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  • « Pas de Maghreb sans le peuple sahraoui » (Sadek Bougettaya)

    Plusieurs représentants officiels, des représentants des institutions et d’associations civiles sont unanimes à réaffirmer la légitimité des revendications du peuple sahraoui, dont l’organisation d’un référendum pour décider du statut de ce territoire qui reste en grande partie occupé par le royaume marocain.
    Ils ont plaidé également pour la levée du siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et à l’arrêt de la répression, préconisant la mise en place d’un mécanisme onusien de protection et de surveillance des droits de l’homme et libérer les détenus politiques qui croupissent dans les geôles, faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis, appelant à l’arrêt du pillage des ressources naturelles de ce pays.
    Plusieurs représentants de la société civile venus de plusieurs pays ont saisi l’occasion de la présence des médias, venus en nombre assister à cette manifestation, pour mettre en exergue le fait que le peuple sahraoui demeure, hélas, le dernier peuple du continent africain sous oppression coloniale. 
    C’est en substance ce que révèle l’ouverture de la 7e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario, qui se tient à Boumerdès, en présence de diplomates, chefs de partis politiques, de personnalités internationales, d’associations et de centaines d’étudiants. Les participants ont saisi l’opportunité pour traiter de nombreux problèmes touchant à la sécurité dans la région et dans le territoire sahraoui, le déni de droit orchestré par le Maroc malgré le fait que cette cause soit, depuis longtemps, posée sur la scène internationale.
    Il est affirmé, à cette occasion, que l’organisation de l’université d’été est une initiative de la société civile algérienne concrétisée selon les orientations du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a apporté son appui à la cause sahraouie depuis le début du conflit. Un appui qui émane des principes du 1er Novembre.
    Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Saïd Ayachi, a salué le rôle des autorités algériennes pour le succès de cet évènement qui a constitué une tribune de dialogue et d’échange entre cadres du Polisario avec leurs homologues, précisant que les interventions des enseignants algériens sont une contribution directe en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son droit immuable et reconnu par l’ONU mais aussi par l’UE, l’UA ainsi que de nombreux pays.
    Dans ce cadre, le premier responsable du CNASPS a rassuré les Sahraouis sur le fait que les Algériens demeurent solidaires des mouvements de libération qu’il s’agisse du Sahara occidental ou de la Palestine, rappelant que la position de l’Algérie envers eux est « claire, nette et précise ». 
    Pour sa part, Sadek Bouguettaya, membre du secrétariat général du parti du FLN, a affirmé que « le peuple algérien restera engagé vis-à-vis de la cause sahraouie juste et légitime, car il s’agit d’une question de décolonisation. »
    « Pas de Maghreb sans le peuple sahraoui »
    Il a précisé que cette 7e édition est marquée par les victoires diplomatiques réalisées par le Front Polisario à l’échelle internationale et qui ont débouché sur l’« échec » du Roi Mohamed VI face à l’ONU à propos de l’expulsion des territoires sahraouis des membres de la MINURSO.
    Il ajoute que « la poursuite de l’occupation du territoire sahraoui représente une menace pour l’Afrique de l’Ouest, en raison de la prolifération du trafic de drogues dans la région », soulignant que le Maghreb ne serait jamais stable tant que la tension persistera dans la région à travers l’occupation du Sahara occidental. « Nous n’accepterons pas un Maghreb sans le peuple sahraoui, et par conséquent, ce dernier peut compter sur le soutien de l’Algérie ».
    Il a mis en garde les parties qui tentent de déstabiliser l’Algérie ou de porter atteinte à sa sécurité affirmant, que l’ « Algérie est forte de ses hommes qui veillent à sa protection », saluant par la même, les efforts consentis par les éléments de l’ANP. En revanche, M. Bouguettaya a salué « la compétence de l’armée et des combattants sahraouis, à leur tête le président sahraoui Brahim Ghali ».
    De son côté, le président du parti Front El Mostakbal, Belaïd Abdelaziz, a affirmé que le peuple algérien demeurera toujours aux côtés des Sahraouis et appuiera leur cause juste dans les tribunes internationales. 
    Président Sahraoui : Plaidoyer pour des mesures fermes et urgentes de l’ONU
    Lors de son allocution, le président de la République, SG du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures fermes et urgentes, pour mettre fin à l’escalade marocaine au Sahara occidental.
    Le président Ghali, élu en juillet dernier en obtenant plus de 90% de voix des participants au congrès extraordinaire du Front Polisario, responsable du secrétariat politique du Front Polisario, secrétaire général du front et président de la RASD, en remplacement de l’ancien président feu Mohamed Abdelaziz, décédé le 31 mai dernier des suites d’une longue maladie, a souligné que « le Conseil de sécurité doit prendre dans l’urgence des mesures concrètes et fermes pour mettre fin à l’attitude marocaine qui constitue une grave violation de la charte de l’ONU, une ingérence éhontée dans ses prérogatives et une menace pour la paix et la stabilité internationales ». En outre que « face à l’intransigeance et à l’escalade de l’occupant marocain qui jouit du soutien de parties internationales connues pour leur passé colonial, l’ONU est appelée à assumer pleinement ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental ».
    Il a, dans ce sens, exhorté l’instance onusienne « à prendre les mesures nécessaires et imposer des sanctions à l’Etat d’occupation, afin de l’amener à se conformer à la légalité internationale et à définir dans l’immédiat la date de l’organisation d’un référendum d’autodétermination ».
    Le président sahraoui a précisé que « la politique de l’Etat d’occupation contribue à la prolifération dans la région d’un grave fléau qu’est le trafic de drogue car étant l’un des plus grands pays producteurs et exportateurs de cannabis, outre son appui au crime organisé et au financement des groupes terroristes », en revanche, le rôle de la RASD est actif dans la lutte contre ces dangers en collaboration et en coordination avec les pays voisins, frères et amis, et ce en application de ses engagements internationaux et dans le cadre de l’Union africaine (UA) ».
    Dans le même cadre, le président de la RASD a indiqué que les efforts des Nations unies pour le règlement du conflit « se heurtent toujours à l’obstination du Makhzen et à sa politique de fuite en avant, notamment après l’expulsion de la composante civile de la (mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental) Minurso ». 
    Dans ce conteste il rappellera, « les dernières manœuvres entreprises par le Maroc à l’égard de l’UA, tentant de porter atteinte à son union, à sa cohésion et à sa résistance face aux politiques coloniales ».
    Hichem Hamza /Agences
  • «Le Maroc manœuvre pour contourner les débats sur la cause sahraouie » (Said Mekki)

    Dr Mohamed Saïd Mekki est un membre actif du Comité national de solidarité avec le peuple sahraoui. Il est également professeur d’études stratégiques et relations internationales à l’Ecole normale supérieure de sciences politiques (ENSSP) d’Alger.
    Reporters : Dans quelles circonstances se déroule l’université d’été de la Rasd et du Front Polisario ?
    Mohamed Saïd Mekki : L’université d’été de la Rasd et du Front Polisario est devenue une tradition puisqu’elle en est déjà à sa septième édition. Elle se tient dans des circonstances particulières maquées par la disparition du président sahraoui Mohamed Abdelaziz et l’élection de Brahim Ghali à la tête du Front Polisario et en tant que nouveau président de la République sahraouie. Aussi, cette septième édition succède à une énième manœuvre du makhzen, notamment celle consistant à réclamer l’éviction de la Rasd de l’Union africaine, et qui ne vise, en fin de compte, qu’à essayer de torpiller le parcours de la lutte sahraouie. Il s’agit d’un contournement à l’échelle maghrébine de l’affaire sahraouie. En ce moment, la cause sahraouie a atteint une situation d’impasse même si au niveau onusien, elle marque des avancées, notamment à la faveur de la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui a insisté sur le principe même de l’autodétermination des peuples. Or, le Maroc essaye de torpiller tout le processus menant à l’autodétermination et au référendum. Surtout, le régime marocain est gêné par le retour des personnels de la Minurso décidé par la résolution 22-45 et les pressions exercées par le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. D’ailleurs, la décision de faire revenir le personnel de la Minurso n’a pas fait l’objet de veto de la part des Etats membres du Conseil de sécurité.
    Pensez-vous que les négociations entre la Rasd et le Maroc ont réellement une chance d’aboutir un jour ?
    Cette fois-ci, le processus vient d’avoir une nouvelle chance. Elle réside tout d’abord dans les résolutions pertinentes et les principes mê- mes de l’ONU qui consacrent le droit des peuples à l’autodétermination et aussi, j’insiste sur le fait que la résolution 22-45 signifiant le retour de la Minurso n’a pas essuyé de veto. Je considère qu’il faut laisser du temps à la diplomatie. Le défunt Mohamed Abdelaziz était luimême un homme de paix. Actuellement, le monde politique, bipolaire qu’il est, a montré sa sensibilité à la cause sahraouie. Ce dossier a été pris en charge par les Etats-Unis. D’ailleurs, un détail mérite attention : le regretté président sahraoui Mohamed Abdelaziz a fait son séjour médical aux Etats-Unis. De son temps, même le shah d’Iran n’a pas bénéficié de cette faveur.
    Le Maroc conditionne son retour à l’Union africaine par l’éviction de la Rasd. Votre commentaire ?
    Ce n’est qu’une manœuvre de plus pour contourner les débats sur la cause sahraouie. Bien au contraire, la République sahraouie a laissé une bonne impression parmi les 54 Etats membres de l’Union africaine. L’université d’été qui se tient en ce moment est un cadre propice de formation pour les cadres militants sahraouis, ceux du Front Polisario et ceux qui ont ou auront en charge de gérer les affaires politique, sociale, économique de la République dont ils rêvent et pour laquelle ils militent. Evidemment, si dans une année ou deux le processus d’autodétermination ne se concrétise pas, il faut s’attendre à ce que les Sahraouis reprennent les armes.
  • « Cette fois, nous demandons à ce que le Conseil de sécurité soit partie prenante dans les négociations » (Lahcen Lahritani)

    Le dossier du Sahara occidental qu’on disait longtemps figé et oublié au prix de jeux et d’enjeux faisant fi de la légalité internationale connaît tout de même depuis plusieurs semaines un regain de frémissements qui augure de nouvelles manœuvres. La crise ouverte depuis mars dernier entre le Maroc et le secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, l’annonce par Rabat de vouloir réintégrer l’organisation panafricaine, l’UA et la reprise attendue des négociations entre les parties en conflit sont des éléments constitutifs d’un emballement des évènements qu’il faut désormais bien observer, affirme le responsable sahraoui. Entretien.
    Reporters : Les cadres de la RASD et du Front Polisario tiennent jusqu’au 25 août prochain leur université d’été à Boumerdès. Quelle importance revêt cet évènement ?
    Lahcen Lahritani: L’université d’été des cadres de la RASD et du Front Polisario est un évènement capital dans l’année pour la cause sahraouie. Elle leur permet de faire le point sur les grands dossiers dont ils ont la charge, d’évaluer le travail accompli pendant un semestre, de partager les analyses sur les mutations internationales qui les concernent directement et indirectement et d’être au contact, dans un cadre convivial mais studieux, des militants. L’autre importance, cette année, est que c’est une université d’été qui se tient sous une nouvelle direction après la disparition de notre grand militant, le président Mohamed Abdelaziz qui a sacrifié sa vie pour notre juste et noble cause. Elle est le lieu d’un passage à témoin dans une cause qui finira par aboutir tôt ou tard. L’occasion m’est donnée ici pour préciser que les rumeurs qui ont suivi le décès du président Abdelaziz et qui ont été véhiculées par la presse marocaine disant de lui qu’il regrettait à la fin de sa vie d’avoir défendu la cause sahraouie ne sont qu’un mensonge venant d’un ennemi voulant à tout prix briser notre mouvement de libération. Au Sahara occidental, on n’accorde pas d’importance à ces rumeurs, car si c’était le cas, on aurait cessé de lutter en faveur de notre cause depuis 1975.
    Lors du dernier sommet de l’Union africaine tenu à Kigali, le Maroc a exprimé son souhait de réintégrer à nouveau l’UA, mais à condition d’en suspendre la RASD. Faut-il vous inquiéter de sa nouvelle stratégie politique et diplomatique en direction de l’Afrique ?
    Tout d’abord, je tiens à préciser que le Maroc ne peut en aucun cas porter des amendements sur l’acte constitutif de l’UA qui exige de ses membres le respect des frontières héritées au lendemain de l’indépendance et de respecter aussi la souveraineté des Etats membres. En outre, le communiqué sanctionnant les travaux du 27e sommet ne mentionne guère une demande du Maroc à vouloir suspendre la RASD de l’UA. Ce vœu n’a été qu’un message que le roi Mohamed VI n’a pas pu lire durant le sommet de Kigali et que les médias marocains ont médiatisé, pour des raisons politiques internes surtout. Quant à sa volonté d’adhérer à l’UA, cela n’est pas innocent. Cela cache une ambition de diviser les Etats membres de l’UA et de neutraliser sa cohérence sachant qu’elle appelle à fixer un rendez-vous pour la tenue d’un référendum d’autodétermination au profit du peuple sahraoui et mettre un terme à un conflit qui dure depuis des décennies. Le but du Maroc est d’adhérer à l’UA sans respecter sa charte. Cela ne peut avoir lieu. Cependant, s’il respecte les clauses de l’acte constitutif de l’UA, nous sommes prêts à un rapprochement avec lui. En ce qui concerne le processus de négociation, l’ONU a fait une proposition formelle aux parties en conflit pour le relancer. Cela vous satisfait-il ? Nous, nous sommes optimistes quant à la relance des négociations. Et je suis convaincu que le peuple sahraoui aura le dernier mot quant à son indépendance. En attendant le référendum, la communauté internationale doit exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il respecte les résolutions onusiennes et le droit des peuples à l’autodétermination et d’appliquer les clauses de l’accord de la paix de 1991. Pour le moment, l’occupant marocain persiste sur ses positions et tourne le dos à la communauté et légitimité internationales. Ce qu’il serait logique, c’est que la communauté internationale exerce des pressions sur la partie qui enfreint les lois. Par ailleurs, on est en train d’œuvrer pour mettre à nu la position de la France, un pays clé dans le dossier et qui soutient la politique expansionniste du royaume chérifien. En parallèle, nous tentons de faire adhérer et sensibiliser à notre cause les pays qui ne reconnaissent pas encore la RASD. Nous allons rester sur cette ligne de conduite et poursuivre notre bataille diplomatique dans ce sens. En cas d’échec, nous n’écartons pas la possibilité d’opter pour une autre politique plus radicale…
    Vous n’avez pas répondu à la question…
    Pour répondre à votre question, l’ONU a remis une lettre à la direction du Front ainsi qu’une autre à l’occupant marocain pour la relance des négociations en attendant la venue de Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental. Nous avons manifesté notre disposition à entamer des négociations avec le Maroc. Nous avons également assuré à l’ONU de notre pleine collaboration et nous saluons la résolution onusienne 22-85 qui proroge les prérogatives de la Minurso pour exercer pleinement son mandat. Par contre, nous demandons que le Conseil de sécurité soit partie prenante dans les négociations.
    On parle d’un retour imminent de Christopher Ross dans la région…
    Si l’on se réfère à la lettre de l’ONU qui nous a été adressée, on croit à un retour imminent de Ross. Il est en de même pour la composante civile de la Minurso qui va y retourner dans sa totalité pour accomplir sa principale mission qui est d’organiser un référendum d’autodétermination. D’ailleurs, j’ignore pourquoi l’opinion publique internationale pense que le Maroc a expulsé la composante civile de la Minurso parce que Ban Ki-moon a qualifié pour la première fois la présence de ce pays sur nos terres d’occupation, alors que c’est une résolution onusienne datant de 1979 qui l’a qualifié ainsi «d’occupant». Le SG de l’ONU n’a fait qu’interpréter cette résolution, ce qui est ordinaire parce qu’il ne peut outrepasser les résolutions de l’ONU. 
  • Harry Kalaba breaks down, insults judges

    Former minister of Foreign Affairs minister Harry Kalaba has spent the last three days ‘crying’ and insulting judges of the Constitutional Court for ordering him to refund the money he has obtained illegally while he masqueraded as minister.
    On Monday, the Constitutional Court ordered Cabinet, deputy and provincial ministers to vacate office forthwith because their continued stay in office was against the spirit of the amended Constitution after the National Assembly was dissolved.
    The Court also ordered the ministers to pay back all the salaries, allowances and other emoluments they have drawn from the treasury since May 12, 2016 when Parliament was dissolved.
    Of all the close to 70 ministers affected, Kalaba has been hit hardest as he has the biggest amount to refund.
    During the period he was illegally holding himself out as minister of Foreign Affairs, Kalaba took numerous trips to different countries using tax payers’ money when he was not entitled to. Among the countries he travelled to on business class is Morocco and Rwanda where he illegally represented Zambia at the African Union Summit. In Morocco he illegally withdrew Zambia’s recognition of Western Sahara. While in these countries, Kalaba stayed in five star hotels, ate expensive meals and took choice wines using the money he was not entitled to. He was also paid per diem and other special allowances.
    So when the superior court on matters of the constitution ordered that these monies must be paid back, Kalaba almost fainted. According to one of his family members, Kalaba skipped supper on Monday as he was in no mood for food. Kalaba has even failing to campaign but was heard insulting judges.
    Yet, when this matter started, the Watchdog as usual advised these thick headed people to be careful. In fact, we told them that when the time to account comes, president Edgar Lungu will not protect them. True to our predictions, when Lungu heard the ruling, he said he will obey the court order. The truth is that there is nothing for Lungu to obey. The order was directed at the ministers who were obtaining money by false pretence. Lungu’s case is different and may come after he loses elections, which is that, as custodian of the public purse, he allowed and encouraged his friends to loot it. Lungu does not care about anyone except himself and will pretend, even here, that he didn’t know.
    As fort he former ministers such as Kalaba, they must pay the money immediately or risk being arrested. The court already ordered and the former ministers do not need to wait for anything else. If they don’t pay, Linda Kasonde will simply go back to court and start contempt of court proceedings.
    THE ZAMBIAN OBSERVER, 10 august 2016
  • Hostilité médiatique contre la Mauritanie : le360.ma Online emboite le pas à Mondafrique

    C’est inédit. Jamais, un site marocain n’a fait preuve d’une virulente hostilité médiatique à la Mauritanie avant le360.ma, qui a pris un virage spectaculaire dans sa ligne rédactionnelle, depuis le différend entre l’inspection du travail et l’opérateur de téléphonie mobiles. 
    Accusant gratuitement, sans présenter à l’opinion les faits tels qu’ils sont, en toute fidélité : le360.ma, s’en prenait sans ménage à la Mauritanie, au point d’assimiler sa politique à l’ennemi juré du Royaume, en l’occurrence l’Algérie. « Après l’Algérie, c’est la Mauritanie qui s’en prend aux ingénieurs marocains » écrivait le site en juin dernier. « Victimes collatérales de la crise entre Rabat et Nouakchott, des dizaines d’entre eux ont été empêchés d’accéder à leur lieu de travail. Difficile de ne pas déceler la main de l’Algérie » ajoutait ce média de plus en plus controversé en raison de sa dérive, qui allait se traduire plus tard, à travers un acharnement exponentiel, au point de conduire certains à s’interroger, si le360.ma, à l’instar de Mondafrique, a trouvé un puissant bailleur opposant au pouvoir de Nouakchott. 
    Allant de pire en pire, le site se demandait le 22 juillet dernier « Qu’est-il arrivé à Bachir Mustapha Sayed, frère du fondateur du Polisario (El Ouali Mustapha Sayed), et l’un des candidats à la direction du front écarté par Alger en faveur de Brahim Ghali? », annonçant au tout début qu’il « est porté disparu au nord de la Mauritanie ». Et pour mettre en exergue le différend mauritano-marocain en capitalisant cette information biaisé, le site écrivait « que Nouakchott a mis un hélicoptère à la disposition du Polisario pour partir à la recherche de Bachir Mustapha Sayed ». C’est déjà trop pour ce site Online, en tenant compte de son historique médiatique envers la Mauritanie, relativement imprégné d’objectivité et de prudence dans la publication des informations. 
    Et voilà que le360.ma témoigne son lien consanguin avec Mondafrique, relativement éclipsé en ces temps-ci, du moins pour les attaques gratuites, infondées et fabriquées de toutes pièces, du pouvoir mauritanien, désormais relayé par le premier, en publiant dernièrement « la Mauritanie aurait interdit l’accès à son territoire aux voitures de transport de marchandises immatriculées au Maroc » qualifiant cette décision de facteur grave pour les relations entre les deux pays. 
    Bien avant, le site parlait d’exclusion du parti au pouvoir en Mauritanie, l’UPR, d’une cérémonie organisée par l’Ambassade marocaine à Nouakchott, à laquelle, avaient bien assisté des personnalités du bureau exécutif de l’Union. « Le parti mauritanien au pouvoir, Union pour la république (UPR), affirme ne pas avoir été invité à la réception offerte par l’ambassade du Maroc à Nouakchott à l’occasion du 17e anniversaire de l’accession du roi Mohammed VI au Trône ». 
    Ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg de ce nouvel élan d’hostilité fortement nourri, mais paradoxalement, par un seul site marocain, qualifié désormais par certains de ramer dans la ligne officielle du Royaume. Rien ne montre que cette nouvelle campagne prendre fin de ci-après, puisque le360.ma rivalise déjà avec les médias locaux mauritaniens, en servant de tribune au discours des opposants, notamment en publiant ce que l’UFP vient d’appeler « une crise multidimensionnelle » en Mauritanie. Toujours est-il que les observateurs avertis ont très vite constaté cette nouvelle ligne du le360.ma, allant même jusqu’à tergiverser avant de retomber de nouveau sur une série, qui n’est pas finie, d’attaques contre le pouvoir de Nouakchott.
    Ahmed Ould Bettar
    Rapide Info
  • Maite Lorenzo nos deja

    por Fernando Llorente
    Maite Lorenzo murió ayer. Entre las muchas causas necesitadas de espíritus solidarios, por las que empeñó buena parte de sus días, ocupó un lugar principal, la saharaui. Ella contribuyó a que el espíritu de resistencia de un pueblo por no ser expulsado a las cunetas de la historia, mantenga su fuerza. Su relación con el pueblo saharaui fue la de un activismo discreto, humanitaria y solidariamente eficaz.
    Su vida estará siempre unida al devenir histórico del Sahara Occidental. Su muerte será siempre un pesar en el corazón de los saharauis. Día a día, hasta que llegue el de la justicia y la libertad, por las que Maite luchó con apasionamiento.
  • Une des factures payées par le Maroc pour s’assurer le soutien du Sénégal

    Le soutien du Sénégal au Maroc au niveau de l’Union Africaine coûte cher, très cher au gouvernement marocain.
    En plus des cadeaux, des pots-de-vin et de l’argent remis de la main á la main, le Maroc doit payer des factures très chères.
    Un fax envoyé le 1er août 2014 par l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Taleb Barrada, rend compte d’une délégation de la DGED marocaine (Direction Générale d’Etude et Documentation), le service de renseignement extérieur marocain qui s’est rendu au Sénégal dans le but d’assister ce pays dans l’organisation du 15ème Sommet de la Francophonie prévu à Dakar les 29 et 30 novembre 2014.
    La délégation a été reçue par le président Macky Sall qui a réitéré le souhait que le Maroc est sollicité pour fournir 475 millions de Francs CFA (soit environ un millions USD) qui sera affecté á l’achat de tunnels à rayons X pour la détection de métal et la fouille de bagages, 3 barrières mobiles, 3 lots de Plots hydrauliques et 20 appareils portables de détection de métal « garrette ».
    Le Maroc est sollicité aussi pour contribuer à la prise en charge des dépenses d’hébergement des délégations pour un budget de 585 millions de francs CFA (soit environ 1.170.000 USD).
  • Les pots-de-vin du Maroc mis à nu en Zambie

    La justice vient de se prononcer sur l’affaire. Harry Kalaba qui a annoncé à Rabat le retrait par la Zambie de la reconnaissance de la RASD a été accusé de recevoir de pots-de-vin du gouvernement marocain et condamné à rembourser l’argent qu’il a dépensé pendant qu’il exerçait illégalement le titre de ministre des affaires étrangères de la Zambie.
    Lors de sa visite au Maroc et sa participation au 27e Sommet de l’Union Africaine à Kigali il n’avait plus le droit de représenter la Zambie depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale, le Parlement zambien, le 12 mai 2016.
    « Lundi, la Cour constitutionnelle a ordonné au Cabinet, aux députés et ministres provinciaux de quitter le bureau sans délai parce que leur séjour prolongé dans ces postes était contraire à l’esprit de la Constitution modifiée après la dissolution de l’Assemblée Nationale », rapportait mercredi The Zambian Observer.
    Le journal a ajouté que « la Cour a également ordonné aux ministres de rembourser tous les salaires, indemnités et autres rémunérations qu’ils ont obtenu de la trésorerie depuis le 12 mai 2016, date de la dissolution du Parlement ».
    Kalaba a été le plus sévèrement touchés parmi les près de 70 ministres concernés, parce qu’il a le montant le plus grand à rembourser.
    « Au cours de la période dans laquelle il s’était auto-proclamé ministre des Affaires étrangères, Kalaba a fait de nombreux voyages dans différents pays en utilisant l’argent des contribuables alors qu’il n’en avait pas le droit », rappelle la même source. « Parmi ses destinations en classe d’affaires se trouve le Maroc et le Rwanda, où il a représenté illégalement la Zambie lors du Sommet de l’Union africaine. Au Maroc, il a retiré illégalement la reconnaissance de la Zambie du Sahara occidental », a-t-il ajouté soulignant que « dans ces pays, Kalaba a séjourné dans des hôtels cinq étoiles, a mangé des coûteux repas et a pris des vins de choix en utilisant l’argent dont il n’avait pas le droit. Il a également reçu des per diem et d’autres allocations spéciales ».
    Pour sa part, le journal Zambian Watchdog, rappelle que « la Zambie a reconnu la RASD le 12 octobre 1979 sous la direction du combattant de la liberté Kenneth Kaunda et le 29 mars 2011, le gouvernement de Rupiah Banda a retiré cette reconnaissance en échange de quelques pots-de-vin ».
    « Le 19 Février, 2016, Edgar Lungu a décidé de reconnaître à nouveau le Sahara occidental et a accusé le Maroc de coloniser un autre pays d’Afrique » ajoute le journal signalanyt que Lungu a promis à l’ambassadeur sahraouie en Zambie Salam El-Mami du soutien de Lusaka « sans relâche pour l’indépendance du peuple de LA République arabe sahraouie démocratique. » 
    SOURCES :
  • L’ONU appelée à prendre des « mesures fermes et urgentes » pour mettre fin à l’escalade marocaine (président sahraoui)

    BOUMERDES-Le Secrétaire général du Front polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Ibrahim Ghali a appelé, mardi à Boumerdes, le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures « ferme et urgentes » pour mettre fin « à l’escalade » marocaine dans la dernière colonie en Afrique.
    Intervenant à l’ouverture de la 7ème édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, le président sahraoui a souligné que « le Conseil de sécurité doit prendre en urgence des mesures concrètes et fermes pour mettre fin à l’attitude marocaine qui constitue une grave violation de la charte de l’ONU, une ingérence éhontée dans ses prérogatives et une menace pour la paix et la stabilité internationales ».
    « Face à l’intransigeance et à l’escalade de l’occupant marocain qui jouit du soutien ignominieux de la France et de parties internationales connues pour leur passé colonial, l’ONU est appelée à assumer pleinement ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique », a-t-il poursuivi.
    Il a, dans ce sens, exhorté l’ONU « à prendre les mesures nécessaires et à imposer des sanctions à l’Etat d’occupation, afin de l’amener à se conformer à la légalité internationale et à définir en urgence la date de l’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Le président sahraoui a également plaidé pour la levée du siège imposé aux territoires occupés du Sahara occidental et à l’arrêt de la répression, préconisant la mise en place d’un mécanisme onusien de protection et de surveillance des droits de l’Homme dans ces territoires.
    Il a, en outre, souligné l’impératif de libérer les détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geöôles marocaines et faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis, appelant à l’arrêt du pillage des ressources naturelles sahraouies.
    « La politique de l’Etat d’occupation ne s’est pas limitée à ce stade », a prévenu le président sahraoui, arguant que le Maroc « contribue aujourd’hui à la prolifération dans la région d’un grave fléau qu’est le trafic de drogue car étant l’un des plus grands pays producteurs et exportateurs de cannabis, outre son appui au crime organisé et au financement des groupes terroristes ».
    M. Ghali a mis en avant « le rôle de la RASD dans la lutte contre ces dangers et fléaux en collaboration et en coordination avec les pays voisins, frères et amis, et ce en application de ses engagements internationaux et dans le cadre de l’Union africaine (UA) ».
    Les efforts des Nations unies pour le règlement du conflit « se heurtent toujours à l’obstination du Maroc et à sa politique de fuite en avant, notamment après l’expulsion de la composante civile de la Minurso », a-t-il indiqué.
    Le président sahraoui a évoqué les dernières manoeuvres entreprises par le Maroc à l’égard de l’UA en tentant de porter atteinte à son union, à sa cohésion et à sa résistance face aux politiques coloniales ».
    Intervenant à l’ouverture de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le président sahraoui a souligné que « l’invasion militaire des territoires sahraouis était motivée par l’idéologie expansionniste hostile du royaume du Maroc ».
    M. Ghali a saisi cette occasion pour appeler le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures concrètes et urgentes pour mettre un terme à de tels comportements qui menacent la paix et la stabilité.
    La 7ème édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la RASD, a ouvert ses travaux à l’Université Mohamed Bouguerra (Boumerdes), sous la présidence du ministre sahraoui du Bâtiment et de la Construction des Territoires sahraouis libérés, Mohamed Lamine Bouhali.
    Quelque 400 cadres, des membres de la société civile algérienne et des
    personnalités internationales activant dans la défense des droits de l’homme participent à ce rendez-vous.
    Ibrahim Ghali a été élu le 9 juillet dernier à la majorité écrasante des participants au congrès extraordinaire du Front Polisario, responsable du secrétariat politique du Front Polisario, secrétaire général du front et président de la RASD.
    M. Ibrahim Ghali a été élu en remplacement de l’ancien président sahraoui feu Mohamed Abdelaziz, décédé le 31 mai dernier des suites d’une longue maladie.
  • «La lutte armée est un devoir national pour tous les Sahraouis»

    Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a réaffirmé que la lutte armée n’est pas une menace ou un moyen de pression politique, mais un devoir national pour tous les Sahraouis. «La lutte armée n’est pas une menace ou un moyen de pression politique. Elle est tout simplement, un devoir national pour tous les Sahraouis et un droit reconnu par l’ONU aux peuples et pays colonisés», a déclaré le président sahraoui, également secrétaire général du Front Polisario, dans une interview lundi pour le journal italien La Stampa.
    «La décision du Front Polisario d’aller aux négociations avec le Maroc sous les auspices de la communauté internationale pour parvenir à une solution négociée, pacifique et juste garantissant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, ne signifie pas l’écart de la lutte armée pour libérer les parties de la République sahraouie de l’occupation militaire marocaine», a-t-il ajouté.
    «Le 14e Congrès du Front Polisario a réaffirmé que la formation d’une force militaire, puissante et prête à toute éventualité – y compris le retour à la lutte armée si c’est nécessaire- est une priorité stratégique permanente», a rappelé le chef de l’Etat sahraoui. Répondant à une question concernant la stratégie diplomatique pour les années à venir, M. Ghali a souligné qu’«elle demeure une priorité pour les autorités sahraouies qui usent de leurs efforts pour récolter plus de reconnaissance à la République sahraouie à travers l’ouverture de nouvelles ambassades et bureaux du Front Polisario à travers le monde, y compris à l’ONU qui reconnaît le Front Polisario comme seul représentant légitime du peuple sahraoui». 
    «En mars dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, accompagné de son envoyé personnel Christopher Ross, a effectué une visite historique pour la première fois aux camps des réfugiés sahraouis et les territoires libérés de la République sahraouie à Bir Lahlou durant laquelle il a qualifié la présence marocaine au Sahara occidental d’occupation illégale», a-t-il rappelé.