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  • Les visages multiples de la monarchie alaouite



    Dans le cadre de la propagande marocaine visant à faire vénérer le roi qui, en plus de Commandeur des Croyants, est le président du Comité Al-Qods (Comité Jérusalem), l’agence du palais royal, MAP, a rapporté lundi 31 août que « le Khatib de la sainte mosquée Al Aqsa et vice-président de la haute instance islamique d’Al Qods, M. Youssef Joumaa Salama, a souligné le rôle pionner que joue SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, dans la préservation des caractéristiques culturelles, religieuses et civilisationnelles de la ville sainte. »

    Cependant, l’histoire des relations israélo-marocaines est loin de confirmer le dévouement de la monarchie alaouite à la cause palestine.
    L’éminent bloggeur Ibn Kafka, même s’il ne porte pas le Front Polisario et l’Algérie dans son cœur,  comme la plupart des marocains, nous fait une analyse détaillée de ces relations.
    ————-
    Les rapports entre Maroc et Israël ont depuis l’avènement au trône de Hassan II toujours été étroits au niveau gouvernemental: coopération sécuritaire sous Oufkir et militaire sous Dlimi, visite de Shimon Peres à Ifrane en 1986, puis de Itzhak Rabin et Shimon Peres en 1993, présence d’Ehud Barak aux funérailles de Hassan II, échanges commerciaux substantiels à défaut d’être importants (48 millions de dollars d’importations en 2006, et ce uniquement pour les produits en plastique; contrats de sous-traitance et formation d’ingénieurs marocains en Israël), sans compter le tourisme israëlien au Maroc (en dépit de l’alerte terroriste récemment déclarée pour les touristes israéliens au Maroc par les autorités israéliennes, qui a provoqué le courroux des autorités marocaines). Le site du State department US, dans un geste qui montre à quel point il est difficile de distinguer les Etats-Unis d’Israël, évoque ainsi les relations maroco-israéliennes dans sa présentation du Maroc:
    Le Maroc est actif dans des affaires maghrébines, arabes et africaines. Il soutient la recherche de la paix et la modération dans le Moyen-Orient. En 1986,  le roi Hassan II a pris le pas audacieux d’inviter le Premier ministre israélien Peres pour des pourparlers, devenant le deuxième leader arabe à recevoir un leader israélien. Après la signature de la Déclaration de Principes israélo-palestinienne de septembre 1993, le Maroc a accéléré ses liens économiques et les contacts politiques avec Israël. En septembre 1994, le Maroc et Israël ont annoncé l’ouverture de bureaux de liaison bilatéraux. Ces bureaux ont été fermés en 2000 après l’incessante violence israélo-palestinienne, mais les contacts diplomatiques maroco-israéliens continuent.
    Mais le Maroc semble, depuis sa décision de fermer le centre de liaison israélien à Rabat, amèrement regretter ce geste, tant les autorités brûlent d’envie de renouer enfin officiellement avec Israël, indépendamment de la situation en Palestine:
    —————-
    Une délégation israélienne de plus de 120 membres est venue participer aux obsèques de Hassan II. Selon les révélations de Mohamed Hassanein Heikal (publiées dans la revue Asheraa ) et confirmées par l’ancien chef du Mossad (publiées dans ses Mémoires), Hassan II était un agent du Mossad qui espionnait (rapportait sur son pays, sur les pays arabo-islamiques et sur les sommets arabes) au profit d’Israël.
    Après l’expulsion des palestiniens de Beïrout, c’est à Tunis et à Alger, et pas à Rabat, où l’OLP avait installé son quartier général jusqu’à la signature des accords d’Oslo en 1993. La raison est que les palestiniens étaient conscients que le Maroc représente un danger pour la cause palestinienne du fait des relations de la monarchie avec l’Etat hébreu depuis l’époque de la guerre froide, où ces relations étaient exploitées à font pour attirer le soutien américain aux efforts de guerre marocains contre le Front Polisario et contrecarrer l’expansion du courrant progressiste dans la région dont l’Algérie était le symbole.

  • L’art marocain de la diffamation

    Visiblement les autorités marocaines et leurs sbirres sont très dérangés par les articles du collectif Diaspora Sahraouie.
    Après avoir, à plusieurs fois, essayé de passer leurs articles diffamatoires contre le Front Polisario,  ils ont commencé à envoyer d’articles qui visent à discréditer et salir l’image de Bellaciao. Ca n’a pas marché non plus.
    Maintenant, pour faire passer leurs articles diffamatoires, il se servent du nom de notre collectif. L’article inititulé « L’algérie, le Sahara Occidental et le bloquage du Maghreb » n’a pas été envoyé par notre collectif.
    La preuve que cet article n’est pas à nous, est qu’il ne se trouve pas sur notre blog.
    Voilà la preuve que les marocains ne supportent pas de voir sur le net tout ce qui dénonce leur politique de basse cour.
  • L’art marocain de la diffamation

    Visiblement les autorités marocaines et leurs sbirres sont très dérangés par les articles du collectif Diaspora Sahraouie.
    Après avoir, à plusieurs fois, essayé de passer leurs articles diffamatoires contre le Front Polisario,  ils ont commencé à envoyer d’articles qui visent à discréditer et salir l’image de Bellaciao. Ca n’a pas marché non plus.
    Maintenant, pour faire passer leurs articles diffamatoires, il se servent du nom de notre collectif. L’article inititulé « L’algérie, le Sahara Occidental et le bloquage du Maghreb » n’a pas été envoyé par notre collectif.
    La preuve que cet article n’est pas à nous, est qu’il ne se trouve pas sur notre blog.
    Voilà la preuve que les marocains ne supportent pas de voir sur le net tout ce qui dénonce leur politique de basse cour.
  • Maroc : le banditisme politique

    Le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande faisant croire que de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de la RASD par conviction de l’injustesse de la cause sahraouie, alors que la réalité est que ces pays ont infléchi sous la pression et le chantage.
    D’un total de 85, une vingtaine de petits pays (Seychelles, le Malawi, le Bénin, Tchad, etc) se sont vus obligés de retirer ou congeler leur reconnaissance de la RASD, vu les très fortes pressions exercées par le Maroc.
    Le Maroc indépendant a toujours pratiqué pressions et chantage à l’égard de l’Espagne pour lui arracher des concessions concernant le Sahara Occidental. Pressions, marchandages, chantage avaient abouti au fameux ( et tragique par ses conséquences ) accord de Madrid du 14 novembre 1975 où l’Espagne avait trahi les engagements pris devant la Communauté Internationale et le peuple sahraoui. Le talon d’Achille de l’Espagne vis-à-vis du Maroc est représenté par sa volonté de garder les présides de Ceuta et Melilla et de sauver des possibilités de pêche pour sa flotte.
    Avec l’Espagne, les enclaves de Ceuta et Melilla sont devenus la source d’un chantage diplomatique permanent. L’invasion de l’Ilot Persil en 2002 était la réponse marocaine au refus du président Aznar à cette politique de chantage.
    Pendant longtemps, Le Maroc a fait pression sur l’Union Européenne en remettant constamment, sous des prétextes divers, la signature de nouveaux accords de pêche dans le but de monnayer la signature de nouveaux accords de pêche contre un abandon par le Parlement Européen et plus largement par les Etats européens, des lois et principes de la Communauté Internationale qui fondent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Une politique de chantage que constituent la permissivité des autorités marocaines vis-à-vis de l’immigration illégale, leur passivité face au trafic de drogue à travers le détroit de Gilbraltar, la revendication de Ceuta et Melilla, les accords de pêche et enfin, le problème de la monarchie menacée, qui apparaît toujours en toile de fond. Comme vous le voyez, la politique de chantage du Maroc à l’égard de l’Europe n’a pas de limite, même au bout de 34 années. Ces pressions ont donné comme résultat l’octroi d’un statut avancé pour un royaumé médiéval fondé sur la représsion, la corruption et la malversation.
    Le Maroc a cherché à utiliser sa position de quasi-monopole pour tenter de faire pression sur les pays demandeurs de phosphates en vue d’infléchir leur politique dans le conflit du Sahara occidental. Ainsi, l’on a fait revenir l’Inde sur sa reconnaissance de la RASD. Le conflit RASD-Maroc est ainsi jalonné par les pressions du Maroc utilisant l’arme des phosphates.
    En 1978, lors des négociations sur un approvisionnement en phosphate à long terme entre l’URSS et le Maroc, l’accord sur les phosphates était assorti d’un accord sur la pêche qui précisait que les bateaux de l’URSS n’opéreront pas dans le domaine maritime sahraoui, clause que le Maroc ne souhaitait pas voir figurer afin d’y voir une reconnaissance de l’occupation du Sahara occidental.
    Ses relations avec les Etats-Unis seront utilisées pour amener la Lybie, à l’époque sur les pressions de l’administration Reagan, à arrêter toute aide militaire et humanitaire aux sahraouis.
    Dans tous ses mouvements dans la scène Internationale, le Maroc a instauré une politique de chantage basée sur des pressions d’ordre économique digne d’un marchand de tapis peu scrupuleux et roublard. En somme, il aligne ses cartes de poker à offrir en contrepartie d’une position antisahraouie.

    L’obsession du roi et du gouvernement et son fantasme maladif du Sahara cherche à affaiblir et nuire la cause sahraouie par tous les moyens, au détriment des principes de bonne gouvernance dans un monde aspirant à l’apaisement des conflits et l’abandon du banditisme politique.

    Les véritables alliés du Maroc qui soutiennent sa politique expansionniste se comptent sur les doigts de la main et lui ressemblent dans sa nature bâtie sur la corruption, la répression et la malhonnêteté, des Etats voyous sans loi ni foi, ni principes, des républiques bananières, dépourvus d’éthique et de morale : Gabon, Guinée Equatoriale, le Zaïre de Mobutu Sese Seko, Côte d’Ivoire. Des pays qui, après 50 ans d’indépendance n’ont même pas un hôpital digne de ce nom et sont obligés d’aller se soigner à Rabat.
    Hassan II était l’ami intime d’Omar Bongo, le doyen de la Françafrique, un autre roi qui lègue le pouvoir à son fils, Ali, lequel les Gabonais ont toujours considéré comme le fils de son père, aux relents paresseux et désinvoltes paradant à l’époque avec son ami Mohamed VI dans des bolides bruyants. La belle vie, alors que le Gabon, un pays riche en pétrole n’a pas pu empêcher Omar Bongo de mourir dans le pays qu’il a gouverné pendant plus de 45 ans.
    Dans les années 70, même les partis politiques marocains ont été soumis à ce chantage. Leur reconnaissance était soumise à l’acceptation de la marocanité du Sahara Occidental.
    Fragilisé par son incapacité à convaincre le peuple marocain et la communauté internationale, le Maroc n’a d’autre moyen que la politique de banditisme.
  • Maroc : le banditisme politique

    Le Maroc essaie de suppléer à son manque d’arguments légaux par une grande campagne de propagande faisant croire que de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de la RASD par conviction de l’injustesse de la cause sahraouie, alors que la réalité est que ces pays ont infléchi sous la pression et le chantage.
    D’un total de 85, une vingtaine de petits pays (Seychelles, le Malawi, le Bénin, Tchad, etc) se sont vus obligés de retirer ou congeler leur reconnaissance de la RASD, vu les très fortes pressions exercées par le Maroc.
    Le Maroc indépendant a toujours pratiqué pressions et chantage à l’égard de l’Espagne pour lui arracher des concessions concernant le Sahara Occidental. Pressions, marchandages, chantage avaient abouti au fameux ( et tragique par ses conséquences ) accord de Madrid du 14 novembre 1975 où l’Espagne avait trahi les engagements pris devant la Communauté Internationale et le peuple sahraoui. Le talon d’Achille de l’Espagne vis-à-vis du Maroc est représenté par sa volonté de garder les présides de Ceuta et Melilla et de sauver des possibilités de pêche pour sa flotte.
    Avec l’Espagne, les enclaves de Ceuta et Melilla sont devenus la source d’un chantage diplomatique permanent. L’invasion de l’Ilot Persil en 2002 était la réponse marocaine au refus du président Aznar à cette politique de chantage.
    Pendant longtemps, Le Maroc a fait pression sur l’Union Européenne en remettant constamment, sous des prétextes divers, la signature de nouveaux accords de pêche dans le but de monnayer la signature de nouveaux accords de pêche contre un abandon par le Parlement Européen et plus largement par les Etats européens, des lois et principes de la Communauté Internationale qui fondent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Une politique de chantage que constituent la permissivité des autorités marocaines vis-à-vis de l’immigration illégale, leur passivité face au trafic de drogue à travers le détroit de Gilbraltar, la revendication de Ceuta et Melilla, les accords de pêche et enfin, le problème de la monarchie menacée, qui apparaît toujours en toile de fond. Comme vous le voyez, la politique de chantage du Maroc à l’égard de l’Europe n’a pas de limite, même au bout de 34 années. Ces pressions ont donné comme résultat l’octroi d’un statut avancé pour un royaumé médiéval fondé sur la représsion, la corruption et la malversation.
    Le Maroc a cherché à utiliser sa position de quasi-monopole pour tenter de faire pression sur les pays demandeurs de phosphates en vue d’infléchir leur politique dans le conflit du Sahara occidental. Ainsi, l’on a fait revenir l’Inde sur sa reconnaissance de la RASD. Le conflit RASD-Maroc est ainsi jalonné par les pressions du Maroc utilisant l’arme des phosphates.
    En 1978, lors des négociations sur un approvisionnement en phosphate à long terme entre l’URSS et le Maroc, l’accord sur les phosphates était assorti d’un accord sur la pêche qui précisait que les bateaux de l’URSS n’opéreront pas dans le domaine maritime sahraoui, clause que le Maroc ne souhaitait pas voir figurer afin d’y voir une reconnaissance de l’occupation du Sahara occidental.
    Ses relations avec les Etats-Unis seront utilisées pour amener la Lybie, à l’époque sur les pressions de l’administration Reagan, à arrêter toute aide militaire et humanitaire aux sahraouis.
    Dans tous ses mouvements dans la scène Internationale, le Maroc a instauré une politique de chantage basée sur des pressions d’ordre économique digne d’un marchand de tapis peu scrupuleux et roublard. En somme, il aligne ses cartes de poker à offrir en contrepartie d’une position antisahraouie.

    L’obsession du roi et du gouvernement et son fantasme maladif du Sahara cherche à affaiblir et nuire la cause sahraouie par tous les moyens, au détriment des principes de bonne gouvernance dans un monde aspirant à l’apaisement des conflits et l’abandon du banditisme politique.

    Les véritables alliés du Maroc qui soutiennent sa politique expansionniste se comptent sur les doigts de la main et lui ressemblent dans sa nature bâtie sur la corruption, la répression et la malhonnêteté, des Etats voyous sans loi ni foi, ni principes, des républiques bananières, dépourvus d’éthique et de morale : Gabon, Guinée Equatoriale, le Zaïre de Mobutu Sese Seko, Côte d’Ivoire. Des pays qui, après 50 ans d’indépendance n’ont même pas un hôpital digne de ce nom et sont obligés d’aller se soigner à Rabat.
    Hassan II était l’ami intime d’Omar Bongo, le doyen de la Françafrique, un autre roi qui lègue le pouvoir à son fils, Ali, lequel les Gabonais ont toujours considéré comme le fils de son père, aux relents paresseux et désinvoltes paradant à l’époque avec son ami Mohamed VI dans des bolides bruyants. La belle vie, alors que le Gabon, un pays riche en pétrole n’a pas pu empêcher Omar Bongo de mourir dans le pays qu’il a gouverné pendant plus de 45 ans.
    Dans les années 70, même les partis politiques marocains ont été soumis à ce chantage. Leur reconnaissance était soumise à l’acceptation de la marocanité du Sahara Occidental.
    Fragilisé par son incapacité à convaincre le peuple marocain et la communauté internationale, le Maroc n’a d’autre moyen que la politique de banditisme.
  • La dernière initiative internationale d’Edward Kennedy

    Le sénateur démocrate était à la tête d’une lettre demandant à Obama d’appuyer l’indépendance du Sáhara Occidental
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 30/08/2009
    Les États-Unis doivent « soutenir le peuple du Sáhara Occidental dans son droit à la libre détermination à travers un référendum libre, juste et transparent ». Le sénateur démocrate Edward Kennedy, de 77 ans, a formulé cette pétition dans une lettre dirigée en avril au président Barack Obama. C’était sa dernière initiative politique avant de décéder mardi passé. 
    Kennedy a été un défenseur ardent de l’indépendance du territoire qui était une colonie espagnole jusqu’à 1975. Il n’a pas lésiné sur ses appuis au Front Polisario, le mouvement qui défend l’indépendance à travers une consultation. En 2005 il a reçu, par exemple, son leader, Mohamed Abdelaziz, à côté d’autres sénateurs à Washington. 
    L’année passée c’était lui qui a remis la médaille des droits de l’homme de la fondation qui porte le nom de son frère, Robert F. Kennedy, à l’activiste saharaui Aminatou Haidar emprisonnée pendant de longues années et qui défend maintenant ces valeurs dans le territoire contrôlé par le Maroc. 
    Il y a quatre mois, Kennedy était en tête d’une lettre publique dirigée à Obama, et signée par six autres sénateurs. Il y accuse le Maroc d’avoir « bloqué ce référendum ». « (…) à sa place il a proposé un plan d’autonomie pour le Sáhara Occidental qui nie le droit sahraoui à un processus d’autodétermination libre qui inclut l’option de l’indépendance ». Il y demande aussi qu’Obama parie pour l’élargissement des compétences de la MINURSO, le contingent de l’ONU déployé dans l’ex-colonie, pour que qu’elle surveille le respect des droits de l’homme. 
    Il n’est pas encore clair si Obama l’a écouté ou non, mais en juillet il a envoyé, à son tour, une lettre au roi Mohamed VI du Maroc dans laquelle il qui évoque la nécessité de travailler ensemble pour atteindre une solution au conflit du Sáhara. Au contraire de son prédécesseur, George Bush, il a omis, cependant, de montrer sa sympathie envers l’offre d’autonomie pour le territoire présentée par le Maroc en 2007. 
    La lettre de Kennedy a été répliquée à Obama par une autre, de congressistes et sénateurs qui a obtenu beaucoup plus de signatures. Ils y exprimaient leur appui à la proposition d’autonomie de Rabat. Les partisans du Polisario ont expliqué le nombre élevé de signataires par la force du lobby marocain à Washington. 
    La web américaine Propublica a révélé ce mois-ci qu’entre la fin de 2007 et le début de 2008, le Maroc avait dépensé 3,33 millions de dollars en lobbying dans le Congrès des EEUU alors que son rival, l’Algérie, le pays qui soutient le plus le Polisario, a déboursé seulement 416.000 dollars. Le Maroc était, selon ces données, le pays arabe qui faisait le plus d’efforts dans le Capitole après les Émirats Arabes Unis et l’Irak.


    EL PAIS
  • La dernière initiative internationale d’Edward Kennedy

    Le sénateur démocrate était à la tête d’une lettre demandant à Obama d’appuyer l’indépendance du Sáhara Occidental
    IGNACIO CEMBRERO – Madrid – 30/08/2009
    Les États-Unis doivent « soutenir le peuple du Sáhara Occidental dans son droit à la libre détermination à travers un référendum libre, juste et transparent ». Le sénateur démocrate Edward Kennedy, de 77 ans, a formulé cette pétition dans une lettre dirigée en avril au président Barack Obama. C’était sa dernière initiative politique avant de décéder mardi passé. 
    Kennedy a été un défenseur ardent de l’indépendance du territoire qui était une colonie espagnole jusqu’à 1975. Il n’a pas lésiné sur ses appuis au Front Polisario, le mouvement qui défend l’indépendance à travers une consultation. En 2005 il a reçu, par exemple, son leader, Mohamed Abdelaziz, à côté d’autres sénateurs à Washington. 
    L’année passée c’était lui qui a remis la médaille des droits de l’homme de la fondation qui porte le nom de son frère, Robert F. Kennedy, à l’activiste saharaui Aminatou Haidar emprisonnée pendant de longues années et qui défend maintenant ces valeurs dans le territoire contrôlé par le Maroc. 
    Il y a quatre mois, Kennedy était en tête d’une lettre publique dirigée à Obama, et signée par six autres sénateurs. Il y accuse le Maroc d’avoir « bloqué ce référendum ». « (…) à sa place il a proposé un plan d’autonomie pour le Sáhara Occidental qui nie le droit sahraoui à un processus d’autodétermination libre qui inclut l’option de l’indépendance ». Il y demande aussi qu’Obama parie pour l’élargissement des compétences de la MINURSO, le contingent de l’ONU déployé dans l’ex-colonie, pour que qu’elle surveille le respect des droits de l’homme. 
    Il n’est pas encore clair si Obama l’a écouté ou non, mais en juillet il a envoyé, à son tour, une lettre au roi Mohamed VI du Maroc dans laquelle il qui évoque la nécessité de travailler ensemble pour atteindre une solution au conflit du Sáhara. Au contraire de son prédécesseur, George Bush, il a omis, cependant, de montrer sa sympathie envers l’offre d’autonomie pour le territoire présentée par le Maroc en 2007. 
    La lettre de Kennedy a été répliquée à Obama par une autre, de congressistes et sénateurs qui a obtenu beaucoup plus de signatures. Ils y exprimaient leur appui à la proposition d’autonomie de Rabat. Les partisans du Polisario ont expliqué le nombre élevé de signataires par la force du lobby marocain à Washington. 
    La web américaine Propublica a révélé ce mois-ci qu’entre la fin de 2007 et le début de 2008, le Maroc avait dépensé 3,33 millions de dollars en lobbying dans le Congrès des EEUU alors que son rival, l’Algérie, le pays qui soutient le plus le Polisario, a déboursé seulement 416.000 dollars. Le Maroc était, selon ces données, le pays arabe qui faisait le plus d’efforts dans le Capitole après les Émirats Arabes Unis et l’Irak.


    EL PAIS
  • Fue el 30 de agosto de 1925

    El 30 de agosto de 1925, el General Pétain (Francia) y Primo de Rivera (España) firman en Algéciras el plan de acción conjunto contra el ejército de Abdelkrim, jefe de la resistencia rifeňa.
    Después de la espectacular victoria de Anoual, el 21 de junio de 1921, Abd el-Krim El Khattabi reforzó su poder creando un Estado, la República del Rif, con un gobierno y una administración centralizada. Esta cuestión sigue siendo un tabú en el Marruecos de hoy. El difunto rey Mohamed V había dado su aprobación a la intervención de los franceses para apoyar a los españoles que habían sido derrotado en esa bélebre batalla.
    El mariscal Lyautey,  gobernador general en Marruecos desde 1912 escribió en 1925 :  » en presencia de las eventualidades creadas por la espontaneidad y la violencia de la irrupción de los rifeños […], es imposible quedarse en esta situación, so pena, lo digo claramente, de correr el riesgo de perder Marruecos. » Ganó algunas batallas pero fue reemplazado por el general Pétain. El comandante Naulin consiguió vencer a los Rifeños.
    El objetivo de esta guerra para las fuerzas francesas y españolas era, en la época, salvaguardar la influencia de Francia y España sobre sus colonias marroquíes, pero también someter a las tribus del Rif a la autoridad del Sultán Mohamed V.
    Abd el-Krim fue deportado a la isla de la Reunión en 1926. Cuando se evade en 1947, se instala en el Cairo dónde se convierte en uno de los fundadores del Comité de Liberación del Magreb. Exiliado Abdelkrim, nunca más regresara a Marruecos. Más tarde, antes de su defunción en 1963, Abdelkrim dirá sobre este período (1920-1925), no sin cierta amargura: « vine demasiado temprano. »
    El Rif se sublevará de nuevo en 1958-1959. Su movimiento será aplastado por las recientemente creadas Fuerzas Armadas Reales (FAR) dirigidas por Príncipe Moulay Hassan, futuro rey Hassan II. La represión será sangrienta y se quedará en la memoria de todo los rifeňos.
    Hoy, los militantes del Rif olvidaron lo que la monarquía alauita hizo a sus antepasados. Para ellos, la propuesta de autonomía para el Sáhara Occidental es una oferta muy tentadora, razón por la cual se alinearon con el régimen marroquí contra las aspiraciones del pueblo saharaui.
    A pesar del encarcelamiento del militante rifeňo de los derechos humanos, Chakib Khayari, continúan creyendo en la buena fe de Mohamed VI en lo que concierne a la transición democrática. No sólo traicionaron el espíritu de Abdelkrim El Khattabi, sino que dieron la espalda a los principios sagrados del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y de la solidaridad con los pueblos oprimidos.
    Los últimos acontecimientos en el Sáhara Occidental demostraron que la autonomía era sólo una farsa del régimen marroquí para hacer callar la comunidad internacional y llevarla a reconocer la soberanía de Marruecos sobre la antigua colonia española.
    El plan de autonomía ha sido descartado y las nuevas negociaciones entre el Frente Polisario y el gobierno marroquí bajo los auspicios de las Naciones Unidas se basan en la búsqueda de una solución basada en el principio de autodeterminación.

    Ante esta realidad, el palacio real presentó una nueva farsa llamada regionalización. La hipótesis más objetiva es que los militantes rifeňos sigan creyendo en la buena voluntad de Rabat y sigan a la espera de que el conflicto del Sáhara Occidental les aporte sus frutos. Estan en sus plenos derechos. Al fin y al cabo, soňar es un derecho que nadie puede censurar.

  • Fue el 30 de agosto de 1925

    El 30 de agosto de 1925, el General Pétain (Francia) y Primo de Rivera (España) firman en Algéciras el plan de acción conjunto contra el ejército de Abdelkrim, jefe de la resistencia rifeňa.
    Después de la espectacular victoria de Anoual, el 21 de junio de 1921, Abd el-Krim El Khattabi reforzó su poder creando un Estado, la República del Rif, con un gobierno y una administración centralizada. Esta cuestión sigue siendo un tabú en el Marruecos de hoy. El difunto rey Mohamed V había dado su aprobación a la intervención de los franceses para apoyar a los españoles que habían sido derrotado en esa bélebre batalla.
    El mariscal Lyautey,  gobernador general en Marruecos desde 1912 escribió en 1925 :  » en presencia de las eventualidades creadas por la espontaneidad y la violencia de la irrupción de los rifeños […], es imposible quedarse en esta situación, so pena, lo digo claramente, de correr el riesgo de perder Marruecos. » Ganó algunas batallas pero fue reemplazado por el general Pétain. El comandante Naulin consiguió vencer a los Rifeños.
    El objetivo de esta guerra para las fuerzas francesas y españolas era, en la época, salvaguardar la influencia de Francia y España sobre sus colonias marroquíes, pero también someter a las tribus del Rif a la autoridad del Sultán Mohamed V.
    Abd el-Krim fue deportado a la isla de la Reunión en 1926. Cuando se evade en 1947, se instala en el Cairo dónde se convierte en uno de los fundadores del Comité de Liberación del Magreb. Exiliado Abdelkrim, nunca más regresara a Marruecos. Más tarde, antes de su defunción en 1963, Abdelkrim dirá sobre este período (1920-1925), no sin cierta amargura: « vine demasiado temprano. »
    El Rif se sublevará de nuevo en 1958-1959. Su movimiento será aplastado por las recientemente creadas Fuerzas Armadas Reales (FAR) dirigidas por Príncipe Moulay Hassan, futuro rey Hassan II. La represión será sangrienta y se quedará en la memoria de todo los rifeňos.
    Hoy, los militantes del Rif olvidaron lo que la monarquía alauita hizo a sus antepasados. Para ellos, la propuesta de autonomía para el Sáhara Occidental es una oferta muy tentadora, razón por la cual se alinearon con el régimen marroquí contra las aspiraciones del pueblo saharaui.
    A pesar del encarcelamiento del militante rifeňo de los derechos humanos, Chakib Khayari, continúan creyendo en la buena fe de Mohamed VI en lo que concierne a la transición democrática. No sólo traicionaron el espíritu de Abdelkrim El Khattabi, sino que dieron la espalda a los principios sagrados del derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación y de la solidaridad con los pueblos oprimidos.
    Los últimos acontecimientos en el Sáhara Occidental demostraron que la autonomía era sólo una farsa del régimen marroquí para hacer callar la comunidad internacional y llevarla a reconocer la soberanía de Marruecos sobre la antigua colonia española.
    El plan de autonomía ha sido descartado y las nuevas negociaciones entre el Frente Polisario y el gobierno marroquí bajo los auspicios de las Naciones Unidas se basan en la búsqueda de una solución basada en el principio de autodeterminación.

    Ante esta realidad, el palacio real presentó una nueva farsa llamada regionalización. La hipótesis más objetiva es que los militantes rifeňos sigan creyendo en la buena voluntad de Rabat y sigan a la espera de que el conflicto del Sáhara Occidental les aporte sus frutos. Estan en sus plenos derechos. Al fin y al cabo, soňar es un derecho que nadie puede censurar.

  • C’était le 30 août 1925

    Le 30 août 1925, les Généraux Pétain (France) et Primo de Rivera (Espagne) signent à Algéciras le plan d’action conjoint contre l’armée d’Abdelkrim, chef de la résistance riffaine.
    Après la victoire spectaculaire d’Anoual, 21 juin 1921, Abd el-Krim El Khattabi renforça son pouvoir en créant un Etat, la République du Rif, avec un gouvernement et une administration centralisée. Cette question est restée tabou dans le Maroc d’aujourd’hui. Feu Mohamed V avait donné son approbation à l’intervention des français pour appuyer les espagnols qui avaient été mis en échec. 
    Le maréchal Lyautey, résident général au Maroc depuis 1912 écrivit en 1925 : « En présence des éventualités créées par la soudaineté et la violence de l’irruption des rifains […], il est impossible de rester dans cette situation, sous peine, je le dis nettement, de risquer de perdre le Maroc. » Il obtint des victoires mais il fut remplacé par le général Pétain. Le commandant Naulin réussit à vaincre les Rifains.
    Le but de cette guerre pour les forces françaises et espagnoles était, à l’époque, de conserver l’influence de la France et de l’Espagne sur leurs colonies marocaines, mais aussi de soummettre les tribus du Rif sous l’autorité du  Sultan Mohamed V.
    Abd el-Krim fut envoyé en exil à l’île de la Réunion en 1926. Quand il s’évade en 1947, il s’installe au Caire où il est l’un des fondateurs du Comité de Libération du Maghreb. Abdelkrim exilé, il ne retournera plus au Maroc. Sur le tard, avant son décès en 1963, Abdelkrim dira de cette période (1920-1925), avec quelque amertume : « Je suis venu trop tôt. »
    Le Rif se soulèvera de nouveau en 1958 -1959. Son mouvement sera écrasé par les toutes nouvelles Forces Armées Royales (FAR) commandées par le Prince Moulay Hassan, futur roi Hassan II. La répression sera sanglante et restera dans la mémoire de tous les riffains.
    Aujourd’hui, les militants du Rif ont oublié ce que la monarchie alaouite a fait à leurs ancêtres. Pour eux, l’autonomie proposée pour le Sahara Occidental est une offre alléchante, raison pour laquelle ils se sont allignés avec le régime marocain contre les aspirations du peuple sahraoui.
    Malgré l’emprisonnement du militant des droits de l’humain riffain, Chakib Khayari, ils continuent de croire à la bonne foi de Mohamed VI concernant la transition démocratique. Non seulement ils ont trahi l’esprit d’Abdelkrim El Khattabi, mais aussi les principes sacrés du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et de la solidarité avec les peuples opprimés.
    Les derniers évènements au Sahara Occidental ont démontré que l’autonomie n’était qu’une nouvelle farse du régime marocain pour silencier la communauté internationale et l’amener à reconnaître la souveraineté du Maroc sur l’ancienne colonie espagnole. Le plan d’autonomie a été écarté et les nouvelles négociations entre le Front Polisario et le gouvernement marocain sous les auspices des Nations Unies se basent sur la recherche d’une solution basée sur le principe d’autodétermination.
    Devant cette réalité, le palais royal a avancé une nouvelle farse appelée régionalisation. L’hypothèse majeure est que les militants du Rif continueront à croire à la bonne volonté de Rabat et poursuivront leur attente que l’affaire du Sahara Occidental leur portera ses fruits. C’est leur droit. Enfin de compte, on a tous le droit de rêver, comme dit la chanson.