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  • Par sa demande d’adhésion à l’UA : Rabat prône la colonisation là où l’Histoire l’a bannie

    L’Institution de l’Union africaine (UA) ayant enregistré des avancées notables dans sa marche vers les objectifs et les missions qu’elle s’est fixés à la lumière des principes et de l’héritage historique commun des peuples du Continent, à travers les luttes contre l’esclavagisme, le colonialisme et l’apartheid, s’intéresse de très près aux promoteurs de l’expansionnisme.
    Il s’agit de l’Entité sioniste occupant la Palestine et le colonisateur marocain au Sahara occidental, au niveau de la scène arabo-africaine. En effet, le premier aspire à décrocher le siège d’observateur à l’UA, au moment où le second y demande son adhésion. Deux démarches paraissant distinctes dans la forme, et qui fondamentalement convergent dans le fond, notamment concernant les objectifs escomptés, par une approche politique adoptée par le même système politique expansionniste, celui qu’érige Israël en Palestine, et le Royaume chérifien dans les territoires du Sahara occidental. Si Israël aspire à décrocher le siège de membre-observateur, au sein de l’UA, qu’elle occupait au sein de l’ex-OUA, et qu’elle a perdu, par la force des textes pour la création de l’UA, dont celui relatif au soutien des peuples pour leur liberté et l’indépendance, hérité de l’Histoire de la lutte pour les indépendances en Afrique et ailleurs dans le monde, le Maroc a, de son côté, formulé sa demande d’adhésion à l’UA. Une demande qui pose plus d’une interrogation, au regard des conditions, qui sont les mêmes, qui ont vu Rabat quitter, en 1984, l’ex-OUA, après l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), à l’Organisation africaine, en conformité, outre des principes et textes de l’ex-OUA, mais également de la Charte des Nations unies (ONU) et le Droit international, consacrant le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, lequel territoire est une question de décolonisation inscrite sur l’Agenda onusien, depuis les années 60. Autre donne dictant les demandes et les manoeuvres précitées de l’Entité sioniste et des autorités coloniales marocaines, en direction de l’UA, les camouflets, d’ordre politique, diplomatique, juridique et économique, occasionnés à ces deux partenaires dans leur politique coloniale, le premier en Palestine et le second au Sahara occidental, notamment dans des espaces qu’ils croyaient acquis par le travail lo ngtemps consenti des lobbies pro-israélo-marocain, dans l’espace et les Institutions de l’Union européenne (UE). Si, pour l’Entité sioniste, la majorité de l’opinion des peuples d’Europe est hostile et opposée à l’occupation et aux pratiques israéliennes en Palestine, les campagnes dans l’UE, de boycott des produits israéliens de provenance des territoires palestiniens occupés, ont et continuent d’occasionner des pertes importantes pour l’économie de l’Entité sioniste, outre les multiples déclarations de responsables et rapports d’ONGs européennes accablant Israël dans sa politique sioniste en Palestine.
    De son côté, alors que le Royaume chérifien après plus de 14 ans, depuis la création en 2002 de l’UA, et auparavant une absence de plus de 18 ans, de l’ex-OUA, dès 1984, date de la sortie du Maroc de cette ex-Organisation africaine, en réaction à l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) à l’ex-OUA, Rabat a pointé, des années durant, sa boussole vers l’UE, puis vers les pays du Golfe, espace politique confortable pour sa colonisation du Sahara occidental.
    Sa demande d’adhésion à l’UA, récemment, intervient, à l’instar d’Israël, dans un contexte marqué par les camouflets qui lui ont été occasionnés, à divers niveaux, dans l’espace de l’UE, dont Rabat pensait acquis à elle indéfiniment par le soutien inconditionnel de la France et des lobbies pro-israélo-marocain. Lequel soutien a été mis en échec, par la force du Droit et la justesse de la Cause du peuple sahraoui, dans sa lutte pour ses droits et son indépendance, par la Justice de l’Union européenne, qui, outre son annulation des Accords Maroc-UE, car incluant le Sahara occidental, elle a mis en exergue l’illégalité de la présence marocaine au Sahara occidental et qu’elle reconnaît le Front Polisario, comme seul et légitime représentant du peuple sahraoui.
    Alors, dans sa manoeuvre d’adhérer à l’UA, comme à Israël de siéger comme membre-observateur dans un espace là ou l’Histoire a banni la colonisation, il est à se demander comment certains chefs d’État africains adopteront une posture, à contre sens de cette Histoire, faire fi du Droit international et des normes morales de la communauté internationale. Laquelle posture si elle venait à s’expimer est en violation de l’article 4 (b) de l’Acte constitutif de l’UA, stipulant que celle-ci fonctionne conformément aux principes du Respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance. Et ces mêmes principes de l’UA précitées furent réitérés, faut-il le noter, à l’article 4 (f, h, i, k) du Protocole relatif à la création du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de même qu’aux articles 3 (a) et 4 (c) du Pacte de non-agression et de défense commune de l’Union africaine.
    Karima Bennour
    Sellal : « L’Algérie aura son mot à dire »
    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a évoqué, samedi dernier, à partir de la capitale malienne, l’agenda du Sommet de l’Union africaine, prévu fin mois courant, qui portera sur «des points très importants», a-t-il indiqué à la presse, en marge du Sommet Afrique-France, tenu à Bamako.
    Citant la question de l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA), figurant à l’ordre du jour du Sommet de l’UA, à Addis Abeba, Éthiopie, Abdelmalek Sellal a souligné que l’Algérie aura son mot à dire sur ce sujet.
    Le Premier ministre a précisé, par ailleurs, que parmi les autres points importants qu’abordera le Sommet de l’UA «l’élection du nouveau président de l’Union, ainsi que tous les conseillers».
  • Après le chantage, la tactique de l’embobinage

    par Kharroubi Habib
    Mohamed VI s’est rendu compte que le chantage à l’égard de l’Union africaine ne vaut que camouflets cuisants à son pays dont le plus cuisant lui a été administré lors du sommet afro-arabe en septembre dernier par les Etats du continent qui outrés de se voir sommés par la délégation marocaine d’approuver sa protestation contre la présence à ces assises de la République arabe sahraouie démocratique l’ont unanimement et spectaculairement éconduite. D’où l’apparente volonté qu’il manifeste de vouloir respecter les conditions posées à son pays pour son adhésion au sein de l’organisation panafricaine dont celle de la reconnaissance de l’intangibilité des frontières héritées de l’ère coloniale qu’il remet en cause. Ce qu’il a voulu faire accroire en donnant instruction aux deux chambres du Parlement marocain de valider et ratifier l’acte constitutif de l’Union africaine comportant cette condition. 
    Se faisant encore plus flexible, le souverain marocain a décidé de se rendre lui-même fin janvier à Addis-Abeba pour participer au sommet de l’UA pour défendre la demande d’intégration de son pays à l’organisation. Ce qui vaudra aux Marocains d’assister à ce que la propagande du Makhzen leur a toujours présenté comme ne devant jamais se produire à savoir leur roi prenant part à une réunion en présence du chef d’un Etat dont leur pays nie l’existence. Ils constateront en l’occurrence qu’elle leur a vendu du vent en leur faisant croire que le retour du Maroc au sein de l’Union africaine se fera à ses conditions. 
    Mais l’attitude pour laquelle le roi et sa diplomatie ont opté ne signifie pas qu’ils ont renoncé au but qu’ils veulent atteindre à savoir faire changer la position de l’Union africaine sur le dossier du Sahara occidental pour en obtenir le retrait d’en son sein de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). N’ayant pu l’atteindre en pratiquant la politique de la chaise vide, ils pensent y parvenir en agissant à l’intérieur de l’organisation. Ce qu’ils comptent entreprendre aussitôt le Maroc admis dans celle-ci en faisant jouer le droit de chaque Etat membre à soumettre au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des projets de rectification ou changement à la charte de fondation de l’organisation. 
    Ce que le roi et sa diplomatie pensent être à leur portée, convaincus que le royaume est à ce niveau assuré de disposer du nombre de voix amies requis. Sauf que pour aussi bien disposées qu’elles pourraient l’être à l’égard du Maroc, certaines de ces voix lui feront à coup sûr défaut car n’osant franchir le pas consistant en la remise en cause du principe sacro-saint pour l’Afrique de l’intangibilité des frontières héritées de l’ère coloniale car ouvrant pour leurs pays la boîte de Pandore de la contestation de leurs propres frontières. 
    Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine aurait pu constituer un plus consolidant l’unité continentale, si ce pays l’avait envisagé comme une opportunité s’offrant à lui de mettre un terme au conflit du Sahara occidental par la voie de la négociation et dans le respect de la volonté du peuple sahraoui s’exprimant à travers un référendum d’autodétermination. Au lieu de cela, ce retour risque de provoquer l’implosion de l’organisation africaine.
  • Pour défendre la demande d’adhésion du Maroc: Mohamed VI sera présent au sommet de l’UA

    par Mahdi Boukhalfa

    De nouveau, le roi du Maroc revient à la charge pour défendre sa demande d’adhésion, mais à ses ‘’conditions », à l’Union africaine, après avoir quitté l’ex-OUA en 1982. Il en fait même une obsession. Après un premier échec en juillet dernier lors du sommet de Kigali, Mohamed VI est annoncé au prochain sommet de l’organisation, prévu à la fin du mois dans la capitale éthiopienne. C’est le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui a annoncé jeudi soir que «le roi ira à Addis-Abeba pour défendre l’entrée du Maroc à l’Union africaine». Déjà, en juillet dernier, le Maroc avait annoncé sa volonté de «réintégrer» l’organisation panafricaine. Mais, dans sa demande d’adhésion, il a tout simplement exigé l’exclusion de la RASD. Il faut dire que la lettre du roi du Maroc au président en exercice de l’UA, le Tchadien Idriss Deby Itno, était pratiquement une agression ouverte autant contre l’UA que contre un de ses membres. Dans cette lettre, Mohamed VI parle notamment «de l’admission de la RASD en 1982, l’histoire retiendra cet épisode comme une tromperie, un détournement de procédures, au service d’on ne sait quels intérêts». Insistant pour réintégrer l’organisation africaine, il n’hésite pas à qualifier son ancêtre, l’OUA, de «mineure» et souligne que l’admission en 1982, lors du sommet de Nairobi, de la république sahraouie, est «un acte comparable à un détournement de mineur, l’OUA étant encore, adolescente à cette époque», avant de demander l’expulsion pure et simple de la RASD de l’UA. Les choses en sont restées ainsi depuis le sommet de Kigali de juillet 2016, mais dans l’intervalle le roi du Maroc a mené une intense campagne diplomatique et médiatique auprès des pays proches de la France (Gabon, Sénégal, Madagascar), qui soutient l’option de l’autonomie du Sahara occidental, outre le Rwanda et la Tanzanie, pour ‘’poinçonner » son ticket d’entrée à l’UA. La demande d’admission du Maroc à l’Union africaine pose en fait un triple problème : d’abord les statuts de l’organisation ne permettent pas que deux Etats représentent un même territoire, que deux Etats revendiquant le même territoire ou portion de territoire ne peuvent siéger dans la même organisation.
    Dès lors, la 27ème session ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA avait affirmé à Kigali lors du dernier sommet de l’Union qu’elle reste «solidaire avec le peuple sahraoui et réaffirme avec force son droit à l’autodétermination». Dans une réaction à chaud, en juillet dernier, sur cette demande de réintégration du Maroc à l’UA, M. Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Ligue arabe, avait clarifié le dossier. Le ministre algérien a d’abord expliqué qu’en vertu des statuts de l’organisation, cette adhésion ne peut pas être soumise à condition. Pour l’Algérie, il s’agit «d’une adhésion» et non «d’un retour», considérant que le retrait du Maroc en 1982 en protestation contre l’admission de la RASD s’est fait du temps de l’Organisation de l’union africaine (OUA), avant que celle-ci ne devienne UA. Or «un pays africain, qui veut adhérer à l’UA ne peut pas le faire sous conditions, comme le stipule l’acte constitutif de l’organisation continentale», avait rappelé M. Messahel. A Addis-Abeba, le Maroc doit donc de nouveau soumettre une demande d’admission, et non une «réintégration», et cette demande sera ensuite examinée par une commission qui procèdera au vote direct. Mais, Rabat a déjà compromis sa démarche en novembre dernier, lorsque le roi avait appelé à l’annulation du 4ème sommet afro-arabe de Malabo en demandant l’exclusion de la RASD du sommet. Avec quelques pays arabes, il avait ensuite boycotté la rencontre. A l’issue de ce sommet, M. Messahel avait estimé dans des déclarations à la presse que «l’Afrique a démontré, à travers cette position unanime, qu’on ne touche pas aux fondements de cette organisation. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) est un membre fondateur de l’Union africaine». Il a ajouté qu’ «aucune adhésion ne peut se faire au détriment du principe fondateur de l’Union africaine. Je crois que tout le monde a bien reçu le message et tout le monde doit bien en tirer les conséquences. Le Maroc a demandé le retrait de la RASD avant de demander le report du sommet (de Malabo, Ndlr). Il ne l’a pas obtenu». Au sommet de Malabo, qui regroupe une soixantaine de pays, «sept se sont retirés. Mais 54 pays africains et les deux tiers de la Ligue arabe étaient présents», a-t-il précisé.
    La troisième et dernière difficulté pour le Maroc de retrouver les rangs de l’UA, est que le pays n’a pas encore de gouvernement, presque quatre mois après les législatives d’octobre 2016. Car cette adhésion ne peut être effective que si elle est ratifiée par les deux chambres du Parlement, qui ne peut se réunir, faute de constitution d’une majorité gouvernementale.
  • HRW : Le Maroc empêche HRW d’accéder au Sahara Occidental

    Selon le rapport de Human Rights Watch, le Maroc a adopté en 2016 d’importantes réformes législatives, mais a en même temps réprimé de manière ciblée plusieurs voix de l’opposition et manifestants.
    Les autorités marocaines ont entravé la plupart des activités de ses nombreuses sections locales, en refusant à HRW et à Amnesty International la permission de mener des missions de recherche officielles au Maroc, notamment au Sahara Occidental. Elles ont également expulsé des équipes de télévision étrangère entrées ” sans autorisation, ainsi que plusieurs délégations étrangères venues pour témoigner de la situation des droits humains au Sahara occidental, ou pour participer à des événements liés aux droits humains, a ajouté HRW.
  • Maroc : Mohammed VI plagie Arnaud Montebourg

    par Jeff Tombeur

    On ne sait si le voile intégral est désormais banni du royaume chérifien, mais question vestimentaire, le souverain Mohammed VI se lâche gravos
    Lalla Salma, la sémillante épouse de ‘’notre ami le roi’’ #Mohammed VI est-elle bien l’instigatrice du changement vestimentaire de son mari ? Gala l’affirme. Paris-Match en est tout tourneboulé : le maillot de corps qui bouleverse le Maghreb, titre (en substance) l’hebdo. Le machrek sourcille plus fort que François Fillon, on sursaute plus haut que Carrero Blanco dans Ceuta et Melilla. 
    Déjà, en fin d’année écoulée, on l’avait surpris en futal chatoyant de fumeur de moquette dans un rade de Marrakech. Les Marrakchis en causent encore ! Il récidivait pour le réveillon en veste bleu pétant à motifs jaunes et blancs fluos, posant à côté du jet setter Nadi Khayat, dit RedOne (un pote de Lady Gaga), devenu ‘’ouissam du mérite intellectuel’’ (l’ordre du ouissam alaouite chérifien est décerné par dahir et le roi en est Grand-croix). 
    Et là, le 5 janvier, Sa Majesté arborait un maillot de corps noir frappé d’un sigle détourné de Rock da Kasbah (à voir aussi sur le compte Instagram de rockdakasbah.tanger). Le truc, c’est d’avoir frappé les maillots des marques des grands et petits taxis (les grands relient les aéroports et des localités, les petits restent confinés aux courses de proximité). Là, je connais des sapeurs sénégalais qui vont devenir verts d’envie. 
    Perso, je veux porter le pantalon, le veston, et le maillot, mais bleu (oui, il est aussi dispo en bleu ! Et il y a le choix entre diverses villes, j’en veux un de la Mogador du protectorat). RoCk dA KasBAh fourgue aussi des maillots frappés du logo de La Vache qui rit™® (j’en voudrais un Banania®™, c’est possible ?) mais en fait, c’est une maison total marocaine. 
    Après Arnaud Montebourg arborant un maillot de marin breton fabriqué par Armor-Lux en Bretagne, voici que Sa Majesté trumpise aussi : comment dit-on volem viure (et travailler) al pais en vernaculaire marocain, déjà ? 
    Les monarques s’amusent, jouissent de menus plaisirs, et le bon peuple s’ébaubit. À défaut de s’esbaudir, peut-être.
    Atours pour l’Union africaine ?
    Du coup, la question sur toutes les lèvres est devenue : quelle sera la tenue du roi pour la signature de l’acte constitutif de l’Union africaine ? Car même sans majorité gouvernementale au #Maroc, il en est question (futile, artificielle, donc artistique). Cela fait trois mois qu’Abdelilah Benkirane tente de former un gouvernement de coalition. Et en même temps, on n’arrive plus à savoir si la fabrication et la vente de burqas (comme en Afghanistan), cintrées ou non pour mettre en valeur le postérieur des Marocaines, seront prohibées ou non. Toujours est-il que le pacha de Taroudant a intimé aux détaillants de fourguer leur stock. Non, le niqab afghan ne passera plus par le Maroc. Quoique… Arnaud Montebourg pourrait en profiter pour financer un fabricant de burqas faites en France qu’on pourrait introduire subrepticement au Maroc (mode go fast). Armor-Lux pourrait en confectionner à rayures de marinière (mais plutôt brun et ocre, c’est moins salissant). Voire des mini-burqas ras-du-bonbon pour les soirées olé-olé (au Maroc, les filles arrivent en jeans, voilées ou non, dans les boîtes de nuit, filent aux toilettes, et ressortent en bustiers affriolants une fois leurs copains arrivés : mieux vaut ne pas être repérés dans une voiture avec un homme qui n’est ni son père, ni son frère). C’est une terre de contrastes, le Maroc. Tu n’as pas d’invitation dans un club sélect ou ne peux entrer dans le hall d’un cinq étoiles ? Tu bloques le convoi du roi. Et écopes, comme une Marocaine, d’un an de prison. Moins si tu es handicapé et prétends remettre une lettre à Sa Majesté (peine réduite de moitié). ‘’La conduite éclairée’’ du chauffeur de SM, ‘’conducteur de la modernité’’ (vestimentaire), ne saurait être distraite. Quand je pigeais à La Vigie marocaine, j’aurais aussi fustigé ces trublions. Là, j’ajoute que, franchement, quand on a cette prétention, on se vêt décemment, et non pas en haillons, même fabriqués en Chine comme les fringues des fournisseurs de Sa Majesté.

  • Le double visage de Bruxelles

    par Moncef Wafi
    La décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 21 décembre est «contraignante». L’aveu fort de Nicholas Westcott, haut diplomate européen, consacre le dilemme de l’Europe entre l’application des décisions de sa propre justice et ses juteux intérêts commerciaux gracieusement offerts par le Maroc. Bruxelles se retrouve ainsi à chipoter, hésiter et tergiverser alors que le droit est du côté des Sahraouis. 
    Les dernières révélations de l’Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental (WSRW) sur la transgression de la sentence de la CJUE, deux semaines seulement après avoir été rendue, ont braqué les lumières sur cette hypocrisie tout occidentale, adepte d’une politique à deux leviers applicable selon ses propres besoins. Si le diplomate européen reconnaît la nécessité de «respecter toute décision prise par la justice» et de veiller à son application, il n’abdique pas pour autant, relayant les lobbys de l’argent. Il expliquera dans ce sens que Bruxelles examine «de façon précise les argumentaires de la CJUE» et «ses implications sur le plan juridique pour appréhender ses conséquences». 
    Décryptage: le message subliminal est adressé aux Marocains et signifie que l’Europe va prendre le temps de riposter et de rectifier le tir. Les intérêts commerciaux du Vieux Continent, particulièrement, en ces temps de crise économique mondiale sont plus importants que le sort d’un pays qui reste toujours sous occupation étrangère. L’Europe ne déroge pas à ses vieux réflexes coloniaux et malgré un discours de façade épousant la légitimité internationale à propos du dossier sahraoui, certains pays, à leur tête la France, continuent de parrainer les thèses marocaines. 
    Bruxelles n’en démord pas et les territoires sahraouis sont pour l’UE une chasse gardée naturelle replaçant le conflit du Sahara occidental au centre de ses priorités avec l’ONU et son nouveau secrétaire général, Antonio Guterres. L’autre front juridique ouvert par le Polisario concerne le recours qu’il a introduit, en 2014, contre le protocole conclu en 2013 entre l’UE et le Maroc dans le cadre de l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche, qui consacre l’exploitation outrageuse et avec la complicité active de Bruxelles des ressources halieutiques et de produits de la pêche au large des côtes sahraouies. Un poisson appartenant au Sahara occidental, pêché par les bateaux européens et payé aux Marocains.
  • Sahara Occidental : A quoi joue Macky Sall ?

    Selon l’agence de presse SPS, le Premier Ministre sahraoui a rencontré samedi dernier à Accra le président sénégalais Macky Sall.
    Connaissant l’inimitié vouée par les dirigeants sénégalais aux sahraouis et le soutien déclaré du Sénégal au Maroc dans la question du Sahara Occidental, il y a lieu de se demander « qu’est-ce que Macky Sall a à dire au chef du gouvernement sahraoui? ».
    Ce Macky Sall est le même qui a déclaré le 18 juillet 2106 au magazine Jeune Afrique : « Nous demandons que la RASD soit suspendue de l’Union africaine ». 
    Veut-il duper les sahraouis après avoir essayé de duper les algériens en faisant preuve d’une extrême connaissance de l’art de la flatterie? 
    « Nous connaissons le rôle de l’Algérie en Afrique, son poids et sa relation avec les pays du continent », a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en marge des travaux du sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique tenu le 15 octobre 2016 à Lomé.
    Pour rappel, grâce aux révélations du hacker Chris Coleman, le Front Polisario a obtenu des documents prouvant les exercices de corruption pratiqués par les marocains pour payer l’allégeance des responsables sénégalais aux thèses colonialistes de Rabat. 
    Le premier concerné par ces révélations n’est ni plus ni moins que le chef de la diplomatie sénégalaise, Mankeur Ndiaye, un habitué de l’ambassade du Maroc à Dakar, où il se rend chaque année pour recevoir la quantité de 140.000 euros sous couvert de payer les frais de pèlerinage de trois membres de sa famille.
    Selon un site mauritanien, Macky Sall aurait reçu lors d’une visite à Rabat le montant de 50 millions d’euros pour son engagement pro-marocain au niveau de l’Union Africaine.
    Le Maroc et le Sénégal sont deux fidèles alliés de la France, au moment où le mot « allié de la France » est devenu synonyme de « ennemi de l’Afrique ».
    Au Conseil de Sécurité, les intérêts du Maroc sont assurés et préservés par le droit de veto de Paris. Même au détriment des droits de l’hommes dont la France s’est déclaré la patrie.
  • Les sept échecs du roi – SAHARA OCCIDENTAL, ADHESION À L’UA, DECISION DE LA COUR EUROPEENNE DE JUSTICE…

    Echec et mat pour Mohammed VI
    Les relations algéro-marocaines ont inévitablement vibré, en 2016, au rythme du développement de la question sahraouie avec des «coups de Jarnac» soigneusement concoctés par Rabat qui ont viré au fiasco.
    Si le «destin africain» de Mohammed VI se trouve contrarié, il n’a qu’à en vouloir à sa diplomatie. Et à lui-même. Ce n’est en tout cas pas par la faute de l’Algérie qui a subi des campagnes haineuses et mensongères de la part du pouvoir marocain.
    Des accusations d’expulsion de réfugiés syriens aux velléités d’annexion de certains territoires du Sud (Tindouf, Béchar) affichées par le SG de l’Istiqlal, Hamid Chabat à la profanation de l’emblème national du consulat de Casablanca par un membre des «Jeunesses royalistes», le jour où l’Algérie célébrait le 59e anniversaire du déclenchement de sa Révolution en passant par l’incarcération injuste du jeune champion algérien de voile, Islam Khoualed âgé d’à peine 15 ans et les discours guerriers du souverain marocain qui a fait des pieds et des mains pour court-circuiter l’Algérie dans les pourparlers de paix inter-maliens et le dialogue inter-libyen, le Maroc n’a pas su sur quel pied danser. Au point de développer une certaine paranoïa. Juste pour tenter de diaboliser l’Algérie.
    Une certaine manière d’inverser les rôles pour sombrer dans la victimisation. «L’escalade et les tensions, qui marquent les relations maroco-algériennes, résultent du fait que l’Algérie est partie prenante directe dans le conflit artificiel autour du Sahara marocain (Sahara occidental, ndlr) et que ce pays domine de façon directe et ferme le mouvement séparatiste, outre qu’Alger joue un rôle négatif dans le processus onusien pour trouver une solution définitive à cette question», avait déclaré, à la fin du mois de décembre 2014, l’ex-ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération, M’barka Bouaïda. Un mensonge d’Etat que le Maroc s’évertuera à entretenir avant la désillusion. C’est dans un tel climat que les relations algéro-marocaines ont inévitablement vibré, en 2016, au rythme du développement de la question sahraouie avec des «coups de Jarnac» soigneusement concoctés par Rabatqui ont viré au fiasco. Il faudra cependant attendre un peu pour assister à la «descente aux enfers» de la diplomatie marocaine.
    Le complot

    Le Royaume fera un premier pas lorsqu’il renoncera à organiser le 27ème Sommet des chefs d’Etat arabes. «Les conditions de succès du Sommet arabe ne sont pas réunies», prétextera un communiqué rendu public, le 20 février 2016, par le ministère marocain des Affaires étrangères qui souligne que la décision a été prise sur instruction du roi. Cette démarche s’inscrit, en fait, dans le pacte paraphé entre le Royaume avec les monarchies du Golfe. L’Arabie saoudite, notamment, qui a soutenu l’intervention militaire en Syrie. Riyadh et Rabat ont décidé de faire cause commune en ce qui concerne le conflit syrien dans lequel l’Iran ennemi juré de la monarchie saoudienne et la Russie qui en sont parties prenantes, constituent un soutien incontesté au président Bachar Al Assad. Une décision du souverain marocain qui est intervenue alors que les Palestiniens, mains nues, tombent sous les balles assassines des Israéliens alors que la Syrie et la Libye déstabilisées par les interventions et les expéditions militaires occidentales, ont sombré dans le chaos. La presse marocaine a essayé de noyer le poisson dans l’eau. Le déchirement du Monde arabe, dont nombre de pays sont en proie à des guerres fratricides, nécessite en effet une action commune pour arrêter le cycle de violences pouvait-on lire sur le site du 360.ma. Mohammed VI a préféré lui tourner le dos et monnayer son soutien au Royaume wahhabite dans sa guerre contre le Yémen en échange de celui de Riyadh en faveur du projet de «marocanisation» du Sahara occidental. «L’Arabie saoudite salue et soutient l’initiative de SM le roi Mohammed VI relative au plan d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine», avait assuré le 10 février 2016 le chef de la diplomatie saoudienne, Adel Al-Jubeir à son homologue marocain lors d’une rencontre où a été scellée une «alliance stratégique» entre les deux monarchies. Ce qui n’a pas affecté outre mesure les relations algéro-saoudiennes. L’Algérie a réussi à mettre autour de la même table l’Iran et l’Arabie saoudite, ennemis héréditaires, lors du Sommet de l’Opep qui s’est tenu le 28 septembre dernier à Alger en marge du XVè Forum international de l’énergie. Un rendez-vous qui s’est soldé par un accord historique salué par la presse internationale. La diplomatie algérienne est passée par là. Sans tambour ni trompette…C’est dans cette atmosphère tendue que le souverain marocain dépêchera, à la mi-juillet 2016, une délégation avec à sa tête Nacer Bourita, ministre délégué aux Affaires étrangères. Cette visite inattendue qui a pris de court les observateurs les plus avertis de la scène politique maghrébine augurerait-elle d’une nouvelle ère des relations entre les deux pays? Le dossier sahraoui allait-il être mis en sourdine? Il est acquis maintenant que le monarque alaouite qui ambitionne de réintégrer la famille africaine a tenté de «sonder» les responsables algériens sur cette question. Difficile de faire croire en sa bonne foi de vouloir revenir dans sa famille d’origine, l’Afrique, lorsque l’on tourne le dos à un Monde arabe qui est sa matrice. Et que de surcroît, il n’envisage pas de se retirer des territoires sahraouis qu’il a occupés depuis 1975. L’Algérie restera droite dans ses bottes. Elle n’aura de cesse d’appeler à l’application des résolutions du Conseil de sécurité et soutiendra les efforts de l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations unies pour la reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc, afin de mettre en oeuvre un référendum qui puisse assurer le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. La suite des événements conforteront sa position, immuable. Ils mettront par contre en exergue les desseins sournois d’un roi «manoeuvrier». Le roi du Maroc saisira l’occasion de la tenue du 27ème Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu au mois de juillet à Kigali pour annoncer qu’il avait présenté sa demande d’adhésion au sein de l’UA. Un coup de bluff. Pensant que cela se faisait sur un simple claquement des doigts. Avec comme arrière-pensée d’en éjecter la République sahraouie, un de ses membres fondateurs. «Nous avons annoncé au cours du 27ème Sommet africain, la décision du Maroc de réintégrer sa famille institutionnelle africaine», avait indiqué le 30 juillet, Mohammed VI dans un discours prononcé à l’occasion du 17ème anniversaire de son accession au trône. Une désinformation qui a jeté le discrédit sur une diplomatie royale déjà à la dérive. Le Maroc qui criait à qui voulait l’entendre qu’il avait pris part au 27ème Sommet de l’UA n’y a ni participé ni pris la parole et la question de son adhésion n’était pas à l’ordre du jour. L’Union africaine l’a confirmé.
    Messahel met les points sur les «i»

    Le président Idriss Deby Itno, président du Tchad et président en exercice de l’UA, «a informé la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, qu’il avait reçu un courrier du roi du Maroc Mohammed VI concernant l’intention du Maroc de joindre l’UA», était-il mentionné dans le communiqué publié le 26 juillet sur le site de l’UA. «Cette question ne figurait pas à l’ordre du jour du sommet et n’a pas non plus fait l’objet de discussions au cours des délibérations de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement», avait précisé le document. La tenue du 4ème Sommet arabo-africain qui s’est tenu du 22 au 24 novembre à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale offrira une nouvelle opportunité au Maroc pour revenir à la charge avec comme objectif: obtenir le retrait de la délégation sahraouie de cet événement. L’offensive dictée par le Palais royal avait pour but de diviser l’Afrique et faire voler en éclats, la jeune République sahraouie, l’éjecter de sa famille originelle dont elle est membre à part entière depuis 1982.
    La diplomatie marocaine a vainement tenté d’entraîner dans sa «retraite» d’autres participants pour dynamiter cette rencontre tout en donnant un écho surdimensionné à sa machination. «L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Qatar, le Sultanat d’Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie», se sont joints à cette «opération» selon le département marocain des Affaires étrangères. «Tous ces pays ont soutenu la position (marocaine) claire et conforme aux principes du droit international et à leur tête le respect de la souveraineté des pays et de leur intégrité territoriale», a ajouté la même source. Elle trouvera une fois de plus la diplomatie algérienne sur son chemin pour mettre les points sur les «i» et désenfler cette manoeuvre diabolique.
    «Le Maroc a demandé le retrait de la Rasd avant de demander le report du sommet. Il ne l’a pas obtenu!», a déclaré le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe. «Dans ce forum qui regroupe une soixantaine de pays, sept se sont retirés. Mais 54 pays africains et les deux-tiers de la Ligue arabe étaient présents», a précisé Abdelkader Messahel, pour ramener ce non-événement à sa juste proportion. L’arrêt rendu par la Cour de justice européenne donnera le coup de grâce. Il signera l’anéantissement du rêve de «Sahara marocain». «Il est exclu de considérer que l’expression territoire du Royaume du Maroc,…» ont conclu, le 21 décembre 2016, les juges de la Cjue. «Une défaite sévère pour le Maroc» a déclaré, l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles dans une interview accordée au Magazine Afrique Asie Amar Belani. L’ex-porte-parole du ministère des Affaires étrangères qualifié de «Cheville ouvrière de cette éclatante victoire juridique et diplomatique qui modifie la donne en faveur des Sahraouis» par le journaliste qui l’a interviewé est certain que le jugement rendu par les magistrats européens aura un impact sur la demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine. «C’est loin d’être acquis…», a affirmé le diplomate algérien. A ce propos M.Messahel dira: «L’Algérie espère qu’il s’agit là d’une nouvelle dynamique qui permettra de relancer le processus de parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental.» Le président sud-africain vient d’enfoncer le clou. «C’est inconcevable que le Sahara occidental (…) soit toujours colonisé», a déclaré Jacob Zuma, le 6 janvier à Pretoria, à l’issue des discussions qu’il a eues avec le président sahraoui Brahim Ghali, qui est en visite de travail en Afrique du Sud. «Nous nous engageons à poursuivre le dialogue avec la population du Sahara occidental jusqu’à ce que vous obteniez de vivre libres sur votre territoire et que vous soyez capables de déterminer votre avenir», lui a assuré le leader sud-africain.
    La demande d’adhésion du Maroc sera tranchée dans le vif lors du prochain sommet de l’Union africaine, qui se tiendra dans la capitale éthiopienne, fin janvier 2017.
    Le souverain marocain risque de frapper encore longtemps aux portes de l’UA…
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  • Comment le roi Mohammed VI se laisse manipuler par ses conseillers au point de faire le ridicule

    Le roi du Maroc, Mohammed VI répond aux commentaires de la presse sur sa tenue. Sa réponse est pour le moins bizarre. Il paraît que ses abominables conseillers lui ont soufflé à l’oreille de poser avec sa femme dans une nouvelle tenue aussi étonnante que ridicule.
    Selon un éminent blogueur marocain, le couple royale est convaincu « de faire partie d’une production cinématographique prestigieuse ».
    « Ils ne se doutent même plus de leur stupide effronterie à piller les deniers du peuple, puis venir exposer les fruits de leur rapine, face aux objectifs des caméras, lorsque leurs compatriotes se battent simplement pour leur propre survie », ajoute-t-il. 
    Pour rappel, Mohammed VI est l’un des rois les plus riches du monde selon Forbes. Une richesse soutirée du pillage des deniers publics. Un pillage mis en place pour asseoir sa capacité de manipulation et pression sur ses détracteurs et distribuer des miettes à ses applaudisseurs.
    Vêtements de luxe, voitures dernier cri, voyages fréquents, tourisme 365 jours par an, ambiances festives, tel est le panorama crée par Mohammed VI dans un climat de délire pour la bonne vie au détriment des millions de marocains qui crêvent la dalle et qui meurent de froid dans les montagnes de l’Atlas.
    Les marocains doivent travailler durement pour payer les déplacements de leur roi et ses dépenses avec un résultat catastrophique pour eux.
  • 22 présidents assassinés par la France depuis 1963″

    Révélation :”Voici les 22 présidents africains assassinés par la France depuis 1963″
    Depuis 1963, plus de 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés : beaucoup d’entre eux, gênent les puissances coloniales en place et surtout la France dans notre continent d’Afrique. 
    kadhafi mouammar guide revolutionnaire libyen tripoliBien sur, vous connaissez le SDECE, la DGSE et la DST? Eh bien, ce sont trois services de renseignements français qui ont la réputation de faire des coups d’Etat en Afrique.
    Depuis de Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon? Comptons le nombre des coups d’État et que la France a préparés, dirigés et soudoyés en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français. Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de documentation extérieure et de Contre- espionnage (SDECE) a la charge de la «désinformation». Il prépare lui aussi, réussit ou manque des coups. Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des «gouverneurs à la peau noire». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.
    DE DE GAULLE A SARKOZY : TEL PÈRE, TEL FILS
    De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : – la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite ; – la deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; – la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières ; – et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique. Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coulé sur le continent. Au Cameroun : L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.
    Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était soi-disant chargé de la sécurité d’Olympio : ils ont assassiné ce président le 13 janvier 1963. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté. Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France. Centrafrique Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux.
    Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays. Barthélemy Bogandatrouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim. David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda et, avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.
    Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale). Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.
    La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard. Niger Le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.
    ASSASSINES, PARCE QU’ILS ONT REFUSES D’ETRE DES «MARIONNETTES» DE LA FRANCE
    Gabon Léon M’ba meurt d’un cancer à Paris à l’hôpital Claude Bernard le 26 novembre 1967. Germain M’ba parent très éloigné de Léon M’ba, Inspecteur des douanes, licencié en droit et diplômé de sciences politiques, il finit ses études à la fin des années 50, au moment où son pays obtient l’indépendance. Nationaliste comme tous les Africains qui ont usé leurs fonds de pantalons sur les bancs de l’université, il ne supporte pas l’idée que ce soit des «marionnettes» de la France qui dirigent le Gabon. M’ba entre dès 1960 dans la vie politique active et devient aussitôt «dangereux agitateur» pour les agents et politiciens français qui assurent sur place l’ordre et la sécurité.
    Eloigné de Libreville par une importante nomination : secrétaire général adjoint à l’Union africaine et Malgache, il fait partie au début des années 60 du petit club des Africains francophones dont la voix compte sur la scène internationale. Le 19 Février 1964 les parachutistes français rétablissent Léon M’ba à la présidence. Le président démissionne de son poste pour marquer sa réprobation. L’affaire fait beaucoup de bruit et amplifie la campagne de presse contre l’attitude néo-colonialiste de Paris.
    Germain M’ba apparaît depuis cette affaire comme l’empêcheur de tourner en rond. Rejeté par Paris et par Libreville, il entame alors son errance de paria de la communauté officielle franco- africaine. Il se réfugie d’abord à Brazzaville d’où il est expulsé peu après par les hommes dépendant des services de Jacques Foccart. Il s’installe à Kinshasa, où il est emprisonné pendant un mois. Rejeté d’Afrique, Germain M’ba revient finalement en Europe et collabore au journal Jeune Afrique dont il devient en 1965 le rédacteur en chef adjoint. Affaire Germain M’ba à Libreville 18 Septembre 1971, un diplomate gabonais est abattu. Sa femme et sa fille blessées.
    Le cadavre disparaît. Tels sont les éléments d’une affaire ténébreuse qui soulève une vive émotion dans la capitale gabonaise. Dans la nuit de jeudi à vendredi, M. Germain M’ba ancien ambassadeur à Bonn nommé à Tokyo, rentre du cinéma en voiture, accompagné de sa femme et de sa fillette. Mme M’ba et sa fillette descendent de la voiture et entrent dans la maison. Au moment où M’ba ferme sa portière, un homme surgit de l’ombre et tire deux coups de pistolet sur lui.
    Germain M’ba s’effondre en poussant un cri. Et depuis, rien sur cette ténébreuse affaire à Libreville qui interpelle le défunt président Albert Bernard Bongo. Rappelons que c’est sur injonction du vieux Houphouët-Boigny que le président gabonais a réintégré Germain M’ba dans le jeu politique.
    22 PRESIDENTS AFRICAINS, ONT ETE ASSASSINES DEPUIS 1963
    Depuis 1963 : Voici la liste des 22 présidents Africains, alors au pouvoir, ont été assassinés :
    – EN 1963 : SYLVANUS OLYMPIO, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU TOGO –
    EN 1966 : JOHN-AGUIYI IRONSI, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGERIA
    – EN 1969 : ABDIRACHID-ALI SHERMAKE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE SOMALIE
    – EN 1972 : ABEID-AMANI KARUMÉ, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE ZANZIBAR
    – EN 1975 : RICHARD RATSIMANDRAVA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE MADAGASCAR
    – EN 1975 : FRANÇOIS-NGARTA TOMBALBAYE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU TCHAD
    – EN 1976 : MURTALA-RAMAT MOHAMMED, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGERIA
    – EN 1977 : MARIEN NGOUABI, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU CONGO-BRAZZAVILLE
    – EN 1977 : TEFERI BANTE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’ETHIOPIE
    – EN 1978 : Ali Soilih M’tsashiwa, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DES COMORES
    – EN 1981 : ANOUAR EL-SADATE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’EGYPTE
    – EN 1981 : WILLIAM-RICHARD TOLBERT, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE LIBERIA
    – EN 1987 : THOMAS SANKARA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE BURKINA-FASO
    – EN 1989 : AHMED ABDALLAH, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DES COMORES
    – EN 1989 : SAMUEL-KANYON DOE, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DE LIBERIA
    – EN 1992 : MOHAMMED BOUDIAF, PRÉSIDENT DE LA RÉP. D’ALGÉRIE
    – EN 1993 : MELCHIOR NDADAYÉ, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU BURUNDI
    – EN 1994 : CYPRIEN NTARYAMIRA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU BURUNDI
    – EN 1994 : JUVÉNAL HABYARIMANA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU RWANDA
    – EN 1999 : IBRAHIM BARRÉ-MAÏNASSARA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU NIGER
    – EN 2001 : LAURENT-DÉSIRÉ KABILA, PRÉSIDENT DE LA RÉP. DU CONGO-KINSHASA
    – EN 2009 JOÃO BERNARDO VIEIRA, PRESIDENT DE GUINEE-BISSAU
    – EN 2011 : MOUAMMAR KHADAFI, PRÉSIDENT DE LA REP DU LIBYE, ASSASSINÉ PAR LE CNT DE LA FRANCE.
    Source: Zakweli