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Prostitution : Les mille et une nuits de Marrakech :
Prostitution au Maroc pendant le ramadan: les mille et une nuits de Marrakech – Vidéo Documentaire TF1C’est la face sombre de Marrakech : la prostitution, interdite au Maroc, est devenue une des activités les plus florissantes de la ville. De jour comme de nuit, aux terrasses des cafés comme en boites de nuit, des filles issues de familles pauvres se livrent à un ballet de séduction pour aguicher les clients. Qui sont ces hommes, souvent venus d’Europe ou du Proche-Orient? Comment vivent ces filles qui rêvaient d’un autre destin ? Pourquoi les autorités ferment-t-elles les yeux ? Sept à Huit lève le voile sur ce tabou du Royaume du Maroc.C’est la face sombre de Marrakech : la prostitution, interdite au Maroc, est devenue une des activités les plus florissantes de la ville. De jour comme de nuit, aux terrasses des cafés comme en boites de nuit, des filles issues de familles pauvres se livrent à un ballet de séduction pour aguicher les clients. Qui sont ces hommes, souvent venus d’Europe ou du Proche-Orient? Comment vivent ces filles qui rêvaient d’un autre destin ? Pourquoi les autorités ferment-t-elles les yeux ? Sept à Huit lève le voile sur ce tabou du Royaume du Maroc.Source vidéo:TÉLÉVISION – Depuis la sortie controversée du film « Much Loved » de Nabil Ayouch l’année dernière, un coup de projecteur a été jeté sur le problème de la prostitution au Maroc. Après un article paru récemment dans les colonnes du Monde sur les prostituées de Marrakech, le fléau qui touche la ville ocre fait de nouveau parler de lui, cette fois-ci dans l’émission « Sept à Huit ».Un reportage de 24 minutes diffusé dimanche 19 juin sur TF1, à voir en tête d’article, se penche sur la question en suivant deux jeunes prostituées marocaines de 19 et 20 ans dans leur quotidien, entre séances shopping et prises de rendez-vous dans l’espoir de gagner suffisamment d’argent pour vivre ou faire vivre leur famille.« Avez-vous peur des gens avec qui vous sortez? » demande un des journalistes aux jeunes filles. « Oui, parfois. Ce n’est jamais avec plaisir que je pars avec quelqu’un », répond l’une d’elles. « J’ai peur d’être frappée, d’être maltraitée ».Marocains, Anglais, Libyens, Pakistanais, mais surtout Saoudiens, les clients sont de toutes nationalités et trouvent souvent les jeunes filles aux terrasses de cafés du quartier branché de Guéliz, où elles se font généralement offrir un verre en échange de leur numéro de téléphone, comme le montrent les images prises en caméra cachée.« Si les flics vous arrêtent il faut lâcher un peu de bakchich »Boîte de nuit, salons de massage « où l’on propose des extras »… Les journalistes, qui se sont fait passer pour des touristes pour mener leur enquête se sont rendus dans plusieurs lieux où la prostitution prospère, interrogeant prostituées et clients étrangers, dont certains expliquent venir « plusieurs fois par an » à Marrakech pour des relations tarifées avec des Marocaines. « Il faut avoir du fric sur soi, parce que des fois si les flics vous arrêtent il faut lâcher un peu de bakchich », lâche un de ces clients réguliers.Selon un Marocain « habitué de Marrakech et de ses petites combines », interrogé par les journalistes, la prostitution alimente toute l’économie locale. Serveurs, vendeurs, chauffeurs de taxi, hôtels… Tout y passe. Une face peu reluisante de la première ville touristique du royaume que les autorités tentent bien souvent de cacher.« J’espère que Dieu nous pardonnera un jour, et qu’il nous aidera à quitter cette vie-là pour un avenir différent », confie encore l’une des deux prostituées. Un discours qui revient souvent dans la bouche de ces filles qui vendent leur corps pour subsister mais parviennent difficilement à s’en sortir.Interviewée par le journaliste, une ancienne propriétaire d’une résidence à Marrakech raconte enfin les déboires qu’elle a connus lorsque les prostituées et leurs clients ont commencé à défiler en nombre dans les appartements en location. Elle explique même que « certains flics corrompus touchent des pots-de-vin et négocient les filles ». -
Le Maroc devra se soumettre à la Charte de l’UA pour sa réintégration
Maladroite est la démarche du souverain marocain, Mohamed VI qui, à l’occasion de la tenue des travaux de la 27e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), à Kigali (Rwanda) a envoyé un message aux dirigeants africains, leur exprimant le désir du Maroc de réintégrer l’organisation panafricaine. Ce n’est pas une surprise du fait que les rumeurs sur l’intention du royaume de revenir au sein de l’ex-OUA circulent depuis des jours pour ne pas dire des mois.Maladroite est la démarche du souverain marocain, Mohamed VI qui, à l’occasion de la tenue des travaux de la 27e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), à Kigali (Rwanda) a envoyé un message aux dirigeants africains, leur exprimant le désir du Maroc de réintégrer l’organisation panafricaine. Ce n’est pas une surprise du fait que les rumeurs sur l’intention du royaume de revenir au sein de l’ex-OUA circulent depuis des jours pour ne pas dire des mois. Disons même que le processus visant cette réintégration a commencé, dans les coulisses, il y a deux ans.Les déplacements répétées et les séjours parfois longs des dirigeants du pays voisin dans différents pays d’Afrique, y compris l’Algérie, à l’approche de la date de la tenue de cette rencontre africaine, conforte cette résolution marocaine. Rien de déroutant jusque-là sauf que dans son message adressé à l’UA, le souverain marocain n’a aucunement fait allusion à l’erreur de l’année 1984, celle de son père, mais a longuement cité une autre erreur –c’est son appréciation à lui- des membres de l’organisation panafricaine qui ont reconnu la Rasd et continuent de soutenir la République sahraouie dans son combat pour l’autodétermination.Mohammed VI revendique le droit du Maroc à la réintégration de l’UA, mais aussi, sans le dire expressément, l’exclusion de la Rasd. Intrigant ! Ce qui l’est davantage, c’est que cette demande de réintégration et l’envoi du message aux concernés coïncident avec l’ouverture des travaux qui, devrions-nous le souligner avec insistance, ont commencé par une minute de silence à la mémoire de l’ancien Président de la Rasd, le défunt Mohamed Abdelaziz. Aussi, un deuil de trois jours a été décrété par la présidente de la commission de l’UA, la Sud-africaine Nkosanzana Dlamini-Zuma, dès l’annonce du décès de l’ancien Président. Autre fait à retenir est que le nouveau président de la Rasd, Brahim Ghali, élu il y a quelques jours, est, lui aussi, à Kigali pour prendre part aux travaux, la Rasd étant membre de l’organisation panafricaine. C’est dire que le Sommet est en partie dédié à la République sahraouie.Ainsi, alors que beaucoup parmi ceux qui ont entendu parler d’une supposée demande de réintégration de l’UA par le Maroc s’attendent à ce que ce dernier (Maroc) se fasse «tout petit» sinon «revienne par la petite porte» pour la simple raison que c’est lui-même qui a décidé de son propre gré de quitter l’organisation et sans présenter d’excuses, ils constatent que le royaume chérifien agit d’une manière qui va à l’encontre de cette demande. Le message de Mohamed VI envoyé aux participants au Somment N°27 est chargé de haine et de rancœur –il ne peut y avoir d’autres qualificatifs- envers la Rasd et ceux qui la soutiennent. Le contenu du message s’annonce même comme un défi, le Maroc se sentant en position de force, dirait-on, après que 8 pays parmi ceux qui étaient autrefois du côté de la Rasd sont passés de son côté à lui. Et il ne désespère pas de voir le nombre augmenter à la faveur d’un travail de lobbying qui date, comme susmentionné, depuis au moins deux ans.Parlant de la Rasd, Mohamed VI la qualifiera, dans son message, d’Etat «fantôme», «pseudo Etat». Pire, lit-on dans le même message: «L’histoire retiendra cet épisode (la reconnaissance de la Rasd par l’UA) comme une tromperie, un détournement de procédures, au service d’on ne sait quels intérêts. Un acte comparable à un détournement de mineur». Et le roi d’appeler à «écarter les manipulations, le financement des séparatismes, de cesser d’entretenir, en Afrique, des conflits d’un autre âge». Plus grave encore, le roi accusera les pays qui soutiennent la Rasd de violation du droit international: «…les fardeaux d’une erreur historique et un legs encombrant, pointant vers une contradiction évidente avec la légalité internationale».Critiquant davantage la Rasd avec laquelle il siègera –si par miracle sa demande est appuyée et approuvée par la commission- il dira: «Ce prétendu Etat n’est membre ni de l’ONU, (…) ni d’aucune autre institution internationale», affirmant que les Nations unies avec lesquelles il a eu pourtant un sérieux différend lors de la visite du SG de l’organisation, Ban Ki-moon, dans la région, «se penchent actuellement sur la question». Mohamed VI veut revenir par la grande porte comme s’il était en position de force. Et il pense l’être justement, en vantant «les mérites de l’action de notre dynastie», de même qu’en évoquant «le rôle économique du royaume dans les domaines de la banque, des assurances, du transport aérien, des télécommunications et du logement, faisant du Maroc le premier investisseur africain en Afrique».Aussi, dira Mohamed VI, «cela fait longtemps que nos amis nous demandent de revenir parmi eux pour que le Maroc retrouve sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Ce moment est donc arrivé». C’est à ne rien comprendre de cette démarche marocaine, sachant que les «poids lourds» de l’organisation panafricaine sont plutôt du côté sahraoui et fortement opposés au Maroc. Bien entendu, il s’agit des trois pays qui sont l’Afrique du Sud, le Nigeria et l’Algérie. D’ici la tenue du prochain Sommet où il sera question d’élire le successeur de la présidente sud-africaine (une élection prévue initialement pour ce sommet), le royaume continuera son travail de coulisses dans l’espoir de faire infléchir la position de ces «poids lourds» sur la question sahraouie. C’est peine perdue, devrions-nous dire, sachant l’intransigeance, maintes fois exprimées, par les trois pays et d’autres au sein de l’UA. Une ligne rouge à ne jamais franchir. En plus, dans ce cas bien précis, c’est à l’UA d’imposer ses conditions au Maroc –au nom de sa Charte- et non pas le contraire.K. M. -
Refroidissement sur l’axe Nouakchott-Dakar
Les Mauritanies – Les autorités Mauritaniennes et sénégalaises n’entendent pas le même son de cloche ! Après la mesure prise le 10 juillet par le gouvernement sénégalais d’expulser prés de 10000 têtes de camelins Mauritaniens de son territoire.C’est autour de laMauritanie de riposter et d’appliquer la réponse du berger à la bergère ! C’est ainsi que les pêcheurs sénégalais en situation irrégulière seront très prochainement renvoyés de la Mauritanie.Cette décision parvenue à la presse ce lundi 18 juillet vient encore une fois refroidir l’axe Nouakchott -Dakar.En effet, le président Mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait tiré la sonnette d’alarme en soulignant dans son discours du mercredi 13 juillet que la décision prise par le Sénégal d’expulser le bétail Mauritanien était un acte souverain mais la seule dissonance demeure la non-concertation des deux parties. Le Sénégaln’a pas avisé les autorités Mauritaniennes, se désole le chef de l’état Mauritanien.Par souci de ne pas perturber le sommet arabe prévu du 24 au 25 juillet dans la capitale Mauritanienne (Nouakchott), les autorités étatiques appliqueront cette mesure qu’après la fin de cet événement.Ibrahima Dia -
L’adhésion d’un pays à l’UA ne peut être conditionnée
ALGER – Un pays africain, qui veut adhérer à l’Union africaine (UA), ne peut pas le faire avec des conditions, comme le stipule l’acte constitutif de l’organisation continentale, a indiqué mercredi le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.« Un pays ne peut pas demander son adhésion à l’UA avec des conditions. Concernant ces conditions, certains parlent de la suspension de la RASD (République arabe sahraouie démocratique). A aucun moment l’acte constitutif (de l’UA) ne parle de cela +suspension+ », a précisé M. Messahel, qui répondait à une question sur un éventuel retour du Maroc au sein de l’UA, lors d’une émission de la chaîne 3 de la Radio algérienne.« Vous voulez rentrer vous rentrez mais sans conditions. Il n’y pas de conditions ni de gel ni de retrait ni de suspension. La suspension ne se fait que dans un seul cas, c’est lorsqu’il y a changement anticonstitutionnel dans un pays », a-t-il ajouté, précisant que « l’UA a ses critères. Il y a adhésion d’un Etat. Il n’y a pas retour ».« Quand on adhère à une organisation, on doit adhérer en partant de ses principes qui font les fondamentaux et les fondements de cette organisation. Tout Etat africain, et cela c’est l’acte constitutif de l’UA qui le stipule, peut demander son adhésion qui doit se faire selon des critères bien établis par l’acte constitutif lui-même », a-t-il expliqué.L’acte constitutif « est très clair et son article 29 fixe les conditions de l’adhésion. Dans cet article, un pays qui veut adhérer à l’UA, doit faire une demande qui doit être remise notifiée au président de la Commission de l’UA, lequel la distribue à tous les Etats membres », a-t-il ajouté.« Si cette demande reçoit l’accord de 28 pays (majorité simple), ce pays est admis, mais sans conditions », a-t-il poursuivi.Interrogé sur une éventuelle demande à l’Algérie d’un soutien marocain à une adhésion à l’UA lors de la visite récente à Alger de l’envoyé spécial du Roi du Maroc, Mohamed VI, il a indiqué que l’envoyé spécial était porteur d’un message du Roi du Maroc au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ayant trait aux relations bilatérales et à la situation dans la région.APS -
Le Sénégal porte flambeau du retour du Maroc à l’UA et trouble fête du sommet arabe
Ce n’est pas un secret de polichinelle, le Sénégal du Président Macky Sall a été coopté pour conduire le plan de retour du Maroc au sein des instances de l’union africaine après plus de 33 ans d’absence et s’est fait passer pour un moyen de pression et de chantage contre la Mauritanie pour faire capoter le sommet arabe.C’est le Sénégal de Macky Sall qui a décroché »le marché » pour 50 …millions d’euros déboursés par le Royaume de Mohamed VI en vue de faire accepter aux africains un retour de Rabat contre l’exclusion de la RASD.C’est donc une affaire de sou qui a motivé le leadership du Sénégal dans ce processus avorté à Kigali. le Roi n’ayant pas fait le déplacement à la dernière minute. Malgré cet echec, l’argent est déjà parti il se trouve dans la poche du président Sall. L’objectif fixé était d’obtenir l’exclusion pure et simple de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) lors du sommet de Kigali mais cela s’est heurté aux textes et à la charte de l’Union africaine et au refus catégorique de l’Afrique du Sud et de l’Algérie. c’est la raison pour laquelle bon nombre d’observateurs estiment que le Royaume du Maroc a été victime d’arnaque, une pratique trés ancrée au Sénégal.Autre mission assignée par le Maroc à Macky Sall , c’est de faire capoter le Sommet arabe de Nouakchott en utilisant l’arme de l’expulsion du bétail. C’est un délai de 48 heures qui a été accordé par les autorités sénégalaises aux éleveurs mauritaniens et au gouvernement de la RIM pour organiser le retour en catastrophe de plusieurs milliers de têtes de chameaux. prise de vitesse et surprise par l’attitude de Dakar, la Mauritanie a dit accepter »une décision souveraine » qui est en fait une volonté manifeste du royaume du Maroc de faire échouer la tenue du sommet de la ligue arabe dans la capitale mauritanienne. -
Mauritanie-Sénégal : Vive tension en perspective entre Nouakchott et Dakar
Le président mauritanien envisagerait d’expulser les pêcheurs sénégalais établis sur son sol après le sommet arabe à Nouakchott le 27 juillet prochain en réponse à l’expulsion des éleveurs de chameaux mauritaniens au Sénégal.Cette riposte de Ould Aziz intervient au même moment où le président sénégalais Macky Sall est favorable à une demande de suspension de la RASD au sein de l’Union africaine après son 27ème sommet à Kigali.Ces deux dossiers à l’ordre du jour risque d’impacter sur les relations entre les deux pays qui ont connu des hauts et des bas ces dernières années.Entre les pêcheurs sénégalais et les garde-côtes mauritaniens c’est une longue et vieille histoire de voisinage marquée de temps à autre par des bagarres.Une histoire d’altercations dont l’enjeu est l’octroi de licences de pêches aux sénégalais qui vivent de ce produit mais violent assez souvent les eaux territoriales mauritaniennes.Ces malentendus finissent toujours par être réglés par des accords de pêche entre les deux pays.Cependant ce sont les pêcheurs sur le sol mauritanien qui font faire les frais de l’expulsion cette semaine du Sénégal des éleveurs de chameaux mauritaniens.Nouakchott envisagerait de les expulser après le sommet arabe du 27 juillet prochain dans la capitale mauritanienne.Le moins qu’on puisse cette riposte est hautement symbolique et traduit deux réalités d’une même face le mécontentement de Ould Aziz de n’avoir pas été consulté au préalable par son homologue sénégalais doublé d’une autre incompréhension quant à sa déclaration après le sommet de l’UA à Kigali favorable à une demande de suspension de la RASD au sein de l’organisation panafricaine.Ces deux patates chaudes risquent encore une fois de raviver une vive tension entre les deux pays frères de longue date.Ould Aziz et Macky Sall devront étouffer dans l’oeuf ces malentendus avant un probable incendie qui sera difficile à éteindre pour l’intérêt des deux peuples et la paix dans la sous région.Bakala Kane(Reçu à Kassataya le 19 juillet 2016) -
La diplomate Sud-africaine, à Alger, Nadi Zilma, sur le Sahara Occidental : « Soutien indéfectible de mon pays au peuple sahraoui jusqu’à son indépendance »
La secrétaire de l’ambassade d’Afrique du Sud, en Algérie, Mme Nadi Zilma, a réaffirmé «la justesse de la Cause sahraouie, à travers le combat de son peuple, pour son indépendance», a-t-elle indiqué, hier, à Alger. La diplomate sud-africaine a tenu cette déclaration, lors de son intervention au “Forum de la Mémoire d’El-Moudjahid”, consacré à la Journée internationale de Nelson Mandela, sur le thème «Nelson Mandela et les Mouvements de libération ; le Front Polisario, un exemple».La célébration de la Journée internationale «Mandela Day» rendant hommage au leader africain, Nelson Mandela, ayant consacré toute sa vie au combat de son peuple sud-africain contre le système ségrégationniste en Afrique du Sud, est l’occasion pour la diplomate Nadi Zilma à œuvrer davantage «à consolider» les relations, entre, a-t-elle cité, l’Afrique du Sud, l’Algérie et la République arabe sahraouie démocratique (Rasd). Pour la Sud-Africaine, le legs du dirigeant et héros de la lutte du peuple sud-africain, Mandela, pour briser les chaînes de l’Apartheid, est un «héritage» pour l’ensemble du Continent africain, lequel, un de ses peuples, celui du Sahara occidental, est soumis à un système colonial. Réaffirmant le «soutien indéfectible» de l’Afrique du Sud à la lutte du peuple sahraoui, à travers son représentant unique et légitime, le Front Polisario, soutien jusqu’à, souligne-t-elle, «le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental», dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite aux Nations unies. «Nous devons se soutenir», indiquera-t-elle, «pour préserver nos libertés, et soutenir le combat des autres pour cette liberté», dont celui du peuple sahraoui, souligne-t-elle, plus loin dans son message, à cette occasion. Les déclarations de la diplomate sud-africaine sont lourdes de sens, car, outre qu’elles rappellent pertinemment la teneur de l’héritage du combat d’un des leaders africains, Nelson Mandela, en l’occurrence, pour la liberté des peuples africains, mais aussi, à travers lui, celui des autres dirigeants des Mouvements de libération en Afrique, de Abane Ramdane, à Nkrumah, en passant par Lumumba au défunt martyr, le dirigeant sahraoui, Mohamed Abdelaziz. Déclarations de la diplomate d’un des plus importants pays sur la scène continentale, notamment au sein de l’Union africaine (UA), et aussi au niveau international, l’Afrique du Sud est un des membres du Brics. Ces propos interviennent à moins de 24 heures du message du roi Mohammed VI, au Sommet de l’UA, à Kigali, Organisation africaine que Rabat a quittée, suite à la reconnaissance de la Rasd par cette Organisation. Mais, 32 ans après, durant lesquelles les dirigeants africains et leurs États respectifs ont consenti des efforts considérables pour que l’UA consolide sa place sur la scène mondiale, en tant qu’interlocuteur incontournable et partenaire de l’ONU, dans tout traitement des questions liées à l’Afrique, Rabat cherche à réoccuper son siège, tout en piétinant l’esprit et la Charte de cette Organisation. Laquelle consacre, faut-il le rappeler, l’obligation du respect des frontières héritées au lendemain des indépendances des pays, et le non envahissement de pays, comme conditions, pour siéger au sein de l’UA. Ce qui n’est pas «respecté», comme l’a précisé, hier, l’ambassadeur de la Rasd, à Alger, Bouchraya hamoudi-Sidina, lors de son intervention devant les présents au “Forum de la Mémoire d’El-Moudjahid”. Appelant le Maroc «à se conformer à la Légalité internationale», à l’instar des autres États africains, notamment la Commission de l’UA, qui ne cessent de rappeler à l’ordre Rabat à se plier au Droit international, en mettant un terme à son refus d’organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Pour l’ambassadeur sahraoui, commémorer la mémoire du leader africain, Naleson Mandela, c’est de porter haut l’idéal pour lequel il a consacré 67 ans de sa vie, pour la liberté et l’indépendance des peuples, tout en exprimant sa reconnaissance aux soutiens de la Cause sahraouie, à travers le monde, notamment en Afrique, citant l’Afrique du Sud, l’Algérie, Nigeria, Kenya, et d’autres pays africains. À l’adresse des autorités coloniales marocaines, qui viennent d’exprimer leur demande de réintégrer l’Union africaine, le diplomate sahraoui rappelle qu’alors que le Roi dans son message parle «d’organisation africaine malade», au moment où son rôle est incontournable au niveau des institutions régionales et mondiales, son père Hassan II, en claquant, il y a 32 ans en 1984, la porte de l’UA (ex-OUA), avait qualifié l’Organisation africaine «de conférence Tam-tam».De son côté, l’infatigable militant des droits de l’Homme et de soutien à la Cause sahraouie, lequel a rencontré, à Alger, le leader africain Nelson Mandela, lors de son premier voyage à l’étranger, après sa sortie de prison, a affirmé que les pratiques «ségrégationnistes» du temps du système d’Apartheid en Afrique du Sud «sont similaires au système colonial marocain au Sahara occidental». Qu’il s’agisse, poursuit Mahrez Lamari, des emprisonnements par les autorités coloniales marocaines des militants sahraouis, de la répression des manifestations pacifiques des Sahraouis, dans les territoires occupés, et notamment l’exploitation illégale des richesses naturelles du Sahara occidental, pour ne citer que ces cas de figure de l’occupation marocaine», a-t-il indiqué.Karima Bennour -
Moroccoleaks : Le Maroc s’en prend aux observateurs de l’Union Africaine (septembre 2014)
21/04/2014Décision du Maroc de mettre fin aux fonctions des deux observateurs de l’UA auprès de la MinursoLa présente note porte sur l’opportunité de mettre fin aux fonctions des deux Observateurs de l’Union africaine (UA) auprès de la Minurso, en réaction à l’activisme de la Présidente de la Commission de l’Union africaine et dans le contexte du dernier rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Sahara.Actes hostiles de la Présidente de l’Union africaineDepuis l’élection de l’actuelle Présidente Mme Zuma à la tête de la Commission de l’Union Africaine, cette dernière a multiplié les attitudes et les prises de position ouvertement hostiles au Maroc :Tentatives d’ingérence de l’Union africaine dans le processus politique en cours sous l’égide des Nations Unies.Envoi de lettres aux membres permanents du Conseil de sécurité et au Secrétaire général de l’ONU, en décembre 2013.Inscription de la question du Sahara à l’ordre du jour du Conseil Exécutif de l’UA, et élaboration d’un Rapport sur la question en prévision du Sommet de l’UA en juin 2014 à Malabo.Tentative de renforcer le rôle aux deux Observateurs de l’UA auprès de la MINURSO.Publication d’un Communiqué dans lequel la Présidente de la Commission :accueille favorablement le rapport du Secrétaire Général sur le Sahara ;demande instamment au Conseil de Sécurité de saisir l’opportunité de l’examen du rapport et l’adoption de la résolution, pour donner l’impulsion nécessaire au processus de recherche d’une solution, tout en ayant à l’esprit que le Sahara demeure sur la liste des « Territoires Non-Autonomes » depuis 1963.Insiste sur la nécessité de munir la Minurso d’un mandat pour la surveillance des droits de l’homme.Se félicite de ce que le Rapport traite la question des ressources naturelles conformément à l’Avis du Conseiller juridique des Nations Unies de 2002.Rôle de l’Union africaine dans le processus onusien.Dans les documents de l’Onu (rapport S/21360 du 18 juin 1990 et Résolution 690 du Conseil de sécurité), la référence à l’Union africaine est liée à la mise en œuvre du Plan de Règlement.En effet, si l’OUA a eu un rôle important dans le cadre du Plan de règlement (PR), ce rôle a pris fin avec la déclaration d’inapplicabilité du référendum et le passage du PR à la solution politique négociée. L’Onu a pris acte de ce basculement, notamment dans le dernier rapport du SG, qui indique clairement que l’UA n’a pas de rôle dans le processus politique depuis 2007 (§.87).L’entrée en fonction des Observateurs de l’Oua/Ua s’est faite, initialement, sur la base juridique du Plan de Règlement. Elle n’a, toutefois, pas été reprise au niveau du Sofa. Or, l’abandon du Plan de Règlement n’a donné lieu ni à un amendement du Sofa, ni à l’établissement d’un cadre juridique spécifique pour gérer le Statut desdits Observateurs. En conséquence, ces Observateurs évoluent dans une « zone grise juridique ».Dès après la suspension de l’opération d’identification en 2003, la question du statut de ces personnes a été posée, sans que les autorités marocaines prennent une décision, en raison, probablement, de la volonté du Maroc de ménager certains pays africains amis.A l’heure actuelle, la présence des observateurs de l’UA ne se justifie pas plus sur le plan politique que juridique.Sur le principe, les Observateurs de l’Ua ne sont pas couverts par l’Accord entre l’Onu et le Maroc concernant le statut de la Minurso, approuvé par l’échange de lettre du 13 décembre 1991 et du 15 janvier 1992 (communément appelé Sofa). En effet, rien dans le Sofa ne recèle de lien juridique quelconque entre l’Ua et ses Observateurs d’une part, et la Minurso d’autre part.Sur le terrain, les deux observateurs (Ethiopie, RDC), se limitent à maintenir quelques contacts avec la MINURSO et marquer leur présence lors des passages de l’Envoyé personnel au Sahara marocain.En conséquence, rien sur le plan juridique n’empêche le Maroc de mettre fin à la présence des deux observateurs de l’UA.Opportunité de la décision de mettre fin aux fonction des deux observateurs de l’UALa décision du Maroc de renvoyer les deux observateurs de l’UA auprès de la MINURSO présente les avantages et inconvénients suivants :AvantagesLa décision traduirait la logique de fermeté du Maroc dans ses rapports avec la MINURSO ;Elle représenterait un message fort à l’adresse de l’Union Africaine et son activisme inconsidéré contre les intérêts supérieurs du Maroc ;Elle acterait une attitude de souveraineté du Maroc sur son territoire ;Il s’agit d’une décision qui n’est pas dirigé contre les membres permanents du Conseil de sécurité, puisque les deux observateurs ne font partie d’une composante de la MINURSO ;L’appréciation positive qui sera faite au sujet de la décision par l’opinion publique marocaine, dans la suite de l’entretien téléphonique de Sa Majesté Le Roi avec le SG des Nations Unies, le 12 avril 2014.La décision serait justifiée sur le plan politique, puisque la position de l’UA a été marquée par une incohérence dans le traitement du différend sur le Sahara. En effet, l’Organisation s’est déjugée en admettant en son sein une entité ne remplissant pas les critères de reconnaissance d’un Etat du point de vue du droit international et a également préjugé du résultat de la solution du différend régional sur le Sahara.La décision priverait l’UA d’une source d’information sur le terrain.Contraintes à gérer :La décision pourrait être mal appréciée par certains pays africains hostiles au Maroc, qui ne manqueront pas de critiquer le Maroc lors des réunions onusiennes et autres (4èmeCommission, débats du Conseil de sécurité etc) ;Elle pourrait également être ouvertement critiquée par l’Union Africaine et susciter une décision sur ce sujet au cours du prochain Sommet de l’UA en juin 2014 ;L’ONU – et particulièrement le Secrétaire Général – pourrait prendre position à ce sujet, en insistant sur l’importance de la coopération entre l’ONU et l’UA ;La propagande « algéro-polisarienne » pour stigmatiser la décision du Maroc.Mesures d’accompagnement :Aux fins de cette action, il est proposé la démarche suivante :Mettre en œuvre la décision rapidement, de préférence la semaine prochaine, après l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, en communiquant au minimum.Lancer une campagne d’explication et d’information en direction de certains pays africains amis ;Informer le Secrétaire général de l’ONU et quelques membres influents du Conseil de sécurité, en assurant que la décision n’aura pas d’impact sur le travail de la MINURSO ;Modalités de mise en œuvreConvoquer l’Observateur de l’UA actuellement présent au Maroc, par le biais du Bureau de coordination avec la Minurso, pour lui signifier la décision du Maroc.Au préalable, informer simultanément le RSSG et le SG, quelques heures seulement avant la mise en œuvre de la décision.Eviter toute communication officielle directe susceptible de créer des réactions négatives.11/09/2014Stratégie avec la MINURSOLe propos de la présente note est de proposer des actions concernant les thématiques suivantes : Gestion rigoureuse des relations avec la MINURSO ; et Interruption des fonctions des deux observateurs de l’UA auprès de la MINURSOGestion rigoureuse des relations avec la MINURSOUn certain nombre de mesures restrictives peuvent être imposé à la Minurso et ses membres, sans emporter violation du Sofa. Il s’agit, notamment, des mesures suivantes :Instaurer des restrictions à l’interaction de la Minurso avec les responsables des autorités marocaines;Limiter la délivrance de visas pour le personnel militaire et civil de la Minurso. L’avis du Maec doit être demandé préalablement.Surseoir à la décision des autorités marocaines sur l’octroi de nouvelles plaques minéralogiques.Limiter les déplacements des membres de la Minurso à l’extérieur de la zone de mission.Reprise des locaux mis à la disposition de la MINURSO par la municipalité, ainsi que des locaux concédés gracieusement à la Minurso pour le dépôt de son matériel.Interrompre les discussions sur l’éventuelle révision de l’Accord militaire No.1Interruption des fonctions des deux observateurs de l’UA auprès de la MINURSOEn réaction à l’activisme de la Présidente de la Commission de l’Union africaine et dans le contexte du dernier rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur le Sahara, il est proposé de mettre fin aux fonctions des deux Observateurs de l’Union africaine (UA) auprès de la Minurso.Cette décision constituerait un message fort à l’adresse de l’Union Africaine et une réaction ferme à son activisme inconsidéré contre les intérêts supérieurs du Maroc. La décision ne serait pas dirigée contre l’ONU, puisque les observateurs de l’UA ne font partie de la MINURSO. Elle serait de nature à avoir un impact positif sur l’opinion publique marocaine, dans la suite de l’entretien téléphonique de Sa Majesté Le Roi avec le SG des Nations Unies, le 12 avril 2014. Enfin, sur le plan pratique, elle priverait l’UA d’une source d’information sur le terrain.En revanche, le renvoi des Observateurs de l’UA pourrait susciter des réactions négatives que le Maroc aurait à gérer, notamment de la part de l’UA et ses membres hostiles au Maroc. De même, l’ONU – et particulièrement le Secrétaire Général – pourrait prendre position à ce sujet, en insistant sur l’importance de la coopération entre l’ONU et l’UA. -
Moroccoleaks : La situation au Tchad selon une note confidentielle marocaine (I)
En ce qui concerne mon opinion personnelle sur la situation au Tchad, je trouve que le parti au pouvoir (MPS) a réussi a ficeler la scene politique en prevision des prochaines elections locales, legislatives et presidentielles respectivement en 2014, 2015 et 2016. Les institutions chargees de surveiller les elections sont clairement dirigees par des hommes du President (vice president CENI, president Conseil constitutionnel, President Cour supreme, Bureau permanent des elections). De meme, le MPS est le seul parti a couvrir l’ensemble du territoire chadien ce qui lui donne un avantage considerable. Le champ audio visuel est clairement domine par les activites du MPS, faisant qu’a deux et trois ans des legistlatives et des presidentielles, l’on se croirait deja en campagne electoral. Par ailleurs, en accordant une subvention de 5 millions CFA ( pres de 10,000$) par an aux differents parties politiques, l’Etat a encourage la proliferation de parties politiques contribuant a l’affaiblissement de l’opposition.L’opposition, qui en 2007 avait un poids, se retrouve aujourdhui divisee, voire meme fragmentee, et marginalisee. Le principal groupe de l’opposition, le CPDC (regroupant les 4 opposants principaux) a decide de boycotter l’accord d’avril 2013 et n’est donc pas represente au sein du Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) visant a promouvoir le dialogue entre les parties. Le CPDC, a cru que les greves des syndicats en debut de 2013 se transformeraient en « printemps arabe » chadien et ont opte de ne pas faire part de ce cadre. Ceci a suscite la colere du President Deby qui a decide de former ce cadre sans le CPDC. Selon le SG de la presidence, un des quatre opposants du CPDC serait pret a rejoindre le CDNP. De meme, il existe des tensions et une mefiance entre les differents regroupements de l’opposition (CPDC, Alliance pour une la federalisation du tchad, le rassemblement des socialistes). Au sein des partis de l’opposition, la transhumance politique et l’ »achat » par le parti au pouvoir de membres influents au sein de l’opposition est monnaie courante. L’opposition conteste toute nomination au sein des instances chargees des elections meme lorsqu’elle emane de l’opposition (eg: president du CNDP- issu de la coalition socialiste). Elle appelle aussi a la depolitisation/demilitarisation de l’administration comme convenu dans l’accord politique de 2007 qui empeche selon elle le bon deroulement des elections (ingerence des gouverneurs, prefets etc…).Le MPS domine clairement la scene politique et ne semble pas etre menacee ce qui le pousse a ouvrir de plus en plus le jeu politique ainsi que donner plus de liberte a la presse. Avec une opposition fragilisee, le pouvoir cherche a donner un semblant d’espoir aux partis politiques en avancant l’idee d’une carte d’electeur biometrique. Cette question d’ordre technique a ete politisee par l’opposition qui en est omnibulee et en a fait la solution miracle a tout leur probleme bien que cette methode ne pourrait resoudre les problemes de fraudes lors des elections. En invitant l’ONU a se rendre en mission a Ndjamena mais aussi en sollicitant le PNUD a faire une etude sur la biometrie, le gouvernement, tente de jouer le jeu de le transparence et a donner une sorte de credibilite aux prochaines elections en utilisant le cachet de l’ONU.Compte tenu du retard enregistree dans la mise en place de la CENI, il semble que les elections locales ne pourront avoir lieu en 2014 comme prevu. Il est fort probable que seul les elections presidentielles aient lieu a temps en 2016. Ce retard risque d’etre accentue en raison de l’obligation par la loi de tenir des elections dites biometriques qui dependra du choixLa question du choix de l’operateur pour les elections dependra des criteres avancees par l’etude du PNUD dirigee par le Professeur Mohamed El Hacen Ould Lebatt, travaillant en tant que consultant pour le PNUD et ayant occupe different poste au prealable (ex MAE mauritanien, envoye special de l’OIF pour le Tchad, ex Amb a addis abebba et a pretoria, doyen de l’universite de Nouakchott etc…). [Mr Lebatt est extremement bien introduit au Tchad. Il a notamment facilite l’accord politique entre les tchadiens de 2007 en tant qu’envoye de l’OIF et son travail est reconnu par toutes les entites tchadiennes que nous avons rencontre lors de notre mission. Il travaille egalement en tant que consultant pour la France sur le dossier Yemen.]. Toutefois, il semble que le choix de l’operateur ait deja ete identifie suite a la visite du President Deby en France le 14 fevrier dernier.Sur le plan securitaire, et bien qu’entouree de crises (libye, Nigeria, Sahel, RCA, Darfour), le Tchad semble avoir reussi a stabiliser ses frontieres et a pacifie son territoire. Selon le grand Imam du Tchad, il n’existe pas de probleme d’extremisme ou de salafisme au Tchad, toutefois la presence de groupes terroristes au Sahel et dans le nord du Nigeria est une source de preoccupations. Le grand Imam a notamment loue la cooperation duTchad avec les Etats Unis sur ce volet. Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que les relations entre le Tchad et l’Arabie Saoudite sont devenues tendues suite au proselytisme wahabiste et au soutien de ce royaume a l’un des groupes rebelles. La presence de groupes armes dans le sud de la Libye, dont la tribu Toubou qui se livre a des trafics en tous genres est problematique pour les autorites tchadiennes et sujet de tensions entre la Libye et leTchad.Sur le plan humanitaire, le Gouvernement a bien su gerer le retour des ressortissants chadiens de la RCA (plus de 90,000) a travers l’organisation de site de receptions. Toutefois, la gestion de ses ressortissants dans le moyen et long terme sera un plus problematique pour le Tchad qui necessitera un soutien international. Le Gouvernement est en train de developer un plan de reponse a cette crise. En plus des rapatries chadiens, pres de 200,000 soudanais et pres de 100,000 centrafricains sont refugies auTchad.Sur le plan economique, le Tchad connait un boom notable. Tout le pays est en construction. Les entreprises chinoises y sont bien implantees et sont chargees notamemnt de la construction des infrastructures routieres.Sur le plan social, les greves qui ont eu lieu en 2013 se sont dissipees suite a une augmentation des salaires des fonctionnaires de l’Etat. Le Tchad est l’un des pays avec l’indice de developpement humain les plus faibles au monde.Sur le plan regional, le Tchad est devenu le leader de facto de la sous region de l’Afrique Centrale. Ses presidences de la CENSAD et de la CEEAC, son election au Conseil de Securite pour la premiere fois, son intention d’heberger le prochain sommet de l’UA et ses interventions musclees (Mali et RCA) sont autant d’exemples de l’aspiration grandissante de ce pays a jouer un role de puissance regionale.Visite MAE tchadien au Maroc ( Avril 2014)MAE TCHAD : THEMES D’ENTRETIENMoha TagmaDate d’envoi : mardi 8 avril 2014 16:22À :SALAHEDDINE MEZOUAR; ]Cc :Lotfi BouchaaraMonsieur le Ministre, honneur vous faire part d’éléments concernant la visite au Maroc du MAE tchadien.Thèmes d’entretien :1/ Ouverture de l’Ambassade du TCHAD à Rabat :L’Ambassadeur a été désigné, toutes les procédures ont été finalisées, IL NE RESTE PLUS QUE DE PROCEDER A L’OUVERTURE PROPREMENT DITE. Le TCHAD AURA PROBABLEMENT BESOIN D’UNE AIDE (CHANCELLERIE-RESIDENCE)1/ RCA :Le TCHAD a annoncé le retrait de ses troupes (1000 Hommes de la RCA).Perception du Tchad en ce qui concerne la RCA ?Situation réelle sur le terrain. ?Rôle des différentes troupes étrangères (Françaises – Rwandaises) ?Portée des accords de Libreville ?Capacité de la Présidente de la transition à mener à terme la feuille de route pour le retour a une situation normale. ?Situation des réfugiés centrafricains au TCHAD qui fait face aussi à un retour massif de ses ressortissants installés en RCA ?Le Tchad a t il besoin d’une aide humanitaire pour faire face a l’afflux des réfugiés sur son territoire ?Quel rôle pour les organisations sous régionales: peut on imaginer une action conjointe CEAC-CENSAD en RCA?2/G5 : Groupe des 5 pays sahéliens : Tchad-Mauritanie-Mali-Niger-BurkinaDans quels objectifs ce groupe a t il été créé ?Ce Groupe va t il être institutionnalisé ?Quelles sont les principales échéances pour ce Groupe après les réunions de Nouakchott et Niamey?3/CENSADSIEGE DE L’ORGANISATION : le TCHAD PENSE t IL QUE LE SIEGE DOIT ETRE DEPLACE PROVISOIREMENT AILLEURS ?Poste de Secrétaire General : Le TCHAD VA-T-IL PRESENTER UN CANDIDAT ?Quelle est la perception du Tchad concernant l’avenir de cette organisation ? Faut-il l’élargir à d’autres pays (Gabon-Guinée Équatoriale)? Sinon pourquoi ? ( A NOTER QUE LE TCHAD EST PARTISAN DE SON RECENTRAGE SUR LES PAYS DU SAHEL. LE MAROC PAR CONTRE SOUHAITE SON ELARGISSEMENT)Le Kenya doit il réintégrer la CENSAD?Le Tchad peut il aider à contrer les manœuvres de l’Algérie visant la déstabilisation de cette organisation ? Le MAE algérien aurait déclaré au Secrétaire Exécutif par intérim de cette organisation « AIDEZ MOI A TUER CETTE AFFAIRE (sous entendu la CENSAD)L’Ambassadeur de l’Algérie à Addis Abeba aurait également demandé de facon informelle d’oter à cette organisation son statut de Communauté régionale de l’Union Africaine .PROPOSITION :Une audience avec Sa Majesté constituerait le couronnement de cette visite et contribuerait a s’assurer définitivement de la loyauté du Tchad.Haute considération– – – – – – – – – – – – — – – – – –Projets d’Accords -Tchad
Juridique Direction
Vous avez transféré ce message le 10/04/2014 18:52.
Date d’envoi : jeudi 10 avril 2014 18:37
À :
Lotfi Bouchaara
Pièces jointes :
Accord relatif aux Service~1.pdf? (601 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Consultations Politiques.doc? (35 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; AMED-Tchad.doc? (31 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Industriel-V.Maroc.doc? (41 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Accord de Coop.Formaion Pr~1.doc? (44 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; OFPPT-FR.doc? (51 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Culturel.doc? (30 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; Convention de coopération ~1.doc? (59 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]; MOU Maroc-Export.doc? (62 Ko?)[Ouvrir sous forme de page Web]Bonjour si BOUCHAARA,
Veuillez trouver, ci-joint, les textes des projets d’Accords avec le Tchad en langue française.
Les trois (03) premiers sont finalisés, les six (06) autres sont en cours de négociation.
Il s’agit de 3 textes finalisés:
1- Projet d’Accord relatif aux Services Aériens;
2-Consultation Politiques entre les Ministères des Affaires Etrangères des deux pays;
3-Académie Diplomatique;
et six textes en cours de négociations:
1-Industriel;
2 et 3-Formation Professionnelle et Enseignement Technique et/ ou OFPPT;
4-Culturel;
5-AMDI;
6-Maroc-Export.Bonne réception.
LASRI– – – – – – – – – – – – – – – — – – – – –
Projet de programme de la 1ère Session de la Commission Mixte de Coopération Maroc-Tchad
Rabat, 11-13 avril 2014
Vendredi 11 avril 2014 :– 09h50 : Arrivée d’une partie de la délégation tchadienne, via l’aéroport de Casablanca : vol AF1896
– 12h30 : Arrivée des Ministres tchadiennes + Secrétaire Général MAE, à via l’aéroport Rabat-Salé vol
AF1258
Accueil et Installation dans l’hôtel (Amphitrite)
14h00 déjeuner au siège MAEC
15h00-16h00 : Entretiens de Monsieur le Ministre avec les Ministres tchadiens (MM. Moussa Faki Mahamat et Gata Ngoulou)
16h00-17h00 : Cérémonie d’ouverture par Monsieur le Ministre et Mme la Ministre Déléguée des travaux de la 1ère Session de la Commission Mixte de Coopération Maroc-Tchad (Salle Balafrej)
17h00-17h30 : pause café
17h00 : Rencontre de M. Nasser Bourita, Ambassadeur, Secrétaire Général (MAEC) avec M. Moussa Mahamat Dago, Secrétaire Général MAE tchadien (confirmé)
17h15 : Rencontre du Ministre tchadien des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine avec le Ministre des Habous et des Affaires Islamiques (confirmé)
18h00 : Rencontre avec Monsieur le Chef du Gouvernement (confirmé)
19h15 (Salle Balafrej)
cérémonie de signature des accords de coopération
signature du Procès-verbal de la Commission Mixte
déclarations à la presse audiovisuelle
Samedi 12 avril 2014 :
Matinée
Les experts continueront leur travail en Commission au siège du Ministère des Affaires Etrangères (salles de réunion)
12h00 : Rencontre de Monsieur le Ministre l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires Foncières et des Domaines avec la Direction Générale du Groupe Alliance (confirmé)
Lieu : Bureaux du Groupe Alliances à Rabat – sis Show Room Alliances, 8 Av Mohammed VI (ex-route des Zaërs)
Cérémonie de clôture des travaux de la Commissions Mixte
– Allocutions de clôture
– Lecture du Communiqué conjoint
Après-midi du Samedi 12 avril :
Visite de terrain dans les environs de Rabat à l’attention de M. GATA NGOULU, Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Affaires Foncières et des Domaines, et des membres de sa délégation
Cette visite concernera la ville de Tamesna, à 30Km de Rabat. (Confirmé : personne à contacter M. Tarik GSM 0661 09 65 67 / ou à défaut : M. Zidouah GSM 0661 93 33 60)
Visite de la ville de Rabat pour le reste de la délégation
(Cette visite est programmée en coordination avec la Direction du Protocole/DP13)
Dimanche 13 avril 2014
Départ de la délégation
Vol : 7h55 matin (Rabat-Salé)
– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – —Elements de langage/ Commission Mixte Maroc-TchadI T [izmtyb@gmail.com]Date d’envoi : jeudi 10 avril 2014 05:09À :Lotfi Bouchaara; Mohammed sitri; bouritaCc :taibfassi@csm.gov.ma; youssefamrani@csm.gov.maBonjour.Veuillez trouver ci dessous à toutes fins utiles des éléments de langage pour la rencontre du MAE et de la MD avec le MAE Tchadien:Tchad au Conseil de Sécurité:– Louer l’action du Tchad au sein du Conseil de Sécurité notamment sur les questions africaines.Présidence Tchadienne de la CENSAD et de la CEEAC.– Louer le role important joué par le Tchad au niveau régional aussi bien au niveau du Sahel que de la région d’Afrique Centrale ainsi que pour ses présidences réussies de la CENSAD et de la CEEAC.Sahel/Mali/G5 :-Féliciter le Tchad pour son engagement pour la stabilité de la bande sahélo-saharienne, et pour son intervention déterminante au Mali. Mettre en avant que le Tchad est aujourd’hui un Ilot de stabilité entouré de 4 régions tourmentées (Sahel/Nigeria, Libye, RCA, Darfour)– Souligner l’importance qu’accorde le Maroc à la stabilité des pays du Sahel aussi bien sur le plan multilatéral, régional et bilatéral. Rappeler la récente visite Royale au Mali et les grands axes de coopération qui ont été initiés.-Se féliciter de la création du G5 pour le Sahel. Indiquer que le Maroc est disposé à soutenir les pays du G5 sur tous les plans et qu’il est disposé à faire le lobby nécessaire auprès de la Banque Mondiale et de l’UE et d’autres partenaires pour soutenir les projets d’infrastructure et de coopération qu’identifieront les pays du Sahel.– Proposer que le Maroc et le Tchad coordonne leur position sur les questions liées au Sahel dans les différentes enceintes multilatérales, notamment au sein de l’OCI.– Réitérer l’intérêt qu’accorde le Maroc au renforcement de la coopération inter-régionale entre les pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest pour la stabilité des Etats du Sahel. Rappeler les initiatives prises par le Maroc dans ce sens (conférences, actions au Conseil de Sécurité/déclarations présidentielles, réunions de haut niveau). Souligner l’importance d’une approche interrégionale inclusive pour assurer une stabilité durable pour cette région. Regretter le manque de coopération de certains pays dans ce sens (Algérie) qui va à l’encontre de la position des pays sahélo-sahariens. Indiquer qu’il est temps que les pays de la région mettent de côté leurs différends pour la stabilité interne et régionale.– Féliciter le Tchad pour sa présidence de la CENSAD et pour le travail qui a été réalisé sous présidence tchadienne.– Indiquer que le Maroc comprend très bien les préoccupations tchadiennes par rapport à son voisin du Nord, et demeure disposé à travailler avec le Tchad, sous la présidence marocaine, et prendre en compte ses préoccupations vers la refonte de la CENSAD pour l’adapter aux réalités sur le terrain (et éventuellement pour la re-localisation du siège de la CENSAD hors de la Libye compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut dans ce pays). S’enquérir de l’analyse du MAE par rapport à la situation sécuritaire en Libye et au Darfous ainsi que des préoccupations du Tchad en ce qui concerne la tribu Toubou au sud de la Libye.– Exprimer votre préoccupation en ce qui concerne la détérioration de la situation sécuritaire au Nord du Nigeria et du débordement potentielle de la problématique de Boko Haram dans les pays voisins. Indiquer que le Maroc demeure disposé à soutenir le Tchad dans ce sens tant bien sur le plan sécuritaire qu’humanitaire.Afrique Centrale:– Louer les efforts du Tchad pour stabiliser la RCA au cours des récentes décennies.– Louer le role important du Tchad au sein de la MISCA.– Exprimer la préoccupation du Maroc en ce qui concerne la détérioration de la situation en RCA depuis décembre dernier.– Condamner les attaques des Anti-balaka contre les populations musulmanes ainsi que les actions ciblées contre les ressortissants Tchadiens et les forces tchadiennes au sein de la MISCA. Regretter que le Tchad ait été contraint à retirer ses troupes face à cette situation.-Condamner les déclarations diffamatoires du Porte Parole du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme à Genève accusant les forces tchadiennes. Indiquer que le Maroc connait malheureusement très bien ce type d’actions de la part du OHCDH. Indiquer que le Maroc a pris note des déclarations du SRSG Gaye pour contredire les propos du OHCDH et que le Maroc regrette que l’image du Tchad ait été souillée.– Féliciter le Tchad pour la manière avec laquelle il a géré l’afflux des ressortissants tchadiens (90,000) et des réfugiés centrafricains au Tchad. Signaler la disposition du Maroc à aider le Tchad, conformément à l’appel tchadien au soutien à l’aide internationale. S’enquérir sur ce que le Maroc pourrait apporter comme soutien au Tchad dans ce sens et de ses besoins (sachant que le Tchad abrite près de 450,000 réfugiés du Soudan, la RCA, le Nigeria).– Se féliciter de l’adoption de la résolution 21XX mettant progressivement en place la MINUSCA (adoption jeudi). Indiquer que le Maroc a déployé une unité de garde au sein pour défendre les installations onusiennes et ses fonctionnaires, et entend maintenir ses troupes au sein de la MINUSCA lors de la transition des forces de la MISCA à la MINUSCA le 15 septembre prochain.– Signaler l’importance qu’accorde le Maroc pour la stabilité de la RCA et demeure disposé à soutenir le redressement de la RCA et le renforcement de ses institutions.– Souligner que le Maroc ne ménagera aucun effort à mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la RCA à travers sa présidence de la configuration RCA de la Commission de la Consolidation de la Paix.Situation au Tchad.– Louer les progrès importants réalisés par le Tchad vers la stabilisation du pays depuis la signature de les accords de paix en 2009 (accord de tripoli) et 2010(accord bilatéral avec le Soudan).– Louer le travail important réalisé par le Président Déby dans la pacification du Tchad et son redressement, notamment du boom existant à l’heure actuel.– Indiquer que le Tchad est aujourd’hui un pays incontournable au niveau de la région. Souligner que le Maroc souhaite travailler avec le Tchad pour la stabilisation de la région sahélo-saharienne et pour soutenir le Tchad.– Se féliciter de la tenue l’année prochaine du Sommet de l’UA à N’Djamena.– Mentionner que le Maroc souhaite renforcer ses relations avec le Tchad sur la base d’une coopération sud-sud renforcée.Champs potentielles de coopération:– agriculture, hotellerie/tourisme, militaire/sécurité/renseignement (sahel, aqmi/boko haram).– soutien à l’aménagement des hospitaux (via l’AMCI)– nécessité de revoir à la hausse le nombre de bourses accordées aux Tchadiens (AMCI).– finaliser l’ouverture de la connection de la RAM.– identifier le moyen d’apporter un soutien humanitaire au Tchad pour les réfugiés de la RCA mais aussi pour la réinsertion des tchadiens rapatriés.– identifier le moyen d’effectuer des formations pour les diplomates tchadiens au sein de l’académie diplomatique (cours de courte durée ou avoir 1 diplomate tchadien junior prendre part au sein du cursus régulier avec les diplomates marocains).Elections au Tchad:– Le Tchad entend organiser des elections locales, législatives et présidentielles respectivement en 2014 (surement reportées), 2015 et 2016. S’enquérir des besoins du Tchad et voir si le Maroc peut aider le Tchad dans ce processus.Ci-dessous mon rapport suite à ma mission au Tchad le mois dernier suivi des commentaires que j’ai partagé avec vous après mon retour du Tchad.Analysis of the political and security environmentFollowing decades of instability, Chad has made important strides towards a more stabilized political and security environment.Political Environment:The holding of the Chadian National conference in 1993 led to a significant opening of the political sphere ending three decades of single party rule. Today, the Chadian political landscape is composed of over 150 political parties and dominated by the ruling party, thePatriotic Movement of Salvation (MPS). Despite being regrouped under different alliances, such as the Coordination for the Defence of the Constitution (CPDC) and theAction Federation for the Republic (FAR), the opposition remains fragmented and unstructured. Mistrust between the opposition and the ruling party prevails resulting in recurrent boycotts by the opposition of elections and other processes. Mistrust and suspicion among and within opposition parties is not uncommon. Within the Government, cabinet reshuffles are quite frequent. Three Prime Ministers have been appointed since President Deby’s presidential elections victory in 2011 and three cabinet reshuffles took place since the appointment of Mr Kalzeube Pahimi Deubet as Prime Minister on 21 November 2013.Political Dialogue:The 13 August 2007 agreement on the reinforcement of the democratic process in Chad reached by the presidential camp and opposition parties paved the way towards a sustainable normalization of relations between political actors conducive to an environment for participatory politics and electoral reforms in the country. The boycott by the opposition of the 2011 Presidential elections highlighted the fragility of the consensus generated by the 13 August 2007 agreement and the spirit of mutual suspicion and distrust that prevails between the signatory parties.Ahead of the upcoming electoral cycle with local (regional and departmental), legislative and presidential elections scheduled to take place respectively in 2014, 2015 and 2016, the ruling party of the MPS and the Presidential majority (83 political parties) and different coalitions of the opposition signed the 2 April 2013 agreement which established a national framework for dialogue, the Cadre National de Dialogue Politique (CNDP). The CPDC, one of the main coalitions of the opposition, did not sign the agreement.The CNDP is composed of 31 members (12 members from the presidential majority, 12 members from the opposition coalition, 6 members from civil society and 1 independent personality) and is a forum aimed to create a propitious political environment for the holding of peaceful and transparent elections through dialogue. Unlike its predecessor, theFollow-up Committee on the implementation of the 13 August 2007 agreement, the CNDP is a permanent framework.Electoral Bodies:In line with the 2 April 2013 agreement, an independent electoral body, the Commission des Elections Nationale Independante (CENI) was established on 9 November 2013 composed of a total of 41 members (17 members from the ruling coalition and 17 members from the opposition coalition and 6 members from the civil society and a President). The opposition decried what they considered manipulation by the ruling coalition to review the decree structuring the CENI (adoption of decree 17 that replaces decree 16) which allowed the MPS to appoint more than one representative under the assigned seats to the ruling coalition in the CENI.The appointment of the Mr. Jean Pierre Madjirangue Madjibaye as President of the CENI also became a source of controversy when (former) Prime Minister Joseph Djimrangar Dadnadji questioned M. Madjibaye’s ethics and asked the CNDP to replace him a week after co-signing with President Deby the decree nominating him. Mr Dadnadji subsequently resigned on 21 November 2013 ahead of a motion of no confidence presented by his own party, the MPS. Following the appointment of M. Kalzeube Pahimi Deubet as Prime Minister on 21 November 2013, and the composition of a new cabinet, a new CENI president was appointed on 18 December 2013. His appointment was contested by the opposition.In addition, the appointments by President Deby Itno of the Presidents of the Constitutional Court and the Supreme Council were also contested by the opposition due to their belonging to the MPS and the various positions they held within the ruling party (campaign director, chief of staff of the president, secretary general of the MPS) and the Government (Minister, Prime Minister).Security Environment:Following a series of internal disputes, the signing in July 2009 of the Tripoli peace agreement and the January 2010 bilateral agreement with Sudan have both allowed Chad to end its civil war, reassert State authority, enhance control of its borders and engage on the path towards consolidation of peace. After decades of conflict, Chad stands today as the most stable country amidst a very unstable regional surrounding (CAR, Nigeria, Libya, Sudan/Darfur, South Sudan, Sahel). While the overall security situation in Chad seems to have considerably improved it remains fragile and vulnerable to developments in its immediate surroundings.The crisis in the CAR continues to impact the entire region of Central Africa. An estimated 100,000 CAR nationals have seek refuge in Chad. Since early December and the targeted attacks that killed dozens of Chadians in CAR, an estimated 90,000 Chadians have been repatriated to Chad. The return of Chadians and Central Africans of Chadian descent, some of which had never lived in Chad, has become a humanitarian and social burden for the country, which is now facing daunting humanitarian and resilience related challenges, as it already hosts thousands of Sudanese and CAR refugees. The sudden influx of thousands of additional refugees could also potentially lead, in the medium term, to tensions due to the scarcity of resource particularly in the south of Chad between returning herders and local farmers.Furthermore, the presence of terrorist groups in the Sahel, and particularly developments linked to activities of Boko Haram in the North of Nigeria, is a matter of great concern for the Government fearing that such groups may attack Chad in light of their intervention in Mali. The security risks emanating from its northern border with Libya marked by a proliferation of trafficking of all types perpetrated by the Toubou tribe is also a concern to the Chadian authorities. The Government has placed a high priority on securing its borders and tackling activities of armed groups as well as of extremist and terrorist networks.Regional Role:With the signing of a peace agreement with President Bashir, the fall of President Qaddhafi and the success of Chadian oil exploitation, Chad finds itself freed from the regional interference that has plagued its recent history. The Chadian leadership is focused on developing its country and on strengthening its regional role, as demonstrated by the interventions in Mali and the CAR, its ongoing presidencies of CENSAD and ECCAS, its membership in the UN Security Council for the first time, and its aspiration to host the African Union Summit in 2015. With the Central Africa region lacking strong leadership, Chad progressively seems poised to play, within ECCAS, the kind of influential role that Nigeria, South Africa, and Ethiopia are playing respectively within ECOWAS, SADC and IGAD.– – – — — – – – – – – – – – – — – – –Fwd: Arrivée au Maroc nouvel Ambassadeur TchadTagma [m.ouali.tagma@gmail.com]Date d’envoi : mercredi 28 mai 2014 12:53À :salahmezouar2013@gmail.com; SALAHEDDINE MEZOUARCc :Lotfi BouchaaraObjet: Arrivée au Maroc nouvel Ambassadeur TchadHonneur porter votre connaissance que nouvel ambassadeur du Tchad arrivera au Maroc le 2 Juin. Compte tenu qu’ils n’ont encore ni Résidence ni Chancellerie je suggère qu’il soit pris en charge pour 3 jours , le temps qu’il puisse s’organiser . Je suggère aussi comme M. Le Ministre l’avait promis au MAE tchadien lors de sa visite au Maroc d’examiner la possibilité de les aider d’une façon ou d’une autre pour l’installation de leur ambassade. C’est un pas important dans les relations: 1ère session de la Commission mixte- Visite du MAE- Inauguration de la liaison RAM le 17 Juin- signature convention avec ADOHA pour cimenterie – forum économique programme – ouverture ambassade …Tout ça en quelques mois seulement.Haute considérationEnvoyé de mon iPhone– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – -
Compte-rendu réunion avec M. Christopher Ross (28/02/2014)
La rencontre avec lʼEnvoyé Personnel sʼest déroulée en trois phases : Une première séance de travail a été consacrée dans la matinée essentiellement à lʼexamen du Code de conduite et des principes généraux régissant le comportement des parties et les garanties quant à la stricte confidentialité des discussions Une deuxième séance de travail ayant pour cadre le déjeuner offert par Mme la Ministre Déléguée a été consacrée pour lʼessentiel aux relations bilatérales entre le Maroc et lʼAlgérie. Une troisième séance de travail, ayant eu lieu lʼaprès midi, a porté sur lʼexamen du questionnaire communiqué à la partie marocaine par M. Ross.Lʼobjectif de la délégation marocaine durant ces rencontres a consisté, tout dʼabord, à amener lʼEnvoyé Personnel à revoir la portée et le contenu du Code de conduite proposé, à clarifier la démarche sous-jacente au questionnaire et à presser M. Ross à préciser, en toute clarté, lʼobjectif ultime recherché.I – Cadrage de la démarche de lʼEnvoyé PersonnelLʼexercice a porté sur une série dʼamendements devant être introduits au Code de conduite proposé par lʼEnvoyé Personnel, portant sur la médiation sur le futur statut du Sahara.Il lui a été rappelé que son rôle est celui dʼun facilitateur et non dʼun médiateur.De plus, le Code de conduite est censé régir le comportement des Parties durant la discussion et non de déterminer ou de tenter dʼorienter le statut final du Sahara.Le titre du Code et la démarche intrinsèquement proposés doivent être revus en conséquent. LʼEnvoyé Personnel y a consenti sans difficulté. Des clarifications et des cadrages lui ont été demandés sur chacun des concepts énumérés, dont certains prêtent à différentes interprétations à savoir :– La discrétion sur « les discussions bilatérales », alors que le format de ces démarches doit nécessairement inclure lʼAlgérie dans ses déplacements et non se limiter à Rabat et Tindouf.– La stricte confidentialité souhaitée mais souvent mise à mal par le polisario.– Les briefings aux membres du groupe des amis dans les capitales, qui ne sont pas nécessaires qui risquent de porter atteinte à la confidentialité des discussions.– Le caractère inopportun de toute visite dans le Sahara, qui ne revêt aucun intérêt dans le contexte de ces discussions.Des ambiguïtés lui ont été signalées : Sur lʼobjectif final de sa démarche, notamment au sujet de la limitation des Pays devant assister les Parties dans la négociation, aux seuls partenaires, la France, les Etats-Unis et lʼEspagne.Dans ses réponses, M. Ross sʼest montré ouvert à toutes les remarques formulées par le Maroc. I l a accepté de revoir le contenu de ce Code et sa portée.Sur la question de ses visites au Sahara, il a reconnu quʼil nʼétait pas utile dʼen parler dans ce Code, mais il a réitéré sa position quʼil devrait avoir la possibilité dʼaller au Sahara quand il le souhaite.A ce propos, la délégation marocaine a réitéré que ces visites ne doivent pas constituer une norme et que lʼessentiel est de préserver la sérénité des discussions et du nouveau processus.I I – Cadrage au sujet du questionnaireConformément aux instructions reçues, la délégation marocaine afin, de ne pas avoir à subir la démarche de lʼEnvoyé Personnel, a utilisé le questionnaire communiqué à la partie marocaine, pour valoriser lʼInitiative dʼAutonomie, pousser M. Ross à dévoiler son objectif ultime, et à responsabiliser lʼAlgérie dans le processus. Valorisation de lʼautonomieEn rappelant la genèse de lʼinitiative marocaine et le fait quʼelle représente en soit un compromis historique et un cadre de négociations, cette initiative répond à lʼessentiel des interrogations posées par M. Ross (sur les séquences, les garanties, lʼexercice de lʼautodétermination).La délégation marocaine a mis en exergue que M. Ross avait commis une erreur en sʼéloignant de lʼInitiative dʼAutonomie, et en tentant de la banaliser dans le seul but de rassurer lʼAlgérie et le Polisario. Cette erreur a pesé sur sa facilitation. Par ailleurs, la citation, hors contexte et de façon incomplète de Feu Sa Majesté Le Roi Hassan II, ne doit pas le conduire à faire des constats hâtifs. LʼInitiative dʼAutonomie contient tous les éléments constitutifs du compromis. Objectif ultime de M. RossCet aspect a été martelé à M. Ross. Il lui a été expliqué que le Maroc ne pouvait sʼengager sérieusement dans ce processus, sans avoir une idée claire de lʼobjectif ultime. Après une pause demandée par M. Ross pour consulter ses collaborateurs, il est revenu et a exprimé la position suivante :« Pour moi, toutes les possibilités de lʼintégration à lʼindépendance sont sur la table, ma conviction est que la solution est entre les deux. Cette solution comporte un accord entre les parties et quelque chose qui tienne compte du droit à lʼautodétermination ».Il a ajouté que si cette conviction devait être dévoilée ou exposée publiquement, il niera de lʼavoir exprimé. Pour les prochaines étapes, et préalablement à tout engagement dans cet exercice, il a été demandé à M. Ross:– La définition dʼun horizon précis « end-game » ;– La clarification du Référentiel (autodétermination) ;– La précision du format (Algérie) ;– La définition des contours du compromis.I I I – La responsabilité de lʼAlgérie a été un argument constant réitéré par la délégation marocaine sur chacune des questions évoquées.M. Ross partage dʼune certaine façon lʼopinion selon laquelle le pouvoir à Alger est monolithique et rigide sur cette question. Il maintient que sa démarche consiste à faire preuve de patience et de doigté vis-à-vis dʼAlger, ce qui lui a été à nouveau reproché.Lʼaspect le plus complexe de la discussion a été celui relatif à la souveraineté. Pour le Maroc, cette question est tranchée. M. Ross a exprimé le point de vue selon lequel cela nʼest pas encore le cas.Un constat de désaccord a été fait sur cet aspect.Conclusion:– La réunion a été utile car, M. Ross a dʼune certaine façon dévoilé en partie son objectif politique ultime (formule entre lʼindépendance et lʼintégration).Il reste flou quant aux moyens dʼy parvenir, même sʼil a évoqué son souhait de présenter le fruit de ces efforts avant la fin de lʼannée.– La démarche de M. Ross sera handicapée, comme à lʼaccoutumée par lʼabsence dʼengagement dʼAlger et le fait que le polisario nʼa aucune marge dʼautonomie dans la prise de décision.– Cʼest pourquoi, il est essentiel de donner le sentiment dʼinteragir avec M. Ross pour donner du contenu au processus politique, tout en restant dʼune vigilance absolue sur les fondamentaux de la position nationale. (Autonomie et rien dʼautre).– En effet, sans cadrage, ce processus pourrait représenter un double risque. Dʼun côté, les exemples évoqués et termes utilisés dans les questions de M. Ross suggèrent que, pour lui, la solution nʼest pas à trouver entre intégration et indépendance mais entre autonomie et intégration « plus que lʼautonomie et moins que lʼintégration ».Lʼautonomie nʼest pas comme un effort pour le compromis mais plutôt son point de départ.Dʼun autre côté, la possibilité quʼil avance avec une vitesse variable selon lʼinterlocuteur : discussion approfondie sur la substance avec le Maroc, discussion exclusivement sur lʼautodétermination avec le polisario et contact superficiel avec lʼAlgérie.