie et des dernières péripéties qu’elle a connue et de la volonté prêtée au Maroc de réintégrer le giron de l’Union africaine (UA). En effet, si l’information n’a, pour le moment, pas été officialisée, le Maroc devrait officialiser son retour au sein de l’UA, lors du 27ème Sommet de l’organisation qui s’ouvrira demain, à Kigali, au Rwanda, selon la presse marocaine. 
    La diplomatie alaouite a déjà préparé le terrain avec le périple africain de son ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar qui a visité la Libye, l’Egypte, la Tunisie, l’Ethiopie et le Soudan, en l’espace d’une semaine et la présence de Nacer Bourita, en Zambie et Alger. Selon Mezouar, ces pays lui ont proposé, justement, le retour du Maroc au sein de l’Organisation. Le ministre des AE a précisé que le «Maroc doit répondre à ces appels lorsque les conditions sont réunies». A quelles conditions fait-il allusion alors que le Royaume avait quitté l’Organisation de l’Unité africaine, devenue depuis l’UA, en 1984, après l’admission de la République arabe sahraouie démocratique, en son sein ? L’UA montre-t-elle des signes de mollesse devant le dossier sahraoui ou y a-t-il un prix à payer pour le Maroc pour la réintégrer ? Si l’Union africaine avait réitéré, dans un rapport publié le 27 mars dernier, son appui à l’élargissement du mandat de la Minurso, à la surveillance des droits de l’Homme, le Maroc, lui, a mis en place toute une stratégie d’approche des pays membres de l’UA, en vue de les influencer. Ce retour semble répondre à une logique de bras de fer à engager de l’intérieur même de la citadelle africaine pour gagner, en influence et en poids. Ce retour est également l’aboutissement de la stratégie africaine du Maroc trahie par les câbles diplomatiques confidentiels publiés par le cyber-activiste qui se présente sous le pseudo de chris_coleman24 sur son compte Twitter, le Snowden marocain. On y découvre que la direction des Affaires africaines considère que «les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale sont considérés comme les pays « amis » ou le « pré-carré traditionnel » ; ceux de l’Afrique de l’Est et Australe comme plutôt « hostiles », tandis qu’une troisième catégorie « regroupe les pays dits « fragiles », dont les positions sont, globalement, influencées par les pays dominants, dans chaque région, Algérie, Afrique du Sud, Ethiopie et Nigeria notamment». Dans une note de synthèse sur la stratégie du Maroc envers l’Union africaine du 3 juin 2013, cette même direction rallonge la liste, après que le Rwanda, l’île Maurice et le Botswana ont «montré une certaine neutralité, lors des derniers débats au Conseil exécutif de l’Union africaine», recommandant d’«entreprendre des actions envers ces pays pour obtenir leur ralliement au processus onusien au Sahara et leur demander de retirer leur reconnaissance de la RASD ». Cette stratégie cherche à renforcer les relations marocaines avec les pays africains en devenant le trait d’union privilégié pour un rapprochement entre l’Europe et l’Afrique. L’accueil d’étudiants africains, la gestion du religieux, la promotion du concept de consacrer une «place» à l’Afrique, dans tous les festivals organisés au Maroc, le libre accès au marché marocain pour les produits originaires des Pays les moins avancés (PMA) africains et l’annulation de leurs dettes, l’ouverture des ambassades en Namibie, au Botswana, en Zambie, en Tanzanie, au Mozambique et au Malawi pour renforcer la présence diplomatique marocaine, en Afrique de l’Est et australe participent à cette vaste OPA. L’ensemble de ces actions envisagées est de «casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria, en s’appuyant sur la diplomatie parallèle parlementaire et des partis politiques et en investissant les réseaux informels d’influence et de lobbying, notamment, vis-à-vis de l’Afrique du Sud qui cherche à s’imposer comme puissance régionale africaine».
  • L’ONU confirme le retour du premier groupe du personnel de la Minurso à El-Ayoun

    Les Nations Unies ont confirmé le retour à El-Ayoun occupée du premier groupe du personnel civil de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) expulsé par le Maroc, en indiquant que les activités de la mission onusienne seront rétablies graduellement. 
    Stéphane Dujarric, le porte parole de Ban Ki-moon a précisé au cours de son point de presse quotidien que l’ONU et le Maroc ont convenu suite à leurs discussions de rétablir les activités de la Minurso «via un processus graduel». Un premier groupe composé de 25 membres des effectifs civils de la mission ont atterri mercredi soir à El-Ayoun, selon Dujarric. 
    Ce groupe sera suivi par d’autres effectifs qui devraient rejoindre les territoires sahraouis occupés dans les prochains jours. Dujarric a ajouté que le secrétariat général de l’ONU était en train de préparer son rapport pour informer le Conseil de sécurité sur le rétablissement de cette mission. Le Maroc a accepté de se soumettre à la décision du Conseil de sécurité de rétablir la mission de l’ONU dans la plénitude de son mandat dans un délai de trois mois qui devrait s’achever fin juillet, alors qu’il avait affirmé par le passé que sa décision était «irrévocable». 
    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon devrait présenter dès l’expiration de ce délai un rapport détaillé au Conseil de sécurité pour l’informer de la mise en œuvre de ces directives par le Maroc, selon la résolution d’avril dernier prorogeant le mandat de cette mission d’une année. Le porte parole a, par ailleurs, fait savoir que la visite de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross au Maroc fait toujours objet de discussions entre l’organisation onusienne et le Maroc. 
    «Sur la visite de M. Ross, les discussions sont toujours en cours», a-t-il déclaré au cours de ce point de presse. Christopher Ross a été chargé par Ban ki-moon de reprendre la médiation en vue de déblayer le terrain pour de nouvelles négociations entre le Front Polisario et le Maroc. M. Ross auquel le Maroc avait un temps retiré sa confiance en 2012 a repris ses efforts diplomatiques en février 2015. Il avait visité la région fin septembre et fin novembre mais sans grand succès.
  • Fiche sur les Groupes de Consultants et Lobbyistes travaillant pour le Maroc 
    Le recours aux services des lobbyistes est une pratique courante aux Etats Unis d’Amérique notamment auprès du Congrès, au vu du rôle incontournable que joue cette institution dans la vie politique américaine. A l’instar de nombreux pays, le Royaume du Maroc avait depuis les années 1990s fait appel aux services de groupes de Consultants et lobbyistes pour accompagner et renforcer l’action de sa représentation officielle, à savoir l’Ambassade du Royaume du Maroc à Washington. 
    Les structures contractées par le Maroc sont les suivantes : 
    – Moroccan American Center (MAC) 
    Compte tenu de son ancienneté et expérience sur le terrain, le Moroccan American Center (MAC), dirigé par Ed Gabriel, est un atout dans le renforcement de l’action du Maroc auprès du Congrès. 
    MAC est en effet une plateforme composée de trois Centre : Moroccan American Center for Policy (MACP), Moroccan American Trade and Investment Center (MATIC) et le Moroccan American Cultural Center (MACC). 
    Il compte également un nombre assez important de consultants et facilitateurs dont notamment : « Vision Americas », « Gray Loeffler », « Beckerman Public Relations ». 
    Vision Americas : Boite de consulting et de lobbying dirigée par l’Ambassadeur et ancien Secrétaire d’état adjoint sous l’Administration George W. Bush, M. Roger Noriega. Ce dernier a été contracté par MAC depuis plusieurs années. Son apport se limite à effectuer des prises de contacts ponctuelles avec certains Congressmen et Sénateurs Républicains, dont l’intérêt est porté sur les questions sécuritaires (narco-terrorisme, etc…). En général, le contact qu’entretient ce lobbyiste avec le Congrès se limite au niveau de « staffer ». 
    Gray Loeffler : Boite spécialisée dans le lobbysme au profit de grandes compagnies américaines (General Motors, Universal Studios, Comcast, etc…) et quelques pays tels que l’Arabie Saoudite. L’atout majeur de ce lobbyiste puisait dans la notoriété de son ancien dirigeant, le défunt Congressman Bill Gray, figure emblématique de la lutte pour les droits civiques américains, avant de devenir membre influent du groupe des élus afro-américains « Congressional Black Caucus (CBC) ». Apres son décès en juillet 2013, son fils, Justin Gray, dirige maintenant cette boite de Lobbysme, quoi qu’il n’a pas la stature de son défunt père, il n’en demeure pas moins qu’il peut capitaliser contacts au sein du Congrès et sur la notoriété de son père. Le dossier « Maroc » est géré par M. Ralph Nurnberger qui est un professeur universitaire est ancien lobbyiste de l’AIPAC, le plus grand lobby juif aux Etats-Unis. 
    Doté d’un important carnet d’adresses, les contacts de ces lobbyistes se faisaient du temps défunt Congressman Bill Gray beaucoup plus au niveau des Congressmen et Sénateurs plutôt qu’avec les staffers. 
    Beckerman Public Relations : Boite spécialisée dans la Communication et la gestion des crises et litiges, elle est dirigée par Keith Zakheim, le fils de Dov Zakheim, ancien haut responsable américain ayant occupé des postes de responsabilité au Département de la Défense et dans le secteur privé. Le compte « Maroc » est dirigé par Mme. Naomi Decter. Elle a été éditorialiste du « Washington Times ». Malgré sa connaissance confirmée des milieux journalistiques de Washington, elle ne paraît pas avoir mis à profit ses contacts de manière optimale pour assurer la publication d’articles avec la fréquence souhaitée dans les grands journaux américains. 
    The Moffett Group 
    Dirigé par l’ancien Congressman Démocrate, M. Toby Moffett, cette boite de lobbying a été au service du Maroc depuis plusieurs années. Jusqu’en 2012, MAC versait $60.000 de la totalité du contrat que ce groupe avait avec notre pays. Depuis, la DGED a pris le relais et prend en charge les $60.000 du contrat total passé entre M. Moffett et notre pays (à travers le MAEC). 
    L’apport de ce lobbyiste est d’une grande utilité, non seulement auprès du Congrès compte tenu de son relationnel notamment avec les Congressmen et les Sénateurs démocrates, mais également pour ses services de consulting et ses contacts avec certaines personnalités bien placées dans l’Administration Obama, notamment M. Tony Blinken, Collaborateur du Président Obama et Adjoint du Conseiller du Président pour la Sécurité (M. Blinken entretient une relation professionnelle et personnelle avec la fille de M. Toby Moffett). 
    Ce groupe est également d’une grande utilité dans le volet communication notamment les rapports avec les media et organes de presse. Il a apporté une contribution considérable à la publication de plusieurs de nos éditoriaux, notamment dans le Washington Post et le Washington Times. 
    Just Consulting 
    Sur le registre des droits de l’homme et en particulier la question de la liberté de culte, le Maroc a fait appel aux services de M. Joseph Grieboski, de « Just Consulting », dans l’objectif de pallier aux aléas de l’épisode des évangélistes. Ami du Maroc depuis de longue date M. Grieboski est un militant des droits de l’homme dont la crédibilité et l’autorité pourrait faire la différence auprès des décideurs politiques américains. Le contrat avec « Just Consulting » a pris fin en septembre 2013. 
    Le Maroc a également fait appel aux services de certaines personnes marocaines (et autres). L’objectif étant de collaborer avec ces personnes sur des actions ciblées. 
    PRM Consulting 
    Sur requête de l’ancien Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Otmani, le MAEC a loué les services de M. Ali Amar, Directeur Général de « PRM Consulting » et ce, pour une durée déterminée pour la réalisation de 4 tables rondes. Selon le texte du contrat, l’objectif étant de promouvoir le plan d’autonomie marocain. 
    Appréciations et Recommandations 
    Au moment où nos relations avec les Etats-Unis prennent une nouvelle dimension, suite à l’échange de lettres et l’entretien téléphonique entre Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste, et le Président Obama et compte tenu du franc succès enregistré par la Visite de Sa Majesté le Roi à Washington et la réunion au sommet entre les deux Chefs d’Etat, les actions suivantes peuvent être envisagées en relation avec l’apport de nos consultants : 
    – Entamer une évaluation, en interne et regroupant les hauts responsables marocains en charge du dossier « Etats-Unis », visant à formuler une stratégie diplomatique multidimensionnelle à même de traduire dans les faits les objectifs escomptés énoncés dans le communiqué conjoint publié à l’issue de l’entretien de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste, et le Président Obama. 
    – Inclure, lorsqu’il s’agit de discuter de la stratégie diplomatique à Washington, l’Ambassadeur de Sa Majesté Le Roi, ainsi que MAC dans les réunions de coordination tenues à Rabat. 
    – Recentrer, dans l’objectif d’atteindre une complémentarité optimale avec l’ambassade et pour éviter le double-emploi, les actions de nos lobbyistes et consultants exclusivement sur le Congrès afin de maximiser leur rôle et rationaliser leur travail de manière efficiente et efficace. Il s’agit toutefois de recentrer leur activité sur cette institution et éviter la dispersion qui existait jusqu’ici à travers des activités dans les domaines économique et culturel qui non seulement relèvent des prérogatives de l’ambassade mais avaient un caractère plutôt superficiel pour ne pas dire cosmétique. MACC et MATIC sont deux sections de MAC qui sont couteuses et qui effectuent des taches déjà exécutées efficacement par l’Ambassade. 
    – Il est extrêmement important, compte tenu de l’image plutôt fade des lobbyistes dans la culture politique américaine et l’attitude plutôt méfiante à leur égard, particulièrement de la part de l’Administration démocrate, de préserver le caractère officieux quant à l’action de MAC et des autres consultants. 
    – Revoir la stratégie des Consultants en mettant l’accent sur la nécessité de procéder à des actions ciblées dans le cadre d’une stratégie à court et moyen terme destinées à influencer directement ou indirectement l’élaboration de mesures législatives dans le sens de favoriser le plan d’autonomie et la position, déjà exprimée par l’Administration par le Congrès, de soutien envers les intérêts suprêmes du Royaume. 
    – La nécessité de trouver un équilibre entre les actions menées auprès du Congrès et des actions menées auprès de l’Administration. Le rôle de la branche législative dans l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique étrangère américaine est extrêmement crucial, d’où la nécessité de recentrer l’action des consultants et lobbyistes dans ce sens. 
    – Faire appel à une boite de relations publiques de renom et/ou contracté les services, à plein temps, d’une personnalité ayant déjà servi dans l’administration comme par exemple, M. P. J. Crowley, ancien porte-parole du Département d’Etat et actuellement expert affilié à plusieurs centres de réflexion de renom à Washington. 
  • Hoy, Arabia Saudi, mañana Marruecos

    Documentos americanos y británicos desclasificados revelan la implicación de responsables saudíes en los atentados del 11-S. Informes que indican claramente que miembros destacados del régimen wahhabita saudí participaron en la planificación y la financiación de los ataques terroristas contra las torres gemelas en Nueva York.
    Los jeques de Arabia habían amenazado pocos meses antes con retirar sus inversiones en Estados Unidos si Washington daba a conocer al público el contenido de estos documentos.
    Además del 11-S está el 11-M, otra masacre cometida en Madrid en 2004. La totalidad de sus autores son marroquíes. Operación que le valió a Marruecos un giro de 180 grados de la política española respecto al contencioso del Sáhara Occidental.
    Desde entonces, Madrid se convirtió en más monárquica que el monarca. Empezó a defender los intereses de Marruecos en la Unión Europea, en la ONU y en todos los rincones del mundo.
    Otros atentados en Francia y en Bélgica fueron cometidos también por marroquíes. Precisamente cuando Europa empezaba a tirarle de las orejas a Marruecos en asuntos como el respeto de los derechos humanos que Rabat viola continuamente en el Sáhara Occidental. Incluso el Tribunal Europeo de Justicia anuló el tratado comercial entre Marruecos y la UE por incluir el territorio saharaui.
    Pronto, otros documentos que serán desclasificados en un futuro próximo revelarán la naturaleza terrorista del Majzén. Nos explicarán los motivos del fenómeno que hace que sean marroquíes los criminales que se encuentran detrás de tantas masacres en Europa.