Auteur/autrice : mahembarec

  • L’Association Canarienne de solidarité avec le Sahara exige au Maroc la liberté des prisonniers politiques

    LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 25 Mars (EUROPA PRESS) –

    L’Association canarienne de Solidarité le peuple saharaui a remis, aujourd’hui, une lettre au consul du Maroc aux ïles Canaries exigeant la libération « de tous les prisonniers politiques sahraouis » et de faire la lumière sur le sort « de plus de 500 disparus sahraouis ».


    La lettre est aussi destinée au Roi du Maroc avec les exigences aussi pour qu’il « libère les 7 défenseurs sahraouis des droits de l’homme, soumis à un Tribunal Militaire par le régime marocain, qu’il mette fin à l’oppression et la répression contre la population sahraouie et mettre fin a la persécution et harcèlement des défenseurs des droits de l’homme sahraouis, et la condamnation des coupables ».

    Elle considère aussi nécessaire le »retrait de toutes les forces d’oppression déployées dans les rues des villes sahraouies occupées, l’entrée et circulation libre d’observateurs internationaux et des médias d’information dans le territoire et l’accomplissement de la part du Maroc de la légalité internationale sur le territoire du Sahara Occidental et la célébration du Référendum d’Autodétermination comme voie unique pour aboutir à la paix et la stabilité dans la zone ».

    L’association a exprimé par écrit au consul sa « préoccupation devant la situation dégradante des droits de l’homme que la population sahraouie vit sous l’occupation marocaine, comme conséquence du système répressif implanté dans le territoire du Sahara Occidental au moyen du déploiement d’unités multiples dirigées à maltraiter, à séquestrer et torturer les manifestants pacifiques sahraouis, en empêchant l’exercice de leurs droits fondamentaux et l’expression libre de leurs droits légitimes à l’autodétermination ».

    Ils ont aussi voulu dénoncer « l’arrestation de la jeune fille de 19 ans Nguia Hauasi de la part de la gendarmerie marocaine, en subissant des abus sexuels sous la conduite des employés Abdoul Aziz Naoush surnommé « Thouhima » et Khaled Barka, ces deux éléments sont impliqués dans une série d’abus et de violations qui affectent des dizaines de citoyens sahraouis depuis 2005″ et la « découverte d’une fosse commune près de la localité de Boukraa ».

    Europa Press

  • Mouvement Cubain pour la Paix condamne répression marocaine

    La Havane, Cuba. – Le Mouvement Cubain par la Paix et la Souveraineté des Peuples s’est prononcé aujourd’hui contre la répression marocaine exercée sur le peuple sahraoui et la politique de visage double de l’Union Européenne.

    Un document de l’organisation, diffusé dans cette capitale, appelle la Communauté Internationale et les organismes régionaux et internationaux, à lever la voix de condamnation au Royaume du Maroc en raison de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui.

    La Communauté Internationale a été témoin de l’arrogance et le mépris du Royaume du Maroc aux droits du peuple sahraoui, après la répression violente contre les manifestants sahraouis le 8 mars dans les villes d’El Aaiun et Dajla, au Sahara Occidental occupé, ajoute le texte.

    Les participants dans cette protestation pacifique demandaient à l’occupant marocain le respect pour les Droits de l’homme dans ces territoires, ajoute la déclaration.

    Il est temps que des institutions comme l’Union Européenne abandonnent leur politique de deux poids deux mesures et soient conséquentes avec les principes et les valeurs qu’ils disent défendre, précise-t-on.

    À ce sujet il signale que le monde attend toujours une réaction de cette institution sur l’activiste saharaui après sa grève de la faim de 32 jours pour demander les droits de son peuple occupé et réprimé.

    ¿Qué dice la UE en relación a ese inaudito atropello a los derechos humanos de una activista reconocida internacionalmente? ¿Qué dice la UE de la constante violación de los más elementales derechos del pueblo saharaui?, se pregunta en el texto.

    Quoi est-ce que dit l’UE sur cette violation inédite aux droits de l’homme d’une activiste reconnue internationalement ? Qu’est-ce qui dit l’UE de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui?, se demande le texte. 

    Radio Rebelde

  • Mouvement Cubain pour la Paix condamne répression marocaine

    La Havane, Cuba. – Le Mouvement Cubain par la Paix et la Souveraineté des Peuples s’est prononcé aujourd’hui contre la répression marocaine exercée sur le peuple sahraoui et la politique de visage double de l’Union Européenne.

    Un document de l’organisation, diffusé dans cette capitale, appelle la Communauté Internationale et les organismes régionaux et internationaux, à lever la voix de condamnation au Royaume du Maroc en raison de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui.

    La Communauté Internationale a été témoin de l’arrogance et le mépris du Royaume du Maroc aux droits du peuple sahraoui, après la répression violente contre les manifestants sahraouis le 8 mars dans les villes d’El Aaiun et Dajla, au Sahara Occidental occupé, ajoute le texte.

    Les participants dans cette protestation pacifique demandaient à l’occupant marocain le respect pour les Droits de l’homme dans ces territoires, ajoute la déclaration.

    Il est temps que des institutions comme l’Union Européenne abandonnent leur politique de deux poids deux mesures et soient conséquentes avec les principes et les valeurs qu’ils disent défendre, précise-t-on.

    À ce sujet il signale que le monde attend toujours une réaction de cette institution sur l’activiste saharaui après sa grève de la faim de 32 jours pour demander les droits de son peuple occupé et réprimé.

    ¿Qué dice la UE en relación a ese inaudito atropello a los derechos humanos de una activista reconocida internacionalmente? ¿Qué dice la UE de la constante violación de los más elementales derechos del pueblo saharaui?, se pregunta en el texto.

    Quoi est-ce que dit l’UE sur cette violation inédite aux droits de l’homme d’une activiste reconnue internationalement ? Qu’est-ce qui dit l’UE de la violation constante des droits les plus élémentaires du peuple sahraoui?, se demande le texte. 

    Radio Rebelde

  • La conversion des marocains : Une exclusivité du règne de Mohamed VI

    Le roi Mohamed VI ambitionnait d’être le maître de la Perestroïka marocaine ; il pensait être l’homme providentiel qui allait surmonter tous les obstacles et relever son pays plongé dans le chaos depuis plus de 35 ans. Mais il a échoué.

    Dix ans après son accession au trône, le Maroc reste ce pays malade, aux prises avec les mêmes maux qui l’accablaient lorsque Mohamed VI était encore prince héritier. Son règne a bien été loué par ces médias français dont les patrons jouissent de somptueuses résidences secondaires au Maroc.

    Mais la réalité a été vivement projetée par une affaire qui vient d’éclater: l’expulsion des énagélistes chrétiens. Il s’agit d’un affreux scandale. Les sujets du Commandeur des Croyants chagent de réligion à cause de la misère semèe par les politiciens du palais royal. Le roi et son gouvernement n’ont pas pu empêcher la catastrophe. Ils ne s’occupent pas de leurs compatriotes. Les marocains n’ont plus aucun repère. Ils voient les richesses les narguer au loin sans jamais en profiter. La délinquance explose et la révolte gronde. La pauvreté et la misère prospèrent dans les villes et des milliers de jeunes sans ressources ni perspectives alimentent une énorme souffrance sociale jusqu’au point de renier leur religion pour une vie meilleure. Ils changent l’allégeance au Commandeur des Croyants et à l’Islam contre des moyens de survie. Un phénomène que l’histoire du Maroc n’a jamais connu, une exclusivité du règne de Mohamed VI.

    L’expulsion des évangélistes occidentaux a été très mal vue, mais le roi Mohamed VI n’avait pas le choix. Il cherche à marquer des points face aux islamistes qui montent de plus en plus. Mais au lieu de s’attaquer aux racines du problème, la misère, il préfère courir le risque d’être condamné par la communauté religieuse occidentale. Il doit jongler entre la société laïque et la montée du fondamentalisme d’autre part. S’il lâche trop de lest dans un sens ou dans l’autre, le camp adverse ne le rate pas. Mais le problème c’est qu’il se trouve en position de faiblesse : la corruption gangrène le corps social, la prositution, le Maroc est fort connu comme un pays de tourisme sexuel. Des phénomènes qui vont à l’encontre des principes d’un pays musulman dont il s’est érigé l’Imam, un pays où le ministère des affaires religieuses a davantage un rôle administratif et sécuritaire qu’un rôle politique. Un pays où le roi relâche les pédophiles et les chefs de réseau de prostitution européens et enferme les prostituées et les enfants marocains abusés.

    Le discrédit actuel du roi Mohamed VI est à la mesure de l’espérance qu’il avait réussi à susciter au début de son règne dans son pays aussi bien qu’à l’étranger.

  • Négociations Maroc-POLISARIO: Christopher Ross occulte les droits de l’homme

    A l’occasion de sa troisième tournée au Maghreb, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU n’a pas fait de déclarations publiques concernant cette question fondamentale qui caractérise le conflit du Sahara occidental. Un peuple colonisé qui ne courbe pas l’échine et qui revendique son indépendance subit des répressions violentes. Ce n’est certes pas une démonstration. Ce sont des faits prouvés par l’histoire: celle que font les peuples décidés à retrouver le souffle de la liberté. Le peuple sahraoui en est la preuve vivante. «Les restrictions sont particulièrement strictes dans la région contestée du Sahara occidental sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté et qu’il administre comme si elle faisait partie de son territoire national» avait souligné Human Rights Watch dans son rapport publié en janvier 2010. La répression, le peuple sahraoui l’a vécue et continue de la vivre dans sa chair. «De nombreux sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l’autodétermination pour le Sahara occidental» indiquent les rédacteurs du rapport de l’ONG internationale dont le siège se trouve à New York. Les affaires les plus médiatisées, celles de la pasionaria sahraouie, Aminatou Haïder, expulsée au mois de novembre dernier vers l’ile de Lanzarote aux Canaries et des sept militants des droits de l’homme sahraouis interceptés le 8 octobre 2009 sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V, après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf ont fait le tour de la planète. Ali Salem Tmek et ses compagnons croupissent depuis dans la prison militaire de Salé où ils ont entamé une grève de la faim illimitée. Des prisonniers politiques incarcérés à Tiznit les ont rejoints depuis samedi, dans ce mouvement qui gagne plusieurs prisons du Royaume. Christopher Ross le sait. Il ne peut l’ignorer. Comme il ne peut ignorer les violentes répressions et les passages à tabac subis ces derniers jours par les populations sahraouies des villes rebelles de Dakhla et El Aâyoune qui manifestaient pacifiquement. Lors de la visite qu’il a effectuée samedi dernier dans les camps de réfugiés de Tindouf, il s’est borné à déclarer qu’il était venu «s’enquérir de la position du Front Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et c’est justement sur la mise sur pied de ce référendum qui prendrait en compte le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement quant à son avenir que butent les négociations. Que les cris de révolte du peuple sahraoui veulent être étouffés par les forces d’occupation marocaine. L’accès des peuples opprimés à disposer d’une patrie leur est consacré par le droit et la légalité internationales. Les deux sont foulés aux pieds, que ce soit au Sahara occidental ou en Palestine, sous le regard d’instances internationales qui cultivent le paradoxe de voter et d’adopter des résolutions qu’elles ne mettront pas en oeuvre. Avant l’arrivée de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon au Maghreb, les autorités marocaines ont soigneusement pris le soin d’actionner tous leurs «leviers» pour crier sur tous les toits et à qui voulait les entendre que seule l’application de leur plan d’autonomie représentait une solution au conflit du Sahara occidental. Le Maroc a définitivement rejeté le principe de référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination au peuple sahraoui. «Les vieux schémas (référendum d’autodétermination) sont définitivement écartés et l’indépendance impossible» a indiqué le chef de la diplomatie marocain lors de son entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental. Taïeb Fassi Fihri a poussé le bouchon jusqu’à déclarer que «l’initiative d’autonomie a été élaborée à la demande des Nations unies». Un coup de bluff auquel n’a pas cédé le diplomate américain. Christopher Ross a rappelé, lors de son escale à Alger et après l’entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, que son objectif «est d’arriver à une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations unies». Une déclaration qui ne souffre d’aucune ambiguïté et qui devrait en principe remettre les pendules à l’heure et battre en brèche l’unilatéralisme de la position marocaine. 

    L’expression, 25/03/2010

  • La conversion des marocains : Une exclusivité du règne de Mohamed VI

    Le roi Mohamed VI ambitionnait d’être le maître de la Perestroïka marocaine ; il pensait être l’homme providentiel qui allait surmonter tous les obstacles et relever son pays plongé dans le chaos depuis plus de 35 ans. Mais il a échoué.

    Dix ans après son accession au trône, le Maroc reste ce pays malade, aux prises avec les mêmes maux qui l’accablaient lorsque Mohamed VI était encore prince héritier. Son règne a bien été loué par ces médias français dont les patrons jouissent de somptueuses résidences secondaires au Maroc.

    Mais la réalité a été vivement projetée par une affaire qui vient d’éclater: l’expulsion des énagélistes chrétiens. Il s’agit d’un affreux scandale. Les sujets du Commandeur des Croyants chagent de réligion à cause de la misère semèe par les politiciens du palais royal. Le roi et son gouvernement n’ont pas pu empêcher la catastrophe. Ils ne s’occupent pas de leurs compatriotes. Les marocains n’ont plus aucun repère. Ils voient les richesses les narguer au loin sans jamais en profiter. La délinquance explose et la révolte gronde. La pauvreté et la misère prospèrent dans les villes et des milliers de jeunes sans ressources ni perspectives alimentent une énorme souffrance sociale jusqu’au point de renier leur religion pour une vie meilleure. Ils changent l’allégeance au Commandeur des Croyants et à l’Islam contre des moyens de survie. Un phénomène que l’histoire du Maroc n’a jamais connu, une exclusivité du règne de Mohamed VI.

    L’expulsion des évangélistes occidentaux a été très mal vue, mais le roi Mohamed VI n’avait pas le choix. Il cherche à marquer des points face aux islamistes qui montent de plus en plus. Mais au lieu de s’attaquer aux racines du problème, la misère, il préfère courir le risque d’être condamné par la communauté religieuse occidentale. Il doit jongler entre la société laïque et la montée du fondamentalisme d’autre part. S’il lâche trop de lest dans un sens ou dans l’autre, le camp adverse ne le rate pas. Mais le problème c’est qu’il se trouve en position de faiblesse : la corruption gangrène le corps social, la prositution, le Maroc est fort connu comme un pays de tourisme sexuel. Des phénomènes qui vont à l’encontre des principes d’un pays musulman dont il s’est érigé l’Imam, un pays où le ministère des affaires religieuses a davantage un rôle administratif et sécuritaire qu’un rôle politique. Un pays où le roi relâche les pédophiles et les chefs de réseau de prostitution européens et enferme les prostituées et les enfants marocains abusés.

    Le discrédit actuel du roi Mohamed VI est à la mesure de l’espérance qu’il avait réussi à susciter au début de son règne dans son pays aussi bien qu’à l’étranger.

  • Négociations Maroc-POLISARIO: Christopher Ross occulte les droits de l’homme

    A l’occasion de sa troisième tournée au Maghreb, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU n’a pas fait de déclarations publiques concernant cette question fondamentale qui caractérise le conflit du Sahara occidental. Un peuple colonisé qui ne courbe pas l’échine et qui revendique son indépendance subit des répressions violentes. Ce n’est certes pas une démonstration. Ce sont des faits prouvés par l’histoire: celle que font les peuples décidés à retrouver le souffle de la liberté. Le peuple sahraoui en est la preuve vivante. «Les restrictions sont particulièrement strictes dans la région contestée du Sahara occidental sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté et qu’il administre comme si elle faisait partie de son territoire national» avait souligné Human Rights Watch dans son rapport publié en janvier 2010. La répression, le peuple sahraoui l’a vécue et continue de la vivre dans sa chair. «De nombreux sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l’autodétermination pour le Sahara occidental» indiquent les rédacteurs du rapport de l’ONG internationale dont le siège se trouve à New York. Les affaires les plus médiatisées, celles de la pasionaria sahraouie, Aminatou Haïder, expulsée au mois de novembre dernier vers l’ile de Lanzarote aux Canaries et des sept militants des droits de l’homme sahraouis interceptés le 8 octobre 2009 sur le tarmac de l’aéroport Mohammed V, après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf ont fait le tour de la planète. Ali Salem Tmek et ses compagnons croupissent depuis dans la prison militaire de Salé où ils ont entamé une grève de la faim illimitée. Des prisonniers politiques incarcérés à Tiznit les ont rejoints depuis samedi, dans ce mouvement qui gagne plusieurs prisons du Royaume. Christopher Ross le sait. Il ne peut l’ignorer. Comme il ne peut ignorer les violentes répressions et les passages à tabac subis ces derniers jours par les populations sahraouies des villes rebelles de Dakhla et El Aâyoune qui manifestaient pacifiquement. Lors de la visite qu’il a effectuée samedi dernier dans les camps de réfugiés de Tindouf, il s’est borné à déclarer qu’il était venu «s’enquérir de la position du Front Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en oeuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité (…) pour une solution mutuellement acceptable, une solution qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination». Et c’est justement sur la mise sur pied de ce référendum qui prendrait en compte le droit du peuple sahraoui à s’exprimer librement quant à son avenir que butent les négociations. Que les cris de révolte du peuple sahraoui veulent être étouffés par les forces d’occupation marocaine. L’accès des peuples opprimés à disposer d’une patrie leur est consacré par le droit et la légalité internationales. Les deux sont foulés aux pieds, que ce soit au Sahara occidental ou en Palestine, sous le regard d’instances internationales qui cultivent le paradoxe de voter et d’adopter des résolutions qu’elles ne mettront pas en oeuvre. Avant l’arrivée de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon au Maghreb, les autorités marocaines ont soigneusement pris le soin d’actionner tous leurs «leviers» pour crier sur tous les toits et à qui voulait les entendre que seule l’application de leur plan d’autonomie représentait une solution au conflit du Sahara occidental. Le Maroc a définitivement rejeté le principe de référendum qui inclurait l’option de l’autodétermination au peuple sahraoui. «Les vieux schémas (référendum d’autodétermination) sont définitivement écartés et l’indépendance impossible» a indiqué le chef de la diplomatie marocain lors de son entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies au Sahara occidental. Taïeb Fassi Fihri a poussé le bouchon jusqu’à déclarer que «l’initiative d’autonomie a été élaborée à la demande des Nations unies». Un coup de bluff auquel n’a pas cédé le diplomate américain. Christopher Ross a rappelé, lors de son escale à Alger et après l’entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, que son objectif «est d’arriver à une solution politique mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations unies». Une déclaration qui ne souffre d’aucune ambiguïté et qui devrait en principe remettre les pendules à l’heure et battre en brèche l’unilatéralisme de la position marocaine. 

    L’expression, 25/03/2010

  • RAPPEL : Rassemblement pour la libération de KADDOUR TERHZAZ

    Par Ayad Ahram, 25/3/2010
    Bonjour,

    Je vous rappelle que le Collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », soutenu par des organisations signataires de l’appel ci-dessous, organise un rassemblement devant l’ambassade du Maroc, à Paris, ce samedi 27 mars à 15h.
    Nous vous demandons de venir nombreux (pour celles et ceux qui le peuvent) pour réclamer avec le Collectif la libération de Kaddour Terhzaz, injustement incarcéré à la prison Zaki de Salé. Nous vous attendons à 15h sur le parvis des droits de l’Homme au Trocadéro. Nous nous dirigeons ensuite dans une marche derrière une banderole vers l’ambassade du Maroc, située à une centaine de mètres plus loin.
    Kaddour Terhzaz, un Franco-Marocain, retraité depuis quinze ans de l’armée marocaine, a été condamné le 28 novembre 2008 à 12 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Rabat pour « atteinte à la sureté extérieure de l’Etat en divulguant une information relevant de la défense nationale ». En réalité, on a voulu lui faire payer sa solidarité avec ses compagnons d’arme lorsqu’il a pris sa plume pour écrire au Chef de l’Etat Marocain pour l’interpeller sur la situation d’un groupe de pilotes, tombé entre les mains du Polisario en 1977 et libéré 25 ans après.
    Kaddour Terhzaz est victime d’une détention arbitraire, décidée dans un procès expéditif dont l’audience n’a pas dépassé 2h et qui s’est tenu sans témoins.
    Rappelons simplement que « l’information » dont il s’agit et qui a conduit Kaddour au trou était connue de tous puisqu’elle a fait l’objet d’une interview donnée au journal Maroc-Hebdo en 2006 par Ali Najab, l’un des pilotes du groupe. Kaddour Terhzaz est, pour nous, un détenu d’opinion. Il est maintenu en isolement à la prison Zaki de Salé depuis plus de trois mois pour se venger de lui et de sa famille qui entame des actions pour sa libération.
    Le collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », créé autour de la famille Terhzaz le 12 février 2010, a demandé une entrevue avec l’Ambassadeur du Maroc. Celui-ci, malgré les plusieurs relances téléphoniques, n’a pas daigné nous répondre.
    Le collectif appelle à un rassemblement devant l’ambassade du Maroc pour dénoncer la situation qui est faite à Kaddour Terhzaz et réclamer sa libération.
    Samedi 27 mars 2010 à 15h
    5, rue le Tasse 75016 Paris
    Métro : Trocadéro
    Pour tout contact : asdhom@asdhom.org ou national@atmf.org
    Premiers signataires :La famille Terhzaz, AMF, ASDHOM, ATMF, CORELSO, FTCR, MRAP, La Voie Démocratique-France


  • RAPPEL : Rassemblement pour la libération de KADDOUR TERHZAZ

    Par Ayad Ahram, 25/3/2010
    Bonjour,

    Je vous rappelle que le Collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », soutenu par des organisations signataires de l’appel ci-dessous, organise un rassemblement devant l’ambassade du Maroc, à Paris, ce samedi 27 mars à 15h.
    Nous vous demandons de venir nombreux (pour celles et ceux qui le peuvent) pour réclamer avec le Collectif la libération de Kaddour Terhzaz, injustement incarcéré à la prison Zaki de Salé. Nous vous attendons à 15h sur le parvis des droits de l’Homme au Trocadéro. Nous nous dirigeons ensuite dans une marche derrière une banderole vers l’ambassade du Maroc, située à une centaine de mètres plus loin.
    Kaddour Terhzaz, un Franco-Marocain, retraité depuis quinze ans de l’armée marocaine, a été condamné le 28 novembre 2008 à 12 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Rabat pour « atteinte à la sureté extérieure de l’Etat en divulguant une information relevant de la défense nationale ». En réalité, on a voulu lui faire payer sa solidarité avec ses compagnons d’arme lorsqu’il a pris sa plume pour écrire au Chef de l’Etat Marocain pour l’interpeller sur la situation d’un groupe de pilotes, tombé entre les mains du Polisario en 1977 et libéré 25 ans après.
    Kaddour Terhzaz est victime d’une détention arbitraire, décidée dans un procès expéditif dont l’audience n’a pas dépassé 2h et qui s’est tenu sans témoins.
    Rappelons simplement que « l’information » dont il s’agit et qui a conduit Kaddour au trou était connue de tous puisqu’elle a fait l’objet d’une interview donnée au journal Maroc-Hebdo en 2006 par Ali Najab, l’un des pilotes du groupe. Kaddour Terhzaz est, pour nous, un détenu d’opinion. Il est maintenu en isolement à la prison Zaki de Salé depuis plus de trois mois pour se venger de lui et de sa famille qui entame des actions pour sa libération.
    Le collectif « Libérez Kaddour Terhzaz », créé autour de la famille Terhzaz le 12 février 2010, a demandé une entrevue avec l’Ambassadeur du Maroc. Celui-ci, malgré les plusieurs relances téléphoniques, n’a pas daigné nous répondre.
    Le collectif appelle à un rassemblement devant l’ambassade du Maroc pour dénoncer la situation qui est faite à Kaddour Terhzaz et réclamer sa libération.
    Samedi 27 mars 2010 à 15h
    5, rue le Tasse 75016 Paris
    Métro : Trocadéro
    Pour tout contact : asdhom@asdhom.org ou national@atmf.org
    Premiers signataires :La famille Terhzaz, AMF, ASDHOM, ATMF, CORELSO, FTCR, MRAP, La Voie Démocratique-France


  • Le Maroc bloque les visites interfamiliales sahraouies (Gouvernement sahraoui)

    Chahid El Hafed, 25/03/2010.-  Les autorités marocaines ont empêché une cinquantaine de Sahraouis de se retrouver après plus de trente cinq ans de séparation au sein de visites interfamiliales pilotées par le HCR depuis cinq ans, a indiqué, jeudi, le Front Polisario dans une déclaration à SPS.

    « Le programme de cette semaine qui devait profiter à plus d’une cinquantaine de personnes des deux côtés du mur a été bloqué par l’intransigeance des autorités marocaines qui voulaient décider unilatéralement de la liste des bénéficiaires en excluant une famille du campement de réfugiés de la wilaya de Smara devant se rendre à Dajla occupée alors que ses membres remplissent tous les critères retenus par le HCR et agrées par les deux parties », a déclaré le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M. Mhamed Khadad.

    Plus précis M. Khadad a indiqué qu’ »aux démarches et tentatives des membres du HCR d’entrer en contact avec la famille sahraouie à Dajla les autorités marocaines ont répondu par la négative ».

    « Le Gouvernement marocain empêche les fonctionnaires du HCR chargés des échanges de visite de contacter directement les familles sahraouies dans les territoires occupés et procède à la sélection, sur des bases politiques, des candidats appelés à participer à ce programme humanitaire décidé par le Conseil de sécurité », a déploré le responsable sahraoui.

    Le Front Polisario qui « déplore cette mesure arbitraire et inhumaine du Maroc, appelle les Nations Unies à intervenir pour la reprise de ce programme dans le cadre du strict respect des accords conclus entre les deux parties et le HCR », a-t-il ajouté.

    Les échanges de visites et de correspondance, le téléphone et les séminaires font partie d’un programme des mesures de confiance qui a été accepté par les parties en 2003.

    Le programme des visites et le téléphone cheminent alors que les séminaires et le courrier restent, à ce jour, bloqués par les autorités marocaines.

    Environ 10.500 personnes ont profité de ce programme de visites interfamiliales depuis 2004, alors que 31.000 personnes sont encore inscrites sur la liste d’attente, a-t-on indiqué de source sahraouie

    Le Gouvernement de Rabat avait auparavant bloqué unilatéralement pendant une année (2005), ces échanges de visites entre les familles sahraouies séparées par l’occupation de leur territoire par les forces coloniales marocaines.

    Le coordinateur sahraoui a en outre rappelé que le Maroc bloque toujours les préparatifs pour des échanges de visites par voie terrestre, décidé en commun accord entre les parties depuis 2009 en août à Vienne, qui permettra d’augmenter le nombre de bénéficiaires obligés à voyager seulement par voie aérienne en empruntant des appareils de la Minurso. (SPS)