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  • Maroc : La lutte des prisonniers politiques marocains est arrivée à un stade critique

    La lutte des prisonniers politiques marocains pour des droits aussi élémentaires que le droit au soin, aux visites, à une nourriture de base saine, à l’hygiène, à la poursuite des études se poursuit malgré le black out médiatique. Ces prisonniers subissent quotidiennement des humiliations et des mauvais traitements, plusieurs d’entre eux sont détenus sans procès, d’autres ont été condamnés dans des caricatures de procès à des peines extrêmement lourdes (jusqu’à 40 ans de prison !).

    Le nombre de ces prisonniers ne cesse de grandir puisque les arrestations dans les milieux militants se poursuivent et que se multiplient aussi les situations d’enlèvement (comme cela a été le cas par exemple pour Zouhir Alaichi, enlevé le 20 août 2016, en plein jour, dans une rue de la ville de Larache).
    A la mi-août 2016, parmi les initiatives de luttes des prisonniers, ont été recensés les mouvements de grève de la faim suivants, dans l’ensemble du pays : 
    A la prison de Toulal 2 de Meknès, Rédouan Almali, Hamza Al Hamadi, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Ibrahim Attahiri en étaient à leur 80e jours de grève de la faim ; leur état de santé a été reconnu critique, particulièrement celui d’Ibrahim Attahiri. 
    A la prison de Toulal 3 de Meknès, Ikram Bourhim, Zakia Biya, Fatima Ezzahra Sahik étaient en grève de la faim depuis plus de 24 jours (voir notre article). 
    A la prison de Marrakech, les manifestants estudiantins arrêtés le 19 mai (voir notre article) ont mené à leur tour une grève de la faim de 48 heures comme premier avertissement avant d’aller plus loin si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. Ce sont Myriam Aamani, Lahcen Elamrani, Nabil Elkafifi, M’Barek Talibi, Mounaatif Chadi, Mohamed Boukhliki, Mohamed Elharaoui, Fouad Atouni, Badr Azahraoui, Abdelmounin Elismaili, Abdelmounin Maji, Hassan Raji et Hamid Hamza. 
    A la prison Aïn Kadouss, de Fès, Mounir Al Ghazoui, Zakaria Al Azouzi, Zouhair Saber, Jaber Rouijel, Ahmed Fahmi sont en grève de la faim ouverte depuis le 18 août. 
    A la prison de Touchka et d’Errachidia, Hassan Koukou, Mounir Aitkhafou, Soufian Esserhir, Hassan Onmouch – tous condamnés à 5 ans de prison – ont mené une grève de la faim de 48 heures. 
    A la prison Raas Almaa, de Fès, Bouchta Aljanati, Noaman Munbaddine étaient en grève de la faim depuis le 18 juillet.

    http://www.secoursrouge.org/Maroc-La-lutte-des-prisonniers-politiques-marocains-a-un-stade-critique

  • La presse écrite marocaine : Un pluralisme en trompe-l’œil.

    Un regard sur la fabrication de l’info au Maroc
    L’édition du mois d’août des hebdos et des mensuels offre une belle occasion pour mesurer le pluralisme de la presse écrite marocaine. Regardons de plus ce qu’elle a proposé à ses lecteurs pour les vacances. 
    Avant de démarrer cette revue de presse, une définition du pluralisme s’impose. Le Maroc compte 490 publications, réparties entre 30 quotidiens, 175 hebdos, 187 mensuels et 47 périodiques avec une parution irrégulière. Cette offre pléthorique suffit-elle à créer une presse plurielle? La réponse est Non.
    Pluralisme, de quoi parle-t-on?
    L’UNESCO fixe les conditions de l’existence d’un pluralisme dans les médias comme suit :
    Dans toute société démocratique, les médias doivent non seulement être indépendants, mais aussi pluralistes. En effet, la démocratie ne peut s’exercer que si les médias sont indépendants, pluralistes, libres de toute emprise gouvernementale et de toute pression politique ou économique, et s’ils peuvent accéder aux ressources matérielles et aux infrastructures nécessaires pour produire et diffuser leurs produits et leurs programmes.
    ACRIMED, site français spécialisé dans la critique des médias, ne limite pas le pluralisme dans les médias à l’expression et la représentation de la diversité des seules opinions politiques, mais “il doit (ou devrait) englober l’expression de toutes les opinions. Le pluralisme désigne alors le pluralisme des opinions de toutes natures ou, pour dire dans le langage de nombre de décisions du Conseil Constitutionnel, « le pluralisme des courants d’expression socioculturels » ou « le pluralisme des courants de pensée et d’opinion » pluralisme dont il est souligné, dans toutes les décisions correspondantes, qu’il est « en lui-même un objectif de valeur constitutionnelle ».
    Résumons: le pluralisme n’est pas que numérique mais c’est un pluralisme des opinions et des courants de pensées. Jusqu’à quel point la presse écrite marocaine respecte cet engagement?
    Unanimité et routine
    Le numéro présent dans les kiosques durant tout un mois est moment propice pour réaliser de “jolis” numéros pour l’été, riches en rétrospectives, analyses et sujets “magazines” faisant la part belle à la littérature ou à l’histoire. Au Maroc, c’est un niet ! Les hebdos comme les mensuels se contentent du service minimum. 
    Pour ce dernier numéro de la saison, tous les hebdos consacrent leurs dossiers à la fête du trône. Si le choix du sujet est tout a fait défendable, le traitement réservé à ce thème est dans la grande majorité des cas se limite àde longues pages de glorification et de louanges. 
    La censure et l’autocensure expliquent en partie ce traitement, à cela s’ajoute des intérêts commerciaux liés à la vente de la publicité sur les pages de ces “spéciaux”. Un dernier élément à prendre en compte: la répétition de ces dossiers sur la fête du trône depuis dix sept ans obéit aux routines journalistiques. C’est désormais un “marronnier” de l’été où chaque journal ressort quasiment les mêmes articles à l’occasion de ces éditions.
    Venu le moment de s’arrêter sur les titres de ces publications, Attention certains ne veulent strictement rien dire!
    Hebdos
    Maroc Hebdo: “ Mohammed VI, 17 ans de règne: Un Roi Zen”
    L’Observateur: “Les 10 paris gagnés de Mohammed VI”
    Le Temps: “Fête du trône: Symbiose intemporelle entre la monarchie et le peuple”
    Challenge: “Fidélité aux valeurs et respect aux engagements”
    La Vie Eco: “Le Maroc, modèle moderne et innovant”
    La Vérité: “La Fête du Trône illustre la symbiose entre le Roi et le peuple: Le symbole du Maroc éternel”
    Finance News, La Nouvelle Tribune et Le Reporter ont également consacré des spéciaux à la fête du trône
    Mensuels:
    Version Homme Magazine : Mohammed VI, un Roi visionnaire”
    Economie & Entreprises: “ Ceux qui murmurent à l’oreille de Mohammed VI”
    Le Maroc diplomatique: Portrait de Mohammed VI: Parcours trempé dans la lutte et couronné d’espérances”
    Ce n’est pas une blague, même la presse satirique s’y met aussi:
    Le Canard Liberé: “Le ROI DES CŒURS”
    Ainsi qu’une publication de la presse féminine:
    Lalla Fatéma (Groupe NewPub) : “Fidélité aux valeurs et respect aux engagements vis-à-vis du peuple marocain”
    Une petite et seule exception: Telquel: “Mohammed VI, la nostalgie El Youssoufi” 
    Cet unanimisme de la presse écrite marocaine rend caduque l’argument du pluralisme médiatique répété par tous les ministres de la communication au Maroc. A quoi bon avoir 490 publications dans un pays mais qui choisissent le même traitement d’un sujet ?
    Aicha Akalay, directrice de publication de Telquel a bien résumé l’esprit de ces éditions dans son édito du mois d’août:
    « Il ne faudrait pas compter sur les intellectuels de salon, ni sur les médias biberonnés à la publicité de connivence, pour se livrer à un exercice de bilan honnête [du règne de Mohammed VI], mais ô combien nécessaire. Les adeptes de la propagande décatie sont encore trop nombreux, et la peur d’indisposer le sérail les tétanise”.
    Ce pluralisme de façade est d’ailleurs sanctionné par les lecteurs qui continuent à boycotter la lecture de cette presse… 
    S. Lemaizi
    https://journalinbled.wordpress.com/2016/08/28/la-presse-ecrite-marocaine-un-pluralisme-en-trompe-loeil/
    http://solidmar.blogspot.com/2016/08/la-presse-ecrite-marocaine-un.html?m=1#maroc
  • Paz e independencia piden partidos de izquierda para pueblo saharaui

    Una cita de partidos de izquierda latinoamericanos exigió aquí al Consejo de Seguridad y la Asamblea General de Naciones Unidas la pronta ejecución del Plan de Paz para el Sahara Occidental y pidió la independencia de ese territorio.
    Una moción de la recién terminada reunión de Partidos Comunistas de América Latina y el Caribe se refiere al plan de paz firmado por el Reino de Marruecos, que ocupa de facto el mencionado territorio, y el Frente Polisario que lucha por la independencia de la República Saharaui.
    Al demandar la ejecución del plan, exige también el cumplimiento de las resoluciones internacionales que plasman el derecho del pueblo saharaui a la independencia y la autodeterminación.
    También reclama al Reino de Marruecos que permita las visitas, sin restricciones, a los territorios saharauis ocupados, de delegaciones parlamentaria, medios de prensa y organizaciones no gubernamentales, para hacer más visible la situación en esos territorios.
    La moción condena las graves violaciones de derechos humanos perpetrados por las autoridades marroquíes contra la población civil saharaui y exige la libertad de los presos políticos, encarcelados por ejercer sus derechos y libertades fundamentales.
    Los partidos comunistas y revolucionarios latinoamericanos llamaron a todos los países de la región que todavía no han reconocido a la República Saharaui, que lo hagan como forma de presión a Marruecos a avanzar a la paz en la zona, que atraviesa una situación bélica.

    http://www.wanafrica.com/destacados/paz-e-independencia-piden-partidos-de-izquierda-para-pueblo-saharaui/

  • La RASD se convierte en el primer Estado del Norte de África en ratificar el nuevo Protocolo del Parlamento Panafricano

    Sáhara Occidental/África
    espacioseuropeos (27/8/2016)
    La República Árabe Saharaui Democrática (RASD) ratificó el pasado viernes el nuevo Protocolo relativo al Acta Constitutivo de la Unión Africana (UA), que establece el Parlamento Panafricano (PAP),tras haber sido firmado por el Consejo Nacional (Parlamento) Saharaui.
    El Representado permanente de la RASD en la Unión Africana, Laman Baali, fue recibido, junto al agregado cultural en la embajada saharaui en Addis Abeba, Wadadi SAlek, por el Consejero Legal de la Unión Africana a fin de culminar los procedimientos relativos a la ratificación del protocolo.
    Mediante ese Protocolo – aprobado por la Cumbre de Jefes de Estado y de Gobierno de la UA celebrada en Malabo, en 2014-, se transformará el mandato del Parlamento Panafricano de consultivo a jurídico.
    Con esta ratificación, afirma la Agencia de Noticias Saharaui (SPS), “la República Saharaui se convierte en el primer país de la región norte de África y el cuarto del continente en ratificar el Protocolo de Malabo sobre la reestructuración y transformación del mandato del Parlamento Panafricano como un órgano de la Unión Africana, con el fin de garantizar una mayor participación de los pueblos africanos en la toma de decisiones relativas a los retos y dificultades que afronta el continente”.
    En relación con la fuerte presencia diplomática de la RASD en la Unión Africana, es importante el que la Presidenta de la Comisión de la Unión Africana (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, mantiene su apoyo al pueblo saharaui, dentro del marco del respeto al derecho del pueblo saharaui a su autodeterminación.
  • Sahara Occidental : l’ONU accuse le Maroc d’avoir violé le cessez-le-feu, Rabat fait machine arrière

    Le Maroc a violé l’accord de cessez-le-feu conclu avec le Front Polisario. Dans une note confidentielle adressée au Conseil de sécurité et dévoilée par l’Agence associated press, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a affirmé, lundi 29 août, que cet accord de paix signé le 15 octobre 1991 a été violé par la partie marocaine. Il a clairement accusé Rabat d’avoir envoyé des troupes armées et du matériel militaire dans la région de Guerguerat, située à la frontière avec la Mauritanie dans le sud-ouest du Sahara Occidental occupé.
    L’armée marocaine a mené à la mi-août une vaste opération de ratissage dans la région de Guerguerat. Pour justifier ce mouvement de troupes, Rabat avait déclaré vouloir « nettoyer » cette bande frontalière du trafic prospérant dans cette zone. Pire : le Maroc a procédé à l’asphaltage d’une route longue de 3,8 km dans la même région. Le Front Polisario a vivement réagi à l’incursion de l’armée marocaine dans la zone tampon, actée sous l’égide de l’ONU.
    Le conseil de sécurité accuse le Maroc
    Par ailleurs, selon une source proche du dossier, lors de la réunion du conseil de sécurité du 26 août 2016, le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix a clairement indiqué que le Maroc « avait violé l’accord militaire numéro 1 en faisant traverser des véhicules au-delà du mur ». La MINURSO a pu confirmer la présence de gendarmes marocains, ce qui constitue une violation caractérisée du cessez-le-feu.
    Rabat a subi de vives critiques de plusieurs pays membres du Conseil de sécurité à cause de son action militaire. Les responsables marocains n’ont pas pu justifier ces actions. Ils se sont contredits en invoquant tour à tour l’assainissement de la région en prévision de la COP22, une opération des douanes pour lutter contre la contrebande, la construction d’une route…
    Le Maroc fait machine arrière
    Il s’agit de l’incident le plus sérieux depuis 1991. Selon un spécialiste du dossier du Sahara Occidental, Rabat a probablement cherché à travers cette manœuvre militaire à impressionner le Front Polisario. « À mon avis le Maroc voulait tester l’adversaire, savoir s’il est prêt à faire face. C’est le plus grand incident depuis l’accord du cessez-le-feu », explique-t-il.
    Selon un autre connaisseur du dossier, le Maroc vise deux objectifs : changer le statu quo de la zone tampon après l’éloignement de la composante civile et militaire de la MINURSO et créer de fait une tension supplémentaire avec la Mauritanie qui contrôle la ville sahraouie de Lagouira.
    Une tension qui s’est illustrée récemment par une campagne de dénigrement virulente à l’égard de la Mauritanie et de son président, notamment depuis que ce dernier a décrété un deuil national et dépêché une délégation officielle aux obsèques de l’ancien président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.
  • Un ressortissant italien tué à Kénitra : Daech frappe au Maroc et le Makhzen nie

    «Un individu a attaqué, aujourd’hui mercredi à Kénitra, quatre ressortissants italiens tuant l’un d’entre eux et blessant trois autres, ont indiqué les autorités locales de la province de Kénitra.» L’information ainsi donnée par les médias marocains laisse penser qu’il s’agit d’un banal fait divers. Cette thèse est soutenue par les détails qui sont fournis par les mêmes sources et qui accréditent l’idée que les motivations de l’assassin (qui court toujours) sont purement personnelles : les victimes font partie d’un cirque en tournée au Maroc et l’assassin lui aussi travaillait dans ce cirque. Le site de la DGED, le 360ma, explique l’attaque de Kénitra par un différend financier. C’est la deuxième fois que des étrangers sont tués au Maroc, après Tétouan, et les médias avaient prétendu que l’auteur de l’attaque était un malade mental.
    Comme en Allemagne ou aux Etats-Unis, à chaque attaque, les responsables et les médias s’empressent de parler d’un acte commis par un déséquilibré mental ou qui n’a rien à voir avec le terrorisme. Le Maroc procède de la même manière. Difficile de croire à cette version. Le Makhzen ne veut pas reconnaître le lien entre ces crimes commis contre des étrangers et le groupe terroriste Daech qui a entrepris depuis quelques mois de s’installer au Maroc, à la suite des coups qu’il reçoit en Libye et aussi en Syrie et en Irak. Pourtant, en mai dernier, c’est le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Abdelhak Khiame, qui révélait dans une interview au journal marocain Al-Massae que le groupe terroriste Daech a exhorté ses combattants à créer des cellules dormantes au Maroc pour préparer des attentats, particulièrement contre les étrangers.
    En juin, des médias marocains ont cité un rapport issu des renseignements britanniques qui a fait savoir que Daech a «placé le Maroc à la tête des cibles auxquelles ses cellules terroristes comptent s’attaquer prochainement». Toujours selon les médias marocains, le rapport britannique a été publié quelques semaines seulement après l’annonce, par l’Institut espagnol des études sécuritaires, d’un document de propagande publié par Daech et plaçant le Maroc à la tête de vingt-huit pays «ennemis». A Kénitra, le mode opératoire basé sur l’usage de l’arme blanche est celui mis en application de plus en plus par les terroristes de Daech. Hier soir, dans une auberge pour «backpackers» de Home Hill, localité rurale au sud de Townsville, dans le nord de l’Etat du Queensland, en Australie, un Français âgé de 29 ans a tué une Britannique à coups de couteau et a blessé deux autres personnes. S’il n’avait pas crié «Allah Akbar», il serait passé pour un déséquilibré, mais en prononçant cette phrase quand il a été arrêté, il a signé son acte, il est donc terroriste de Daech ou d’un autre groupe semblable, qu’importe le nom.
    Mais les policiers australiens osent douter encore. Pour le directeur adjoint de la police, Steve Gollschewsk, qui s’est confié aux journalistes à Brisbane, les propos tenus par le suspect «peuvent être interprétés comme extrémistes», mais, a-t-il poursuivi, «nous n’écartons aucune piste à ce stade, qu’elle soit politique ou criminelle». Ceci dit, les sources qui donnent l’information rappellent que l’Australie a relevé en septembre 2014 son niveau d’alerte à la menace terroriste et qu’au moins six attentats ont été déjoués sur le territoire australien au cours des 18 derniers mois.
    La menace est encore plus forte au Maroc où, au mois de mai dernier, le BCIJ a annoncé être parvenu à «mettre en échec un dangereux plan terroriste» consistant en «des attentats de grande envergure contre des missions diplomatiques occidentales et des sites touristiques, conformément à l’agenda de Daech».
    Houari Achouri
    http://www.algeriepatriotique.com/fr/article/un-ressortissant-italien-tu%C3%A9-%C3%A0-k%C3%A9nitra-daech-frappe-au-maroc-et-le-makhzen-nie
  • La tensa situación en Gergarat, al detalle

    Omar Slama

    La evolución de la situación en la zona de Gergarat (extremo sur del Sahara Occidental) deja en evidencia la capacidad de la MINURSO para hacer cumplir no sólo el principal de sus objetivos como es el referéndum de autodeterminación, sino lo elemental; el cumplimento del alto el fuego. La primera denuncia por parte del Frente Polisario por la violación del alto el fuego por parte de Marruecos ya criticaba los tres aspectos más controvertidos: Socava el acuerdo militar nº1 acordado entre ambos que regula el proceso del cese del alto el fuego por el que prohíbe cualquier acción militar o crear instalaciones en la zona de amortiguamiento, (que se extiende a lo largo de cinco kilómetros del muro de la vergüenza marroquí), también da a Marruecos la posibilidad de anexión de un área fuera del cinturón y crea una grave situación de tensión en una zona delicada e impide el funcionamiento pleno en la frontera saharaui mauritana.
    Después de esta primera queja formal del Frente Polisario a las Naciones Unidas, tanto por escrito, el secretario de estado de seguridad, Brahim Ahmed Mahmud, ha llamado a consultas al jefe de la Misión de las Naciones Unidas por un Referéndum en el Sahara Occidental MINURSO en Tinduf, al Dr. Yussef Djedyan, para trasladarle su fuerte protesta por una flagrante violación marroquí al acuerdo del alto el fuego firmado en 1991 entre las partes en el conflicto.
    Ante tal situación, la MINURSO intentó llegar al lugar de los hechos por vía terrestre (como es habitual), cosa que Marruecos impidió a la misión. Cabe destacar que este último acto no se refleja en ninguna de las últimas declaraciones que el máximo órgano internacional ha hecho en lo referente al Sáhara Occidental, un acto que es aún más grave porque restringe la libre circulación de la misión que supervisa la situación exclusivamente para el Consejo de Seguridad y no ha sido reflejada en acta. Esta negativa ha obligado a la MINURSO a recurrir a los helicópteros para la vista preliminar de lo que está sucediendo en la región y los efectivos aéreos de la misión sobrevolaron Guergarat, el mismo día Marruecos se movilizó para la evacuación de las fuerzas militares y mantuvo a los componentes de la gendarmería e ingeniería civil del ejército, así como vehículos pesados y elementos para la pavimentación de la vía de siete kilómetros que une Gargarat y la frontera del Sahara Occidental con Mauritania.
    El portavoz de las Naciones Unidas declaró que la misión no había observado presencia militar en la zona, algo que animó a Marruecos para proceder al levantamiento de la carretera.
    Ambos días, el Frente Polisario hizo llegar al enviado especial del Secretario General, el Sr. Christopher Ross, su protesta ante esta grave situación.
    En la noche del viernes, y a petición de Venezuela, el Consejo de Seguridad celebró una reunión con el enviado especial Ross para analizar la situación, dicha reunión sólo ha mostrado lo perjudicialmente pasivo que está siendo el Consejo de Seguridad de la ONU con esta cuestión, ya que no hubo consenso en el seno del máximo órgano para actuar ante la grave situación.
    Unas horas antes, Frente Polisario había hecho unas demandas al Consejo para velar por la estabilidad de la región, ofrecía así el Polisario dos principales puntos como partida hacia la solución de la situación creada por el reino de Marruecos; 
    1- Detener la ilegal construcción de la carretera en territorio saharaui liberado 
    2- Crear un Centro de Vigilancia de las Naciones Unidas en esta zona
    Ante la falta de progreso del Consejo de Seguridad, el Frente Polisario decide convocar el pasado viernes una reunión de urgencia del Secretariado Nacional de Frente Polisario; ordena tomar medidas ante una grave agresión a a la soberanía saharaui.
    La primera de las medidas no se hizo esperar, a primera hora de la mañana del domingo una unidad del ejército saharaui acompañada por la unidad de intervención y apoyo de la Gendarmería, llega a la zona del Gergarat, para ser preciso a 200 metros de las obras. En ningún momento la unidad saharaui impidió el tráfico de vehículos hacia Mauritania, su actuación fue la de impedir el avance de las obras, lo que hizo que los funcionarios de la ingeniería civil del ejército marroquí se retirasen de la zona ante la presencia del ejército saharaui.
    Sobre las 14h del medio día es cuando llegan a la zona los efectivos de la MINURSO. 
    El Consejo de Seguridad ha convocado una nueva reunión para analizar la situación; fuentes saharauis aseguran que el Frente Polisario no va a permitir ninguna incursión marroquí en el territorio saharaui liberado y denuncian el empeño de Marruecos de llevar a la región a una guerra sin cuartel.
    Ahora el Consejo de Seguridad se ve ante una caótica situación que le obliga a actuar ante un nuevo desafío marroquí.
    No obstante, hoy el secretario general de la ONU, Ban Ki-Moon, ha llamado en un comunicado ( https://www.un.org/sg/en/content/sg/statement/2016-08-28/statement-attributable-spokesman-secretary-general-western-sahara ) a « ambas partes a respetar el acuerdo de él alto el fuego », así como ha mostrado su « preocupación ante la grave situación que se ha creado en la zona ». Ha reconocido asimismo y por primera vez la presencia militar marroquí sobre el terreno.
    Una situación que ha sido fruto del pulso constante y repentino del reino de Marruecos a la comunidad internacional.

    http://www.unmundoenconflicto.com/index.php/articulos/sahara/46-la-situacion-en-gergarat-al-detalles

  • Le Sénégal, une démocratie dans la mort totale du droit

    D’un argumentaire vide à la violence
    Le Sénégal, une démocratie dans la mort totale du droit :
    Même si nous savons que l’indépendance de la justice a toujours été que théorique, même si nous savons que le droit est un mort-né au Sénégal, nous n’avons jamais assisté à une volonté, aussi manifeste, de piétiner son cadavre.
    Si celui qui est sensé nous protéger est le même qui nous arrache notre liberté. Devant qui allons-nous plaindre ?
    Si le gardien de la constitution est plutôt gardien de la conspiration. Par où la vérité triomphera t- elle ?
    Avant même son arrivée à la tête du Sénégal, l’ex-ministre Macky SALL n’a jamais hésité de faire passage en force quand une loi de la république, quelle qu’elle soit, lui faisait obstacle. Rappelons nous bien, l’homme qui a publiquement osé outrepasser, sans remord aucun, la loi lors des élections de 2002. Le citoyen « supérieur » qui a défié le Sénégal et son code électoral pour voter sans pièce d’identité.
    N’aurait il pas été pertinent de nous poser, très tôt, la question de savoir, comment une personne aussi violente, qui, de fait, s’arroge le statut du « super citoyen », peut oser, non seulement, penser à être à la fonction suprême en se rasant le matin, aspirer véritablement à être Président de la république en créant un parti politique, mais surtout avoir le courage de nous le soumettre sans se soucier d’aucune éventuelle mise en cause de son comportement dépourvu d’éthique et antirépublicain.
    La réponse à une telle question ne pourrait jamais nous pardonner, nous citoyens sénégalais, encore moins nous faire un compliment. Cela dit, nous ne sommes pas seulement amnésiques, mais pire encore, nous ne sommes vraiment pas conscients de l’importance de cette fonction suprême de l’Etat. Nous sommes donc nos propres ennemis. C’est nous qui fabriquons les « armes humaines » qui nous maintiennent dans la pauvreté, nous réduisent en justiciables perdant d’avance, et donc nous détruisent tout simplement.
    C’est nous qui applaudissons les mêmes gars qui collaborent avec l’occident qui n’arrêterait guère de piller nos ressources. Des hommes qui respectent tout sauf le peuple qui les a portés à leurs places. Des hommes qui sont aux antipodes du patriotisme et de ses principes. Il y a donc un véritable problème, une crise profonde de valeurs.
    Et les dérives continuent. Comment l’homme des slogans « gouvernance sobre et vertueuse », « patrie avant parti » peut mettre dans son avion un ex-opposant « transhumé » interdit de sortir du territoire ? Commet peut-il nommer une personne, inculpée pour trafic de permis de conduire, et qui pourrait être jugé à tout moment, à un poste de responsabilité avec un budget de 600 millions ?
    Pourtant nous avons tous assisté au boycott de Hilary CLINTON aux Etats Unis pour une « simple » cause d’utilisation de son mail personnel dans les affaires étatiques. Cette affaire, loin des 7 ou 8 milliards scandaleusement déclarés par Macky SALL, loin de l’affaire Pétro Tim qui inculpe le Président et son frère, loin des scandales répertoriés dans les rapports de L’IGE et de la cours des comptes, loin des refus de déclaration de patrimoine concernant les proches de l’actuel régime, n’en continue pas moins à déstabiliser la candidate démocrate. Il y a 3 ans les français forçaient leur ministre du budget, Jérôme CAHUZAC, à démissionner car détenant « tout simplement » des comptes bancaires à l’étranger et donc fautif d’évasion fiscal. L’ex-ministre français Thomas THEVENOUD a été, quant à lui aussi, forcé à la démission parce qu’ayant quelques années d’arriérés en paiement de ses impôts.
    Or notre Assemblée nationale n’a, quasiment, jamais payé ses dettes fiscales. Donc que devrait il en être de cette institution avec son président Moustapha NIASS et les députés qui y siègent, et qui se disent « représentants du peuple » ? Des soi-disant « honorables députés » indignes de ce nom qui, malgré la déclaration scandaleuse à cet effet, restent accrochés à leurs sièges comme des moules dans leurs coquilles. C’est ce que notre CHER COMPATRIOTE OUSMANE SONKO a dénoncé, après avoir lu et exploité méticuleusement les documents publiés sur le site du ministère des finances et du journal officiel. Ce sont donc des documents publics ouverts à tout citoyen, et pas des documents privés comme veut le prétendre le groupe complotiste, présidentialiste dirigé par Macky SALL.
    N’aurait-il pas été plus convaincant, pour lui, de rentrer dans un débat de font et s’inscrire en faux contre les déclarations du président de PASTEF, plutôt que de recourir à la force? N’aurait il pas été mieux de discourir avec des preuves solides devant les médias sénégalaises pour laver son honneur, au lieu de rester dans le silence et d’insulter l’intelligence des sénégalais? Encore et enfin, n’aurait il pas pu, tout simplement, porter plainte devant les juridictions sénégalaises, s’il considérait qu’il y a eu dénonciation calomnieuse ? Mais attention ! Tout ceci suppose la détention de contre-preuves solides et irréfutables. Ce qui n’est, visiblement, pas le cas du Président de la république.
    Donc étant dans l’incapacité totale de répondre à ses accusations, le Président fait recours à la force et piétine toute loi sur son passage.
    Le ton va vite monter, ici, car il s’agit de défendre les droits fondamentaux des sénégalais, les bases ou le socle de notre liberté fondamentale lourdement menacé par le régime en place. Comment pouvons-nous envisager et assimiler qu’un haut fonctionnaire soit suspendu sans motif ? Comment pouvons nous comprendre et accepter que la procédure soit détournée du début à la fin, avec des violations de loi à répétition sans qu’aucune institution ne dise « STOP ».
    Ceci sans même parler de l’interdiction à ses avocats d’assister à la procédure disciplinaire, et tant d’autres actes arbitraires que nous ne pouvons pas étaler ici. Tout ceci se passe dans un quasi-mutisme total des intellectuels sénégalais. On dirait qu’ils n’ont pas conscience de la portée des décisions arbitraires prises depuis le début de cette tentative de radiation. Ce n’est même plus les droits de SONKO qui sont en jeux, mais ceux de tous les sénégalais.
    Nous insistons sur la position des intellectuels qui, bien évidemment, sont loin d’être les seules citoyens, mais qui, normalement, doivent avoir une capacité d’appréhension et d’anticipation des conséquences du comportement antirépublicain et surtout dictatorial de Macky SALL. Nous devons alors prendre notre responsabilité et sortir de notre lâcheté pour dénoncer massivement ces irrégularités qui tendent à devenir la normalité et donc la règle.
    Sénégalaise, sénégalais, Ousmane SONKO est un modeste citoyen du Sénégal qui a une vie, avec sa famille et ses parents. Ce que nous tous avons dans ce même pays. Mais il a tout mis au second plan et s’engagé honnêtement pour son peuple, sans prétention politicienne aucune, car, non seulement, mettant en danger sa profession, mais aussi et surtout sa vie.
    Pourtant Il occupe un prestigieux poste de haut fonctionnaire. Et encore et surtout il est sur un poste stratégique exposé à d’éventuelles « pots de vin» qui pourraient lui apporter une vie beaucoup plus luxueuse. Un homme d’éthique qui a emprunté à peu près le même chemin que Cheikh Anta DIOP et Mamadou DIA qui ont été brimés par Senghor et ses alliés occidentaux. Ce que tout sénégalais, sans exception, regrette jusqu’à nos jours.
    Cependant, les questions qui se posent sont de savoir : si SONKO doit être plus patriote que nous ? Ou, Devrons nous le laisser seul sur ce terrain gorgé de loups et miné de serpents ? Ma réponse est non, parce que comme disent les wolofs « BESSU DE BU JOTE KU DUND DOO GOR ».
    Il est, donc, temps de sortir de nos égoïsmes intellectuels et claniques, de descendre sur le front en renonçant à nos luxes et tout ce qui pourrait entraver ce noble combat. Ne serait ce que par principe de défense des droits inaliénables. Ceci pour rétablir l’Etat de droit dans sa plus belle forme, aussi bien en théorie, mais surtout en pratique. Les français l’ont fait, les américains etc.… Alors pourquoi pas les sénégalais ?
    Citoyens du Sénégal l’occasion nous est offerte de montrer notre patriotisme. Alors ne la manquons surtout pas. Intellectuelles du Sénégal levons nous ensemble et donnons un sens à notre existence. Ceux qui peuvent faire des vidéos doivent les faire, ceux qui peuvent écrire doivent aussi le faire. Tenons-nous «mains dans la mains» et inondons les réseaux sociaux, télévisions et radios. Montrons au pouvoir qu’il s’est lourdement trompé de pays et surtout d’époque. Nous ne sommes plus à l’époque de la seule et unique radio gouvernementale de Dakar. Profitons-nous, donc, des nouveaux moyens de communication et ensemble mettons à terre les dérives de ce régime totalitaire qui n’ont que trop duré.
    Moussa NDIR – ndirmoussa@gmail.com
  • Violente campagne de la DGED contre le PJD

    Il suffit de suivre les publications de la presse marocaine pour avoir une idée du parti qui va remporter les élections d’octobre. Le résultat des élections a été décidé dans les bureaux de Yassine Mansouri qui mènent déjà une violente campagne contre le PJD.
    Deux militants du parti de Benkirane ont été piégés et pincés en flagrant délit d’adultère. sans aucun respect pour la privée des citoyens, les photos des deux inculpés ont fait le tour de la presse dont tout le monde sait qu’elle obéit aux ordres des services secrets marocains.
    Aujourd’hui, grâce aux révélations du cyber-activiste Chris Coleman24, personne n’ignore que le quotidien marocain « Al Ahdath Al Maghribia » est propriété de la DGED sous administration d’un officier de la DGED, Ahmed Charai. Eh bien, comme par hasard, il a été le premier média à publier l’information sur l’arrestation des deux amants islamistes du PJD.
    Cette campagne vise, bel et bien, á dénigrer le PJD parce que le prochain vainqueur des élections est le parti du Tracteur, le PAM dont le président, Ilyas el Omari, cherche désespérément un diplôme pour pouvoir briguer son prochain mandat.