Auteur/autrice : mahembarec

  • Politique française dans le conflit du Sahara occidental, le Front Polisario dénonce une dangereuse aventure

    Le président de la RASD Mohamed Abdelaziz a encore une fois accusé la France d’être le principal pays qui bloque toute issue dans le dossier sahraoui. Il a invité hier le gouvernement français à plus de retenue dans son soutien inconditionnel au Maroc, qui s’entête de plus en plus et veut, grâce à ce soutien, imposer le fait
    accompli.

    «C’est une dangereuse aventure qui va conduire à un grave dérapage comme celui commis en 1975 quand elle (la France, NDLR) a incité Hassan II, Mokhtar Ould Dadah et le roi d’Espagne à diviser notre pays et notre peuple, ce qui avait conduit à 35 ans de guerre», a-t-il dit en marge d’une cérémonie de remise de la
    médaille du mérite sahraouie à Mme Mandela. M. Mohamed Abdelaziz estime que «le gouvernement français est en train de rééditer le même dérapage de la situation». Pour la partie sahraouie, l’incitation du Maroc à bloquer toute solution au conflit du Sahara occidental pouvant permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination provient de la politique française en premier lieu puis de celle de l’Espagne. M. Abdelaziz
    a, de ce fait, vigoureusement condamné la dernière sortie des responsables marocains de ne pas admettre l’organisation d’un référendum sur l`autodétermination : «Nous dénonçons la position du Maroc qui veut se rétracter de ses engagements en voulant torpiller le processus de décolonisation du Sahara occidental.»
    M. Mohamed Abdelaziz a indiqué que la partie sahraouie a exprimé son soutien à l’action du médiateur Christopher Ross tout en lui réitérant que la seule solution juste au conflit est de donner le droit au peuple sahraoui de s’exprimer à travers un référendum.
    En évoquant la question des droits de l’homme, le président sahraoui a indiqué que tous les rapports d’ONG et de gouvernements font état de la dégradation inquiétante des droits les plus élémentaires des Sahraouis dans les territoires occupés. Des données qui confortent les appels du gouvernement sahraoui à l’ONU
    pour prendre en charge cette question à travers l’élargissement des prérogatives de la Minurso.
    C’est ce qui a été demandé par ailleurs au médiateur de l’ONU, Christopher Ross, lors de sa virée maghrébine cette semaine. M. Ross s’est rendu pour la troisième fois dans la région afin de réunir les conditions pour un 5e round de discussions. Hier, il a été accueilli à Alger par le ministre des Affaires
    maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.

    Appel à des sanctions économiques contre le Maroc

    «Pour avoir poursuivi sa politique de colonisation du Sahara occidental et pour avoir constamment violé les droits des Sahraouis, j’appelle la communauté internationale (ONU, UE, UA…, NDLR) à prendre des mesures restrictives et des sanctions économiques contre le Maroc», a déclaré M. Mohamed Abdelaziz lors d’un discours marquant la fin de la rencontre internationale de solidarité avec la femme sahraouie. «Il faut de sévères sanctions contre le colonisateur marocain de la part de la communauté internationale comme on l’a fait avec le régime d’apartheid en Afrique du Sud», a-t-il souligné en se félicitant de la création par les participantes à ce forum de la Ligue internationale féminine pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, présidée par Mme Winnie Mandela. Cette dernière a reçu, à l’occasion, la médaille du mérite sahraouie. Winnie Mandela a affirmé que si les autorités marocaines arrêtent la délégation sahraouie des droits de l’homme venue des territoires occupés pour cette rencontre de solidarité, elle se rendra directement au Maroc pour exiger leur libération.

    De notre envoyé spécial dans les camps de réfugiés, Yassine Mohellebi

    Le Jeune Indépendant 

  • Politique française dans le conflit du Sahara occidental, le Front Polisario dénonce une dangereuse aventure

    Le président de la RASD Mohamed Abdelaziz a encore une fois accusé la France d’être le principal pays qui bloque toute issue dans le dossier sahraoui. Il a invité hier le gouvernement français à plus de retenue dans son soutien inconditionnel au Maroc, qui s’entête de plus en plus et veut, grâce à ce soutien, imposer le fait
    accompli.

    «C’est une dangereuse aventure qui va conduire à un grave dérapage comme celui commis en 1975 quand elle (la France, NDLR) a incité Hassan II, Mokhtar Ould Dadah et le roi d’Espagne à diviser notre pays et notre peuple, ce qui avait conduit à 35 ans de guerre», a-t-il dit en marge d’une cérémonie de remise de la
    médaille du mérite sahraouie à Mme Mandela. M. Mohamed Abdelaziz estime que «le gouvernement français est en train de rééditer le même dérapage de la situation». Pour la partie sahraouie, l’incitation du Maroc à bloquer toute solution au conflit du Sahara occidental pouvant permettre l’organisation d’un référendum d’autodétermination provient de la politique française en premier lieu puis de celle de l’Espagne. M. Abdelaziz
    a, de ce fait, vigoureusement condamné la dernière sortie des responsables marocains de ne pas admettre l’organisation d’un référendum sur l`autodétermination : «Nous dénonçons la position du Maroc qui veut se rétracter de ses engagements en voulant torpiller le processus de décolonisation du Sahara occidental.»
    M. Mohamed Abdelaziz a indiqué que la partie sahraouie a exprimé son soutien à l’action du médiateur Christopher Ross tout en lui réitérant que la seule solution juste au conflit est de donner le droit au peuple sahraoui de s’exprimer à travers un référendum.
    En évoquant la question des droits de l’homme, le président sahraoui a indiqué que tous les rapports d’ONG et de gouvernements font état de la dégradation inquiétante des droits les plus élémentaires des Sahraouis dans les territoires occupés. Des données qui confortent les appels du gouvernement sahraoui à l’ONU
    pour prendre en charge cette question à travers l’élargissement des prérogatives de la Minurso.
    C’est ce qui a été demandé par ailleurs au médiateur de l’ONU, Christopher Ross, lors de sa virée maghrébine cette semaine. M. Ross s’est rendu pour la troisième fois dans la région afin de réunir les conditions pour un 5e round de discussions. Hier, il a été accueilli à Alger par le ministre des Affaires
    maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel.

    Appel à des sanctions économiques contre le Maroc

    «Pour avoir poursuivi sa politique de colonisation du Sahara occidental et pour avoir constamment violé les droits des Sahraouis, j’appelle la communauté internationale (ONU, UE, UA…, NDLR) à prendre des mesures restrictives et des sanctions économiques contre le Maroc», a déclaré M. Mohamed Abdelaziz lors d’un discours marquant la fin de la rencontre internationale de solidarité avec la femme sahraouie. «Il faut de sévères sanctions contre le colonisateur marocain de la part de la communauté internationale comme on l’a fait avec le régime d’apartheid en Afrique du Sud», a-t-il souligné en se félicitant de la création par les participantes à ce forum de la Ligue internationale féminine pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, présidée par Mme Winnie Mandela. Cette dernière a reçu, à l’occasion, la médaille du mérite sahraouie. Winnie Mandela a affirmé que si les autorités marocaines arrêtent la délégation sahraouie des droits de l’homme venue des territoires occupés pour cette rencontre de solidarité, elle se rendra directement au Maroc pour exiger leur libération.

    De notre envoyé spécial dans les camps de réfugiés, Yassine Mohellebi

    Le Jeune Indépendant 

  • Elections régionales françaises : Une mauvaise nouvelle pour le Maroc

    La défaite de la droite dans les régionales françaises est une mauvaise nouvelle pour les autorités marocaines. Cela veut dire qu’à partir de 2012, le Maroc n’aura plus de protecteur dans le Conseil de Sécurité des Nations Unies.


    La gauche française ne soutient pas les aspirations du peuple sahraoui, mais il n’est pas prévu qu’ils adoptent des positions aussi grossières que le vote contre l’élargissement du mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental. Cela ne manquera pas de susciter l’angoisse à Rabat qui ne bénéficie plus du soutien de Washington.


    A cela s’ajoute que les dirigeants du Parti Socialiste n’apprécient pas la main marocaine qui se trouve derrière le financement occulte des campagnes électorales de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

    Les financements illégaux de la droite française n’est pas un fait nouveau. Le président Giscard d’Estaing s’est ainsi offusqué auprès d’Omar Bongo du soutien financier occulte apporté à Jacques Chirac, son concurrent de l’époque à l’élection présidentielle française de 1981, par le président gabonais . D’ailleurs, le défunt leader gabonais l’avait clairement reconnu. Ah, vous le savez?, exclama-t-il. Pour lui, comme pour les rois du Maroc, c’est un fait « normal ».

    Il ne vous a pas échappé que Jacques Chirac, aussitôt élu président de la République française, s’est empressé de rendre visite à son ami Hassan II, pour déverser une pluie de subventions sur celui qui avait si gracieusement aidé à financer sa campagne électorale – avec l’argent de la drogue, bien sûr, cet argent « noir » si précieux dans une élection dont les financements sont réglementés rigoureusement par la loi française.

    Le roi du Maroc, dans sa grande munificence, a aussitôt remercié son ami en offrant au président français un magnifique domaine où il passe actuellement une grande partie de son temps de retraite.

    Pour remercier Mohamed VI de son soutien, Nicolas Sarkozy soutient la colonisation marocaine du Sahara Occidental. Les vacances au Maroc du président français et son épouse témoignent des liens forts qu’unissent les deux personnages. Des liens qui incarnent les relations entre un gigolo et un voyou qui n’hésite pas à prostituer tout son royaume en échange du soutien des occidentaux à son agression contre le peuple sahraoui.

  • Elections régionales françaises : Une mauvaise nouvelle pour le Maroc

    La défaite de la droite dans les régionales françaises est une mauvaise nouvelle pour les autorités marocaines. Cela veut dire qu’à partir de 2012, le Maroc n’aura plus de protecteur dans le Conseil de Sécurité des Nations Unies.


    La gauche française ne soutient pas les aspirations du peuple sahraoui, mais il n’est pas prévu qu’ils adoptent des positions aussi grossières que le vote contre l’élargissement du mandat de la MINURSO au contrôle des droits de l’homme au Sahara Occidental. Cela ne manquera pas de susciter l’angoisse à Rabat qui ne bénéficie plus du soutien de Washington.


    A cela s’ajoute que les dirigeants du Parti Socialiste n’apprécient pas la main marocaine qui se trouve derrière le financement occulte des campagnes électorales de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

    Les financements illégaux de la droite française n’est pas un fait nouveau. Le président Giscard d’Estaing s’est ainsi offusqué auprès d’Omar Bongo du soutien financier occulte apporté à Jacques Chirac, son concurrent de l’époque à l’élection présidentielle française de 1981, par le président gabonais . D’ailleurs, le défunt leader gabonais l’avait clairement reconnu. Ah, vous le savez?, exclama-t-il. Pour lui, comme pour les rois du Maroc, c’est un fait « normal ».

    Il ne vous a pas échappé que Jacques Chirac, aussitôt élu président de la République française, s’est empressé de rendre visite à son ami Hassan II, pour déverser une pluie de subventions sur celui qui avait si gracieusement aidé à financer sa campagne électorale – avec l’argent de la drogue, bien sûr, cet argent « noir » si précieux dans une élection dont les financements sont réglementés rigoureusement par la loi française.

    Le roi du Maroc, dans sa grande munificence, a aussitôt remercié son ami en offrant au président français un magnifique domaine où il passe actuellement une grande partie de son temps de retraite.

    Pour remercier Mohamed VI de son soutien, Nicolas Sarkozy soutient la colonisation marocaine du Sahara Occidental. Les vacances au Maroc du président français et son épouse témoignent des liens forts qu’unissent les deux personnages. Des liens qui incarnent les relations entre un gigolo et un voyou qui n’hésite pas à prostituer tout son royaume en échange du soutien des occidentaux à son agression contre le peuple sahraoui.

  • Le choix des sahraouis est la seule solution au conflit du Sahara Occidental

    La seule solution pour le conflit originé par l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc est que l’on respecte ce que le peuple sahraoui décide, a déclaré Zahra Ramdan, présidente de l’Association de Femmes Sahraouies en Espagne.


    Dans des termes similaires s’est prononcé cette semaine l’Américain Christopher Ross, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), après avoir fini une tournée au Maroc, Algérie, Italie, France, Espagne et au Sahara Occidental.


    L’objectif de ses visites, expliqua-t-il,  » est d’arriver à une solution politique acceptable qui permette d’arriver à l’organisation d’un referendum dans le cadre de la Charte des Nations Unies ».

    Ce jeudi 25 mars, une concentration a été organisée devant le siège du Ministère des Affaires étrangères de l’Espagne, au centre de Madrid, promue par la Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara, dans le contexte des activités pour la défense de son autodétermination initiées le 15 de ce mois sous le nom de « Campée pour le Sahara ».

    Le slogan de la campée est « 35 ans, c’est déjà suffisant. Liberté pour le Peuple Sahraoui », en référence à l’anniversaire du retrait des troupes espagnoles du Sahara et de l’occupation du territoire par le Maroc. Ramdan a confirmé que le Front Populaire de Libération de Saguía El Hamra et Río de Oro (le Front Polisario) maintient le cessez-le-feu établi par l’ONU et considère que la solution proposée par cet organisme international est positive.

    Mais, ajoute-t-elle, « le problème continue d’être au Maroc, dont la monarchie ne veut pas permettre, à travers le referendum, que le peuple sahraoui puisse décider ». Cependant, Ross, envoyé spécial pour le conflit depuis janvier 2009, ne s’est pas montré très optimiste à ce sujet, lorsqu’il a reconnu que la recherche de solution « se trouve dans un point mort ».

    Pour cette raison, conclue-t-il, les positions des parties étant très éloignées, il a fixé comme objectif de sa visite aux autres pays européens et aux États-Unis, « demander de l’aide à tous pour réfléchir à la manière de sortir de l’impasse actuelle ».

    Dans ce point, il a montré plus d’optimisme, parce qu’il croit qu’il y a une « bonne foi des parties ».

    Pour Ramdan, la résolution positive des Nations Unies affronte le fait que « le Maroc prouve qu’il ne respecte ni l’ONU ni les résolution de son Conseil de Sécurité ».

    A cause de cela, la responsable sahraoui considère indispensable que l’ONU impose au régime de Rabat l’accomplissement des dispositions du Conseil, « surtout en tenant en compte qu’elles sont été soutenues par toutes les nations concernées, d’une manière ou d’une autre, à l’exception du Maroc ».

    Le Sahara Occidental continue d’être un territoire aride, sans développement économique mais très riche en ressources naturelles comme des phosphates, pétrole et gaz. De plus, il possède une banque de pêche très importante dans ses côtes de l’océan Atlantique. Cela explique, selon des analyses indépendantes, l’entêtement des autorités du Maroc et son allié français pour contrôler le territoire.

    Entre le 28 mars et le 3 avril, les réfugiés sahraouis auront une autre visite, cette fois de milliers de personnes, la majorité des jeunes qui onr répondu à la convocation de deux organisations non gouvernementales espagnoles, Volonté et Détermination et Conscience Sahraouie.

    La consigne du voyage est « Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté », pour transmettre le messahe qu’il est temps que le conflit soit résolu d’une manière juste et que les sahraouis puissent retourner à leur terre et vivre en liberté.

    Pendant leur séjour, ils organiseront une marche le long du « mur de la honte », une muraille de 2.500 kilomètres de longueur, construite par le Maroc dans les années 80 et qui a divisé le Sahara Occidental en deux parties.

    Le Sahara a été occupé par l’Espagne dès 1509, année dans laquelle elle a signé un accord avec le Portugal pour s’établir sur les côtes atlantiques, pour annexer, peu à peu, le reste du territoire.

    Quelques siècles plus tard, quand l’Espagne était encore gouvernée par la dictature du général Francisco Franco (1939-75), ont commencé les revendications independentistes.

    Ces revendications ont incité l’intervention de l’ONU en 1965, qui après avoir étudié la situation a deùandé à l’Espagne d’organiser un référendul d’autonomie que Franco a accepté même s’il ne l’a jamais fait.

    Mais le 14 novembre 1975, six jours avant que le dictateur ne décède, l’Espagne a décidé de retirer ses forces militaires de la colonie pour donner lieu à l’occupation marocaine qui, depuis lors, persiste. 

    Photo : La chaîne humaine face au mur de la honte

  • Le choix des sahraouis est la seule solution au conflit du Sahara Occidental

    La seule solution pour le conflit originé par l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc est que l’on respecte ce que le peuple sahraoui décide, a déclaré Zahra Ramdan, présidente de l’Association de Femmes Sahraouies en Espagne.


    Dans des termes similaires s’est prononcé cette semaine l’Américain Christopher Ross, l’envoyé spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU), après avoir fini une tournée au Maroc, Algérie, Italie, France, Espagne et au Sahara Occidental.


    L’objectif de ses visites, expliqua-t-il,  » est d’arriver à une solution politique acceptable qui permette d’arriver à l’organisation d’un referendum dans le cadre de la Charte des Nations Unies ».

    Ce jeudi 25 mars, une concentration a été organisée devant le siège du Ministère des Affaires étrangères de l’Espagne, au centre de Madrid, promue par la Plate-forme Universitaire de Soutien au Sahara, dans le contexte des activités pour la défense de son autodétermination initiées le 15 de ce mois sous le nom de « Campée pour le Sahara ».

    Le slogan de la campée est « 35 ans, c’est déjà suffisant. Liberté pour le Peuple Sahraoui », en référence à l’anniversaire du retrait des troupes espagnoles du Sahara et de l’occupation du territoire par le Maroc. Ramdan a confirmé que le Front Populaire de Libération de Saguía El Hamra et Río de Oro (le Front Polisario) maintient le cessez-le-feu établi par l’ONU et considère que la solution proposée par cet organisme international est positive.

    Mais, ajoute-t-elle, « le problème continue d’être au Maroc, dont la monarchie ne veut pas permettre, à travers le referendum, que le peuple sahraoui puisse décider ». Cependant, Ross, envoyé spécial pour le conflit depuis janvier 2009, ne s’est pas montré très optimiste à ce sujet, lorsqu’il a reconnu que la recherche de solution « se trouve dans un point mort ».

    Pour cette raison, conclue-t-il, les positions des parties étant très éloignées, il a fixé comme objectif de sa visite aux autres pays européens et aux États-Unis, « demander de l’aide à tous pour réfléchir à la manière de sortir de l’impasse actuelle ».

    Dans ce point, il a montré plus d’optimisme, parce qu’il croit qu’il y a une « bonne foi des parties ».

    Pour Ramdan, la résolution positive des Nations Unies affronte le fait que « le Maroc prouve qu’il ne respecte ni l’ONU ni les résolution de son Conseil de Sécurité ».

    A cause de cela, la responsable sahraoui considère indispensable que l’ONU impose au régime de Rabat l’accomplissement des dispositions du Conseil, « surtout en tenant en compte qu’elles sont été soutenues par toutes les nations concernées, d’une manière ou d’une autre, à l’exception du Maroc ».

    Le Sahara Occidental continue d’être un territoire aride, sans développement économique mais très riche en ressources naturelles comme des phosphates, pétrole et gaz. De plus, il possède une banque de pêche très importante dans ses côtes de l’océan Atlantique. Cela explique, selon des analyses indépendantes, l’entêtement des autorités du Maroc et son allié français pour contrôler le territoire.

    Entre le 28 mars et le 3 avril, les réfugiés sahraouis auront une autre visite, cette fois de milliers de personnes, la majorité des jeunes qui onr répondu à la convocation de deux organisations non gouvernementales espagnoles, Volonté et Détermination et Conscience Sahraouie.

    La consigne du voyage est « Colonne 2010. Abattons le mur. Construisons la liberté », pour transmettre le messahe qu’il est temps que le conflit soit résolu d’une manière juste et que les sahraouis puissent retourner à leur terre et vivre en liberté.

    Pendant leur séjour, ils organiseront une marche le long du « mur de la honte », une muraille de 2.500 kilomètres de longueur, construite par le Maroc dans les années 80 et qui a divisé le Sahara Occidental en deux parties.

    Le Sahara a été occupé par l’Espagne dès 1509, année dans laquelle elle a signé un accord avec le Portugal pour s’établir sur les côtes atlantiques, pour annexer, peu à peu, le reste du territoire.

    Quelques siècles plus tard, quand l’Espagne était encore gouvernée par la dictature du général Francisco Franco (1939-75), ont commencé les revendications independentistes.

    Ces revendications ont incité l’intervention de l’ONU en 1965, qui après avoir étudié la situation a deùandé à l’Espagne d’organiser un référendul d’autonomie que Franco a accepté même s’il ne l’a jamais fait.

    Mais le 14 novembre 1975, six jours avant que le dictateur ne décède, l’Espagne a décidé de retirer ses forces militaires de la colonie pour donner lieu à l’occupation marocaine qui, depuis lors, persiste. 

    Photo : La chaîne humaine face au mur de la honte

  • Ouvriers de SMESI : la lutte continue

    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI- CSOS
    COMMUNIQUÉ
    Transmis par Ali Fkir, coordinateur du CSOS , 26/3/2010
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP ont décidé d’annuler le sit in d’aujourd’hui vendredi 26 mars 2010, suite à l’initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui s’engage à revoir le bureau syndical d’ici vendredi 2 avril, et qui laisse entendre qu’il serait porteur de propositions intéressantes.
    Rappelons que le sit in du jeudi 25 mars a connu un grand succès. Le rapport et photos du dit sit in seront mis à la disposition du public.
    Les victimes de l’arbitraire ont toutefois maintenu le sit in de mardi 30 mars 2010 qui sera observé devant le siège central de l’OCP à Casablanca.
    La direction de l’OCP et l’Etat qui ont compté sur la démobilisation avec le temps des prolétaires se sont lamentablement trompés.
    Les victimes de l’OCP ainsi que les militants solidaires de ce mouvement ne sont pas prêts à baisser les bras.
    Le CSOS tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l’arbitraire et à dénoncer la connivence OCP-Etat.
    Le CSOS exige la réintégration sans condition des 850 ouvriers de SMESI licenciés arbitrairement, leur titularisation, et le respect de leur choix syndical.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • Condamnation au Maroc d’un Français à 5 ans de prison ferme pour pédophilie et viols sur mineurs

    Par Bouliq, le 20/3/2010
    Le journal marocain Al Ahdate Al-Maghribia dans ses éditions du 19 et 20 mars 2010 a fait état de la condamnation le 18 mars d’un ressortissant français de 56 ans dénommé Jean Bernard Ernest à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech pour pédophilie et viol de mineurs.
    Des détails sordides ont été donnés par ce journal qui a précisé que les poursuites ont été enclenchées suite à un rapport rédigé par des instituteurs d’Ait Faska (région de Marrakech) adressé aux services de la Gendarmerie Royale.
    Les enquêtes effectuées ont permis d’établir que l’intéressé exerçait et filmait ses forfaits sur de jeunes enfants profitant de la pauvreté et de la misère ambiante.
    L’enquête a révélé aussi que l’intéressé qui avait une compagne utilisait aussi des chiens dans ses forfaits contre les jeunes enfants. Je m’arrête ici parce que le reste risque d’être censuré par le Post.
    Toujours est-il que des associations de la société civile à Marrakech notamment l’association « Ne touche pas à mon enfant » qui lutte contre la pédophilie se sont élevés contre la clémence du verdict prononcé à l’encontre du pédophile en cause.
    Des actions de protestations sous différentes formes sont prévues d’après le journal.
    Ci-aprés le communiqué de l’association « Touche pas à mon enfant »
    « L’association « Touche pas à mon enfant » a suivi avec émoi à travers la presse nationale et les communications de son réseau le dossier objet de la poursuite du ressortissant français Baradat Jean Bernard Ernest, âgé de 56 ans résidant à Marrakech suite aux abus sexuels répétitifs sur des mineurs et l’incitation à la débauche ainsi que les actes sexuels des mineurs en leur faisant subir divers supplices par l’entremise de chiens tout en filmant les scènes pornographiques. L’accusé a été condamné à 5 ans de prison ferme.

    L’association salue les efforts déployés par la presse nationale qui intervient conformément à sa noble mission pour mettre au grand jour ce genre de pratiques viles, immondes et abjectes.
    Fidèle à ses engagements, l’association informe l’opinion publique de ce qui suit :
    • Elle dénonce de manière ferme et résolue ce crime odieux et appelle le gouvernement, à tout mettre en œuvre en vue de mettre fin à ces atteintes physiques aux conséquences psychologiques graves infligées aux enfants mineurs de notre pays. Des atteintes inqualifiables et condamnés au nom des principes de la morale et de nos convictions religieuses.
    • Elle déclare son soutien total et sans condition aux enfants victimes de tout abus de ce genre et demande la prise en charge psychologique des victimes.
    • Elle s’interroge sur l’impunité dont bénéficie la complice du prévenu, qui a pu se rendre en France. La responsabilité de cette complice est établie dans la mesure où c’est bien elle qui préparait les mineurs aux supplices et autres actes sexuels dépravés et c’est aussi elle qui s’occupait de les filmer.
    • Elle invite les autorités marocaines à prendre leurs responsabilités entières et intervenir avec fermeté pour éviter et prévenir ce genre de crimes atroces.
    • Elle lance un appel au gouvernement de la république française pour assumer sa responsabilité historique et humanitaire dans ce genre d’affaires. L’association invite les autorités françaises dans le cadre de leur coopération avec les autorités marocaines en établissant une liste de ses ressortissants poursuivis pour crime de pédophilie et la diffuser en vue d’empêcher que ces personnes puissent exporter leur forfaits sur le territoire marocain sous couvert de tourisme.

    • L’association propose la mise en œuvre d’une opération de mobilisation et de vigilance à travers son réseau en collaboration avec l’ensemble du tissu associatif et les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau.
    • Elle revendique un jugement équitable dans cette affaire et qui soit sanctionné par une peine exemplaire dissuasive, une fois la responsabilité pénale établie par la justice.
    • Elle lance un appel à la société civile et toute l’opinion publique en vue de leur mobilisation ardente en usant de tous les moyens protestation permis.
    L’association « Touche pas à mon enfant » envisage d’organiser un sit-in et informera l’opinion publique de la date et le lieu de sa tenue. « 
    Najat Anwar
    Présidente

     

  • Ouvriers de SMESI : la lutte continue

    Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI- CSOS
    COMMUNIQUÉ
    Transmis par Ali Fkir, coordinateur du CSOS , 26/3/2010
    Les 850 ouvriers de SMESI licenciés abusivement par l’OCP ont décidé d’annuler le sit in d’aujourd’hui vendredi 26 mars 2010, suite à l’initiative du gouverneur de la province de Khouribga qui s’engage à revoir le bureau syndical d’ici vendredi 2 avril, et qui laisse entendre qu’il serait porteur de propositions intéressantes.
    Rappelons que le sit in du jeudi 25 mars a connu un grand succès. Le rapport et photos du dit sit in seront mis à la disposition du public.
    Les victimes de l’arbitraire ont toutefois maintenu le sit in de mardi 30 mars 2010 qui sera observé devant le siège central de l’OCP à Casablanca.
    La direction de l’OCP et l’Etat qui ont compté sur la démobilisation avec le temps des prolétaires se sont lamentablement trompés.
    Les victimes de l’OCP ainsi que les militants solidaires de ce mouvement ne sont pas prêts à baisser les bras.
    Le CSOS tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux victimes de l’arbitraire et à dénoncer la connivence OCP-Etat.
    Le CSOS exige la réintégration sans condition des 850 ouvriers de SMESI licenciés arbitrairement, leur titularisation, et le respect de leur choix syndical.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
  • Condamnation au Maroc d’un Français à 5 ans de prison ferme pour pédophilie et viols sur mineurs

    Par Bouliq, le 20/3/2010
    Le journal marocain Al Ahdate Al-Maghribia dans ses éditions du 19 et 20 mars 2010 a fait état de la condamnation le 18 mars d’un ressortissant français de 56 ans dénommé Jean Bernard Ernest à 5 ans de prison ferme par le tribunal de Marrakech pour pédophilie et viol de mineurs.
    Des détails sordides ont été donnés par ce journal qui a précisé que les poursuites ont été enclenchées suite à un rapport rédigé par des instituteurs d’Ait Faska (région de Marrakech) adressé aux services de la Gendarmerie Royale.
    Les enquêtes effectuées ont permis d’établir que l’intéressé exerçait et filmait ses forfaits sur de jeunes enfants profitant de la pauvreté et de la misère ambiante.
    L’enquête a révélé aussi que l’intéressé qui avait une compagne utilisait aussi des chiens dans ses forfaits contre les jeunes enfants. Je m’arrête ici parce que le reste risque d’être censuré par le Post.
    Toujours est-il que des associations de la société civile à Marrakech notamment l’association « Ne touche pas à mon enfant » qui lutte contre la pédophilie se sont élevés contre la clémence du verdict prononcé à l’encontre du pédophile en cause.
    Des actions de protestations sous différentes formes sont prévues d’après le journal.
    Ci-aprés le communiqué de l’association « Touche pas à mon enfant »
    « L’association « Touche pas à mon enfant » a suivi avec émoi à travers la presse nationale et les communications de son réseau le dossier objet de la poursuite du ressortissant français Baradat Jean Bernard Ernest, âgé de 56 ans résidant à Marrakech suite aux abus sexuels répétitifs sur des mineurs et l’incitation à la débauche ainsi que les actes sexuels des mineurs en leur faisant subir divers supplices par l’entremise de chiens tout en filmant les scènes pornographiques. L’accusé a été condamné à 5 ans de prison ferme.

    L’association salue les efforts déployés par la presse nationale qui intervient conformément à sa noble mission pour mettre au grand jour ce genre de pratiques viles, immondes et abjectes.
    Fidèle à ses engagements, l’association informe l’opinion publique de ce qui suit :
    • Elle dénonce de manière ferme et résolue ce crime odieux et appelle le gouvernement, à tout mettre en œuvre en vue de mettre fin à ces atteintes physiques aux conséquences psychologiques graves infligées aux enfants mineurs de notre pays. Des atteintes inqualifiables et condamnés au nom des principes de la morale et de nos convictions religieuses.
    • Elle déclare son soutien total et sans condition aux enfants victimes de tout abus de ce genre et demande la prise en charge psychologique des victimes.
    • Elle s’interroge sur l’impunité dont bénéficie la complice du prévenu, qui a pu se rendre en France. La responsabilité de cette complice est établie dans la mesure où c’est bien elle qui préparait les mineurs aux supplices et autres actes sexuels dépravés et c’est aussi elle qui s’occupait de les filmer.
    • Elle invite les autorités marocaines à prendre leurs responsabilités entières et intervenir avec fermeté pour éviter et prévenir ce genre de crimes atroces.
    • Elle lance un appel au gouvernement de la république française pour assumer sa responsabilité historique et humanitaire dans ce genre d’affaires. L’association invite les autorités françaises dans le cadre de leur coopération avec les autorités marocaines en établissant une liste de ses ressortissants poursuivis pour crime de pédophilie et la diffuser en vue d’empêcher que ces personnes puissent exporter leur forfaits sur le territoire marocain sous couvert de tourisme.

    • L’association propose la mise en œuvre d’une opération de mobilisation et de vigilance à travers son réseau en collaboration avec l’ensemble du tissu associatif et les autorités compétentes pour lutter contre ce fléau.
    • Elle revendique un jugement équitable dans cette affaire et qui soit sanctionné par une peine exemplaire dissuasive, une fois la responsabilité pénale établie par la justice.
    • Elle lance un appel à la société civile et toute l’opinion publique en vue de leur mobilisation ardente en usant de tous les moyens protestation permis.
    L’association « Touche pas à mon enfant » envisage d’organiser un sit-in et informera l’opinion publique de la date et le lieu de sa tenue. « 
    Najat Anwar
    Présidente