Auteur/autrice : mahembarec

  • Réconforter les familles des prisonniers sahraouis

    Une délégation, dirigée par Brahim Sabbar a informé les familles des prisonniers politiques sahraouis des résultats de sa visite aux camps de réfugiés sahraouis et les territoires libérés, et sa participation aux activités de la célébration du 34ème de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique.

    La délégation composée de 11 membres, regroupant les différentes villes des territoires occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc, est dirigée par l’ex prisonnier politique et disparu, Brahim Sabbar, Naama Asfari, en plus d’autres militants et ex-détenus, Lamjaid Sidahmed, Ahmed Sbai, Brahim Ismaili, Atikou Baray, Mohamed Tahlil, Mbarkalina Baali accompagnée de sa fillette, (Aza Saleh), Yzana Ameidan, Banka Cheikh et Hamia Ahmed Mussa, rappelle-t-on

    Une autre délégation de 7 membres, qui s’était rendue en octobre dernier aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter ses proches a été arrêtée à son retour à l’aéroport de Casablanca et transférée à la prison de Salé. Elle est menacée de comparaître devant une cour martiale marocaine, dont la date n’a pas encore été déterminée.

    Mme Degja Lechgar, la seule femme dans cette délégation, a été récemment mise en liberté provisoire en raison de son état « critique » de santé à cause des dures conditions dans lesquelles elle se trouvait aux côtés des prisonnières de droits communs, rappelle-t-on, encore.(SPS)

    Photo : Dernière photo du « groupe des sept » avant leur arrestation à l’aéroport de Casablanca
  • Avoir un bouc émissaire, c’est très confortable

    L’agression marocaine contre le peuple de l’ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, est contre les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies qui condamne toute agression et toute action violente contre un autre pays ou peuple. Parmi ces principes se trouve le droit légitime des peuples de disposer d’eux-mêmes. A cela s’ajoute que cette agression est non seulement injustifiée mais cruellement démesurée. Un sentiment partagé par tous les pays, les observateurs et les responsables politiques du monde. Mais le régime marocain ne s’attendait pas à ce que le peuple sahraoui s’oppose à cette agression en la rendant infructueuse et couronnée d’un échec total jusqu’au point de mettre à sac le régime agresseur.

    Aujourd’hui, le peuple marocain peine à cicatriser ses blessures de la guerre absurde contre les sahraouis. La libération de plus de 2000 prisonniers de guerre marocains est la preuve de l’extrême violence de cette guerre et l’échec cuissant de l’aventure militaire de la monarchie alaouite au Sahara.

    Avec cet échec, les amères désillusions et la cuissante défaite militaire et diplomatique sue le dossier du Sahara Occidental, l’aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes, la montée de la pauvreté, les ravages de la corruption sur l’économie du Maroc, le monde s’écroule sous les yeux des responsables marocains,.

    Un régime n’est écouté que s’il est fort de l’aval de sa propre société. Cela rend difficile la tâche de reconnaître devant le peuple marocain que l’entreprise du Sahara est une agression injuste et injustifiée contre un peuple qui revendique ses droits. Alors, il faut trouver un bouc émissaire pour purifier ses fautes. Ce bouc émissaire est l’Algérie.

    Si l’ennemi est l’Algérie, pourquoi Rabat ne refuse pas de s’asseoir avec les dirigeants du Front Polisario pour négocier? Pourquoi la communauté internationale ne demande pas à l’Algérie de négocier avec le Maroc une solution pour le problème du Sahara Occidental?

    L’usage de la tactique du bouc émissaire vise à orienter la diversion de tous les marocains et leur faire oublier les déboires de leur régime, une diversion qui joue sur le fragile imaginaire marocain, pour empêcher le peuple de voir l’absurdité de cette agression, ses répercussions sur la réputation du Maroc dans le monde, la défaite cuissante de l’armée marocain face aux téméraires combattants sahraouis, le déficit de vision politique des autorités de Rabat et le manque de stratégie diplomatique au niveau régional.

    Les Marocains s’adonnent avec délectation à la culture du bouc-émissaire qui dispense de poser les vraies questions et donc d’avoir le courage d’aller vers les vraies réponses. C’est la soumission à une injection, l’acceptation de l’inacceptable, l’obéissance à une autorité même quand celle-ci impose des méthodes de nature à détruire la vie et l’éthique. Cette soumission est largement exploitée par le régime pour intensifier sa propagande. En plus du sempiternel argument de l’intégrité territoriale, les prédateurs de Rabat rabâchent que le Maroc est désormais démocratique ou en train de l’être grâce à la farce jouée par l’intronisation de Mohamed VI. Une simulation de transition qui n’a pas atteint les objectifs qui lui ont été assignés.Le citoyen marocain en paie les conséquences, mais il regardera toujours vers l’Algérie pour la désigner coupable de tous ses maux.


  • Avoir un bouc émissaire, c’est très confortable

    L’agression marocaine contre le peuple de l’ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental, est contre les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies qui condamne toute agression et toute action violente contre un autre pays ou peuple. Parmi ces principes se trouve le droit légitime des peuples de disposer d’eux-mêmes. A cela s’ajoute que cette agression est non seulement injustifiée mais cruellement démesurée. Un sentiment partagé par tous les pays, les observateurs et les responsables politiques du monde. Mais le régime marocain ne s’attendait pas à ce que le peuple sahraoui s’oppose à cette agression en la rendant infructueuse et couronnée d’un échec total jusqu’au point de mettre à sac le régime agresseur.

    Aujourd’hui, le peuple marocain peine à cicatriser ses blessures de la guerre absurde contre les sahraouis. La libération de plus de 2000 prisonniers de guerre marocains est la preuve de l’extrême violence de cette guerre et l’échec cuissant de l’aventure militaire de la monarchie alaouite au Sahara.

    Avec cet échec, les amères désillusions et la cuissante défaite militaire et diplomatique sue le dossier du Sahara Occidental, l’aggravation du malaise social et du chômage qui frappe les jeunes, la montée de la pauvreté, les ravages de la corruption sur l’économie du Maroc, le monde s’écroule sous les yeux des responsables marocains,.

    Un régime n’est écouté que s’il est fort de l’aval de sa propre société. Cela rend difficile la tâche de reconnaître devant le peuple marocain que l’entreprise du Sahara est une agression injuste et injustifiée contre un peuple qui revendique ses droits. Alors, il faut trouver un bouc émissaire pour purifier ses fautes. Ce bouc émissaire est l’Algérie.

    Si l’ennemi est l’Algérie, pourquoi Rabat ne refuse pas de s’asseoir avec les dirigeants du Front Polisario pour négocier? Pourquoi la communauté internationale ne demande pas à l’Algérie de négocier avec le Maroc une solution pour le problème du Sahara Occidental?

    L’usage de la tactique du bouc émissaire vise à orienter la diversion de tous les marocains et leur faire oublier les déboires de leur régime, une diversion qui joue sur le fragile imaginaire marocain, pour empêcher le peuple de voir l’absurdité de cette agression, ses répercussions sur la réputation du Maroc dans le monde, la défaite cuissante de l’armée marocain face aux téméraires combattants sahraouis, le déficit de vision politique des autorités de Rabat et le manque de stratégie diplomatique au niveau régional.

    Les Marocains s’adonnent avec délectation à la culture du bouc-émissaire qui dispense de poser les vraies questions et donc d’avoir le courage d’aller vers les vraies réponses. C’est la soumission à une injection, l’acceptation de l’inacceptable, l’obéissance à une autorité même quand celle-ci impose des méthodes de nature à détruire la vie et l’éthique. Cette soumission est largement exploitée par le régime pour intensifier sa propagande. En plus du sempiternel argument de l’intégrité territoriale, les prédateurs de Rabat rabâchent que le Maroc est désormais démocratique ou en train de l’être grâce à la farce jouée par l’intronisation de Mohamed VI. Une simulation de transition qui n’a pas atteint les objectifs qui lui ont été assignés.Le citoyen marocain en paie les conséquences, mais il regardera toujours vers l’Algérie pour la désigner coupable de tous ses maux.


  • Le deuxième colloque international sur la femme et la résistance prévu dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed.- Le deuxième colloque international sur la femme débutera, dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis, sous le thème « la femme et la résistance », avec la participation de plus de 130 personnalités féminines internationales, a annoncé jeudi la secrétaire générale de l’Union de la femme sahraouie, Mme Fatima El-Mahdi.

    Mme El-Mahdi a indiqué, dans une déclaration à SPS, que les travaux du colloque de deux jours, qui seront animées par des personnalités politiques et des femmes juristes de différents pays du monde, débattront « des expériences de la résistance de la femme dans plusieurs pays dont la résistance contre l’occupation par le Maroc du Sahara Occidental. »

    Des délégations féminines de haut niveau venues de pays d’Amérique Latine dont le Mexique, le Salvador, la Colombie, le Chili, Cuba, le Pérou et le Venezuela, des délégations politiques, des parlementaires femmes et des présidentes d’organisations africaines prendront part à cette rencontre.

    Ce colloque sera rehaussé par la présence de plusieurs organisations et instances arabes et européennes de la femme notamment d’Afrique du sud, d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie, ainsi que des journalistes femmes, a précisé Mme El Mehdi. (SPS)

  • Le deuxième colloque international sur la femme et la résistance prévu dimanche dans les camps de réfugiés sahraouis

    Chahid El Hafed.- Le deuxième colloque international sur la femme débutera, dimanche, dans les camps de réfugiés sahraouis, sous le thème « la femme et la résistance », avec la participation de plus de 130 personnalités féminines internationales, a annoncé jeudi la secrétaire générale de l’Union de la femme sahraouie, Mme Fatima El-Mahdi.

    Mme El-Mahdi a indiqué, dans une déclaration à SPS, que les travaux du colloque de deux jours, qui seront animées par des personnalités politiques et des femmes juristes de différents pays du monde, débattront « des expériences de la résistance de la femme dans plusieurs pays dont la résistance contre l’occupation par le Maroc du Sahara Occidental. »

    Des délégations féminines de haut niveau venues de pays d’Amérique Latine dont le Mexique, le Salvador, la Colombie, le Chili, Cuba, le Pérou et le Venezuela, des délégations politiques, des parlementaires femmes et des présidentes d’organisations africaines prendront part à cette rencontre.

    Ce colloque sera rehaussé par la présence de plusieurs organisations et instances arabes et européennes de la femme notamment d’Afrique du sud, d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne, d’Italie, ainsi que des journalistes femmes, a précisé Mme El Mehdi. (SPS)

  • Troisième délégation de militants sahraouis en visite à Tindouf

    Alger, 18/03/2010.- La 3e délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, en visite en Algérie, a témoigné, jeudi à Alger, sur les « violations des droits humains et les « sévices » infligés aux Sahraouis dans les territoires occupés et au Maroc.

    Constituée de membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara Occidental occupés, la délégation a animé un point de presse au cours duquel ces militants ont évoqué leur combat et exhibé les photos de leurs compatriotes torturés.

    L’objet de cette visite en Algérie consiste à attirer l’attention de la communauté mondiale et des organisations internationales sur ce que subit le peuple sahraoui « à huis clos » en raison du black-out total, que ce soit sur le plan de l’information ou de la sécurité, imposé par les autorités marocaines, a expliqué le chef de la délégation de ces militants, M. Sidi Mohamed Dadach, également président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (CODAPSO).

    Réaffirmant la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable, cet ancien condamné à mort incarcéré pendant 24 ans dans les prisons marocaines, a affirmé que le Sahara Occidental « ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance ».

    De son côté, Mme Soukeina Jeddehlou, une autre militante, a apporté son témoignage sur « la tragédie » et les « souffrances » que vit le peuple sahraoui, notamment les populations qui se trouvent sous l’occupation coloniale marocaine, a-t-elle dit. « Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants, que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle déploré.

    Pour sa part, Awlad Cheikh Mahjoub qui a été enlevé et torturé à l’âge de 14 ans (en 1981), a affirmé que l’ »oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ».

    Il a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les « pires humiliations » dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980.

    Dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout.

    Exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars dernier, date coïncidant avec la Journée mondiale de la femme, Mme Khneibila a assuré que « même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat ».

    « Nous sommes un peuple pacifique et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté.

    Pour sa part, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a indiqué que les jeunes militants et étudiants sahraouis sont membres d’ associations et unions arabes estudiantines et de jeunes, soulignant ainsi qu’ils mènent un travail de sensibilisation auprès de ces associations.

    Sur un autre registre, M. Dadach qui conduit la délégation des militants sahraouis a annoncé l’entame d’une grève de la faim dès ce jeudi par six détenus sahraouis à la prison de Salé au Maroc. (SPS)

  • Troisième délégation de militants sahraouis en visite à Tindouf

    Alger, 18/03/2010.- La 3e délégation de militants sahraouis des droits de l’homme, en visite en Algérie, a témoigné, jeudi à Alger, sur les « violations des droits humains et les « sévices » infligés aux Sahraouis dans les territoires occupés et au Maroc.

    Constituée de membres de la résistance populaire pacifique des territoires du Sahara Occidental occupés, la délégation a animé un point de presse au cours duquel ces militants ont évoqué leur combat et exhibé les photos de leurs compatriotes torturés.

    L’objet de cette visite en Algérie consiste à attirer l’attention de la communauté mondiale et des organisations internationales sur ce que subit le peuple sahraoui « à huis clos » en raison du black-out total, que ce soit sur le plan de l’information ou de la sécurité, imposé par les autorités marocaines, a expliqué le chef de la délégation de ces militants, M. Sidi Mohamed Dadach, également président du Comité de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui (CODAPSO).

    Réaffirmant la revendication sahraouie pour une solution juste et équitable, cet ancien condamné à mort incarcéré pendant 24 ans dans les prisons marocaines, a affirmé que le Sahara Occidental « ne baissera jamais les bras tant qu’il n’a pas arraché son indépendance ».

    De son côté, Mme Soukeina Jeddehlou, une autre militante, a apporté son témoignage sur « la tragédie » et les « souffrances » que vit le peuple sahraoui, notamment les populations qui se trouvent sous l’occupation coloniale marocaine, a-t-elle dit. « Personne n’échappe à ces exactions qui touchent aussi bien les enfants, que les jeunes filles et les vieilles personnes », a-t-elle déploré.

    Pour sa part, Awlad Cheikh Mahjoub qui a été enlevé et torturé à l’âge de 14 ans (en 1981), a affirmé que l’ »oppression de l’occupant n’entamera en rien la détermination du peuple sahraoui à poursuivre son combat jusqu’à la victoire ».

    Il a fait savoir que sa famille et ses proches continuent de subir les « pires humiliations » dans les territoires occupés, rappelant par ailleurs que son frère aîné est porté disparu depuis 1980.

    Dans le même sillage, Mme Najat Khneibila a soutenu que la présence de cette délégation de militants à Alger se veut un message aux Marocains quant à la détermination du peuple sahraoui d’aller jusqu’au bout.

    Exhibant les photographies de jeunes femmes sahraouies torturées et mutilées le 8 mars dernier, date coïncidant avec la Journée mondiale de la femme, Mme Khneibila a assuré que « même si nous arrivons à disparaître, une autre génération de jeunes prendra le relais afin de poursuivre notre noble combat ».

    « Nous sommes un peuple pacifique et nous nous battons pour notre droit légitime de vivre en paix », a-t-elle ajouté.

    Pour sa part, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Mahrez Lamari a indiqué que les jeunes militants et étudiants sahraouis sont membres d’ associations et unions arabes estudiantines et de jeunes, soulignant ainsi qu’ils mènent un travail de sensibilisation auprès de ces associations.

    Sur un autre registre, M. Dadach qui conduit la délégation des militants sahraouis a annoncé l’entame d’une grève de la faim dès ce jeudi par six détenus sahraouis à la prison de Salé au Maroc. (SPS)

  • Le Parlement chilien « vivement préoccupé » par la détérioration de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Santiago de Chili, 18/03/2010 (SPS) La président de la Chambre des députés du Chili, Mme Alejandra Sepúlveda a exprimé mercredi sa « vive préoccupation » face à la détérioration des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental à la suite de la répression marocaine contre des militants et des citoyens sahraouis, a-t-on appris des source de la Mission sahraouie auprès de la République du Chili.

    La députée chilienne qui recevait l’ambassadeur de la RASD au Chili, Mohammed Azrouk, a réaffirmé la position « ferme » du parlement chilien, de soutien à la juste cause du peuple sahraoui et la défense des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pour sa part le diplomate sahraoui a exprimé la solidarité du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie avec le Chili après le récent tremblement de terre qui a secoué le pays.

    Il a également passé en revue les derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment la dernière réunion préliminaire des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    M. Mohamed Azarok a exprimé la préoccupation du gouvernement sahraoui face à la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    D’autre part, Mme Alejandra Sepúlveda a reçu le président de la Commission des droits de l’homme au Parlement, M. Gonzalo Taborga qui lui a remis une lettre détaillant les violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines le 08 et 09 mars contre des manifestants sahraouis dans les villes d’El Aaiun et Dakhla, sortis accueillir la délégation des militants des droits humains après leur retour d’une visite à des camps de réfugiés.

    Les députés chiliens ont appelé dans cette lettre leur gouvernement à prendre « les mesures nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu’il cesse ses violations, s’abstienne de recourir à la force contre les citoyens sahraouis et garantir l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

    Le diplomate sahraoui a eu en outre des entretiens avec des députés des différentes formations politiques représentées au Parlement, qui les a informé des derniers développements de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. (SPS)

  • Un parti politique espagnol condamne les nouvelles violations des droits de l’homme au Sahara Occidental

    Madrid, 18/03/2010.- Un parti politique espagnol, Union Progrès et Démocratie (UPyD) a condamné vigoureusement les nouvelles violations des droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires occupés sahraouis, et appelé de nouveau l’UE à « soutenir activement » l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme dans ces territoires.

    « Le Maroc se moque de l’UE, des citoyens européens et de nos valeurs. Alors qu’à Grenade (sommet UE-Maroc) sa délégation présentait le rôle aimable d’un pays présumé démocratique cherchant le soutien et l’aide économique de Bruxelles, le même gouvernement montrait à El Aaiun (NDLR : la capitale occupée du Sahara Occidental) son véritable visage de puissance occupante et répressive, qui n’hésite pas à harceler, matraquer et emprisonner des civils sans défense », dénonce l’UPD dans un communiqué.

    Le texte signé par le responsable de la Politique internationale du Parti, Fernando Maura, insiste auprès de l’UE à « prendre note » des graves violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc dans l’ancienne colonie espagnole, et à « soutenir activement l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance et protection des droits de l’homme dans le territoire occupé du Sahara Occidental ».

    L’UPyD est l’un des partis espagnols qui défend le principe d’autodétermination du peuple sahraoui et la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) par l’Espagne. La leader et député de cette formation politique, l’ancienne dirigeante socialiste Rosa Diez, s’est rendue dernièrement dans les territoires sahraouis libérés, à la tête d’une délégation de son parti, pour s’entretenir avec les responsables sahraouis et assister aux festivités du 34ème anniversaire de la proclamation de la RASD. (SPS)

  • Le Parlement chilien "vivement préoccupé" par la détérioration de la situation dans les territoires occupés du Sahara Occidental

    Santiago de Chili, 18/03/2010 (SPS) La président de la Chambre des députés du Chili, Mme Alejandra Sepúlveda a exprimé mercredi sa « vive préoccupation » face à la détérioration des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental à la suite de la répression marocaine contre des militants et des citoyens sahraouis, a-t-on appris des source de la Mission sahraouie auprès de la République du Chili.

    La députée chilienne qui recevait l’ambassadeur de la RASD au Chili, Mohammed Azrouk, a réaffirmé la position « ferme » du parlement chilien, de soutien à la juste cause du peuple sahraoui et la défense des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    Pour sa part le diplomate sahraoui a exprimé la solidarité du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie avec le Chili après le récent tremblement de terre qui a secoué le pays.

    Il a également passé en revue les derniers développements de la question du Sahara Occidental, notamment la dernière réunion préliminaire des négociations entre le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution qui garantit le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

    M. Mohamed Azarok a exprimé la préoccupation du gouvernement sahraoui face à la détérioration continue de la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    D’autre part, Mme Alejandra Sepúlveda a reçu le président de la Commission des droits de l’homme au Parlement, M. Gonzalo Taborga qui lui a remis une lettre détaillant les violations des droits de l’homme commises par les autorités marocaines le 08 et 09 mars contre des manifestants sahraouis dans les villes d’El Aaiun et Dakhla, sortis accueillir la délégation des militants des droits humains après leur retour d’une visite à des camps de réfugiés.

    Les députés chiliens ont appelé dans cette lettre leur gouvernement à prendre « les mesures nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu’il cesse ses violations, s’abstienne de recourir à la force contre les citoyens sahraouis et garantir l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

    Le diplomate sahraoui a eu en outre des entretiens avec des députés des différentes formations politiques représentées au Parlement, qui les a informé des derniers développements de la situation des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. (SPS)