Mois : octobre 2020

  • Défait au Sahara Occidental, le Maroc s’accroche à la guerre médiatique contre l’Algérie

    CETTE CAMPAGNE TROUVE PRÉTEXTE DANS LE CONFINEMENT VOLONTAIRE DU PRÉSIDENT TEBBOUNE : Intox et mensonges contre l’Algérie

    L’édification de l’Algérie nouvelle dérange, au plus haut point, certaines officines qui ont sonné le clairon, à coups de fake-news et de désinformation, contre le pays et semer le doute dans l’esprit du peuple. L’état de santé du président de la République n’est qu’un alibi pour le Makhzen et ses affiliés pour sortir la grosse artillerie du mensonge et reprendre leur travail de casse contre notre pays.

    Pourtant, le tweet du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, rassurant le peuple sur son état de santé, et les comptes rendus de ses activités depuis le début de son confinement volontaire sur conseil de ses médecins, sont là pour prouver qu’il se porte à merveille et qu’il n’y a aucun motif d’inquiétude quant à ses capacités de remplir ses charges et missions de chef suprême des Forces armées, de Premier magistrat du pays et de chef de l’État. Quel crédit donner aux rumeurs colportées sur son état de santé quand on sait que les services de la présidence n’ont pas hésité à rendre public un communiqué, informant l’opinion publique que sur conseil de ses médecins, il s’est imposé un confinement volontaire. Quoi de plus normal, des présidents de certains États, des Premiers ministres, des chefs de gouvernements et des hommes politiques, ont contracté la Covid 19, et cela n’avait dérangé personne. Même le président du plus puissant pays au monde, Donald Trump, avait été victime de la pandémie, mais cela ne l’a pas empêché de gérer les affaires courantes de son pays et de préparer la campagne pour sa réélection. Les cercles qui se cachent derrière la campagne de désinformation engagée depuis l’entrée du président de la République en confinement volontaire sont connus et leurs desseins sont clairs : entraver le processus de changement actuellement en cours dans le pays, isoler l’Algérie en jetant le trouble dans l’esprit de ses partenaires étrangers et gêner son action diplomatique sur le plan régional et mondial.

    Des chefs d’Etat qui sont contraints de prendre un congé de quelques jours pour des soins ou pour du repos, c’est courant dans le monde et cela ne dérange outre-mesure le fonctionnement des institutions. Mais quand il s’agit de l’Algérie, c’est l’hallali, c’est le branle-bas de combat, c’est le bruit de bottes. Cela prouve que ce qui se passe dans notre pays dérange plusieurs parties et plusieurs cercles à leur tête les relais de l’oligarchie et le Makhzen qui s’agitent et actionnent leur machine de désinformation à chaque occasion pour s’attaquer à l’Algérie.

    Les dernières installations de certains consulats de pays africains dans la capitale sahraouie occupée Layoune, présentées par Rabat comme « un franc succès » diplomatique, ont été suivies d’une vague de protestations à travers le monde. Et ce qui avait été présenté comme une étape franchie vers « la reconnaissance de fait de la marocanité » des territoires sahraouis occupés s’est retourné contre la diplomatie marocaine et les lobbies du Makhzen et ses relais. La campagne de désinformation qui cible l’Algérie s’inscrit dans ce cadre, celui de maintenir le voisin de l’Est dans une position de défensive et rien d’autre. Le président de la République s’est imposé un confinement sanitaire de quelques jours. Il suit les affaires du pays et il gère au quotidien les affaires de la République. Il a rassuré le peuple sur son état de santé, que veulent-ils de plus…
    Slimane Ben

    Le Courrier d’Algérie, 27 oct 2020

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, El Gargarat, Makhzen, propagande, intoxication, désinformation,

  • La carrière de Mélenchon, arrive-t-elle à sa fin?

    Carrière

    Par Faouzia Mahmoudi

    Jamais Jean-Luc Mélenchon n’avait été aussi critiqué par la classe politique française comme il est l’est depuis dix jours après l’atroce assassinat d’un professeur, Samuel Paty, par un terroriste islamiste. Cet acte de barbarie a fait l’effet d’un électrochoc sur toute une France traumatisée de voir le symbole de l’école touché de façon aussi sauvage. Ce crime horrible a aussi libéré la parole de nombreuses personnes, qui auraient été accusées d’islamophobie à s’attaquer, sans concession, à l’islamisme et aussi à ceux qui l’ont encouragé et soutenu.

    L’«islamogauchisme» dénoncé depuis des années par quelques personnalités, souvent ostracisées, est aujourd’hui évoqué par de nombreux ministres et personnalités de La République En Marche, de la droite et même de la gauche. L’un de ses plus célèbres représentants est depuis quelques années le chef de La France Insoumise, qui avait annoncé qu’il se prononcerait fin octobre sur une troisième candidature en 2022. Invité hier matin sur France Inter, le député de Marseille a répondu : «Je dois terminer de consulter beaucoup de gens qui m’importent et qui m’intéressent, sur ce que je dois faire», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Et puis moi-même, j’ai beaucoup hésité, et j’hésite encore».

    Interrogé par un électeur sur la nécessité de faire l’union à gauche pour empêcher une victoire d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a répliqué que cela n’était pas la bonne solution. «Si nous recommençons à penser qu’il suffit de se mettre d’accord sur des sigles, et après on fait un texte pour que tout le monde soit d’accord au rabais où il n’y a pratiquement rien dedans comme ça tout le monde est d’accord, on ne convaincra personne», a assuré l’ancien candidat.

    Le dirigeant de LFI a appelé à «créer une majorité d’adhésion sur des idées qu’on rassemble et qu’ensuite on applique». L’ancien candidat a notamment cité le passage à «la VIe République», «la planification écologique», «le partage des richesses». «Et à ce moment-là, on entraînera des millions de gens qui ont aujourd’hui l’intention de ne pas aller voter, ou de tout envoyer balader», a affirmé celui qui a été critiqué lourdement ces dix derniers jours pour ses accointances avec les milieux racialistes et indigénistes.

    Jean-Luc Mélenchon a toutefois certifié qu’il ne s’agissait pas, de son côté, «d’une affaire d’ego», lui qui est souvent qualifié d’«autocrate» par ses détracteurs. «Je vais avoir 70 ans l’été prochain, ma carrière n’est plus une préoccupation. De même, ma gloire, si vous me le permettez, est assurée par mes actes. Donc ce que je peux faire, c’est de me rendre utile», a-t-il proposé. Reste que son parti prend l’eau ces dernières années avec de plus en plus de partisans qui préfèrent se tourner parfois vers le Rassemblement National ou la gauche traditionnelle et surtout alors que les sondages sont très pessimistes sur sa réussite à la prochaine élection présidentielle.

    La fin de carrière de Mélenchon semble aujourd’hui vouée à finir tristement, entachée par ses trop nombreux accommodements raisonnables avec les indigénistes et les racialistes, qui, loin de lui apporter les électeurs qui lui manquaient pour faire la différence à l’échelle nationale, ont au contraire fissuré le parti d’extrême-gauche.

    Le Jour d’Algérie, 26 oct 2020

    Tags : France, Jean-Luc Mélenchon, Samuel Paty, Islam, islamisme, terrorisme, gauche, La République en Marche, Rassemblement National, Marine Le Pen, droite, extrême droite,


  • Lettre de l’ex-ôtage Sophie Pétronin à Macron

    J’ai appris que vous avez été choqué d’apprendre que moi, Sophie Petronin, la femme française de pure race blanche, catholique chrétienne, je me suis convertie à l’Islam après 75 années de christianisme et 4 ans d’emprisonnement chez les musulmans ! Permettez moi de vous simplifiez les choses…

    Dans une lettre empreinte de convictions et d’humanisme, l’ancienne otage au mali libérée le 08 octobre 2020, Sophie Myriam Petronin qui avait déclaré dés son rapatriement en France sa conversion à la religion musulmane, a interpellé le Président Français Emmanuel Macron sur la situation actuelle marquée par une atmosphère anti-islam suite à l’assassinat d’un enseignant de collège par un adolescent d’origine tchétchène qui avait reproché à la victime l’utilisation à des fins pédagogiques les caricatures controversées sur le Prophète Mohamed.

    L’ancienne otage au Mali écrit :

    Monsieur Macron,

    J’ai appris que vous avez été choqué d’apprendre que moi, Sophie Petronin, la femme française de pure race blanche, catholique chrétienne, je me suis convertie à l’Islam après 75 années de christianisme et 4 ans d’emprisonnement chez les musulmans ! Permettez moi de vous simplifiez les choses…

    Monsieur Macron,

    Oui,j’étais prisonnière chez les musulmans, mais ils n’ont à aucun moment intenté à ma personne et leur comportement à mon égard était empreint de respect et de considération et ils m’offraient de quoi boire et manger au détriment même de leurs personnes malgré leurs conditions précaires…j’ai été respectée dans ma personne et je n’ai jamais été victime d’harcèlement moral ni physique et ils n’ont jamais insulté ma religion, Jésus ni la vierge Marie que le salut soit sur eux comme vous le faites vous avec le Prophète Mohamed que le salut soit sur lui. La religion musulmane ne m’a pas été imposée, mais j’ai vu l’Islam dans leur comportement, ils se purifient avec l’eau et prient Dieu cinq fois par jour et observent le jeune durant le mois de Ramadan.

    Monsieur Macron,

    Les musulmans au Mali sont certes pauvres et leur pays qui l’est tout aussi ne possède par « la tour Eiffel » et ils ne connaissent pas nos parfums, mais les maliens sont les êtres les plus propres corporellement et les plus purs moralement. Oui, ils ne possèdent pas de voitures luxueuses et n’habitent pas les hauts buildings mais leur préoccupation est au-dessus des nuages ​​et leur foi est plus solide que les montagnes. Monsieur Macron Avez-vous déjà entendu une fois dans votre vie la récitation du Coran, ils le récitent dans leur prière matin et soir ?

    Source : La Nation, 26 oct 2020

    Tags : Macron, Sophie Pétronin, Mali, groupes armés, Sahel, terrorisme, islamisme, Islam, Samuel Paty, Charlie Hebdo, caricatures,

  • France : Tout ça pour…protéger le régime du Maroc

    Depuis l’odieux assassinat du professeur Samuel Paty, la France a plongé dans les débats stériles : liberté d’expression, laïcité, Islam, terrorisme intégriste, civilisation supérieure, civilisation inférieure, laxisme, connivence, obscurantisme, lumière…Au point de tomber dans l’amalgame et la stigmatisation des musulmans.

    Craignant de voir l’extrême droite arracher la parole dans le débat créé, les élites françaises ont lancé une course éfrénée basée sur qui dira mieux que Marine Le Pen sur l’Islam et les musulmans. La mobilisation qui accompagna ces discours a eu l’allure d’une déclaration de guerre avec le « No pasarán! » du président français. Cette mobilisation a été perçue par les pays musulmans comme une provocation.

    Au lieu d’arracher les voix de la droite et l’extrême droite pour les prochaines élections, le président Macron a récolté une violente condamnation de ses propos et a mis les exportations de son pays dans une situation très embarrassante, les musulmans ont appelé au boycott des produits français en réponse à la publication des caricatures de leur prophète. Même des voix officielles tels que les présidents turc et pakistanais ainsi que le gouvernement marocain ont condamné la publications des caricatures du prophète.

    Macron est en train de perdre le contrôle de la situation pour protéger la véritable source du terrorisme qui secoue l’Europe depuis 2004, le Maroc. Quelle est la nationalité de celui qui selon la presse française était derrière la fatwa de l’assassinat de Samuel Paty? Sa relation avec les autorités marocaines lui a permis de rester en France et agir en toute impunité?. Le Maroc est le dénominateur commun de tous les massacres commis en Europe depuis les attaques de la gare ferroviaire de Madrid.

    Tags : France Islam, Samuel Paty, Islamisme, Charlie hebdo, caricatures,

  • Tchad : Muhammad Diallo répond à Amine Abba Siddick

    A l’occasion de sa visite au Maroc, le ministre tchadien des affaires étrangères, Amine Abba Diallo, a traité la RASD, l’Etat sahraoui, de « pseudo-Etat ». Une réponse cinglante lui vient d’Ali Muhammad Diallo, le secrétaire général et fondateur du parti anti-colonialiste et progressiste M.N.R.T. Voici le texte intégrale de cette réponse:

    Si le présumé Amine Abba Siddick prétend considérer la RASD de « pseudo-Etat » nous lui indiquons ainsi qu’aux autres illuminés:

    – Le Maroc et le Tchad demeurent deux sous-Etats bananiers asservis dans les faits par l’ignoble système colonialo-maçonnique de la Françafrique.

    – Le jour très lointain où ils deviendront des véritables nations souveraines, leur rapprochment aura au moins un sens…

    Tags : Tchad, Sahara Occidental, RASD, Amine Abba Siddick, Front Polisario, Maroc,

  • Algérie : Le retour de «l’affaire khalifa Bank»

    L’affaire «khalifa Bank» revient dans les couloirs du tribunal correctionnel du conseil de district de Blida en novembre prochain, suite au retour de l’affaire par la Cour suprême, qui a accepté l’appel du parquet et de 13 prévenus condamnés en 2015, conduits par le principal prévenu, Abdel Moumen Rafiq Khalifa, condamné pour incarcération. Al-Nafez, 18 ans, a été inculpé du crime de formation d’une association perverse, de falsification de documents bancaires, de faillite, de vol, de fraude, d’abus de confiance et d’autres accusations.

    Le procès se déroulera cette fois dans le nouveau tribunal de Boufarik, car le dossier de la khalifa Bank a façonné l’intérêt de l’opinion publique nationale et internationale, notamment lors du premier procès en 2007, au cours duquel le principal prévenu, Khalifa Abdel Moumen, était absent en raison de sa présence en fuite au Royaume-Uni, après le bombardement de l’affaire en 2003, devenu Connu comme le scandale du siècle.

    L’affaire a été reconstituée en 2015 lorsque le chef du complexe, Abdul-Moumen Khalifa, a été extradé et expulsé le 24 décembre 2013 par les autorités britanniques, sur la base de l’accord judiciaire bilatéral, après quoi l’affaire était prévue en 2015, et s’est terminée par le prononcé d’une peine de 18 ans de prison opposable à l’accusé. Le principal et la confiscation de ses biens, après avoir été condamné par contumace avec la réclusion à perpétuité et d’autres peines, qui variaient entre l’acquittement et l’emprisonnement avec sursis contre le reste des parties suivantes.

    13 officiers criminels de l’Etat, des employés toxiques, des noms dans le monde du sport et des hommes d’affaires comparaîtront devant le tribunal correctionnel, sur 71 prévenus dans le premier dossier, qui avaient précédemment contesté les jugements rendus contre eux en 2015, tandis que le reste des prévenus, dont ceux décédés, comme le notaire Omar Rahal, Son appel a également été accepté. Ils ont des décisions définitives et certains d’entre eux ont été punis. L’avocat et membre du conseil syndical régional du district de Blida, Sharaf Al-Din Rabiei, a déclaré que l’affaire de la « Khalifa Bank » est normale comparée aux affaires de corruption qui sont devant les couloirs de la justice aujourd’hui.

    Algérie Journal, 20 oct 2020

    Tags : Algérie, Khalifa Bank, Abdel Moumen Rafiq Khalifa,

  • Musulmans de France… Jusqu’à quand l’incompréhension ?

    A l’occasion des Journées Cinématographiques de Carthage (du 23 au 31 octobre 2010), j’ai eu l’occasion de visionner le documentaire « Musulmans de France » (3 volets) qui retrace l’histoire des relations entre les musulmans et la France depuis la colonisation et jusqu’en 2009, et de discuter avec M. Karim Miske (réalisateur avec Mustapha Hasnaoui du film).

    Durant plus de 3 heures, le documentaire revient sur cette incompréhension historique entre l’islam et la France. La cause : l’histoire le montre bien, absence d’une stratégie républicaine globale et sur le long terme. Toujours, la République intervient en urgence, toujours en pompier, jamais en stratège. Et avec ce sentiment bizarre de voir l’incompréhension qui se développe d’une génération à une autre. Et de revendications purement économiques (facilitation de l’intégration, demandes d’emplois…) les musulmans de France se dirigent vers des revendications identitaires et religieuses. La cause : là aussi, l’inaction des gouvernements français successifs qui ne se rappellent des minorités qu’en cas de crise majeure.

    Un article publié récemment par The Christian Science Monitor, revient sur la relation actuelle entre la France de M. Sarkozy et les musulmans de France. Lisez ci-dessous ce qu’écrit ce journal, fidèle aux traditions des différentes républiques, le gouvernement actuel ne fait qu’empirer les choses, favorisant une incompréhension dangereuse entre les Français et les Français… musulmans !

    Français musulmans, vos papiers !

    Ici, on mange plus de pita que de baguette, et les fast-foods halal sont plus nombreux que les salons de thé. A trois stations de RER seulement des magasins de vêtements chics, des musées de renommée mondiale et des librairies spécialisées dans les beaux livres rares, on débarque dans un autre Paris. L’Ile Saint-Denis, au nord de la capitale, est une banlieue de discothèques hip-hop, de parfumeries à prix cassés et d’immigrés qui travaillent dur. Des Marocains, la tété couverte, achètent fruits et légumes, des commerçants tunisiens vendent pâtisseries et olives, des Congolais et des Sénégalais jouent au football dans un par et des Pakistanais barbus bavardent en sirotant leur thé au bar du coin (…)

    « Voyez ce qui se passe en ce moment », se lamente Kinaz Dicko, un musulman pratiquant dont les parents sont venues du Mali. « Il y a une alerte à la bombe ? Alors tout de suite, on nous contrôle. Des rumeurs sur des militants musulmans et quelques arrestations ? Encore des contrôles… et immédiatement on nous soupçonne de terrorisme ! ». (…)

    Depuis vingt ans, le nombre des musulmans vivant en Europe de l’Ouest ne cesse d’augmenter, passant de moins de 10 millions en 1990 à environ 17 millions aujourd’hui. Dans l’Hexagone comme dans l’ensemble de l’Europe, les relations entre cette communauté et le reste de la population sont souvent tendues. Le Conseil constitutionnel vient de valider définitivement la loi interdisant le port du voile intégral sur la voie publique. La France devient ainsi le premier pays à prendre une telle mesure. L’Espagne et la Belgique envisagent de lui emboiter le pas. (…)

    Pour une enquête réalisé par l’institut Gallup, seuls un tiers des Français ont répondu qu’ils pensaient que les musulmans vivant en France étaient loyaux envers le pays ; de leur coté, trois quarts des musulmans de France ont affirmé la loyauté. « Ce qui est certain, c’est que nous ne sommes pas des terroristes, martèle Mme Dendoune. Et on ferait mieux de ne plus suggérer une chose pareille par ici, maintenant », ajoute-t-elle en souriant gentiment.

    Islamiqua, 1 nov 2010

    Tags : France, Laïcité, Islam, musulmans, discrimination, islamophobie, terrorisme, stigmatisation,

  • La Françafrique, les intérêts contre la démocratie

    Alpha Condé et Alassane Ouattara s’avèrent deux nouveau dictateurs africains. Avec l’aide de la France, ils veulent s’octroyer un troisième mandat présidentiel. C’est tout juste s’il ne veulent pas s’introniser Monarques en Côte d’Ivoire et en Guinée Conakry!

    La France qui joue ses intérêts économiques a démontré qu’elle les soutient afin qu’elle puisse continuer à exploiter les ressources naturelles de ces deux pays sans avoir recours à de moult négociations qui peuvent éventuellement subir un échec…

    La France ne désire pas prendre le risque de se faire dégager de ces pays. Aussi, elle fait tout pour le maintien de Condé et Ouattara au pouvoir, deux hommes qu’elle a déjà réussi à pervertir et mouiller dans des affaires de corruption.

    Un constat frappant! Les pays occidentaux affichent un mépris abominable aux populations africaines au moment où ils targuent d’être des prophètes de la Démocratie dans le monde! Quelle dérision! En naïfs qu’ils sont, les africains continuent à croire leurs balivernes! Croient-ils toujours que des pays occidentaux aux appétits mercantiles vont leur offrir de l’aide au développement de leurs contrées? Pourtant, leurs ancêtres leur ont légués des adages instructifs mais ils n’y prêtent aucune attention. L’un de ces adages leur renseigne bien que nulle personne ne s’occupera à vous remplir les poches mais il s’appliquera plutôt à remplir tout d’abord les siennes!!!!!

    La France est un de ces pays qui ne fait pas de scrupules lorsqu’il s’agit de défendre ses intérets! Ce pays où sont élaborés les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme,ne semble pas être au diapason de ceux-ci hors de son territoire.

    La France , ne cesse de clamer son appartenance aux respect des libertés individuelles mais, se désinteresse totalement de leur application dans les pays africains où leurs intérets économiques seraient en péril si elle venait à les faire prévaloir! Aussi, elle soutient mordicus toutes les politiques des pouvoirs de tous les pays qui leur sont serviles. Les exemples de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Conakry et du Maroc sont évidemment trés frappants!

    Tags : Françafrique, France, Afrique, colonisation, colonialisme, esclavage, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire, Gabon, Sénégal,

  • LFI : L’instrumentalisation de la mort de Samuel Paty à des fins politiques est indigne et abject.

    Chèr⋅e insoumis⋅e,

    Cette semaine a été ébranlée par l’assassinat de Samuel Paty, enseignant tué par un terroriste islamiste. Depuis, La France insoumise a fait l’objet de plusieurs attaques par des éditorialistes et des ministres macronistes qui tentent de nous imputer une responsabilité dans cet assassinat. Nous ferions preuve de « complicité intellectuelle » avec le terrorisme ! Nous aurions du sang sur les mains.

    Ces personnes instrumentalisent la mort de Samuel Paty à des fins politiques. C’est indigne et abject. Dans ces moments, notre devoir républicain est de faire preuve d’unité, comme l’a rappelé Adrien Quatennens sur France 2 : nous diviser, c’est rendre service aux terroristes islamistes et à l’extrême droite.

    Nous ne devons pas avoir honte de nos positions. Nous avons toujours proposé des solutions sérieuses pour vaincre le terrorisme islamiste et ne nous sommes jamais, nous, compromis avec les chefs de dictatures religieuses. À ceux qui veulent diviser les Français·es, nous répondons que nous serons toujours, dans toutes les occasions, les défenseurs du droit de croire ou ne pas croire, de la liberté d’expression, de la liberté de conscience.Vous nous trouverez toujours dans la cohérence. Car nous les insoumis·es nous refusons de trier. Nous refuserons toujours la haine et les tentatives de division du pays. Trier et diviser c’est l’agenda des terroristes et de l’extrême droite.

    Dans sa dernière note de blog, Jean-Luc Mélenchon est revenu sur cette semaine noire où toute la scène médiatico-politique a été emportée par l’extrême droite en quelques jours et où nous avons été accusé de tous les maux.


    Source : Avec Marx, 24 oct 2020

    Tags : Samuel Paty, La France Insoumise, extrême droite, Islam, islamophobie, racisme,

  • Mali : Le fiasco de la guerre du Maroc contre l’Algérie

    Le royaume a œuvré vainement pour empêcher l’application de l’accord d’Alger

    Le Maroc a, dès l’année 2014, tenté d’écarter l’Algérie de tout rôle dans la résolution du problème du Mali. Pourtant, et avec la bénédiction de la communauté internationale, les belligérants au Mali, le gouvernement de ce pays et les combattants touaregs avaient paraphé l’accord d’Alger pour la réconciliation et le développement de l’économie.

    Les ministres des Affaires étrangères de 19 pays – dont la France, la Libye et le Mali – approuvent un accord sur la création, très probablement dans la capitale marocaine, d’un centre de formation pour le personnel en charge de la sécurité aux frontières. Connu sous le nom de Déclaration de Rabat, cet accord est « l’aboutissement des importants efforts du Maroc pour affirmer sa présence dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord », écrivait en 2014 Le Courrier International. Le Maroc s’est empressé d’apporter son soutien à l’intervention française au Mali.

    En comblant le vide, il a pris un avantage dans sa lutte avec l’Algérie pour dominer la région. Des perspectives jusque-là inenvisageables – exercer une influence et nouer des liens bilatéraux avec des pays du Sahel sans que l’Algérie ne soit impliquée-, sont désormais à sa portée, d’après Le Courrier International. Le roi, Mohammed VI, a développé certaines de ses actions au Mali en offrant, par exemple, des bourses religieuses aux jeunes Maliens pour qu’ils puissent étudier dans les universités marocaines, notait le journal. Cependant, le gouvernement du Mali et les combattants touaregs ont exprimé leur volonté d’œuvrer pour l’application de l’accord d’Alger. Une victoire diplomatique pour l’Algérie.

    En 2020, le Maroc remet ça à l occasion du coup d’Etat au Mali. En août 2020, et alors qu’un coup d’Etat militaire a eu lieu au Mali, et d’après les medias, le Président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, le Colonel Assimi Goïta, a remercié le roi Mohammed VI pour la contribution active du Maroc aux efforts déployés en vue d’aboutir au dénouement de la crise dans le pays. Le Colonel Assimi Goïta a rappelé que l’Ambassadeur du roi a été le premier diplomate à prendre contact avec les nouvelles autorités maliennes, après le coup d’Etat du 18 août 2020, dès le jeudi 20 août.

    Le Colonel Assimi Goïta a, par ailleurs, salué les relations multiséculaires et le partenariat fécond qui lient les deux pays. Et au Maroc d’exploiter le coup d’Etat pour obtenir les faveurs des nouvelles autorités au Mali et écarter l’Algérie. Là encore, c’est le fiasco pour le Maroc. En effet, les Nations-unies ont indiqué, mercredi dernier, que l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, demeurait “la seule voie viable” pour régler la crise complexe dans ce pays sahélien, appelant les Maliens à se “l’approprier sur le plan national” afin qu’il puisse être exécuté. Pour des raisons inexpliquées, l’accord d’Alger n’a pas été appliqué. Le SG de l’ONU s’est dit “préoccupé” par la persistance des retards dans l’exécution de l’Accord d’Alger de 2006, dans le cadre du dialogue national inclusif, et par le regain d’insécurité dans tout le pays, notamment par l’absence de redéploiement des forces de défense et de sécurité nationales reconstituées dans le nord du Mali. En parallèle, il a demandé aux dirigeants maliens “de faire preuve de l’esprit d’initiative nécessaire” et de trouver un terrain d’entente et des solutions pragmatiques pour reprendre la mise en œuvre du processus de paix et faire avancer les réformes essentielles, notamment la révision de la Constitution.

    Il y a quelques jours, le gouvernement du Mali et le Mouvement National de Libération de l Azawad (MNLA), ont exprimé leur soutien àl’accord, excluant le Maroc de toute tentative d’écarter l’Algérie. Le représentant permanent du Mali auprès des Nations-unies, Issa Konfourou, a réaffirmé jeudi la détermination des autorités de la transition au Mali à “mettre en œuvre” l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. Une victoire dans la région pour la diplomatie de l’Algérie contre la politique d’exclusion lancée par le pouvoir au Maroc.

    Abdelhamid T.

    Source : Cresus.dz, 24 oct 2020

    Tags : Mali, Maroc, Algérie, Touaregs, Azawad, Accord d’Alger, MNLA,