Auteur/autrice : mahembarec

  • Casa : La lutte des sans-droits prend de l’ampleur

    Par Ali Fkir, 25/3/2010
    Les représentant-es des quartiers populaires de Casablanca se sont retrouvés le mercredi 24 mars 2010 au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie Démocratique:VD). Notons que de nouveaux quartiers se sont joints au mouvement des sans-droits de citoyenneté (certains se trouvent à la périphérie de Casa comme Médiouna).  La soirée s’est déroulée ainsi:
    – Condamnation de l’interdiction de la marche populaire du 21 mars 2010, et de la répression qui s’en est suivie, tout en soulignant le succès du sit in devant le siège d’ANNAHJ et devant les locaux de la CDT à Derb Omar.
    – Un hommage a été rendu aux victimes qui avaient bravé les barrages des forces de répression pour arriver devant le siège d’ANNAHJ encerclé et dont l’accès a été interdit même à ses militant-es
    – Les présent-es ont gardé une minute de silence à la mémoire des martyres du soulèvement populaire de 23 mars 1965 à Casablanca, où des centaines d’innocent-es furent fauché-es par les balles des forces de répression: des chars et des hélicoptères ont été utilisés contre des hommes, des femmes, des enfants…ayant comme seule arme leur colère contre un régime despotique. Rappelons que des dizaines de personnes sont toujours portées disparues.
    – L’assemblée des représentant-s des victimes de l’exclusion ont condamné la répression sauvage dont furent victimes les habitant-es du Douar Lakrimat et ce, le mercredi 24 mars 2010 (voir photos).
    L’assemblée a décidé:
        * d’observer le jeudi 25 mars 2010 devant le commissariat un sit in de protestation contre cette nouvelle agression contre des innocent-es
        * d’organiser le dimanche après-midi, 28 mars 2010, un sit in  populaire devant le wilaya de grand Casablanca.
      Soyons-y nombreux et nombreuses

    Le SOS des victimes de la marginalisation nous interpelle
    L’appel des sans-toits nous interpelle

    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE

        

    À signaler ce blog réalisé par un habitant de Douar Lakrimat (Aïn Sebaâ Casablanca): http://lakrimat.skyrock.com/
    Source: Solidmar (Blog de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara Occidental et d’ailleurs)
  • Les raisons de l’instabilité au Maghreb

    Le Maroc s’est toujours abrité toujours derrière des projets expansionnistes sur le compte des autres. N’a-t-il pas chanté la même mélodie considérant la Mauritanie, pays frère, partie intégrante de l’empire du grand Maroc (allant de Tanger jusqu’au fleuve Sénégal), comme l’a conçu le leader du parti de l’Istiqlal dans son « livre blanc » ? Conception que Mohamed V a adoptée, et que Hassan II a poursuivie et dont Mohamed VI a hérité.


    Le palais royal n’a toujours pas renoncé au vieux démon du Grand Maroc. C’est ce démon qui a conduit le Maroc à attaquer les postes espagnols et français en 1957, attaques mises en échec par l’Opération Ecouvillon.

    Le Maroc est l’ennemi juré des peuples de la région, son expansionnisme limpide vise à s’accaparer de toute la région. Ainsi, au mépris des décisions de la communauté internationale sur la question du Sahara Occidental et des principes régissant les relations internationales, le Maroc a envahi la partie du territoire du Sahara Occidental précédemment occupée par la Mauritanie.

    La politique expansionniste du Maroc menace sérieusement la paix et la sécurité dans cette partie de l’Afrique et risque d’avoir pour tous les peuples de la région des conséquences incalculables.

    Au Sahara Occidental, la crise trouve son origine dans la négation du droit à l’existence nationale du courageux peuple sahraoui qui, dépossédé de ses droits légitimes par l’expansionnisme marocain, lutte héroïquement pour recouvrer sa souveraineté.

    Le Sahara occidental était une colonie espagnole, et en tant que telle sujette au droit élaboré dans les années 1960 par l’ONU à propos de la décolonisation . Le Sahara occidental est donc le dernier vestige africain de l’époque coloniale. Il est recensé parmi les 16 territoires non autonomes (TNA) dont la liste est établie par les Nations Unies. Le Sahara est le plus grand et le plus problématique de ces TNA et son cas est traité par la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, à savoir celle qui travaille – notamment – sur les questions de décolonisation.

    Le peuple d’un TNA a le droit à l’autodétermination. Ce droit, qui n’a toujours pas été accordé au peuple sahraoui, est inaliénable et est considéré comme une norme impérative en droit international.

    L’Organisation pour l’unité de l’Afrique (OUA, fondée en 1963, aujourd’hui l’UA) a adopté, lors de la conférence du Caire de 1964, le principe de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme, un principe qui consacre toute la légitimité de la lutte du peuple sahraoui. L’organisation panafricaine reconnaît la RASD comme membre à part entière, alors que le Maroc a choisi d’affronter la communauté africaine à cause de ses intentions belliqueuses à l’encontre de ses voisins pour se positionner sur le plan stratégique en tant que puissance régionale.

    L’aggravation continuelle du conflit du Sahara Occidental est due à la volonté délibérée des autorités marocaines d’ignorer le fond du problème qui est le rétablissement du peuple sahraoui dans ses droits nationaux. La stabilité dans cette région passe inéluctablement par le respect de la volonté du peuple sahraoui. Toute autre tentative est vouée à l’échec. La paix n’est pas envisageable sans le respect de l’Etat crée par les sahraouis après le retrait de l’occupant espagnol et sans la reconnaissance de cet Etat par le Maroc.

    Les propos essentiellement phobiques concernant les risques d’un Etat sahraoui indépendant sont de la foutaise. C’est une insulte à l’intelligence des gens qui ne devrait même pas être évoquée par des gens sérieux. Ce sont des arguments pour continuer à ignorer ostensiblement les appels de la communauté internationale et pour poursuivre son occupation de manière illégale et agressive au mépris flagrant de ses obligations juridiques en vertu du droit international, compromettant gravement toute perspective concrète de parvenir à un règlement de paix.

    La perversité du régime marocain prend corps encore dans les violations des droits de l’homme et les actes illégaux visant à imposer par la force et la violence une situation de fait accompli au peuple sahraoui et à entraver les efforts de paix dans l’unique but de poursuivre son occupation illégale du territoire sahraoui.

    Au niveau régional, le Maroc n’a jamais raté une occasion pour affaiblir l’Algérie, particulièrement au plus fort de la décennie sanglante où les armes et les munitions qui arrivaient aux maquis terroristes transitaient avec la bénédiction des autorités marocaines par les frontières Ouest. L’Espagne, depuis l’agression de l’Île de Persil en 2002, se maintient sur ses gardes. La Mauritanie est continuellement provoquée par les avions de chasse marocains qui survolent constamment la localité de La Güera.

    Face à la menace marocaine, il est aujourd’hui certain que la suprématie militaire de l’Algérie dans la région du Maghreb reste le seul facteur de stabilité dès lors qu’elle est surtout dissuasive.

    L’Europe, quant à elle, a fait du statut avancé octroyé au Maroc une arme économique contre la menace terroriste qui vient son territoire. En effet, la mauvaise gouvernance des responsables marocains a fait du royaume chérifien un terreau fertile pour tous les extrémismes. Le gouvernement ne fait rien pour éliminer les problèmes de la pauvreté, du chômage et de la faim qui font le lit des extrémistes. Les jeunes marocains sont les plus enclins à être attirés par la philosophie prônée par les extrémistes. On estime que 35 % des diplômés universitaires sont sans emploi, et dans les quartiers populaires des centres-villes, le nombre de jeunes chômeurs est encore plus élevé. Pour plusieurs de ces jeunes, le mouvement islamiste apparaît comme la seule alternative possible pour se sortir de la misère. C’est la raison pour laquelle la plupart des attentats terroristes commis en Europe ont été exécutés par des ressortissants marocains. La misère qui vit la population marocaine a exporté les terroristes qui ont ensanglanté l’Espagne le 11 mars 2004 et plusieurs dizaines d’autres qui se trouvent dans les prisons européennes.

  • Casa : La lutte des sans-droits prend de l’ampleur

    Par Ali Fkir, 25/3/2010
    Les représentant-es des quartiers populaires de Casablanca se sont retrouvés le mercredi 24 mars 2010 au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie Démocratique:VD). Notons que de nouveaux quartiers se sont joints au mouvement des sans-droits de citoyenneté (certains se trouvent à la périphérie de Casa comme Médiouna).  La soirée s’est déroulée ainsi:
    – Condamnation de l’interdiction de la marche populaire du 21 mars 2010, et de la répression qui s’en est suivie, tout en soulignant le succès du sit in devant le siège d’ANNAHJ et devant les locaux de la CDT à Derb Omar.
    – Un hommage a été rendu aux victimes qui avaient bravé les barrages des forces de répression pour arriver devant le siège d’ANNAHJ encerclé et dont l’accès a été interdit même à ses militant-es
    – Les présent-es ont gardé une minute de silence à la mémoire des martyres du soulèvement populaire de 23 mars 1965 à Casablanca, où des centaines d’innocent-es furent fauché-es par les balles des forces de répression: des chars et des hélicoptères ont été utilisés contre des hommes, des femmes, des enfants…ayant comme seule arme leur colère contre un régime despotique. Rappelons que des dizaines de personnes sont toujours portées disparues.
    – L’assemblée des représentant-s des victimes de l’exclusion ont condamné la répression sauvage dont furent victimes les habitant-es du Douar Lakrimat et ce, le mercredi 24 mars 2010 (voir photos).
    L’assemblée a décidé:
        * d’observer le jeudi 25 mars 2010 devant le commissariat un sit in de protestation contre cette nouvelle agression contre des innocent-es
        * d’organiser le dimanche après-midi, 28 mars 2010, un sit in  populaire devant le wilaya de grand Casablanca.
      Soyons-y nombreux et nombreuses

    Le SOS des victimes de la marginalisation nous interpelle
    L’appel des sans-toits nous interpelle

    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE

        

    À signaler ce blog réalisé par un habitant de Douar Lakrimat (Aïn Sebaâ Casablanca): http://lakrimat.skyrock.com/
    Source: Solidmar (Blog de solidarité avec les peuples du Maroc, du Sahara Occidental et d’ailleurs)
  • Rassemblement à Washington pour le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Washington, 26/03/2010.- Des militants américains des droits de l’Homme se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade du Maroc à Washington pour demander la libération de six militants sahraouis des droits de l’Homme arrêtés par les Marocains il y a près de six mois, à leur retour des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf.


    La manifestation a regroupé des personnalités de la société civile et politique américaines ainsi que de nombreux militants des droits de l’Homme dans le monde.

    Une lettre signée par une vingtaine d’anciens hauts responsables politiques américains et des présidents d’ONG basées aux Etats-Unis a été remise à la représentation diplomatique marocaine pendant que des militants, qui brandissaient les portraits des six Sahraouis détenus, scandaient des slogans appelant à leur libération immédiate.

    Parmi les personnalités présentes au rassemblement, on cite un ancien vice-président de la MINURSO Frank Ruddy, la lauréate à un prix international de la paix Suzanne Scholte, ainsi qu’un représentant de la Fondation américaine pour le Sahara occidental.

    M. Frank Ruddy, ancien responsable dans l’Administration Reagan, a mis en avant, dans son intervention au rassemblement, « l’inertie des Nations-Unies face à la multiplication des violations des droits de l’Homme par le Maroc à l’encontre des Sahraouis et d’autres ».

    Pour sa part, M. Scholte, qui avait participé à une manifestation similaire de soutien à la militante sahraouie Aminetou Haidar, a qualifié de « nécessaire » un tel rassemblement de protestation du fait, a-t-il dit, que les six Sahraouis sont toujours incarcérés malgré les appels de gouvernements, y compris celui des Etats-Unis, et de grandes organisations internationales des droits de l’Homme (Amnesty International, Human Rights Watch…) en faveur de leur libération.

    « La violation des droits de l’Homme et les violences perpétrées contre le peuple sahraoui au Sahara occidental occupé (…) sont la conséquence directe du déni par le Maroc du droit élémentaire du peuple sahraoui à l’autodétermination », concluent les manifestations dans leur lettre.

    Les six militants des droits de l’Homme sahraouis avaient été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire marocain pour « atteinte à la sûreté nationale ». (SPS)

  • Rassemblement à Washington pour le respect des droits de l’Homme au Sahara occidental

    Washington, 26/03/2010.- Des militants américains des droits de l’Homme se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade du Maroc à Washington pour demander la libération de six militants sahraouis des droits de l’Homme arrêtés par les Marocains il y a près de six mois, à leur retour des camps de réfugiés sahraouis près de Tindouf.


    La manifestation a regroupé des personnalités de la société civile et politique américaines ainsi que de nombreux militants des droits de l’Homme dans le monde.

    Une lettre signée par une vingtaine d’anciens hauts responsables politiques américains et des présidents d’ONG basées aux Etats-Unis a été remise à la représentation diplomatique marocaine pendant que des militants, qui brandissaient les portraits des six Sahraouis détenus, scandaient des slogans appelant à leur libération immédiate.

    Parmi les personnalités présentes au rassemblement, on cite un ancien vice-président de la MINURSO Frank Ruddy, la lauréate à un prix international de la paix Suzanne Scholte, ainsi qu’un représentant de la Fondation américaine pour le Sahara occidental.

    M. Frank Ruddy, ancien responsable dans l’Administration Reagan, a mis en avant, dans son intervention au rassemblement, « l’inertie des Nations-Unies face à la multiplication des violations des droits de l’Homme par le Maroc à l’encontre des Sahraouis et d’autres ».

    Pour sa part, M. Scholte, qui avait participé à une manifestation similaire de soutien à la militante sahraouie Aminetou Haidar, a qualifié de « nécessaire » un tel rassemblement de protestation du fait, a-t-il dit, que les six Sahraouis sont toujours incarcérés malgré les appels de gouvernements, y compris celui des Etats-Unis, et de grandes organisations internationales des droits de l’Homme (Amnesty International, Human Rights Watch…) en faveur de leur libération.

    « La violation des droits de l’Homme et les violences perpétrées contre le peuple sahraoui au Sahara occidental occupé (…) sont la conséquence directe du déni par le Maroc du droit élémentaire du peuple sahraoui à l’autodétermination », concluent les manifestations dans leur lettre.

    Les six militants des droits de l’Homme sahraouis avaient été arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés sahraouis. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire marocain pour « atteinte à la sûreté nationale ». (SPS)

  • Elargissement du mouvement de grève de la faim des Sahraouis dans les prisons marocaines

    El Aaiun (territoires occupés) 26/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de Boulemhamrez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé et celle des prisonniers de Tiznit entrés eux aussi en grève de la faim mardi dernier.


    « Ce large mouvement de grève qui graduellement englobera le 10 prisons marocaines où croupissent plus de 56 prisonniers politiques sahraouis, entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a indiqué à SPS le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.

    L’état de santé des six prisonniers politiques de Salé (Rabat) « commence à se détériorer sérieusement, surtout que plusieurs d’entre eux souffrent de maladies chroniques dues à leurs longs séjours antérieurs dans des prisons marocaines », a déploré le ministre.

    Les sept militants sahraouis des droits de l’homme ont été « arrêtés et séquestrés » le 8 octobre 2009 par les autorités marocaines à leur descente d’avion à l’aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis, avant d’être conduits dix jours plus tard dans le pénitencier de Salé

    Ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger où ils avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils ont apporté des témoignages sur la réalité de « la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • Elargissement du mouvement de grève de la faim des Sahraouis dans les prisons marocaines

    El Aaiun (territoires occupés) 26/03/2010.- Plusieurs prisonniers politiques sahraouis dans les prisons de Boulemhamrez (Marrakech) et Inzegan (Agadir) ont rejoint le mouvement de grève illimitée de la faim entamée depuis le 18 mars dernier par les six militants des droits de l’homme détenus à la prison militaire marocaine de Salé et celle des prisonniers de Tiznit entrés eux aussi en grève de la faim mardi dernier.


    « Ce large mouvement de grève qui graduellement englobera le 10 prisons marocaines où croupissent plus de 56 prisonniers politiques sahraouis, entend protester contre les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la privation du peuple sahraoui par le Maroc de son droit à l’autodétermination », a indiqué à SPS le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Khalil Sidi Mhamed.

    L’état de santé des six prisonniers politiques de Salé (Rabat) « commence à se détériorer sérieusement, surtout que plusieurs d’entre eux souffrent de maladies chroniques dues à leurs longs séjours antérieurs dans des prisons marocaines », a déploré le ministre.

    Les sept militants sahraouis des droits de l’homme ont été « arrêtés et séquestrés » le 8 octobre 2009 par les autorités marocaines à leur descente d’avion à l’aéroport de Casablanca en provenance des camps de réfugiés sahraouis, avant d’être conduits dix jours plus tard dans le pénitencier de Salé

    Ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger où ils avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils ont apporté des témoignages sur la réalité de « la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental », rappelle-t-on. (SPS)

  • Image du jour : Soultana Khaya






    Depuis que la population sahraouie a décidé, en 2005, de se soulever contre le manque de volonté de la communauté internationale de résoudre le conflit du Sahara Occidental, les forces d’occupation du Maroc répondent avec une violente et cruelle répression.

    Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.

    Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.

  • Image du jour : Soultana Khaya






    Depuis que la population sahraouie a décidé, en 2005, de se soulever contre le manque de volonté de la communauté internationale de résoudre le conflit du Sahara Occidental, les forces d’occupation du Maroc répondent avec une violente et cruelle répression.

    Soultana Khaya compte parmi les centaines de victimes qui ont subi l’arrestation, l’enlèvement et la torture. Elle fait partie des étudiants universitaires qui se sont mobilisés pour revendiquer le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui. En 2005, elle a perdu un œil. En 2009, les matraques de la police marocaine lui ont cassé un bras.

    Son état est un exemple de la répression grandissante et féroce contre les manifestants et les militants des droits de l’homme sahraouis. Et un exemple de la façon dont se déchaînent les forces d’occupation contre la population civile sahraouie.

  • Prochain rassemblement d’ONG à Paris contre la répression dans les territoires sahraouis occupés

    Paris, 26/03/2010.- Une dizaine d’ONG françaises viennent de lancer un appel à la tenue, le 14 avril prochain, d’un rassemblement, à proximité de l’Assemblée Nationale française, pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme et exiger l’arrêt de la répression exercée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés.

    Les premiers signataires de l’appel commencent par rappeler que « le Maroc profite de l’inertie de la communauté internationale et de l’indifférence complice de certains gouvernements pour intensifier sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés, qui manifeste de façon pacifique ».

    « Arrestations, enlèvements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis. Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression. Régulièrement, des procès condamnent lourdement les Sahraouis qui osent défendre publiquement leur droit à l’autodétermination », poursuit l’appel.

    Les mêmes ONG ont également souligné que ce sont les militants sahraouis des droits de l’homme qui sont particulièrement visés par cette vague de répression, citant les cas du « maintien en prison sans jugement de 6 militants des droits de l’homme arrêtés le 8 octobre 2009 à leur retour d’une visite des camps de réfugiés. Ils sont poursuivis devant un tribunal militaire pour +atteinte à la sûreté nationale+ ».

    L’appel cite aussi « la violente répression, début mars à Dakhla, El Aaiun  et Tantan, de la population qui accueillait 11 défenseurs des droits de l’homme au retour de leur visite des camps de réfugiés » ainsi que « l’interdiction pour les familles sahraouies de recevoir des visiteurs étrangers ».

    Par ce rassemblement devant l’Assemblée Nationale française, les organisateurs vont exiger « la libération des prisonniers politiques sahraouis », « l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales », et « l’inclusion dans le mandat de la mission des Nations Unies (MINURSO) de la surveillance du respect des droits de l’Homme et de la protection de la population sahraouie des territoires occupés contre la répression ».

    « La mise en œuvre de la résolution 1871 du Conseil de sécurité de l’ONU pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental » doit figurer également au nombre des requêtes de ces ONG. (SPS)