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  • Le rapport secret qui révèle les dessous de la décision du Maroc de réintégrer l’UA

    Un rapport élaboré par les services diplomatiques marocains énumère les «handicaps du Maroc en Afrique» et confirme la thèse avancée par Algeriepatriotique selon laquelle le Makhzen a décidé de réintégrer l’Union africaine pour pousser ses membres à en exclure la République sahraouie.
    Pour les rédacteurs du rapport transmis à Mohammed VI, le retrait du Maroc de l’OUA en 1984 a «laissé les mains libres à ses adversaires au sein des instances panafricaines». «Les effets de cette absence sont accentués par la réduction du niveau de l’ambassade du Maroc à Addis-Abeba, au moment où il fallait, au contraire, le renforcer», note le rapport, qui relève également une «sous-représentation du Maroc en Afrique australe et orientale (…) régions qui comptent le plus grand nombre de pays hostiles à [notre cause nationale]». 
    Le rapport confidentiel s’inquiète du «faible poids sur l’échiquier africain des pays francophones qui composent le socle des soutiens du Maroc et qui se reflète par le niveau de moins en moins important de leur influence sur la scène africaine et au sein de l’UA». Rabat reproche à ce groupe – conduit par Dakar – de «faire montre d’une certaine mollesse, de timidité, voire même d’une certaine indifférence pour défendre ses points de vue». Le rapport met en garde, dans ce sens, contre «la montée en puissance des pays anglophones qui composent le socle des soutiens du clan hostile à [notre pays] et qui se traduit par le leadership et l’influence prépondérants qu’ils exercent sur l’agenda africain».
    Les Marocains craignent la «grande détermination» et l’«engagement virulent et agressif» de ces pays pour «imposer [leurs] points de vue». Ils en veulent pour preuve «les péripéties de l’élection de Madame Zuma à la tête de la Commission de l’UA» qui «en est une parfaite illustration». Le rapport parle de «collusion manifeste entre les adversaires du Maroc et la présidente de la Commission de l’UA» qui «rend plus difficile la tâche de contrer l’offensive adverse». 
    Manipuler la communauté internationale 
    Le rapport s’inquiète aussi de l’«enlisement du processus onusien de recherche d’une solution politique négociée» à la question du Sahara». Cet enlisement «est présenté par les adversaires du Maroc (traduire l’Algérie, ndlr) comme étant un échec de la proposition marocaine du plan d’autonomie et leur sert d’argument pour demander la réappropriation par l’UA de cette question», affirme le rapport qui évoque un «blocage à dessein» de l’Union du Maghreb arabe en tant qu’organisation africaine régionale. Un «blocage» qui «prive le Maroc d’un levier considérable à travers lequel il pouvait contourner son absence de l’UA et influer sur la décision africaine». 
    Les auteurs du rapport suggèrent, alors, à Mohammed VI de dépêcher des «émissaires porteurs de messages royaux» aux «chefs d’Etat des pays amis», en tête desquels le rapport cite le Sénégal, sans omettre d’inclure dans la liste des pays à «démarcher», la Libye, la Tunisie et l’Egypte. Le rapport suggère également d’entreprendre «avec détermination» des démarches «auprès du Haut-commissariat aux réfugiés, du Conseil des droits de l’Homme et des ONG d’audience internationale pour les contraindre à se saisir sérieusement de la question de la violation des droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf (sic) à la protection internationale et de la responsabilité de l’Algérie et du Polisario dans ce crime» (re-sic).
    A travers cette gesticulation, le Makhzen entend «acculer l’Algérie» et la «mettre au banc des accusés sur une question où elle la plus inconfortable et la plus vulnérable», lit-on dans le rapport confidentiel qui préconise, par ailleurs, la «mobilisation des médias nationaux et internationaux» pour faire écho à ces manœuvres machiavéliques.
    Le rapport recommande, enfin, un «durcissement du ton à l’égard de l’Algérie» et conseille au palais d’«accréditer la thèse que la question du Sahara est déterminante» pour le Maroc et que «toute solution qui ne prend pas en compte les droits du Maroc sur [son] territoire constituera une menace pour la paix et la sécurité dans une région très fragilisée». Un procédé immoral dont l’objectif est de manipuler la communauté internationale pour qu’elle «prenne ce risque très au sérieux». 
    Karim Bouali

  • Rabat et Tel-Aviv travaillent de concert pour décapiter l’UA

    Pour briser son isolement international en raison de son occupation coloniale du Sahara Occidental, le Maroc, sur conseil de ses «amis», et notamment le Quai d’Orsay au temps de Laurent Fabius, a lancé une opération marketing pour adhérer à l’Union africaine. Il faut, en effet, préciser et contrairement à l’amalgame entretenu par ses médias et ceux qui lui sont acquis, y compris en Algérie où ses relais redoublent de férocité, que le Maroc n’a jamais été membre de l’Union africaine dont la RASD est membre fondateur. Le Maroc a quitté l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avec fracas précisément au moment où la RASD en est devenue membre de plein droit. Depuis, le royaume, qui n’a montré que mépris à l’égard du continent africain – Hassan II traitant l’OUA de «conférence tam-tam», allant même jusqu’à demander son adhésion à la CEE au temps de l’amitié complice avec Giscard –, se découvre une dimension africaine. 
    En réalité, la demande d’adhésion du Maroc à L’Union africaine est loin d’être souhaitée au sein de l’organisation panafricaine contrairement à ce que prétend Mohammed VI, en raison de ses capacités de nuisance, ses manœuvres dilatoires et sa politique du diviser pour régner. Qui plus est, le roi du Maroc, qui multiplie les fautes diplomatiques de par son arrogance et qui croit que l’argent fourni par quelques pays du Golfe, qui ont fait du pays leur chasse gardée, peut lui faciliter l’achat des consciences – un exercice dans lequel excelle le Makhzen – pose ses conditions et avant même de réunir un hypothétique quorum pour son adhésion, s’en prend à la RASD, pour mieux occuper la place d’un Etat fondateur de l’UA.
    Cette démarche qui masque les échecs répétés à l’ONU d’une monarchie néocoloniale ne surprend guère. En effet, en 2013, comme le révèle un document diplomatique secret, Mohammed VI a multiplié l’envoi d’émissaires en Afrique pour acheter des voix, promettant des projets économiques qui ne verront jamais le jour. Si ce n’est ceux qui profiteront à la fortune personnelle d’un des monarques les plus riches au monde à travers son holding.
    Le Maroc qui s’y voyait déjà a subi un premier revers avec l’hommage appuyé du 27e sommet, qui s’est ouvert dimanche dernier, au martyr du peuple sahraoui, feu Mohamed Abdelaziz, et l’accueil fait à son successeur Brahim Ghali.
    Faute d’un statut à sa «mesure», le roi avait déjà dépêché à Kigali ses ministres et les membres de son cabinet noir ainsi que les patrons de sa sécurité, dont le sinistre Hammouchi ; Mohammed VI n’a pas fait le déplacement, alors que les sites électroniques de son secrétaire particulier et gérant de sa fortune répétaient à l’envie qu’il y serait. Le Maroc n’a même pas eu la possibilité d’y assister en tant qu’invité, alors qu’il avait manœuvré et invité le président du pays hôte du sommet, Paul Kagamé, à effectuer une visite officielle à Rabat peu avant la conférence. Pour ne pas perdre complètement la face, le royaume a notifié à la Commission africaine son intention d’adhérer et d’être admis à l’UA.
    Le président de la Commission communique ensuite cette notification aux 54 membres qui se prononceront par un vote. L’admission est décidée à la majorité simple (28 membres). La décision de chaque Etat membre est transmise au président de la Commission qui communique la décision d’admission à l’Etat demandeur, après réception des voix requises.
    Que cherche le Maroc en procédant à une telle démarche ? Va-t-il accepter de siéger en même temps que la RASD et d’engager de l’intérieur de l’UA un intense lobbying pour éjecter la RASD de l’organisation africaine ? Un combat perdu d’avance. Car on voit mal les héritiers des pères fondateurs qui ont débarrassé le continent africain du joug du colonialisme se plier aux desiderata d’un Etat néocolonial, relais des lobbies sionistes et des prédateurs qui guettent l’Afrique. Comment l’UA acceptera-t-elle d’accueillir en son sein un pays qui occupe un de ses Etats membres, dernière colonie en Afrique ?
    La diplomatie marocaine et le palais royal qui a un penchant pour les coups d’éclat semblent oublier que l’Union africaine a réitéré, le 27 mars dernier, son appui à l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental, et renouvelé son ferme appui au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui . L’intervention remarquable du représentant spécial de l’UA, Joaquim Chissano, devant le Conseil de sécurité a été déterminante pour contrecarrer la manœuvre marocaine de neutraliser la Minurso, en expulsant une partie de son personnel. Nous reviendrons plus en détail sur la stratégie marocaine – si stratégie il y a, puisque établie à coup de millions de dollars par des centres d’études européens, français notamment, pour conduire des actions aux fins de casser l’axe Alger-Abuja-Pretoria, en s’appuyant sur la diplomatie parallèle parlementaire et des partis politiques, et en investissant les réseaux informels d’influence et de lobbying, notamment vis-à-vis de l’Afrique du Sud qui cherche à s’imposer comme puissance régionale africaine.
    Pour ce faire, le Maroc s’appuie surtout sur son allié israélien. Peu avant le sommet de l’UA, le premier sioniste Netanyahou s’est rendu dans cinq pays africains pour faire des offres d’assistance sécuritaire sous couvert de lutte antiterroriste, alors qu’il est l’un des soutiens de Daech. Et, surtout, Israël formule une demande de statut d’observateur à l’Union africaine. Ainsi, il fera la paire avec le Maroc, pour faire imploser ou, du moins, paralyser l’UA dans son soutien aux Palestiniens et aux Sahraouis. 
    Mokhtar Bendib

  • Violente agression de la police marocaine contre des manifestants chômeurs à El Aaiun (vidéo)

    El Aaiun, Sahara Occidental, 22 juillet 2016 .- Hier soir, près de l’appelée Boulangerie Manolo à l’Avenue de Smara, dans la ville d’El Aaium capitale occupée du Sahara Occidental des dizaines de chômeurs sahraouis se sont rassemblés pour protester contre leur exclusion des récentes embauches de la société Phosboucraa.

    En effet, l’entreprise de phosphates dont la majorité des actions appartient au roi du Maroc, a engagé plus de 1500 travailleurs dont une trentaine seulement est d’origine sahraouie.
    Les chômeurs sahraouis sont sortir pour dénoncer cette politique d’exclusion et d’affamation ainsi que le système de corruption installé dans la dite société et qui a permis aux marocains d’acheter leur embauche moyennant de fortes sommes d’argent.

    La foule a été violemment agressée par les forces de police, Plusieurs blessés ont été gravement blessés et hospitalisés au Centre Moulay Ben El Mehdi, dont Emboirkat Ali, Lansari Saleh,

    La Coodination des Chomeurs diplomés appelle tous les sahraouis chômeurs à se rassembler le 25 juillet pour conmémorer les 100 jours de l’assassinat du martyr de la cause syndical, Brahim Sayka.

  • A los mercenarios se les llama por su nombre

    Por: Ricardo Sánchez Serra
    Entré a tiendas Wong y me encontré con una persona que creí era mi amigo, aunque la palabra precisa es “conocido”. No mencionaré su nombre verdadero y solo diré que se llama “Blackwater”. El peruano “Blackwater”.
    Con él conversábamos sobre el tema del Sáhara Occidental y la invasión de Marruecos. Se mostraba amigo de los saharauis y de Argelia.
    De pronto se le vio defendiendo la posición de Marruecos en la IV Comisión de la ONU contra los saharauis. Algunos diplomáticos y amigos comunes mostraron sorpresa por ese cambio de posición y por supuesto a mí también.
    En una recepción diplomática en Lima acudió el canciller saharaui y “Blackwater” quería conocerlo, se lo presenté y el diplomático saharaui le dijo “así que usted viajó con la sangre derramada de mi pueblo a Nueva York”. A “Blackwater” se le puso roja la cara y quedó avergonzado.
    Poco después el hacker “Chris Coleman” reveló documentos auténticos cifrados y encriptados del Ministerio de Asuntos Exteriores de Marruecos y en ellos “Blackwater” aparecía,que el viaje a Nueva York se lo habían pagado en “business class”, alojado en un lujoso hotel, movilidad y comida todo pagado y además le daban 2.200 dólares de viáticos. Todo por hablar contra los saharauis.
    En otro documento aparecían conversaciones mías con él, que “Blackwater” a su vez las había chismeado con la embajadora marroquí Oumama Aouad –una interventora en los asuntos internos y hasta espía en el Perú- y que ella había informado a su Cancillería. Él había mostrado mucha “amistad” a Marruecos. ¡Claro, si le pagaban y lo invitaban a Marruecos como si uno viajara a Chosica!
    En otros documentos marroquíes se descubrió la podredumbre de Marruecos: sobornaban a funcionarios de la ONU, espiaban al secretario general de la ONU, pagaban a periodistas para que escribieran contra los saharauis y contra Argelia, invitaban como soborno disfrazado con viajes a personalidades políticas, intelectuales, periodistas y, asimismo, practicaban la “diplomacia del fosfato” para sobornar a gobiernos. Y estas revelaciones las publiqué en mis columnas de opinión mencionando algunos nombres.
    Volviendo a la anécdota que me encontré con “Blackwater” en Wong, este se mostraba disgustado por alguna palabra que le endilgué, y yo le retruqué sobre su viaje y el pago que había recibido. Él me manifestó que no tenía por qué darme la información de quiénes le pagaron.
    Entonces le expresé que le iba a explicar cómo viajé yo a Nueva York (pasando el sombrero con los amigos, solicitando a un religioso que me consiga un convento en Nueva York para alojarme, etc). “Blackwater” me dijo agresivamente: “no me interesa cómo viajaste”.
    En esta áspera conversación le retruqué refiriendo que “no me vas a negar que recibiste los 2,200 dólares y eso significa que eres un mercenario”.
    “Anda vete a la p…., eres un h… de p…” me insultó temblándole la cara. “Igual tú”, le dije agregando “yo no soy un mercenario y tú sí eres. Debería darte vergüenza que un intelectual se comporte así y hable de esa manera”.
    Y se fue. A los mercenarios hay que llamarlos por su nombre.
  • «Le Maroc a perdu beaucoup de positions diplomatiques en Afrique» (Abdelaziz Rahabi, ancien ministre)

    Comment expliquez-vous la volonté du Maroc de réintégrer les rangs de l’Union africaine ?
    D’abord parce qu’il a réalisé que la politique de la chaise vide était néfaste et qu’il s’était éloigné de l’Afrique, qui représente un poids politique important au sein de l’ONU. Et je pense aussi qu’il a réagi à la position de l’Afrique de dépêcher l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, auprès du Conseil de sécurité pour défendre la question du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Il y a aussi le fait que le Maroc compte beaucoup d’amis en Afrique de l’Ouest, essentiellement le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon, qui l’ont convaincu de l’utilité d’être présent dans ce forum.
    Le roi du Maroc est allé jusqu’à suggérer, dans son message au Sommet de l’UA, que le retour de son pays est une manière de «guérir l’Union africaine de son mal», visant par là la présence du Sahara occidental…
    Je pense qu’il a surtout réalisé que sa sortie de l’OUA, il y a 32 ans, lui a fait perdre beaucoup de positions diplomatiques en Afrique. Et qu’il était insuffisant d’être en Afrique uniquement sur le plan commercial, économique ou dans la formation des imams. Il a réalisé qu’on ne pouvait pas négliger le poids et le rôle de l’UA dans le règlement de la question sahraouie.
    Vous avez qualifié, dans une déclaration, que cette demande d’adhésion à l’UA peut être considérée comme une victoire de la diplomatie algérienne. En quoi est-ce une victoire, si ce siège marocain peut être considéré comme celui d’un adversaire, notamment sur la question sahraouie ?
    Je pense que c’est une victoire pour la diplomatie algérienne, mais avant tout pour la cause sahraouie. Certes, le Maroc a le droit de réintégrer l’Union africaine, il en est sorti pour des raisons qui le concernent, mais personne ne peut demander la suspension de la RASD. A ce titre, le Maroc va se retrouver avec les Sahraouis au sein de l’UA. On peut même considérer cette réadhésion du Maroc comme une forme de reconnaissance tacite de la RASD. Personne ne peut envisager de suspendre la RASD parce que, selon les textes constitutifs de l’UA, seules les prises de pouvoir illégales (c’est-à-dire les coups d’Etat) peuvent entraîner la suspension d’un membre. A ce titre, si le Maroc est disposé à cohabiter avec les Sahraouis, je pense que c’est une avancée diplomatique importante pour les Sahraouis et pour l’Union africaine.
    Cette réintégration pourrait être aussi une manière de faire rallier le maximum de pays africains à la position marocaine sur la question sahraouie…
    Les principaux pays africains — Afrique centrale et australe et quelques pays d’Afrique de l’Ouest — ont connu des situations de colonisation et mesurent la réalité de l’indépendance. Ce sont d’anciennes colonies américaines, françaises ou portugaises et ont une attitude très claire concernant la question de l’autodétermination et du parachèvement de la décolonisation de l’Afrique. Avec la question sahraouie, l’Afrique reste le dernier continent à décoloniser… C’est un continent qui a un parcours marqué par des processus de décolonisation ayant commencé dans les années 1960-70 et qui s’est malheureusement arrêté en 1975 avec la colonisation du Sahara occidental. Quelques pays d’Afrique de l’Ouest et surtout le Sénégal — qui est le fer de lance du retour du Maroc à l’UA — disent vouloir suspendre la RASD jusqu’à l’issue du référendum d’autodétermination.
    C’est là un discours inacceptable car personne ne fait rien pour que le référendum se tienne, surtout le Sénégal. Les pays qui sponsorisent et soutiennent le retour du Maroc, sont eux-mêmes les principaux obstacles à la tenue du référendum d’autodétermination pour le Sahara occidental. Leur discours relève d’une duplicité tout à fait inacceptable.
    Quelle pourrait être aujourd’hui l’attitude de l’UA face à la demande marocaine ?
    Une très grosse pression s’exerce en ce moment sur la commission pour qu’un candidat d’Afrique de l’Ouest très proche du Maroc prenne la présidence de la commission et succède à Mme Zuma. Il y a déjà eu un report de l’élection du président de l’UA après des pressions exercées par les Etats d’Afrique de l’Ouest. C’est pour cela que lors du dernier vote, il y a eu plus d’abstentions que de voix en faveur des candidats. La demande du retour du Maroc est donc accompagnée par une très grande pression des amis du royaume, pour avoir la présidence de la Commission africaine. L’UA a constamment fonctionné de la sorte, il y a toujours eu deux groupes avec des intérêts diplomatiques différents.
    D’une part, l’Afrique de l’Ouest qui fait jonction avec le Maroc et la diplomatie française, d’autre part le reste de l’Afrique qui a une diplomatie plus ou moins autonome. Donc l’enjeu, maintenant, est d’avoir la présidence de la commission. Même si cette présidence échoit aux amis du Maroc, cela ne lui donne pas le pouvoir absolu pour suspendre la RASD ou inverser le rapport de force au sein de l’UA. Ce dernier n’est pas favorable aux amis du Maroc en ce moment.
    Nadjia Bouaricha
  • Boule médiatique devenue bourde diplomatique

    Le Ministre marocain des Affaires Etrangères, Salaheddine Mezouar a déclaré hier que le Maroc compte déposer très prochainement auprès de l’Union Africaine sa demande officielle de réintégration, et ce dans le cadre d’une procédure « normale ».
    Donc, tout le bruit soulevé autour du Sommet de Kigali, n’était qu’une boule médiatique provoquée par un pays qui fonctionne aux coups médiatiques pour masquer son incapacité à s’imposer véritablement sur la scène continentale et régionale.
    Le retour du contingent civil de la MINURSO était une défaite beaucoup trop douloureuse pour le Makhzen marocain. Il fallait détourner l’attention de l’opinion publique marocaine en créant de l’illusion. Les documents confidentiels révélés par alias Chris Coleman24 ont dévoilé le rôle décisif de la DGED dans les opérations de communication qui, finalement, n’ont servi à rien si ce n’est à créer une ambiance semblable à celle présentée aux touristes dans la Place de Jamaa El Fna, à Marrakech. Seulement, ici le magicien au lieu de faire danser un serpent, il fait danser toute la population marocaine au rythme d’une victoire imaginaire sortie des anales de la mythomanie dont les autorités marocaines excellent à merveille. Mais, la communauté internationale, c’est une autre histoire, elle est déjà habituée à ces gesticulations sans lendemain.
    Selon des sources bien informées, grâce à ses mauvais conseillers, le roi du Maroc a posé un lapin au président rwandais Paul Kagamé. Ce dernier, lors de son séjours au Maroc du 20 au 21 juin, a été invité à aider le royaume alaouite dans son désir d’intégrer l’Union Africaine. A cette fin, M. Kagamé a proposé au roi Mohammed VI de prononcer un discours lors du sommet afin de lancer le processus d’intégration. Selon la même source, le président en exercice de l’UA, Idriss Déby, était sur la même longueur d’onde. Ils ne s’attendaient pas à ce que le souverain marocain leur pose un lapin. Il a tout simplement séché le Sommet sans la moindre explication. 
    Dans les médias marocains qui ont parlé d’offensive diplomatique marocaine c’est le silence radio sur cette boule médiatique devenue bourde diplomatique.
  • CNDH un instrumento de propaganda marroquí

    21 de julio de 2016, porunsaharalibre.org / Isabel Lourenço
    En marzo de 2011, el rey de Marruecos, Mohamed VI, anunció la creación del Consejo Nacional de Derechos Humanos (CNDH) que venía a sustituir al Consejo Consultivo de Derechos Humanos (CCDH).
    La creación de este organismo coincidió con el aumento de la resistencia pacífica en el territorio ocupado del Sahara Occidental en 2010 y respectivos informes de ONG´s que denuncian a nivel internacional las gravas violaciónes de derechos humanos y la necesidad de incluir la supervisión de los derechos humanos en el mandato de la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referendum).
    En ese año estaban en funciones en el Alto Comisionado para los Derechos Humanos de las Naciones Unidas (ACDH) varios funcionarios que más tarde estuvieron envueltos en sospechas de corrupción. Fuenor varios los documentos revelados por el hacker Chris Coleman que confirman que hay una relación secreta y el intercambio de información entre los empleados del gobierno marroquí y funcionarios de la ONU.
    La creación de la CNDH se llevó a cabo siguiendo una sugerencia proveniente del interior de la ACDH y tenía como objetivo inmediato un lavado de imagen de Marruecos, que presentó la CNDH como un organismo “independiente” moderno y democrático, resultado del “esfuerzo” del Reino Marruecos por cumpira con su nueva constitución de 2011 y dar asi repuesta a las preocupaciones de la comunidad internacional y las Naciones Unidas en el respeto de los derechos humanos en Marruecos y el Sahara occidental.
    Según lo publicado por diasporasaharaui (http://diasporasaharaui-es.blogspot.pt/2014/12/el-cndh-un-instrumento-para-enganar-la.html) en diciembre de 2014 es el Ministerio de Asuntos Exteriores marroquí que da indicaciones claras a la CNDH sobre cómo actuar con el fin de apaciguar las demandas y apelaciones que se hacen sentir por la comunidad internacional en materia de derechos humanos en los territorios ocupados del Sahara occidental.
    El protocolo de presentación de denuncias de violación de derechos humanos en las Naciones Unidas, indica que debe primero agotar los recursos locales / nacionales. Es decir, por ejemplo, un ciudadano suizo víctima de violación de cualquiera de sus derechos humanos por parte de una estructura oficial nacional primero debe quejarse a su gobierno y los distintos ministerios y departamentos suizos..
    En el caso del Sahara Occidental este requisito es claramente imposible de cumplir, ya que es un territorio ocupado y por lo tanto no hay ningún “gobierno” al que se pueda recurrir ya que es el invasor el que practica las violaciónes.
    Surge entonces la CNDH, y el personal del ACDH preguntan cuando se presentan denuncia si ya se ha hecho denuncia ante la CNDH. Esta legitimación de la CNDH es un peligro y una clara maniobra para evitar la presencia e informes de observadores extranjeros independientes y organizaciones no gubernamentales en los territorios ocupados.
    La maniobra de Marruecos resultó y no sólo el Consejo de Europa elogia los esfuerzos del Reino Alauita y la creación de la CNDH en su resolución 2014 (http://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-en .asp? fileid = 21064 & lang = es), así como el informe de gestión del grupo de trabajo de la detención arbitraria de las Naciones Unidas repitieron elogios en su informe de 2014 (https://www.google.pt/search?client=safari&rls=en&q=united+nations+cndh&ie=UTF-8&oe=UTF-8&gfe_rd=cr&ei=_FyPV4XFGpHY8geRkrPwDg#q=united+nations+cndh+western+sahara).
    En 2014 hay varios informes internacionales que se refieren a la CNDH, e indican como positiva su creación.
    Pasados ahora cinco años desde su creación, el entusiasmo inicial se haya enfriado un poco, ya que es evidente que las violaciónes de los derechos humanos en los territorios ocupados cometidos por los ocupantes ilegales no han disminuido, por el contrario, aumentaron. La “actividad” de la CNDH no protege en modo alguno a los saharauis y es sólo una manera de manipular a la prensa y el público.
    Por lo tanto, es esencial no dar ninguna legitimidad a este organismo creado por el estado marroquí para los fines antes mencionados. El diálogo y la denuncia de violaciónes, así como los requisitos presentados deberán dirigirse directamente a las organizaciones internacionales. La CNDH no tiene ningún poder de negociación ni es ese su objetivo, el objetivo de la CNDH es una vez más hacer “perder el tiempo”, y servir como un amortiguador para las reivindicaciones legítimas de los saharauis no sea escuchadas.
    Cualquier protesta debe hacerse directamente a la fuerza de ocupación, es decir, el gobierno de Marruecos.
    La CNDH tiene que ser desenmascarado como lo que es: una estructura dirigida por el gobierno, cuyo objetivo es la propaganda básica, una herramienta usada por un Reino de terror disfrazada de benefactora.
  • Rien ne change mais tout est différent : 40 ans d’application du droit international au sahara Occidental

    Sahara Info n°98 juillet 2016
    Monsieur Vincent CHAPAUX, Maître de conférence au Centre de droit international de l’Université libre de Bruxelles
    Il m’a été demandé de brosser rapidement le panorama du droit international applicable à la question du Sahara occidental. Je suis conscient que beaucoup connaissent bien la question, je vais donc essayer de ne pas être trop long.
    Quand on m’a demandé de parler de ce sujet, je me suis tout de suite fait la réflexion suivante : « Depuis 40 ans, au Sahara, rien n’a changé en matière de droit international… mais pourtant tout est différent. »
    Rien n’a changé parce que le droit international positif est aujourd’hui substantiellement identique à ce qu’il était au milieu des années 70. Mais tout est différent, parce que l’attitude que les Nations Unies adoptent dans la mise en œuvre de ce droit est, elle, fondamentalement autre. C’est donc de cette tension entre le droit applicable, d’une part, et le droit tel qu’il est réellement appliqué, de l’autre, que je voudrais brièvement vous entretenir aujourd’hui.
    Tout d’abord, en ce qui concerne le droit applicable, rien n’a fondamentalement changé et il reste important de le rappeler. Je voudrais en particulier souligner quatre points : 
    1. au regard du droit international, le Sahara est toujours un territoire non-autonome.
    2. au Sahara occidental, le Maroc est une puissance occupante.
    3. les obligations du Maroc restent les mêmes : obligation de retrait et cessation de l’exploitation des ressources naturelles.
    4. le droit international prévoit des obligations pour les États-tiers.Vous trouverez la totalité de l’exposé présenté par le Professeur Chapaux à la Conférence internationale tenue à Paris le 19 avril 2016, Assemblée nationale  » Le règlement du conflit du Sahara occidental, une question de droit international. Aux côtés de l’ONU, quel rôle pour l’Europe ?  » en pièce jointe (ci-dessous).
    Association des Amis de la RASD 356 rue de Vaugirard 75015 Paris
  • « La ofensiva diplomática de Marruecos nació muerta » (diario panafricano)

    La última ofensiva diplomática de Marruecos en la Cumbre de Kigali nació muerta, según el diario Mail & Guardian África.
    « La última ofensiva diplomática de Marruecos en Kigali Cumbre nació muerta, cuando el presidente de la Unión Africana, Idriss Deby se negó a leer la carta del rey sobre la reincorporación de Marruecos, afirmó el periódico panafricano editado en Nairobi, citando fuentes diplomáticas que participaron en la Cumbre.
    « Los diplomáticos marroquíes intensificaron su lobbying en los últimos meses después de la llamada que la Cumbre Africana hizo al Consejo de Seguridad y a la Asamblea General exigiendo que se fije una fecha para la celebración del referéndum de autodeterminación en el Sahara Occidental, popularmente conocido como « la última colonia de África », señaló.
    La UA pidió a la ONU establecer una fecha para el referéndum y actuar en el sentido de « proteger la integridad del Sahara Occidental, incluida su riqueza mineral » como « territorio no autónomo », añadió.
    « Mientras que las críticas condenan Marruecos por su uso de tácticas antidemocráticas con el fin de bloquear cualquier acción de la ONU que pueda acelerar la búsqueda de una solución definitiva para el Sahara Occidental, la visita de Ban Ki-moon, que llegó después de que la UA reprendiera su retraso, demostraron que las gestiones diplomáticas bajo la dirección de Dlamini-Zuma forzaron la mano de Marruecos « , señala.
    « Dlamini-Zuma saludó al Secretario General de la ONU por » haber demostrado seria determinación » de las Naciones Unidas para cumplir con sus responsabilidades en aras de poner fin al largo impasse de 40 años en el Sahara Occidental », dijo.
  • « L’offensive diplomatique du Maroc est morte dans l’oeuf » (journal)

    La dernière offensive diplomatique du Maroc au Sommet de Kigali est morte dans l’œuf, selon le journal Mail & Guardian Africa.
    « La dernière offensive diplomatique du Maroc au Sommet de Kigali est morte dans l’œuf, lorsque le président de l’Union Africaine, Idriss Déby refusa de lire la lettre du roi pour la réintégration du Maroc, a affirmé le journal panafricain édité à Nairobi citant des sources diplomatiques ayant participé au Sommet. 
    « Les diplomates marocains ont intensifié leur lobbying dans les derniers mois après l’appel que le Sommet africain a envoyé au Conseil de Sécurité et à l’Assemblée Générale demandant de fixer une date pour la célébration du référendum d’autodétermination au Sahara Occidental, populairement connu comme « la dernière colonie d’Afrique », a-t-il signalé.
    L’UA a demandé aux Nations Unies de fixer une date pour le référendum et d’agir dans le sens de « protéger l’intégrité du Sahara Occidental, y compris ses richesses minières en tant que « territoire non autonome », de tout acte qui pourrait lui porter atteinte », a-t-il ajouté.
    « Alors que les critiques condamnent le Maroc pour son utilisation de tactiques anti-démocratiques dans le but de bloquer toute action onusienne qui pourrait accélérer la recherche d’une solution définitive au Sahara Occidental, la visite de Ban Ki-moon qui est arrivée après la réprimande de l’UA à cause de son retard, a prouvé que les initiatives diplomatiques sous le leadership de Dlamini-Zuma ont forcé la main du Maroc », remarque-t-il.
    « Dlamini-Zuma a salué le Secrétaire général de l’ONU pour «avoir fait preuve de détermination sérieuse» de l’ONU en vue d’assumer ses responsabilités pour mettre fin à la longue impasse de 40 ans au Sahara occidental »a-t-il signalé.