Auteur/autrice : mahembarec

  • Le président de la République reçoit le président du Sénat mexicain

    Chahid El Hafed.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a reçu lundi au siège de la Présidence de la République, le président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete Ruiz « , en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD.

    Les discutions ont porté sur les derniers développements de la question du Sahara Occidental, ainsi que les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun, notamment des violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc contre la population civile sahraouie.

    A sa sortie d’audience, le président du Sénat du Mexique a indiqué dans une déclaration à la presse, qu’il était venu pour « s’entretenir avec les dirigeants du Front Polisario et la RASD, en vue de renforcer les relations entre les deux pays ».

    « J’ai discuté avec le président de la République plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la résistance pacifique au Sahara Occidental », a-t-il ajouté.

    Le président du Sénat des Etats unis du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz, est arrivé lundi à la RASD dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié pour le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires libérés pour une durée de deux jours.

    Le Mexique a reconnu la RASD le 8 septembre 1979, et depuis cette date les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Les deux pays sont en outre liés par des relations d’amitié et de coopération aux plus hauts niveaux, rappelle-t-on. (SPS)

  • Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers à Lisbonne

    (…)

    Exprimons notre solidarité avec les peuples d’Afrique dans leur lutte pour le droit au développement et avec le peuple du Sahara Occidental pour le droit à son auto-détermination. Nous exigeons la fin de la militarisation et de l’ingérence impérialiste sur le continent, notamment sur les côtes de Somalie, dans toute la région de la corne de l’Afrique, en RDC et au Soudan. Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte contre le commandement militaire nord-américain sur le continent (AFRICOM)

    (…)

    Les participants à la réunion:

    Parti Communiste Portugais (PCP)

    Parti Communiste Sud-Africain (SACP)

    Parti du Travail de Belgique (PTB)

    Parti Communiste du Brésil (PCdoB)

    Parti Communiste de Bohême-Moravie (KSCM)

    Parti Progressiste des travailleurs (AKEL)

    Parti Communiste de Cuba (PCC)

    Parti Communiste d’Espagne (PCE)

    Parti Communiste de Grèce (KKE)

    Parti Communiste d’Inde (Marxiste)

    Parti Communiste d’Inde

    Parti Communiste Libanais

    Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF)

    Internationale des Partis Communistes et Ouvriers
     

  • Sahara Occidental: la paix trahie?

    Le peuple sahraoui a déposé les armes en 1991 contre la promesse, par la communauté internationale, de l’organisation d’un référendum populaire pour son avenir. La présence marocaine au Sahara Occidental, autrement dit, sa colonisation du Sahara n’est pas due à sa supériorité militaire. Elle n’est pas non plus le résultat d’une «abdication» du peuple sahraoui et de son armée de libération pour le combat pour la liberté engagé depuis 1969 contre l’occupant espagnol, soit bien avant l’invasion marocaine. L’occupation graduelle du Sahara Occidental par les forces armées marocaines est l’exemple même de la trahison par le palais royal marocain du pacte pour la paix que le gouvernement provisoire du Sahara et son bras politique le POLISARIO ont signé, en 1991, avec le pouvoir marocain, sous le témoignage et les garanties de la communauté internationale pour une solution politique qui préserve les droits légitimes du peuple sahraoui, dont celui d’un référendum populaire sur son avenir. 

    Le cessez-le-feu signé entre le Maroc et le POLISARIO en 1991 devait ouvrir le dialogue politique entre les deux belligérants pour mettre en place les conditions de l’organisation d’un référendum populaire d’autodétermination pour le peuple sahraoui. C’était cette garantie légitime confortée par le sceau officiel du Conseil de sécurité de l’ONU qui a convaincu les Sahraouis à déposer les armes. S’en est suivi un nombre de résolutions des Nations unies qui ont, toutes, conforté les Sahraouis dans leurs droits à s’exprimer sur leur avenir, y compris l’option d’un Etat indépendant s’ils le choisissaient. La dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU datant d’avril 2007, portant le n°1754, appelle clairement les parties – Maroc et POLISARIO – à trouver «une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui». Cette résolution a été confortée et confirmée par les résolutions 1783 (2007) et 1813 (2008). Après les quatre rounds de négociations entre le Maroc et le POLISARIO qui se sont déroulés à Manhasset (New York), l’Assemblé générale de l’ONU a encouragé et réaffirmé la tenue du référendum pour l’autodétermination des Sahraouis. Cette résolution a été adoptée à la quasi-unanimité par 177 voix. Seuls les USA (de George Bush), l’Angleterre et Israël ont voté contre, alors que la France s’est abstenue. Quant à la célèbre déclaration du 21 avril 2008 de l’ex-envoyé spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Peter Van Walsum, par laquelle il «ne croyait pas, pour l’heure, à l’organisation d’un référendum pour l’indépendance au Sahara réaliste», il faut signaler ce qu’il a déclaré juste avant cette phrase. Il a précisé et reconnu «qu’en l’absence de pressions de la communauté internationale sur le Maroc; une organisation du référendum n’est pas réaliste». Peter Van Walsum a, en réalité, reconnu que la communauté internationale a manqué à ses engagements par lesquels elle a demandé aux Sahraouis de déposer les armes en 1991, en contrepartie de la garantie de leur droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. «En l’absence de pressions», a-t-il précisé, avant de constater «l’irréalisme» d’un référendum populaire avec, entre autres propositions, l’option pour un Etat indépendant. 
    En somme, le palais royal marocain profite, depuis 1991 et le cessez-le-feu, de la confiance que la communauté internationale lui tient pour l’organisation de ce référendum, pour occuper civilement, administrativement et militairement le Sahara Occidental. 
    Le peuple sahraoui a plus perdu, et beaucoup perdu, dans sa quête de liberté en faisant confiance aux engagements, justes, de la communauté internationale. Le pouvoir marocain pratique, en vérité, la politique de «la terre brûlée». Par une occupation tous azimuts du Sahara Occidental, le palais royal marocain vise à mettre devant le fait accompli la communauté internationale. C’est une vieille recette des régimes politiques expansionnistes avec en sus, et sur le plan interne, une plus-value politique: interdire toute revendication sociale, politique ou d’alternance du pouvoir tant que la question du Sahara élevée au stade du sacré n’a pas été résolue à son profit, bien sûr. «L’absence de pression» de la communauté internationale pour une solution juste de la question sahraouie peut s’expliquer par le bouleversement de l’ordre mondial intervenu, justement, dès les années 1990-91 (année du cessez-le-feu au Sahara) qui a vu la fin de la guerre froide. De nouvelles alliances et stratégies régionales se mettent, depuis, en place en fonction de nouveaux intérêts et perspectives sur le long terme. Les puissances mondiales, notamment occidentales, ont été (et continuent) confrontées dès la chute de l’empire soviétique à de nouvelles urgences politiques et géostratégiques (dissuasion nucléaire, avenir énergétique, flux migratoires, foyers de guerres, apparition du terrorisme international, etc.)

    C’est cette période exceptionnelle de 10 ans (1990-2000) marquée par de violents conflits et guerres (Rwanda, ex-Yougoslavie, Irak, Palestine) qui a mis la question sahraouie en marge des préoccupations de la communauté internationale et qui, du coup, ne lui a pas permis de faire face à ses obligations et son engagement à « presser » le Maroc pour accepter l’organisation d’un référendum populaire au Sahara. C’est cette période de 10 ans qui a été mise à profit par le pouvoir marocain pour occuper graduellement les 80% du territoire sahraoui. C’est pourquoi, la responsabilité de la communauté internationale dans la perpétuation du drame du peuple sahraoui est entière. Elle doit assumer concrètement la promesse et les garanties qu’elle a sanctifiées par les accords du cessez-le-feu de 1991 et les innombrables résolutions des Nations unies.

    Le Quotidien d’Oran

  • Le président de la République reçoit le président du Sénat mexicain

    Chahid El Hafed.- Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a reçu lundi au siège de la Présidence de la République, le président du Sénat mexicain, Carlos Navarrete Ruiz « , en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD.

    Les discutions ont porté sur les derniers développements de la question du Sahara Occidental, ainsi que les relations bilatérales et les questions d’intérêt commun, notamment des violations des droits de l’homme perpétrées par le Maroc contre la population civile sahraouie.

    A sa sortie d’audience, le président du Sénat du Mexique a indiqué dans une déclaration à la presse, qu’il était venu pour « s’entretenir avec les dirigeants du Front Polisario et la RASD, en vue de renforcer les relations entre les deux pays ».

    « J’ai discuté avec le président de la République plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier la résistance pacifique au Sahara Occidental », a-t-il ajouté.

    Le président du Sénat des Etats unis du Mexique, Carlos Navarrete Ruiz, est arrivé lundi à la RASD dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié pour le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires libérés pour une durée de deux jours.

    Le Mexique a reconnu la RASD le 8 septembre 1979, et depuis cette date les deux pays maintiennent des relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Les deux pays sont en outre liés par des relations d’amitié et de coopération aux plus hauts niveaux, rappelle-t-on. (SPS)

  • Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers à Lisbonne

    (…)

    Exprimons notre solidarité avec les peuples d’Afrique dans leur lutte pour le droit au développement et avec le peuple du Sahara Occidental pour le droit à son auto-détermination. Nous exigeons la fin de la militarisation et de l’ingérence impérialiste sur le continent, notamment sur les côtes de Somalie, dans toute la région de la corne de l’Afrique, en RDC et au Soudan. Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte contre le commandement militaire nord-américain sur le continent (AFRICOM)

    (…)

    Les participants à la réunion:

    Parti Communiste Portugais (PCP)

    Parti Communiste Sud-Africain (SACP)

    Parti du Travail de Belgique (PTB)

    Parti Communiste du Brésil (PCdoB)

    Parti Communiste de Bohême-Moravie (KSCM)

    Parti Progressiste des travailleurs (AKEL)

    Parti Communiste de Cuba (PCC)

    Parti Communiste d’Espagne (PCE)

    Parti Communiste de Grèce (KKE)

    Parti Communiste d’Inde (Marxiste)

    Parti Communiste d’Inde

    Parti Communiste Libanais

    Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF)

    Internationale des Partis Communistes et Ouvriers
     

  • Le dernier des Mohicans

    Des publications juives, et généralement sionistes, s’en prennent à la diplomatie algérienne, et à Bouteflika plus particulièrement, accusé de vouloir brader les intérêts du peuple algérien pour «nuire au Maroc». On peut croire que ces publications sont, à l’occasion, sollicitées et récompensées par le royaume marocain pour chauffer le tambour. Peu importe, c’est la maladresse des arguments développés qui laisse songeur.

    Tout le monde sait qu’entre l’Espagne et l’Algérie, les relations ne sont pas faciles. Les Espagnols se plaignent notamment de la volonté d’Alger d’appliquer des nouveaux prix sur le gaz, revus à la hausse de 20%, ou de l’entêtement de SONELGAZ à vendre directement son électricité sur le marché ibérique, voire européen. Des contentieux, des dossiers, des polémiques sont soumis aux tribunaux internationaux. On peut tout dire de Bouteflika, sauf qu’il brade les ressources algériennes à l’Espagne pour nuire au Maroc.

    Etrange, la propagande sioniste passait pour être plus imaginative. Dans le Courrier International, on peut lire d’autres types d’accusations. L’Algérie serait une puissance régionale malfaisante préoccupée uniquement pour «exporter» son terrorisme dans les pays voisins. Le plus clair de leur temps, Bouteflika et l’armée algérienne le passeraient à ourdir des complots contre la Mauritanie, le Maroc, le Niger, et maintenant le Mali. Jusqu’ici, on peut se contenter d’opiner de la tête. Mais là où le mur du son est franchi, c’est lorsqu’il est dit que le GSPC alias AQMI (ou inversement) est composé de Sahraouis du POLISARIO, dont l’Algérie use dans sa politique diabolique de déstabilisation de la région. Ça sent une telle odeur marocaine, que l’on s’abstient de tout décryptage. Il y a bel et bien, une campagne, médiatique et autre, de la monarchie dirigée contre son voisin. La réciproque pouvant être vraie, il s’agit d’en voir la nature.

    Lorsque l’Algérie utilise ses ressources pour combattre la thèse marocaine sur l’autonomie élargie du Sahara Occidental, elle ne dit ni plus ni moins que le droit international du peuple sahraoui à décider de son sort. Elle dénonce ceux qui veulent l’oublier, et le rappelle sans cesse aux autres. Telle est sa propagande. C’est une position d’Etat dont elle ne rougirait pas puisqu’elle est de notoriété publique. Par conséquent, la posture marocaine, par le recours à de tels stratagèmes, se dénonce elle-même. Là où elle veut faire croire qu’elle a raison, elle dit qu’elle a tort. Peut-on en effet, espérer convaincre qui que ce soit en appelant à l’aide des publications et des organisations qui nient jusqu’au droit d’existence à la population palestinienne de Ghaza toute entière? Peut-on être crédible en accusant ses adversaires du POLISARIO, dont tout le monde sait qu’ils luttent pour l’indépendance de leur pays, d’être affiliés à Al Qaïda? Soyons sérieux. Qui croira de pareilles bêtises?

    Quant à Bouteflika qui passerait son temps à brader l’économie nationale, contre toute logique, hé bien, il suffit de jeter un coup d’œil à la presse mondiale (et même nationale) pour s’apercevoir qu’il est accusé exactement de l’inverse. Au lieu de brader, il thésaurise. Au lieu de dépenser, il compte. Au lieu de s’ouvrir généreusement, il fait du patriotisme économique. Au lieu de jouer au libéral, il s’arc-boute sur le nationalisme. Bref, au lieu de se vendre au premier venu, il s’affiche comme le dernier Mohican. Et tant pis pour ceux à qui le personnage ne plaît pas.

    Les Débats

  • Coup d’envoi de la deuxième édition de la course de vélos en direction de la localité de Tifariti libérée

    Chahid El Hafed.- Le coup d’envoi de la deuxième édition de la course de vélo a été donné ce lundi, à la wilaya de Smara en direction de Tifariti libérée, à l’initiative de l’Association d’Amitié avec le Ppeuple Sahraoui à Séville (Espagne), en coopération avec le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et des Sports de la RASD, selon un communiqué du comité organisateur.

    L’objectif de cette compétition, où les candidats doivent passer à 350 km du côté du mur de la honte construit par le Maroc, vers la localité de Tifariti libérée vise à dénoncer le mur marocain au Sahara Occidental et exiger sa destruction.

    Un convoi de bicyclettes comprenant quelques 50 cyclistes, dont 40 en provenance d’Espagne et 10 Sahraouis aura à passer par différentes étapes, à partir de la wilaya d’El Aaiun, Smara, et Bir Lahlou vers Tifariti libérée, selon le calendrier fixé par comité organisateur.

    Les participants prendront part à la manifestation de la chaîne des milles qui sera organisé en face d’un tronçon du « mur de la honte » marocain, en plus de la visite des sites archéologiques et s’informeront de la situation que vit le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés. (SPS)

  • Le dernier des Mohicans

    Des publications juives, et généralement sionistes, s’en prennent à la diplomatie algérienne, et à Bouteflika plus particulièrement, accusé de vouloir brader les intérêts du peuple algérien pour «nuire au Maroc». On peut croire que ces publications sont, à l’occasion, sollicitées et récompensées par le royaume marocain pour chauffer le tambour. Peu importe, c’est la maladresse des arguments développés qui laisse songeur.

    Tout le monde sait qu’entre l’Espagne et l’Algérie, les relations ne sont pas faciles. Les Espagnols se plaignent notamment de la volonté d’Alger d’appliquer des nouveaux prix sur le gaz, revus à la hausse de 20%, ou de l’entêtement de SONELGAZ à vendre directement son électricité sur le marché ibérique, voire européen. Des contentieux, des dossiers, des polémiques sont soumis aux tribunaux internationaux. On peut tout dire de Bouteflika, sauf qu’il brade les ressources algériennes à l’Espagne pour nuire au Maroc.

    Etrange, la propagande sioniste passait pour être plus imaginative. Dans le Courrier International, on peut lire d’autres types d’accusations. L’Algérie serait une puissance régionale malfaisante préoccupée uniquement pour «exporter» son terrorisme dans les pays voisins. Le plus clair de leur temps, Bouteflika et l’armée algérienne le passeraient à ourdir des complots contre la Mauritanie, le Maroc, le Niger, et maintenant le Mali. Jusqu’ici, on peut se contenter d’opiner de la tête. Mais là où le mur du son est franchi, c’est lorsqu’il est dit que le GSPC alias AQMI (ou inversement) est composé de Sahraouis du POLISARIO, dont l’Algérie use dans sa politique diabolique de déstabilisation de la région. Ça sent une telle odeur marocaine, que l’on s’abstient de tout décryptage. Il y a bel et bien, une campagne, médiatique et autre, de la monarchie dirigée contre son voisin. La réciproque pouvant être vraie, il s’agit d’en voir la nature.

    Lorsque l’Algérie utilise ses ressources pour combattre la thèse marocaine sur l’autonomie élargie du Sahara Occidental, elle ne dit ni plus ni moins que le droit international du peuple sahraoui à décider de son sort. Elle dénonce ceux qui veulent l’oublier, et le rappelle sans cesse aux autres. Telle est sa propagande. C’est une position d’Etat dont elle ne rougirait pas puisqu’elle est de notoriété publique. Par conséquent, la posture marocaine, par le recours à de tels stratagèmes, se dénonce elle-même. Là où elle veut faire croire qu’elle a raison, elle dit qu’elle a tort. Peut-on en effet, espérer convaincre qui que ce soit en appelant à l’aide des publications et des organisations qui nient jusqu’au droit d’existence à la population palestinienne de Ghaza toute entière? Peut-on être crédible en accusant ses adversaires du POLISARIO, dont tout le monde sait qu’ils luttent pour l’indépendance de leur pays, d’être affiliés à Al Qaïda? Soyons sérieux. Qui croira de pareilles bêtises?

    Quant à Bouteflika qui passerait son temps à brader l’économie nationale, contre toute logique, hé bien, il suffit de jeter un coup d’œil à la presse mondiale (et même nationale) pour s’apercevoir qu’il est accusé exactement de l’inverse. Au lieu de brader, il thésaurise. Au lieu de dépenser, il compte. Au lieu de s’ouvrir généreusement, il fait du patriotisme économique. Au lieu de jouer au libéral, il s’arc-boute sur le nationalisme. Bref, au lieu de se vendre au premier venu, il s’affiche comme le dernier Mohican. Et tant pis pour ceux à qui le personnage ne plaît pas.

    Les Débats

  • Jordi Ferrer : « C’est le silence qui fait que le conflit soit si long ».

    Projection du documentaire dans la Librairie Altaïr, à 22h30.

    Les territoires du Sahara Occidental occupés par le Maroc sont pratiquement inaccessibles. Mais Jordi Ferrer et Paul Vidal s’y sont introduits avec une caméra de vidéo familiale. À l’intérieur et à l’extérieur ils ont compilé des voix et des images qui expliquent le conflit sahraoui en première personne. Le programme TotsxTots de Com Ràdio, la librairie Altaïr et l’Association d’Amis de l’Unesco font aujourd’hui possible la projection du documentaire de Ferrer et de Vidal, Le problème, à côté d’un autre audiovisuel sur les vacances d’enfants sahraouis en Espagne.


    – Vous êtes arrivés aux campements de réfugiés en Algérie en 2004…

    – Oui, mais ce qui nous intéressait c’était la vie sahraouie au-delà du mur de 2.720 kilomètres (huit fois celui de Berlin), gardé par plus de 100.000 soldats marocains. C’était comme composer un puzzle, avec des interviews avec des prisonniers, des expulsés, des photos et des vidéos d’archives, du No-Do … en essayant de recomposer l’ histoire.

    – Après cette immersion minutieuse: quelle est votre principale conclusion?

    – Que les sahraouis sont un peuple que nous avons colonisé, trompé et vendu. Et s’ils n’avaient pas de raison: pourquoi les cartes continueraient-elles de marquer la séparation entre le Maroc et le Sahara occidental ?

    – Qu’est-ce qui fait que le conflit soit si long ?

    – Le silence. Le manque d’information. Et tous les intérêts qui existent derrière la volonté de ne pas informer. Comme dit Aminetou Haidar, qui parle aussi dans le documentaire, les pays font passer ses intérêts économiques avant la liberté d’un peuple.

    – Quelle est la compensation derrière le risque de chercher des témoins ?

    – notre seul risque était psychologique. Ils pouvaient nous expulser, mais rien de plus. La compensation est que maintenant nous avons un document de poids, une dénonciation.

    – Qu’est-ce que vous allez faire avec?

    – La présenter dans des festivals de documentaires sur les droits de l’homme – Elle est déjà dans la sélection de celui de Saint-Sébastien – et aux forums et conférences internationales. Et sortira en DVD.

    – Qui est-ce qui vous a aidés à le faire?

    – l’Association Catalane d’Aide au Peuple Sahraoui, l’Agence Catalane de coopération, l’Agence d’Estrémadure de coopération et de développement et la Fondation Sahara Oriental. Mais, surtout, ceux qui, en assumant un grand risque, apportent le témoignage sahraoui. Sur www.elproblema.net vous pouvez faire une idée.

    – Qu’est-ce qui vous impressionne le plus du peuple sahraoui ?

    -Le fait que, malgré tout ce qu’il a subi, il ne sent pas de la haine. Il demande juste à être autonome et vivre en paix.

    El Periodico.Com

  • Coup d’envoi de la deuxième édition de la course de vélos en direction de la localité de Tifariti libérée

    Chahid El Hafed.- Le coup d’envoi de la deuxième édition de la course de vélo a été donné ce lundi, à la wilaya de Smara en direction de Tifariti libérée, à l’initiative de l’Association d’Amitié avec le Ppeuple Sahraoui à Séville (Espagne), en coopération avec le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et des Sports de la RASD, selon un communiqué du comité organisateur.

    L’objectif de cette compétition, où les candidats doivent passer à 350 km du côté du mur de la honte construit par le Maroc, vers la localité de Tifariti libérée vise à dénoncer le mur marocain au Sahara Occidental et exiger sa destruction.

    Un convoi de bicyclettes comprenant quelques 50 cyclistes, dont 40 en provenance d’Espagne et 10 Sahraouis aura à passer par différentes étapes, à partir de la wilaya d’El Aaiun, Smara, et Bir Lahlou vers Tifariti libérée, selon le calendrier fixé par comité organisateur.

    Les participants prendront part à la manifestation de la chaîne des milles qui sera organisé en face d’un tronçon du « mur de la honte » marocain, en plus de la visite des sites archéologiques et s’informeront de la situation que vit le peuple sahraoui dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés. (SPS)