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  • L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) refuse d’intégrer le Sahara Occidental au Maroc dans son système d’information

    L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), sise à Paris, refuse d’intégrer les données relatives au Sahara Occidental dans le fichier des données du Maroc.
    Selon une note envoyée le 04 juillet 2014 par Azzeddine Farhane, Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère marocain des affaires étrangères, l’OIE, dans une lettre de réponse adressée au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime datée du 02 octobre 2006, a affirme que « en tant que Organisation Intergouvernementale, elle est tenue de suivre les recommendations des Nations Unies pour les questions de reconnaissance et de souveraineté territoriale », et que par conséquence elle « ne peut saisir sur le système WAHIS que les informations sanitaires des parties du territoire marocain reconnues par les Nations Unies ».
  • Campamentos saharauis: Heroísmo para educar en medio del desierto

    HEROÍSMO PARA EDUCAR EN MEDIO DEL DESIERTO
    Ricardo Sánchez Serra
    Estuvo en Lima el rector Jatari Hamudi de la Universidad saharaui de Tifariti, el primer centro de estudios del mundo edificado en un campamento de refugiados, en pleno desierto.
    Nos interesó ratificar el informe de un funcionario de las Naciones Unidas, en el que se señala que el analfabetismo fue erradicado totalmente en el pueblo saharaui. Cabe mencionar que durante la colonización española del Sáhara Occidental y hasta 1975 el índice del analfabetismo llegaba al 95%.
    La población que se salvó de ser masacrada por la invasión marroquí huyó a campamentos de refugiados, en el ínterin, se alfabetizaba en cuevas y en el desierto en medio de las bombas. Y la mujer saharaui tuvo un papel preponderante en la enseñanza.
    El Frente Polisario, reconocido por las Naciones Unidas como único representante del pueblo saharaui, así como el Estado saharaui, la RASD, dieron mucha importancia a la educación, con resultados excepcionales, más aún hoy con una universidad en medio del desierto más árido y en circunstancias muy difíciles, que forma profesionales “para que en el día de la independencia tengamos gente capaz para llevar adelante la construcción y progreso del Estado”, nos contó Hamudi.
    La Universidad de Tifariti tiene 400 alumnos en las especialidades de periodismo, enfermería, educación y administración; y, próxima a incluir música, bellas artes y audiovisuales. Cabe mencionar que en los campamentos residen unas 200 mil personas, y los estudiantes restantes van becados a universidades de Europa, Cuba y Argelia.
    En los campamentos, divididos en cinco wilayas o regiones, hay escuelas de primaria (todos los niños están escolarizados), secundaria y bachillerato. Su asistencia es obligatoria y se imparten clases en dos idiomas, árabe y español.
    En una maravillosa muestra de solidaridad es hermoso ver que todos contribuyen en la educación, los universitarios dan clases a su vez a los hermanos, padres, niños y ancianos, por lo que todos saben leer y escribir, a pesar, reitero, de las duras condiciones que viven en los campamentos. ¡Es admirable!
    Dice Hamudi “un pueblo culto jamás será colonizado” y, asimismo, como señala Diego Luis Córdoba “por la ignorancia se desciende a la servidumbre, por la educación se asciende a la libertad”.
    @sanchezserra
  • En Marruecos, la verdad nunca es lo que parece

    La prensa marroquí, subordinada por completo a las oficinas de Yassine Mansouri, quiso hacernos creer que Marruecos tiene la intención de atacar a La Güera. En los territorios ocupados, organizó movimientos de tropas para convencernos de que planea un ataque de envergadura.
    Nosotros, como simples aficionados de la política, tragamos el anzuelo. Enseguida, le hicimos eco en sus anuncios de desinformación. Que si va a atacar a La Güera! Que si va a invadir los territorios liberados! Que si esto, que si lo otro! Todo ello, a pesar de que a nivel oficial no hubo ni una sola declaración, ni por parte de los marroquíes, ni por parte de los mauritanos que corrobore ninguna tensión existente entre los dos países. 
    Desde hace más de 35 años, las autoridades marroquíes citan al país « de Tanger a La güera ». Si pudiera, Marruecos habría invadido esa localidad fantasma, como la llama Periodistas.es sin pensarlo dos veces como invadió a Dajla y al resto de la provincia de Rio de Oro. Pero su amo y señor, Francia, se lo tiene prohibido, porque resulta que Mauritania también es un gran aliado de París y las relaciones entre los dos países tienen su peso específico para el Elíseo.
    Los conocedores de Marruecos saben bien que detrás de cada bola mediática hay otra razón que nunca es invocada abiertamente. En los anuncios de Rabat, las cosas nunca son lo que parecen. Si las armas tiran hacia el sur, hay que buscar el objetivo en el norte.
    Antes de lanzar a su ejército a la zona limítrofe de Gargarat, el Majzén lanzó la bola por los medios marroquíes y saharauis para que la operación dé el efecto escontado. 
    De esta manera, Marruecos obliga a dejar de lado la gira y la proposición de solución que trae el embajador Christopher Ross y se ocupe en negociar el retorno de las tropas marroquíes a sus puestos detrás del muro de la vergüenza. Marruecos, lo único que busca es ganar un poco de tiempo hasta el 31 de diciembre 2016, fecha del fin del mandato de Ban Ki-moon.
  • El Mokri, l’iznogood qui a vendu le Maroc

    Moha El Bouhali
    Lors d une discussion, on avance que Mohamed V aurait défendu les juifs marocains contre le régime de Vicky … on me conseille même de demander a mes parents qui le sauraient, trêve de plaisanterie , on ne connait pas l histoire par ouïe dire , c est dans les livres qu il faut aller la chercher , la vérité et cela a récemment fait l objet d un écrit d un certain Ben Soussan , Mohamed V ne s’était pas opposé au régime de Vichy pour défendre les juifs, même si on raconte qu il aurait déclaré qu il porterait l étoile jaune si on l impose a ses sujets juifs …il sera quand même désigné « juste parmi les nations  » pour d autres raisons ..il ne s’était pas opposé au Dahir du grand vizir El Mokri qui rétablissait le statut de Dhimmi des juifs et leur ordonnait de retourner a leur mellah , sous prétexte qu ils employaient des bonnes musulmanes lorsqu’ils habitent dans des quartiers européens avec les Nazareens et cela leur est interdit …. la raison en est que le Sultan Mohamed V , n’était qu un pantin aux mains du grand Vizir qui avait gardé longtemps le sceau du roi avant de le lui rendre … c’était lui le vrai patron .. son gendre El Glaoui le pacha de Marrackech avait même déposé le Sultan 10 ans plus tard en 1953 pour l envoyer en exil , pour mettre une autre marionnette a sa place , le Sultan Mohamed Ben Arafa , priseur de tabac qui avait pour seule mission de conduire la priere du vendredi derrière un Imam .. ce que proposait de Faire Allal Fassi a Mohamed V après l’indépendance, régner sans gouverner …
    Ce même El Mokri Grand Vizir du Maroc qui avait signé le décret pour le retour des juifs au Mellah en 1943 , est issue d une riche famille d esclavagistes de Fez , originaires de Telemcen , d ou ils sont partis après la défaite d Isly et la perte de cette ville , et avec laquelle ils ont gardé contact , ils sont les informateurs et espions de la légation française a Fez .. et sont spécialises dans la vente d esclaves turques aux sultans et grands Caids … sa 1ère grande mission il la réalisa en 1905, après que le Sultan Abdelaziz a eu de nouveaux crédits de la France , il partit en Turquie pour y acquérir des circassiennes pour renouveler le Harem du jeune sultan lui même fils de Turque, âgé a peine de 25 ans et régnant depuis 1894 , il en ramènera six d Istanboule avec leur éducatrice âgée qu il épousera lui même , faisant passer les esclaves pour ses filles , il fera escale a Marseille pour y acheter parures , lingerie parfums et savons de Marseille, hh, et ou les services secrets lui collent une espionne qui ne le quittera plus au Maroc , il signera le Traité d Algesiras en 1906 au nom du Maroc , traité qui définira les frontières du Maroc actuel , et les régions d influences de l Angleterre et de l Espagne ..on ira meme le rechercher dans un Hotel de Tanger ou il s enfermait avec ses négresses pour le faire signer …
    Devenu ministre des finances , il s alliera a Abd El Hafid, frère du Sultan et Khalifa de Marrackech , poussé par les glaouis et la France a se soulever contre son frère , pour rétablir l ordre au Maroc … en 1908 Abdelhafid devient sultan et Madani Glaoui grand vizir …la France l aide alors a capturer le rebelle Bouhmara et l’exécuter , et a mater les révoltes de certaines tribus du littoral et de l Atlas et même a repousser l attaque de El Hiba Roi de l’anti Atlas sur Marrackech …El Mokri fera épouser ses deux filles au Sultan et au grand vizir ,pour continuer a les surveiller , au bout d une année, il réussira a faire éjecter Madani Glaoui et devenir grand vizir après le Caid Mtouggui qui le sera pendant 3 mois ..
    En 1912, il est désormais l homme fort du Maroc , il fera signer le traité de protectorat au sultan poète Abdelhafid, le déposera , le fera divorcer de sa fille qu il fit épouser au nouveau sultan qu il a désigneéMoulay Youssef , et envoie Abdelhafid rejoindre son frère Abdelaaziz en exil a Tanger , a la mort de Moulay Youssef en 1927 , il choisira le plus jeune de ses fils âgé de 17 ans pour l introniser , Mohamed V …
    Il régnera en Calife a la place du Calife sur le Maroc , pratiquement du début a la fin du protectorat, a sa mort en 1955 , il fut exproprié de tous ses biens par la bonne vieille méthode makhzenienne de Tatrik , l une de ses villas Dar El Mokri servira longtemps de centre de détention secret et de torture pour les services marocains ..
    Si vous googlez El Mokri , on vous dira de lui qu il a vecu 105 ans , qu il a rencontré les grands de ce monde , l empereur Guillaume, l’impératrice Cissi et visité l’expo universelle, rien de tout cela n’est vrai .. l’homme qui a percé son secret, l’avait vu une seule fois chez lui en 1905 et voyait en lui un homme très mystérieux, c est André Chevrillon , historien qui l’a décrit dans « un Crepuscule d’Islam au Maroc en 1905  » ..
  • Les effets de l’annonce de la tournée de l’ambassadeur Christopher Ross

    Le Maroc s’affole face à la décision du Conseil de Sécurité de mettre fin au statu quo dont s’accommodait Rabat pour maintenir son occupation du Sahara Occidental.
    Dans ce but, le premier objectif des autorités marocaines est de repousser le temps en attendant la fin du mandat de Ban Ki-moon. Dans ce contexte, le Maroc a gagné plus de trois mois en expulsant le personnel civil de la MINURSO.
    Avec l’annonce de l’arrivée de l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental avec une proposition « formelle » pour relancer les négociations entre les deux parties belligérantes, Rabat a décidé de poursuivre la politique de l’escalade pour arriver au Jour J, le 31 décembre 2016 tout en empêchant M. Ross de reprendre sa médiation.
    C’est ainsi que le Maroc a procédé à la violation du cessez-le-feu pour occuper les Nations Unies dans des négociations sur le retour des troupes marocaines à ses postes derrière le mur de défense au lieu de pousser le Maroc à accepter de recevoir l’ambassadeur Ross.
    La politique de la tergiversation moyennant l’escalade est la seule arme dans les mains du Maroc pour affronter une communauté internationale qui s’accroche au principe d’autodétermination.
  • Grave violación del alto el fuego

    En el contexto de la crisis diplomática que enfrenta a Marruecos con Naciones Unidas, a raíz de la expulsión del componente político-civil de la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), y habiendo ordenado el Consejo de Seguridad en su resolución de 28 de abril de 2016 el retorno al pleno funcionamiento de la citada Misión, sin que hasta la fecha se haya cumplido este mandato, Marruecos llevó a cabo una nueva violación del Acuerdo de Alto el Fuego firmado con el Frente Polisario y que está en vigor desde el 6 de septiembre de 1991.
    Durante los últimos años, asistimos atónitos a una, cada vez mayor, dejadez de funciones por parte de la ONU y su Consejo de Seguridad, en lo que, a la resolución del Conflicto del Sahara Occidental se refiere; y es que, Marruecos viene año tras año retando y haciendo efectivas sus amenazas de menoscabo de la paz y seguridad internacionales, mediante actos y manifestaciones de sus Altos Cargos, desafiando a la Comunidad Internacional y al propio Consejo de Seguridad, ante quienes se siente impune. La política anexionista de Marruecos, además de las constantes provocaciones y amenazas a la paz internacionales, está centrándose cada vez más en el traslado masivo de colonos al territorio, ejerciendo una presión y conflictos con la población autóctona que se está traduciendo en un aumento de la delincuencia y los asesinatos, amparados por las fuerzas de ocupación marroquíes sobre la población saharaui.
    La expulsión del personal político-civil de la MINURSO el pasado mes de marzo acompañada de la tibia reacción del Consejo de Seguridad, los continuos saqueo y expolio de recursos naturales del pueblo saharaui, la intransigencia en la búsqueda de una solución dialogada de conformidad con el Derecho Internacional, las sistemáticas violaciones de los Derechos Humanos, la persecución y asesinatos selectivos que sufren ciudadanos saharauis en las zonas ocupadas, así como el estado de apartheid creado por Marruecos en las zonas que ocupa ilegalmente desde 1975, están generando un clima de crispación y tensión de consecuencias inimaginables.
    A todo lo expuesto se suma la flagrante violación del Acuerdo Militar Nº 1 del Acuerdo de Alto el fuego de 1991, que establecía la prohibición de movilización de tropas y el traspaso de estas al otro lado del Muro. El pasado 11 de agosto en la región de Bir Ganduz, un convoy de las Fuerzas Armadas Reales de Marruecos fue movilizado de su puesto cruzando al otro lado del Muro por el paso de Gargarat, una zona bajo control de la MINURSO; este hecho es una muestra más, del ánimo de provocación del Reino de Marruecos, que ante los silencios y la permisividad de la Comunidad Internacional, se siente impune para violar los pactos y acuerdos que rigen su relación con el Frente Polisario.
    El Secretario General del Frente Polisario hizo llegar una protesta formal, por estos hechos al Secretario General de las Naciones Unidas y al Consejo de Seguridad confiando en que se tomen las medidas oportunas, a la mayor brevedad, para reducir el aumento de la tensión que vive la región, así como, evitar que esta parte, utilizando su legítimo derecho a la defensa reanude la lucha armada, para salvaguarda de los intereses del Pueblo del Sahara Occidental.
    Gabinete de prensa
    DELEGACIÓN SAHARAUI PARA ESPAÑA
  • Le cheval du roi du Maroc éliminé à Rio de Janeiro

    Le cheval du roi du Maroc Mohamed VI, appelé Quickly de Kreisker, devra rentre chez lui après avoir été éliminé hier, avec son cavalier Abdelkebir Ouaddar dans le second tour des preuves éliminatoires, a rapporté l’agence EFE.
    Comme à l’allée, il sera de retour en classe business, c’est-à-dire, avec des conditions VIP d’alimentation, de température et de soins que beaucoup d’humains qui voyagent en classe économique aimeraient avoir.
    Son cavalier, Ouaddar, a été appelé par Mohammed VI après avoir passé le premier tour pour le féliciter et l’encourager dans son itinéraire olympique, un privilège dont les autres athlètes marocains (en athlétisme et taekwondo) qui sont encore dans la course n’ont pas eu le droit.
  • Le Maroc provoque le Sahara occidental, tente d’intimider la Mauritanie

    Le Front Polisario a réagi vivement mardi à l’incursion de l’armée marocaine dans la zone tampon, créée sous l’égide de l’ONU suite à l’accord de cessez-le-feu en 1991. Dans une interpellation au chef de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) basée à Tindouf, Yussef Djedyan, le Front Polisario a exprimé sa forte protestation « pour la violation flagrante marocaine et sans précédent de l’accord du cessez-le-feu », selon un communiqué publié via l’agence officielle sahraoui (SPS).
    En effet, l’armée marocaine effectue, depuis samedi 13 août, une vaste opération de ratissage dans la localité de Guerguerat, située dans le sud-ouest du Sahara occidental occupé, rapporte le site marocain le 360. Officiellement, l’objectif de ce ratissage massif vise à « nettoyer » cette bande frontalière avec la Mauritanie sur 7 km du trafic sévissant dans la région.
    Cela dit, cette démonstration de force de l’armée royale pourrait être dirigée contre la Mauritanie notamment après les dernières accusations portées à l’égard de l’armée de cette dernière, qui aurait hissé le drapeau mauritanien dans la bourgade de Lagouira, située sur la côte atlantique à environ 81 km du poste de Guerguaret.
    Ces manœuvres militaires interviennent dans un contexte de tensions entre le Maroc et la Mauritanie. Ces derniers mois, les rapports entre les deux pays se seraient nettement dégradés, selon plusieurs médias marocains. L’on rapporte des gestes inamicaux voire des incidents diplomatiques récurrents entre les deux pays.
    Même si du côté officiel aucune déclaration n’a été faite dans ce sens, la sortie de la presse marocaine, notamment celle connue pour sa proximité avec le palais, n’est pas anodine.
    Une campagne médiatique dénigrante à l’encontre de la Mauritanie
    À ce titre, le site d’information Hesspress, dans un article paru le 12 août dernier et intitulé « la Mauritanie s’aligne du côté des chefs du Polisario au détriment du Maroc », est revenu sur la visite à Nouakchott de Mohammed Akhdad, coordinateur du Polisario avec la Minurso. Qualifiant cette visite d’un mauvais signal de la part du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, le journal électronique marocain a parlé d’une vengeance personnelle de ce dernier.
    « Ce qui amplifie la détérioration des relations entre les deux pays, c’est le fait que Ould Abdelaziz leur donne (aux relations) une dimension personnelle sans tenir compte de l’importance stratégique des relations de son pays avec Rabat », a écrit ce journal, citant un conseiller diplomatique expert du dossier du Sahara.
    De son côté, le site Telquel préfère parler de « querelle de bon voisinage » et de froid diplomatique suite au refus des autorités mauritaniennes de renouveler le permis de travail à des cadres marocains en juin dernier. « Au Maroc, ce zèle soudain des autorités mauritaniennes a été perçu comme une nouvelle pique, venue s’ajouter à celles de ces derniers mois, et auxquelles Rabat a réagi à chaque fois », a dénoncé Telquel.
    Cependant, l’attaque la plus virulente est venue du site le 360, réputé proche du palais. Ce dernier, qui ne rate pas une occasion pour publier des articles musclés, s’est lancé dans une vraie cabale médiatique notamment à l’égard du président mauritanien.
    En effet, après avoir accusé Nouakchott d’avoir permis à des agents de renseignement sud-africains d’opérer dans le nord de son territoire avec leurs homologues algériens, le 360 a dressé, le 14 août, un portrait peu flatteur du président Mohamed Ould Abdelaziz. Lui attribuant une origine étrangère, le site d’information est allé jusqu’à l’accuser de « félonie » et de « cleptomanie », autrement dit de vol à répétition.
    « Après la chute et la mort de Kaddafi, son chef des renseignements, Senoussi se vit proposer un refuge en Mauritanie. Arrivé à Nouakchott, il sera placé en résidence surveillée et remis plus tard aux nouveaux maîtres de Tripoli contre 200 millions de dollars selon les parlementaires libyens qui divulgueront plus tard ce deal. Précisant que l’argent a été versé dans un compte appartenant à Ould Abdelaziz et non dans les caisses du Trésor mauritanien », a accusé le 360.
    Un froid diplomatique palpable
    Il n’en demeure pas moins vrai que certains indicateurs accréditent la thèse d’un froid diplomatique entre les deux pays. En effet, l’absence continue d’un ambassadeur mauritanien à Rabat depuis 2012 est synonyme d’une réduction du personnel, ce qui pourrait être lié à un mécontentement et / ou une protestation diplomatique.
    De surcroît, les émissaires envoyés par le roi Mohamed VI à Nouakchott en juillet dernier, les mêmes qui ont été admis en audience par Abdelmalek Sellal à Alger, n’ont pas pu rencontrer le président mauritanien, qui a préféré mandaté son ministre des Affaires étrangères, Isselkou Ould Ahmed Izidbih, pour les recevoir.
    Une réaction à celle du monarque marocain, qui auparavant a refusé de recevoir le chef de la diplomatie mauritanienne porteur d’une invitation de Ould Abdelaziz pour assister au sommet de la Ligue arabe, tenu récemment à Nouakchott.
  • Communique de la 617ème réunion du CPS de l’UA sur le processus d’adhésion d’un Etat à l’UACommunique de la 617ème réunion du CPS de l’UA sur le processus d’adhésion d’un Etat à l’UA

    Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine(UA) a suivi, lors de sa 617ème réunion, tenue le vendredi 12 août 2016, une communication du Conseiller juridique de la Commission sur le processus d’adhésion d’un Etat à l’UA, et a adopté la décision suivante:
    Le Conseil;
    1. Prend note de la communication présentée par le Conseiller juridique sur le processus juridique d’adhésion d’un Etat à l’UA;
    2. Rappelle les principes et les objectifs stipulés dans l’Acte constitutif de l’Union africaine, adopté par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement à Lomé, Togo, en 2000. Le Conseil rappelle également son mandat dans le contexte des dispositions du Protocole portant création du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA;
    3. Souligne l’importance pour tout Etat désireux d’adhérer à l’Acte constitutif, et d’être admis en tant que membre de l’Union, de satisfaire à toutes exigences stipulées dans l’Acte constitutif, notamment les articles 27 et 29 (1) et (2), ainsi que les dispositions fondamentales contenues dans l’article 9 (c). Le Conseil souligne également la nécessité pour l’Etat concerné de s’engager à honorer et à respecter pleinement les principes de l’Union tels que définis dans l’article 4 de l’Acte constitutif ;
    4. Appelle tous les Etats membres à se conformer aux dispositions de l’Acte constitutif de l’UA en tant que cadre juridique unique devant guider l’accession de tout Etat à l’Union africaine;
    5. Décide de rester activement saisi de la question.
    BRIEFING TO THE PEACE AND SECURITY COUNCIL 
    ON THE LEGAL PROCESS FOR MEMBERSHIP OF
    THE AFRICAN UNION

    BY

    PROF VINCENT O. NMEHIELLE
    THE LEGAL COUNSEL AND DIRECTOR FOR LEGAL AFFAIRS


    1.    It is indeed a great honor for me to have been invited by this esteemed Organ of the African Union to provide a briefing to the esteemed members of the Council on the legal process for membership of the African Union.

    2.    At the outset, let me point out that the most important instrument in this regard is the Constitutive Act of the African Union that was adopted in 2000 and that entered into force in 2002 after its ratification by the required two-thirds of Member States under Article 28 of the Act. 

    3.    The critical provisions of the Constitutive Act in this regard are Article 27; Article 29 and the overarching provision of Article 9(c) on the powers and functions of the Assembly as the supreme body of the Union. 

    4.    Since the Act has already entered into force, an eligible African State can only join the Union through the process of accession as contemplated in Article 29 (1) of the Act. Accession to the Constitutive Act has the same legal effect as ratification.    

    5.    In terms of who qualifies to be a member of the African Union, it is very clear from Article 29 (1) that any African State is eligible to be a member.

    6.    Article 29 (1) and (2) states:

    1.     Any African State may, at any time after the entry into force of this Act, notify the Chairman on the Commission of its intention to accede to this act and be admitted as a Member of the Union.

    2.     The Chairman of the Commission shall upon receipt of such notification, transmit copies thereof to all Member States. Admission shall be decided by a simple majority of the Member States. The decision of each Member State shall be transmitted to the Chairman of the Commission who shall, upon receipt of the required number of votes, communicate the decision to the State concerned.

    7.    The provisions of Article 29 above therefore indicate the process whereby an African State desiring to be a member takes the step of notifying the Chairperson of the AUC that she intends to accede to the Constitutive Act and to be a member of the Union. The notification of this initial expression of intention must be addressed to Chairperson of the Commission.

    8.    Upon receipt of such notification, the Chairperson of the AUC would initiate the process outlined in Article 29(2) to the effect that she would circulate the notification of the request to all Member States for their concurrence or otherwise.

    9.    The concurrence or otherwise of each Member State (the decision of each Member State on the request) as received by the Chairperson of AUC would be noted and then the concurrence would be communicated to the requesting State.

    10.    It is important to highlight that a part of Article 29(2) regarding the process provides that “Admission shall be decided by a simple majority of the Member States” (28 Members), the receipt of which the Chairperson would communicate to the requesting state. 

    11.    Esteemed members of the Council, it is important to determine the effect of Article 29(2) in terms of the process of membership of the Union relative to Article 9(c) of the Constitutive Act regarding who makes the ultimate decision on the request for Admission of an African State to be a member of the Union. Is it the AU commission? Is it each Member State individually for a totality of 28 such decisions representing a simple majority of current membership as indicated in Article 29(2); or is it the Assembly? These questions must be answered in a legally consistent manner.

    12.    From all indications, Article 29(2) does not take into account the provisions of Article 9(c). By the provision of the latter (Article 9(c)) on the powers and functions of the Assembly, one of the powers and functions of the Assembly is to “consider requests for membership of the Union”. What does this mean? Who makes that request or who would bring that request to the attention of the Assembly? These are questions that must also be resolved.  

    13.    From all legal reasoning, deduction and interpretation relative to the practice of the Union in terms of organic and sovereign decisions, it is clear that the process articulated in Article 29(2) misses what should be the final and ultimate step clearly envisaged in Article 9(c) – the exclusive preserve of the Assembly to ‘consider requests for membership of the Union”.

    14.    As the Legal Counsel, after the review of the provisions of the Constitutive Act on admission to membership of the Union as well as the decision making powers of the Assembly relative to Member States and other Organs of the Union, I am of the considered opinion that reading the process articulated in Article 29(2) whereby the Chairperson of the Commission communicates decisions of a simple majority (28) of Member States to the state requesting membership, as the decision of the Union  on admission of membership to the Union, is not legally correct and complete.

    15.    While the Chairperson of the AUC is the Legal Representative of the Union as recognized in Article 7(b) of the Statute of the AU Commission, the exclusive powers and functions that are reserved for the Assembly in the Constitutive Act can only be exercised by that body unless such powers are clearly delegated to the Chairperson. The power and function of deciding on request for membership of the Union has neither been delegated to the Chairperson of the AU nor to any other entity. 

    16.    Because Article 9(c) exclusively reserves the power to “consider requests for membership of the Union” to the Assembly, it would be legally required that the Chairperson of the AUC, in addition to communicating the concurrence of each member state polled on the request to an intending member State, to also inform the requesting state that the request would be placed before the Assembly, which has the ultimate decision making power to consider the request for membership of the Union. 

    17.    In placing the request before the Assembly, the Chairperson of the AUC would then brief the Assembly on the Article 29(2) process that was undertaken. To prevent any conflict with the supreme power of the Assembly to make a decision on membership of the Union under Article 9(c), legal prudence requires that the action of the Chairperson of the Commission under Article 29(2), would at best be a determination of the admissibility of the requesting African State for membership of the Union based on a simple majority of Member States polled on the request. The communication by the Chairperson to the requesting African State would then be a decision on the admissibility of that intending member state, which would then be finally placed before the Assembly for its consideration and final decision.

    18.    It would be expected that, guided by Article 7 of the Constitutive Act and its Rules of Procedure, the Assembly would then decide on the request taking into account the admissibility decision of Member States polled and as reported by the AUC. The Assembly may also take other factors it deems fit into account in considering the request that is placed before it.    

    19.     Let me conclude, members of the esteemed Council by opining that above all, despite a favorable admissibility decision from the process under Article 29(2) as well as favorable decision of the Assembly after considering the request for membership, an intending African State can only be a member of the Union after it has acceded to the Constitutive Act and deposited the instrument of accession with the Chairperson of the AUC as required by Article 27(3) of the Constitutive Act. 

    20.    As in ratification, accession to the Constitutive Act or any treaty for that matter, is dependent in each country’s constitutional system and practice.   

    I thank you.
                                    12 August 2016
    http://www.peaceau.org/fr/article/la-617eme-reunion-du-cps-de-l-ua-sur-le-processus-d-adhesion-d-un-etat-a-l-ua?utm_source=Email_marketing&utm_campaign=Tuesday_August_16_2016_-_1&cmp=1&utm_medium=HTMLEmail#sthash.xVowdz7Z.JemoB6Ky.dpuf
  • UA : le chemin coupé devant les mercenaires du Sénégal

    Les Marocains depuis quelques semaines se lèchent les babines en étant sûrs que leur allié sénégalais, l’actuel Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique Centrale gagnera les élections pour le poste de président de la Commission Africaine.
    La nouvelle qui vient de tomber fera, sans doute, l’effet d’une bombe dans les milieux afines au Maroc. Elle vient d’Alger et de Dar Essalam et elle va provoquer des sentiments d’angoisse dans les coulisses du Makhzen. Celui que les marocains ont toujours qualifié d’ennemi juré du Maroc, l’ancien président du Conseil de la Paix, Ramtane Lamamra, vient de présenter sa candidature pour ce poste tant lorgné par Dakar pour réaliser les desseins de Rabat visant à imploser l’Union Africaine.
    L’autre candidat est l’ancien président tanzanien, Jakaya Kikwete dont le poids écrasera celui du mercenaire sénégalais Abdoulaye Bathily.
    Pour rappel, le Maroc a payé cash l’alignement des autorités sénégalaises. En 2014, Rabat a versé plus de 2 millions de dollars pour l’achat de matériel de sécurité pour le Forum de la Paix et la Sécurité en Afrique célébré à Dakar. Le ministre des affaires étrangères sénégalais, Mankeur Ndiaye reçoit chaque année de l’ambassadeur du Maroc à Dakar l’équivalent de trois billets pour la Mecque. Au mois de mars, lors de son séjours au Maroc, le président Macky Sall a reçu 50 millions d’euros en échange de sa participation dans un plan visant à expulser la République Sahraouie de l’Union Africaine.