Auteur/autrice : mahembarec

  • Prévisible!

    Entraînée par le tandem Paris-Madrid, l’UE laisserait alors clairement voir qu’elle a décidé de laisser faire et de fermer publiquement les yeux sur le fait accompli marocain au Sahara occidental.

    L’UE soutient les efforts de l’ONU pour «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» au Sahara occidental, a déclaré hier, M. Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, cité par l’AFP, à l’issue du sommet UE-Maroc à Grenade, en Espagne. Une étrange position que seule Paris osait encore exprimer à voix haute ces derniers temps. Car si la déclaration a été rapportée fidèlement, cela veut dire que l’UE a escamoté elle aussi la partie consacrée à l’autodétermination et qui figure dans tous les plans et dans toutes les résolutions de l’ONU depuis qu’elle fut saisie du dossier dans les années 1960.

    Entraînée par le tandem Paris-Madrid, l’UE laisserait alors clairement voir qu’elle a décidé de laisser faire et de fermer publiquement les yeux sur le fait accompli marocain au Sahara occidental. L’UE s’écarte ainsi sur la pointe des pieds des résolutions onusiennes toutes fidèles à l’esprit et à la lettre de la légalité internationale. Plutôt sûr de son fait, le roi Mohammed VI appelle les «autres parties» à rejoindre la solution que lui a choisie pour régler un conflit vieux de 35 ans avec ses lots de drames. Un «différend artificiel», dit-il. Dans son cynisme, l’UE a fini par inviter du bout des lèvres le royaume à «davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme». Comme si la colonisation d’un peuple par la force ne constituait pas en elle-même la mère des atteintes aux droits de l’homme.

    Abbas el Fassi, le PM marocain, affirme sans rougir que dans les territoires occupés du Sahara occidental, «85 % de la population est attachée à sa nationalité marocaine». Pourquoi alors craindre la consultation référendaire, pourquoi ne pas l’organiser et en finir une bonne fois pour toutes?

    La position de l’Algérie dans tout ce micmac? La même que celle qu’elle affichait dans les années 1960 du temps où le colon était encore espagnol au Sahara occidental. Madrid qui a vendu à bas prix les Sahraouis dans une transaction qui nous pollue l’atmosphère au Maghrèbi plus que ne l’ont fait les essais nucléaires de nos ex-bienfaiteurs. Une position réaffirmée une énième fois par Bouteflika dans un message à l’occasion de l’anniversaire de la RASD, rendu public le 6 mars, c’est-à-dire au moment où débutait… la rencontre UE-Maroc.

    Le Jeune Indépendant

  • L’Intifada a un nom de femme

    Par Miquel Cartró i Boada¤

     
    Le 8 Mars, Journée internationale de la femme, nous célébrons les femmes qui ont combattu pour un monde d’égalité, plus juste. Les femmes sahraouies ont eu et ont un rôle clé dans la structure sociale et politique de la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique) et ont atteint un statut plus avancé que dans la plupart des sociétés arabes et musulmanes.

    Les femmes sahraouies sont combatives. Historiquement elles ont fait partie de l’armée et de l’organisation des camps de réfugiés, mais aussi dans les territoires occupés, se battant avec les seules armes de la parole et de la raison.

    Elles demandent la justice, le respect des droits humains et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Des femmes qui n’ont pas peur des menaces d’emprisonnement, de torture, de viol ou de répression. Rappelons-nous Aminatou Haidar ou Sultana Khaya.

    La terreur subie par les femmes est programmée et exécutée pour détruire la résistance du peuple sahraoui.

    La violence des forces d’occupation contre les femmes sahraouies est-elle due au fait que le régime alaouite craint les femmes sahraouies? La réponse est «oui». 

    ¤Miquel Cartró i Boada, licencié en philologie Catalane est technicien en communication et relations publiques, membre du conseil d’administration de l’ ACAPS (Association Catalane des Amis du Peuple Saharoui), de l’ACAPS Wilaya du Haut Penedès et de Resistencia Sahrauí, et il est membre de diverses associations de solidarité, culturelles et sportives. Un grand militant de la solidarité avec le peuple du Sahara Occidental et contre la répression exercée par le Maroc.

    Source : Espacios Europeos

    Traduction de l’espagnol : Tlaxala

  • Prévisible!

    Entraînée par le tandem Paris-Madrid, l’UE laisserait alors clairement voir qu’elle a décidé de laisser faire et de fermer publiquement les yeux sur le fait accompli marocain au Sahara occidental.

    L’UE soutient les efforts de l’ONU pour «une solution juste, durable et mutuellement acceptable» au Sahara occidental, a déclaré hier, M. Herman Van Rompuy, le président du Conseil européen, cité par l’AFP, à l’issue du sommet UE-Maroc à Grenade, en Espagne. Une étrange position que seule Paris osait encore exprimer à voix haute ces derniers temps. Car si la déclaration a été rapportée fidèlement, cela veut dire que l’UE a escamoté elle aussi la partie consacrée à l’autodétermination et qui figure dans tous les plans et dans toutes les résolutions de l’ONU depuis qu’elle fut saisie du dossier dans les années 1960.

    Entraînée par le tandem Paris-Madrid, l’UE laisserait alors clairement voir qu’elle a décidé de laisser faire et de fermer publiquement les yeux sur le fait accompli marocain au Sahara occidental. L’UE s’écarte ainsi sur la pointe des pieds des résolutions onusiennes toutes fidèles à l’esprit et à la lettre de la légalité internationale. Plutôt sûr de son fait, le roi Mohammed VI appelle les «autres parties» à rejoindre la solution que lui a choisie pour régler un conflit vieux de 35 ans avec ses lots de drames. Un «différend artificiel», dit-il. Dans son cynisme, l’UE a fini par inviter du bout des lèvres le royaume à «davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme». Comme si la colonisation d’un peuple par la force ne constituait pas en elle-même la mère des atteintes aux droits de l’homme.

    Abbas el Fassi, le PM marocain, affirme sans rougir que dans les territoires occupés du Sahara occidental, «85 % de la population est attachée à sa nationalité marocaine». Pourquoi alors craindre la consultation référendaire, pourquoi ne pas l’organiser et en finir une bonne fois pour toutes?

    La position de l’Algérie dans tout ce micmac? La même que celle qu’elle affichait dans les années 1960 du temps où le colon était encore espagnol au Sahara occidental. Madrid qui a vendu à bas prix les Sahraouis dans une transaction qui nous pollue l’atmosphère au Maghrèbi plus que ne l’ont fait les essais nucléaires de nos ex-bienfaiteurs. Une position réaffirmée une énième fois par Bouteflika dans un message à l’occasion de l’anniversaire de la RASD, rendu public le 6 mars, c’est-à-dire au moment où débutait… la rencontre UE-Maroc.

    Le Jeune Indépendant

  • Le sommet UE-Maroc : « Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc »

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • Le sommet UE-Maroc : "Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc"

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • Le sommet UE-Maroc : « Une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc »

    Madrid.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a dénoncé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) la tenue du sommet UE-Maroc, affirmant qu’il ne sert qu’à encourager une « opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc » et à mépriser les droits légitimes du peuple sahraoui.

    « Ce sommet est une provocation à l’endroit du peuple sahraoui, victime de l’appareil de répression marocain et une négation de ses souffrances, voire un mépris envers l’essence humaine », a souligné Mme Haidar devant la Conférence internationale de soutien à la cause sahraouie qui se tient à Grenade, en parallèle et en réponse au premier sommet UE-Maroc.

    L’activiste sahraouie, dont c’est la première apparition publique après ses 32 jours de grève de la faim à Lanzarote (Iles Canaries) pour protester contre son expulsion illégal du Sahara Occidental, a ajouté que ce sommet « ne servira qu’à encourager une opération de blanchiment de l’histoire sanguinaire du royaume du Maroc ».

    Dénonçant les violations des droits de l’homme par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, notamment la situation des prisonniers politiques sahraouis dans les geôles marocaines, elle a appelé l’UE à faire de la question des droits de l’homme dans ces territoires une « partie essentielle et contraignante » du « statut avancé » de négociation entre le Maroc et l’UE.

    S’exprimant devant plus de 400 personnes, la « Gandhi sahraouie » a appelé également à la libération de tous les détenus sahraouis, y compris les défenseurs des droits de l’homme, et à rendre le respect au peuple sahraoui « en excluant le Sahara Occidental du cadre d’application des accords de pêche et d’exploitation de ses ressources naturelles, signés entre le Maroc et l’UE ».

    La militante sahraouie a critiqué, par ailleurs, le « silence scandaleux » du gouvernement espagnol concernant les « graves violations des droits de l’homme commises par le Maroc et le pillage des richesses du Sahara Occidental ».

    Pour elle, cette position, qui tourne le dos à une relation historique avec le Sahara Occidental, « ne s’explique que par un suivisme aveugle d’une propagande (marocaine) sans aucune valeur », ajoutant que l’attitude de l’Espagne « est inamicale et suscite une grande frustration parmi la majorité des Sahraouis ».

    Dans ce contexte, l’acteur espagnol Willy Toledo, un des principaux animateurs de la plateforme de soutien à Aminetou Haidar durant sa grève de la faim, a dénoncé la « complicité » du gouvernement de Jose Luis Rodriguez Zapatero et de l’UE avec un « royaume féodal et despote » comme celui du Maroc.

    Il a également dénoncé les hommes d’affaires qui « vont se partager le gâteau des ressources naturelles du Sahara Occidental », en profitant du « statut avancé » entre l’UE et le Maroc, et affirmé que l’ancienne colonie espagnole « n’a pas été, n’est pas et ne sera jamais une propriété du Maroc ».

    Réitérant la détermination du mouvement international de solidarité avec la cause sahraouie à « soutenir le peuple sahraoui jusqu’à la victoire finale », Willi Toledo a critiqué le président Zapatero en l’accusant d’agir « contre la volonté des Espagnols » et de s’allier avec le Maroc au détriment des aspirations légitimes des Sahraouis, dont leur droit à l’autodétermination
    et l’indépendance.

    Pour sa part, la célèbre avocate espagnole, Ines Miranda, a condamné notamment les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et dénoncé que l’Europe accepte ce dialogue privilégié avec le Maroc,alors que ce pays « persiste à violer les droits de l’homme et empêche le peuple sahraoui de jouir de la légalité internationale ».

    Cette conférence internationale de soutien au peuple sahraoui sera ponctuée, dans la journée, par une manifestation dénonçant le Maroc pour sa politique de violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et appuyant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Elle se déroulera sous le mot d’ordre : « Sans liberté ni droits de l’homme! Non au statut avec le Maroc ». (SPS)

  • La délégation des militants des territoires occupés achève sa visite à la RASD

    Chahid ElHafed.- La délégation des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés et du sud du Maroc, a achevé samedi une visite de plus d’une semaine qui l’avait conduite aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD, où elle a participé à la célébration du 34ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.

    La délégation, a visité les institutions de l’Etat sahraoui, notamment le ministère de l’information, de la culture, de la santé, l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPRESA), le Conseil national (Parlement) et a rencontré la plupart des responsables sahraouis avec lesquels, la délégation a tenu des réunions de travail dans différents domaines.

    Elle a également visité le ministère de la défense et a été reçue auparavant par les populations des wilayas d’El Aaiun, Aousserd, Smara, Dakhla et l’Ecole des femmes du 27 février. Elle a assisté à des meetings populaires organisés en son honneur, où les intervenants ont exprimé leur soutien à l’Intifada de l’indépendance que mènent les membres de cette délégation aux côtés de leurs confrères dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

    De leur côté les membres de la délégation se sont dits « impressionnés » par le niveau d’organisation et de gestion dans les différents établissements éducatifs, sociaux et culturels, que la délégation a constaté de vu durant leur visite dans les camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.

    La délégation composée de 11 membres dont deux femmes, l’une d’elle est accompagnée de son enfant âgé d’un an, est arrivée en fin février dans le cadre d’une visite de quelques jours dans les camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés et la participation aux festivités commémorant le 34ème anniversaire de la RASD. (SPS)

  • La délégation des militants des territoires occupés achève sa visite à la RASD

    Chahid ElHafed.- La délégation des défenseurs sahraouis des droits humains en provenance des territoires occupés et du sud du Maroc, a achevé samedi une visite de plus d’une semaine qui l’avait conduite aux camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés de la RASD, où elle a participé à la célébration du 34ème anniversaire de la proclamation de la République sahraouie.

    La délégation, a visité les institutions de l’Etat sahraoui, notamment le ministère de l’information, de la culture, de la santé, l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPRESA), le Conseil national (Parlement) et a rencontré la plupart des responsables sahraouis avec lesquels, la délégation a tenu des réunions de travail dans différents domaines.

    Elle a également visité le ministère de la défense et a été reçue auparavant par les populations des wilayas d’El Aaiun, Aousserd, Smara, Dakhla et l’Ecole des femmes du 27 février. Elle a assisté à des meetings populaires organisés en son honneur, où les intervenants ont exprimé leur soutien à l’Intifada de l’indépendance que mènent les membres de cette délégation aux côtés de leurs confrères dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

    De leur côté les membres de la délégation se sont dits « impressionnés » par le niveau d’organisation et de gestion dans les différents établissements éducatifs, sociaux et culturels, que la délégation a constaté de vu durant leur visite dans les camps de réfugiés et dans les territoires libérés de la RASD.

    La délégation composée de 11 membres dont deux femmes, l’une d’elle est accompagnée de son enfant âgé d’un an, est arrivée en fin février dans le cadre d’une visite de quelques jours dans les camps de réfugiés sahraouis et aux territoires libérés et la participation aux festivités commémorant le 34ème anniversaire de la RASD. (SPS)

  • Le Conseil européen interpelle le Maroc sur le respect des droits de l’homme

    Madrid, 08/03/2010 (SPS) Le président du Conseil européen, Van Rumpuy, a interpellé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) le Maroc, l’invitant à réaliser « davantage de progrès » dans le respect des droits de l’homme et en ce qui concerne la situation des défenseurs des libertés fondamentales dans les territoires sahraouis occupés, à l’occasion de la tenue du premier sommet UE-Maroc.

    « L’UE souhaite du Maroc davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme », a souligné Van Rompuy au cours d’une conférence de presse, à l’issue du premier sommet UE-Maroc.

    Il a indiqué que les deux délégations ont abordé le conflit du Sahara Occidental que l’UE « suit de près », ajoutant que les 27 soutiennent les efforts de l’ONU pour une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au problème sahraoui.

    Dans ce contexte, le président du Conseil européen a déclaré que l’UE a « bon espoir » que les négociations engagées entre le Maroc et le Front Polisario en Autriche et à New York puissent arriver à « bon port ».

    Il a insisté également pour dire que l’UE demeurera impliquée dans les « questions humanitaires » du conflit sahraoui, en soulignant avoir adressé dans ce sens un message « clair et sans équivoque » au Maroc, car « les Européens connaissent les problèmes et les progrès en matière de droits de l’homme ».

  • Le Conseil européen interpelle le Maroc sur le respect des droits de l’homme

    Madrid, 08/03/2010 (SPS) Le président du Conseil européen, Van Rumpuy, a interpellé dimanche à Grenade (sud de l’Espagne) le Maroc, l’invitant à réaliser « davantage de progrès » dans le respect des droits de l’homme et en ce qui concerne la situation des défenseurs des libertés fondamentales dans les territoires sahraouis occupés, à l’occasion de la tenue du premier sommet UE-Maroc.

    « L’UE souhaite du Maroc davantage de progrès dans le respect des valeurs fondamentales et des droits de l’homme », a souligné Van Rompuy au cours d’une conférence de presse, à l’issue du premier sommet UE-Maroc.

    Il a indiqué que les deux délégations ont abordé le conflit du Sahara Occidental que l’UE « suit de près », ajoutant que les 27 soutiennent les efforts de l’ONU pour une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au problème sahraoui.

    Dans ce contexte, le président du Conseil européen a déclaré que l’UE a « bon espoir » que les négociations engagées entre le Maroc et le Front Polisario en Autriche et à New York puissent arriver à « bon port ».

    Il a insisté également pour dire que l’UE demeurera impliquée dans les « questions humanitaires » du conflit sahraoui, en soulignant avoir adressé dans ce sens un message « clair et sans équivoque » au Maroc, car « les Européens connaissent les problèmes et les progrès en matière de droits de l’homme ».