Auteur/autrice : mahembarec

  • Une oasis de paix pour les prédateurs

    La dynastie alaouite a réussi à se constituer au Maroc une « oasis de paix ». Assurée depuis des décennies du soutien sans faille des EU et de la France, elle a anéanti tous les espoirs de liberté des marocains par la terreur, la corruption et les intrigues. Depuis 1956, celui qu’on appelle « le Commandeur des Croyants » a annihilé toutes les velléités de changement dans son pays en s’assurant la participation sans faille de l’opposition dans des élections truquées que les pions du régime savent déjà gagnées, surtout dans un contexte où l’on prévoit des records d’abstentions et de non-participation de la part du peuple. Ainsi, le palais royal a instauré l’institutionnalisation de la corruption politique au Maroc. La corruption est passée de la discrétion pour devenir une corruption officielle, arrogante et abjecte qui, malheureusement, trouve complicité au sein d’une opposition indigne qui n’hésite pas à se baigner publiquement dans la fange royale. Les opportunistes qui se font appeler l’élite de la société marocaine, poussés par l’égoïsme, ont mordu à cet appât royal empoisonné à pleines dents.


    Cette opposition qui se vend désormais au roi de manière débridée ne mérite pas que le peuple marocain lui accorde sa confiance. Car le manque de dignité de l’opposition marocaine a atteint des sommets qu’ils ont fait comprendre au peuple qu’il n’y a pas d’opposition au Maroc. Ce manque de dignité se voit très nettement dans le silence complice avec lequel cette opposition a accepté l’infâme politique du roi Mohamed VI.

    Le régime de Rabat, on le sait, est un état voyou et illégitime. Cependant, ce n’est pas là la seule caractéristique de ce régime. Il représente également un état-mafia qui pille et brime de manière arbitraire. Cet esprit de mafioso se confirme quand on voit les conditions de vie de la population marocaine et les réponses données aux revendications légitimes que le palais royal n’est jamais arrivé à satisfaire en 54 ans de pouvoir sans partage.

    Cela fait 54 ans que le roi et ses complices se prélassent dans la médiocrité et que cette médiocrité est devenue le leitmotiv d’un régime qui n’a d’autre ambition que celle qui consiste à piller et brimer indéfiniment son peuple. Le roi du Maroc est un roi incompétent qui aime à faire de l’incompétence une règle d’or dans un régime qui n’a jamais rien eu à apporter de positif au pays.

    Les marocains sont fatigués du régime absolu. Ils sont fatigués de travailler pour enrichir et engraisser une classe politique qui ne leur laisse même pas les miettes de la richesse nationale. Ils ne peuvent plus de voir leur pays sombrer dans la décadence économique et la pauvreté abjecte alors que Mohamed VI et sa mafia étatique continuent de gonfler leurs avoirs d’une façon démesurée.

    Le roi Mohamed VI se fait non seulement de plus en plus arrogant, mais de plus en plus incorrigible, non seulement dans son refus obstiné de réformer son système, mais aussi dans son obstination pour le contrôle de l’économie du pays. Il aurait dû utiliser l’opportunité de son intronisation pour faire ce que la communauté internationale attendait de lui : réformer entièrement le système politique marocain. Mohamed VI est devenu tellement orgueilleux qu’il ne veut pas céder à la critique. Pour lui, céder à la critique c’est faire signe de faiblesse. C’est ainsi que, comme au bon vieux temps, il a préféré garder les grands axes de la politique de son père devenu célèbre pour ces pratiques barbares connues comme « les années de plomb ».

    Depuis son intronisation, Mohamed VI n’a pour l’instant offert que des discours. Son régime semble de nouveau vaquer, avec une tranquillité surprenante, à ses habituelles occupations: celles de la maladie chronique de la corruption et le pillage. Aucune mesure politique d’ouverture n’a été annoncée et mise en œuvre. C’est l’immobilisme total. Sous d’autres cieux, un nouveau gouvernement s’annonce toujours dans la fanfare de réformes de taille, de manière à galvaniser la nation dans une nouvelle donne qui permet de marquer la différence d’avec le passé. Jusqu’à présent, l’on n’a senti aucune cassure, rien qu’une continuité moribonde.

    Cette continuité moribonde a une signification, cependant. Ils se sont tous noyés dans le fleuve du système de Mohamed VI. Démocratisation, régionalisation, droits de l’homme, ce n’est pas pour aujourd’hui. Parce que Mohamed VI et ses conseillers multiethniques s’y refusent.

  • Jordi Ferrer : "C’est le silence qui fait que le conflit soit si long".

    Projection du documentaire dans la Librairie Altaïr, à 22h30.

    Les territoires du Sahara Occidental occupés par le Maroc sont pratiquement inaccessibles. Mais Jordi Ferrer et Paul Vidal s’y sont introduits avec une caméra de vidéo familiale. À l’intérieur et à l’extérieur ils ont compilé des voix et des images qui expliquent le conflit sahraoui en première personne. Le programme TotsxTots de Com Ràdio, la librairie Altaïr et l’Association d’Amis de l’Unesco font aujourd’hui possible la projection du documentaire de Ferrer et de Vidal, Le problème, à côté d’un autre audiovisuel sur les vacances d’enfants sahraouis en Espagne.


    – Vous êtes arrivés aux campements de réfugiés en Algérie en 2004…

    – Oui, mais ce qui nous intéressait c’était la vie sahraouie au-delà du mur de 2.720 kilomètres (huit fois celui de Berlin), gardé par plus de 100.000 soldats marocains. C’était comme composer un puzzle, avec des interviews avec des prisonniers, des expulsés, des photos et des vidéos d’archives, du No-Do … en essayant de recomposer l’ histoire.

    – Après cette immersion minutieuse: quelle est votre principale conclusion?

    – Que les sahraouis sont un peuple que nous avons colonisé, trompé et vendu. Et s’ils n’avaient pas de raison: pourquoi les cartes continueraient-elles de marquer la séparation entre le Maroc et le Sahara occidental ?

    – Qu’est-ce qui fait que le conflit soit si long ?

    – Le silence. Le manque d’information. Et tous les intérêts qui existent derrière la volonté de ne pas informer. Comme dit Aminetou Haidar, qui parle aussi dans le documentaire, les pays font passer ses intérêts économiques avant la liberté d’un peuple.

    – Quelle est la compensation derrière le risque de chercher des témoins ?

    – notre seul risque était psychologique. Ils pouvaient nous expulser, mais rien de plus. La compensation est que maintenant nous avons un document de poids, une dénonciation.

    – Qu’est-ce que vous allez faire avec?

    – La présenter dans des festivals de documentaires sur les droits de l’homme – Elle est déjà dans la sélection de celui de Saint-Sébastien – et aux forums et conférences internationales. Et sortira en DVD.

    – Qui est-ce qui vous a aidés à le faire?

    – l’Association Catalane d’Aide au Peuple Sahraoui, l’Agence Catalane de coopération, l’Agence d’Estrémadure de coopération et de développement et la Fondation Sahara Oriental. Mais, surtout, ceux qui, en assumant un grand risque, apportent le témoignage sahraoui. Sur www.elproblema.net vous pouvez faire une idée.

    – Qu’est-ce qui vous impressionne le plus du peuple sahraoui ?

    -Le fait que, malgré tout ce qu’il a subi, il ne sent pas de la haine. Il demande juste à être autonome et vivre en paix.

    El Periodico.Com

  • Jordi Ferrer : « C’est le silence qui fait que le conflit soit si long ».

    Projection du documentaire dans la Librairie Altaïr, à 22h30.

    Les territoires du Sahara Occidental occupés par le Maroc sont pratiquement inaccessibles. Mais Jordi Ferrer et Paul Vidal s’y sont introduits avec une caméra de vidéo familiale. À l’intérieur et à l’extérieur ils ont compilé des voix et des images qui expliquent le conflit sahraoui en première personne. Le programme TotsxTots de Com Ràdio, la librairie Altaïr et l’Association d’Amis de l’Unesco font aujourd’hui possible la projection du documentaire de Ferrer et de Vidal, Le problème, à côté d’un autre audiovisuel sur les vacances d’enfants sahraouis en Espagne.


    – Vous êtes arrivés aux campements de réfugiés en Algérie en 2004…

    – Oui, mais ce qui nous intéressait c’était la vie sahraouie au-delà du mur de 2.720 kilomètres (huit fois celui de Berlin), gardé par plus de 100.000 soldats marocains. C’était comme composer un puzzle, avec des interviews avec des prisonniers, des expulsés, des photos et des vidéos d’archives, du No-Do … en essayant de recomposer l’ histoire.

    – Après cette immersion minutieuse: quelle est votre principale conclusion?

    – Que les sahraouis sont un peuple que nous avons colonisé, trompé et vendu. Et s’ils n’avaient pas de raison: pourquoi les cartes continueraient-elles de marquer la séparation entre le Maroc et le Sahara occidental ?

    – Qu’est-ce qui fait que le conflit soit si long ?

    – Le silence. Le manque d’information. Et tous les intérêts qui existent derrière la volonté de ne pas informer. Comme dit Aminetou Haidar, qui parle aussi dans le documentaire, les pays font passer ses intérêts économiques avant la liberté d’un peuple.

    – Quelle est la compensation derrière le risque de chercher des témoins ?

    – notre seul risque était psychologique. Ils pouvaient nous expulser, mais rien de plus. La compensation est que maintenant nous avons un document de poids, une dénonciation.

    – Qu’est-ce que vous allez faire avec?

    – La présenter dans des festivals de documentaires sur les droits de l’homme – Elle est déjà dans la sélection de celui de Saint-Sébastien – et aux forums et conférences internationales. Et sortira en DVD.

    – Qui est-ce qui vous a aidés à le faire?

    – l’Association Catalane d’Aide au Peuple Sahraoui, l’Agence Catalane de coopération, l’Agence d’Estrémadure de coopération et de développement et la Fondation Sahara Oriental. Mais, surtout, ceux qui, en assumant un grand risque, apportent le témoignage sahraoui. Sur www.elproblema.net vous pouvez faire une idée.

    – Qu’est-ce qui vous impressionne le plus du peuple sahraoui ?

    -Le fait que, malgré tout ce qu’il a subi, il ne sent pas de la haine. Il demande juste à être autonome et vivre en paix.

    El Periodico.Com

  • Image du jour : Mariam M’Ghizlat

    Nom : Mariam Mgheizlat

    Date de naissance : 1985

    Lieu de naissance : El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc

    Actuellement vit à El Aaiun. Le 9 mars a participé à une concentration pour accueillir les militants sahraouis des droits de l’homme qui se sont rendus aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter leurs parents dans les terres algériennes depuis 1975, année de l’invasion marocaine du Sahara occidental. La police marocaine s’est déchaîné contre la foule sans pitié. Le visage de Mariam a été défiguré par la horde sauvage appelée « Croatia » par la population locale. 

  • Une oasis de paix pour les prédateurs

    La dynastie alaouite a réussi à se constituer au Maroc une « oasis de paix ». Assurée depuis des décennies du soutien sans faille des EU et de la France, elle a anéanti tous les espoirs de liberté des marocains par la terreur, la corruption et les intrigues. Depuis 1956, celui qu’on appelle « le Commandeur des Croyants » a annihilé toutes les velléités de changement dans son pays en s’assurant la participation sans faille de l’opposition dans des élections truquées que les pions du régime savent déjà gagnées, surtout dans un contexte où l’on prévoit des records d’abstentions et de non-participation de la part du peuple. Ainsi, le palais royal a instauré l’institutionnalisation de la corruption politique au Maroc. La corruption est passée de la discrétion pour devenir une corruption officielle, arrogante et abjecte qui, malheureusement, trouve complicité au sein d’une opposition indigne qui n’hésite pas à se baigner publiquement dans la fange royale. Les opportunistes qui se font appeler l’élite de la société marocaine, poussés par l’égoïsme, ont mordu à cet appât royal empoisonné à pleines dents.


    Cette opposition qui se vend désormais au roi de manière débridée ne mérite pas que le peuple marocain lui accorde sa confiance. Car le manque de dignité de l’opposition marocaine a atteint des sommets qu’ils ont fait comprendre au peuple qu’il n’y a pas d’opposition au Maroc. Ce manque de dignité se voit très nettement dans le silence complice avec lequel cette opposition a accepté l’infâme politique du roi Mohamed VI.

    Le régime de Rabat, on le sait, est un état voyou et illégitime. Cependant, ce n’est pas là la seule caractéristique de ce régime. Il représente également un état-mafia qui pille et brime de manière arbitraire. Cet esprit de mafioso se confirme quand on voit les conditions de vie de la population marocaine et les réponses données aux revendications légitimes que le palais royal n’est jamais arrivé à satisfaire en 54 ans de pouvoir sans partage.

    Cela fait 54 ans que le roi et ses complices se prélassent dans la médiocrité et que cette médiocrité est devenue le leitmotiv d’un régime qui n’a d’autre ambition que celle qui consiste à piller et brimer indéfiniment son peuple. Le roi du Maroc est un roi incompétent qui aime à faire de l’incompétence une règle d’or dans un régime qui n’a jamais rien eu à apporter de positif au pays.

    Les marocains sont fatigués du régime absolu. Ils sont fatigués de travailler pour enrichir et engraisser une classe politique qui ne leur laisse même pas les miettes de la richesse nationale. Ils ne peuvent plus de voir leur pays sombrer dans la décadence économique et la pauvreté abjecte alors que Mohamed VI et sa mafia étatique continuent de gonfler leurs avoirs d’une façon démesurée.

    Le roi Mohamed VI se fait non seulement de plus en plus arrogant, mais de plus en plus incorrigible, non seulement dans son refus obstiné de réformer son système, mais aussi dans son obstination pour le contrôle de l’économie du pays. Il aurait dû utiliser l’opportunité de son intronisation pour faire ce que la communauté internationale attendait de lui : réformer entièrement le système politique marocain. Mohamed VI est devenu tellement orgueilleux qu’il ne veut pas céder à la critique. Pour lui, céder à la critique c’est faire signe de faiblesse. C’est ainsi que, comme au bon vieux temps, il a préféré garder les grands axes de la politique de son père devenu célèbre pour ces pratiques barbares connues comme « les années de plomb ».

    Depuis son intronisation, Mohamed VI n’a pour l’instant offert que des discours. Son régime semble de nouveau vaquer, avec une tranquillité surprenante, à ses habituelles occupations: celles de la maladie chronique de la corruption et le pillage. Aucune mesure politique d’ouverture n’a été annoncée et mise en œuvre. C’est l’immobilisme total. Sous d’autres cieux, un nouveau gouvernement s’annonce toujours dans la fanfare de réformes de taille, de manière à galvaniser la nation dans une nouvelle donne qui permet de marquer la différence d’avec le passé. Jusqu’à présent, l’on n’a senti aucune cassure, rien qu’une continuité moribonde.

    Cette continuité moribonde a une signification, cependant. Ils se sont tous noyés dans le fleuve du système de Mohamed VI. Démocratisation, régionalisation, droits de l’homme, ce n’est pas pour aujourd’hui. Parce que Mohamed VI et ses conseillers multiethniques s’y refusent.

  • La santé des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines en danger : Abdelaziz sollicite l’intervention de Ki-Moon

    Bir Lehlu (territoires libérés du Sahara Occidental).- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a lancé un appel « urgent » au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, afin d’intervenir auprès du Maroc pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d’une semaine dans les prisons marocaines, exprimant sa « préoccupation » face à la détérioration de l’état de santé de ces prisonniers.


    « Ces prisonniers politiques sahraouis ont été arrêté par les autorités marocaines pour avoir défendu pacifiquement un droit reconnu par la Charte et les résolutions de l’Organisation des Nations Unies, à savoir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance « , a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans sa lettre à Ban Ki-moon.

    Six d’entre eux croupissent dans la prison de Salé (Maroc), arrêtés depuis le 8 octobre dernier après leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain.

    Ce groupe est en grève de la faim depuis dix jours réclamant son droit à « un procès équitable où la libération immédiate et sans conditions », a rappelé M. Abdelaziz, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.

    D’autre part, les familles des prisonniers politiques sahraouis sont contraintes à se déplacer des centaines de kilomètres pour rendre visite à leurs fils dans les prisons marocaines, a déploré le président de la République, dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)

  • Image du jour : Mariam M’Ghizlat

    Nom : Mariam Mgheizlat

    Date de naissance : 1985

    Lieu de naissance : El Aaiun, Sahara Occidental occupé par le Maroc

    Actuellement vit à El Aaiun. Le 9 mars a participé à une concentration pour accueillir les militants sahraouis des droits de l’homme qui se sont rendus aux camps de réfugiés sahraouis pour visiter leurs parents dans les terres algériennes depuis 1975, année de l’invasion marocaine du Sahara occidental. La police marocaine s’est déchaîné contre la foule sans pitié. Le visage de Mariam a été défiguré par la horde sauvage appelée « Croatia » par la population locale. 

  • La santé des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines en danger : Abdelaziz sollicite l’intervention de Ki-Moon

    Bir Lehlu (territoires libérés du Sahara Occidental).- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a lancé un appel « urgent » au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, afin d’intervenir auprès du Maroc pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus d’une semaine dans les prisons marocaines, exprimant sa « préoccupation » face à la détérioration de l’état de santé de ces prisonniers.


    « Ces prisonniers politiques sahraouis ont été arrêté par les autorités marocaines pour avoir défendu pacifiquement un droit reconnu par la Charte et les résolutions de l’Organisation des Nations Unies, à savoir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance « , a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans sa lettre à Ban Ki-moon.

    Six d’entre eux croupissent dans la prison de Salé (Maroc), arrêtés depuis le 8 octobre dernier après leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis et menacés d’être traduits devant un tribunal militaire marocain.

    Ce groupe est en grève de la faim depuis dix jours réclamant son droit à « un procès équitable où la libération immédiate et sans conditions », a rappelé M. Abdelaziz, appelant à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.

    D’autre part, les familles des prisonniers politiques sahraouis sont contraintes à se déplacer des centaines de kilomètres pour rendre visite à leurs fils dans les prisons marocaines, a déploré le président de la République, dans sa lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)

  • Arnaud Montebourg : Le PS a des contacts avec le Polisario

    Depuis que le Conseil de Sécurité a exprimé son souhait de voir le conflit du Sahara Occidental aboutir à une « solution sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », le Maroc se trouve fustigé, aussi bien par ses alliés que par ses détracteurs.


    Le soutien américain se limite aux agissements du lobby juif au Congrès et au Sénat. En Afrique, l’organisation panafricaine, l’UA, insiste sur le principe sacré du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le Maroc se trouve isolé depuis 1984, date de son retrait de l’organisation. Dans le continent noir, les relations du royaume chérifien sont limitées aux derniers bastions de la Françafrique : Gabon, Congo Brazaville, Guinée Equatoriale, où sévissent les dictatures les plus sanguinaires de l’ére moderne. Au Niger, les négociations avec la junte militaire continuent en vue d’arriver à un accord en vue d’accueillir le président déchu Mamadou Tandja en échange d’un soutien à l’occupation marocaine du Sahara Occidental.


    Les malheurs du royaume enchanté ne sont pas finis. Voilà que le Maroc doit également affronter une nouvelle donne : dans les élections régionales françaises, le grand ami du roi Mohamed VI, Nicolas Sarkozy, a été témoin de la chute vertigineuse de son parti et le Parti Socialiste français est favori dans les élections présidentielles de 2012.

    Au lendemain des résultats de dernières élections françaises, Arnaud Montebourg, député à l’Assemblée nationale française et président du Conseil général de Saône-et-Loire, et l’un des principaux dirigeants du Parti socialiste (PS) s’est exprimé sur la question sahraouie dans un entretien publié par le site  » Front national des hautes Pyrénées » :

    A la question de du positionnement de la France qui donne l’impression de s’aligner systématiquement sur la position marocaine concernant le Sahara occidental, Montebourg, a répondu : « Il est vrai qu’en la matière, la position de la France paraît alignée. Pourtant les socialistes français défendent le principe d’autodétermination, ont des contacts avec le Mouvement POLISARIO et souhaitent une solution de compromis. Ce dossier ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la nature déjà complexe de nos relations avec l’Algérie. C’est un dossier qui devrait être traité sur le plan multilatéral et onusien ».

    Voilà une déclaration qui révèle un changement dans l’échiquier d’un conflit qui dure depuis 35 ans. Ceux que le vote français contre la supervision de la MINURSO des droits de l’homme au Sahara Occidental révolte pourraient s’en réjouir et le Maroc n’a qu’à bien se tenir, les jours à venir annoncent de fortes secousses pour les thèses annexionnistes de Rabat.

  • Arnaud Montebourg : Le PS a des contacts avec le Polisario

    Depuis que le Conseil de Sécurité a exprimé son souhait de voir le conflit du Sahara Occidental aboutir à une « solution sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », le Maroc se trouve fustigé, aussi bien par ses alliés que par ses détracteurs.


    Le soutien américain se limite aux agissements du lobby juif au Congrès et au Sénat. En Afrique, l’organisation panafricaine, l’UA, insiste sur le principe sacré du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le Maroc se trouve isolé depuis 1984, date de son retrait de l’organisation. Dans le continent noir, les relations du royaume chérifien sont limitées aux derniers bastions de la Françafrique : Gabon, Congo Brazaville, Guinée Equatoriale, où sévissent les dictatures les plus sanguinaires de l’ére moderne. Au Niger, les négociations avec la junte militaire continuent en vue d’arriver à un accord en vue d’accueillir le président déchu Mamadou Tandja en échange d’un soutien à l’occupation marocaine du Sahara Occidental.


    Les malheurs du royaume enchanté ne sont pas finis. Voilà que le Maroc doit également affronter une nouvelle donne : dans les élections régionales françaises, le grand ami du roi Mohamed VI, Nicolas Sarkozy, a été témoin de la chute vertigineuse de son parti et le Parti Socialiste français est favori dans les élections présidentielles de 2012.

    Au lendemain des résultats de dernières élections françaises, Arnaud Montebourg, député à l’Assemblée nationale française et président du Conseil général de Saône-et-Loire, et l’un des principaux dirigeants du Parti socialiste (PS) s’est exprimé sur la question sahraouie dans un entretien publié par le site  » Front national des hautes Pyrénées » :

    A la question de du positionnement de la France qui donne l’impression de s’aligner systématiquement sur la position marocaine concernant le Sahara occidental, Montebourg, a répondu : « Il est vrai qu’en la matière, la position de la France paraît alignée. Pourtant les socialistes français défendent le principe d’autodétermination, ont des contacts avec le Mouvement POLISARIO et souhaitent une solution de compromis. Ce dossier ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la nature déjà complexe de nos relations avec l’Algérie. C’est un dossier qui devrait être traité sur le plan multilatéral et onusien ».

    Voilà une déclaration qui révèle un changement dans l’échiquier d’un conflit qui dure depuis 35 ans. Ceux que le vote français contre la supervision de la MINURSO des droits de l’homme au Sahara Occidental révolte pourraient s’en réjouir et le Maroc n’a qu’à bien se tenir, les jours à venir annoncent de fortes secousses pour les thèses annexionnistes de Rabat.