Auteur/autrice : mahembarec

  • l’AEJDH envoie une lettre aux groupes parlementaires du Bundestag

    Texte de la lettre envoyée, cette semaine, par M. Thomas Schmidt, secrétaire général de « l´Association européenne des juristes pour la démocratie et les droits de l´homme dans le monde AEJDH» (dont le siége se trouve dans la ville de Duesseldorf en Allemagne) aux groupes parlementaires du Bundestag (parlement national allemand). Des lettres similaires on été envoyées aux présidents du parlement Européen et celui du Conseil de l´Europe.


    Aux groupes parlementaires du Bundestag
    Violations par le Maroc des droits de l´hommes au Sahara occidental
    Nouvelle grève de la faim des militants sahraouis des droits de l´homme.

    Mesdames, Messieurs,

    Fin octobre 2009, 7 militants sahraouis des droits de l´homme ont été arrêtés par les autorités marocaines á l´aéroport de Casablanca, après une visite effectuée aux camps des réfugiés sahraouis. Avant leur départ des camps, prés de Tindouf, j´ai eu l´occasion, juste après mon arrivée dans ces campements, de connaître personnellement les 7 militants. Il s´agit de Degjar Lachgar, Ahmed Naciri, Ibrahim Dahane, Ali Salem Tamek, Yahdith Etarouzi, Saleh Lebaihi et de Rashid Sghayer. Ils seraient actuellement détenus dans la prison de Salé au Maroc.
    Les détenus devraient être déférés devant un tribunal militaire pour « sape de l´autorité publique » et « collaboration avec l´ennemi ».
    A notre connaissance, il n´y a pas eu, á ce jour, une procédure judiciaire. C´est pourquoi, les 7 militants des droits de l´homme ont entamé, jeudi 18 mars 2010, une grève de la faim illimitée pour obtenir l´ouverture d´un procès ou leur libération. Tout comme dans le cas d´Aminatou Haidar, il est á craindre que, sans la pression internationale, le Maroc soit prêt á accepter, avec indifférence, la fin des détenus.
    Nous vous demandons, en dépit des intérêts économiques et de sécurité de l´Allemagne et de l´UE, d´intervenir:
    – Pour le respect par le Maroc des droits de l´homme, en particulier dans les zones du Sahara Occidental occupées par le Maroc.
    – Pour la libération des 7 militants des droits de l´homme ainsi que celle de nombreux autres prisonniers politiques sahraouis.
    – Pour le respect par le gouvernement marocain du droit international dans les zones du Sahara Occidental Occupées par le Maroc. L´exercice libre par la population opprimée de la liberté d´expression en fait également partie.
    – Pour l´envoi d´une délégation d´observateurs internationaux au Sahara Occidental Occupé par le Maroc et l´autorisation des délégations des ONG á observer la situation des droits de l´homme dans cette partie du Sahara occupé par le Maroc.
    Nous vous demandons également de faire valoir votre influence au sein de l´ONU pour que, lors de la prolongation du mandat de la MINURSO, prévue en avril au niveau du conseil de sécurité, ce mandat soit également étendu á la composante des droits de l´homme.
    La question clé et décisive demeure la reconnaissance par le Maroc du droit des Sahraouis á l´autodétermination, notamment le droit reconnu dans diverses résolutions du conseil de sécurité de l´ONU aux Sahraouis de se prononcer, par référendum, sur leur indépendance. En 1991, le Conseil de Sécurité de l´ONU a mis en place la MINURSO pour organiser un référendum sur l´indépendance du Sahara occidental. A ce jour, les Nations unies admettent que le Maroc empêche la tenue de ce référendum, occupe une grande partie du Sahara occidental, exploite économiquement le territoire et opprime politiquement les Sahraouis.
    Mes salutations distinguées

    Thomas Schmidt 

    Association européenne des juristes pour la démocratie et les droits de l´homme dans le monde.  


  • Une ONG française saisit le roi du Maroc au sujet des sept prisonniers sahraouis en grève de la faim à Salé

    Paris, 06/04/2010 (SPS) Le président de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), Jean Pierre Escoffier, vient de saisir le roi du Maroc, Mohamed VI, au sujet de la situation des sept prisonniers d’opinion sahraouis, militants des droits de l’homme, en grève de la faim à la prison de Salé (près de Rabat), où ils sont détenus depuis le 8 octobre 2009.


    « Ces militants ont été arrêtés à l’aéroport de Casablanca à leur retour d’une visite dans les campements de réfugiés sahraouis. Ils ont été mis au secret sans respect des délais légaux, puis ils ont comparu devant un juge d’instruction militaire le 30 décembre 2009.

    L’enquête approfondie qui a été menée n’a conduit à aucune décision quant aux suites judiciaires données à ces arrestations et emprisonnements. La justice ne disposerait en l’occurrence que d’un dossier vide de toute atteinte au droit », rappelle, dans une lettre adressée au souverain marocain, le président de cette association.

    Il a estimé que « cette situation est incompréhensible » pour plusieurs raisons : « Le bruit des armes a cessé depuis septembre 1991 au Sahara occidental et les représentants de l’Etat marocain sont en rapport avec le Front Polisario dans le cadre d’un Plan de paix de l’ONU depuis cette date et des rencontres ont régulièrement lieu à ce titre.

    Un autre groupe de 11 militants sahraouis ayant effectué une même visite dans les campements sahraouis, en sont revenus le 7 mars dernier sans être arrêtés ou poursuivis ».

    Le président de l’AFASPA a rappelé que « ces sept prisonniers d’opinion, n’ayant obtenu aucune réponse à leur demande de mise en liberté, ils ont décidé d’utiliser l’ultime moyen qui leur reste pour faire valoir leurs droits : la grève de la faim ».

    Dans ce sens, il a interpellé le roi Mohamed VI pour qu’il intervienne pour que « ces hommes soient libres de toute poursuite judiciaire, avant que leur état de santé ne devienne critique ».

    « Ces personnes ont déjà connu à eux tous : 15 ans 7 mois de disparition forcée, 14 ans 1 mois de prison auxquels il convient d’ajouter maintes séances de tortures et traitements dégradants dans les commissariats de police », a rappelé Jean-Pierre Escoffier.

    Des lettres similaires ont été adressées par cette même association au président français Nicolas Sarkozy, à son ministre des Affaires étrangères et au président de la FIDH, sollicitant leurs interventions en faveur de ces détenus grévistes de la faim.(SPS)

  • Le Maroc complote contre l’Afrique

    Le roi Hassan II s’était forgé un certain nombre d’amitiés fortes par les « présidents à vie » du continent (Mobutu, Senghor, Bongo, Houphouêt-Boigny;..). L’aide apportée aux thèses marocaines par le gouvernement guinéen permettra à la famille du dictateur de trouver asile au Maroc à la suite du décès d’Ahmed Sékou Touré, le27 mars 1984. Il en est de même pour Mobutu qui trouvera refuge au Maroc, lorsqu’il sera contraint de quitter son pays en 1977. Mais le Maroc héritait également de cette période, en Afrique, d’une image de supplétif des occidentaux néo-colonislistes, qui persiste encore aujourd’hui.
    Dans sa lutte contre la reconnaissance de la RASD, le Maroc a engagé le mercenaire Bob Dénard pour organiser, le 16 janvier 1977, la tentative de coup d’état contre le président Matthieu Kérékou, le Bénin jouant un rôle très en pointe dans la campagne pro-sahraouie.
    La Mauritanie, à son tour, a dû affronter les foudres de la politique marocaine de déstabilisation. Le 16 mars 1981, un commando dirigé à partir du Maroc et sous le commandement des colonels Ahmed Salem et Kader, échoue dans une tentative de coup d’état contre le président Mohamed Khouna Ould Haidala. Les putschistes se sont rendus en Mauritanie, via le Sénégal, avec des passeports marocains et des armes transférées sous protection diplomatique. En 1989, le Maroc prend clairement position pour le Sénégal lors du conflit avec la Mauritanie et beaucoup de mauritaniens sont poussés à rallier le Maroc sous couvert de repentis sahraouis. Le plus célèbre était Ould Derouich, l’ancien directeur du port de Nouadhibou, qui en 2007 organisera l’escroquerie d’Agjeïjimate.
    Le soutien de Rabat à l’UNITA de Jonas Savimbi déstabilisera l’Angola durant des années. Avec la livraison par le Maroc, en 1983, de l’opposant libyen, Omar El Mehechi, Kaddafi cessera son soutien en armes et en argent au Front Polisario.
    Depuis l’admission de la RASD au sein de l’OUA, la position marocaine va être de plus en plus isolée au sein de l’Afrique. La sortie de l’UA africaine a été une lourde erreur qui a privé le Maroc d’une tribune et l’a empêché de peser sur les grandes décisions. Hassan II va alors favoriser une politique de complot et de lobbying pour capter du soutien aux thèses marocaines, en distribuant de l’argent et en encourageant les coups d’état. Certains pays, plus ils sont pauvres plus ils ont tendance à adopter la ligne impulsée par Rabat, comme la Sierra Leone, ancienne colonie britannique au sous-sol très riche (diamants, or…), qui sort péniblement d’une longue guerre civile (1991-2001) ayant fait au moins 120.000 morts et des dizaines de milliers de mutilés.
    Mohamed VI a repris à son compte certaines options de son père sans pour autant profiter des mêmes atouts, mais il ne dispose pas d’un réseau de relations équivalent à son père et il est moins brillant que lui jusqu’au point, semble-t-il, qu’il a hésité à le désigner comme son successeur et il ne l’a pas associé à la gestion directe du pouvoir.
    La complicité du royaume chérifien dans le coup d’état en Guinée Conakry est évidente. Le premier soutien reçu par le Capitaine Moussa Dadis Camara vint du roi Mohamed VI et c’est au Maroc qu’il a été soigné après sa blessure.
    En Guinée Bissau, le président Malam Bacai Sanha et son Premier ministre Carlos Gomes Junior ne sont pas sur la même longueur d’onde concernant le Sahara Occidental. Rappelons que la cérémonie d’investiture de Bacai a frôlé une crise diplomatique avec le Maroc. Deux invitations simultanées avaient été envoyées au président Mohamed Abdelaziz et au roi Mohamed VI. D’autre part, Kumba Yala, ancien président bissau-guinéen déchu par un traibunal s’était exilé au Maroc en octobre 2005, juste après avoir perdu l’élection présidentille. Ce sont des faits révélateurs sur la dernière tentative de coup d’état qui a visé à écarter le Premier ministre Gomes, un supporter du Front Polisario.
    Au Niger, les contacts avec la junte militaire et l’aide matérielle envoyée par le Maroc suscite beaucoup de questions au moment où Rabat s’est offert à accueillir le président déchu, Mamadou Tandja.
    Un autre fait qui attire l’attention : les putchistes au Niger et en Guinée Conakry ont un point commun. Tous ont suivi leur formation militaire au Maroc.
    La conspiration et le complot sont les seules armes que Rabat détient contre une Afrique décidée à défendre le principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme et pour laquelle le problème du Sahara occidental est un problème de décolonisation et ne peut donc se résoudre que par l’autodétermination du peuple sahraoui. Son soutien à la cause sahraouie est décisive, raison pour laquelle, le Maroc essaie de l’affaiblir par tous les moyens.
  • Aminatou Haidar reçoit le prix Jovellanos

    Palma de Mallorca (Espagne)

    La militante sahraouie Aminatou Haidar a reçu, hier, à Palma de Mallorca, le prix Jovellanos Résistance et Liberté, pour son « courage prouvé pendant des années en défense des droits de l’homme du peuple sahraoui ». Le prix a été donné par les présidents des Baléars et D’asturies, Frances Antich et Vicente Alvarez.


    Selon l’agence espagnole EFE, l’activiste sahraouie a remercié la solidarité internationale et le soutien de la société civile espagnole avec le peuple du Sahara Occidental dans sa lutte contre l’occupant de sa terre, le Maroc,et a déclaré que c’est un « orgueil et un privilège » recevoir le prix d’un « homme aussi courageux » que Gaspar Melchor de Jovellanos.

    Haidar a ajouté que « c’est un prix donné à tout le peuple sahraoui qui a souffert et souffre encore après 35 ans » et que « s’il n’y avait pas la solidarité internationale « peut-être qu’elle ne vivrait pas pour recevoir ce prix ».

    Concernant le conflit sahraoui, aminatou a condamné la position de « blocage de la France » et son manque de contribution pour une « résolution pacifique ».

  • Nouveau roman en français basé sur l’histoire du Sahara Occidental

    « Sahara » de Luis Leante

    Montse se réveille petit à petit après plusieurs semaines passées à délirer dans un hôpital perdu du Sahara Occidental. Qui est cette étrangère ? Que fait-elle seule ici ? De qui parle t-elle dans son sommeil ? Les infirmières qui s’occupent d’elle n’ont aucune réponse à ces questions. Montse est un mystère total. Tout ce qu’elles savent, c’est que son faible état de santé est dû à une piqure de scorpion.


    25 ans plus tôt, en 1975, Santiago s’engage dans la légion étrangère pour défendre le Sahara espagnol alors que la chute du régime franquiste est proche. Sa fiancée l’a vu embrasser une autre fille dans la rue et ne veut plus le voir. Elle est enceinte. Santi préfère fuir pour oublier. L’armée est une solution comme une autre. Petit à petit, le jeune homme se lie d’amitié avec les sahraouis. Un jour, il décide de trahir les siens et de changer de camp pour rejoindre ses amis du front Polisario. Il disparaît et ne reverra plus l’Espagne…

    Son ex-fiancée -prénommée Montse, vous l’aurez sans doute deviné- pense qu’il est mort. Elle refait sa vie et n’a plus de nouvelles de lui pendant des années. Jusqu’au jour où le destin en décide autrement…

    Un amour de jeunesse déçu jamais réellement oublié, la jeune fille enceinte, le garçon d’un milieu social complètement différent, c’est du classique et ça aurait pu être catastrophique. Mais ce n’est absolument pas le cas ! Pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, le contexte sort de l’ordinaire : ce n’est pas si souvent qu’un roman a pour cadre le Sahara et son peuple, les sahraouis. On découvre des traditions et des enjeux politiques peu connus du grand public.

    Ensuite, la construction du récit maintient le suspens jusqu’à la fin. Petit à petit, grâce aux allers-retours entre le passé et le présent de chacun des deux personnages, les pièces du puzzle s’assemblent et on comprend pourquoi Montse s’est retrouvée dans un hôpital, si loin de son Espagne natale. Toute la lumière est faite sur cet amour perdu ainsi que sur la personnalité et la vie de Santi et de Montse.

    Enfin, le dénouement est vraiment inattendu. Tout au long de ma lecture, je me demandais bien comment l’auteur allais se sortir de cette histoire. J’avais un peu peur d’être déçue mais franchement, c’est une très belle réussite. A lire donc !


    LEANTE, Luis, Sahara, Robert Laffont, 2010. Traduit de l’espagnol par Marianne Millon.


  • Aminatou Haidar reçoit le prix Jovellanos

    Palma de Mallorca (Espagne)

    La militante sahraouie Aminatou Haidar a reçu, hier, à Palma de Mallorca, le prix Jovellanos Résistance et Liberté, pour son « courage prouvé pendant des années en défense des droits de l’homme du peuple sahraoui ». Le prix a été donné par les présidents des Baléars et D’asturies, Frances Antich et Vicente Alvarez.


    Selon l’agence espagnole EFE, l’activiste sahraouie a remercié la solidarité internationale et le soutien de la société civile espagnole avec le peuple du Sahara Occidental dans sa lutte contre l’occupant de sa terre, le Maroc,et a déclaré que c’est un « orgueil et un privilège » recevoir le prix d’un « homme aussi courageux » que Gaspar Melchor de Jovellanos.

    Haidar a ajouté que « c’est un prix donné à tout le peuple sahraoui qui a souffert et souffre encore après 35 ans » et que « s’il n’y avait pas la solidarité internationale « peut-être qu’elle ne vivrait pas pour recevoir ce prix ».

    Concernant le conflit sahraoui, aminatou a condamné la position de « blocage de la France » et son manque de contribution pour une « résolution pacifique ».

  • Nouveau roman en français basé sur l’histoire du Sahara Occidental

    « Sahara » de Luis Leante

    Montse se réveille petit à petit après plusieurs semaines passées à délirer dans un hôpital perdu du Sahara Occidental. Qui est cette étrangère ? Que fait-elle seule ici ? De qui parle t-elle dans son sommeil ? Les infirmières qui s’occupent d’elle n’ont aucune réponse à ces questions. Montse est un mystère total. Tout ce qu’elles savent, c’est que son faible état de santé est dû à une piqure de scorpion.


    25 ans plus tôt, en 1975, Santiago s’engage dans la légion étrangère pour défendre le Sahara espagnol alors que la chute du régime franquiste est proche. Sa fiancée l’a vu embrasser une autre fille dans la rue et ne veut plus le voir. Elle est enceinte. Santi préfère fuir pour oublier. L’armée est une solution comme une autre. Petit à petit, le jeune homme se lie d’amitié avec les sahraouis. Un jour, il décide de trahir les siens et de changer de camp pour rejoindre ses amis du front Polisario. Il disparaît et ne reverra plus l’Espagne…

    Son ex-fiancée -prénommée Montse, vous l’aurez sans doute deviné- pense qu’il est mort. Elle refait sa vie et n’a plus de nouvelles de lui pendant des années. Jusqu’au jour où le destin en décide autrement…

    Un amour de jeunesse déçu jamais réellement oublié, la jeune fille enceinte, le garçon d’un milieu social complètement différent, c’est du classique et ça aurait pu être catastrophique. Mais ce n’est absolument pas le cas ! Pour plusieurs raisons.

    Tout d’abord, le contexte sort de l’ordinaire : ce n’est pas si souvent qu’un roman a pour cadre le Sahara et son peuple, les sahraouis. On découvre des traditions et des enjeux politiques peu connus du grand public.

    Ensuite, la construction du récit maintient le suspens jusqu’à la fin. Petit à petit, grâce aux allers-retours entre le passé et le présent de chacun des deux personnages, les pièces du puzzle s’assemblent et on comprend pourquoi Montse s’est retrouvée dans un hôpital, si loin de son Espagne natale. Toute la lumière est faite sur cet amour perdu ainsi que sur la personnalité et la vie de Santi et de Montse.

    Enfin, le dénouement est vraiment inattendu. Tout au long de ma lecture, je me demandais bien comment l’auteur allais se sortir de cette histoire. J’avais un peu peur d’être déçue mais franchement, c’est une très belle réussite. A lire donc !


    LEANTE, Luis, Sahara, Robert Laffont, 2010. Traduit de l’espagnol par Marianne Millon.


  • La mère de Brahim Dahan appelle la communauté internationale à soutenir son fils menacé de mort

    El Aaiun (territoires occupés), 04/04/2010 (SPS) La mère du prisonnier politique sahraoui Brahim Dahan, Mme Lalla Belaamech a lancé dimanche un appel pressant à la communauté internationale pour soutenir son fils en grève de la faim illimitée avec quatre autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Salé (Maroc), dont l’état de santé « s’empire graduellement ».

    « La grève de la faim a commencé il y a deux semaines. La vie de mon fils et de ses compatriotes de Salé et de la prison de Tiznit est dangereusement menacée », a-t-elle, dans une lettre parvenue à SPS, ajoutant que son fils est déjà « très fragile et souffre de douleurs chroniques de l’estomac ».

    « Toute sa vie, Brahim Dahan était un activiste pacifique dans ses positions politiques, il s’est toujours exprimé de manière pacifique. En dépit de cela et en raison de ses opinions politiques lui et des dizaines de militants sahraouis avaient été enlevés et emmenés dans des prisons secrètes durant les années quatre-vingt », a-elle révélé.

    « Après sa libération, il a participé à diverses manifestations aux côtés d’autres militants sahraouis qui exigeaient le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, que les autorités marocaines refusent au peuple sahraoui, » a déploré Mme Bellameche.

    « Aujourd’hui, après 18 jours de grève de la faim, je demande à toutes les forces démocratiques, la communauté internationale et les organisations internationales d’intervenir auprès des autorités marocaines pour la libération inconditionnelle de mon fils et tous les prisonniers politiques sahraouis », a conclu la lettre. (SPS)

  • La mère de Brahim Dahan appelle la communauté internationale à soutenir son fils menacé de mort

    El Aaiun (territoires occupés), 04/04/2010 (SPS) La mère du prisonnier politique sahraoui Brahim Dahan, Mme Lalla Belaamech a lancé dimanche un appel pressant à la communauté internationale pour soutenir son fils en grève de la faim illimitée avec quatre autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Salé (Maroc), dont l’état de santé « s’empire graduellement ».

    « La grève de la faim a commencé il y a deux semaines. La vie de mon fils et de ses compatriotes de Salé et de la prison de Tiznit est dangereusement menacée », a-t-elle, dans une lettre parvenue à SPS, ajoutant que son fils est déjà « très fragile et souffre de douleurs chroniques de l’estomac ».

    « Toute sa vie, Brahim Dahan était un activiste pacifique dans ses positions politiques, il s’est toujours exprimé de manière pacifique. En dépit de cela et en raison de ses opinions politiques lui et des dizaines de militants sahraouis avaient été enlevés et emmenés dans des prisons secrètes durant les années quatre-vingt », a-elle révélé.

    « Après sa libération, il a participé à diverses manifestations aux côtés d’autres militants sahraouis qui exigeaient le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental, conformément à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, que les autorités marocaines refusent au peuple sahraoui, » a déploré Mme Bellameche.

    « Aujourd’hui, après 18 jours de grève de la faim, je demande à toutes les forces démocratiques, la communauté internationale et les organisations internationales d’intervenir auprès des autorités marocaines pour la libération inconditionnelle de mon fils et tous les prisonniers politiques sahraouis », a conclu la lettre. (SPS)

  • Cinq étudiants sahraouis reçoivent des bourses pour un master à l’UPV

    Le Gouvernement basque a accordé une bourse à cinq étudiants sahraouis pour suivre un cours du master de coopération au développement de l’Université du Pays basque (UPV) avec les aides approuvées dans le dernier Conseil du Gouvernement.

    Les étudiants participeront au master de Coopération Internationale Décentralisée : Paix et le Développement. Analyse et gestion de l’agenda global dans le cadre du système des Nations Unies après la mise en place d’une convention de collaboration entre le Département d’Education, l’UPV et le Ministère de Coopération de la République Arabe Sahraouie Démocratique.

    Les bourses, qui s’ajoutent aux différentes initiatives basques pour aider les réfugiés du Sahara Occidental, couvriront les nécessités économiques de ces étudiants durant l’actuel cours pour « pousser la coopération humanitaire et le développement du peuple sahroaui dans le domaine éducatif ». Le master complétera le Programme Universitaire du Troisième Cycle de ces étudiants dans leur pays, l’équivalent des programmes de doctorat. Cet accord sera valide pendant l’actuel cours.

    Pour rappel, Le Sahara Occidental a été annexé par le Maroc en 1975 après le retrait de l’Espagne de ce territoire.
    Source: El Pais