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  • Sahara Occidental : La dernière blague de l’Elysée

    Le délai donné par le Conseil de Sécurité au Maroc pour rétablir la pleine fonctionnalité de la MINURSO expire ce 30 juillet 2016.

    Personne ne peut donner un chiffre précis sur le nombre de fonctionnaires de la MINURSO qui ont regagné leurs postes de travail au Sahara Occidental. Certaines sources avancent le chiffre de 25.
    Mme Kim Bolduc, cheffe de la MINURSO et Hervé Ladsous, directeur du département du maintien de paix de l’ONU informeront verbalement le Conseil de Sécurité sur les développements de la situation et l’application de la résolution 2285 (2016) qui exige le retour du personnel civil de la mission expulsé par Rabat dans un délai de trois mois.
    Il est clair que le Maroc n’a pas l’intention de se plier á la volonté de la communauté internationale. 
    La France, principale allié du Maroc, n’est pas près de réprimander Rabat ni de le rappeler à l’ordre. Loin de là, elle tente de faire passer une résolution qui félicite le Maroc pour avoir permis le retour de 25 employés de la mission. C’est la dernière blague de l’Elysée venue de New York. D’autres suivront sans doute dans le cadre d’un plan français visant à attiser le feu de la discorde dans la région.
  • Macky Sall, un menteur doublé d’un manipulateur

    Si le président sénégalais Macky Sall a déjà exprimé sa déception au magazine mercenaire Jeune Afrique parce que le président en exercice de l’Union Africaine, Idriss Déby n’a donné aucune importance à la lettre qu’il a reçu du roi Mohammed VI, il sera de nouveau déçu parce que l’UA n’a pas gardé le silence sur l’affaire.
    Un communiqué daté d’hier répond à la boule médiatique du Maroc. Il parle d’une lettre du roi Mohammed VI remise au président de l’UA. Lettre qui n’a pas été débattue dans les réunions du Sommet.
    Le communiqué indique aussi que le Maroc n’a pas participé au Sommet ni pris la parole à Kigali et il n’a mentionné aucune motion signée demandant la suspension de la RASD.
    A cet égard, la Commission Africaine procédure à suivre pour déposer la demande d’adhésion à l’organisation panafricaine.
    Donc, Macky Sall a menti concernant la prétendue motion signée par 28 pays. 
  • Communiqué de l’Union Africaine sur les mensonges marocains



    Union Africaine
    Direction de l’Information et de la communication
    Communiqué de presse sur le nom Nª26/27 SOMMET DE L’UA
    Le Maroc n’a pas participé au 27e Sommet de l’Union Africaine à Kigali et n’y a pas pris la parole
    Addis Abéba, Ethiopie – 25 juillet 2016 : La Commission de l’Union Africiane voudrait préciser que le Royaume du Maroc n’a pas participé à la 27e Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine à Kigali les 17 et 18 juillet 2016 et n’y pas pris la parole.
    Toutefois, le Président Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad et Président en exercice de l’Union Africainem a informé la Présidence de la Commission de l’Union Africaine, S.E: Dr Nkosazana Dlamini Zuma, qu’il avait reçu un courrier du Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI, concernant l’intention du Maroc de se joindre á l’Union Africiane.
    Cette question ne figurait pas à l’ordre du jour du Sommet et n’a pas non plus fait l’objet de discussions au cours des délibérations de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
    A cet égard, la Commission de l’Union Africaine voudrait citer l’Article 29 de l’Acte constitutif de l’Union africaine concernant l’admission comme membre de l’Union, notamment:
    1. Tout Etat africain peut, à tout moment après l’entrée en vigueur de cet Acte, notifier au Président de la Commission son intention d’adhérer au présent Acte et d’être comme membre de l’Union.
    2. Le Président de la Commission, dès réception d’une telle notification, em communique copie à tous les Etats membres. L’admission est décidée à majorité simple des Etats membres. La décision de chaque Etat membre est transmise au Président de la Commission, qui communique la décision d’admission à l’Etat intéressé, après réception du nombre de voix requis.
    Par ailleurs, la Commission de l’Union voudrait rappeler que l’Acte constitutif de l’Union Africaine ne contient pas de disposition relative à l’expulsion d’un membre quelconque de l’Union.
  • Les manœuvres anti-africaines de Rabat dénoncées

    UA. Le Front Polisario a dénoncé samedi dernier, les manœuvres de Rabat visant à porter atteinte au prestige de l’Union africaine après sa dernière décision de rejoindre l’organisation continentale pour la saborder de l’intérieur. 
    A l’issue d’une réunion de sa direction politique, le Polisario a salué, dans un communiqué, « l’attachement » de l’Union africaine, durant son dernier sommet de Kigali, « aux principes et valeurs qui rejettent le colonialisme sous toutes ses formes ». Le Polisario a également, salué l’ »attachement de l’UA aux valeurs et principes de l’Acte constitutif de l’UA et son opposition aux tentatives du Maroc tendant non seulement à porter atteinte au prestige de l’Etat sahraoui, mais elles menacent aussi l’organisation continentale, sa Charte et ses principes basés sur la décolonisation, le respect de la liberté des peuples et des frontières héritées de l’ère coloniale ». 
    Après avoir quitté l’organisation panafricaine, en signe de protestation de l’admission de la RASD, en 1982, Rabat tente aujourd’hui, d’atteindre celle-ci, en initiant un complot avec le soutien de quelques pays africains qu’il a achetés, pour cacher l’échec de sa politique visant à faire admettre « la marocanité » du Sahara occidental, en dépit des résolutions pertinentes de l’ONU réaffirmant le contraire de cette thèse. Le Polisario a saisi cette réunion de sa direction, pour souligner « la constance de la position » de l’UA pour « la nécessité du parachèvement de la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, sans plus tarder, par le biais d’un référendum d’autodétermination, afin de permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance ». 
    Il a par ailleurs, appelé l’ONU à « protéger les civils sahraouis sans défense dans les territoires sahraouis occupés contre la répression marocaine perpétrée à leurs encontre pour leur rejet de l’occupation du Sahara occidental et leur appel à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Pendant ce temps, et fidèle à ses principes de soutien au causes justes de par le monde, l’Algérie organise une semaine culturelle de fraternité et de solidarité avec le peuple sahraoui, ouverte samedi dernier, à la place de la Grande poste à Alger en présence de personnalités politiques, de représentants d’associations de soutien à la cause sahraouie et un public nombreux. 
    A l’ouverture de cette manifestation, le président de l’APC d’Alger centre Abdelkrim Bettache, a expliqué qu’elle visait à « renforcer les liens de solidarité et d’amitié existant entre les populations d’Alger centre et de la ville d’El Ayoun occupée » et à « sensibiliser l’opinion publique internationale sur la nécessité de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et de recouvrer son indépendance ». 
    De son côté, l’ambassadeur sahraoui en Algérie, Hamoudi Bachraya Sidina, a exprimé ses « remerciements » à l’Algérie, peuple et dirigeants pour les positions « positives et constructives en faveur de la paix en Afrique et dans le monde ».
    Adel M.
    http://www.lacitedz.net/content/les-man%C5%93uvres-anti-africaines-de-rabat-d%C3%A9nonc%C3%A9es
  • « Le Sahara occidental apporte une valeur ajoutée au monde arabe et à l’Afrique »

    Algérie – Sahara-Occidental : Le Sahara occidental apporte une valeur ajoutée au monde arabe et à l’Afrique
    Le Secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui, a déclaré hier à Alger que «le Sahara occidental apporte une valeur ajoutée au monde arabe et à l’Afrique», rappelant le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause sahraouie.
    «Le Sahara occidental apporte une valeur ajoutée au monde arabe, à l’Afrique et surtout à l’Union du Maghreb arabe (…), la question sahraouie relève des prérogatives de l’ONU qui poursuit ses efforts en vue d’organiser un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, et ce, pour bâtir un grand Maghreb fort et uni dans l’intérêt des peuples», a déclaré M. Alioui qui a reçu le wali sahraoui d’El-Ayoûne, Mohamed Islem Bayssat, accompagné d’une délégation politique.
    M. Alioui a notamment fait part de son souhait de «voir prochainement la République arabe sahraouie démocratique (RASD), participer en tant qu’Etat libre et souverain dans des grands événements arabes et africains», appelant «le peuple sahraoui à poursuivre sa lutte pour arracher son indépendance.» «L’Algérie étant pionnière dans la lutte pour la libération, soutient le Sahara occidental et tous les pays menant des révolutions pour leurs indépendance, car c’est une cause juste», a rappelé le Secrétaire général de l’UNPA.
    De son côté le wali d’El-Ayoûne Mohamed Islem Bayssat, a estimé que «la demande du Maroc d’intégrer l’Union africaine (UA) est une mise en scène pour cacher ses lacunes et ses dépassements envers l’ONU et la Cour européenne qui a annulé l’accord agricole avec le Royaume.» Il a rappelé que «le Maroc n’a aucune autorité administrative sur le Sahara occidental, et que toute exploitation agricole par Rabat venant de ses territoires n’est pas légale, procédant de la même manière qu’Israël.» «Le Maroc se conduit comme I’occupant israélien en Palestine qui vole les richesses agricoles provenant des territoires palestiniens», a-t-il soutenu. «Nous avons un peuple résistant et nous allons continuer notre lutte pour l’autodétermination et l’indépendance de notre pays», a conclu le responsable sahraoui.
    Le 10 décembre 2015, la Cour de justice de l’UE (CJUE) a annulé, à la demande du Front Polisario, l’application de l’accord agricole UE-Maroc au motif qu’il s’appliquait au Sahara occidental alors que ni l’Union européenne ni ses Etats membres ne reconnaissent la souveraineté du Maroc sur ce territoire qu’il occupe depuis 1975. 
  • Sahara Occidental : réunion mardi du Conseil de sécurité sur la Minurso

    WASHINGTON – Le Conseil de sécurité onusien se réunira mardi pour examiner le rétablissement de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), dont les activités n’ont pas été restaurées jusqu’ici, malgré l’épuisement du délai accordé au Maroc pour permettre à cette mission de s’acquitter de son mandat.
    Le secrétariat général de l’ONU devrait informer mardi l’organe onusien de l’état de la mise en £uvre par le Maroc de la résolution 2285 (2016) qui exige le retour du personnel civil de la mission expulsé par Rabat dans un délai de trois mois.
    La résolution a donné un délai de 90 jours au chef de l’ONU pour mener des négociations avec la partie marocaine sur le retour de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental et informer le Conseil de sécurité des résultats de ces discussions. 
    Le compte rendu de ces négociations sera présenté par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous et la représentante spéciale du SG de l’ONU au Sahara Occidental, Kim Bolduc, au cours d’un briefing prévu fort probablement demain après midi, a confié une source onusienne à l’APS.
    « Il s’agit d’un briefing et aucun rapport ne sera transmis dans ce sens au Conseil de sécurité », a-t-elle ajouté.
    D’emblée le Conseil de sécurité semble divisé, la France veut pousser l’organe onusien à faire une déclaration positive dans laquelle il remercie le Maroc pour avoir permis le retour de 25 employés de la mission.
    Cette tentative de diversion a pour objectif de tendre la perche au Maroc qui n’a pas respecté ses engagements internationaux, selon la même source.
    Mais cette manœuvre sera vigoureusement rejetée par plusieurs membres du Conseil de sécurité qui ont déjà affirmé que le texte de la résolution était très faible car il ne fait aucune référence aux causes qui étaient à l’origine du démantèlement de la Minurso. La résolution ne donne également aucune indication sur les mesures à prendre pour rétablir les activités de la mission.
    Pour rappel, l’adoption de cette résolution en avril dernier n’a pas reçu l’unanimité de cet organe onusien et a traduit les tiraillements internes qui l’ont empêché d’avoir une position ferme à l’égard du Maroc.
    Le texte a été approuvé par dix membres seulement, le Venezuela et l’Uruguay ont voté contre, alors que la Russie, l’Angola et la Nouvelle Zélande se sont abstenus.
    Vendredi dernier, le Front Polisario a indiqué que cette réunion devrait « constituer plus que jamais l’occasion de protéger le mandat de la Minurso ».
    Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, le Front Polisario a appelé l’organe onusien à « prendre des mesures dans les délais fixés à cet égard, y compris l’obtention d’un engagement du Maroc de respecter le mandat de la Minurso ».
    « Au lieu de tenir le Maroc responsable de l’application de bonne foi et sans délai de la résolution, le Conseil continue de permettre au Maroc de persister dans ses tentatives d’intimidation et de porter atteinte à l’indépendance et à la crédibilité de la Minurso », a relevé le Front Polisario dans sa lettre.
    Malgré l’accent mis dans la résolution sur l’importance d’engager un cinquième round de négociations, il n’y a eu aucune mesure prise dans ce sens, a-t-il regretté.
  • Quand Paris reconnaît la RASD

    UNE CARTE PUBLIÉE PAR LE QUAI D’ORSAY NE LAISSE PLANER AUCUN DOUTE SUR LA QUESTION : QUAND PARIS RECONNAIT LA RASD
    L’intention, à l’origine, était d’une perfidie inouïe. Elle s’est néanmoins retournée contre son initiateur
    Par Ali Oussi :
    Question pertinente, mais à dessous et deux sous : et si la France, alliée indéfectible du Maroc, membre permanent du Conseil de sécurité, garantissant l’impunité au Makhzen par rapport à sa politique criminelle et colonialiste au Sahara Occidental, si cette France-là venait à lâcher Rabat en reconnaissant implicitement la RASD (République arabe Sahraouie et Populaire) ? 
    La question mérite d’être posée, ne serait-ce que de manière ironique tant les réseaux sociaux, animés par une certaine élite intellectuelle nationale bruissaient de commentaires à la vue de la dernière carte publiée par le Quai d’Orsay, ministère des Affaires Etrangères français sur son site, et reprise très largement par la presse hexagonale sur son édition de la vieille. 
    Sur la carte, en effet, il est possible de voir la RASD clairement désignée, avec une délimitation très franche de sa frontière d’avec le Maroc colonisateur. De quoi donner des sueurs froides au roi Mohamed VI qui a dû en piquer une syncope. Si bien que la carte, hier, à l’heure où nous mettions sous presse, avait fini par être supprimée. Trop tard. Le mal (ou le bien, c’est selon, était fait). Dire que l’intention originelle visait à faire très mal à certains pays, dont l’Algérie. 
    La carte en question visait à mettre en garde contre les pays dangereux, où il est déconseillé de passer ses vacances. Bien sûr, la France, ni l’Allemagne d’ailleurs, n’y figurent pas. Même la Turquie où la purge » erdoganienne » atteint des limites kafkaïennes, est épargnée. Pas notre pays. C’est dire que la France réussit à merveille l’application sur le terrain du vieil adage qui veut que » tel est pris qui croyait prendre « . A bon entendeur…
    A.O.
  • Le Maroc cherche à faire échouer le Sommet Arabe de Nouakchott

    La presse mauritanienne est unanime : Le Maroc fait tout pour mettre en échec le 27ème Sommet de la Ligue des Etats Arabes tenu à Nouakchott les 25 et 26 juillet 2016.
    La première salve marocaine est arrivée du Sud. Rabat a mis la pression sur son allié sénégalais en vue de l’amener à participer dans l’offensive contre la brillante montée de la diplomatie du président Mohamed Ould Abdelaziz. Dakar a donné un délai de 48 heures aux éleveurs mauritaniens pour quitter le territoire sénégalais. La sagesse de la réaction du président mauritanien tué dans l’oeuf la tentative de déstabilisation du Sénégal pour laquelleMacky Sall a touché un chèque de 50 millions selon des sources médiatiques mauritaniennes.
    Pour le site Agence de Presse de l’Est, faire rater les efforts de la Mauritanie visant à mener à bien ce sommet est considéré par Rabat comme un succès de sa diplomatie contre le pays qui refuse de faire partie de l’axe Rabat-Dakar.
    « Le gouvernement mauritanien évite le sujet afin de ne pas faire monter la tension, mais une forte riposte est attendue de la part du président Ould Abdelaziz après la clôture du Sommet ». 
  • Nouakchott se fait belle pour accueillir le premier sommet arabe de son histoire

    La capitale mauritanienne, Nouakchott, se prépare pour relever le défi de l’organisation pour la première fois de son histoire, du sommet arabe, un événement que le président du pays, Mohamed Abdel Aziz, est déterminé à célébrer « même sous les tentes ».
    Beaucoup pensent que la ville de Nouakchott sera le grand bénéficiaire de l’édition actuelle du sommet arabe, qui débutera lundi, en dépit des défis organisationnels imposés par un événement pareil et qui a fait que beaucoup se posent la question de la capacité du pays (il compte parmi les plus pauvres du monde arabe) pour l’organiser.
    Cependant, le président mauritanien a récemment déclaré dans un rassemblement populaire que son pays organisera le sommet arabe « avec les moyens dont il dispose, même sous les tentes, s’il le faut. »
    En effet, la ville a changé depuis qu’on a connu la décision au début de l’année en mettant en marche une série de travaux et de préparatifs.
    Ces mesures ont abouti le 24 Juin avec l’inauguration de l’aéroport international de Nouakchott Oumoutounsi, situé à environ 25 kilomètres au nord de la capitale.
    Cet aéroport, dont les travaux de construction ont pris plusieurs années, est qualifié par les responsables mauritaniens comme une perle du désert. Cette infrastructure est liée à la ville par une autoroute nouvellement construite, entièrement illuminée dans une ville qui dans la nuit compte avec un faible éclairage.
    Dans les derniers mois, les principales avenues de Nouakchott ont été occupées par les engins de travaux publics, qui ont travaillé jour et nuit pour les renouveler, les prolonger, et pour construire en vitesse des trottoirs en béton dans une ville où il n’y en avait pas.
    D’autres chantiers paralleles d’éclairage public ont été lancées avec l’installation des deux côtés des routes des lampadères qui fonctionnent dans leur majorité avec de l’énergie solaire.
    De leur part, les autorités municipales ont organisé une campagne générale d’hygiène urbaine en balayant et en nettoyant la poubelle dans toute la ville, ainsi que l’élimination des nombreuses constructions précaires et l’enlèvement des véhicules qui occupent illégalement les bords des routes et l’espace public.
    La jeune capitale, créé au milieu du siècle dernier et qui accueille un million de personnes (un tiers de la population totale), a totalement changé de visage, en particulier dans la partie nord de la ville où se trouvent les grandes et luxueuses résidences ainsi que le Centre International de Conferences qui accueillera le sommet.
    L’événement est aussi un coup de pouce touristique: tous les hôtels et appartements meublés ont été réservés pour accueillir les délégations, avec des hausses des prix sans précédent au fur et à mesure que le jour du sommet approche. Une flambée des prix expliquée par le grand nombre de membres des délégations attendues.
    Les rencontres prévues dans le sommet arabe auront lieu dans de grandes et somptueuses tentes, conçues par le Centre international de conférences spécialement pour cet événement, comme moyen de montrer l’attachement des Mauritaniens à la « kheïma » ou tente du désert en guise de symbole de leur coutumes traditionnelles.
    Un centre de presse a également été préparé selon les normes internationales pour faciliter le travail des journalistes couvrant le sommet arabe, et qui devra relever le défi des télécommunications.
    A côte, dans le Stade olympique, les autorités ont construit un «village du patrimoine et de la culture» avec des différents points d’articles artisanaux, d’enseignement coranique, littérature et poésie, c’est-à-dire, les activités les plus aimées par les Mauritaniens.
    Une pluie inopportune tombée en grandes trombes jeudi dernier, totalement inattendue à cette époque, a laissé un paysage de flaques gênantes sur différentes routes et a terni tous les préparatifs urbains.
    Des effectifs de la police de circulation ont été déployés avec la tâche de prévenir les embouteillages dans les zones où se trouvent les résidences des délégations.
    Plusieurs journaux du pays ont souligné que les travaux effectués ont été généreusement financés par les pays du Golfe, en particulier l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, même si aucune source officielle n’en a parlé.
    Source : Canarias7
    Traduit de l’espagnol par Diaspora Saharaui
  • Bensalah: le sommet arabe sera "exceptionnel"

    NOUAKCHOTT – Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah a affirmé dimanche à Nouakchott que le sommet arabe dont les travaux débuteront lundi à Nouakchott sous le slogan du « sommet de l’espoir » sera « exceptionnel ».
    Dans une déclaration à son arrivée à Nouakchott pour représenter le président de la République Abdelaziz Bouteflika aux travaux du 27e sommet arabe ordinaire, M. Bensalah « s’est dit heureux d’être à Nouakchott pour représenter le président de la République aux travaux du 27e sommet arabe qui se tient en Mauritanie et exprimer la disposition de l’Algérie à assurer sa réussite » saluant les efforts des responsables mauritaniens qui ont accepté de relever le défi et qui sont parvenus en un court laps de temps à réunir toutes les conditions pour la réussite du sommet ».
    M. Bensalah a été accueilli à l’aéroport international de Nouakchott « Oum Tounsi » par le premier ministre mauritanien Yahia Ould Hadmine et le ministre des Affaires étrangères Isselkou Ould Ahmed Izid Bih.
    La délégation algérienne présidée par M. Bensalah au sommet arabe est composée du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Ramtane Lamamra et du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes Abdelkader Messahel. 
    Le conseil des ministres arabes des Affaires étrangères auquel a pris part M. Messahel avait entériné samedi lors de sa réunion préparatoire le projet d’ordre du jour du sommet et une série de projets de résolutions.