Auteur/autrice : mahembarec

  • Conférence internationale de solidarité avec la femme sahraoui :  »Rien que l’autodétermination »

    Ecole 27 février (Camps des réfugiés sahraouis), 22/03/2010 (SPS) Les participantes à la rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme sahraouie ont plaidé lundi dans les camps des réfugiés sahraouis pour l’autodétermination du peuple sahraoui tout en rejetant la répression qui s’abat sur lui dans les territoires occupés.


    « Rien que l’autodétermination », « Pour l’indépendance du Sahara occidental », « Non à la politique de répression », « Ya chahid artah artah sanouwasilou elkifah (martyr repose-toi, nous continuerons le combat) », scandaient les femmes sahraouies et étrangères, plus de 300, venues exprimer leur soutien « constant » à la cause sahraouie.

    « La femme sahraouie a toujours été au devant de la scène, en faisant face au régime répressif marocain, en se donnant corps et âme pour que son pays recouvre sa liberté », ont souligné les participantes à la conférence, relevant son courage et sa résistance.

    Elles ont souligné que la femme sahraouie n’est « pas prête à baisser les bras » tant que « sa voix n’est pas écoutée par toute la communauté internationale et que le droit à l’autodétermination n’a toujours pas été appliqué ».

    Pour elles, ce genre de rencontre est « une autre occasion pour élever le ton, interpeller toutes les instances internationales et faire pression sur le Maroc, pays colonisateur appuyé par des pays qui piétinent les lois internationales ».

    « Nous vous promettons de faire entendre la voix sahraouie à chaque occasion qui se présente », ont dit à la femme sahraouie des femmes d’une vingtaine de pays africains, européens et d’Amérique Latine.

    Mme Winnie Mandela, qui s’est déplacée de l’Afrique du Sud pour assister à cet évènement, a tenu à saluer le rôle de l’Algérie et tous ceux qui soutiennent la cause sahraouie, affirmant aux Sahraouis qu’un jour où l’autre, ils devront retourner dans leur propre terre.

    « Celui qui peut libérer votre pays c’est vous-même », a-t-elle dit rappelant que, elle aussi, en tant que combattante des droits de l’homme, a été en exil pendant trente ans. « Il est de notre devoir de réfléchir aux moyens d’imposer au Maroc l’application les résolutions des Nations unies », a-t-elle encore ajouté.

    Pour Mme Winnie Mandela, « il est temps pour que tout le monde vive en liberté », exhortant la France et les Etats-Unis à faire face pression sur le Maroc.

    Elle a, par ailleurs, salué le combat et la résistance d’Aminetou Haidar en lui faisant remarquer que « la fin de ce type de parcours, c’est automatiquement la victoire ».

    De son côté, la SG de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Nouria Hafsi, a rappelé le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Les délégations sont arrivées dimanche soir dans les camps des réfugiés sahraouis. (SPS)

  • Situation du peuple sahraoui : les femmes participantes à la rencontre interpellent l’ONU, l’UE et l’UA

    Ecole 27 février (Camps des réfugiés sahraouis), 22/03/2010 (SPS) Les participantes à la rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme sahraouie ont adressé lundi des lettres aux premiers responsables des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Union africaine pour leur demander d’assumer « pleinement » leur responsabilité vis-à-vis du peuple sahraoui.


    Les participantes, venues de différents continents, rappellent dans un message adressé au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, leur soutien « indéniable » à la résistance de la femme sahraouie pour l’autodétermination du peuple sahraoui, exprimant leur « préoccupation » quant la situation des femmes sahraouies dans les territoires occupés.

    Elles soulignent, dans leur missive, la responsabilité de la communauté internationale sur la question sahraouie, notamment pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination « transparent et démocratique » sous l’égide de l’ONU.

    Elles réitèrent le rôle de la communauté internationale dans la protection des civils sahraouis de l’armée marocaine afin de leur préserver leurs droits et liberté fondamentaux, notamment le droit à la parole, au rassemblement et au déplacement.

    « Nous vous interpellons pour prendre attache avec les autorités marocaines pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et la levée du blocus sécuritaire et de communication, imposé dans les territoires occupés, en permettant aux délégations des droits de l’homme, politique et de l’information d’y pénétrer et prendre attache avec les citoyens sahraouis en toute liberté », exhorte les participantes à la conférence internationale, dont les travaux ont débuté dans la matinée de lundi.

    Elles exigent également du Secrétaire Général de l’ONU « faire pression » sur le Maroc pour « faire la lumière » sur plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre et à publier le rapport de la délégation du Haut commissariat des droits de l’homme de l’Onu qui a visité la région en 2006.

    Par ailleurs, elles attirent, dans un autre message, l’attention du président de l’Union Européenne (l’Espagne), quant à la situation prévalant au Sahara Occidental, où le Maroc continue, précisent-elles, à réprimer la population sahraouie dans les territoires occupés.

    « Nous voulons vous exprimer nos préoccupations par rapport aux sept militants sahraouis des droits de l’homme emprisonnés, en grève de la faim et menacés d’être présentés au tribunal militaire marocain », ont-elles souligné, l’appelant à faire pression sur le Maroc pour « arrêter les violations des droits de l’homme commises contre les citoyens sahraouis ».

    D’un autre côté, elles ont souligné, dans une autre correspondance à l’UA, que l’indépendance du continent africain et sa stabilité est « avant tout une responsabilité africaine ».

    Pour elles, « cette doléance ne peut avoir lieu que dans la participation à trouver une solution pour le Sahara occidental, à travers l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination ».(SPS)

  • Conférence internationale de solidarité avec la femme sahraoui :  »Rien que l’autodétermination »

    Ecole 27 février (Camps des réfugiés sahraouis), 22/03/2010 (SPS) Les participantes à la rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme sahraouie ont plaidé lundi dans les camps des réfugiés sahraouis pour l’autodétermination du peuple sahraoui tout en rejetant la répression qui s’abat sur lui dans les territoires occupés.


    « Rien que l’autodétermination », « Pour l’indépendance du Sahara occidental », « Non à la politique de répression », « Ya chahid artah artah sanouwasilou elkifah (martyr repose-toi, nous continuerons le combat) », scandaient les femmes sahraouies et étrangères, plus de 300, venues exprimer leur soutien « constant » à la cause sahraouie.

    « La femme sahraouie a toujours été au devant de la scène, en faisant face au régime répressif marocain, en se donnant corps et âme pour que son pays recouvre sa liberté », ont souligné les participantes à la conférence, relevant son courage et sa résistance.

    Elles ont souligné que la femme sahraouie n’est « pas prête à baisser les bras » tant que « sa voix n’est pas écoutée par toute la communauté internationale et que le droit à l’autodétermination n’a toujours pas été appliqué ».

    Pour elles, ce genre de rencontre est « une autre occasion pour élever le ton, interpeller toutes les instances internationales et faire pression sur le Maroc, pays colonisateur appuyé par des pays qui piétinent les lois internationales ».

    « Nous vous promettons de faire entendre la voix sahraouie à chaque occasion qui se présente », ont dit à la femme sahraouie des femmes d’une vingtaine de pays africains, européens et d’Amérique Latine.

    Mme Winnie Mandela, qui s’est déplacée de l’Afrique du Sud pour assister à cet évènement, a tenu à saluer le rôle de l’Algérie et tous ceux qui soutiennent la cause sahraouie, affirmant aux Sahraouis qu’un jour où l’autre, ils devront retourner dans leur propre terre.

    « Celui qui peut libérer votre pays c’est vous-même », a-t-elle dit rappelant que, elle aussi, en tant que combattante des droits de l’homme, a été en exil pendant trente ans. « Il est de notre devoir de réfléchir aux moyens d’imposer au Maroc l’application les résolutions des Nations unies », a-t-elle encore ajouté.

    Pour Mme Winnie Mandela, « il est temps pour que tout le monde vive en liberté », exhortant la France et les Etats-Unis à faire face pression sur le Maroc.

    Elle a, par ailleurs, salué le combat et la résistance d’Aminetou Haidar en lui faisant remarquer que « la fin de ce type de parcours, c’est automatiquement la victoire ».

    De son côté, la SG de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Mme Nouria Hafsi, a rappelé le soutien de l’Algérie à la cause sahraouie. Les délégations sont arrivées dimanche soir dans les camps des réfugiés sahraouis. (SPS)

  • Solidarité avec le peuple sahraoui : Winnie Mandela chez les femmes sahraouies

    La seconde rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme du Sahara Occidental initiée par l’Union nationale des femmes algériennes s’est déroulée sous le thème «de la femme sahraouie et de la résistance».

    Après une halte de deux jours à Alger, l’importante délégation sous la présence honorifique de Winnie Mandela, s’est rendue dimanche soir au camp des réfugiés de l’Ecole du 27-Février, à environ 30 km de Tindouf. Le symbole sud-africain du combat pour la liberté et l’indépendance s’est dit très honorée d’être aussi chaleureusement accueillie par les réfugiés sahraouis qui, selon elle, «sont l’image même du combat pour l’indépendance».
    «L’exil n’est pas une solution pour l’obtention de la liberté» et «le peuple sahraoui doit regagner ses terres par le combat qui sans équivoque sera couronné par l’indépendance», affirme l’icône sud-africaine avant de réaffirmer le soutien des différentes délégations à la cause sahraouie et demander à ses hôtes «de quelle manière nous pourrons vous aider dans votre combat contre l’injustice marocaine». «J’étais hier à Alger et aujourd’hui le suis parmi vous pour vous entendre et discuter des solutions éventuelles», notamment le référendum que le Maroc «veut dénier» en appliquant ses propres solutions. Mme Mandela a salué la position de l’Algérie et de tous les participants qui ont «veillé sur le bon déroulement de la rencontre», et les efforts déployés pour aider «votre combat qui est devenu un exemple pour tous les peuples en quête d’indépendance». Les 320 participants à cette rencontre venus des quatre coins du monde, notamment du Mexique, d’Afrique du Sud, du Ghana, de France, de Belgique, d’Espagne, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ont également salué la résistance du peuple sahraoui, «qui brave la monarchie marocaine avec son courage et sa bravoure».
    Rappelant les multiples violations et les répressions marocaines au peuple sahraoui, ils ont sollicité la communauté internationale pour prendre en «main le dossier du Sahara Occidental» qui consiste en «un combat pour l’honneur, la liberté et l’égalité», et appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. Dans ce sens, ils ont mis l’accent sur la nécessité de prolonger le mandat de la Minurso, qui permettra au peuple sahraoui d’exprimer sa volonté par un référendum.
    Par ailleurs, rappelant la souffrance de M. Daddache, qui a passé 25 ans à la prison de Salé, dont 14 ans en tant que condamné à mort, ils ont exprimé leur inquiétude quant au sort des 651 détenus politiques, notamment les sept militants arrêté en octobre 2009 et jugés par un tribunal militaire marocain et qui observent une grève de la faim depuis jeudi. Pour sa part, Mme Nouia Hafsi, la présidente de l’UNFA, s’exprimant sur cette seconde rencontre internationale, a déclaré que «c’est une occasion d’interpeller les instances internationales pour exiger l’application des résolutions du Conseil de sécurité, attirer l’attention de l’Union africaine sur les violations des droits de l’homme par le Maroc». En même temps, elle a appelé l’Union européenne à reconsidérer ses relations avec le cabinet du roi Mohamed VI.
    Egalement au menu de la rencontre, les organisateurs ont adressé des lettres au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au négociateur africain, John Bing et l’Union européenne pour les solliciter de parachever le processus de décolonisation du Sahara Occidental et mettre fin aux différentes agressions marocaines.
    Enfin, pour clôturer cette rencontre dans le camp de réfugiés, qui, au début, n’était qu’un centre de formation des femmes, les différentes délégations ont réaffirmé leur soutien au peuple sahraoui et à tous les combattants à l’image de Mme Aminatou Haïder qui a su faire plier la monarchie marocaine.

    Horizons, 22/03/2010

  • Solidarité avec le peuple sahraoui : Winnie Mandela chez les femmes sahraouies

    La seconde rencontre internationale des femmes solidaires avec la résistance de la femme du Sahara Occidental initiée par l’Union nationale des femmes algériennes s’est déroulée sous le thème «de la femme sahraouie et de la résistance».

    Après une halte de deux jours à Alger, l’importante délégation sous la présence honorifique de Winnie Mandela, s’est rendue dimanche soir au camp des réfugiés de l’Ecole du 27-Février, à environ 30 km de Tindouf. Le symbole sud-africain du combat pour la liberté et l’indépendance s’est dit très honorée d’être aussi chaleureusement accueillie par les réfugiés sahraouis qui, selon elle, «sont l’image même du combat pour l’indépendance».
    «L’exil n’est pas une solution pour l’obtention de la liberté» et «le peuple sahraoui doit regagner ses terres par le combat qui sans équivoque sera couronné par l’indépendance», affirme l’icône sud-africaine avant de réaffirmer le soutien des différentes délégations à la cause sahraouie et demander à ses hôtes «de quelle manière nous pourrons vous aider dans votre combat contre l’injustice marocaine». «J’étais hier à Alger et aujourd’hui le suis parmi vous pour vous entendre et discuter des solutions éventuelles», notamment le référendum que le Maroc «veut dénier» en appliquant ses propres solutions. Mme Mandela a salué la position de l’Algérie et de tous les participants qui ont «veillé sur le bon déroulement de la rencontre», et les efforts déployés pour aider «votre combat qui est devenu un exemple pour tous les peuples en quête d’indépendance». Les 320 participants à cette rencontre venus des quatre coins du monde, notamment du Mexique, d’Afrique du Sud, du Ghana, de France, de Belgique, d’Espagne, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis, ont également salué la résistance du peuple sahraoui, «qui brave la monarchie marocaine avec son courage et sa bravoure».
    Rappelant les multiples violations et les répressions marocaines au peuple sahraoui, ils ont sollicité la communauté internationale pour prendre en «main le dossier du Sahara Occidental» qui consiste en «un combat pour l’honneur, la liberté et l’égalité», et appliquer les résolutions du Conseil de sécurité. Dans ce sens, ils ont mis l’accent sur la nécessité de prolonger le mandat de la Minurso, qui permettra au peuple sahraoui d’exprimer sa volonté par un référendum.
    Par ailleurs, rappelant la souffrance de M. Daddache, qui a passé 25 ans à la prison de Salé, dont 14 ans en tant que condamné à mort, ils ont exprimé leur inquiétude quant au sort des 651 détenus politiques, notamment les sept militants arrêté en octobre 2009 et jugés par un tribunal militaire marocain et qui observent une grève de la faim depuis jeudi. Pour sa part, Mme Nouia Hafsi, la présidente de l’UNFA, s’exprimant sur cette seconde rencontre internationale, a déclaré que «c’est une occasion d’interpeller les instances internationales pour exiger l’application des résolutions du Conseil de sécurité, attirer l’attention de l’Union africaine sur les violations des droits de l’homme par le Maroc». En même temps, elle a appelé l’Union européenne à reconsidérer ses relations avec le cabinet du roi Mohamed VI.
    Egalement au menu de la rencontre, les organisateurs ont adressé des lettres au Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, au négociateur africain, John Bing et l’Union européenne pour les solliciter de parachever le processus de décolonisation du Sahara Occidental et mettre fin aux différentes agressions marocaines.
    Enfin, pour clôturer cette rencontre dans le camp de réfugiés, qui, au début, n’était qu’un centre de formation des femmes, les différentes délégations ont réaffirmé leur soutien au peuple sahraoui et à tous les combattants à l’image de Mme Aminatou Haïder qui a su faire plier la monarchie marocaine.

    Horizons, 22/03/2010

  • Allez voir à Marrakech si l’on y est

    Le Quai d’Orsay ne va cependant pas jusqu’à «déplorer» comme fait Rabat, lui, préfère communiquer ses souhaits. Des souhaits qui se font parfois si convaincants qu’il devient impossible de les voir s’égarer au détour d’un erg du coin. 
    Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, exprimait tout haut jeudi dernier les espoirs et souhaits de la France sur la lutte antiterroriste dans les pays sahélo-sahariens. Des souhaits qui doivent faire tordre de rire les coéquipiers de Belmokhtar et surtout les juges maliens, après le raid superlibérateur de Kouchner dans la région. Apparemment, la France prend goût à s’entendre parler lorsqu’elle se sent délaissée, lorsqu’elle n’est pas conviée au couscous, ou qu’elle se sent hors du coup. Le Quai d’Orsay ne va cependant pas jusqu’à «déplorer» comme fait Rabat, lui, préfère communiquer ses souhaits. Des souhaits qui se font parfois si convaincants qu’il devient impossible de les voir s’égarer au détour d’un erg du coin. Ainsi, les résultats fructueux obtenus avec ATT lorsqu’il s’agissait de faire libérer un (007?) tricolore et passer la liberté aux détenus du camp ennemi. 
    La liberté ne fait-elle pas partie du célèbre triptyque français «liberté, égalité, fraternité»? Un slogan appliqué chez nous aux pieds-noirs avant de l’être aux juifs, une fois pondu le «verset» Crémieux. Sans jamais toucher la tribu des colonels Bendaoud Paris voudrait-il continuer ses B. A. et nous fabriquer cette fois une Union qui s’étalerait au-delà de la Méditerranée pour englober le Sahel et peut-être faire oublier ainsi le ratage retentissant essuyé avec l’UPM? Une Union qui voit certains de ses membres se distinguer dans les parties de black-listage, un nouveau jeu pour riches voyeuristes qui fait un tabac chez les décadents planétaires. 
    La lutte antiterroriste dans tout cela? Il n’est pas besoin d’être formé chez Bajolet pour se rendre vite compte que ses résultats les plus probants sont obtenus sous le beau soleil d’Algérie. Bien sûr, si l’on excepte le Maroc, pays où les attentats terroristes sont toujours éventés à temps par les Zorro qui arrivent à repérer des terroristes jusque dans les camps sahraouis (camps des réfugiés du Sahara Occidental, ndlr), c’est-à-dire là où les lieux leurs sont complètement interdits. Des lieux où vit un petit grand peuple chassé de sa terre par le Maroc et qui dit ne trouver aucune gloire à la France de lui livrer une guerre injuste et qui ne dit pas son nom. Comment prétendre secourir la région quand on y sème la zizanie?
    Le Jeune Indépendant, 20/03/2010 

    Photo : Abdelkader Belliraj, injustement accusé de terroriste
  • Allez voir à Marrakech si l’on y est

    Le Quai d’Orsay ne va cependant pas jusqu’à «déplorer» comme fait Rabat, lui, préfère communiquer ses souhaits. Des souhaits qui se font parfois si convaincants qu’il devient impossible de les voir s’égarer au détour d’un erg du coin. 
    Le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, exprimait tout haut jeudi dernier les espoirs et souhaits de la France sur la lutte antiterroriste dans les pays sahélo-sahariens. Des souhaits qui doivent faire tordre de rire les coéquipiers de Belmokhtar et surtout les juges maliens, après le raid superlibérateur de Kouchner dans la région. Apparemment, la France prend goût à s’entendre parler lorsqu’elle se sent délaissée, lorsqu’elle n’est pas conviée au couscous, ou qu’elle se sent hors du coup. Le Quai d’Orsay ne va cependant pas jusqu’à «déplorer» comme fait Rabat, lui, préfère communiquer ses souhaits. Des souhaits qui se font parfois si convaincants qu’il devient impossible de les voir s’égarer au détour d’un erg du coin. Ainsi, les résultats fructueux obtenus avec ATT lorsqu’il s’agissait de faire libérer un (007?) tricolore et passer la liberté aux détenus du camp ennemi. 
    La liberté ne fait-elle pas partie du célèbre triptyque français «liberté, égalité, fraternité»? Un slogan appliqué chez nous aux pieds-noirs avant de l’être aux juifs, une fois pondu le «verset» Crémieux. Sans jamais toucher la tribu des colonels Bendaoud Paris voudrait-il continuer ses B. A. et nous fabriquer cette fois une Union qui s’étalerait au-delà de la Méditerranée pour englober le Sahel et peut-être faire oublier ainsi le ratage retentissant essuyé avec l’UPM? Une Union qui voit certains de ses membres se distinguer dans les parties de black-listage, un nouveau jeu pour riches voyeuristes qui fait un tabac chez les décadents planétaires. 
    La lutte antiterroriste dans tout cela? Il n’est pas besoin d’être formé chez Bajolet pour se rendre vite compte que ses résultats les plus probants sont obtenus sous le beau soleil d’Algérie. Bien sûr, si l’on excepte le Maroc, pays où les attentats terroristes sont toujours éventés à temps par les Zorro qui arrivent à repérer des terroristes jusque dans les camps sahraouis (camps des réfugiés du Sahara Occidental, ndlr), c’est-à-dire là où les lieux leurs sont complètement interdits. Des lieux où vit un petit grand peuple chassé de sa terre par le Maroc et qui dit ne trouver aucune gloire à la France de lui livrer une guerre injuste et qui ne dit pas son nom. Comment prétendre secourir la région quand on y sème la zizanie?
    Le Jeune Indépendant, 20/03/2010 

    Photo : Abdelkader Belliraj, injustement accusé de terroriste
  • Maroc : un chrétien américain dépose une plainte devant la Cour de Justice de Rabat

    Selon un membre de l’Union Mondiale des Chrétiens Marocains (UMCM), un chrétien américain résidant à Amezmiz (45km de Marrakech) et dont le nom figure sur la fameuse liste du Ministère de l’intérieur, vient de déposer une plainte devant la Cour Administrative de justice de Rabat.


    La séance plénière se déroulera ce mercredi 24 mars. A noter que l’avocat du plaignant a envoyé une invitation à l’Ambassadeur des Etats-Unis, ainsi qu’à Jean-Luc Blanc, Président de l’Eglise Evangélique au Maroc (EEAM). L’information n’a pas été confirmée par l’Ambassade américaine ou l’EEAM. 

    Paul OHLOTT

    Source : Actu-Chretienne.Net

  • Les Dirhams des banques seraient-ils tous passés dans le béton ?

    Le manque de liquidités des banques marocaines actuellement est-il une cause de trop grande confiance de ces dernières dans la valeur immobilière, celle de la promotion et de la construction ? Le lien de cause à effet semble évident au premier abord, sans oublier en parallèle le manque d’entrées financières de nombreux autres secteurs du développement au Maroc comme le tourisme, sans oublier la manne financière des MRE, depuis le vent de crise.

    Plus d’argent, plus de crédits, moins de projets qui arrivent, moins d’acheteurs extérieurs étrangers qui amènent de l’argent frais, moins de béton à couler, moins de travail… etc, etc, etc….

    Le scénario à moindre échelle de ce qui se passa dans les grosses banques qui gèrent la planète aux USA comme en Europe semble arriver de manière plus interne au Maroc avec toujours un décalage de réactivité.

    L’optimisme du Maroc malgré ses annonces rassurantes depuis fin 2008 se confirmera-t-il dans les mois à venir ou les caisses de Rabat permettraient-elles de relancer une machine nationale demain, au cas où… ?

    Source : Le Blog des ERM

  • Maroc : un chrétien américain dépose une plainte devant la Cour de Justice de Rabat

    Selon un membre de l’Union Mondiale des Chrétiens Marocains (UMCM), un chrétien américain résidant à Amezmiz (45km de Marrakech) et dont le nom figure sur la fameuse liste du Ministère de l’intérieur, vient de déposer une plainte devant la Cour Administrative de justice de Rabat.


    La séance plénière se déroulera ce mercredi 24 mars. A noter que l’avocat du plaignant a envoyé une invitation à l’Ambassadeur des Etats-Unis, ainsi qu’à Jean-Luc Blanc, Président de l’Eglise Evangélique au Maroc (EEAM). L’information n’a pas été confirmée par l’Ambassade américaine ou l’EEAM. 

    Paul OHLOTT

    Source : Actu-Chretienne.Net