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Les autorités d’occupation empêchent par la force une manifestation contre le pillage des ressources du Sahara Occidental
El Aaiun, 27 juillet 2016 .- Les autorités d’occupation marocaines ont renforcé leurs mesures de sécurité et renforcé leur présence dans toutes les rues et avenues qui aboutissent à l’Avenue de Smara où était prévue une manifestation convoquée par la Coordination des associations des droits de l’homme de la ville d’El Aaiun occupée.Selon le correspondant d’Equipe Média, des éléments des services des Renseignements Généraux (RG) et de la DGST ont renforcé la surveillance des logements utilisés par les caméras des journalistes pour documenter les violations des droits de l’homme perpétrés par les forces d’occupation. Jusqu’à mercredi, les mesures de sécurité prises par le Maroc ont réussi à empêcher l’organisation de la manifestation.La police a arraché une pancarte que les deux activistes Ali Saadouni et Noureddine Argoubi portaient. Salmia Limam, Zayna Chtouki, Bomba Lefqir, Fahim Ali Salem, appelé Brouto, et Abdelaziz Byaye ont été violentés par les forces de répression.La Coordination des Associations des Droits de l’homme de le ville occupée d’El Aaiun avait appelé les citoyens, il y a quelques jours, à manifester mercredi 27 juillet pour condamner le pillage par le Maroc des ressources sahraouies.Source : Equipe Média. 27 juillet 2016 -
La France pousse les sahraouis aux armes
Paris ne cache plus son soutien inconditionnel au Maroc dans le conflit du Sahara Occidental. Au Conseil de Sécurité, son allié est devenu intouchable. Son impunité lui a poussé à déclarer l’Envoyé Personnel des Nations Unies pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, personna non grata en 2012. 4 ans après, c’était le tour du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, de recevoir les affres de Rabat.Au Conseil de Sécurité, personne n’ose réprimander le Maroc pour son arrogance et ses attaques contre les responsables onusiens ni pour son expulsion du personnel civil de la MINURSO.La position protectrice de la France et ses déclarations en faveur de la proposition marocaine d’autonomie ne laissent aucun doute sur ses intentions. Paris bloque toute solution en ligne droite avec le droit international et pousse ainsi les sahraouis au seul choix qui leur reste : reprendre les armes pour défendre leurs droits légitimes. -
L’ histoire cachée du Sahara occidental (vidéo)
Régulièrement les sahraouis se révoltent. En 1973, ils fondent le Front Polisario. A dos de chameaux et armés de vieilles carabines, ils résistent à l’occupant avec succès.(…)Hassan II : « Pour nous, ce sont (les combattants du Polisario, ndlr) des contrebandiers. S’ils attaquent la marche, nous les dévorerons ».(…)
Hassan II croit pouvoir gagner la guerre en quelques jours, mais les sahraouis résistent farouchement. Ils proclament leur propre Etat, la République Arabe Sahraouie Démocratique.(…)L’objectif de la MINURSO : garantir la paix, recenser la population et dans un deuxième temps, organiser un référendum.(…)Ce processus devait durer quelques mois à peine. Mais aujourd’hui, 21 ans après, il semble toujours enlisé dans les sables du Sahara Occidental.[youtube https://www.youtube.com/watch?v=ndz7M8D3Aqg]
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La brouille entre le Maroc et l’ONU continue
Les titres de la presse d’aujourd’hui sont unanimes : la brouille entre le Maroc et l’ONU n’est pas finie. Le Maroc accède peu à peu aux demandes du Conseil de Sécurité dans l’attente de gagner du temps jusqu’à la fin du mandat du SG des Nations Unies, Ban Ki-moon« La mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental n’est pas encore remise de la dispute avec le Maroc », titrait Reuters dans une dépêche largment reprise par les médias anglophones et dont ils font la lecture suivante :– ONU : la mission de paix du Sahara Occidental n’est pas encore pleinement opérationnel (Fox News)– L’ONU veut le retour de davantage de personnel de la mission du Sahara Occidental (World BulletinDe son côté, l’agence espagnole EFE rapporte la nouvelle sous le titre de « Pour l’ONU, la crise avec le Maroc pour la MINURSO est en voie de résolution ».Ce qui a été interprété par les sites hispanophones comme suite:-« L’ONU se réjouit des avances et demande le retour des experts au Sahara Occidental (Swissinfo).– « L’ONU considère que la MINURSO « en train de reprendre » sa « pleine capacité » (Terra).« Sahara occidental: l’ONU salue des progrès, veut le retour de tous ses experts », signale l’AFP, ajoutant que « à l’issue de consultations à huis clos, l’ambassadeur japonais Koro Bessho –qui préside le Conseil en juillet– a constaté que la Minurso « n’avait pas encore atteint sa pleine capacité de fonctionner » malgré le retour de 25 experts, soit un tiers des membres expulsés ».« Les 15 membres du Conseil « espèrent fortement que cet objectif pourra être atteint dès que possible », a-t-il ajouté.Selon l’AFP, « des diplomates du Conseil ont estimé que la querelle entre l’ONU et Rabat était désormais en passe d’être réglée ».Pour l’ambassadeur français François Delattre, « il existe clairement une dynamique positive aujourd’hui ». « Le chemin menant à la pleine fonctionnalité (de la mission) est bien engagé », a-t-il estimé.Son homologue britannique Matthew Rycroft s’est lui aussi montré optimiste: « C’est un problème qui est en train de se résoudre », avait-il estimé devant des journalistes avant la réunion. -
Le sommet arabe, quelle belle réussite !
Aujourd’hui, alors que les lampions du sommet sont complètement éteints, que le tumulte, la passion et les supputations inhérents à tout grand événement se sont tus, tout le monde s’accorde, Mauritaniens et hôtes arabes, y compris les sceptiques de départ, que le sommet de Nouakchott a été une réussite malgré l’arabo-sclérose ambiante.Un sommet qui a prouvé aux arabes et au monde entier que notre peuple, sous la direction du président Mohamed Ould Abdel Aziz, fait partie de cette race d’hommes singulière pour qui les temps difficiles de l’orage et des tempêtes, les écueils et les entraves adverses, les chemins sablonneux, au lieu d’être décourageants et inhibiteurs, sont au contraire matière à action redoublée, source d’étonnants efforts, de sacrifices et de dépassement, quand ils sont au service d’une cause noble.Nous l’avons déjà prouvé à travers l’édification d’un Etat mauritanien, moderne, fort, démocratique et développeur que nos hôtes arabes n’ont pas manqué de remarquer avec surprise et satisfaction.Nous l’avons prouvé aujourd’hui, quoi qu’aient pu prédire les prophètes du malheur, à travers la réussite du sommet arabe de Nouakchott sur tous les plans : organisationnel et logistique, sécuritaire, diplomatique.Sur le plan organisationnel et logistique, toutes les difficultés ont fondu comme boule de neige devant notre volonté inébranlable : le facteur temps très court imparti pour l’organisation, pour la première fois, par notre pays d’une rencontre d’aussi grande envergure.Mieux encore : nos hôtes étaient particulièrement surpris par la qualité de l’accueil, les conditions excellentes d’hébergement, les conditions de travail et de transport, les prestations mises à la disposition des délégations et de la presse.Mais quelques éléments de poids ont donné au sommet deNouakchott une connotation et une spécificité singulièrespar rapport à tous les sommets arabes : l’organisation d’une très grande exposition mettant en exergue la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel et artistique ; la campagne médiatique concomitante pour faire connaitreles potentialités économiques, touristiques et culturelles du pays ; le déroulement sous une grande tente moderne des travaux du sommet avec tout ce que cela comporte comme symboles et valeurs historiques ; le haut degré de civisme et de patriotisme de la jeunesse mauritanienne, denrée si rare de nos jours, qui s’est exprimée par une campagne spontanée de volontariat pour évacuer les eaux de pluie et nettoyer les grands axes routiers ; l’accueil grandiose réservé à nos illustres hôtes par des centaines de chameliers alignés sur le boulevard venant de l’aéroport Oum Tounsy, et qui constituent une autre facette de notre riche tradition.Sur le plan de la sécurité, cette véritable hantise pour tous les pays, y compris les plus avancés du monde, la Mauritanie a confirmé, même pour ceux qui en doutaient encore parmi nos frères arabes, qu’elle est un pays où la sécurité est assurée comme il se doit au milieu d’une sous-région ouest-africaine et d’une région arabe en proie à toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme. Cela prouve, si besoin en est, la justesse et la pertinence de la stratégie de lutte anti-terroriste mise en œuvre par notre pays.Sur le plan diplomatique, la Mauritanie a retrouvé avec ce sommet le rôle central qui lui échoit dans le concert des pays arabes ; rôle que lui confèrent son histoire et sa position géostratégique et qui sera davantage raffermi à travers la présidencede la ligue arabe confiée au président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz.Une mission qui donnera à notre pays une plus grande visibilité diplomatique en vue de la mise en œuvre des décisions pertinentes contenues dans la « Déclaration de Nouakchott », en particulier la lutte contre le terrorisme, le dépassement des divisions intestines, le primat de la complémentarité économique, la solidarité arabe, la question palestinienne, la réactivation des accords interarabes mis en berne, le réchauffement des relations afro-arabes pour lesquels nous sommes naturellement prédestinés ; mais aussi une présence encore plus accrue de la Ligue arabe au niveau des instances internationales et avec les puissances étrangères.Les grands dirigeants et les grands peuples, réunis en parfaite symbiose pour un objectif sublime, imposent toujours leur farouche détermination aux contraintes même les plus saillantes ; ou pour mieux dire, le succès, on ne le rencontre que si on le force ; surtout que l’histoire des pays n’est pas volontariste et que seuls le courage et la volonté permettent sa gestation heureuse.Une leçon poignante et indélébile que le peuple mauritanien sous la direction du président Aziz a inscrite en lettres d’or dans les annales de l’histoire contemporaine de la nation arabe.Docteur AbdallahiOuld Nem -
L’UA inflige une gifle cinglante au Makhzen : «La RASD ne peut être expulsée»
Les Etats membres de l’Union africaine ont rendu public un communiqué dans lequel les dirigeants africains affirment clairement que le Maroc n’a pas participé au 27e Sommet de l’Union africaine à Kigali et n’y a pas pris la parole. «La Commission de l’Union africaine voudrait préciser que le royaume du Maroc n’a pas participé à la 27e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Kigali, au Rwanda, les 17 et 18 juillet 2016, et n’y a pas pris la parole», indique le communiqué dont Algeriepatriotique détient une copie. «Toutefois, précise le communiqué, le président Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad et président en exercice de l’Union africaine, a informé la présidente de la Commission de l’Union africaine, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, qu’il avait reçu un courrier du roi du Maroc (…) concernant l’intention du Maroc de se joindre à l’Union africaine».«Cette question ne figurait pas à l’ordre du jour du Sommet et n’a pas, non plus, fait l’objet de discussions au cours des délibérations de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement», souligne le communiqué de l’Union africaine, qui cite l’article 29 de l’Acte constitutif de l’organisation panafricaine concernant l’admission comme membre de l’Union. L’article en question stipule que «tout Etat africain peut, à tout moment, après l’entrée en vigueur du présent Acte, notifier au président de la Commission son intention d’adhérer au présent Acte et d’être comme membre de l’Union». L’article 2 du même Acte énonce : «Le président de la Commission, dès réception d’une telle notification, en communique copie à tous les Etats membres. L’admission est décidée à majorité simple des Etats membres. La décision de chaque Etat membre est transmise au président de la Commission qui communique la décision d’admission à l’Etat intéressé, après réception du nombre de voix requis.»Par ailleurs, la Commission de l’Union africaine rappelle, dans son communiqué qui fait suite à la campagne médiatique enragée de Rabat sur sa prétendue adhésion à l’UA et le soi-disant soutien dont bénéficie le royaume dans sa démarche suspecte, que l’Acte constitutif de l’Union africaine «ne contient pas de disposition relative à l’expulsion d’un membre quelconque de l’Union». L’Union africaine met ainsi fin définitivement aux gesticulations du Maroc et ajoute une nouvelle déconvenue à la série d’échecs cuisants de la diplomatie marocaine dans le dossier du Sahara Occidental.Karim Bouali -
Le Makhzen ulcéré par le succès du Sommet Arabe de Nouakchott
Il suffit de lire les publications de la presse marocaine sur le 27e Sommet de la Ligue des Etats Arabes pour se faire une idée de l’animosité des autorités du Maroc envers la Mauritanie. Non pas à cause de sa décision d’accueillir le sommet mais à cause de sa position par rapport au conflit du Sahara Occidental.Malgré le lapse de temps très court, les autorités mauritaniennes ont réussi leur pari. Le Sommet s’est déroulé dans de bonnes conditions avec un succès reconnu par les délégations participantes, en dépit de quelques trouble-fêtes qui ont été payés par Rabat pour porter atteinte à la dignité et prestige des mauritaniens.Le Makhzen marocain tente, par coups de boule médiatiques, afficher une supériorité fictive en comparaison avec la Mauritanie, au moment où la célébrité du Maroc est connue en tant que destination favorite pour les pédophiles et les pervers sexuels. La Mauritanie, elle, reste célèbre pour son attachement à la pudeur de sa population et son éthique.