Blog

  • La lettre du roi du Maroc à l’Union africaine: un tissu d’insanités injurieuses

    Des informations au sujet d’un « retour » imminent du Maroc ont inondé la toile ces derniers jours, conduisant les médias marocains à inventer des scènes et des scénarios, qui n’existent que dans l’esprit de leurs auteurs, sur la prétendue participation victorieuse d’une délégation marocaine à l’ouverture du 27e Sommet de l’Union africaine, tenu les 17 et 18 juillet à Kigali, Rwanda. Divers médias marocains ont prétendu que cette délégation a fait un discours devant le sommet, ce qui n’est pas vrai. En lieu et place, c’est une lettre très longue et incroyable du roi du Maroc, Mohamed VI, qui a été remise, le dimanche 17 juillet, au président tchadien et président en exercice de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Itno, par le Président du Parlement du Maroc, M. Rachid Talbi Alami.
    La lecture de cette lettre a été un exercice douloureux, pour moi, d’abord comme Africain et ensuite comme Sahraoui, car c’était tout simplement un long message désagréable du Maroc, plein de déclarations arrogantes et injurieuses envers les Africains, l’Organisation de l’unité africaine (UA) et aussi l’Union africaine.
    Dans les paragraphes qui suivent, nous allons essayer d’attirer l’attention du lecteur sur les principaux «insultes», «mythes / mensonges » et « conditions » du roi du Maroc contenus sans vergogne dans sa lettre, qui devait être une demande formelle de son pays à rejoindre à l’UA, mais s’avère être un étrange monologue égocentrique contenant des insultes ouvertes et arrogantes contre l’UA , ses pères fondateurs et États membres et des informations erronées destinées à induire en erreur le public marocain plus que tout autre pour lui donner l’illusion que l’Afrique ne peut pas survivre sans le Maroc.
    Un rappel nécessaire
    Le royaume marocain a quitté volontairement et officiellement l’OUA en 1984 pour protester contre la reconnaissance par l’organisation continentale de la République sahraouie. De fait, les pères fondateurs africains ont travaillé dur puis pendant plus d’une décennie à décoloniser de nombreuses colonies africaines restantes, y compris le Sahara occidental. Lorsque l’Espagne s’est retirée à la hâte et de manière irresponsable de sa colonie pour la livrer lâchement, vulnérable et non-décolonisée, à l’occupation maroco-mauritanienne, l’Afrique a été choquée et a essayé de faire de son mieux pour convaincre les deux pays africains de mettre fin à cette aventure et de permettre au peuple sahraoui de retrouver sa liberté. La Mauritanie s’est rapidement retirée de cet acte injuste de colonisation, alors que le Maroc a persisté dans son mépris et son rejet de toutes les initiatives des leaders africains de 1975 à aujourd’hui.
    Dans de nombreuses réactions aux positions et tentatives africaines pour résoudre le conflit, les responsables marocains, y compris les plus haut, ont généralement sous-estimé et même insulté les institutions et personnalités africaines, dont le dernier en date est l’envoyé spécial de l’UA, le Président Chissano, ou les dirigeants qui ont pu exprimer des opinions positives sur la question.
    Dernièrement, il a été chuchoté par les médias marocains, et même certains médias africains et européens, que le royaume revient à l’UA pour occuper sa place parmi les nations africaines, après avoir été le seul pays africain à rester en dehors du groupe panafricain. Ces sources ont également dit que le roi a été convaincu par un grand nombre de dirigeants africains et d’amis de partout dans le monde que la politique de la chaise vide n’apporte aucun bénéfice pour le Maroc, et que le royaume doit donc œuvrer au «retour» à l’ organisation africaine. Ainsi, des débats informels ont eu lieu au sein de l’élite africaine sur la question et de nombreux points de vue ont été diffusés, mais jamais exprimés officiellement.
    Certains ont dit qu’en aucune manière l’Afrique ne peut accepter l’adhésion du Maroc car c’ est un État colonial occupant militairement un État membre de l’Union africaine, la République sahraouie. Ils soutiennent que l’Afrique et les Africains ont rejeté l’adhésion de l’Afrique du Sud pendant des décennies en raison de son régime d’apartheid et de la répression massive et criminelle que le régime perpétrait contre nos sœurs et frères sud-africains, et de son exploitation illégale des ressources de la Namibie. Ces panafricanistes inconditionnels considèrent que le Royaume du Maroc n’a pas sa place parmi les nations libres de l’Afrique à moins qu’il ne termine son occupation illégale et la colonisation des territoires occupés de la République sahraouie. Ils croient que le fait que le Maroc soit une nation africaine ne peut pas conduire les Africains à tolérer ou à modérer leurs positions, parce que la colonisation et l’occupation sont les mêmes, quel que soit le colonisateur.
    D’autres disent qu’au contraire Maroc est un État africain important et qu’il doit revenir à l’Union africaine. Ils croient en outre que le Maroc est capable d’apporter beaucoup à l’organisation et a beaucoup de bonnes expériences à partager. Mais, ils oublient peut-être que si ce pays devient membre, il sabotera toute résolution possible du long conflit au Sahara occidental. Il va même faire en sorte de détruire et de diviser l’organisation de l’intérieur avec toutes ses stratégies notoires et établies de corruption et d’espionnage. On peut facilement se référer aux information de Wikileaks sur les méthodes utilisées par l’ancien ambassadeur du Maroc au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour avoir une idée sur le sabotage possible que le Maroc mènera certainement au sein de l’UA s’il en devient membre.
    Un troisième avis est qu’il peut être bon d’avoir le Maroc dans la sphère africaine afin que les Africains puissent exprimer facilement et ouvertement leurs opinions aux responsables marocains qui ont toujours refusé d’écouter tout point de vue qui critique ou condamne l’expansionnisme colonial marocain. Et ils soutiennent qu’au fond l’entrée même du Maroc à l’UA serait une claire reconnaissance de la République sahraouie comme un fait irrévocable et servirait même à convaincre de nombreux États de reconnaître le gouvernement sahraoui.
    Maintenant, le Maroc a mené une vaste campagne en Afrique, ciblant tous les pays influents, y compris les partisans les plus proches de la liberté des Sahraouis comme l’Algérie, le Nigeria et le Kenya pour ne mentionner que ces trois pays qui ont été officiellement mentionnés par les médias marocains. Mais, la lettre du roi dont les médias ont parlé toute cette semaine s’avère n’être qu’un long texte qui suggère que l’Afrique sans le Maroc n’est et ne sera rien, plein d’insultes envers les pères fondateurs, l’OUA et l’UA.
    D’autre part, le Maroc met une condition dans sa lettre contre la présence de la République sahraouie; demain, nous ne savons pas contre quel autre État membre il pourrait demander la même chose. Nous aurons aussi en tant qu’organisation à créer une catégorie permanente d’États d’Afrique ayant le droit de veto, et bien sûr, si on lit entre les lignes, le Maroc se considère comme le pays ayant droit à ce statut.
    Quand le roi en rajoute dans l’insulte
    Dans ce qui suit, nous allons essayer d’être très bref dans nos commentaires des insultes et des informations trompeuses et irrespectueuses contenues dans les déclarations du roi dans sa lettre à l’UA. Pour couronner le tout, les Marocains ont fait publier avec arrogance la lettre par l’agence officielle de presse MAP, comme si c’était une lettre ouverte et non une lettre officielle spécialement adressée aux responsables de l’UA et aux chefs d’États et de gouvernements.
    Insultes aux institutions, décisions historiques et points de vue de l’OUA / UA :
    « …. sur la question du Sahara, l’Afrique institutionnelle ne peut supporter plus longtemps les fardeaux d’une erreur historique et d’un legs encombrant. « (L’erreur ici est l’adhésion de la République sahraouie).
    «Cet impératif éthique rejette et condamne les errements du passé et les actes à contre-courant du sens de l’histoire. » (Je ne peux pas imaginer une plus grave insulte à toute l’histoire et aux réalisations panafricaines. Le Maroc estime ici que les pères fondateurs de l’OUA n’a pas été assez matures quand ils ont décidé de reconnaître la République sahraouie.)
     » L’Union africaine, n’est-elle pas en contradiction évidente avec la légalité internationale ? puisque ce prétendu État n’est membre ni de l’Organisation des Nations Unies, ni de l’Organisation de la Coopération Islamique, ni de la Ligue des États arabes, ni d’aucune autre institution sous-régionale, régionale ou internationale ? » (on se demande à quelle légalité internationale le Maroc se réfère. On peut aussi se demander si le roi sait que la RASD est empêchée d’obtenir l’adhésion à de nombreuses organisations internationales, car son territoire est encore colonisé!)
    « L’Union africaine se trouve aussi en total décalage avec l’évolution de la question du Sahara, au niveau des Nations Unies. Un processus est en cours, sous la supervision du Conseil de Sécurité, pour parvenir à une solution politique définitive de ce différend régional. »(Le processus même que le Maroc n’a jamais cessé d’entraver)
    Pire encore, le roi estime que «L’UA ne peut donc, seule, préjuger de l’issue de ce processus  » !! Comment peut-il tirer cette conclusion? Est-ce qu’il attend des Africains qu’ils soutiennent le colonialisme sur leur propre continent?
    De plus, il aggrave l’insulte, ajoutant que  » L’histoire retiendra cet épisode comme une tromperie, un détournement de procédures, au service d’on ne sait quels intérêts. Un acte comparable à un détournement de mineur, l’OUA étant encore, adolescente à cette époque. » (Parce qu’il semble que Sa Majesté considère nos pères fondateurs et l’OUA comme adolescents et immatures quand ils ont décidé de s’opposer à l’aventure coloniale marocaine).
    Pour le roi la décision de l’OUA de reconnaître la RASD est un «[un] fait accompli immoral, [un] coup d’état contre la légalité internationale, [qui] ont amené le Royaume du Maroc à éviter la division de l’Afrique au prix d’une douloureuse décision, celle de quitter sa famille institutionnelle.».
    « Le peuple marocain, unanime, et l’ensemble de ses forces ont estimé inacceptable cette adhésion, par effraction et connivence, d’une entité non souveraine. »
    Insultes aux États membres de l’UA:
    Le Maroc cherche à adhérer à l’Union africaine, mais il persiste à insulter les États membres qui n’adhèrent pas aux revendications coloniales de Rabat et au fait accompli au Sahara occidental.
    Il a insulté la République sahraouie, membre fondateur l’UA:  » Il est, en effet, difficile d’admettre que le Royaume, Nation pérenne et ancestrale, soit comparé à une entité ne disposant d’aucun attribut de souveraineté, démunie de toute représentativité ou effectivité.. « (donc, si le Maroc devait revenir à l’UA, les Africains devraient lui donner un statut spécial dans l’organisation parce qu’il a finalement décidé d’avoir la modestie et l’humilité d’accepter de rejoindre notre organisation dégradée et malade. il ne peut pas être comparé à d’autres membres, et surtout pas à la République sahraouie, qui est sous sa domination coloniale. On croit entendre ici les vieilles déclarations arrogantes des puissances coloniales européennes dans les années soixante et au-delà.)
    Le roi insulte également tous les autres pays qui soutiennent les droits légitimes des Sahraoui à la liberté, les accusant d’être racistes: «Malgré ces évidences, certains pays continuent de prétendre que le Maroc n’a pas vocation à représenter l’Afrique, parce que sa population ne serait pas majoritairement noire. « 
     » Même parmi les 26 pays qui s’étaient placés dans le camp de la division en 19844 … » (Ce qui signifie qu’un pays africain n’est dans le bon camp que s’il soutient les rêves coloniaux marocains, sinon, il est dans le camp de division?)
    Stratégie marocaine à venir pour détruire l’UA de l’intérieur:
     » Le temps est venu d’écarter les manipulations, le financement des séparatismes, de cesser d’entretenir, en Afrique, des conflits d’un autre âge. »
     » Agissant de l’intérieur, il contribuera à en faire une organisation plus forte, fière de sa crédibilité et soulagée des oripeaux d’une période dépassée.. »
    «Par cet acte historique et responsable, le Maroc compte œuvrer, au sein de l’UA, en vue de transcender les divisions. »
    Toutes ces déclarations indiquent que le Maroc est maintenant convaincu qu’il doit entrer dans l’UA pour la faire sauter de l’intérieur, puisqu’il n’a pas pu la faire revenir sur sa position de principe sur le Sahara occidental de l’extérieur. Il convient de rappeler ici que le Maroc n’a jamais cessé de créer et d’encourager toutes sortes de structures, de conférences ou d’initiatives continentales pouvant diviser les Africains, ou de donner des pouvoirs continentaux à des structures alternatives à l’UA. Le débat au sein de l’UA sur les différents partenariats est juste un petit exemple révélateur, étant donné que le Maroc a toujours fait en sorte que tous les partenaires traitent avec l’Afrique État par État au lieu de traiter avec l’UA en tant qu’union.
    Déclarations trompeuses:
    «Un pays dont l’engagement en faveur des justes causes n’est plus à démontrer. Un pays qui a toujours été et sera toujours, animé par une foi inébranlable en une Afrique forte de ses richesses et potentialités économiques, fière de son patrimoine culturel et cultuel et confiante en son avenir. « (Je me demande quand cela a jamais été le cas. Le Maroc colonise un État membre africain, a toujours soutenu les conspirations coloniales en Afrique, a toujours soutenu la plans néocoloniaux français en Afrique du Nord, a abandonné les Africains au cours des décennies les plus critiques de la vie de l’OUA etc.)
    « Enfin, fidèle à sa tradition de solidarité et à son aspiration à la paix dans le monde, le Royaume du Maroc n’a pas cessé, depuis son départ de l’OUA, de prendre de multiples initiatives en faveur de la stabilité et la sécurité. » !! (C’est sans doute la raison pour laquelle le Maroc a des problèmes avec tous ses voisins : L’Algérie, la Mauritanie, le Sahara occidental, même certains pays européens, avec l’ONU, l’Afrique du Nord, l’UE etc. L’Afrique du Nord est la seule région en Afrique qui n’a jamais réussi à construire une véritable union régionale, justement à cause des tendances expansionnistes et revendications territoriales du Maroc sur tous ces pays au cours des années soixante-dix.)
     » C’est le cas, tout particulièrement, des questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme. L’expérience marocaine, largement reconnue sur le plan international et sollicitée par de nombreux pays – y compris européens – serait mise au service de la sécurité et de la stabilité de tous les pays africains, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. » (Le Maroc est considéré par l’ONU comme le plus grand producteur et exportateur de cannabis. Il est bien connu que cette production et ce commerce criminel injectent des milliards de dollars dans les boîtes noires marocaines et de nombreuses sources accusent les responsables marocains de participer à ces trafics. Tout le monde s’accorde à dire que le trafic de drogue finance le terrorisme et le crime organisé, alors comment la déclaration mentionnée ci-dessus peut être pertinente ? Un très grand nombre de terroristes sont originaires du Maroc et membres dans toutes sortes de groupes terroristes etc.)
    Enfin, le roi persiste et signe : « [le Maroc] est confiant dans la sagesse de l’UA, pour rétablir la légalité et corriger les erreurs de parcours. Comme le dit le proverbe : « La vérité n’a point d’autre preuve de son existence que l’évidence ».  » Pour lui, le Maroc rejoindra à l’UA à la condition que celle-ci répare une injustice présumée en expulsant la République sahraouie de l’Union africaine et en ouvrant la voie à l’entrée d’un grand Maroc éclairé. Parce que, selon lui, et «Après réflexion, il nous est apparu évident que quand un corps est malade, il est mieux soigné de l’intérieur que de l’extérieur.» Et il termine sa lettre avec une nouvelle insulte contre l’ UA, affirmant que celle-ci est malade et incapable de guérir sa maladie, à moins que le Maroc intervienne comme sauveur et médecin.
    Conclusion
    Il est évident que le Maroc tente d’obtenir l’adhésion à l’UA juste pour mettre fin à son soutien aux Sahraouis, ou dans le pire des cas pour la détruire de l’intérieur. Le Maroc est prêt à commettre toutes sortes d’actes de division au sein de notre organisation pour lui imposer ses vues colonialistes avec ou sans le soutien d’autres pays. Et le plus important est qu’il demande l’adhésion, mais en y mettant des conditions. Enfin, au lieu de présenter la demande humblement, officiellement et légalement, il a opté pour la diffusion publique de cette lettre humiliante non seulement pour les Sahraouis, mais aussi pour les Africains et l’Union africaine.
  • Le roi du Maroc a refusé d’accueillir le sommet arabe pour ne pas rencontrer le président mauritanien

    Le roi du Maroc tente, depuis des années, d’éviter les rencontres avec le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, a affirmé le site marocain Anayir

    « La décision marocaine d’annuler l’accueil du 27e Sommet de la Ligue des Etats Arabes a été motivée par des raisons personnelles et subjectives qui n’ont aucun lien avec les calculs stratégiques·, ajoute le site, qui signale que « le roi ne voulait pas rencontrer des personnes avec lesquels il était fâché depuis un bon moment (à l’instar du président mauritanien) ».
    Selon la même source, le succès enregistré par le président mauritanien dans l’organisation dudit sommet a suscité des réactions puériles de la part du roi du Maroc. « La presse royale fait campagne contre la Mauritanie prétendant que le Sommet de Nouakchott a été un fiasco « parce que la Mauritanie n’a pas des hôtels de luxe comme le Maroc » ajoutant que « la délégation libanaise a choisi de passer la nuit dans un hôtel au Maroc parce que la Mauritanie n’est pas propre » comme si le Maroc était un exemple de propreté, a-t-il dit.
    « Cette façon de penser prouve que la mentalité du roi ressemble à celle d’un enfant ou un adolescent », conclue le site.
  • Las estrellas del Sahara brillan en el Cotif

    Lacta, Mehdi y Dudu
    Lacta, Mehdi y Mohamed “Dudu” de 10 y 11 años, son tres estrellas futbolísticas que están brillando con luz propia en el Cotif Promeses de l’Alcúdia enrolados en la selección de niños saharauis que pasan el verano en familias de acogida de la Ribera y de las comarcas limítrofes, dentro del programa “Vacances en pau”.
    Anoche, las tres jóvenes promesas junto con todo el equipo aprovecharon su jornada de descanso para animar a los africanos sub 20 de Mauritania que cuajaron un buen encuentro ante EEUU, aunque perdieron por la mínima. Mientras charlaban conRiberaexpress no perdían detalle de lo que acontecía en el terreno de juego y jaleaban las buenas jugadas de los mauritanos.
    Buenos estudiantes
    Se defienden bien en castellano porque reciben clases en su Smara natal en los campamentos de refugiados de Tinduf (Argelia). Han venido a España no sólo porque juegan bien al futbol sino “porque somos buenos estudiantes y nos portamos bien”.
    Lacta, de 10 años, es el capitan del equipo y juega de defensa, mientras que Mehdi lo hace de centrocampista y ha anotado un gol, al tiempo que Dudú es el Messi del equipo, autor de dos de los tres tantos de la selección saharaui. El goleador delantero, que ha causado sensación entre los entrenadores del torneo, ha recibido más de una oferta para quedarse en España pero Dudu, el mayor de cuatro hermanos lo tiene bien claro “prefiero regresar a los campamentos con mi familia”, al parecer juega en un equipo alevín argelino.
    De las piedras al césped artificial 
    Es la primera vez que juegan en césped artificial, en Smara practican su deporte favorito sobre las piedras y arena del árido desierto y en muchas ocasiones descalzos pese a que los tres disponen de botas apropiadas.
    “Aquí dan más patadas que allí” coinciden las tres estrellas futbolísticas del Sahara y además “son más fuertes y altos que nosotros”. Los tres confiesan ser seguidores del Barça, aunque discrepan de su jugador de referencia que se reparte entre Iniesta, Suárez i Raquitich.
    El Cotif y el Bioparc
    Por lo que han podido ver hasta ahora en España con sus tres familias de acogida, de Valencia, Eslida y Alzira, respectivamente, se quedan “con el Cotif” y con los animales del Bioparc.
    Mientras devoran unas magdalenas en las gradas del campo, siguen con atención las jugadas del encuentro Mauritania-EEUU y esperan con ansia que llegue su primera victoria en el Cotif, aunque los ecos de su buen juego y fair-play han llegado ya hasta los campamentos de refugiados a través de las estrellas.
  • Acculé, le Maroc fait feu de tout bois

    Acculé par l’attachement de la communauté internationale au droit à l’autodétermination dans la question du Sahara Occidental, le Maroc fait feu de tout bois. 
    En Afrique, les autorités marocaines ont fait croire aux marocains que le Maroc est rentré victorieux à l’Union Africaine et que la RASD a été expulsé de l’organisation panafricaine.
    En Europe, la presse marocaine prétend qu’à la Cour de justice européenne les thèses sahraouies ont été « annihilées » et « démontées ».
    A New York, Omar Hilale a de nouveau fait preuve avec brio de ses capacités en tant que mythomane surdoué en annonçant un « Grand satisfecit du C.S pour l’entente du Maroc avec l’ONU sur la Minurso ».
    A Rabat, au moment où les autorités marocaines annoncent un énième démantèlement d’un groupe de 143 membres de Daech (un record) « dont 52 ont été placés en détention provisoire », des rumeurs circulent sur une éventuelle annulation du verdict de la Cour Martiale concernant le Groupe de Gdeim Izik et le transfert de leur cas vers un tribunal civil. En parallèle, une campagne de diffamation est organisée contre la Mauritanie dans le but de camoufler la situation d’isolement du Maroc qui l’a poussé à se désister de l’accueil du Sommet de la Ligue des Etats Arabes. Campagne qui a été suivi par une autre qui vise l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental l’invitant à démissionner.
    Tout ceci constitue des éléments suffisants pour mesurer la température de la situation politique au Maroc. Le thermomètre se trouve au rouge en raison de la persistance des autorités marocaines à vouloir imposer le fait accompli de leur colonisation du Sahara Occidental.
  • Sénégal : les mercenaires du Maroc s’entredéchirent

    Dans le bras de fer opposant Mankeur Ndiaye et Cheikh Tidiane Gadio, il semble que le premier a gagné la partie puisqu’il a obtenu le limogeage de Gadio du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Selon la presse sénégalaise, Gadio paye son « NON » au référendum. En réalité, les rivalités entre les deux hommes datent d’avant le référendum. Cette rivalité a été dévoilée par les documents du Moroccoleaks publiés par le mystérieux cyber-activiste Chris_Coleman24.
    Dans une lettre envoyée, le 10 septembre 2014, par l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Taleb Barrada, celui-ci fait part d’une audience que Mankeur Ndiaye lui a accordé. « Le Ministre sénégalais a soulevé un point qui semblait lui tenir à cœur, à savoir : la visite au Maroc, en août dernier de l’ancien MAE sénégalais Monsieur Cheikh Tidiane GADIO, Envoyé Spçecial de l’OCI pour la Centrafrique », a écrit Barrada. 
    Ndiaye, après avoir reçu le cadeau marocain de 8.224.754 francs CFA pour le prétendu pèlerinage de ses parents, s’en est pris déloyalement à celui qui était son patron à la tête du ministère des Affaires Etrangères, Cheikh Tidiane Gadio en utilisant des propos qui dévoilent sa nature de mercenaire qui ne pense qu’à se remplir les poches avec l’argent récolté au nom du Sénégal. « Le Ministre sénégalais a avancé également que s’il y a aide du Maroc, il devrait être accordé à l’Etat du Sénégal et non à Monsieur Gadio ». Tout est dit. Entre les autorités marocaines et sénégalaises c’est la « transparence ». Ceux qui croient que les relations entre le Maroc et le Sénégal sont basées sur des intérêts des deux pays et des deux peuples n’ont qu’à lire les documents qui apparaissent sur les photos.
  • Sáhara Occidental: Esperanzas de una justicia más adecuada

    En respuesta a los informes que indican que se concederá un nuevo juicio ante un tribunal civil a 25 acusados, entre ellos los 21 presos que cumplen largas penas de cárcel en relación con los enfrentamientos de 2010 en el Sáhara Occidental, que se saldaron con víctimas mortales, Magdalena Mughrabi, directora adjunta del Programa Regional para Oriente Medio y el Norte de África de Amnistía Internacional, ha declarado:
    “La noticia de que los civiles saharauis encarcelados hace más de cinco años y condenados injustamente a severas penas de prisión en 2013 serán sometidos a un nuevo juicio en un tribunal civil, que debía haberse producido hace tiempo, ofrece un atisbo de esperanza de que por fin podrá hacerse justicia en este caso. Las sentencias condenatorias dictadas contra estos hombres en un juicio militar injusto, basadas en pruebas escasas, discutibles y empañadas por denuncias de tortura, constituyeron una escandalosa denegación de justicia. Amnistía Internacional ha instado en repetidas ocasiones a las autoridades a poner en libertad a estos hombres o concederles un nuevo juicio civil justo”, ha afirmado Magdalena Mughrabi.
    “Ahora las autoridades marroquíes deben asegurarse de que se les concede un nuevo juicio justo con arreglo a las normas internacionales y que todas las denuncias de tortura y otros malos tratos se investigan de manera independiente e imparcial. Es fundamental que se excluya de los procedimientos cualquier declaración obtenida mediante tortura. El tribunal debe respetar la presunción de su liberación en espera de juicio, a menos que un juez determine que existen motivos fundados para que continúen detenidos.”
    En noviembre de 2010 estallaron enfrentamientos al desmantelar las fuerzas de seguridad marroquíes un campamento de protesta en Gdeim Izik, en las proximidades de El Aaiún, donde miles de saharauis se habían congregado para hacer una serie de demandas sociales y económicas. Cientos de personas fueron detenidas, y después un tribunal militar declaró culpables a 25, de las que 21 continúan encarceladas. En 2015, Marruecos modificó su legislación sobre justicia militar para poner fin a los juicios de civiles ante tribunales militares, de conformidad con las normas internacionales de derechos humanos.
    Si deseas más información, consulta:
  • Venezuela y Uruguay se desmarcan del mensaje conciliador de la ONU con Rabat

    Naciones Unidas, 28 jul (EFE).- Venezuela y Uruguay se desmarcaron hoy del mensaje conciliador expresado esta semana por el Consejo de Seguridad de la ONU en la crisis abierta con Marruecos a raíz de la expulsión de buena parte del personal civil de la misión de Naciones Unidas en el Sáhara Occidental (Minurso).
    Los dos países latinoamericanos del Consejo de Seguridad salieron hoy al paso de una declaración efectuada el martes por el presidente de este órgano, el japonés Koro Bessho, y dejaron clara la división que existe entre los quince miembros en torno a esta cuestión.
    Bessho dijo entonces que el Consejo « da la bienvenida al progreso logrado hasta ahora y al esfuerzo de todas las partes para el retorno a la plena capacidad de la Minurso »
    « Quiero dejar las cosas claras. Hubo consultas, pero el Consejo no llegó a conclusiones », señaló hoy el embajador uruguayo ante la ONU, Elbio Rosselli, quien dijo que algunos países efectivamente expresaron su satisfacción, pero que otros mostraron una opinión diferente.
    Para Uruguay, no puede hablarse de progresos cuando ni siquiera se ha retornado a la situación que había el pasado marzo, cuando Rabat decidió expulsar a 73 empleados civiles de la Minurso en respuesta a unas palabras del secretario general de Naciones Unidas, Ban Ki-moon.
    Por ahora, Marruecos ha aceptado el regreso de 25 de esos trabajadores, grupo que según la ONU forma la primera fase de un retorno gradual de la misión a su « plena capacidad ».
    El embajador venezolano, Rafael Ramírez, aseguró hoy que su país no está satisfecho con las gestiones que se han llevado a cabo hasta ahora para el regreso del personal expulsado y, especialmente, con el « ritmo » marcado por el propio Marruecos.
    « Lamentablemente el presidente del Consejo de Seguridad expresó que el Consejo de Seguridad mostraba su satisfacción y eso no es verdad », dijo Ramírez, que adelantó que va a pedir aclaraciones a Bessho.
    Venezuela y otros países, subrayó, están « muy decepcionados » con la lentitud del retorno del personal y con la ausencia de « ningún tipo de garantía » por parte de Rabat.
    « Marruecos está apostando a ganar tiempo en un proceso que sigue en violación a la última resolución aprobada pidiendo la restauración de la Minurso », insistió.
    Según Ramírez, « algunos países intentan guardar silencio sobre el tema », mientras que otros como Uruguay, Angola y Venezuela han dejado clara su « molestia » ante la « política de dilación por parte de Marruecos ».
    Tanto el embajador venezolano como el uruguayo dijeron no haber recibido información sobre el supuesto acuerdo anunciado por la Secretaría General de la ONU y el Gobierno marroquí para garantizar la vuelta a la normalidad de la misión.
    La ONU estableció en 1991 la Minurso con el fin de facilitar un referéndum sobre el futuro de la excolonia española, consulta que por ahora no se ha llevado a cabo.
    Marruecos presentó una propuesta de autonomía para la zona en 2007 y considera que esa debe ser la base de la negociación, mientras que el Frente Polisario insiste en la necesidad de convocar cuanto antes ese referéndum. EFE
  • ESTADO DE LA MINURSO EN LA ACTUALIDAD SEGÚN LA ONU

    Tras la reunión de su Consejo de Seguridad, la ONU se pronunció ayer en conferencia de prensa respecto a su crisis con Marruecos en su misión de « descolonizar » el Sahara Occidental, conocida como Minurso (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del áhara Occidental). El presidente del Consejo de Seguridad, Koro Bessho acompañado del embajador de Marruecos, Omar Hilale informaron sobre la situación actual del conflicto y contestaron a las preguntas de los periodistas.
    Es importante recordar que el motivo de la crisis y posterior reunión del Consejo de Seguridad de la ONU fue causada por la expulsión del territorio Marroquí del contingente civil de la MINURSO en Marzo de este año. Del mismo han regresado a Marruecos recientemente 25 de los 73 expulsados, por lo que Koro Bessho señala una « recuperación » del proceso. Pese a las preguntas sobre el número final de personal que regresará a Marruecos no da respuesta, y además resta importancia a la cifra, señalando que es más importante recuperar la funcionalidad de la misión que el número de implicados. El embajador Francés « François Delattre » habló de « dinámica positiva » y « pasos significativos que es importante animar », cabe señalar que Francia es uno de los principales apoyos de Marruecos en el consejo de Seguridad y en la situación actual del libre comercio de la unión de Unión Europea con Marruecos
    Por otra parte, el embajador de Marruecos aprovechó para hablar de un ambiente « muy positivo y optimista » mientras por otra parte, a raíz de una pregunta de Matthew Russel (Innercitypress), recordaba la últimas maniobras de Marruecos con la Unión Africana, afirmando que tiene una carta firmada por 28 estados miembros en el que se solicita la adhesión de Marruecos y la expulsión de la RASD. Sin entrar a debatir sobre la credibilidad de dicha afirmación, si es importante señalar que según el acta fundacional de la UA solo se puede suspender a un estado miembro si ha llegado al poder por medio inconstitucionales, como nos recuerda el Catedrático de Derecho Constitucional de USC, Carlos Ruiz Miguel, enuno de sus últimos artículos, y sin olvidar que la UA niega haber recibido cualquier solicitud oficial de adhesión por parte de Marruecos. 
    La situación parece no haber cambiado demasiado desde 1991, cuando la ONU exigió por primera vez un referendum en el Sahara Occidental por el derecho de autodeterminación del pueblo Saharaui. No se habla de cifras concretas, ni de fechas, ni de lineas rojas; sólo de buenas voluntades, ambiente positivo y de optimismo. La expulsión de los civiles encargados de la MINURSO en Marruecos se resume en alabanzas al Majden por dejar volver a un pequeño porcentaje de los mismos. 
    Fuentes: