Catégorie : Maroc

  • L’ASDHOM, selon l’ambassade du Maroc à Paris (document confidentiel)

    Ambassade du Royaume du Maroc 
                   en France

    CONFIDENTIEL                                                                Paris, le 13 août 2014

    Objet : Campagne de solidarité avec les prisonniers d’opinion au Maroc menées par l’ASDHOM

    En réponse à votre envoie sus mentionné, j’ai l’honneur de vous faire part, ci-après, des éléments d’appréciation en prévision d’un dialogue interactif avec les mécanismes onusiens dans le cadre de l’examen de la campagne de propagande, menée par l’ASDHOM autour de la l’opération de parrainage des prisonniers d’opinion au Maroc :

    L’ASDHOM a été créée en 1984, à l’initiative de ressortissants marocains ayant opté pour leur expatriation suite à des avis de recherches, lancés par le pouvoir judiciaire en raison de leur implication dans des actions ayant porté atteinte à la sûreté de l’État.

    L’idéologie communiste demeure le socle de la doctrine de cette ONG, ce qui explique les liens étroits entretenus jusqu’à présent avec les tendances politiques d’extrême gauche, les acteurs symboles et certaines organisations opérant dans les domaines humanitaire et des droits de l’homme.

    Traditionnellement hostile à l’institution monarchique, cette ONG a pour vocation, selon les status, « d’informer l’opinion publique sur toutes les violations des droits et de la dignité des droits de l’homme au Maroc », «  la défense des victimes de l’arbitraire et de la répression », « la lutte pour l’abrogation des textes considérés comme étant répressifs », et d’œuvrer pour « l’effectivité des textes garantissant les libertés ».

    Dans la liste des objectifs figurent également « la lutte contre toutes les formes de discrimination et de xénophobie vis-à-vis de la population immigrée en France » et la sensibilisation et la formation des membres de l’association à la problématique des droits de l’homme » par le biais de campagnes de propagande et essentiellement de parrainage qui sont devenus l’instrument primordial d’action de cette ONG.

    Cette ONG, dont les membres prétendent être « des démocrates et des défenseurs des principes des droits de l’homme au Maroc », est demeurée campée sur les positions traditionnelles de l’extrême gauche communiste qui prônent d’emblée une hostilité farouche à l’égard de l’institution monarchique.

    Au terme de son évolution actuelle, l’ASDHOM a observé une constance dans ses prises de position, nourrie par une attitude de dénigrement à l’égard des développements institutionnels et des processus démocratiques au Maroc. Ce qui explique son utilisation du mouvement du 20 février pour consolider le socle de sa stratégie et son ambition de crédibiliser son action vis-à-vis de l’opinion publique.

    Dans le cadre de sa ligne de conduite, cette ONG ne manque aucune occasion pour afficher son hostilité et porter atteinte à l’image du Maroc et ses réalisations.

    A la lumière des différentes campagnes entreprises et des différents acteurs politiques français et de parrainage des soit disant « violations des droits de l’homme au Maroc, détentions arbitraires, etc. », cette ONG a inscrit sa stratégie dans une démarche délibérée de dénigrement à l’égard de l’évolution des droits de l’homme au Maroc.

    Concernant le programme d’action de cette ONG, il est basé sur des campagnes de propagande, et essentiellement de campagnes de parrainage qui sont devenues l’instrument primordial de ses activités.

    En outre, cette ONG dispose d’un réseau qui lui permet d’obtenir régulièrement et de façon précise des statistiques, des information sur les différents détenus, voire même des précis sur le déroulement des procès des cas dont elle assure la prise en charge dans le cadre de son action de parrainage.

    Très active notamment en Ile-de-France, l’ASDHOM mène, depuis novembre 2012, une campagne de parrainage des détenus politiques et syndicaux au Maroc, chapeautée par le journaliste—écrivain Gilles Perrault. Au mois de novembre de chaque année, elle procède à une mise au point sur le campagne de parrainage qui se fait dans le cadre de la campagne de solidarité avec les différents groupes visés au Maroc.

    L’ASDHOM cherche à améliorer sa campagne de parrainage des « prisonniers politiques au Maroc et délits d’opinion » en insistant sur le développement de son espace de solidarité auprés d’acteurs ayant une notoriété à caractère international.

    Pour atteindre cet objectif, l’ASDHOM prône de développer des partenariats avec les organisations alliées sur le plan régional et national notamment l’Association des Marocains en France, l’Association des Travailleurs Maghrébins en France, l’Association pour la taxation des transactions financières et l’aide aux citoyens, l’ACAT, la Ligue des droits de l’homme.

    Dans le même cadre, l’ASDHOM envisage de renforcer sa présence au sein des différents collectifs et réseaux de solidarité pour chercher à renforcer sa crédibilité auprès de l’opinion publique et des différents acteurs politiques français et internationaux.

    Parmi les animateurs de cette organisation, il convient de citer AYAD AHRAM, qui est devenu la tête pensante de l’Organisation et qui, en vertu des status, ne peut prétendre à briguer un mandat de secrétaire général, AMINA Lagnaoui, Essalka Abidar, Fatima Har, Safae Faraji, Abdeghani Moussali, Omar Benalyat, Said Laayari, Karim Massaoudi, Bouchaib Senhaji et Abid El Khattabi.

    Dans l’inventaire de ses parrains de marque, figure l’écrivain Gilles Perrault qui soutient ce projet dans sa globalité et avec lequel elle compte organiser une grande rencontre pour faire le point sur l’initiative de parrainage, Claude Mangin, vice-présidente du CODESA et épouse d’Ennaâma Asfari, Annie Delay d’Amnesty International apporte également un grand soutien à ladite ONG.

    Quant à ses relations avec l’AMDH sur ses domaines d’action. Ce qui justifie davantage les motivations profondes présidant à l’action de l’ASDHOM et les limites de son habillage humanitaire.

    Depuis 2012, la campagne de parrainage s’est basée sur un recensement par groupe et par catégorie de cas dont notamment : sahraouis, journalistes, anciens partisans de l’UNEM ; islamistes, collectif Al-Haqiqa Groupe UNEM-Fès, Groupe UNEM-Taza, Groupe 20-Février Casablanca, Groupe Sahraouis-Ait Melloul, Groupe Ouarzazate-Microcrédit.

    A l’égard des sahraouis dans les camps de Tindouf, l’ASDHOM mène une approche qui s’intéresse au traitement des cas des parents des sahraouis se trouvant au Maroc sans se soucier des cas des camps de Tindouf.

    Il ressort d’une analyse globale de l’action de l’ASDHOM, son réseau et sa stratégie d’action, un habillage humanitaire qui fait ressortir les éléments suivants :

    l’ASDHOM accorde un intérêt particulier, au suivi des différents cas de « prisonniers d’opinion au Maroc » et les détenus appartenant à toutes les catégories citées dans ce rapport. Son mutisme à l’egard des séquestrés de Tindouf laisse supposer une orientation tacite et délibérée qui s’explique par le souci de préserver sa crédibilité relative vis-à-vis d’une bonne partie de la communauté marocaine en France.

    Faire du rapport de Ban Kimoon sur le « Sahara Occidental », présenté au Conseil de Sécurité, le 22 avril 2013, un document de référence de l’action de l’ASDHOM laisse entendre, en plus des orientations déjà mentionnées, une nouvelle ligne de conduite de la doctrine de cette ONG et fait ressortir, de manière tacite, les prémices d’une nouvelle prise de position à l’égard de la question des droits de l’homme dans les Provinces du Sud.

    -Les conclusions du Rapport de Juan Mendez, Rapporteur spécial, à l’issu de la mission au Maroc, sont considérées comme une référence de base de ladite organisation.

    -En dehors des éléments constitutifs de la doctrine de cette ONG, le cadre juridique et institutionnel marocain des droits de l’homme et son positionnement à l’échelle internationale demeure un dispositif ignoré en dépit d’une allusion timide à la ratification de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparition forcées.

    Il y a lieu de relever une prédisposition de cette ONG à soutenir les initiatives qui visent à nuire au contexte des relations maroco-françaises, en se servait de la question des droits de l’homme. Le cas de la campagne menée dernièrement autour du cas de Michelle Decaster, secrétaire général de l’Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (Tanger le 11 août 2014), constitue la meilleure illustration.

    En outre, d’autres alliances de l’ADHOM vont en direction des mêmes objectifs. Il en est du colloque, organisé le 9 avril 2014, par Abderrahman Cherradi et Ayad Ahram en collaboration avec la députée européenne MarieChristine Vergiat, du groupe GUE et le collectif Al-Haqiqa.

    -L’ASDHOM se sert également du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (REMDH) qui avait souligné, dans un rapport rendu public, « le recours systématique aux détentions arbitraires » au Maroc et les « violations des droits des détenus qui en découlent ».

    -A l’égard de la ratification par le Maroc des deux protocoles facultatifs concernant la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et celui relatif au Pacte international sur les droits politiques et civils, l’ASDHOM considère que cette adoption est « destinée uniquement à la consommation et à tromper l’opinion internationale » et « devrait être suivie d’une réelle application ».

    L’ASDHOM, en liaison avec le réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, a exhorté, en décembre 2013, une mission onusienne séjournant dans le royaume à aller rencontrer les victimes de la « détention arbitraire » ou de leurs familles, et à s’enquérir des conditions carcérales dans le pays, rappelant que le Maroc a adopté, ces dernières années, une loi sur la lutte contre le terrorisme, considérée comme étant très large dans sa définition et permettant de « procéder à des arrestations aveugles à grande échelle ».

    -En avril 2014, l’ASDHOM s’aligne dans ses critiques en avril 2014 à l’Association des Amis de la « Rasd » qui avait estimé que le projet de réforme du Royaume relatif à la séparation des tribunaux civils et militaires « s’apparente plus à une nouvelle opération de communication » à la veille de l’adoption de la résolution onusienne sur le mandat de la MINURSO.

    Haute considération

    Le Chargé d’Affaires a.i.

    Fakhr Eddine ES-SAAIDI

    Tags : Maroc, ASDHOM, droits de l’homme, ONG, extrême gauche marocaine, communistes marocains,

  • Espagne : conflit entre le Maroc et Carrefour

    Juillet 2014. Le supermarché Carrefour à Majorque expose des produits marocains sous étiquette de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). L’ambassadeur marocain s’insurge et sollicite rencontrer le Directeur du centre commercial. Les détails de la rencontre sont exposés dans une lettre envoyé au ministère marocain des affaires étrangères. Voici son contenu :

    Consulado General de Marruecos

            Palma de Mayorca

    Nº555/2014

    Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Objet : Produits marocains exposés sous drapeau du « Polisario » / Démarche aurpès du Directeur du Centre commercial à Majorque

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai entrepris, aujourd’hui, une démarche auprès du Directeur du Centre Commercial « Carrefour » à Majorque, M. José García Minguz, au sujet de l’exposition de produits marocains, sous le dessin du drapeau de la prétendue « rasd ».

    Lors de cette rencontre, ja’ sensibilisé le responsable du Centre Commercial sur la gravité de cet incident, lui demandant, par la même, de me faire part des circonstances de l’installation et exposition de produits de notre pays, sous le dessin du drapeau d’une entité créé de toutes pièces.

    J’ai, par ailleurs, sensibilisé le Directeur sur l’instrumentalisation et les surenchères politiques qu’une action du genre comporte, au cœur de laquelle son Centre Commercial se trouve, malheureusement, impliqué, l’invitant à remédier à cette situation, par l’enlèvement des dessins du drapeau de nos adversaires et de donner ses instructions à remplacer ceux-ci par le drapeau marocain, en guise de cohérence.

    En réaction, le responsable de Carrefour m’a informé qu’il n’était pas au courant que de tels produits marocains étaient exposés sous un drapeau tiers, me présentant, par la même, ses sincères excuses, pour cet incident qu’il « ne se reproduira jamais », a-t-il ajouté.

    M. le Directeur m’a, par la suite, accompagné au rayon de produits internationaux exposés, où il a, en personne, procédé à l’enlèvement des dessins drapeau du Polisario, me promettant d’y installer le drapeau marocain, une fois le décorateur ait repris ses fonctions, au terme de son congé administratif.

    Le Consul Général

    Mohammed HARIT

    Tags : Maroc, Carrefour, Palma de Majorque, Polisairio, exposition, produits,

  • Sénégal, fer de lance des plans franco-marocains contre l’Afrique

    Le Sénégal est le pays clé dans l’offensive de la France et du Maroc contre l’Afrique en vue de poursuivre le pillage des ressources naturelles du continent noir. Non sans raison, le président Macky Sall passe souvent ses vacances au Maroc en vue d’être payé pour ses services. Selon un média mauritanien, Macky Sall a reçu le montant de 5 millions d’euros pour mener les plans franco-marocains contre l’Union Africaine.

    Son ancien ministre des affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, a dépassé tous les limites de la dégénération éthique. Il passait chaque année à l’ambassade du Maroc pour percevoir le montant de 140.784 dirhams marocains, soit 8.224.754 francs CFA. Théoriquement, « pour couvrir les frais de pèlerinage à La Mecque pour trois personnes ». Après les révélations du hacker Chris Coleman sur la diplomatie marocaine, nous avons compris pourquoi (voir lettre ci-jointe).

    L’affaire a fait beaucoup de bruits à Dakar avant d’être étouffé par le président Sall qui a menacé les médias sénégalais de leur couper les subventions s’ils continuaient à parler su sujet.

    Dans ce courrier confidentiel, « Monsieur Afrique » vante les services du Sénégal :

    Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération

    DP : CAB/l – SG/4 – DG/7 – DG/7/3

    CC : Nos Postes en Afrique; MP/New York et Genève

    J’ai l’honneur de vous faire part des éléments du compte rendu fait par le Ministre des Affaires Etrangères du Togo et l’Ambassadeur du Sénégal à l’issue de la première journée des travaux du Comité Exécutif de l’Union africaine.

    D’emblée, la délégation du Sénégal a demandé le retrait du point V portant sur « le rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la situation au Sahara occidental « , lors de l’examen de l’ordre du jour de la réunion.

    Comme convenu, le Chef de la délégation du Sénégal a lu la déclaration préparée conjointement au nom d’un certain nombre de pays amis préalablement sensibilisés, lesquels sont intervenus pour lui apporter leur soutien. Il s’agit du Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la Gambie, le Bénin, le Burkina Faso, Djibouti, la Libye, la RDC, le Congo, les Comores.

    D’autres délégations ont réagi violemment à cette proposition. Il s’agit de l’Algérie, le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Lesotho, la Zambie, le Botswana, le Soudan du Sud en plus de la pseudo « rasd ».

    Les délégations du Tchad, de la Tunisie et des Seychelles ne sont pas intervenues dans le débat. Celles de la République centrafricaine, de la Guinée Bissau, de Madagascar sont suspendues.

    A la différence de toutes les réunions précédentes où le Sénégal était seul à intervenir, la question a suscité un débat vif qui a duré prés de deux heures.

    Devant cette impasse, la présidence éthiopienne du Conseil a entériné la proposition de Djibouti de constituer un groupe ministériel restreint présidé par l’Ethiopie et composé de la Mauritanie, l’Afrique du Sud, le Togo, le Ghana, le Burkina Faso et Djibouti.

    Le compromis auquel sont parvenus les membres de ce Comité restreint s’articule autour des points principaux suivants:

    1) Le Comité exécutif prend note du rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la question du Sahara;

    2) Rappelle la Résolution 2099 (2013) du Conseil de sécurité des Nations Unies et les résolutions antérieures de l’OUA sur le sujet;

    3) Demande à la Présidente de la Commission de présenter un rapport exhaustif au prochain sommet de janvier 2014 qui reflète les points de vue de toutes les parties;

    4) Demande à la Présidente de la Commission de l’UA de redoubler d’efforts pour de futures consultations entre les deux parties, les Nations Unies et autres parties intéressées;

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Sénégal, françafrique, Union Africaine,

  • Lobbying du Maroc aux Comores, pays qui a récemment ouvert un consulat au Sahara Occidental

    Ma mission au Comores .

    De : Abderrahim Kadmiri <a.kadmiri@maec.gov.ma>

    00:26 (Il y a 6 heures)

    À Salaheddine Mezouar, moi

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j ai coprésidé ce jour, dimanche, à Moroni, en présence des ministres de l’Education Nationale (lauréat du Maroc) et des affaires étrangères comoriens, la cérémonie officielle des remises des clefs des deux résidences universitaires, entièrement financées par l’AMCI.

    Dans leurs allocutions devant une assistance, composée des dignitaires comoriens tant religieux que locaux ainsi que des anciens étudiants au Maroc, les deux ministres ont exprimé, au nom de leur chef d’État leur gratitude et sincères remerciements a Sa Majesté le Roi, Que Dieu l’Assiste, pour l’égard et l’attention que Son Auguste personne ne cesse d’accorder à l’Union des Comores, depuis son accession au trône de ses glorieux ancêtres.

    A cet effet, le gouvernement comorien a émis le souhait pour que lesdites résidences portent le nom de notre Auguste Souverain (Une lettre officielle s’y rapportant adressée a notre Ministre m’a été remise).

    Aussi, le MAE comorien s’est-il félicité publiquement de la dotation dont bénéficie son pays de la part du Royaume, à travers l’AMCI, tout en exprimant son souhait de pouvoir effectuer une visite officielle à Rabat, si possible avant la fin de l’année en cours.

    À mon tour, j’ai mis en exergue l’excellence des relations exemplaires, unissant nos deux pays et la convergence dans nos positions sur le plan international.

    Il est à signaler, d’autre part, qu’à mon arrivée hier a Moroni, j’ai eu droit à une audience qui m’a été accordée, à sa demande, par le vice-président de la République, M. Bourhane. Ce dernier a tenu a m’exprimer, au nom du Président (absent de la capitale), sa reconnaissance à l’égard de notre département, représenté par l’agence et a bien bien voulu, à sa propre initiative me réitérer « la position inaliénable de son pays quant a notre cause nationale ».

    Mon interlocuteur estime par conviction « défendre la légalité internationale par son soutien au Maroc ».

    J’ai aussitôt remercié M. Bourhane pour son appui a l’endroit de notre pays, tout en lui renouvelant nos engagements de solidarité et de raffermissement de nos rapports fraternels avec l’Union des Comores.

    Par ailleurs, il ne serait pas vain de signaler que mon court séjours à Moroni (24h) était l’occasion indiquée pour tenir une réunion avec les représentants du groupement des comoriens, lauréats du Maroc, comptant principalement dans ses rangs:

    -le commandant en chef de la gendarmerie nationale,

    -le chef d’escadron présidentiel,

    -l’instructeur Près l’État major de l’armée nationale,
    en plus de l’actuel ministre et le sg du ministère de l’éducation nationale, le sg du ministère des AE ainsi qu’un millier de hauts cadres exerçant dans différents départements ministériels.

    Au terme de cette rencontre, la décision a été prise pour que ledit groupement prenne, vite, forme d’association locale, regroupant l’ensemble des lauréats du Maroc et que ses activités soient désormais menées, en coordination avec l’Amci.

    Abderrahim kadmiri

    Respectueusement

    Source : courrier confidentiel de la diplomatie marocaine

    Tags : Maroc, Comores, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, RASD, Union Africaine,

  • Cannabis : Le Maroc craint l’adhésion de l’Algérie à l’OICS

    Décidément, les responsables sont rangés par le sentiment de culpabilité originé par la production de cannabis dont le Maroc est le premier exportateur mondial. Un secret de polichinelle dont les ficelles sont tirées par le palais royal, selon des révélations faites par Wikileaks et dont les revenus équivalent, selon le Département d’État américain, au 23 % du PIB.

    L’Algérie, reconnue première puissance régionale, lutte inlassablement contre ce fléau marocain qui contribue largement au financement du terrorisme au Sahel et en Afrique du Nord. Une réalité constamment dénoncée par les autorités algériennes. La possibilité que le voisin de l’Est devienne membre de l’Organisation International du Contrôle des Stupéfiants (OICS) empêche les responsables marocains de dormir.

    Dans une lettre confidentielle, le Service des Candidatures et des Contributions fait part de cette possibilité au ministre marocain des affaires étrangères et ses craintes à ce sujet. Voici son contenu :

    A Monsieur e Ministre

    Objet : Maroc-Algérie/Union Africaine : Lecture dans la décision du dernier Sommet de l’Union Africaine relative à l’endossement des candidatures africaine aux organes des Nations Unies.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la 25ème Session du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (UA) a adopté une décision sous la côte Ex.CL/Dec.848(XXV)

    Cette décision appelle, de la part de cette Direction, les commentaires et observations ci-après :

    1. Le paragraphe 7 de cette décision « lance un appel pressant » aux Etats membres de l’UA « d’observer les engagements pris », notamment « la situation vécue dans le cas de l’élection des membres au sein de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) où l’Afrique a perdu des postes » ;

    2. Le langage de ce paragraphe fait référence, implicitement, à l’élection du Maroc, en la personne du Professeur Jallal TOUFIQ à l’OICS, où 6 pays africains membres de l’UA ont été éliminés (l’Afrique du Sud, le Ghana, le Nigeria, le Burundi, le Togo et le Cameroun. Seul le Maroc, représentant l’Afrique, a été élu, par l’ECOSOS à New York, au 1er tour par 37 voix en tête de liste ;

    ·3. L’inclusion de ce paragraphe, certainement par l’Algérie, reflète son désarroi suite à la seule élection du Maroc à cet Organe et l’élimination des autres candidats africains, alors qu’elle ne cesse de dénigrer le Maroc, notamment à Vienne et à Bruxelles, comme étant « le premier producteur de Cannabis qui inonde ses frontières de stupéfiants » ;

    4. L’adjonction de ce paragraphe dans la décision du Sommet serait, probablement, un prélude dans la stratégie algérienne visant à exclure le Maroc des candidatures africaines et entériner une décision invitant les Etats africains, membres de l’UA, à sursoir de voter en faveur des candidatures marocaines, en faisant prévaloir la vive réaction du Maroc à l’égard de la maison commune africaine « UA », suite à la nomination de l’envoyé spécial de l’UA pour le Sahara ;

    5. L’Algérie ne manquerait pas de mobiliser son appareil diplomatique, l’année prochaine, pour promouvoir une candidature à l’OICS, lui permettant de siéger au sein de cet Organe, dont le mandat est l’élaboration du rapport annuel sur « la situation des drogues dans le monde ».

    Tags : Maroc, Algérie, Organisation International du Contrôle des Stupéfiants, OICS, drogue, stupéfiants, cannabis, haschich, trafic,

  • Le Maroc signale un cas de peste de petits ruminants dans la région de Tanger

    Un foyer de peste de petits ruminants à quelques kilomètres de l’Espagne.

    L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a signalé un cas de peste de petits ruminants dans la ville de Daidat, dans la préfecture de Tanger, au nord du pays. Cette maladie, qui n’a jamais été localisée en Espagne, a touché un troupeau de chèvres de 140 spécimens, dont 92 souffraient de la maladie et 68 sont morts du virus. Le diagnostic clinique de la présence de la pathologie a été confirmé par des tests diagnostiques de laboratoire avancés (virologie, microscopie électronique, biologie moléculaire et immunologie), en plus de l’autopsie des animaux.

    À cet égard, les autorités vétérinaires marocaines signalent que le 17 janvier 2020 une campagne nationale de vaccination contre les petits ruminants nuisibles et la variole ovine et caprine a commencé. Au 7 février 2020, un total de 4,6 millions de moutons et de chèvres avaient été vaccinés contre la peste des petits ruminants. Cette campagne se poursuit à l’échelle nationale.

    En outre, dans le cas de cet objectif, une série de mesures ont été mises en œuvre: surveillance en dehors de la zone de confinement ou de protection; surveillance dans la zone de confinement ou la zone de protection; mise en quarantaine; élimination officielle des canaux, sous-produits et déchets d’origine animale; désinfection; vaccination autorisée (s’il existe un vaccin; aucun traitement des animaux affectés.

    Fuente : Cabra España, 11 fév 2020

    Tags : Maroc, animaux, virus, peste, infection, ruminants,

  • Les prospections espagnoles aux Iles Canaries vues par les documents confidentiels de la diplomatie marocaine

    Ambassade du Royaume du Maroc

                       Madrid

    NOTE SUR LES PROSPECTIONS PETROLIERES AUX ILES CANARIES

    Le dossier des prospections pétrolières dans les Iles Canaries, en veille depuis 2001, année où l’Espagne avait projeté d’entamer des recherches de pétrole dans les Iles Canaries et dont l’autorisation à Repsol n’a pas pu voir le jour, puisque le projet fut rejeté par la Cour Suprême pour des raisons environnementales, refait surface avec le nouveau gouvernement du Parti Populaire.

    En effet, depuis janvier 2012, le Ministre de l’Industrie, de l’Energie et du Tourisme espagnol, M. José Manuel Soria n’a cessé de réitérer, sans répit, son approbation de relancer ces prospections, vu leur importance dans la promotion de l’économie de l’Espagne, selon lui, surtout en ce moment de crise économique, dont pâtit le pays.

    Pour Soria, les puits de pétrole que Repsol pourrait perforer dans les côtes de Lanzarote et de Fuerteventura couvriront au moins 10% de la consommation de l’Espagne en brut, ce qui, selon lui, réduirait la dépendance de l’Espagne à l’importation de ce produit (près de 99%).

    L’acharnement du Ministre de l’Industrie espagnol pour la concrétisation de ce projet fut couronné par l’adoption par le Conseil des Ministres, le 16 mars 2012, du Décret Royal autorisant la société Repsol d’entamer des prospections pétrolières à 61 kms des côtes de Lanzarote et de Fuerteventura.

    Le Décret définit que cette nouvelle autorisation serait étendue sur une période de 6 ans, la première phase serait consacrée à des études de nature géochimique, dont le but serait d’évaluer le potentiel du fond marin, suivie d’une autre phase d’examens géologique et géophysique. Ces phases seraient, à leur tour, suivies d’une phase de prospection proprement dite, c’est-à-dire qu’à partir de la troisième année, chaque prospection que Repsol souhaiterait réaliser et qui nécessiterait une autorisation, devrait être accompagnée par des études complémentaires relatives à l’impact environnemental de ces prospections sur les Iles, d’un plan de gestion environnementale, avec des mesures préventives et rectificatives, ainsi que d’un plan des contingences environnementales.

    L’adoption de ce nouveau Décret a, néanmoins, suscité une polémique dans les milieux canariens, notamment les Cabildos de Fuerteventura et de Lanzarote, qui ont, à maintes reprises, démontré leur refus de procéder à cette activité, estimant que les dispositions de ce nouveau Décret ne respectent pas les Directives 9011/92 relative à l’évaluation des répercussions de certains projets publics et privés sur l’Environnement et 92/43 relative à la conservation des habitats naturels et de la faune et la flore sauvages, établies dans les Normes de l’Union Européenne à ce sujet.

    Ces protestations n’eurent aucun effet sur la décision de prospections puisque le Conseil des Ministres a envoyé à Repsol, le 1 er avril 2012, l’autorisation définitive pour entamer leurs activités de recherche de pétrole à 61 kms des côtes de Lanzarote et de Fuerteventura.

    Repsol est, à partir de cette date, engagée à réaliser des études environnementales, avant d’entamer ses recherches. Durant ce processus, toute organisation, association ou parti politique pourraient présenter des allégations qu’ils estimeraient nécessaires à l’arrêt de ces opérations. Repsol a, dans ce sens, prévu d’appliquer les standards environnementaux les plus strictes.

    Cette phase d’examen environnemental sera suivie de la réalisation de sondages d’exploration dans les neufs blocs prévus dans le nouveau Décret Royal. Concrètement, un premier sondage sera réalisé pour définir la structure du réservoir. Cette opération durerait entre deux et trois mois. Cette phase est décisive puisqu’elle déterminera la présence ou non d’hydrocarbures ainsi que sa rentabilité, en fonction de laquelle le projet pourrait avancer ou être interrompu. La probabilité de réussite est estimée entre 10% et 25%.

    Au cas où ces recherches s’avèrent positives, – processus qui s’étendra sur 8 ou 10 ans (2022-2024), Repsol procéderait à l’extraction des premiers barils de pétroles. Selon les estimations de cette société, environ 38 millions de barils pourraient être produits dans les eaux canariennes, c’est-à-dire l’équivalent de près de 10% de la consommation actuelle globale du brut en Espagne.

    Comme il a été mentionné antérieurement, durant la période d’études environnementales que Repsol devrait faire avant de commencer ses investigations, les prospections pourraient être inhibées ou annulées par toute institution ou parti politique s’y opposant, et ce à travers un recours à la justice, En effet, la législation espagnole prévoit, à cet effet, deux voies pour procéder à ce recours :

    1- Contester le Décret Royal directement devant la chambre du contentieux administratif du Tribunal Suprême, conformément à l’Article 25 de la Loi 29/1998 du 13 juillet, régulant la Juridiction Contentieux-administrative, s’agissant d’un Accord du Conseil des Ministres.

    Le délai de ce recours est de 2 mois à partir de la date de publication du Décret au Bulletin Officiel de l’Etat (BOE).

    2- Contester le Décret Royal devant le Tribunal Constitutionnel. Dans ce cas, le recours est interjeté dans un délai de trois mois à partir de la date de publication au BOE.

    Les arguments que pourraient présenter, entre autres, les requérants s’articuleraient comme suit :

    -Nullité du Décret Royal réfuté, dans la mesure où il revalide des permis caducs puisque les délais maximums établis pour la réalisation des activités autorisées, depuis 2001, sont déjà dépassés. Pour cela, ledit Décret semble ignorer la Loi des Hydrocarbures et de la réglementation relative à la validité et à l’expiration des permis de recherches.

    – Nullité du Décret Royal puisqu’il ne revêt pas un caractère urgent ni d’exception ;

    – Nullité du Décret Royal dans la mesure où il traite des questions qui n’ont pas été abordées à travers la négociation collective.

    Concernant la négociation de ces explorations pétrolières avec le Maroc, l’Espagne n’a, jusqu’à présent, fait part d’aucune intention de rouvrir ce dossier avec notre pays. Bien qu’au niveau même du gouvernement canarien, des insinuations dans ce sens ont été faites, en l’occurrence par le Président du « Cabildo de Lanzarote », M. Pedro San Ginés qui avait affirmé, en janvier 2012, que si l’Etat espagnol décide de réaliser ces prospections, il faudrait arriver à un accord avec le Maroc pour que ces opérations soient effectuées loin des côtes de Lanzarote et de Fuerteventura, le gouvernement central estime que ces activités n’ont rien à voir avec le Maroc. Le Ministre de l’Industrie, José Manuel Soria a clairement affirmé, plus d’une fois, que l’Espagne ne peut pas se permettre le luxe de ne pas autoriser ces prospections à 61 km des côtes canariennes, dans lesquelles, d’ailleurs, se trouve la même roche mère où le Maroc, du côté de sa médiane maritime virtuelle, est en train d’autoriser des explorations. De ce fait et puisque l’Espagne n’a jamais réagi ni s’est opposé à ces recherches, le Maroc devrait, selon lui, faire de même dans le cas où c’est l’Espagne qui procède à ces prospections.

    Les propos de Soria sont d’autant plus confortés par la déclaration récente de la vice-présidente du Gouvernement espagnol, Soraya Sáenz de Santamaria, corroborant la position du gouvernement central de ne pas négocier cette question avec le Maroc ni d’envisager le moindre consensus à ce propos. Soraya Sáenz a précisé, à cet égard, que le Gouvernement espagnol « est en train de faire usage de ces facultés et compétences » en approuvant ces autorisations.

    Ces éléments renvoient vers le sujet de la délimitation des espaces maritimes entre le Maroc et l’Espagne, dans la mesure où ces prospections seront menées dans des eaux où il n’existe pas une ligne divisant les zones d’exploitation économique exclusive, reconnue officiellement par l’un et l’autre pays.

    Dans ces conditions, le scénario produit en 2001, période où le gouvernent marocain avait fortement protesté la décision du gouvernement de José María Aznar d’autoriser des permis 1 à 9 à Repsol pour effectuer des prospections pétrolifères dans une zone qui sépare les îles canariennes orientales des côtes marocaines à une distance de 9.8 Km de Fuerteventura et de 19.6 Km de Lanzarote, risque de se reproduire. En effet, la concession de ces nouveaux permis suppose, implicitement, une délimitation unilatérale par l’Espagne de sa zone maritime tout au long des côtes canariennes.

    Or, la posture marocaine officielle est celle de procéder à la délimitation des espaces maritimes avec l’Espagne, par voie d’accord, et ce conformément au droit international coutumier, qui établit que la délimitation du plateau continental est effectuée par voie d’accord, dans le but de parvenir à une solution équitable. Au cas où les Etats concernés ne parviennent pas à conclure un accord définitif, ils procéderont à des arrangements provisoires de caractère pratique, qui sont sans préjudice de la délimitation finale. Ainsi, sur le plan procédural, l’accord des deux pays est donc incontournable pour délimiter, à titre définitif ou provisoire, le plateau continental.

    Le Maroc est en mesure de contester l’adoption du nouveau Décret, puisqu’il porte atteinte à des droits inhérents à la souveraineté marocaine. En effet, selon le Droit International coutumier, le Maroc exerce des droits souverains sur son plateau continental – qui s’étend bien au-delà de la ligne médiane – en tant que prolongement de son territoire sous la mer, aux fins de l’exploration et de l’exploitation de ses ressources naturelles. Ces droits sont exclusifs, en ce sens que si le Maroc n’explore pas son plateau continental ou n’en exploite pas les ressources naturelles, nul ne peut entreprendre de telles activités sans son consentement express.

    L’Accord entre les parties est le premier et principal élément de cette règle, qui exige la négociation de bonne foi comme obligation générale de conduite. Cette thèse est celle adoptée par le Maroc à ce sujet.

    Le deuxième scenario serait, dans ce sens, que les parties décident de négocier de bonne foi. Cette obligation de négocier de bonne foi empêche les Etats de réaliser certains actes susceptibles d’entraver la réalisation d’un accord de délimitation ; actes liés aussi bien à la négociation qu’à l’utilisation de la zone.

    Aussi bien pour l’Espagne que pour le Maroc, cette obligation s’impose par voie conventionnelle puisque le paragraphe 3 des Articles 74 et 83 de la Convention de 1982 établit que, tant qu’il n’y a pas d’accord de délimitation, « les Etats concernés, dans un esprit d’entente et de coopération, feront tout leur possible pour concerter des arrangements provisoires de caractère pratique et ne feront, durant cette période de transition, rien qui puisse entraver la conclusion d’un accord définitif ».

    En effet, et par initiative du Maroc, un groupe mixte de travail a été créé en novembre 2002, afin de délimiter les espaces maritimes qui séparent les Iles Canaries des côtes marocaines. Les travaux de ce groupe n’ont abouti à aucun résultat dans la mesure où la partie espagnole n ́a, jusqu ́à présent, donné aucune suite à la proposition marocaine de négocier des zones de coopération communes dans les eaux en litige. D’ailleurs et au cas où ce groupe se réactiverait, le Maroc reformulerait la même proposition, comme solution provisoire et non définitive de la délimitation des eaux territoriales de chacun des deux pays.

    loin d’être adoptée par le Maroc, qui prône invariablement la négociation bilatérale, ni par l ́Espagne. Rappelons, dans ce même contexte, la déclaration du représentant du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération espagnol, en 2001, en réponse à une question devant le Sénat, sur l’opportunité de présenter un recours d’arbitrage devant l’ONU en relation avec la délimitation des eaux territoriales avec le Maroc, en affirmant que : « …le scénario n’a pas changé, du point de vue politique et juridique. Pour cela, le Gouvernement n’envisage pas, actuellement, la possibilité de soumettre la question de l’arbitrage pour la délimitation des eaux territoriales aux Nations Unies ».

    Le recours à l’arbitrage, dans cette question, pourrait n ́aboutir à aucun résultat concret, en l’occurrence pour la partie espagnole, puisque la règle de la délimitation de la zone économique exclusive énoncée dans l’Article 74 de la Convention de 1982 et la règle jumelle de la délimitation du plateau continental énoncée dans l’Article 83 de la Convention déclarent que la délimitation, entre Etats avec des côtes adjacentes ou se faisant face, « (…) sera effectuée par un accord entre eux sur la base du droit international, auquel se réfère l’Article 38 du Statut de la Cour Internationale de Justice, afin d’arriver à une solution équitable ».

    Source : NOTE SUR LES RELATIONS BILATERALES ROYAUME DU MAROC-ILES CANARIES, avril 2012

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    Ambassade du Royaume du Maroc

                        Madrid

    A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Madrid, 24 julio 2014

    Objet : Prospections pétrolières dans les Iles Canaries / premiers sondages de Repsol

    Réf : M/I.Nº 1912 du 25 juin 2014

    Faisant suite à ma lettre citée en référence, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que la compagnie pétrolière Repsol compte entamer ses premiers sondages de puits pétroliers à 60 km à l’Est des Iles de Fuerteventura et Lanzarote, durant le premier trimestre de l’année en cours, et ce dans l’attente de recevoir l’autorisation définitive du Ministère de l’Industrie pour réaliser ces prospections.

    Il s’agit de réaliser, en premier plan, des exploitations au niveau de deux des neuf blocs « Canarias 1 `9 », situés dans la Roche mère du côté de sa ligne médiane équidistante aux côtes de Tarfaya et de Tan-Tan, et plus précisément dans le site dénommé « Sandía ».

    Ainsi, et au cas où ces prospections s’avèrent positives, Repsol compte extraire entre 100.000 et 120.000 barils de pétrole par jours, dans une période s’étalant de 20 à 25 ans. Néanmoins, ces spéculations dépendent de la qualité du pétrole repéré. En effet, selon les études de cette compagnie pétrolière, il existe, au niveau de la même roche-réservoir où l’Espagne et le Maroc réalisent parallèlement leurs sondages de puits pétroliers respectifs, chacun du côté de sa ligne médiane virtuelle, des zones « chaudes » et des zones « froides ».

    Autrement dit, les zones « chaudes » sont celles qui contiendraient des quantités importantes de pétrole apte à la commercialisation, tandis que les zones « froides » contiendraient du pétrole lourd et inutilisable. Dans ce sens, Repsol a prévu de réaliser ses sondages loin des zones supposées « froides », et plus précisément à 20 km de la zone dénommé Juby Maritime I, où le Maroc a justement du pétrole lourd et inexploitable lors des sondages réalisés durant le 1er trimestre 2014, selon la multinationale. Par conséquent, Repsol compte réexaminer la zone en quête de détecter les points où se trouvent les puits de pétrole commercialisable et a écarté le fait de procéder à un troisième sondage -en cas de résultats négatifs pour les deux premiers- en se basant sur les résultats a déjà entamées dans les eaux proches de la zone d’exploration ciblée par Repsol, et qui représentent, selon cette dernière, les mêmes caractéristiques biotiques.

    En cas de résultat positif -après une replanification de la carte géobiotique des zones de prospections susmentionnées- Repsol prévoit la production, a posteriori, de 5000 barils de pétrole par jours, ce qui, selon son président Antonio Brufau, favoriserait la richesse, l’indépendance au marché pétrolier international, la création de l’emploi et la promotion du tourisme dans la zone.

    L’ambassadeur Mohamed-Fadel Ben Yaich

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    Ambassade du Royaume du Maroc

                         Madrid

    Madrid, le 18 août 2014

    Objet : Prospections pétrolières dans les Iles Canaries / autorisations défintive à Repsol

    Réf. : M/L Nº2456 du 24 juillet 2014

    Faisant suite à ma lettre citée en référence, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le Ministère de l’Industrie et de l’Energie espagnol a accordé, le 11 août, son autorisation définitive à la société Repsol pour entamer ses prospections pétrolières – a priori deux sondages et un exceptionnel en cas de difficultés lors des deux premiers, dénommés respectivement « Sandía-1X », « Chirimoya-1X » et « Zanahoria-1 » – dans les sites offshore situés à 60 km à l’Est de Lanzarote et Fuerteventura.

    En vertu de cette autorisation, a société pétrolière pourra réaliser ses premiers forages, entre le mois d’octobre et le mois de novembre de l’année en cours, au niveau des neuf blocs « Canarias 1 à 9 », situés dans la Roche-mère du côté de la ligne médiane équidistante aux côtés de Tarfaya et de Tan Tan.

    La Résolution autorisant ces prospections, dont ci-joint copie, informe également que le programme des sondages á réaliser sera mis en œuvre par le prestigieux bateau de forage pétrolier « Rown Renaissance », unité de recherche d’hydrocarbures de dernière génération.

    Face à cette Résolution contraire à ces préoccupations environnementales et touristiques, le Gouvernement canarien a, une fois de plus, fait part de son intention de présenter un nouveau recours à la justice et, le cas échéant, soumettre ce litige aux tribunaux européens et internationaux, afin de juguler l’autorisation du Gouvernement central octroyée à Repsol pour entamer définitivement ces prospections.

    L’Ambassadeur et P.O. Le Ministre plénipotentiaire

    Abdelaziz Baroudi

    Tags : Maroc, Espagne, ZEE, sondage, pétrole, Repsol, forage, prospections,

  • Photo : Le Maroc se plie à la demande de l’ONU de changer les plaques des voitures de la MINURSO

    Ça y est, c’est fait ! Les voitures de la MINURSO circulent avec des plaques d’immatriculation onusiennes.

    Une voiture de la mission onusienne du Sahara Occidental a été photographiée en train de circuler avec une plaque onusienne.

    Dans une rencontre du ministre délégué marocain Amrani avec Tim Morris, Ambassadeur du Royaume Uni au Maroc, ce dernier a déclaré que « la véritable question au sujet de la mission onusienne ce n’est pas les drapeaux ou les immatriculations, mais la liberté de mouvement pour la Mission de l’ONU. Selon lui, les membres de la mission ne sont pas en mesure d’entrer en contact avec les personnes sur place. Il a ajouté à ce sujet que « si vous faites une différence entre ce que vous permettez au corps diplomatique et ce que vous permettez à l’ONU ça pose un problème car l’ONU c’est aussi nous ».

    Revenant sur les événements de Gdim Izik, il a considéré que de ne pas avoir laissé la Minurso effectuer un rapport sur ce qui s’est passé a alimenté une perception négative.

    Selon le responsable marocain, « le Royaume Uni semble penser que le moment est opportun pour faire pression sur le Maroc pour le forcer à accepter une certaine politisation tacite du mandat de la Minurso, à travers l’octroi d’une plus grande marge de manœuvre aux membres de cette mission ».

    Voici le texte intégral de la note diploamtique rédigée à ce sujet par le ministre Amrani

    Royaume du Maroc
    Ministère des Affaires Etrangères
    et de la Coopération
    Le Ministre Délégué
    Confidentiel
    ‫المنتدب‬ ‫الوزير‬

    Compte rendu interne de la rencontre de M. le Ministre Délégué avec M.Tim Morris, Ambassadeur du Royaume Uni

    Le Ministre Délégué a reçu, le 28 Mai 2012, M. Tim Morris, Ambassadeur du
    Royaume Uni au Maroc. A cette occasion, la Question Nationale a été au centre des discussions.

    Après avoir informé l’Ambassadeur britannique de la teneur de sa conversation téléphonique avec M. Alistair Burt, vendredi dernier, M. le Ministre a réitéré le soutien du Maroc au Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki Moon, et au processus de négociation mené par l’ONU. M. Amrani a ajouté que la priorité pour le Maroc était de maintenir et de préserver le processus politique enclenché en redonnant aux négociations une dynamique positive, ce qui implique de mettre un terme aux différentes dérives qui ont été constatées et de renouer avec les paramètres clairs censés encadrer et guider le processus politique. Le statu quo n’est pas tenable, le temps est venu de sortir de l’impasse et d’aller de l’avant a-t-il poursuivi, en faisant remarqué que le Maroc n’avait épargné aucun effort pour contribuer positivement à ce processus. Qu’ont fait les autres parties ? Qu’ont-elles amené sur la table, s’est-il interrogé en s’adressant à M. Morris. Il a également souligné qu’il était aujourd’hui nécessaire d’impliquer concrètement l’Algérie dans ce processus en expliquant que ce pays détient la clé de la solution.

    L’Ambassadeur Morris a répondu combien Alistair Burt était enthousiaste quant au potentiel de développement des relations bilatérales. Selon l’Ambassadeur britannique, M. Burt se félicite de l’évolution positive de cette relation et affirme qu’il y a aujourd’hui une véritable volonté d’aller de l’avant. Concernant la Question Nationale, M. Morris a dit qu’il y avait des divergences entre le Maroc et le Royaume Uni, mais également des positions qui se rejoignent, notamment en ce qui concerne le caractère intenable du statu quo.

    Il a poursuivi en affirmant que dans le court terme il y aura une situation difficile à gérer. Nous comprenons la décision du Maroc de dire « enough is enougn », cependant, a-t-il ajouté, à l’exception de la France, la décision inattendue et soudaine du Maroc a engendré beaucoup d’incompréhension, y compris au niveau du Groupe des Amis (GOF) et du Secrétaire Général. Selon le représentant britannique, l’approche conflictuelle décidée par le Maroc est dans l’ensemble considérée comme 1étant dure et contreproductive. Il a également noté qu’il est difficile de distinguer le
    SG et le Conseil de Sécurité de cette défiance concernant C. Ross.

    L’Ambassadeur Tim Morris a par ailleurs qualifié d’horrible (« awful ») l’aide-mémoire justifiant la décision du Royaume de retirer sa confiance à C. Ross. Il a en outre fait savoir que le Royaume Uni ne pouvait pas soutenir un tel document dans la mesure où il ne partage pas certains des arguments avancés, et que ledit document révèle par ailleurs une démarche scientifique défaillante. M. Morris a répété une nouvelle fois que la situation sera difficile pour le Maroc sur le court terme et ce pour plusieurs raisons, en prenant soin de préciser : « mais vous vous êtes mis dans cette situation tout seul, vous devrez donc traverser cette période difficile ». Il a ensuite affirmé « Que les choses soient claires, nous allons soutenir le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel quoi qu’il fasse. Nous ne voulons surtout pas donner l’illusion que nous sommes d’accord ».

    Au sujet de la Minurso, Tim Morris a dit comprendre le point de vue du Maroc sur la nécessité de ne pas polluer le mandat de la mission onusienne tout en notant que le Royaume Uni considérait qu’il devait y avoir une certaine flexibilité dans la mise en œuvre du mandat de la Minurso, notamment en ce qui concerne l’accès de la mission onusienne aux personnes résidant sur ce territoire. Il a ensuite déclaré soutenir tous les rounds informels de l’Envoyé Personnel du SG, tout en « comprenant que cela devait mener quelque part ». Il a en outre précisé que le Royaume Uni compte favoriser une approche équilibrée, « si vous êtes dans le jury, vous ne pouvez pas prendre partie ».

    Monsieur le Ministre a répondu à son interlocuteur en lui posant une série de question. Y a-t-il un problème avec le Royaume Uni ? Avons-nous failli dans la mise en œuvre de nos engagements ? Etes vous satisfait de la stagnation du processus de négociation ? Etes vous satisfait des résultats obtenus dans le cadre des réunions informelles? Voulez vous voir l’impasse se poursuivre ? Voulez vous vraiment préserver ce processus ? Comment voyez vous les perspectives d’évolution de ce processus politique ?

    M. Amrani a poursuivi en faisant savoir que le Maroc avait le sentiment d’être pénalisé malgré tous les efforts déployés pour soutenir ce processus et pour parvenir à une solution pacifique dans le cadre des paramètres de négociation arrêtés. Le statut quo est intenable a-t-il rappelé, avant de réitérer la volonté du Maroc de préserver le processus en le sortant de l’enlisement et en mettant un terme aux dérives répétées et inacceptables qui ont été constatées à plusieurs reprises malgré les mises en garde du Royaume.

    M. Amrani a également relevé que C. Ross était censé être le facilitateur, ce que le Maroc n’a malheureusement pas constaté. Par ailleurs, M. Ross n’a pas su ou pu impliquer l’Algérie alors que tout le monde sait, y compris à l’ONU, que cette question concerne directement le Maroc et l’Algérie. M. le Ministre a ensuite insisté 2sur le fait que la pression ne doit pas s’exercer uniquement sur le Maroc, ce qui est également une cause de frustration pour le Royaume.

    L’ambassadeur anglais a rétorqué qu’il n’y avait pas de moyen de mettre la
    pression sur l’Algérie. Il a encouragé le Maroc à envisager une nouvelle approche et offert dans ce cadre l’aide du Royaume Uni. Il a ajouté « nous savons où sont nos amis, vous avez notre intérêt, nous voulons aider ». Dans ce sens, il a précisé qu’il était réaliste et qu’il n’envisageait pas de demander au Maroc de faire « marche arrière », mais de faire preuve de psychologie afin de changer la donne créée par la décision marocaine de retirer sa confiance à C. Ross. Si votre position est rigide a-t-il poursuivi, elle ne sera pas perçue comme étant crédible. L’Ambassadeur a soutenu que le Maroc « devra faire des compromis » pour rectifier le tir et évacuer les « énergies négatives » générées par la décision marocaine. Il a ajouté que son
    « sentiment personnel c’est qu’il faudra un certain temps pour dépasser cette phase ».

    Le responsable britannique a réitéré à plusieurs reprises la disposition du Royaume Uni à contribuer à l’élaboration d’une nouvelle approche se concentrant sur les questions politiques. Dans ce cadre, Tim Morris a proposé d’envisager quatre initiatives en particulier :

    -Accepter que la France fasse du lobbying à l’adresse du Maroc et de l’Algérie. Tim Morris a suggéré de mettre en œuvre cette idée « immédiatement ».

    -Organiser une rencontre avec le polisario à Rabat, comme cela a déjà été le cas auparavant, pourrait créer un message positif. Cela permettrait selon T. Morris de donner plus de visibilité aux mesures de confiance et de les intégrer dans une certaine vision.

    -La mise en œuvre de la régionalisation constitue selon l’Ambassadeur « une autre voie intéressante ».

    -« La liberté de mouvement de la Minurso ». Selon le représentant britannique, la véritable question au sujet de la mission onusienne ce n’est pas les drapeaux ou les immatriculations, mais la liberté de mouvement pour la Mission de l’ONU. Selon lui, les membres de la mission ne sont pas en mesure d’entrer en contact avec les personnes sur place. Il a ajouté à ce sujet que « si vous faites une différence entre ce que vous permettez au corps diplomatique et ce que vous permettez à l’ONU ça pose un problème car l’ONU c’est aussi nous ».

    Revenant sur les événements de Gdim Izik, il a considéré que de ne pas avoir laissé la Minurso effectuer un rapport sur ce qui s’est passé a alimenté une perception négative.

    M. Amrani a souligné que le Maroc est transparent et de bonne foi, mais cela ne doit pas pour autant le conduire à tout accepter et à laisser la Minurso faire tout ce qu’elle veut sans considération pour le cadre précis de son mandat. Il a ajouté qu’il était établi que certaines personnes tentaient d’instrumentaliser la situation dans les 3provinces du Sud, ce que le Royaume ne peut accepter. L’Ambassadeur Morris a qualifié de contreproductive l’interprétation stricte du Maroc relative au mandat de la
    MINURSO.

    Monsieur le Ministre a réitéré la détermination du Maroc à poursuivre le processus de négociation avec le concours d’un médiateur impartial. Il a également ajouté que le Royaume veut créer une nouvelle dynamique pour aller de l’avant vers une solution dans le cadre du processus actuel. Nous voulons continuer à travailler dans le respect des paramètres arrêtés, et nous comptons sur le soutien de nos amis, a-t-il fait savoir à son interlocuteur en réitérant la nécessité d’impliquer l’Algérie. Il a par ailleurs noté que le projet de communiqué du GoF n’était pas constructif, tout en faisant observer la différence de traitement avec le cas de M. Van Walsum, lorsque ce dernier a perdu la confiance des autres parties.

    Il a conclut en affirmant que le Maroc avait le droit d’exprimer son point de vue et que personne ne pouvait être imposé. « Le Maroc ne veut plus perdre son temps. Le statu quo est intenable. Nous avons toute confiance en le SG Ban Ki Moon, et restons confiants quant à la décision qu’il prendra pour relancer les négociations en renouant avec une dynamique positive.

    Commentaires

    -Tim Morris a précisé à plusieurs reprises qu’il n’était pas porteur d’un message de Londres et qu’il souhaitait avoir cette rencontre avec Monsieur Amrani pour échanger de façon informelle. Cependant, malgré l’insistance de certaines questions, T. Morris n’a pas répondu et avait manifestement un message à passer ;

    -La position de l’ambassadeur Morris est de toute évidence figée ;

    -Le Royaume Uni semble penser que le moment est opportun pour faire pression sur le Maroc pour le forcer à accepter une certaine politisation tacite du mandat de la Minurso, à travers l’octroi d’une plus grande marge de manœuvre aux membres de cette mission ;

    -Dans une approche opportuniste, le Royaume Uni semble vouloir utiliser
    l’évolution récente du contexte pour imposer ses vues et négocier le renvoi de C. Ross contre des concessions politiques ;

    -Le Royaume Uni semble également vouloir renforcer le statut du polisario en promouvant des rencontres au Maroc, et à terme, obtenir du Maroc plus de concessions ;

    -L’Ambassadeur a lui-même avoué que le GoF n’avait pas les moyens de faire pression sur l’Algérie, ce qui revient à dire que les seules initiatives visant à faire évoluer cette situation pèseront sur le Maroc ;

    -La proposition de demander à la France de jouer un quelconque rôle de lobbying entre le Maroc et l’Algérie apparaît, dans la nouvelle configuration
    politique actuelle comme un piège. Le Président Hollande, et le parti socialiste en particulier ayant mis l’emphase sur le respect des droits de l’homme dans leur politique étrangère, il sera difficile au Maroc de refuser de faire des concessions sur ce plan sans en payer le prix en terme de soutien de son principal allié. L’objectif recherché serait donc de fissurer le rempart français protégeant le Maroc d’un élargissement du mandat de la Minurso.

    Rabat, le 29 mai 2012

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, plaques d’immatriculation,

  • Guinée Bissau : Les raisons de l’ouverture d’un consulat au Sahara Occidental

    Le président de l’Assemblée Populaire de Guinée-Bissau avait sollicité, le 23 juillet 2014 à travers une lettre à son homologue marocain un soutien financier de la Chambre des Représentants, d’au moins 600 millions de FCFA (soit 916.000 euros).

    Selon le président, ce soutien a permis de couvrir une partie des besoins en budget de fonctionnement et de remise en marche des services de son institution, qui s’élèvent à 2 milliards 500 millions de FCFA (soit 3186793 euros).

    En 2018 le roi du Maroc avait acheté 90 véhicules « 4×4 » à l’assemblée Nationale de Guinée-Bissau. C‘est ce soutien qui justifie l’ouverture d’un consulat Sahara Occidental dans un pays où la Guinée-Bissau n’a aucun résidant.

    Source : Quotidien Numérique d’Afrique, 6 fév 2020

    Tags : Maroc, Guinée, Bissau, Sahara Occidental, consulats,

  • L’Algérie, 2ème puissance militaire en Afrique. Le Maroc, 6ème

    Dans un article intitulé Puissance militaire africaine (2020), le site Global Fire Power classe les pays du monde selon la puissance de leur armée. Pour cela, il se base sur 50 indicateurs pour classer les armées de 138 pays, dont 35 d’Afrique. « La liste de GFP utilise plus de 50 facteurs dans notre formule interne pour déterminer le score de l’indice de puissance d’une nation donnée («PwrIndx»). Cela donne le classement final tout en permettant aux nations plus petites et plus avancées technologiquement de rivaliser avec les plus grandes et les moins développées », indique GFP.

    Un seul pays africain figure dans le Top 10 des armées les plus puissantes. Voici les 6 armées les plus puissantes du continent :

    Pays                                                  Indice de puissance

    1-Egypte                                           0.1872

    2-Algérie                                           0.4659

    3- Afrique du Sud                           0.4985

    4-Nigeria                                          0.6485

    5-Angola                                           0.8379

    6-Maroc                                             0.8408

    L’Egypte est le seul pays africain qui figure dans le Top 10 des plus puissantes armées du monde, en se positionnant, avec un score de 0,1872, au neuvième rang mondial, devant le Brésil.

    Tags : Maroc, Algérie, armée, puissance, Afrique, Global Fire Power,