Catégorie : Algérie

  • Algérie : Retour aux sources

    Dans un message prononcé en son nom par un de ses conseillers à l’ouverture d’un séminaire organisé hier sous le thème « la constitution au service du citoyen », Abdelmadjid Tebboune a réitéré sa volonté d’expurger le processus électoral, notamment en ce qui concerne les scrutins législatif et local, de l’un de ses vices les plus pernicieux, qui a fini par éroder la crédibilité du suffrage : le système des quotas. Le président de la République s’est engagé personnellement à tout mettre en œuvre pour démanteler ce stratagème, instauré en 1997 par ceux que feu Mohamed Boudiaf appelait les décideurs, dans l’intention apparente d’éviter le scénario des élections législatives du 26 décembre 1991.

    Erigé en règle tacite, mais appliqué à la lettre par un régime clientéliste, ce système n’a pas seulement montré ses limites, il a surtout dénaturé l’évolution démocratique au profit d’une classe politique, dominée par les opportunistes de tous bords et les carriéristes invétérés. Les dégâts causés par cette pratique totalitaire que l’on s’évertuait à dissoudre dans un multipartisme factice, sont parmi les premières raisons, qui ont fait sortir les Algériens dans la rue, un certain 22 février 2019.

    Conscient de la gravité de la situation, le chef de l’Etat a marqué sa détermination à en finir une bonne fois pour toutes avec ce genre de méthode, qui a transformé l’exercice démocratique en une opération formatée et accessoirisée avec la complicité de partis politiques servant d’alibi. Pour réussir, il est appelé à aller au fond du problème.

    L’émergence d’une nouvelle classe de jeunes élus doit se faire en dehors des réseaux encore actifs, dont les leviers de commande sont toujours entre les mains des résidus de la Issaba. En revenant sur la récente installation de la commission chargée de revoir le régime électoral, et en tenant à assurer qu’elle « est composée d’experts en droit et de représentants du ministère de l’intérieur, Abdelmadjid Tebboune a certainement voulu se limiter à l’aspect légal, pour ne pas donner l’occasion aux spéculateurs de monter au créneau et l’accuser de pratiquer le même « jeu » que son prédécesseur déchu. Il sait pertinemment qu’un projet destiné à garantir la transparence et la régularité des futures élections, restera toujours un projet, s’il n’est pas accompagné d’un profond assainissement de la scène politique en général.

    « Encadrer le financement des élections pour faire respecter la volonté populaire et en finir définitivement avec les quotas afin de donner les mêmes chances à tous les candidats engagés dans la compétition électorale », constitue certes une barrière de protection, qui pourrait contribuer largement à la protection des voix des citoyens, comme l’entend le président de la République, mais sa résistance sera tributaire des mécanismes mis en œuvre pour éradiquer et à jamais l’intrusion de l’argent sale dans la politique.

    « Dans l’Algérie nouvelle, personne ne sera protégé, personne ne bénéficiera de l’impunité, de l’immunité, l’argent proviendra uniquement du travail, de la création de richesse pour que le citoyens puisse constater un changement réel », a souligné le conseiller à la Présidence dans sa lecture du message transmis par le chef de l’Etat. Effacer le préjudice matériel et moral porté à l’Etat par les pratiques mafieuses cautionnées par la Issaba, et réinstaurer la confiance entre le peuple et ses institutions ; une œuvre immense qui attend Abdelmadjid Tebboune, et un retour aux sources imposé par la conjoncture.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 6 oct 2020

    Tags : Algérie, Abdelmajid Tebboune, Consitution, corruption, gabégie, malversation, institutions, Etat de droit, élections, référendum,

  • Algérie : Khalida Toumi écrit au président Tebboune

    En détention provisoire depuis le 4 novembre 2019 à la prison d’El Harrach, Khalida Toumi, l’ancienne ministre de la Culture sous la présidence de Bouteflika, brise le silence … par le biais de ses avocats. Rebondissement dans l’affaire ? Rien n’est moins sûr puisqu’il s’agit pour le collectif de la défense d’urger la procédure de jugement de leur cliente, mise sous mandat de dépôt par le juge instructeur près la Cour suprême.

    Aux dernières nouvelles en effet, les avocats Mes Boudjemaa Ghechir, Miloud Brahimi, Fatiha Chellouch et Anouar Tassabasset, ont, le 29 août écoulé, saisi par écrit le président de la République sur le « cas Khalida Toumi ».

    Rendue publique ce lundi, cette requête porte un appel à l’intervention du chef de l’État, et laquelle intervention « ne saurait en aucun cas être interprétée comme une interférence dans le fonctionnement de la justice », précisent le collectif des avocats, parce qu’elle, argumente-t-il, « ne touche ni le fond de l’instruction ni les accusations », mais « concerne uniquement le respect de la loi et la concrétisation de la crédibilité des actes de l’administration de la justice ».

    Une intervention dans les affaires de justice qui ne dit pas son nom, tentons-nous de dire ! Bref, cette longue lettre retrace la genèse de l’affaire de leur cliente par laquelle ses avocats tentent de faire avancer le traitement du dossier judiciaire.

    Le Courrier d’Algérie, 7 oct 2020

    Tags : Algérie, corruption, Khalida Toumi, justice,

  • Le «grand retour» de l’Algérie sur la scène internationale (Afrique-Asie)

    Le mensuel d’analyse politique, économique, sociale et culturelle «Afrique-Asie» a consacré à l’Algérie, un pays qui «tient à sa souveraineté et à son rôle d’Etat pivot» dans le monde, un article intitulé «Le grand retour de l’Algérie sur la scène internationale». D’emblée, l’auteur de l’article écrit : «Ceux qui avaient parié sur le repli de l’Algérie sur elle-même suite à une année de Hirak, une crise économique générée par la chute des prix des hydrocarbures et la pandémie de la Covid-19, auront été pour leurs frais.»

    Il a ajouté : «Contrairement aux Cassandres médiatiques, issus majoritairement du microcosme néocons, qui n’avaient cessé de surfer sur ces questions dans l’espoir de déstabiliser un pays qui tient à sa souveraineté et à son rôle d’Etat pivot notamment dans le Maghreb, la Méditerranée, l’Afrique sub-saharienne et dans le reste du monde, l’Algérie est non seulement debout, mais s’en sort plutôt mieux que la plupart des pays avancés, que ce soit dans la lutte contre la pandémie, la diversification de son économie et l’application de la feuille de route concernant la réforme de ses institutions et la révision de sa constitution. Mais aussi et surtout par son rôle grandissant dans le concert des nations.» Il a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a entamé, après son investiture à la tête de la magistrature suprême, la mise en œuvre des réformes structurelles qu’il avait inscrites dans son programme de campagne, surtout, la révision de la Constitution, affirmant que désormais «la machine à réformer est en marche».

    «Cet engagement pour une nouvelle république solidaire et prospère, qui s’inspire des fondamentaux du 1er Novembre et qui se traduit par une mise en application des revendications politiques, sociales, économiques du ‘‘hirak béni’’, a mis en échec les tentatives déstabilisatrices de certaines officines étrangères qui manipulaient les courants les plus nihilistes au sein du hirak», estime-t-il. Il a souligné que Tebboune a, dès son élection, clairement défini les grandes lignes de sa politique étrangère, née «dans la guerre de libération nationale, quand une délégation du FLN avait participé à la Conférence de Bandung en 1955» et qui a comme fondements la «non-ingérence, le respect du droit international, la construction d’un nouvel ordre politique et économique mondial, le droit des peuples à l’autodétermination et le soutien aux peuples colonisés».

    Concernant la question libyenne, «Afrique-Asie» a indiqué que «la conférence de Berlin sur la Libye, en janvier dernier, a donné une tribune mondiale à l’Algérie à travers laquelle, le nouveau Président a fait entendre la voix de son pays. Il y a réaffirmé ce qu’il avait toujours répété, à savoir qu’il revient aux seuls Libyens -tous les Libyens sans exclusive- de prendre leur destin en mains, avec l’aide des pays voisins».

    Une diplomatie active

    Parallèlement, ajoute-t-il, «la diplomatie algérienne s’active sur le front malien, indissociable du front libyen», rappelant que «le président Tebboune a dépêché son ministre des Affaires étrangères à Bamako à deux reprises en quelques semaines pour proposer l’activation du plan algérien de paix et de réconciliation, à la demande de toutes les parties maliennes, y compris la nouvelle junte militaire», et ajoutant que «même la France, embourbée dans les sables mouvants du Sahel, est désormais demandeuse de l’assistance d’Alger». «Afrique-Asie» a aussi mentionné que le retour de l’Algérie sur la scène internationale «a été également confirmé par la récente visite du secrétaire à la Défense américain, Mark Esper, la première d’un aussi haut responsable américain depuis 2006 (visite de Donald Rumsfeld)».

    «Cette visite historique, qui intervient dans une période charnière de l’histoire des Etats-Unis, soit près d’un mois avant l’élection présidentielle capitale, prévue le 3 novembre, n’est pas du goût de certains médias américains adeptes du régime change, un concept cher aux mal-nommés printemps arabes et révolutions de couleur», a-t-il fait remarquer, citant le cas du «New York Times», «un média qui s’est très souvent trompé dans ses analyses, particulièrement lorsqu’il s’agit du monde arabe qu’il voit à travers ses lunettes sionistes».

    Sud Horizons, 6 oct 2020

    Tags : Algérie, diplomatie, Libye, Mark Esper, Maghreb, Méditerranée, Afrique subsaharienne, Mali, Sahel, terrorisme, lutte antiterroriste, 

  • Algérie : L’horrible crime qui a secoué l’opinion publique

    Chaïma, kidnappée et tuée : l’horrible crime qui a secoué l’opinion publique

    Chaima… le prénom le plus prononcé ces derniers jours. La jeune fille, âgée de 19 ans a été kidnappée, violée, torturée puis brûlée vive par son agresseur. Une tragédie qui a laissé une maman dans la tourmente, réclamant la condamnation à mort contre le bourreau de sa fille.

    Inconsolable, la maman de Chaima, qui doit survivre au décès de sa fille, se trouve dans un état psychologique critique. Essayant de la joindre, cette dernière ne pouvait plus parler de la mort de sa fille. L’une de ses voisines a pris la parole pour nous parler de Chaima et des souffrances de cette famille, occupant une baraque de fortune à la cité Ben Saidane, dans la commune de Reghaia, située à une trentaine de kilomètres de la capitale Alger. Attristée par le décès tragique de sa jeune voisine, la dame, elle aussi mère de famille, réclame la peine de mort à l’encontre du bourreau de Chaima. « Personne n’est à l’abri. Aujourd’hui, c’est Chaima, demain c’est une autre personne. Chaque jour, on entend des faits pareils mais rien n’a été fait pour arrêter ces criminels. C’est pour cela qu’on réclame « el qissas », a-t-elle réclamé, avant de nous annoncer que tous les voisins ont décidé d’organiser une marche, ce jeudi, pour appeler à l’application de la peine de mort contre le tueur de Chaima et réclamer justice pour tous les enfants qui ont subi le même sort.

    « Je lance un appel aux citoyens et à tous ceux qui ont compati à la mort de notre fille de se joindre à nous et faire de cette marche la voix des parents qui ont perdu leurs enfants », a-t-elle indiqué. Cette voisine très proche de la maman de Chaima a tenu à nous parler des souffrances de sa voisine pour subvenir aux besoins de ses deux enfants, Chaima et son frère. « Ma voisine a travaillé partout, même dans les mosquées pour que rien ne manque à ses enfants. Elle s’est sacrifiée pour que Chaima puisse continuer ses études. Cette dernière, elle était brillante et elle espérait avoir son bac pour aller ensuite continuer ses études à l’étranger », raconte-t-elle. Et de poursuivre : « le but était de fuir la situation précaire dont elle vit avec son frère et sa mère. Elle espérait les faire sortir de la misère et là elle n’est plus, elle est auprès de Dieu au paradis ».

    Une autre voisine tenait à nous parler et raconter la douleur que sentait la maman de Chaima. « On est partis ce matin au cimetière, elle a piqué une crise sur place. Personne parmi nous n’arrive à la consoler, elle a perdu sa fille qu’elle a mis au monde et qu’elle a fait grandir et éduquer », raconte la voisine, qui a tenu à préciser que la maman de Chaima était en même temps le papa et la maman pour ses enfants, puisque elle est séparée depuis longtemps de son mari.

    L’horrible crime

    Le corps calciné de la jeune Chaima a été retrouvé le vendredi 2 octobre, dans une station-service abandonnée de Thenia, une ville située à une soixantaine de kilomètres à l’Est d’Alger. Le suspect, qui avait fini par reconnaître les faits, a, selon la famille de la victime, déjà tenté de violer la fille, alors que celle-ci n’avait que 15 ans.

    C’était en 2016. La famille de Chaïma avait à l’époque déposé plainte à la police. Rien ne l’a dissuadé, l’agresseur a vite retrouvé sa liberté pour harceler encore la jeune fille et la menacer à chaque occasion, selon les dires de sa maman. Les faits horribles se sont produits ce maudit 1er octobre. Le lendemain, samedi 2 octobre, le suspect s’est rendu de lui-même à la police, en expliquant qu’il avait laissé sa petite amie dans une station-service la veille, le temps d’aller lui chercher à manger. Quand il était revenu quelques minutes plus tard, il avait découvert son corps en train de brûler et s’était enfui. Suite à sa comparution devant le procureur général, le meurtrier a fini par avouer les faits. Il a par la suite révélé avoir attiré la victime vers le lieu abandonné, avant de la violer, la frapper, puis la brûler en l’aspergeant d’essence.

    Ainsi, l’auteur de crime a été inculpé pour « viol » et « meurtre avec préméditation ». Coïncidant avec la révélation du crime commis contre Chaima, le Conseil des ministres, faut-t-il le rappeler, a examiné une loi contre les enlèvements et les kidnappings.

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, le Président Tebboune a ordonné que soient imposées les peines maximales, sans possible allègement ou grâce, quels que soient les tenants et aboutissants de l’acte d’enlèvement. Il a rappelé également « l’engagement de l’État à protéger les citoyens, à renforcer la justice et la primauté de la loi et restaurer l’autorité de l’État pour être juste et protecteur des faibles, au vu de la propagation du phénomène d’enlèvement ». Un article portant sur la protection des femmes est également inscrit dans le projet de la révision constitutionnelle.

    Lynda Louifi

    Le Jeune Indépendant, 7 oct 2020

    Tags : Algérie, Chaïme, assassinat, crime, peine de mort

  • Le Maroc inquiété par le rapprochement entre l’Algérie et l’Espagne

    L’Algérie et l’Espagne ont décidé de doper leurs relations économiques et sécuritaires. Dans ce but, les autorités algériennes ont déployé un maximum d’efforts en vue de préparer l’accueil du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez qui effectuera, à partir d’aujourd’hui, une visite officielle de deux jours en Algérie.

    Sanchez arrive à Alger à la tête d’une importante délégation qui explorera toutes les possibilités d’intensifier la coopération entre les deux pays.

    Selon des sources officielles, Il sera reçu par le président algérien Abdelmajid Tebboune et tiendra une séance de travail avec le Premier ministre, Abdelaziz Djerad».

    Cette visite a été précédé par une visite de travail d’une journée réalisée par Francisco Pardo Piqueras, le patron des services de police espagnols. Il a été reçu par son homologue algérien, Khelifa Ounissi.

    Lors de cet entretien, le chef de la police espagnole a souligné «l’importance que revêt cette rencontre, organisée à l’effet de consolider et de renforcer la coopération bilatérale et d’étudier les problèmes d’intérêt commun», a-t-on souligné. Piqueras s’est également félicité de l’«excellence des relations algéro-espagnole en matière de coopération dans, notamment, les domaines de la formation et du crime organisé transnational sous toutes ses formes».

    Pour sa part, le Commandant de la Gendarmerie algérienne, le général Gouasmia Noureddine. A reçu María Ghamez Ghamez, directrice générale de la Garde civile espagnole, l’équivalent de la Gendarmerie en Algérie. Dans leurs débats, il a été question des discussions sur les moyens de consolider la coopération entre les deux pays et l’échange d’expérience en matière de sécurité, notamment la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine au moment où les côtes espagnoles sont témoins d’importants débarquement de harragas algériens.

    Son amphitryon algérien a profité de l’occasion pour faire visiter son hôte espagnole siège des forces navales où elle a été reçue par le général Chaâlal Abdelaziz, commandant du service national de garde-côtes.

    Cette visite arrive à un moment où les relations entre le Maroc et l’Espagne traversent une crise caractérisée par ce que Madrid qualifie de « mesures visant à asphyxier » les deux villes africaines espagnoles de Ceuta et Melilla ainsi qu’une montée des arrivées de pateras en provenant de la partie du Sahara Occidental sous contrôle marocaine.

    Le Maros suspecte un changement de position de Madrid depuis la participation de l’extrême gauche dans le gouvernement espagnol soupçonné de soutenir les revendications d’autodétermination des sahraouis.

    Pour rappel, l’Espagne fait partie du dénommé Groupe d’Amis du Sahara Occidental chargé de trouver une solution au conflit sahraoui et où Madrid est toujours considérée comme la puissance administrante de son ancienne colonie.

    Tags : Maroc, Algérie, Front Polisario, Espagne, Madrid, Groupe d’Amis du Sahara Occidental, ONU,

  • Algérie : Réception prochaine de la nouvelle centrale solaire à Tindouf

    La nouvelle centrale solaire de 11 mégawatts projetée à Tindouf sera réceptionnée avant la fin de l’année en cours, dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, a indiqué la direction locale de l’énergie.

    Cette installation énergétique figure parmi neuf ouvrages du genre dont ont bénéficié les wilayas du sud du pays, en vertu d’une convention entre l’entreprise SKTM (filiale de Sonelgaz) et cinq entreprises nationales de réalisation, a précisé le chef de service de l’électricité et du gaz, Mabrouk Chehami. Implantée au chef-lieu de wilaya, la nouvelle centrale vient renforcer les capacités de production de l’électricité et réduire la facture de consommation de mazout utilisé dans la production électrique, sachant que la wilaya consomme plus de 6.000 litres/jour de mazout dans ce cadre, a-t-il ajouté.

    Ce qui dénote l’orientation des pouvoirs publics vers le recours aux énergies alternatives dans la production d’électricité, a souligné le responsable en rappelant que la wilaya a déjà bénéficié d’une centrale solaire de 9 mégawatts, actuellement en exploitation.

    Cette dernière, localisée à Merkala (10 km de Tindouf), assure un apport de 15% de la production d’électricité utilisée dans la wilaya et a permis de porter à 75 mégawatts la capacité de production d’électricité, en plus d’induire une réduction de la consommation de mazout de la centrale principale fonctionnant au diesel, a fait savoir Chehami.

    Le pic de consommation d’électricité durant la période estivale dans la wilaya de Tindouf a dépassé les 75 mégawatts, en hausse de 4,4% par rapport à l’été de l’année dernière (70 mégawatts).

    Sud Horizons, 7 oct 2020

    Tags : Algérie, Tindouf, stattion solaire, électricité, énergie solaire, 

  • Les “Français d’Algérie” se plaignent du marché de change parallèle

    Les ressortissants français établis en Algérie se sont plaints du taux de change du dinar face à l’euro dans les banques et l’écart important entre celles-ci et le marché de change parallèle, soutenant que ces taux sont défavorables à eux notamment en ce qui concerne le versement des bourses scolaires.

    Dans une question écrite adressée à l’assemblée nationale française en date du 29 septembre 2020, le député M’Jid El Gherrab a attiré l’attention du ministre français de l’économie et des finances sur la fixation du taux de chancellerie, estimant que ces taux sont régulièrement défavorables aux Français et les résidents en Algérie.

    Selon le député M’Jid El Gherrab, les Français résidant en Algérie s’interrogent sur la question du taux de change de l’euro face à la monnaie algérienne qui s’écartent souvent des taux sur le marché des changes (marché de change parallèle, ndlr) et souhaitent savoir comment les taux de chancellerie sont fixés et quelle est la régularité de l’évolution de ces taux.

    Dans sa réponse, le ministre français de l’économie a fait savoir que l’ajustement du cours comptable de la monnaie algérienne se fait dans le strict respect des critères généraux fixés par le ministère français des finances et la Banque centrale européenne, soutenant qu’au12 mai 2020, l’écart moyen annuel s’établit à -0,40%, soit bien en deçà de la valeur limite des 3% à laquelle il est fait référence plus haut.

    Le même responsable a souligné par ailleurs qu’ « il est vrai que si l’on prend en considération à cette même date le cours de marché instantané du dinar, le taux de chancellerie lui est actuellement supérieur de près de 6% ».

    Selon toujours la réponse de Bercy, l’ensemble des taux de chancellerie sont en réalité « figés » depuis le 16 mars et ce pour des raisons opérationnelles et informatiques, expliquant également que leur révision n’est plus possible depuis cette date dans le cadre du télétravail qui a été mis en place à la suite des mesures de confinement imposées par la crise sanitaire (Covid-19).

    Cette situation exceptionnelle, ajoute le ministère français de l’économie, a donc empêché de prendre immédiatement en compte le repli sensible (en relation notamment avec la chute des prix de l’énergie) subi par la monnaie algérienne depuis le 20 mars, date à laquelle elle se situait encore précisément au niveau du taux de chancellerie courant.

    « Dès lors que l’allègement progressif des mesures de confinement permettra de reprendre la révision bimensuelle des cours comptables, le taux de chancellerie du dinar sera immédiatement modifié afin de rétablir sa cohérence habituelle avec les cours pratiqués sur le marché des changes. De surcroît, pour faire suite à l’intervention du parlementaire, au cours des prochains mois l’évolution de la parité du dinar algérien fera l’objet d’une surveillance renforcée de la part du service », a tenu à préciser Bercy dans sa réponse à la question parlementaire de M’Jid El Gherrab.

    Hassen Houicha / Traduit par: Moussa. K.

    Echourouk Online, 6 oct 2020

    Tags : France, Algérie, change, devise, dinar, euro, marché parallèle, ressortissants français en Algérie, banque, taux de change,

  • Le Soudan et l’Algérie, nouveaux alliés des Etats-Unis ?

    Washington veut passer par Khartoum pour convaincre les pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël, et par Alger pour lutter contre le terrorisme sur le continent.

    L’Afrique revient dans le viseur des Etats-Unis. Alors que le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, est engagé dans une course contre la montre pour dénouer le contentieux de son pays avec le Soudan avant l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le chef du Commandement militaire américain en Afrique (Africom), Stephen Townsend, s’est rendu mercredi 23 septembre en visite en Algérie.

    « Les Etats-Unis ont une occasion qui ne se présente qu’une fois d’assurer enfin une compensation aux victimes des attentats terroristes de 1998 menés par Al-Qaïda contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie », a écrit Mike Pompeo dans une lettre à des sénateurs dont l’AFP a eu connaissance. « Nous avons aussi une fenêtre unique et étroite pour soutenir le gouvernement de transition dirigé par un civil au Soudan, qui s’est enfin débarrassé de la dictature islamiste », a-t-il ajouté.

    Au cœur de ce dossier, l’inscription du Soudan dans la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme. Cette sanction, synonyme d’entrave aux investissements pour le pays, remonte à 1993. La crise s’est envenimée avec les attentats de 1998, qui avaient fait plus de 200 morts. Le Soudan d’Omar al-Bachir était alors devenu un paria pour avoir accueilli le chef d’Al-Qaïda, Oussama ben Laden.

    Ces dernières années, Washington a changé de ton lorsque l’ex-autocrate soudanais a commencé à coopérer dans la lutte antiterroriste et joué le jeu de la paix au Soudan du Sud. Les Etats-Unis ont renoué avec Khartoum, déjà sous l’ex-président démocrate Barack Obama, puis engagé un dialogue pour retirer le Soudan de leur liste noire. La révolution qui a balayé Omar al-Bachir, en 2019, n’a fait qu’accélérer le mouvement. Depuis, Mike Pompeo ne ménage pas son soutien au premier ministre de transition, Abdallah Hamdok.

    Mais les négociations achoppaient sur l’épineux dossier judiciaire de l’indemnisation des familles des victimes des attaques de 1998. Le secrétaire d’Etat pense désormais qu’une solution est en vue et en a fait « une de ses premières priorités », a dit à l’AFP une porte-parole de la diplomatie américaine. Son « plan » prévoit le versement par Khartoum, sur un compte bloqué, de fonds qui ne seront versés que sous conditions aux Etats-Unis pour indemniser les plaignants. Des médias américains ont cité le montant total de 335 millions de dollars (environ 287 millions d’euros).

    Parmi ces conditions, le retrait du Soudan de la liste noire antiterroriste et l’adoption d’un texte de loi proclamant la « paix légale » avec Khartoum, pour écarter le risque de nouvelles poursuites. Dans son courrier, Mike Pompeo fait pression sur le Congrès américain afin qu’il vote cette disposition. « Cette loi doit entrer en vigueur mi-octobre au plus tard afin de garantir le paiement des indemnisations aux victimes dès que le Soudan sera retiré de la liste des Etats soutenant le terrorisme », ce qui interviendra « très probablement » d’ici fin octobre, a-t-il expliqué. C’est-à-dire avant l’élection présidentielle américaine du 3 novembre. Au sein du gouvernement, on s’inquiète toutefois d’une résistance de quelques influents sénateurs démocrates.

    Pourquoi un tel empressement de la part d’un secrétaire d’Etat par ailleurs peu intéressé par l’Afrique ? C’est probablement au nom d’un autre dossier cher à l’administration Trump. Mike Pompeo s’est rendu fin août à Khartoum lors d’une tournée pour convaincre des pays arabes de normaliser leurs relations avec Israël. Le camp du président-candidat veut capitaliser sur les accords historiques conclus sous son égide par l’Etat hébreu avec les Emirats arabes unis et Bahreïn – un succès qui manquait à son bilan diplomatique, qui plus est favorable aux intérêts israéliens et donc susceptible de galvaniser son électorat évangélique.

    Abdallah Hamdok avait semblé doucher les espoirs américains, en affirmant qu’il n’avait « pas de mandat » pour trancher cette question sensible. Mais les tractations se poursuivent en coulisses, avec des positions peut-être moins figées. Le général Abdel Fattah al-Burhane, chef du Conseil souverain au Soudan, qui avait rencontré en février le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a eu trois jours de pourparlers cette semaine à Abou Dhabi avec une délégation américaine. Au menu, bien entendu, la sortie de la liste noire, mais aussi, selon l’agence officielle soudanaise Suna, « l’avenir de la paix arabo-israélienne » et « le rôle que le Soudan devrait jouer dans la réalisation de cette paix ».

    En parallèle à ce front, mais plus au nord sur le continent, le général Stephen Townsend, chef de l’Africom, a effectué mercredi une visite à Alger dans un contexte de tensions régionales, en particulier en Libye et au Mali, a-t-on appris de source officielle. Le général Townsend, « accompagné de membres de l’ambassade américaine en Algérie », a été reçu par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, précise un communiqué de la présidence algérienne, qui ne divulgue pas la teneur des discussions. Le gradé de haut rang américain a également eu des entretiens avec le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chanegriha, et le ministre des affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

    « Nous avons beaucoup à apprendre et à partager les uns avec les autres. Renforcer cette relation est très important pour nous », a expliqué le chef de l’Africom, cité dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis en Algérie. « L’Algérie est un partenaire engagé dans la lutte contre le terrorisme. Affaiblir les organisations extrémistes violentes, les activités malveillantes et renforcer la stabilité régionale est une nécessité mutuelle », a plaidé le général Townsend. Il s’agissait de la première visite en Algérie d’un commandant de l’Africom depuis 2018.

    L’Algérie, qui craint les risques d’instabilité à ses frontières, s’efforce de réactiver son rôle sur la scène diplomatique régionale et tente d’endosser un rôle de médiateur dans les crises en Libye et au Mali.

    Source : Decryptnews.com, 27 sept 2020

    Tags : Afrique, Armement, Économie, terrorisme, sécurité, sanctions, sahel, pauvreté, négociations, mali, islam, international, Algérie, Soudan, Etats-Unis,

  • Algérie : les détails horribles de l’assassinat de Chaïma

    Meurtre de la jeune Chaima: Les détails horribles d’un crime

    Les détails du meurtre de Chaima, jeune fille de 19 ans, ont été dévoilés, hier, lors d’une conférence de presse, tenue par le procureur de la République près le tribunal de boumerdès.

    Par Aomar F.

    Le mois de septembre a enregistré le plus d’incendies et de feux depuis le début de la saison estivale avec 158,42 hectares de forêts, de maquis et de broussailles, a indiqué Mohamed Lachgueur.

    Cette importante superficie incendiée est due principalement aux facteurs humains, a-t-il précisé, notant que les plus grands incendies ont eu lieu à «djebel Chkika», dans la commune de Beni Ouarsous, relevant de la daïra de Remchi, où pas moins de 10 hectares de forêts et 45 hectares de broussailles ont été détruits par le feu, outre celui de Dar el Hakem, dans la commune de Terny, où sept hectares de forêts ont également été ravagés.

    Le mois de septembre a enregistré la plus grande surface forestière incendiée, comparativement au mois caniculaire d’août qui a enregistré plus d’une centaine d’hectares ravagés par les feux, dont notamment les broussailles et les maquis.

    La wilaya de Tlemcen, qui compte un couvert forestier de l’ordre de 200 000 hectares, a enregistré, depuis le début de l’été, une superficie globale incendiée estimée à plus de 380 hectares de forêts, de broussailles et de maquis, ce qui est nettement inférieur à l’année précédente qui avait connu plus de 500 hectares ravagés par les feux. La réduction de la superficie incendiée cette année par rapport à l’année précédente, a-t-on expliqué, est due à un important dispositif mis en place pour lutter contre les feux de forêt et la logistique nécessaire mise à la disposition des brigades de lutte contre les feux, positionnées à proximité des massifs forestiers, «ce qui a permis d’éviter les grands dégâts», a conclu la même source.
    F. K.

    Le Jour d’Algérie, 5 oct 2020

    Violée et brûlée vive : l’assassinat de Chaïma, 19 ans, choque l’Algérie

    Comme en Tunisie après l’assassinat de Rahma Lahmar en septembre, ce crime a relancé le débat sur la peine de mort

    « Je m’appelle Chaïma, je n’avais que 19 ans ! Pourquoi je parle au passé ? Vous allez vite me comprendre … » Sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les taxis et les terrasses de cafés, l’émotion est vive en parlant du dernier féminicide qui secoue l’Algérie.

    « Une jeune fille de 19 ans, F. Chaïma, a été violée avant d’être brûlée vive vendredi dernier par un repris de justice à Thénia, à dix kilomètres à l’est de Boumerdès [est d’Alger] », rapporte le quotidien francophone El Watan.

    Selon les médias, la jeune fille avait disparu de son domicile, à Réghaïa (est d’Alger), depuis une semaine.

    Elle avait en réalité été kidnappée par un jeune habitant les environs, contre lequel Chaïma avait déposé plainte pour abus sexuels en 2016. Il avait été condamné par la justice.
    « À sa sortie de prison, le violeur a, selon le récit de la maman de Chaïma, repris contact avec elle. Sous la menace de son ancien agresseur, l’adolescente est sortie de chez elle, il y a quelques jours, en prétendant aller recharger sa ligne téléphonique. Mais elle n’est jamais revenue », rapporte le site Algérie Infos.

    « Le mis en cause a tout fait pour convaincre la jeune adolescente de venir avec lui dans un endroit isolé », d’après la presse algéroise.

    Entraînée par son kidnappeur dans une ancienne station d’essence, le jeune homme aurait violé Chaïma. Il cherchait aussi à la faire avorter, les enquêteurs ayant trouvé des pilules abortives sur les lieux du crime.

    L’agresseur qui avait préparé un bidon d’essence, selon la presse, l’a ensuite brûlée vive.

    « Il s’est dirigé vers la brigade de gendarmerie de la localité. Il a tenté de leur faire croire que la fille s’était suicidée à l’aide d’une bouteille de gaz butane », explique une source de l’enquête à El Watan. Le jeune homme a été arrêté et placé en détention provisoire.

    Le crime a créé une onde de choc dans le pays. Le débat sur la peine de mort, peine que réclame la mère de Chaïma, a été relancé comme ce fut le cas en Tunisie après l’assassinat de Rahma Lahmar, 29 ans, fin septembre.

    Des peines capitales peuvent être prononcées par la justice algérienne, le plus souvent dans des affaire de terrorisme, mais un moratoire sur les exécutions est appliqué depuis 1993.

    Pour les auteurs de crimes d’enlèvement de personnes, le président Abdelmadjid Tebboune a exigé dimanche « que soient imposées les peines maximales, sans possible allègement ou grâce, quels que soient les tenants et aboutissants de l’acte d’enlèvement ».

    Source : Middle East Eye, 5 oct 2020

    Tags : Algérie, Chaïme, crime, assassinat, Tlemcen,

  • Algérie : La révision de la Constitution déchire les partis islamistes

    Divisés entre partisans du oui et du non: La révision de la Constitution déchire les partis islamistes

    Le référendum sur le projet de révision de la Constitution divise les partis politiques islamistes. Certains d’entre eux ont appelé à voter «oui», d’autres ont opté pour la participation mais en votant «non».

    Par Aomar Fekrache

    Le «non» est notamment le cas du Front de la justice et du développement (FJD) de Abdallah Djaballah qui, faute d’arguments politiques, s’est adonné à un exercice dangereux en déversant son fiel sur l’une des constantes nationales. Lors d’une réunion du Medjlis Choura de son parti, Djaballah a exprimé ouvertement son hostilité à l’adoption de deux langues nationales. Autrement, ce chef islamiste, éjecté de deux partis politiques (El Islah et Ennahda) avant qu’il ne créé le FJD, dit voir en la langue tamazight un danger pour «l’unité nationale».

    Le plus grave est que le chef de file du FJD ose se placer en porte- parole des Algériens en se permettant d’affirmer que «cette Constitution n’est pas venue pour satisfaire les revendications du peuple». Lui déniant, unilatéralement, tout consensus avant même le tenue de l’élection, il n’hésitera pas à pousser le bouchon en évoquant une prédominance du courant «laïque» et «éradicateur».

    Même son de cloche de la part du Mouvement de la société pour la paix (MSP), dont le président, Abderrazak Makri, a exprimé des réserves liées à l’identité, à la langue et à la religion. Le MSP ne digère pas que toutes ses propositions n’aient pas été prises en considération. Pourtant, l’Algérie ne se réduit pas au seul point de vue de cette formation politique, en mal de consensus au sein même de sa base. Il y a quelques jours, l’un de ses leaders, à savoir El Hachemi Djaaboub, a rejoint le gouvernement pour occuper le poste de ministre du Travail. Ce qui renseigne, si besoin est, sur une divergence de vues évidente par rapport aux thèses de la direction nationale du parti. Mieux encore, Aboudjerra Soltani, ancien président du MSP et figure influente au sein du parti, a exprimé son soutien à El Hachemi Djaaboub. Ce qui démontre, pour le moins, que les arguments de Makri sont loin d’être partagés par tous les militants.

    Toutefois, les partis d’obédience islamiste ne sont pas tous de l’avis du FJD et du MSP. Bien d’autres formations ont appelé à voter oui pour le projet de révision de la Constitution. Le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a affirmé que la révision de la Constitution, soumise à référendum le 1er novembre prochain, «garantira l’édification de l’Algérie nouvelle et consacrera la souveraineté populaire et l’unité nationale».

    Selon lui, la révision constitutionnelle «est une réponse aux revendications légitimes» exprimées par les Algériens lors du Hirak populaire. Il a annoncé que le Conseil consultatif de son parti «a tranché la position du mouvement qui votera en faveur de cet amendement». Il a appelé les Algériens à un «sursaut collectif» à même de faire aboutir le référendum sur la révision constitutionnelle et tous les chantiers de réformes initiés dans différents dossiers politique, économique et social.

    De son côté, la présidente de Tajamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Fatma-Zohra Zerouati, qui vient de succéder à Amar Ghoul à la tête du parti, a déclaré que sa formation se focalisera sur la mobilisation pour un vote en faveur du projet de révision de la Constitution, lors du référendum, étant «un jalon essentiel pour l’édification de l’Algérie nouvelle». Zerouati a affirmé que la prochaine étape sera consacrée à la mobilisation pour un vote par «oui» sur le projet de révision de la Constitution, indiquant que le contenu de la nouvelle loi fondamentale «traduit, dans sa majorité, un large consensus qui prend en considération les conditions de l’actuelle Algérie».

    Par ailleurs, le secrétaire général du mouvement En-Nahda, Yazid Benaïcha, a indiqué lors d’une rencontre avec les présidents des bureaux de wilaya, concernant le référendum sur la révision constitutionnelle, que le parti annoncera sa position définitive lors de la session du conseil Echoura.
    A. F.

    Le Jour d’Algérie, 5 oct 2020

    Tags : Algérie, Partis islamistes, Islam, Amar Ghoul, Abdallah Djaballah, El Islah, Ennahda, Mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri,