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  • Nasser Bourita pris en flagrant délit d’imposture

    Nasser Bourita avec le faux ministre zambien 
    Les marocains qui se sont empressés de parler d’une prétendue offensive diplomatique adoptent actuellement le silence total sur cette mascarade des autorités marocaines.
    Motus et bouche cousue sur l’imposture de Nasser Bourita, le nouvel héros de la diplomatie marocaine qui selon certains sites qui se disent indépendants représente le courant marocain qui milite contre la chaise vide à l’Union Africaine.
    Celui qui rêve de chasser la RASD de l’organisation panafricaine et réaliser le rêve royal d’affirmer définitivement la « marocanité du Sahara », Bourita, n’hésite pas à s’afficher sur le podium dans un numéro digne des œuvres de théâtre de Shakespeare. A côté de lui dans la représentation, un ministre qui n’en est pas un. Un représentant d’un gouvernement fantôme d’un pays d’Afrique australe, la Zambie. Un gouvernement qui n’a aucune légitimité depuis le 15 mai 2016, date de la dissolution du parlement.
    L’homme qui s’affiche avec Bourita est Harry Kalaba. Selon la Cour Constitutionnelle, il n’a aucune légitimité à représenter la diplomatie de la Zambie et il est condamné à rembourser tout l’argent qu’il a dépensé au nom d’une fonction qu’il squatté au détriment de la législation zambienne.

    Bourita n’a trouvé que cet imposteur pour vendre une « nouvelle victoire diplomatique » dans la bataille que le Maroc livre pour réaffirmer sa colonisation du Sahara Occidental.

    Le peuple zambien attend aujourd’hui les résultats de son vote d’hier qui donnera un nouveau président et un gouvernement légitime dont Harry Kalaba ne fera sûrement pas partie.

  • La société civile algérienne réaffirme sa solidarité avec le peuple sahraoui

    La société civile algérienne a réaffirmé sa solidarité avec la cause sahraouie juste, et ce, à l’ouverture de la 7e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et la République arabe sahraouie démocratique (RASD). 
    Intervenant à cette occasion, Saïd Ayachi, président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), a affirmé à l’université M’hamed-Bougara de Boumerdes, que l’organisation de l’université d’été était une initiative de la société algérienne et réalisée par la ferme volonté de la part du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a apporté son appui à la cause sahraouie depuis le début du conflit, et ce, par égard aux principes du 1er novembre. 
    Il a, en outre, salué le rôle des autorités algériennes pour le succès de l’université d’été, une tribune de dialogue et d’échange entre cadres du Polisario précisant que les interventions des enseignants algériens constituaient une contribution à la lutte du peuple sahraoui pour son droit immuable et reconnu par l’ONU mais aussi par l’UE, l’UA ainsi que de nombreux pays. Il a souligné que les Algériens étaient en parfaite connaissance du concept des mouvements de libération inspirés par la guerre de révolution qu’il s’agisse du Sahara occidental ou de la Palestine. Mohamed Bouguettaya, membre du secré- tariat général du parti du FLN, a rappelé que l’université d’été intervenait dans un contexte particulier pour la RASD qui poursuivra le parcours mené par le président sahraoui décédé, Mohamed Abdelaziz ajoutant que le peuple algérien restera engagé vis-à-vis de la cause sahraouie juste, une question de décolonisation. 
    Cette édition est marquée, a-t-il poursuivi, par les exploits réalisés par le Front Polisario à l’échelle internationale notamment l’«échec» du souverain marocain Mohamed VI face à l’ONU à propos de l’expulsion des territoires sahraouis des membres de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). Revenant sur «l’échec du Maroc face à l’Union africaine», le même responsable a souligné que le Sahara occidental demeurera membre de l’organisation, en réponse à la tentative menée par les autorités marocaines dans ce sens. «Le Maroc continuera à représenter une menace pour l’Afrique de l’Ouest en raison de la prolifération du trafic de drogues dans la région», a-t-il averti. 
    Le «Makhzen tente toujours de déstabiliser la région ouest de l’Afrique du Nord», a-t-il souligné ajoutant que le Maghreb ne serait jamais stable tant que la tension persiste dans la région à travers l’occupation du Sahara Occidental». «Nous n’accepterons pas un Maghreb sans le peuple sahraoui, et par conséquent, ce dernier peut être confiant en le soutien de l’Algérie»,a-t-il affirmé. Un soutien indéfectible, a-t-il dit, de la part de l’Algérie sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Sollicité pour faire pression sur le Sahara Occidental et le Front Polisario, le président Bouteflika avait refusé estimant que la décision revenait aux seuls Sahraouis, a-t-il ajouté. Il a, par ailleurs, mis en garde les parties qui tentent de déstabiliser l’Algérie ou de porter atteinte à sa sécurité affirmant que l’«Algérie est forte de ses hommes qui veillent à sa protection», saluant par la même les efforts consentis par les élé- ments de l’ANP. Il a, par ailleurs, salué «la compétence de l’armée et des combattants sahraouis, à leur tête le président sahraoui Brahim Ghali», a encore ajouté l’intervenant. 
    Le président du parti Front El Mostakbal, Belaïd Abdelaziz a affirmé que le peuple algérien demeurera toujours aux côtés des sahraouis et appuiera leur cause juste dans les tribunes internationales. 
    Le président du parti du Renouveau algérien (PRA), Lakhdar Belmahi a souligné que les Algériens sont convaincus que le peuple sahraoui finira par exercer son droit à l’autodétermination, appelant l’occupation marocaine à mettre fin à sa politique de tergiversation. La 7e édition de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), s’est ouverte mardi à l’université M’hamed-Bougara (Boumerdes). Quelque 400 cadres, des membres de la société civile algérienne et des personnalités internationales activant dans la défense des droits de l’Homme participent à ce rendez-vous. Etaient présents à l’ouverture de cette rencontre devant durer jusqu’au 22 août et placée sous le thème «L’Etat sahraoui est la solution», le président sahraoui, Ibrahim Ghali, l’ambassadeur de la RASD à Alger, Bechraya Hamoudi Bayoun, le président de l’université d’été et des responsables sahraouis. Prennent part également à ce rendez-vous des représentants de partis politiques algériens.
  • Le Makhzen et les assassinats politiques

    Par B. Selimia – Le cas du syndicaliste sahraoui mort dans les geôles de Mohammed VI vient noircir davantage son registre des droits de l’Homme. Le Makhzen a encore une fois affiché son mépris à l’égard du peuple sahraoui en privant la famille du syndicaliste et du leader de la coordination des Sahraouis sans-emploi, qui a été arbitrairement interpelé et emprisonné le 1er avril dernier, par les forces marocaines et décédé quinze jours plus tard, d’organiser ses funérailles. Selon l’ONG britannique pro-sahraouie Adala UK, Brahim Saika a été inhumé le 4 août à 19h30, alors que les membres de sa famille n’ont été informés que 15 minutes avant son enterrement sans leur consentement. La police marocaine a refusé d’effectuer une autopsie sur la dépouille du défunt pour déterminer la cause du décès de ce militant politique sahraoui.
    Le Makhzen aurait tenté d’acheter le silence de sa famille face à ce crime odieux, en lui proposant la somme de 700 000 dirhams. La famille de Brahim Saika n’a pas l’intention de se taire. Elle jure de ne jamais pardonner au Maroc cet assassinat et appelle les membres de la communauté internationale à assumer leur responsabilité, pour mettre fin aux violations systématiques et répétées des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    Khadidja Saika, la sœur de Brahim, retrace le fil des évènements d’une journée macabre, en rapportant que «le 4 août, deux hommes se sont présentés à l’adresse de la famille, s’affichant comme étant des représentants du gouvernement marocain. Les deux hommes ont effectivement informé le jeune frère de la victime qui était seul à la maison au sujet de l’enterrement de Brahim, le même jour à 19h30». «La famille, ajoute la sœur du défunt, n’a pas accepté que l’enterrement ait lieu avant qu’une autopsie soit pratiquée». «Malheureusement, notre requête est restée lettre morte», a-t-elle regretté, précisant que les autorités marocaines ont enterré son frère sans déterminer les causes de son décès. Selon elle, cette administration qui prétend veiller à la sécurité des gens est en réalité «un appareil de répression impitoyable».
    La mort de Brahim Saika a affecté les militants sahraouis des droits de l’Homme, les mouvements syndicaux et toutes les formations qui ont collaboré étroitement avec le défunt pour la défense des droits humains des populations sahraouies. Selon un membre de la coordination des Sahraouis sans-emploi, l’assassinat de Brahim Saika «est une tragédie». «Brahim, dira en substance ce militant, a été victime d’une campagne d’intimidation constante avant son interpellation qui a incontestablement entraîné sa mort». Ce dernier acte répressif démontre encore une fois l’absence de scrupule au sein du régime marocain à l’égard des populations sahraouies. Il est grand temps que le Maroc cesse cette politique d’occupation et se conformer au droit international et des résolutions des Nations unies qui reconnaissent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par voie référendaire.
    Adala UK a, de son côté, condamné vigoureusement ce dernier acte perpétré par l’Etat marocain et exigé une action urgente de la communauté internationale, en particulier l’ONU, les interpellant pour dénoncer un acte «injustifiable et inhumain». Le gouvernement marocain devra s’expliquer sur les circonstances de la mort de Brahim Saika et designer les responsables de cet acte qualifié par Adala UK d’«assassinat politique arbitraire».
    Boudjemaa Selimia

  • Sénégal : La diplomatie du mercenariat

    Dans les milieux officiels est un tabou. Mack Sall, Mankeur Ndiaye et consorts en font la « grande muette », mais la réalité est là, inévitable et inaliénable. Si les sénégalais tournent le regard ailleurs, ce n’est pas le cas de la communauté internationale qui en parle sans hésitation et même avec ferme condamnation. Des pays africains, dont le Sénégal et le Maroc, ont offert leurs soldats pour mourir à la place des soldats saoudiens au Yémen.
    Ce n’est plus un secret, Riyad envoie de plus en plus de soldats africains combattre au Yémen pour éviter des pertes saoudiennes. Selon le site Your Middle East, « les pays les plus pauvres de la coalition militaire se voient proposer un renforcement des relations économiques en échange de l’envoi de leurs soldats au sol, dans les opérations les plus dangereuses».
    Le Sénégal a envoyé 2100 militaires au Yémen en échange d’un investissement de Riyad dans son économie, selon YME. Les soldats sénégalais auront l’occasion de faire la connaissance d’autres mercenaires de la société américaine Blackwater et des 450 combattants colombiens recrutés par le Bahrein pour combattre l’armée des houthies. 
    Ainsi, la diplomatie du mercenariat bat de l’aide au Sénégal au point que ses dirigeants n’hésitent pas à recevoir de l’argent « de la main à la main » comme c’est le cas de Macky Sall et Mankeur Ndiaye avec le Maroc.
    Comme bons mercenaires, les autorités sénégalaises se moquent des principes et de la moralité. Seule la loi de l’offre compte pour eux. A Dakar, prime la course au plus offrant. L’alliance stratégique avec l’Arabie Saoudite citée par Mankeur Ndiaye n’est en réalité qu’un contrat de mercenariat.
  • A propos de la disparition de Rachif Rafaa

    Rachid Rafaa, Marocain de 40 ans ayant fui le Maroc pour la France en 2009, a disparu dans la nuit du 26 au 27 juillet 2016 de sa résidence surveillée de Morne-Rouge, en Martinique, où il était assigné depuis mai 2014. Le Maroc avait demandé son extradition dès 2009, mais la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) s’y était opposée en 2013 au motif qu’il risquait d’être torturé dans son pays d’origine s’il y était renvoyé. D’autre part, la France lui ayant refusé le droit d’asile, il a finalement été assigné à résidence sur l’île d’Yeu, puis en Martinique à partir de mai 2014.
    Rachid Rafaa, un djihadiste redoutable, depuis près de 7 ans sur le territoire français ? Ou un opposant au régime marocain, sympathisant de la cause sahraouie, un politique inoffensif qui déclare se battre pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, qui est poursuivi en raison de cela par le régime marocain, lequel ne supporte pas un instant que l’on touche à sa main mise sur Sahara occidental ?
    D’après la Cour européenne des droits de l’homme (cf. son arrêt du 4 novembre 2013), qui reprend les termes de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) il n’aurait pas fourni de preuves de son engagement en faveur de la cause sahraouie : « …les explications données par le requérant lors de son audition – qui se déroula à huis-clos – étaient demeurées contradictoires et non circonstanciées s’agissant de sa fréquentation des sites de discussion concernant le problème du Sahara occidental, et […] ainsi son engagement et son soutien pour cette cause ne pouvaient être tenus pour établis. »
    S’il affirme qu’il fut arrêté, détenu et torturé par les services secrets marocains pendant 20 jours à Rabat (au début de 2009), ces mêmes services secrets lui auraient proposé ensuite de collaborer avec eux et de surveiller les membres du Front Polisario (pratique qui a déjà été relatée par nombre de militants sahraouis), ce qu’il accepta dans l’espoir d’être libéré (il dit avoir signé une lettre d’engagement et qu’ils lui remirent une somme d’argent). « Par la suite, chaque mois, le requérant recevait deux versements et une personne se rendait à son domicile de Marrakech pour recueillir le fruit de ses observations. ». Il dit avoir pris la fuite dès qu’il en eut la possibilité (fin 2009). La CNDA a toutefois estimé « qu’aucun élément ne permettait de conclure à la réalité de sa détention pendant trois semaines ni aux raisons de cette détention qui seraient le soutien à la cause sahraouie. » Pour autant il y a de quoi s’interroger : un djihadiste, qui depuis fin 2009 où il est arrivé en France, ne cesse de se défendre devant la justice française et européenne, multiplie les recours à l’aide d’avocats, puis reste « gentiment » assigné à résidence en Martinique, à l’hôtel, sans bracelet électronique, depuis mai 2014 jusqu’à cette nuit du 26 au 27 juillet 2016. La thèse officielle marocaine – et française – est qu’il s’est évadé : un djihadiste dans la nature !
    Peut-être. Peut-être pas. Son avocate nancéienne se fait l’écho des craintes de sa famille (cf. L’Est Républicain du 3 août) : Rachid Rafaa pourrait avoir été enlevé par les services secrets marocains, qui auraient des choses importantes à lui reprocher, des choses qui ne remontent peut-être pas si loin que 2009… Impossible de trancher bien sûr. Mais devant cette incertitude, alors qu’un homme est peut-être sous la menace de la torture et/ou de la mort, le gouvernement français doit mettre en œuvre une enquête approfondie sur sa disparition. Les médias et les responsables politiques français doivent l’exiger. Il y a en effet encore un doute à lever : si l’on en croit le360.ma, un site marocain très proche du pouvoir alaouite, dans sa livraison du 29 juillet (tout de suite donc après la disparition de Rachid Rafaa), « il lui a […] été facile de planifier son évasion pour échapper aux autorités françaises. Ceci, malgré les alertes envoyées par leurs homologues marocaines, quelques jours plus tôt, sur ce projet d’évasion par voie de mer que préparait alors Al-Qaïda. Bien sûr, l’alerte n’a pas été prise en compte et le projet d’évasion s’est déroulé tel que les services de renseignement marocains l’avaient prédit… ».
    Bien que les relais médiatiques du Maghzen nous aient habitués à la fabrication des légendes les plus imaginatives, ils allèguent là le fait que les Français ont bien été avertis d’un plan préparé d’avance et qu’ils n’en ont rien fait ? Cela mérite pour le moins que les pouvoirs publics français donnent des éclaircissements sur cette allégation.
  • Tanger, la nouvelle Mecque des prostituées marocaines

    La luxueuse villa du roi d’Arabie saoudite à Tanger
    Le Roi Salman d’Arabie Saoudite est arrivé à Tanger il y a un mois. Selon un twittos saoudien au nom de Mujtahid, il est accompagné de plus de 4000 personnes dont la présence constitue une aubaine pour la ville de Tanger qui en profite pour enregistrer des belles recettes gràce aux dépenses aveugles du cortège royal.
    Selon le twittos saoudien, la délégation royale encourage la prostitution à Tanger avec la protection officielle des autorités marocaines et que cette ville est devenue le lieu de destination de toutes les prostituées du Maroc au point d’enregistrer un encombrement.
    « Au moment où nos jeunes croupissent dans les premières lignes du front, le roi Salman, son fils Mohamed et plus de 4000 accompagnateurs, s’offrent une vie et des dépenses inimaginables », écrit-il.
    « Le premier niveau de la délégation (familles et proches) loge avec le roi et son fils dans trois palais luxueux à Tanger. Chaque palais a les dimensions d’un village avec tous ses services », ajoute-t-il.
    Selon lui, son séjours de 75 jours coûte entre 4 5 milliards de rials, l’équivalent des salaires annuels de 40.000 soldats.
    D’après lui, toutes les prostituées du Maroc sont arrivées à Tanger parce qu’elles gagnent en une journée l’équivalent du salaire d’un an de travail d’une infirmière au Maroc.
  • Le Président Mohamed Ould Abdelaziz reçoit un envoyé spécial du président sahraoui

    Nouakchott, 11/08/2016 – Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu en audience, jeudi au palais présidentiel à Nouakchott, M. M’Hamed Khadad, membre du secrétariat national du Front POLISARIO et son coordinateur avec la mission des Nations Unies pour le Sahara Occidental (MINURSO), envoyé spécial du président sahraoui.
    Le responsable sahraoui a fait la déclaration suivante à l’AMI à sa sortie d’audience:
    « J’ai eu l’honneur d’être reçu par Son Excellence le Président Mohamed Ould Abdel Aziz auquel j’ai remis un message de son frère le président Brahim Ghali, relatif aux derniers développements de la question du Sahara occidental et aux efforts des Nations Unies pour lui trouver une solution »
    Il a ajouté que le message a trait aussi  » aux relations bilatérales ».
  • Les phosphates sahraouis utilisés pour soudoyer des pays

    Le Maroc a offert gracieusement au Panama 3000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs), provenant des gisements de Boucrâa. Ces fertilisants ont été livrées au mois de juin 2014 et sont restés abandonnés au port du Panama City pendant de longs mois accumulant les frais d’entreposage. Ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel Président panaméen, M.Juan Carlos Varela et la mise en place du nouveau Gouvernement du Panama qui a décidé la réouverture de l’ambassade sahraouie au Panama.
    En outre, la livraison de ces fertilisants a été gérée par l’ex-Ambassadeur du Panama à Rabat, M.Demetrio Olaciregui, qui, avant son départ définitif du Maroc, n’en aurait laissé aucune trace au niveau de son Ambassade et n’en aurait pas informé son successeur, l’actuel Chargé d’affaires panaméen.
    Le Ministère panaméen des Relations Extérieures, vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant, sachant que cette livraison de fertilisants aurait été coordonnée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, avec l’entremise de l’ex-Ambassadeur panaméen à Rabat.
    L’entreposage de ces 156 conteneurs de fertilisants au port a engendré, depuis plusieurs mois, un coût total de 1.000.000 (un million) de dollars US, que le Gouvernement panaméen est dans l’impossibilité de régler aux autorités portuaires privées. Afin d’éviter que les frais d’entreposage au port ne s’élévent davantage, les autorités panaméennes ont préconisé aux Marocains de revendre ces fertilisants à une compagnie privée, à un prix presque dérisoire, afin de permettre le paiement du montant de 1.000.000 de dollars que le Gouvernement panaméen doit régler aux autorités portuaires.
    Cette question a fait l’objet de discussions, en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, entre le MAE marocain et son homologue la Vice-présidente et Ministre des Relations Extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado.
    L’opacité entourant cette affaire rappelle les procécédés utilisés par la mafia pour couvrir ses activités de blanchiment, en se débarassant des piéces administratives compromettantes; C’est le cas pour cette affaire de livraison.
    Voici le texte intégral d’une note marocaine á cet égard:
    PANAMA / FERTILISANTS
    Le Chargé d’Affaires a.i. du Panama à Rabat, M. Pablo Garrido Arauz a été instruit par son Ministère afin d’effectuer une démarche urgente auprès de notre Département pour l’informer de ce qui suit :
    – Notre pays a bien voulu offrir au Panama un don de près 3000 tonnes de fertilisants (156 conteneurs) livrées depuis plus de deux mois et se trouvant actuellement dans un port panaméen ;
    – ce don a été accordé avant l’investiture, le 1er juillet 2014, de l’actuel Président panaméen, M. Juan Carlos Varela et la mise en place du nouveau gouvernement du Panama, sachant que la livraison de ces fertilisants a été gérée par l’ex-Ambassadeur du Panama à Rabat, M. Demetrio Olaciregui, qui, avant son départ définitif du Maroc, n’en aurait laissé aucune trace au niveau de son Ambassade et n’en aurait pas informé son successeur, l’actuel Chargé d’affaires a.i. panaméen ; 
    – le Ministère panaméen des Relations Extérieures, vient à peine de s’enquérir de ce don et n’en avait jamais été informé auparavant, sachant que cette livraison de fertilisants aurait été coordonnée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, avec l’entremise de l’ex-Ambassadeur panaméen à Rabat ;
    – en conséquence, l’entreposage de ces 156 conteneurs de fertilisants au port a engendré, depuis plus de deux mois, un coût total de 1.000.000 (un million) de dollars US, que le gouvernement panaméen est dans l’impossibilité de régler aux autorités portuaires privées ;
    – le Chargé d’affaires a.i. a indiqué que la seule solution préconisée par son Département pour éviter que les frais d’entreposage au port ne puissent s’élever davantage consiste à revendre ces fertilisants à une compagnie privée, à un prix presque dérisoire, afin de permettre le paiement du montant de 1.000.000 de dollars que le Gouvernement panaméen doit régler aux autorités portuaires ;
    – Aussi, le Ministère panaméen des Relations Extérieures souhaite vivement connaître l’avis de notre Département quant à la solution proposée, sachant qu’il n’entreprendrait pas une telle démarche si elle venait à être interprétée par notre pays comme un geste abusif ou inamical, en tenant compte du fait que seule cette revente est de nature à débloquer l’impasse administrative et financière à laquelle ce pays se trouve actuellement confronté.
    Il convient de signaler qu’une rencontre bilatérale entre Monsieur le Ministre et la Vice-présidente et Ministre des Relations Extérieures du Panama, Mme Isabel de Saint Malo de Alvarado, est prévue à New York en marge des travaux de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, et qu’elle constituera l’occasion de traiter de cette question ; les autorités panaméennes souhaitant obtenir une prompte réponse en l’objet.
    Les instructions de Monsieur le Ministre sont sollicitées en l’objet.
  • Morocco can rejoin AU in a manner that wouldn’t upset Polisario’s self-determination demand (Ethiopian official)

    Mr Girma Temesgen, African Affairs Director General in the ethiopian Ministry of Foreign Affairs said that if Morocco asks to rejoin the AU, it can do so but it should be in a manner that wouldn’t upset Polisario’s self-determination demand, reported today ethiopian daily The Ethiopian Herald
    On the occasion of the reception given by Ethipian Prime Minister Hailemarian Dessalegn to Saharawi Minister delegate to Africa Hamdi Jalil coming to deliver a message from saharawi president, Mr Temesgen highlighted that Morocco, as former member, has the right to rejoin the AU as long as its fulfills the procedures to do so.
    The Director General also noted that Ethiopia’s position on Polisario has been very clear and it is the same position as the AU and if Morocco wants to rejoin it can do so but should not be at the cost of SADR.
    Hamdi Jalil had talks with the Ethiopian Premier on bilateral relations and Ethiopia’s position with regard to Morocco’s request to rejoin African Union.
  • Nouvel assassinat commis par un colon à Dakhla

    Encore une fois un citoyen sahraoui a été assassiné par un colon marocain dans la ville occupée de Dakhla.
    Mohamed Fadel Ould Hnane a été sauvagement poignardé après avoir été aspergé avec un acide corrosif par un colon marocain qui pratiquait la vente ambulante de cigarettes.
    La victime, neveu de l’activiste des droits de l’homme, Hmad Hammad, avait à peine 27 ans et exerçait le métier de marin dans le port de Dakhla.
    Ce nouveau meurtre vient s’ajouter á la série de crimes perpétrés par les colons marocains au Sahara Occidental qui agissent sous l’effet de la haine inculquée par la politique de l’administration coloniales marocaine en procédant ainsi à la condamnation des citoyens sahraouis sans passer par les tribunaux et sans impliquer les forces de répression marocaines.
    Dans la ville de El Aaiun, Mohamed Lamine Haidala a été assassiné par des colons le 8 février 2015 et enterré sans le consentement de sa famille qui revendiquait la réalisation d’une autopsie.