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  • Tentative du Maroc d’adhérer à l’UA « Une manœuvre vouée à l’échec », affirme Ould Salek

    La condition posée par le Maroc exigeant la suspension de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour adhérer à l’Union africaine (UA) est « une nouvelle manœuvre vouée à l’échec », a affirmé, hier, le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade de la RASD à Alger. Selon lui, il s’agit d’une nouvelle tentative de détourner l’opinion publique marocaine et étrangère des échecs du Royaume sur tous les plans, notamment la question sahraouie.
    Il a souligné que si le Maroc veut adhérer à l’Union africaine, il lui faudra se conformer et accepter les conditions de cette organisation. « L’objectif de l’organisation est d’unir les pays africains et non de les fragmenter en voulant suspendre un membre fondateur », a-t-il fait remarquer. Le chef de la diplomatie sahraouie a rappelé que le Maroc a déjà tenté en 1984 de faire expulser la RASD de la précédente organisation panafricaine l’OUA. « Il utilise les mêmes méthodes en 2016 sachant pertinemment qu’il n’atteindra pas ses objectifs », dira-t-il. 
    « Heureusement que le ministre marocain des Affaires étrangères a donné un ultimatum de six mois. Autrement, le mensonge durera trop longtemps », a dit Ould Salek. Ce dernier a ensuite expliqué que le scénario est voué à l’échec pour plusieurs raisons. Le Maroc n’est pas d’abord en position de demandeur de réintégration à l’OUA mais d’adhésion à une nouvelle organisation. 
    Par ailleurs, l’article 29 de l’acte constitutif de l’UA stipule que si un pays veut adhérer à l’organisation, il doit faire une demande qui doit être notifiée au président de la Commission de l’UA, qui, à son tour, doit en informer tous les Etats membres. Les articles 3 et 4 sont aussi des obstacles pour le Maroc. L’un et l’autre consacrent la défense et le respect des frontières des pays membres. 
    D’autre part, a souligné le diplomate, « le Maroc n’a pas le quorum qu’il prétend ». « Les 28 pays cités par la presse marocaine se partagent en trois groupes. Le premier n’a jamais signé la pétition. Les pays du deuxième groupe croyaient que le Maroc voulait tout simplement adhérer à l’UA sans exigences. 
    Le reste est une poignée de pays qui l’ont toujours soutenu », a-t-il précisé. Quant aux raisons de cette nouvelle manœuvre, Ould Salek évoque les récents échecs de la diplomatie marocaine, en particulier le retour de la composante de la Minurso. Selon lui, c’est « un retour sur une décision présentée comme souveraine et irrévocable ». 
    Samira C.
  • Maintenant, les sénégalais savent pourquoi

    “Je salue, de même, la réaction des autorités sénégalaises face à ce crime qui a appelée au calme et apporter sa solidarité et sa compréhension aux autorités marocaines. Ceci démontre, une nouvelle fois, de l’excellence des relations séculaires entre le Maroc et le Sénégal et plus globalement avec les autres pays africains, autre symbole de l’appartenance profonde du Maroc à son continent”, dixit un document qui constitue un élément pour une déclaration de presse suite au meurtre de Charles Paul Alphonse Ndour tué le 30 août 2014 à Tanger.
    Donc, selon cette déclaration les autorités de Dakar ont exprime leur “compréhension aux autorités marocaines”. Une compréhension stimulée par des cadeaux en argent sonnant et trébuchant á l’instar de l’enveloppe reçue par le ministre des affaires étrangères Mankeur Ndiaye pour soi-disant payer les frais de pèlerinage de trois membres de sa famille. 
    Après la découverte de cette enveloppe, les sénégalais ont compris pourquoi leurs autorités n’ont pas levé le petit doigt pour demander des explications sur le l’assassinat de Charles Ndour ni sur l’identité de son meurtrier. Depuis, c’est le silence des deux côtés. L’affaire est tombée dans les oubliettes. Cela fait partie de la “compréhension” des autorités sénégalaises. 
    Grâce aux documents révélés par le cyber-activiste qui a agi sous le pseudonyme de Chris Coleman, les sénégalais savent, maintenant, pourquoi le président Macky Sall a été fin juin en vacances au Maroc. “Mais pour une fois personne n’est en mesure de donner les raisons de ce séjour dans le royaume chérifien”, dixit le journal EnQuête
    La réponse est arrivée de Kigali. Au Maroc, Macky Sall a été au petits soins de Mohammed VI au même temps qu’il recevait sa “récompense” pour sa contribution dans ce qu’ils ont appelé “offensive diplomatique” contre la RASD, qui en réalité n’était qu’un leurre. Selon le journal RIM Sans Frontières, le président sénégalais a reçu 50 millions d’euros · »en vue de faire accepter aux africains un retour de Rabat contre l’exclusion de la RASD ». « C’est donc une affaire de sou qui a motivé le leadership du Sénégal dans ce processus avorté à Kigali », ajoute le journal signalant que « bon nombre d’observateurs estiment que le Royaume du Maroc a été victime d’arnaque, une pratique trés ancrée au Sénégal ».


    Macky Sall a parlé d’une liste de 28 pays qui n’a jamais existé. Il a menti pour faire plaisir à ses amis marocains. Pour un peu d’argent, Macky Sall s’est avéré capable de vendre son âme au diable.
    Dans un autre document confidentiel, les marocains dévoilent une quantité de 5000 euros qu’ils ont distribué aux diplomates de 30 pays lors d’une mission á Malabo.
    TEXTE INTEGRAL DU DOCUMENT
    02/05/2014,
    Fiche sur la Mission à Addis Abéba
    – Période : du 4 au 10 juin
    Composition de la délégation : Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée.
    Objet : Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis.
    Objectifs
    – Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara. 
    – Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014. 
    – Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire. 
    – Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive. 
    – Maintenir la connivence avec les délégations amies. 
    – Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire). 
    – Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien. 
    Déroulement
    – Plusieurs visites.
    – Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents.
    – Organisation de déjeuners : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe.
    Moyens
    – Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie.
    – Enveloppe pour les frais généraux : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…..
    – Enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays).
    Liste des pays :
    Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA). 
  • Les limites d’un tapage médiatique de mauvais aloi : Les officiels algériens recadrent le Makhzen marocain

    Dans les jours qui ont précédé la tenue, les 17 et 18 du mois en cours, à Kigali, la capitale du Ruanda, du 27ème Sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), un tonitruant tapage médiatique sur le prétendu retour du Maroc au sein de l’organisation panafricaine a été mené par la presse marocaine et celle de nombre de pays, africains et autres, connus pour leur soutien à notre voisin de l’Ouest.
    Un «retour»-les guillemets étant vraiment indiqués dans ce cas comme on le verra par la suite-que l’une et l’autre ont présenté comme étant quasiment acquis. Reprenant à l’envi une fausse information sur une non moins fausse pétition signée par 27 États africains, sur les 54 membres se l’UA, demandant un tel «retour», elles ont, dans une tentative manifeste, sournoise et qui, par la suite, est apparue pour ce qu’elle est vraiment, c’est-à-dire, désespérée, elles ont tenté, ce faisant, d’amener les participants au Sommet de Kigali à traiter de ce point. Mais dans l’optique marocaine. 
    En clair, en ouvrant les portes de l’UA au Makhzen tout en chassant la RASD, un de ses membres fondateurs. Une attitude qui frise le ridicule et qui découle en droite ligne du mépris que le Makhzen marocain a toujours affiché pour le continent africain. Et dont l’exemple le plus édifiant, parce que le plus révélateur d’une telle attitude, a été les intolérables et racistes propos que Hassan II, le père de l’actuel roi du Maroc, a tenus, en 1984, à l’égard de l’OUA (Organisation de l’unité africaine) qui venait d’admettre en son sein la RASD, précisément, par lesquels il l’avait qualifiée de «conférence tam-tam». Sinon comment expliquer cette morgue affichée par le Makhzen à la veille de la rencontre de Kigali qui lui a fait croire que l’Afrique allait accéder à ses desiderata inconsidérés. Mal lui en a pris d’ailleurs. Non seulement il n’a rien obtenu mais toutes ses prétentions se sont avérées n’être qu’un ballon de baudruche qui s’est dégonflé à la première occasion. Une issue à laquelle les officiels ont grandement participé. Non pas parce qu’ils étaient mus par une quelconque animosité mal placée à l’égard du Maroc, notre voisin de l’Ouest, malgré tout. Mais ils se sont faits simplement les défenseurs du droit et des statuts de l’UA. 
    Aussi bien Ramtane Lamamra, notre ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et le numéro deux de notre diplomatie, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des États arabes, que le Premier ministre Abdelmalek Sellal, n’ont fait, dans toutes les occasions où ils ont eu à s’exprimer depuis la tenue du 27ème sommet de l’UA, que défendre ce droit et ces statuts. Tout en apportant, il faut le dire une précision de taille qui a réduit à néant le tapage médiatique du Makhzen et ses prétentions à forcer les portes de l’UA. 
    Les trois ont, en effet, rappelé que dans le cas du Maroc, il était vraiment inapproprié de parler de son « retour » à l’UA ; celui-ci n’en ayant jamais fait partie. Et de là, le serein conseil qu’ils lui ont adressé d’emprunter les voies statutaires prévues par l’Acte constitutif de l’UA pour le devenir. Une manière de lui suggérer d’abandonner toute prétention à lier son admission à la sortie de la RASD, un État fondateur de l’UA. Surtout que les statuts de cette organisation panafricaine, qui confirment à chaque sommet qu’elle est loin d’être une « organisation Tam-tam mais le porte-voix d’une Afrique en marche, ne prévoient aucunement un tel cas. 
    Le Makhzen et ses soutiens doivent, sous peine de se retrouver dans la situation peu enviable de rebuts de l’Histoire, s’imprégner définitivement de ses réalités.
    Mourad Bendris
  • Lamamra (r)ouvre la plaie du Makhzen

    Par Rafik Benasseur 
    Le Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a remué aujourd’hui, samedi le couteau dans le dos du Makhzen, à propos des relations de l’Algérie et des Etats-Unis. Profitant du tête-tête qu’il a eu avec le secrétaire d’Etat adjoint américain, Antony Blinken, il a rappelé le message fort élogieux et émouvant de l’ambassadrice des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy à l’Algérie à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance le 5 juillet dernier.
    «Cette année, l’Algérie a reçu un message de félicitations tout à fait agréable de l’ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy. Elle a évoqué, pour l’occasion, l’engagement de son père, le défunt président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, symbolisant ainsi l’engagement et l’attachement de toute la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs», a précisé Lamamra.
    Ce fut précisément ce fameux message qui a fait monter le roi et ses sujets sur leurs grands chevaux en se payant même les services d’un lobbyiste américain pour tenter de discréditer l’ambassadrice Caroline Kennedy. Ce dernier, qui travaille pour le think-tank Atlantic Council, s’était notamment interrogé pourquoi une diplomate américaine en exercice dans un pays étranger (Japon) se permet-elle d’encenser un pays si loin comme l’Algérie.
    Un couteau nommé Kennedy
    Ce qui a fait bondir le royaume et ses serviteurs se sont bien sûr les idées et le combat de Mme Caroline Kennedy en faveur des causes juste notamment celle du peuple Sahraoui. Pour le Maroc, ce message élogieux de l’ambassadrice à l’Algérie constituait aussi un appui américain et quelque part un désaveu aux thèses marocaines.
    Le ministre des Affaires étrangères s’est donc fait fort de le rappeler devant le diplomate américain pour souligner un peu plus l’excellence des relations entre les deux pays. Le MAE a d’ailleurs déclaré que lors de son entretien avec Antony Blinken, en visite de trois jours en Algérie, «une référence opportune a été faite à notre histoire partagée de mouvements de libération nationale».
    Poussant l’ironie un peu plus, Lamamra a glissé : «Ce n’est pas pour rien que les Etats-Unis célèbrent leur fête d’indépendance le 4 juillet et l’Algérie le 5 du même mois». Le MAE a par ailleurs qualifié les discussions avec son invité à «un temps fort» dans le dialogue stratégique entre Alger et Washington. «Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays qui s’approfondit, s’élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives», a –t-il déclaré à la presse. Sans doute que ces propos vont donner des sueurs froides aux gars du makhzen qui voient d’un mauvais œil tout rapprochement entre Alger et Washington.
  • La República Saharaui. La realidad de un Estado ocupado

    Fuente: Voz del Sahara Occidental en Argentina / Por Jorge Alejandro Suárez Saponaro*
    .(VSOA) 23/07/16.- El Sahara Occidental ha sido objeto de un intenso debate académico, para definir su estatuto político. Las Naciones Unidas lo consideran un territorio no autónomo, cuyo proceso de descolonización está sujeto al referéndum de autodeterminación previsto por el Plan de Paz de 1991. En este contexto, Espana, es la potencia administradora, mientras que Marruecos es considerado potencia ocupante. Pero por otro lado, para la Unión Africana y más de medio centenar de Estados, el Sahara Occidental, es la República Árabe Saharaui Democrática, un estado soberano.
    .El entonces Sahara Español, luego de los fallidos intentos de Madrid de hacerlo pasar como una provincia y con ese objetivo perpetuar su presencia, desde la década del 60 es un Territorio No Autónomo, y desde entonces las Naciones Unidas consideraron que el mecanismo por el cual se decidiría su destino sería por medio de un referéndum, en el cual los saharauis decidirían sobre su destino. Un contexto geopolítico complejo, la Guerra Fría y un Estado español débil, terminaron con un proceso de descolonización frustrado y los saharauis fueron víctimas de una brutal invasión por parte de sus vecinos marroquí y mauritano.
    España en un intento de tener una salida ordenada del conflicto, ante su debilidad interna por la muerte del Generalísimo y en plena transición política, por medio de los ilegales Acuerdos de Madrid, cedió la administración del territorio a Mauritana y Marruecos, que tendrían la responsabilidad de gestionar los asuntos saharauis junto a la Asamblea territorial. Firmado el Acuerdo – abiertamente ilegal por no ser emanado de la voluntad libre del pueblo saharaui – se fijó una transición, en la cual habría un gobierno tripartito, horas antes que la presencia hispana expirara como decía el Acuerdo, el 27 de febrero de 1976, el Consejo Nacional Saharaui, organismo representativo del pueblo proclamó la creación de la República Saharaui. Tengamos en cuenta que un tiempo atrás, las Naciones Unidas reconocieron al Frente POLISARIO como representante legítimo del pueblo saharaui, en calidad de movimiento de liberación nacional que desde 1973 había tomado las armas para liberar al país del régimen colonial.
    En este marco, la Corte Internacional de Justicia, rechazó las pretensiones de Marruecos y Mauritania de hacer valer sus presuntos derechos sobre el Sahara Occidental en su histórico fallo de 1975. Verdad histórica que Marruecos intenta infructuosamente negar.
    La retirada española no solo significó la escalada del conflicto entre las fuerzas saharauis y los invasores, sino llevó al gobierno saharaui a librar otra guerra, esta vez en el plano jurídico: el buscar el reconocimiento del Estado saharaui. Mientras tanto los invasores buscaban legitimar su crimen, firmaron un acuerdo de “delimitación de fronteras”, donde se repartían formalmente el territorio saharaui.
    La lucha por el reconocimiento tuvo sus éxitos, especialmente en toda África y gran parte de los No Alineados, la inmensa mayoría víctima del colonialismo. América Latina no estuvo ausente, pero no todos los países reconocieron a la RASD, fue un proceso que llevó tiempo y aún hay Estados, como Argentina, que miran para otro lado y no toman la determinación de reconocer una realidad jurídica evidente, que es la RASD.
    En 1979, Mauritania pierde la guerra frente a los saharauis y termina evacuando el territorio que controlaba, Marruecos la ocupó y desconociendo el tratado mauritano marroquí de 1976, se anexó el territorio. Lisa y llanamente todo un despojo, que Rabat busca justificar de una manera casi infantil. Esto generó las protestas de Mauritania y las Naciones Unidas emitieron resoluciones deplorando la situación del Sahara y exhortando a que Rabat se apegara al derecho internacional.
    La batalla jurídica en el seno de la entonces Organización de la Unidad Africana, la ganó la RASD, donde sus países miembros reconocieron el derecho a formar parte de la entidad, lo que generó la salida de Marruecos. Tengamos en cuenta que Marruecos intenta por todos los medios mostrar al Frente POLISARIO como un “invento argelino” y negar la existencia de un “pueblo saharaui”.
    Existe una obra, sumamente interesante, que pone de manifiesto, que la RASD no fue un creada por una cuestión de oportunidad política, sino parte de un largo proceso de construcción de una identidad nacional, que viene de lejos. Mohamed-Fadel uld Ismail Uld Es-Sweyih, nos da una serie de argumentos que apoyan lo dicho:
    El pueblo saharaui contaba con una organización previa al dominio colonial español.
    A nivel “nacional” existía el Consejo de la Ait Arbiin (o “Consejo de los Cuarenta”), una institución que define el autor como de carácter “nacional”. Este organismo contaba con amplias facultades para dirimir conflictos intertribales, hacer frente agresiones externas, supervisar la distribución de tierras cultivables en temporadas de lluvia. Estos lazos de solidaridad estuvieron vigentes en diferentes etapas históricas vinculadas con los intentos de expansión colonial europea. Asimismo la existencia de entidades como la Ait Airbiin, para el autor deja en claro, la existencia de dependencia política alguna de los emiratos mauritanos o al sultán de Marruecos. En cierto punto podremos hablar – siguiendo lo que dice el autor – que existió antes de la colonización ciertos elementos aglutinantes que servirían para generar cierta conciencia de solidaridad y unidad.
    Existencia de las djemaa, asambleas tribales, también independientes de cualquier otro poder.
    La RASD es un Estado, no solo como consecuencia de un proceso histórico de consolidación de una identidad nacional, sino desde el punto de vista jurídico por las siguientes razones:
    poseer un territorio, aunque gran parte esté ocupado por Marruecos. Un ejemplo, el caso de Guinea Bissau, que en 1973 fue proclamada la República independiente en plena lucha anticolonial con Portugal. Nosotros agregamos el caso palestino, donde la ONU reconoció en 2012 a Palestina como “Estado observador”.
    El territorio tiene fronteras definidas que surgen de los acuerdos realizados por Francia y España a principios del siglo XX, a lo que cabe agregar el reconocimiento de la OUA de la intangibilidad de las fronteras heredadas de la época colonial. La realidad impuesta por la ocupación, al existir una disputa pendiente, muchos pueden considerar que las fronteras no son definitivas. La Corte Internacional de Justicia en 1969 aclaró la cuestión al decir la incertidumbre de las fronteras no puede afectar los derechos territoriales. Ninguna regla dispone por ejemplo que las fronteras terrestres de un Estado deban ser completamente delimitadas y definidas, y es frecuente que éstas no lo sean en determinados lugares y durante largos períodos, como demuestra la cuestión de la admisión de Albania en la Sociedad de las Naciones.
    Población, a pesar de estar en gran parte exiliada en Argelia, en las zonas liberadas existe población permanente, especialmente en Tifariti.
    Cuenta con un gobierno organizado, creado en 1976, con instituciones, una Constitución y autoridades electas.
    El reconocimiento como Estado por parte de 81 Estados soberanos y de la propia OUA y ahora Unión Africana como estado fundador.
    Viabilidad. A pesar de las duras circunstancias, existe una economía de subsistencia y las instituciones estatales se han mantenido estables desde la creación de la RASD, a pesar de las duras condiciones impuestas por la guerra.
    La situación de los territorios ocupados por parte de Marruecos, tiene su impacto en lo jurídico, dado que desde 1975 ha vulnerado el régimen de derecho internacional humanitario y el régimen de derechos humanos. El jurista español Iglesias Velasco, nos dice que la ocupación militar de un territorio, contra la voluntad expresa de su población, es una violación a los Derechos Humanos. En cuento a la violación del derecho internacional humanitario podemos citar, entre las innumerables transgresiones:
    Abusos perpetrados por organismos de seguridad de la Potencia ocupante, con el empleo de armas de fuego en la dispersión de manifestaciones; arrestos sin acusación formal; malos tratos a detenidos; restricciones en materia de libertad de expresión (particularmente a quiénes sostienen la postura independentista), reunión y comunicación. Esto atenta contra el art. 19 del Pacto Internacional de Derechos Políticos y Civiles de 1966.
    Vicios en materia de garantías en procesos judiciales contra saharauis. Esto es en abierta contradicción contra el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos de 1966, en especial su art. 9.2. También vulnera el régimen del DIH.
    Ausencia de salvaguardias en materia de procesos realizados por tribunales militares, en abierta infracción a los Convenios de Ginebra.
    Desaparición de personas, detenciones sin orden judicial y debido proceso. Aspectos que constituyen graves infracciones al DIH y el régimen internacional de los DDHH.
    Modificación drástica de la economía del territorio ocupado, en particular con actividades de explotación: minería del fosfato, concesión de licencias de pesca, y de exploración de hidrocarburos. Los recursos obtenidos son administrados discrecionalmente por la Potencia ocupante. Esto también constituye no solo una grave infracción al DIH, sino también a los derechos humanos de la población del territorio ocupado.
    Restricciones en materia de libertad de asociación, tal como lo señaló en su oportunidad el Informe de Amnistía Internacional sobre DDHH en el Sahara Occidental de febrero de 1993, en particular ante la petición formal de organizar una asociación local de defensa de los DDHH.
    Negativa de la Potencia ocupante de dar información sobre 150 prisioneros de guerra, como de más de 400 presuntos desaparecidos. Constituyen otras graves infracciones al DIH y los DDHH, configurándose como crímenes de guerra y de lesa humanidad.
    Limitación en materia de contacto entre la población de los campos refugiados y la población de los territorios ocupados.
    Impedimento para mantener estructuras que permitan al territorio ocupado tener vida pública en los ámbitos político, social, económico. Tras la ocupación las instituciones que existían fueron suprimidas y reemplazadas por estructuras de la administración marroquí. (esto atenta contra el Reglamento de La Haya).
    Política de instalación de colonos, en clara vulneración al art. 49 del IV Convención de Ginebra que dice: “La Potencia ocupante no podrá proceder a la evacuación o transferencia de una parte de su propia población civil al territorio por ella ocupado.” Anexión legal del territorio ocupado, extendiendo la jurisdicción y legislación del estado marroquí a las llamadas “Provincias del Sur” en clara contravención a los art. 43 del Reglamento de La Haya de 1907, y 64 del IV Convenio de Ginebra, que claramente señalan la obligación de la Potencia ocupante de mantener la legislación y jurisdicción penal del territorio ocupado.
    Imposibilidad de disponer libremente de los recursos naturales, dado que la explotación de ellos están controlados por Rabat, en abierta contradicción de los art. 25 del pacto internacional de derechos políticos, económicos, sociales y culturales; y 47 del pacto internacional de derechos civiles y políticos. Debe recordase que el dictamen de 2002 del Departamento jurídico de la ONU, señaló que la explotación de los recursos naturales debe realizarse en conformidad y colaboración de la población saharaui, y en beneficio de la misma.
    Estamos ante una realidad jurídica donde el Sahara Occidental – según la postura que nosotros adherimos abiertamente – es un Estado, que por la fuerza de las armas, el 80% de su territorio está sujeto a la ocupación militar de otro Estado, sobre el cual ha cometido numerosas violaciones al derecho internacional. Sin ninguna duda estamos ante una grave violación a los principios de la Carta de las Naciones Unidas, circunstancia que la comunidad internacional se niega a reconocer, especialmente por la complicidad de España, Francia y Estados Unidos en relación a Marruecos.
    Seguramente se alzarán voces contra nuestra postura, y negarán que la RASD es una realidad tangible, un Estado soberano. Al respecto la Cruz Roja Internacional nos dice que la aplicación del DIH no depende del reconocimiento de títulos legales sobre el territorio, siendo suficiente que dicho territorio no pertenece a la Potencia ocupante al estallar la contienda. Recordemos el fallo de la Corte Internacional de Justicia de 1975, que mencionamos anteriormente. Asimismo cabe agregar, el Protocolo Adicional I de 1977 incorporó una cláusula en el sentido tanto de las Convenciones de 1949 como el propio Protocolo I se aplican a la lucha de los pueblos en el ejercicio de su derecho a la libre autodeterminación. La normativa en materia de DIH, señala que la población del territorio ocupado no tiene ningún deber legal de obediencia al Estado ocupante, si bien dicho Estado puede establecer algunas normas que permitan cierta subordinación, en el marco de las Convenciones de Ginebra, y deben ser distintas a las normas vigentes al territorio ocupado. El Estado ocupante es responsable de garantizar el bienestar de la población del territorio ocupado, mantener los servicios públicos esenciales, la educación y la salud de la población. Las obligaciones del Estado ocupante incluyen la imposibilidad de modificar el estatuto de los funcionarios, respetar la legislación vigente, garantizar el funcionamiento de la Cruz Roja y sus sociedades, y los organismos de protección civil. Marruecos viola todo esto sistemáticamente y ha transformado al pueblo saharaui en una nación dividida por la fuerza.
    El comportamiento de Marruecos indica claramente que es responsable internacionalmente por sus actos y que debe al pueblo saharaui una compensación por tantos años de sufrimiento y expolio. No solo Rabat debe rendir cuentas, sino también los gobiernos que fueron y son sus cómplices de que la República Saharaui, en pleno siglo XXI sea un Estado ocupado.
  • Moroccoleaks : Rachida cherche l’aide du Maroc contre les rumeurs qui l’accablent

    Rachida Dati cherche l’aide du Maroc à travers Samira Sitail, un agent de la DGED. 
    « Elle m’a contactée et fait parvenir des documents suite à la « campagne » dont elle dit faire l’objet. Elle a fait appel à mon « soutien », me demandant si c’était bien de rencontrer l’ambassadeur du Maroc et de lui en parler, que le Maroc ne pouvait pas rester « indifférent »…., dixit RAchida Dati dans son mail révélé par le cyber-activiste Chris Coleman.
    La pauvre Rachida ne sait pas que c’est la DGED qui a lancé la rumeur voulat que l’ancien président du gouvernement espagnol, José María Aznar, était le père de sa fille.
    La rumeur a été diffusé par le journal Le Nouvel Obsevateur dont le propriétaire est Ahmed Charai, l’un des grands collaborateurs de la DGED.
  • Grande Bretagne : le Foreign Office interpellé sur le référendum et les droits de l’Homme au Sahara Occidental

    Le Foreign Office a été interpellé par un député du Parlement britannique sur les derniers développements au Sahara Occidental dont le retour de la MINURSO et le rôle que compte jouer la Grande Bretagne pour accelerer l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le député du parti libéral-démocrate et rapporteur du groupe parlementaire pour le Sahara Occidental, Mark Williams, a interpellé le Foreign Office sur le retour de la MINURSO afin d’assurer pleinement sa mission dans les territoires occupés par le Maroc ainsi que sur les efforts de la Grande Bretagne visant à accelerer l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.
    M. Williams, s’est aussi interrogé, à travers ses questions écrites, si le gouvernement britannique allait demander, lors de la réunion du Conseil de sécurité prévue le 26 juillet, l’introduction de la surveillance des droits de l’Homme parmi les prérogatives de la MINURSO.
    Les démarches prises par la Grande Bretagne depuis l’adoption par le Conseil de sécurité, en avril dernier, de la prorogation du mandat de la MINURSO afin de réaliser une avancée vers l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental, figurent parmi les autres préoccupations du député.
    Répondant aux interrogations du député, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire aux Affaires étrangères chargé de l’Afrique du nord et du Proche-Orient, Tobias Ellwood a souligné qu’il est dans l’ »intérêt des deux parties +Maroc et Front Polisario+ de parvenir à une solution définitive au conflit » affirmant, à ce propos, que la Grande Bretagne « encourage les deux parties à coopérer avec les Nations Unies en vue de parvenir à une solution mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».
    S’agissant de la prochaine réunion du Conseil de sécurité, le ministre a précisé qu’elle permettra de faire le point sur l’application de la résolution 2285 portant reprise par la MINURSO de l’exercice de ses fonctions.
    Le représentant du Front Polisario à Londres, Mohamed Limam, a estimé que l’intérêt porté par le parlement britannique à la question sahraouie s’est manifesté lors de la clôture du sommet africain de Kigali qui a mis l’accent sur l’importance d’accélérer l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara Occidental.
    Cet intérêt s’explique également par le tolet médiatique suscité par par le Maroc concernant sa demande d’adhésion à l’Union africaine (UA).
    Des observateurs estiment que cette vaine tentative a pour objectif de detourner l’attention de l’opinion publique marocaine de son échec quant au rétablissement de la Minurso dans sa mission après avoir déclaré que sa « décision était « irrévocable » à ce sujet.
    Selon M. Limam, le message du roi marocain « renferme beaucoup d’informations infondées, l’UA n’est pas l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le Maroc doit de ce fait demander l’adhésion et non le retour », a-t-il souligné.
    « Un Etat n’a pas le droit de demander le retrait d’un autre Etat membre et fondateur de l’UA comme condition à son adhésion, car cela est contraire à l’acte constitutif de l’UA », a souligné le responsable qui a ajouté que cela reflétait l’isolement dans lequel se trouve le Maroc ces derniers temps en raison de son entêtement contre la légalité internationale concernant la question de décolonisation au Sahara Occidental ». (Aps)
  • Moroccoleaks : Liste des décideurs français pro-marocains

    Sujet : Décideurs France Maroc – Pro
    De : « Khalid MOULAY »
    Date : 23/01/2011 15:28
    Pour :
    Copie à :
    Décideurs français pro-marocains
    Politiques :
    Droite
    Ministres, anciens ministres, députés
    · Eric BESSON (Né à Marrakech)
    · Rachida DATI (Père marocain)
    · Dominique de VILLEPIN (Né à Rabat)
    · Jean ROATTA (Président du groupe d’ami􀀪é France Maroc à l’Assemblée na􀀪onale)
    · François GROSDIDIER (député de Moselle, Vice-président du groupe d’ami􀀪é France Maroc à l’Assemblée
    na􀀪onale)
    · Chris􀀪an CAMBON, (Président du groupe d’ami􀀪é France Maroc au Sénat)
    · Henri NALLET, conseiller d’Etat et ancien ministre
    · Eric DESMARET, ancien directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la coopéra􀀪on
    · Michel HERBILLON, ancien député de Val-de-Marne
    Relais locaux au Maroc
    · Jean Luc MARTINET (délégué UMP au Maroc)
    · Bruno JOUBERT (Ambassadeur de France au Maroc et ancien de la Cellule africaine de l’Elysée, ancien
    directeur de la stratégie de la DGSE)
    · Dominique BOCQUET, Chef du service économique à l’Ambassade de France à Rabat
    · Bernard DIGOIT, Chambre de Commerce & d’Industrie à Rabat
    – Gauche
    Ministres, anciens ministres, députés
    · Dominique STRAUSS KAHN (A grandi à Agadir)
    · Elisabeth GUIGOU (Née à Marrakech)
    · Ségolène ROYAL (Son compagnon est né à Casablanca)
    Personnalités du monde économique
    · Jean René FOURTOUX, (Président du Conseil de surveillance de VIVENDI)
    · Jean-Paul HERTEMAN (PDG du groupe aéronau􀀪que et spa􀀪al SAFRAN)
    · Marc THEPOT (DG du groupe ACCORD au Maroc)
    · Chris􀀪an DE BOISSIEU (Président du Conseil Economique & Social)
    · Dov ZERAH (DG de l’Agence française de Développement, AFD)
    · Jean-Louis GUIGOU (Délégué général de l’IPMED, l’ins􀀪tut de prospec􀀪ve économique du monde
    méditerranéen)
    · Charles MILLHAUD, président du directoire de la caisse na􀀪onale des caisses d’Epargne
    · Simon Xavier GUERRAND HERMES, président de la fonda􀀪on GUERRAND HERMES,
    · Jean-Paul MAUDUY, président de la chambre de commerce et d’industrie de la région Rhône-Alpes,
    · Claude CARDELLA, président de la chambre de commerce et d’industrie de la région Provence Côte d’Azur
    · Albert MALLET, Président-Fondateur du forum de Paris-Euro-méditerranéen
    · Philippe de NICOLAY, Président du Conseil de surveillance de Rothschild et Cie Ges􀀪on
    · Sidney TOLEDANO, ancien Président Directeur Général de Dior
    · Laurent DASSAULT, Vice-président de Dassault
    Personnalités des milieux culturels et du spectacle
    Hommes d’affaire, Communicants, hommes de lettres
    · Richard ATTIAS (époux de Cécilia ex-Sarkozy)
    · Pierre BERGE (PDG du groupe Dior, par􀀪cipa􀀪on majoritaire dans le groupe La Vie-Le Monde (Le Monde, Courrier Interna􀀪onal, Télérama…)
    · Bernard-Henri LEVY (Ecrivain, philosophe)
  • Ephémérides : Il y a 17 ans Hassan II a rendu l’âme

    Hassan II le jour où il a appelé les rifains « apaches »
    Le 23 juillet 1999 disparaissait à jamais Hassan II, le dirigeant le plus sanguinaire du Maghreb et d’Afrique.
    Il était parti en laissant derrière lui le problème du Sahara Occidental et un peuple qui continue d’enregistrer les plus grands indices dans plusieurs domaines : analphabétisme, pauvreté, sous-développement, répression, violations des droits de l’homme, etc.
    Hassan II était connu pour sa cruauté. Il avait dit qu’il était prêt à sacrifier un tiers du peuple marocain pour pour préserver les deux autres tiers qui lui applaudissaient.
    Casablanca n’est pas près d’oublier le jour où les hélicoptères du roi du Maroc ont mitraillé la foule dans la mobilisation connue sous le nom de la Révolte du Pain le 20 et 21 juin 1981.
    La vie de ses citoyens ne comptaient pour rien. Il était peu fréquentable, ses geôles étaient remplies d’opposants politiques et autres prisonniers d’opinion que ses bourreaux torturaient souvent jusqu’à la mort. Il est allé jusqu’à tuer ses opposants à l’étranger. A leur tête, son professeur de mathématiques, Mehdi Ben Barca, qu’il a fait assassiner en plein cœur de Paris.
    La prison de Tazmamart est devenu célèbre en son règne et pour rester à l’abri de l’armée, il lui avait autorisé à se livrer à tout genre de trafics illicites, y compris le trafic de cocaïne provenant d’Amérique Latine.
    Un tyran typique, un sombre dictateur d’une cruauté extrême, un sanguinaire sans égal, un animal sans pitié, un être haineux, un égocentrique sans limites, un malade de narcissisme, un assassin sans foi ni loi, c’était cela Hassan II.
  • Constat du mérite de l’UFP et félicitations

    Dès les premières années de l’indépendance, un groupe de jeunes lycéens et enseignants a éprouvé le sentiment que celle-ci, accordée complaisamment par le colonisateur, ne pouvait être qu’habillée d’une autre domination qui ne conduirait pas, nécessairement, à une décolonisation véritable. Cette perception de l’Etat-Nation était très avancée, à cette époque, et l’est même aujourd’hui où le Mauritanien n’a pu ou su encore trouver l’organisation inamovible d’une structure pérennisant son Etat. Bref, glissons, mortels, n’appuyons pas…
    Sous la clandestinité, cette mouvance, regroupée sous la dénomination d’El Kadihine a très vite recueilli l’adhésion de la totalité de la jeunesse, des sympathisants et des jeunes fonctionnaires qui suivaient, pour elle, les dérapages de fonctionnement des structures de l’Etat, alimentant les revendications et les protestations clandestines. Leur activisme a assez préoccupé les responsables de l’Etat pour leur faire chasse aux sorcières et les taxer de  » mouvement communiste contre l’islam « , histoire d’aiguiser, contre eux, la haine d’une population profondément musulmane. Ils ont fortement souffert, durant cette période, mais sont restés invariables, jusqu’à présent, dans leur constance d’actes et d’objectif national, détaché de toutes les tares de notre société.
    Ce constat objectif est largement connu des Mauritaniens qui ont suivi le parcours, quasiment sans faute durant les cinquante-cinq années d’indépendance, de lutte de ses dirigeants pour une Mauritanie plus juste, unie et égalitaire. Ce mérite exceptionnel, constant dans l’intérêt national, m’offre, aujourd’hui, l’occasion de leur adresser toutes mes félicitations. J’accompagne celles-ci de mes vœux, à tous les Mauritaniens soucieux de l’avenir de leur pays et de celui de leur progéniture, d’adhérer, massivement, à ce parti qui a donné les preuves suffisantes de son patriotisme sans fard, débarrassé des lacunes qui n’aboutissent, au meilleur cas, qu’à la division et l’incertitude négative où baigne actuellement le pays.
    Par son effort soutenu et conséquent, l’UFP se retrouve, aujourd’hui, au centre de gravité du paysage politique, qualification qui ressort d’une fine analyse psycho-rétrospective et prospective. Hier mouvement d’avant-garde, il devient, aujourd’hui, le parti du salut national, avéré par la constance de son objectif nationaliste, de l’indépendance à ce jour. Je ne saurai boucler ce témoignage sans féliciter, particulièrement, le docteur Maouloud, président de l’UFP, pour la qualité géopolitique-stratégique avancée de son allocution, au Congrès extraordinaire de la République sahraouie, les 8 et 9 juillet 2016.
    En Décembre 1975, déjà, le mouvement ancêtre de l’UFP fut le seul à protester, énergiquement, contre le partage du Sahara et contre la guerre qui s’en suivit, avec le résultat fratricide vécu par tous les Mauritaniens. La perception de ce danger, à l’époque, n’était pas à la portée des dirigeants et responsables politiques du pays. On comprend, aujourd’hui, avec le recul nécessaire, que ce mouvement d’avant-garde confirmée était dirigé par une crème d’intellectuels en avance de plusieurs siècles sur les autres mauritaniens. Ils le sont encore.
    La vision, très avancée à cette époque, des dirigeants de l’UFP était, à la fois, basée sur la connaissance profonde de l’histoire régionale, des populations, des liens de sang, linguistiques, traditionnels et stratégiques, à court, moyen et long termes. En effet, le Sahara est le prolongement naturel de la Mauritanie, c’est le même espace géo-humain, morcelé, par la colonisation, en application de la devise  » diviser pour régner « . Le Sahara occidental constituait, hier, une portion naturelle et importante de la Mauritanie. Il en est aujourd’hui ; le sera demain et au-delà ; la soupape de sécurité. C’est une réalité constante et indétournable.
    Entravée, depuis quarante ans par un problème de décolonisation dont l’Espagne a refusé d’assumer la responsabilité juridique et historique, l’ONU ne parvient pas à lui appliquer la législation internationale, faute aux blocages perpétuels des socialistes français, toujours nostalgiques de la colonisation et de ses déboires. Et ce – les exemples ne manquent pas – en contrevenant aux articles 1, paragr. 2 :  » Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes  » ; et 2, paragr. 4, de la charte des Nations Unies qui interdit, à ses membres, toute immixtion dans les affaires intérieures des autres pays.
    C’est pourtant avec éloquence qu’ils parlent des droits de l’homme, en soutenant, fermement, les massacres quotidiens en Palestine et en bloquant l’autodétermination légale du Sahara. Avant de se complaire à se plaindre du terrorisme, quand ils sont bien les premiers promoteurs de son apparition, par l’injustice de leurs actes et leur propre comportement. Faudrait-il ici conclure que la vérité n’est pas bonne à dire, ainsi qu’on l’entend si souvent répéter ? Permettez de croire plus utile de rappeler ce que chacun le sait, intuitivement, tout en le taisant, à l’ordinaire : oui, son apport pédagogique et moral a une valeur inestimable. Le vrai est bel et bien la source du juste et du bon.
    Brahim ould Boidaha