Auteur/autrice : mahembarec

  • La PUAS manifestera aujourd’hui face au Ministère des Affaires Etrangères espagnol pour demander la liberté du peuple sahraoui

    La Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara (PUAS) a informé que la concentration aura lieu à 19 heures sous la devise « 35 ans, c’est déjà suffisant, liberté pour le peuple sahraoui ».

    Les membres de la Plate-forme Universitaire de l’Appui au Sahara entendent que l’État espagnol a une responsabilité historique dans le processus toujours en attente de la décolonisation du Sahara Occidental

    C’est pour cette raison que, dans son travail de sensibilisation et mobilisation de la communauté universitaire, ils ont lancé le projet de campée solidaire pendant 35 jours dans la Ville Universitaire et qu’ils réaliseront aussi cette mobilisation demain.

    La plateforme condamne aussi les violations graves de droits de l’homme commises par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés et appellent la communauté internationale à réagir contre ces actes barbares.

  • Sahara Occidental: Le Polisario accuse la France de complot

    par Yazid Alilat  

    La France complote et saborde le processus de paix mis en place par l’ONU au Sahara Occidental, et est derrière la situation actuelle de blocage de ce dernier conflit de décolonisation en Afrique. C’est, du moins, l’affirmation du président de la République arabe sahraouie (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, lors d’un point de presse dans la soirée de lundi, dans les camps de réfugiés, 24 heures après avoir reçu l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, le diplomate américain Christopher Ross. 
    «Le gouvernement français orchestre un grave complot de nature à entraîner un dérapage dangereux dans la région», dénonce le président sahraoui, qui a précisé que Paris «soutient, avec le gouvernement espagnol, la position de l’actuel gouvernement marocain contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». La France, il faut le rappeler, a adopté une position pour le moins dangereuse, ambigüe et biaisée lorsque Rabat avait présenté, lors des négociations avec le Front Polisario à Manhasset, sous les auspices de l’ONU, son projet de large autonomie au Sahara Occidental. Ce projet dénie tout simplement le droit au peuple sahraoui de s’exprimer sur son avenir politique. Le président sahraoui accuse la France de fomenter un complot qui «mènera à un dérapage dangereux comme celui de 1975 lorsqu’elle avait convaincu le défunt souverain marocain, Hassan II et Mokhtar Ould Dada, et par la suite le Roi d’Espagne à signer la convention de Madrid pour diviser le territoire du Sahara Occidental et son peuple». Cette partition et l’annexion du territoire sahraoui ont conduit à une guerre qui dure depuis 35ans. «Le gouvernement français réédite la même aventure, qui mènera à un dangereux dérapage», a averti M. Abdelaziz, qui a dénoncé la volte-face du Maroc de prendre en considération l’option, dans les négociations menées sous les auspices de l’ONU, du référendum d’autodétermination, en dépit des engagements de «Hassan II d’organiser un referendum d’autodétermination libre et démocratique». Réitérant la nécessité de l’organisation d’un tel processus pour parachever la lutte des «fils des nuages» pour leur indépendance, le chef de l’Etat sahraoui a fait remarquer que «il n’y a pas d’autre alternative, et il est nécessaire d’organiser un referendum avec plusieurs options, à leur tête l’indépendance nationale, la solution à laquelle nous demeurons attachés». 
    Le chef du Polisario a ainsi haussé le ton devant les multiples tentatives de blocage du processus référendaire au Sahara Occidental, au moment même de la tournée dans la région de M. Ross, avec lequel il s’est entretenu dimanche, lui exprimant notamment les inquiétudes des dirigeants sahraouis sur les graves violations des droits de l’Homme dans les territoires annexés par le Maroc. «Le meilleur moyen pour ce faire consiste en la mise en place d’un organisme au sein de la MINURSO qui prendra en charge la protection des droits de l’Homme», a-t-il laissé entendre. La tournée de M. Ross, qui l’a déjà conduit à Tétouan (Maroc), Alger et les camps de réfugiés sahraouis, doit s’achever à Nouakchott. Il devra ensuite élaborer son rapport qu’il soumettra au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon et au Conseil de sécurité pour décider de la prorogation ou non (six mois) du mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental.
  • Sahara Occidental: Le Polisario accuse la France de complot

    par Yazid Alilat  

    La France complote et saborde le processus de paix mis en place par l’ONU au Sahara Occidental, et est derrière la situation actuelle de blocage de ce dernier conflit de décolonisation en Afrique. C’est, du moins, l’affirmation du président de la République arabe sahraouie (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, lors d’un point de presse dans la soirée de lundi, dans les camps de réfugiés, 24 heures après avoir reçu l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, le diplomate américain Christopher Ross. 
    «Le gouvernement français orchestre un grave complot de nature à entraîner un dérapage dangereux dans la région», dénonce le président sahraoui, qui a précisé que Paris «soutient, avec le gouvernement espagnol, la position de l’actuel gouvernement marocain contre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». La France, il faut le rappeler, a adopté une position pour le moins dangereuse, ambigüe et biaisée lorsque Rabat avait présenté, lors des négociations avec le Front Polisario à Manhasset, sous les auspices de l’ONU, son projet de large autonomie au Sahara Occidental. Ce projet dénie tout simplement le droit au peuple sahraoui de s’exprimer sur son avenir politique. Le président sahraoui accuse la France de fomenter un complot qui «mènera à un dérapage dangereux comme celui de 1975 lorsqu’elle avait convaincu le défunt souverain marocain, Hassan II et Mokhtar Ould Dada, et par la suite le Roi d’Espagne à signer la convention de Madrid pour diviser le territoire du Sahara Occidental et son peuple». Cette partition et l’annexion du territoire sahraoui ont conduit à une guerre qui dure depuis 35ans. «Le gouvernement français réédite la même aventure, qui mènera à un dangereux dérapage», a averti M. Abdelaziz, qui a dénoncé la volte-face du Maroc de prendre en considération l’option, dans les négociations menées sous les auspices de l’ONU, du référendum d’autodétermination, en dépit des engagements de «Hassan II d’organiser un referendum d’autodétermination libre et démocratique». Réitérant la nécessité de l’organisation d’un tel processus pour parachever la lutte des «fils des nuages» pour leur indépendance, le chef de l’Etat sahraoui a fait remarquer que «il n’y a pas d’autre alternative, et il est nécessaire d’organiser un referendum avec plusieurs options, à leur tête l’indépendance nationale, la solution à laquelle nous demeurons attachés». 
    Le chef du Polisario a ainsi haussé le ton devant les multiples tentatives de blocage du processus référendaire au Sahara Occidental, au moment même de la tournée dans la région de M. Ross, avec lequel il s’est entretenu dimanche, lui exprimant notamment les inquiétudes des dirigeants sahraouis sur les graves violations des droits de l’Homme dans les territoires annexés par le Maroc. «Le meilleur moyen pour ce faire consiste en la mise en place d’un organisme au sein de la MINURSO qui prendra en charge la protection des droits de l’Homme», a-t-il laissé entendre. La tournée de M. Ross, qui l’a déjà conduit à Tétouan (Maroc), Alger et les camps de réfugiés sahraouis, doit s’achever à Nouakchott. Il devra ensuite élaborer son rapport qu’il soumettra au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon et au Conseil de sécurité pour décider de la prorogation ou non (six mois) du mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental.
  • La Conférence internationale des femmes appelle L’UE à s’abstenir d’accorder au Maroc le statut de partenaire

    Ecole 27 février (camps de réfugiés), 24/03/2010.- La Conférence internationale des femmes qui s’est tenue du 20 au 22 mars sous le thème « femme et résistance » a appelé, dans une lette, l’Union européenne à s’abstenir d’accorder au Maroc le statut de partenaire


    Voici le texte intégral de cette lettre parvenue à SPS :

    Deuxième Forum international « Femmes et Résistance »
    Camps de réfugiés sahraouis
    22 mars 2010

    Lettre à l’Union européenne

    A l’occasion du deuxième Forum international sur les femmes « Femmes et Résistance » tenu entre le 20 et 22 mars 2010, dans les camps de réfugiés sahraouis, Nous, les représentantes des différents continents participant à cette réunion, saisissons l’occasion pour s’adresser à l’Union et attirer son attention sur la situation actuelle du conflit au Sahara occidental, où le Maroc se joue de la communauté internationale et réprime quotidiennement, de façon violente de la population sahraouie dans les territoires occupés.

     Les délégations participant à ce Forum, venant d’ Algérie, d’Afrique du Sud, de la Namibie, du Chili, de la Colombie, du Salvador, du Mexique, de Cuba, du Venezuela, du Pérou, d’Espagne, de France, du Royaume-Uni et du Parlement européen, expriment leur solidarité inconditionnelle avec la lutte pacifique menée par la population sahraouie dans les territoires occupés et expriment leur profonde préoccupation face à la situation des sept activistes sahraouis, injustement emprisonnés depuis le 08 Octobre 2009 et qui observent actuellement une grève de la faim pour protester contre leur injuste incarcération.

    Nous demandons à l’UE d’intervenir auprès du Maroc pour mettre un terme aux violations graves des droits de l’homme commises contre les sahraouis dans les territoires occupés, libérer tous les prisonniers politiques sahraouis, révéler la vérité sur le sort des disparus et ouvrir le territoire aux observateurs et aux médias indépendants.

    Nous rappelons à l’Union Européenne que le Maroc ne respecte toujours pas les exigences de base permettant d’obtenir le statut privilégié, en raison des violations systématiques des droits de l’homme, puisque actuellement il existe encore des dizaines de prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines ainsi que plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre non encore libérés et ce depuis l’occupation militaire marocaine du territoire du Sahara occidental en 1975.

    En outre, nous demandons à l’Union européenne d’intervenir auprès de ses États membres impliqués dans le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental et de suspendre tous ses accords avec le Maroc pour éviter une implication directe dans une politique coloniale contre le peuple sahraoui et une complicité aux violations du droit international et des droits de l’homme par le Maroc.

    Enfin, nous voudrions insister sur le fait que le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation dont la résolution doit intervenir exclusivement en accord avec le principe de l’auto-détermination, permettant au peuple sahraoui de choisir librement son destin par référendum juste et transparent ..

    Deuxième Forum international « femmes et résistante ». 

    SPS

  • La Conférence internationale des femmes appelle L’UE à s’abstenir d’accorder au Maroc le statut de partenaire

    Ecole 27 février (camps de réfugiés), 24/03/2010.- La Conférence internationale des femmes qui s’est tenue du 20 au 22 mars sous le thème « femme et résistance » a appelé, dans une lette, l’Union européenne à s’abstenir d’accorder au Maroc le statut de partenaire


    Voici le texte intégral de cette lettre parvenue à SPS :

    Deuxième Forum international « Femmes et Résistance »
    Camps de réfugiés sahraouis
    22 mars 2010

    Lettre à l’Union européenne

    A l’occasion du deuxième Forum international sur les femmes « Femmes et Résistance » tenu entre le 20 et 22 mars 2010, dans les camps de réfugiés sahraouis, Nous, les représentantes des différents continents participant à cette réunion, saisissons l’occasion pour s’adresser à l’Union et attirer son attention sur la situation actuelle du conflit au Sahara occidental, où le Maroc se joue de la communauté internationale et réprime quotidiennement, de façon violente de la population sahraouie dans les territoires occupés.

     Les délégations participant à ce Forum, venant d’ Algérie, d’Afrique du Sud, de la Namibie, du Chili, de la Colombie, du Salvador, du Mexique, de Cuba, du Venezuela, du Pérou, d’Espagne, de France, du Royaume-Uni et du Parlement européen, expriment leur solidarité inconditionnelle avec la lutte pacifique menée par la population sahraouie dans les territoires occupés et expriment leur profonde préoccupation face à la situation des sept activistes sahraouis, injustement emprisonnés depuis le 08 Octobre 2009 et qui observent actuellement une grève de la faim pour protester contre leur injuste incarcération.

    Nous demandons à l’UE d’intervenir auprès du Maroc pour mettre un terme aux violations graves des droits de l’homme commises contre les sahraouis dans les territoires occupés, libérer tous les prisonniers politiques sahraouis, révéler la vérité sur le sort des disparus et ouvrir le territoire aux observateurs et aux médias indépendants.

    Nous rappelons à l’Union Européenne que le Maroc ne respecte toujours pas les exigences de base permettant d’obtenir le statut privilégié, en raison des violations systématiques des droits de l’homme, puisque actuellement il existe encore des dizaines de prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines ainsi que plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre non encore libérés et ce depuis l’occupation militaire marocaine du territoire du Sahara occidental en 1975.

    En outre, nous demandons à l’Union européenne d’intervenir auprès de ses États membres impliqués dans le pillage des ressources naturelles du Sahara occidental et de suspendre tous ses accords avec le Maroc pour éviter une implication directe dans une politique coloniale contre le peuple sahraoui et une complicité aux violations du droit international et des droits de l’homme par le Maroc.

    Enfin, nous voudrions insister sur le fait que le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation dont la résolution doit intervenir exclusivement en accord avec le principe de l’auto-détermination, permettant au peuple sahraoui de choisir librement son destin par référendum juste et transparent ..

    Deuxième Forum international « femmes et résistante ». 

    SPS

  • Rencontre de soutien au peuple sahraoui à Paris.

    La rencontre internationale de femmes solidaires avec la femme sahraouie commencée à Alger s’achèvera dans les camps des réfugiés sahraouis. Cela en vue de permettre aux différentes délégations de femmes venues des quatre coins du Monde de s’imprégner de la situation des réfugiés sahraouis, plus particulièrement de celle de la femme. Un axe autour duquel s’articulera les actions de solidarité sanctionnant les travaux de cette rencontre de portée significative. Par ailleurs, il est question de la tenue d’un colloque à l’Assemblée nationale française, le 28 octobre prochain, en prélude à la tenue, le même mois, d’une conférence internationale de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental et dénoncer les violations des droits de l’homme exercées par le Maroc contre la population civile sahraouie.

    A ce propos, la responsable française du réseau de solidarité avec le peuple sahraoui, Mme Claude Mangin a lancé une invitation à la militante Winnie Mandela et à l’ensemble des présentes.

  • Rencontre de soutien au peuple sahraoui à Paris.

    La rencontre internationale de femmes solidaires avec la femme sahraouie commencée à Alger s’achèvera dans les camps des réfugiés sahraouis. Cela en vue de permettre aux différentes délégations de femmes venues des quatre coins du Monde de s’imprégner de la situation des réfugiés sahraouis, plus particulièrement de celle de la femme. Un axe autour duquel s’articulera les actions de solidarité sanctionnant les travaux de cette rencontre de portée significative. Par ailleurs, il est question de la tenue d’un colloque à l’Assemblée nationale française, le 28 octobre prochain, en prélude à la tenue, le même mois, d’une conférence internationale de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental et dénoncer les violations des droits de l’homme exercées par le Maroc contre la population civile sahraouie.

    A ce propos, la responsable française du réseau de solidarité avec le peuple sahraoui, Mme Claude Mangin a lancé une invitation à la militante Winnie Mandela et à l’ensemble des présentes.

  • Guerre de positionnement au sein de l’ »associatif marocain » de Belgique

    Tout d’abord, il faut le dire et le répéter: quasi aucune association agissant dans le socio-culturel en milieu marocain n’a été à l’origine du succès scolaire, sportif ou professionnel d’un jeune issu de l’immigration marocaine.

    Si quelqu’un en connait une d’association qui a contribué à un tel succès, qu’il se lève…!

    Quasi tous les « chefs » de ces associations sont préoccupés par leur propre nombril et passent le plus clair de leur temps à construire des scénarios et des stratégies à même de les propulser vers la réalisation de leurs propres intérêts étroits.

    Que ce soit vis à vis du Maroc en direction duquel les « vieilles  » reliques Amicales lorgnent sans cesse en vue de décrocher l’une ou l’autre place dans quelque structure officielle ou vis à vis des partis politiques belges auprès de qui les débris des Amicales et autres étudiants venus du Maroc et contracté mariage ici pour régulariser leur situation de séjour, ces « Militants » associatifs marocains pensent surtout à leur propre agenda personnel. Les temps sont durs !!!

    La constitution d’associations agissant en milieu marocain de Bruxelles est, la plupart du temps, destinée à un profilage prédateur personnel sur la scène publique en vue  » se faire remarquer  » soit par les autorités marocaines ou par les pouvoirs publics de notre pays.

    A ce niveau il n y a pas d’investissement militant gratuit ou désintéressé.

    Tenez par exemple, deux types dont un caméraman et un vieux syndicaliste, encadrés par une nana vaguement libérale mais khoubziste invétérée, tentent par tous les moyens de se faire bien voir par les officiels de Rabat afin de décrocher une place au sein du CCME ( Conseil de la communauté marocaine à l’étranger ) présidé par Driss El Yazami.

    Ce conseil a été imaginé par les proches du roi du Maroc désireux de recueillir des avis et des recommandations susceptibles de l’éclairer en vue d’élaborer des politiques à l’attention des Marocains éparpillés à travers la planète.

    Du coup, nos gugusses créeent à eux 3!!!, l’Alliance Mondiale des Marocains de l’étranger AMOME ( Rien que cela, comme si le ridicule ne tue pas ). Imaginez une Alliance mondiale des Marocains de l’étranger constituée par 3 personnes.

    Laquelle alliance, sans local ni téléphone, squatte pour ses réunions à 3, les arrières salles des cafés.

    Ignares comme ils sont, les promoteurs de cette Alliance ne savent pas que le genre de profils qu’ils affichent est devenu obsolète et Persona non grata depuis que l’actuel pouvoir au Maroc a décidé de se réconcilier les bonnes grâces des victimes des années de Plomb et de les mettre en valeur.

    Toute l’opposition verbalement très violente à l’égard de Driss El Yazami émanant de ce groupuscule ne vise qu’une chose: recevoir un petit clin d’oeil de ce dernier pour un petit poste au sein du CCME.

    Ceci est d’autant vrai que d’autres vieux amicalistes ayant fait partie de l’AMOME, ont viré leur cutti dès lors que certaines vagues promesses de leur intégration au sein de cet organisme leur furent faites.

    Je vous le dis et vous l’écris: l’essentiel des intervenants associatifs marocains de Belgique roule pour lui même et rares sont les intervenants en ce milieu qui se décarcassent pour le bien être des membres de leur communauté d’origine.

    Les associations sportives existant depuis belle lurette n’ont jamais été à l’origine de la promotion ou du placement de jeunes athlètes issus de l’immigration marocaine, au sein de structures performantes du monde sportif de notre pays.

    Ceci alors que ces dirigeants sportifs à l’insatr de Mostafa Ouzeghti ou Chico Kebsi se sont bien arrangés pour s’aménager des planques de par leur proximité avec le monde politique bruxellois.

    Les Radios libristes de la Fréquence dite arabe se sont eux aussi pour la plupart d’entre eux, « bien » débrouillé, pour se rterouver dans des structures de partis politiques comme conseillers communaux, échevins députés ou comme gratteurs de khoubz.

    Les mosquées ne font pas différent…Et la plupart des petits dictateurs sévissant à la tête de ces lieux de culte ne le font pas pour promouvoir la réussite des enfants ou des jeunes de leur communauté.

    Encore moins pour rapprocher ce public des rouages de fonctionnement de la société démocratique au sein de laquelle ils vivent en toute liberté.

    Ils ont bien compris tout l’intérêt nourri par le monde politique à les amadouer pour ramasser les voix des fidèles fréquentant ces lieux de culte.

    Pour les mosquées, c’est surtout une affaire d’argent et de pouvoir: Allez voir lors de certaines soirées de collectes d’argent, à Al Mouhssinine ou à Al Khalil, les montants que drainent les promesses d’une place au paradis faites aux généreux donateurs, par les imams et les comités dirigeant ces lieux de culte.

    Des femmes se dépouillant de leur « Chertla » ( jeu de bracelets en or) pour les offrir à la mosquée.

    Et des hommes sacrifiant, pour certains, les deniers provenant des allocations familiales perçues en faveur de leurs enfants pour « venir en aide à la mosquée ».

    Et nul ne sait où atterit in fine, cet argent lorgné souvent par des barbus de passage à Bruxelles, venant d’on ne sait où et séjournant dans ces mosquées, le temps de remplir leur besace.

    L’associatif marocain est devenu aujourd’hui un monde improductif, opportuniste, glauque et infesté de requins tueurs. Et nul ne dispose de la réelle volonté de donner un sérieux coup de pied dans cette fourmillière….qui rapporte des voix…beaucoup de voix…sans lesquelles, un certain parti de « gauche » à Bruxelles, n’aurait jamais pu rempiler à la tête de la Région de Bruxelles Capitale.

  • Le Polisario demande à l’UE d’exiger du Maroc la cessation de sa politique de répression contre les Sahraouis

    Bruxelles, 24/03/2010.- Le ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati, a lancé mardi à Bruxelles un appel pressant à l’Union Européenne pour qu’elle exige des autorités marocaines de « cesser leur politique répressive contre les défenseurs des droits de l’homme sahraouis ».

    « C’est un appel pressant que nous lançons à l’Union Européenne, à ses Etats et à ses dirigeants pour qu’ils interviennent auprès des autorités marocaines et exiger d’elles de cesser leur politique répressive et répondre positivement aux revendications légitimes des défenseurs de l’homme dont la vie est menacée. Il s’agit de sauver des vies humaines innocentes », a-t-il écrit dans une déclaration adressée à la presse.

    « Cette situation interpelle les dirigeants et les Etats européens qui ont fait du Maroc un partenaire privilégié, alors que celui-ci, fait peu de cas des normes universels des droits de l’homme et des peuples », a-t-il déploré.

    Il estime que « le Maroc ne peut continuer à bénéficier des aides généreuses de l’Europe, sans consentir, pour autant, au respect et à l’application des règles les plus élémentaires des droits de l’homme ».

    Il a attiré, à cet effet, l’attention de l’UE sur le fait qu’au moment où l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, effectue une tournée dans la région pour relancer les négociations de paix sur le Sahara Occidental, à quelques encablures des capitales européennes, « le Maroc poursuit sa politique systématique de répression contre les populations sahraouies vivant sous occupation ».

    Il a souligné que l’appel à la retenue, au respect des droits de l’homme des Sahraouis, lancé par le président de l’UE, Van Rompuy, à l’adresse des autorités marocaines, durant le sommet Union Européenne-Maroc, à Grenade, « est tombé dans des oreilles sourdes ».

    Il a soutenu que « l’Etat marocain s’arc-boute sur son système répressif et brutal au Sahara occidental ». « Le discours et l’image d’ouverture et de tolérance que veut se donner le Maroc auprès des Européens se révèlent un leurre, quand on examine les faits et gestes des autorités d’occupation marocaines au Sahara occidental », a-t-il dit.

    « Celles-ci, en effet, font régner dans le territoire une situation terrible, qui est un concentré de répression, de persécution, d’exactions permanentes, que corroborent plusieurs faits », a-t-il ajouté. (SPS)

  • L’ONU fait de la résistance

    Par Mohamed Larbi
    A quoi sert l’ONU si elle ne peut même pas appliquer ses propres décisions, quand, bien entendu, elle parvient à en prendre ? Deux questions en une, et elles sont étroitement liées, sachant que cette organisation créée pour préserver la paix et éloigner le spectre de la guerre a été jusqu’à en faire contre certains de ses membres, pour, justement, préserver la paix, une version qui n’a jamais fait l’unanimité. Mais faut-il que ce soit le critère déterminant ? Un débat de juristes, mais le fondement de son action n’en reste pas moins politique. L’ONU, constate-t-on, dispose d’une charte, mais pas de moyens. Elle reste l’expression de la volonté de ses membres, et il suffit qu’elle soit entraînée dans des questions de simple procédure pour qu’elle en soit ligotée. C’est le cas, disait-on en 1994, quand elle n’a pu empêcher le génocide au Rwanda.

    Ou de veto, un pouvoir réellement exorbitant. Et depuis peu sinon toujours, elle en est à faire de la résistance. C’est ce que l’on peut dire des démarches actuelles de son secrétaire général qui assume pleinement son rôle qui consiste à rappeler, encore et toujours, la vérité. C’est ce qu’a fait Ban Ki-moon qui a rappelé au Premier ministre israélien qu’Israël occupe par la force des territoires palestiniens, et que la communauté internationale n’acceptera jamais le fait accompli israélien. Ce qui n’a pas empêché Benjamin Netanyahu de défier encore cette même communauté en déclarant, depuis Washington, qu’El Qods n’est pas une colonie, mais la capitale d’Israël. Aucun pays, même parmi les plus proches alliés d’Israël, n’a accepté de souscrire à ce processus d’annexion, faisant souvent valoir les résolutions des Nations unies sur cette question et sur d’autres.

    Comme celle du Sahara Occidental dans laquelle le Maroc se retrouve seul à déclarer que le principe du référendum est « minoritaire dans la pratique des nations » et qu’il est de ce fait « définitivement écarté ». Et pourtant, là aussi, les Nations unies ont réaffirmé une position de principe, puisque le Sahara Occidental a été placé dès les années soixante, soit avant même l’invasion marocaine, sur la liste des pays et territoires à décoloniser. Il n’est pour cela que d’examiner les référents des différentes résolutions du Conseil de Sécurité depuis des décennies, approuvées, il faut bien le souligner, y compris là aussi par les alliés du Maroc.
    Tous renvoient à la doctrine des Nations Unies, et plus explicitement au droit des peuples à l’autodétermination, et ces pays n’ont pu empêcher ou s’opposer à ce que le Maroc soit traité autrement que comme puissance occupante. Dans les deux cas, il y a occupation, laquelle ne serait jamais possible sans le recours à la force, et à l’inverse, l’ONU entend imposer la force du droit, ne cesse-t-on de convenir, ou de répéter pour être plus juste. Mais jusqu’à quand ? La notion même de droit est malmenée au gré des intérêts, et rien que cela. Quant à l’ONU, elle est pressée de s’ouvrir, pour ne plus servir d’alibi. 

    EL WATAN