Mois : octobre 2020

  • Maroc : « Bousbir » : Colonie des prostituées d’antan…

    « Radi l’bousbir ? », dixit « Tu vas à Bousbir ? ».

    Cette phrase, ma grand-mère la répétait pour plaisanter avec mon grand-père quand elle le voyait sortir chic et bien habillé. C’était il y a 13 ans, j’étais encore enfant, Bousbir avait déjà disparu depuis 1955, mais la phrase est restée.

    Bousbir a marqué la mémoire casablancaise qu’on le veuille ou non.

    Bousbir est la prononciation marocaine du prénom de Prosper FERRIEU. Chargé depuis 1865 de l’agence consulaire française de Casablanca, il était propriétaire du terrain qui deviendrait le quartier réservé. Le premier Bousbir fut bâti dans l’ancienne médina, mais très tôt il se déplaça vers la nouvelle ville sur la colline de Derb Sultan en 1922. Entouré par la Régie des Tabacs et le quartier des Habous, avec une superficie d’environ 24.000 m2. Un quartier complet, clos de murs, composé de ruelles labyrinthiques. Il possédait le grand cinéma du quartier appelé « Cinéma Mauritania », le Café de la Porte, le Café du Cinéma, le Café du Hammam, le Café des Chômeurs, le Café des Roseaux, le Café de l’Amina des Cheikhat, le Café du Raïs, Le Café Edmond. Bousbir comportait également des Hammams, des marchands de charbon et de fruits, des coiffeurs pour dames et hommes, six restaurants, des boutiques de vêtements ainsi qu’un bureau de tabac. Chacune des ruelles portait un nom indiquant les origines des prostituées : rue Elfassiya, rue Doukkaliya, rue Lahriziya, etc.

    Les prostituées étaient originaires de plusieurs régions du Maroc principalement, ainsi que d’Algérie et du Maroc espagnol, selon l’enquête ethnographique réalisée par Jean Mathieu et P. – H. Maury, présentée dans le Livre intitulé « Bousbir, la prostitution dans le Maroc colonial », livre édité et présenté par M. Abdelmajid Arrif.

    Ces prostituées venaient travailler à Bousbir pour des raisons qui différaient d’une prostituée à l’autre : fuite d’une maison close, arrestation pour cause de prostitution clandestine, misère, fuite d’un mariage forcé et précoce.

    Le quartier de Bousbir, vivait une vie normale, celle d’un quartier en mouvement. Mais l’administration coloniale avait voulu l’« orientalisme» à tout prix. Les prostituées traditionnelles étaient habillées en caftans de trois pièces au moins, brodés, elles portaient des bijoux, des coiffures et des foulards à l’ancienne, leurs yeux étaient maquillés de khôl, leurs mains décorées de henné.

    Il y avait aussi les modernes, celles qui portaient les vêtements tendance de l’époque : chemise, jupe, robe.

    Les prostituées se pointaient chaque matin après leurs cafés et leurs premières cigarettes devant les portes des chambres closes, dans l’attente de passagers ou de touristes cherchant du plaisir. Il y en a qui dansaient, chantaient, ou même qui hélaient les passants avec des expressions érotiques et sexuelles : « Aji Tchrub Atay …», dixit « Vient boire un thé …» ou « T’ala t’alleq m’aya ? ». Ou bien elles faisaient appel à des jeux et des plaisanteries grossières avec les clients.

    Les clients de Bousbir étaient hétérogènes : les clients européens étaient en général des marins de passage, des touristes venus découvrir le quartier. Français, Marocains juifs ou musulmans, légionnaires et soldats français, chacun de ces clients s’offrait une des prostituées qu’il souhaitait ou que la patronne avait choisi pour lui. Les pratiques sexuelles variaient d’une prostituée à l’autre, selon le désir du client ainsi que la somme qu’il donnait.

    La direction de la Sécurité Publique surveillait régulièrement la santé des prostituées avec des fiches sanitaires dans le dispensaire municipal de surveillance sanitaire et de prophylaxie anti- vénérienne, pour contrôler la santé des prostituées, afin d’éviter la transmission des infections vénériennes. Selon le témoignage de ma grand-mère, qui a vécu dans le quartier de Derb Sultan, non loin du quartier réservé, et qui entendait ces échos, « la patronne des filles (moqaddama) lavait le vagin des prostituées avec de l’eau chaude du sel et de la pierre d’alun (chebbe en algérien et chebba en marocain) pour éviter les chancres ». Selon le même témoignage, les grandes familles de Derb Sultan, issues généralement de la région de la Chaouïa, Settat, Fès et Marrakech apostrophaient les prostituées avec des expressions méprisantes telles que : al-bâghiya, al-qahba. Mais d’autres les appelaient plus joliment bnât l-hwa.

    Les prostituées se tatouaient entre elles à l’aide d’une aiguille et d’indigo (nila). Le tatouage représentait alors, dans la culture marocaine, une véritable arme contre le mauvais œil. Les prostituées traditionnelles portaient des tatouages à l’ancienne : as-siyala (tatouage sur le menton), l-hmimiqa (motif sur le talon d’Achille), l-buja entre les yeux, l-khatem sur les doigts. Les modernes tatouaient des motifs plus contemporains et plus « jeunes », parfois du texte en caractères latins ou des dessins. Par exemple : « Pas de Confiance Pour les Hommes de Tlemcen », « Vive l’amour », « Pas chance au Maroc » (sic), « Vive abbés » (sic), des prénoms masculins : Mustapha, Ahmed. Ou encore des dessins et des motifs quelconques. Ou bien encore des dessins obscènes tels que des dessins de pénis.

    «Ti regardes ……..mais ti touche pas ! »

    Source : Rachid Dechmi Meliani

    Tags : Maroc, prostitution, Bousbir, Casablanca,

  • Maroc : 40 ans avant de retrouver le corps de son fils, victime des années de plomb


    Fatima, 74 ans, a attendu plus de 40 ans avant de récupérer le corps de son petit garçon de 11 ans abattu en pleine rue par des militaires pendant une grève réprimée avec violence.

    Il faut grimper un escalier bien raide dans un petit immeuble de la casbah pour atteindre l’appartement de Fatima Mazioudi. Elle vit seule avec ses souvenirs et une de ses filles. Depuis la minuscule lucarne réservée aux femmes, elle jette un oeil dans la rue… “Ce jour-là, c’était un peu comme aujourd’hui, calme. J’étais à la maison et j’attendais que mon mari rentre du travail. Ahmed a lui aussi regardé par la fenêtre, il a vu que le magasin d’en bas était ouvert alors il est sorti. Je le revois encore, il voulait en profiter pour voir si l’école serait ouverte le lendemain”, se souvient Fatima Mazioudi. Malgré les quarante années qui se sont écoulées, elle n’a rien oublié de ce 23 mars 1965. Le jour, où son petit garçon Ahmed, âgé de 11 ans, n’a pas résisté à la tentation d’aller faire un tour chez le marchand, comme tous les gamins.

    En bas, quelques grévistes continuaient à manifester leur mécontentement contre le gouvernement, contre ces années de plomb où le roi du Maroc, Hassan II, menait le pays d’une main de fer. “Il y avait eu des grèves 2 jours plus tôt et là, c’était plus calme”, poursuit Fatima. “Ils avaient envoyé les tanks dans le quartier… Ce sont les voisins qui m’ont avertie. On m’a dit que mon enfant avait été blessé et que les militaires l’avaient emmené. Il avait reçu des balles et certains m’ont expliqué que l’enfant reviendrait une fois soigné. Des témoins ont dit qu’il avait été touché au ventre. Mais ceux qui l’ont tué ne voulaient laisser aucune trace. Mon mari l’a cherché partout jusqu’à sa mort. Il a contacté le ministère de la Justice, de la Défense. Quarante ans que j’attends qu’il me ramène mon fils”.

    Le 16 juin 2006, après des années de recherches, Fatima Mazioudi reçoit une étrange nouvelle. “C’est le CCDH (Conseil Consultatif des Droits de l’Homme) à qui j’avais fait une demande pour récupérer le corps de mon fils qui m’a téléphoné. Il avait été retrouvé. Mon fils n’a jamais été déclaré mort mais seulement disparu. Et pourtant, il avait été enterré. Je suis même allée sur sa tombe. Depuis je ne dors plus. J’espérais tellement le retouver vivant”.

    Source : Six pieds sur terre

    Tags : Maroc, années de plomb, répressionm Hassan II, Makhzen,


  • Algérie : La Campagne référendaire prend des couleurs

    Le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a déclaré, pour sa part, que le projet d’amendement de la Constitution «ouvre de nouvelles perspectives pour les compétences nationales, notamment les jeunes, qui aspirent au changement».

    La campagne référendaire pour la révision de la Constitution a atteint sa vitesse de croisière et il arrive désormais que certaines wilayas aient reçu la visite de plusieurs partis et organisations de la société civile. Les animateurs de la campagne, entre chef de partis, responsables d’associations nationales ou encore des responsables dans les institutions de la République, en sont à expliquer dans les détails certains aspects des amendements constitutionnels. D’autres, à l’image du président de l’APN, appellent les représentants du peuple à s’impliquer directement dans la campagne référendaire pour sensibiliser les citoyens sur l’utilité historique d’un vote positif.

    Ainsi, M.Chenine a exhorté les députés à s’investir «dans la campagne référendaire pour sensibiliser les électeurs sur ses objectifs, à savoir l’avènement d’une Algérie nouvelle garantissant les droits et les libertés individuelles et collectives». Le président de l’APN a mis en avant le fait que le projet qui sera soumis au vote des Algériens n’est autre qu’«une passerelle solide vers une nouvelle ère en rupture avec la corruption et la bureaucratie» dans le cadre d’une nouvelle gouvernance soumettant les deniers publics à un strict contrôle.

    Animant un meeting à Mascara, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Baadji Abou El Fadl, a abordé le volet relatif au pouvoir exécutif, estimant que l’adoption du principe du gouvernement issu de la majorité aux élections «rectifie la situation politique précédente qui était anormale». Il a relevé que les amendements soumis au référendum populaire «consacre le principe de l’alternance au pouvoir à travers la limitation des mandats et ferme définitivement la porte au despotisme».

    De son côté, le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a déclaré, pour sa part, que le projet d’amendement de la Constitution «ouvre de nouvelles perspectives pour les compétences nationales, notamment les jeunes, qui aspirent au changement». Pour M.Ghouini, «le projet d’amendement de la Constitution intervient pour mettre un terme aux anciennes pratiques, notamment l’argent sale, pour laisser place à l’honnêteté et la crédibilité», a fait valoir M. Ghouini.

    Pour ce qui le concerne, le Mouvement de l’Entente nationale (MEN) s’est exprimé par voie de communiqué. Son secrétaire général Ali Boukhezna, y interpelle les Algériens à «contribuer collectivement au succès du référendum sur l’amendement constitutionnel pour jeter les bases de la construction de l’Algérie nouvelle». Cette formation politique a assuré que son positionnement est mu par «son adhésion constante à l’œuvre d’édification nationale et sa conviction que l’étape actuelle exige la mobilisation de l’ensemble des forces politiques et des acteurs de la société qui aspirent à participer à la construction de l’Algérie nouvelle».

    Du côté des organisations socioprofessionnelles, on retiendra la sortie du SG de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Mohamed Alioui. L’homme qui ne cache pas son enthousiasme pour les amendements a évoqué le Président Tebboune, comme «le garant de l’unité nationale et de l’avenir du pays et ouvre la voie à une participation effective du peuple à l’édification de l’Algérie nouvelle».

    Du côté de la société civile, les participants à une conférence de sensibilisation dans le cadre de la campagne référendaire à Adrar, ont mis en évidence qu’au 1er novembre, les Algériens auront à voter pour «un document important», dont l’un des point forts est «le renforcement du rôle de la société civile, la promotion de l’action participative et le respect des droits et libertés.»

    Une posture prise par la très connue association d’alphabétisation «Iqra», dont le président de la wilaya d’Adrar, Hamdaoui Hacène, a salué, lui, «la mise en place par les pouvoirs publics de différentes instances consultatives pour la consécration du rôle de la société civile et sa participation à la gestion des affaires publiques, à l’instar de l’Observatoire national de la société civile, en plus des articles prévus dans le projet de la Constitution accordant une protection réglementaire aux associations».

    Nadera Belkacemi

    Ouest Tribune, 15 oct 2020

    Tags : Algérie, référendum, Constitution, campagne,

  • Le bac, les Algériens et la Covid-19

    Des centaines de milliers d’Algériens, entre lycéens et candidats libres, sont fixés sur leur sort. Plus de la moitié voient les portes de l’université s’ouvrir devant eux. Les autres devront prendre leur mal en patience. Il y en aura, parmi ces derniers, qui retenteront leur chance l’année prochaine, alors que d’autres s’orienteront vers la formation professionnelle. En tout état de cause, cette année scolaire qui se termine sur une note plutôt positive, comparativement à bien d’autre pays, reste très spéciale. Elle l’est, en raison de la situation sanitaire exceptionnelle, mais également en raison de la note plancher, fixé à 9/20. Ce bac restera dans les annales de l’Education nationale, comme celui de la Covid-19.

    On retiendra, malgré tout que la reine des épreuves, celles du baccalauréat, est bel et bien passée et sera marquée comme une réussite sur le tableau d’un gouvernement qui a su réussir un défi, dans un contexte épidémique problématique. Il suffit de rappeler que la France, pays de naissance du baccalauréat, a préféré s’en passer, pour mesurer l’importance du défi relevé par l’Algérie et les Algériens. Cette institution que tout le monde respecte et veut garder, en ce sens qu’elle constitue une étape cruciale dans la vie de chaque jeune homme et jeune fille, ainsi que pour leur famille, a résisté à l’épreuve de la Covid-19. Bravo donc à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette entreprise qui ne semblait pas si évidente que cela en mars dernier.

    Ce succès permet aux Algériens de continuer à croire à l’utilité de l’effort individuel des jeunes et à l’extrême importance de la recherche du savoir, comme moyen privilégié d’ascension sociale. Même si l’actualité a tendance à nous faire croire que la course à l’argent facile est en train de devenir un sport national, il n’en reste pas moins qu’à l’occasion d’un examen, comme celui du baccalauréat, on se rend compte que la société tient toujours au savoir.

    Ce qu’en reteindront les candidats, c’est la fin d’une angoisse de l’attente des résultats. Ils retiendront également, comme l’une des spécificités de leur bac, l’absence de vacances dignes de ce nom. Ils partiront dès aujourd’hui à la course aux inscriptions universitaires pour ceux qui ont réussi l’examen. En attendant, on aura constaté que la cuvée 2019/2020 n’a pas dérogé à la tradition. L’année prochaine sera peut être différente, mais l’institution du Bac restera toujours très respectée par la société. Et c’est cela l’essentiel.

    Par Nabil. G.

    Ouest Tribune, 15 oct 2020

    Tags : Algérie, BAC, covid 19, corinavirus,

  • Le Maroc, derrière une tentative d’attentat terroriste aux Pays Bas

    Encore une fois, le royaume de Mohammed VI se trouve derrière un crime lié au terrorisme. Cette fois-ci, aux Pays Bas, où, selon la presse locale, deux marocains ont été condamnés à 9 et 7 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser un commissariat de police à Rotterdam.

    Ahmed B. en Mouad M., tous les deux originaires du Maroc, se trouvent en prison depuis 2018 depuis qu’ils ont échangé des messages suggérant la commission d’un attentat contre le commissariat de De Veranda ainsi qu’une photo dudit poste.

    D’après des sources de la justice, citées par des médias néerlandais, l’arrestation de ces deux individus a permis d’éviter une catastrophe.

    Ahmed B. avait des contacts avec « une soeur » qui voulait utiliser une ceinture explosive. Ils ont consulté des sites appartenant à l’Etat Islamique où se trouvens des explications sur l’utilisation d’un camion pour commettre un attentat terroriste.

    Mouad M. a séjourné en prison à plusieurs reprises après avoir fui d’une institution pour mineurs en France avant de regagner les Pays Bas. En raison de sa violence, il a dû être transféré de la prison de Vught où il était influencé par l’assassin de Theo Van Gogh.

    Tags : Maroc, Pays Bas, Rotterdam, terrorisme, attentat, commissariat, De Veranda, Etat Islamique, ISIS, Daech,

  • Pays Bas : Deux marocains écroués pour tentative d’attaque contre un commissariat de police

    La justice néerlandaise a condamné deux marocains à 9 et 7 ans de prison pour tentative d’attaque terroriste contre un commissariat de police de la ville de Roterdam.

    Selon le site nu.nl qui rapporte la nouvelle, Ahmed B. et Mouad M., tous les deux nés au Maroc, en ont parlé dans un chat et partagé une photo du commissariat.

    « Leur arrestation a évité beaucoup de mal, a déclaré mercredi le procureur de la République devant le tribunal de Rotterdam », indique la même source.

    Les deux inculpés ont été arrêtés en juin 2018 après que des informations aient été interceptées selon lesquelles ils préparaient une attaque avec des armes et des explosifs.

    Ahmed B. aurait eu des contacts avec «une sœur» qui voulait porter une ceinture anti-bombe. Les pages Internet de l’Etat Islamique ont également été visitées où ils ont consulté les instructions pour une attaque avec un camion.

    D’après l’agence ANP, ils sont arrivés aux Pays Bas dans le but de commettre un attentat terroriste et l’un d’eux été influencé en prison par le meurtrier de Theo Van Gogh

    Tags : Maroc, Pays Bas, terrorisme, Rotterdam, commissariat, Etat Islamique, ISIS, Daech,

  • Le Maroc interdit à ses propres sujets

    Pour l’instant pas de visites familiales au Maroc

    PAYS-BAS, MAROC – L’état d’urgence de Corona au Maroc est actuellement prolongé jusqu’au 10 octobre avec possibilité de prolongation. Des villes comme Casablanca et Marrakech sont complètement fermées et vous n’êtes donc pas du tout autorisé à entrer, et de nombreuses autres villes sont fermées aux étrangers et aux non-résidents. Cela dure depuis un certain temps et les Néerlandais d’origine marocaine ne peuvent pas se rendre dans leur pays d’origine depuis longtemps et donc souvent pas chez leurs proches. « Normalement, je vais au Maroc deux mois par an pour rendre visite à ma famille, mais maintenant je ne pouvais pas y aller tout l’été et la question est de savoir quand je pourrai le refaire », a déclaré Wasim.

    Pour de nombreux Néerlandais d’origine marocaine, c’est une mesure ennuyeuse. «Ma grand-mère est également âgée et notre temps ensemble nous est maintenant enlevé», a déclaré Mustapha Mkik. Les citoyens néerlandais munis de passeports néerlandais et marocains ne sont pas autorisés à entrer au Maroc pour le moment. Cela peut rendre encore plus importante la crise identitaire bien connue que connaissent certains jeunes d’une deuxième ou troisième génération aux Pays-Bas. Il n’est pas le bienvenu dans un pays où vous avez un passeport et donc vous devriez en faire partie, malgré la compréhension de la situation, selon Hamza, 22 ans, peut être difficile.

    Non seulement les visites familiales et les vacances annuelles sont désormais impossibles, mais l’inhumation au Maroc est désormais également impossible. « Il y a des dizaines de cercueils à la morgue de Schiphol, parfois pendant trois semaines. Ils ne peuvent pas être transportés dans le pays d’origine du défunt. C’est parce que de nombreux pays ont fermé leurs frontières à cause du virus corona. C’est un problème particulièrement pour les musulmans, car ils doivent enterrer leurs morts dans les 24 heures », a déclaré Hans Heikoop à NOS.

    Source : You News 2, 14 oct 2020

    Tags : Maroc, Pays Bas, bi-nationaux, Islam, morgue, enterrement, visites familiales, MRE, émigrés, marocains,

  • L’ONU inflige un sacré camouflé au Maroc

    Aucun pays du monde n’a voté pour le Maroc pour le membership du Conseil des droits de l’homme, y compris ses alliés de la françafrique.

    Dans une lettre envoyée aux pays membres, dont une copie a été publiée sur le site des Nations Unies, le président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Volkan Bozkir rapporte des résultats du vote réalisé le 9 octobre 2020 pour l’élection des membres du Conseil des droits de l’homme.

    « Ayant obtenu la majorité requise et le plus grand nombre de voix des membres de l’Assemblée générale, les 15 États suivants ont été élus membres du Conseil des droits de l’homme pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2021: Bolivie (État plurinational du), Chine, Côte d’Ivoire, Cuba, France, Gabon, Malawi, Mexique, Népal, Pakistan, Fédération de Russie, Sénégal, Ukraine, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et Ouzbékistan », dit-il.

    Dans un document joint à la lettre, on y constate que le Maroc n’a récolté que son propre vote, mettant à nu l’image du Makhzen au niveau de la communauté internationale et l’échec retentissant de la diplomatie marocaine dirigée par l’inénarrable Nasser Bourita qui a fait de la corruption et le mensonge son dogme.

    Il y a lieu de se demander pourquoi même les satellites africains de la France lui ont tourné le dos.

    Tags : Maroc, ONU, droits de l’homme, Assemblée Générale, Conseil des droits de l’homme, vote,


  • Le Maroc toujours sans nouvelle de la princesse Lalla Salma

    Au Maroc, l’énigme continue d’entourer la disparition de la princesse Lalla Salma, l’ex-épouse du roi Mohammed VI. Personne n’ose aborder le sujet, la vie privée du souverain marocain faisant partie des lignes rouges établies par la monarchie. Aucun média local ne semble avoir de ses nouvelles et les informations diffusées par les médias officielles du palais n’apportent aucune preuve illustrée sur son sort.

    Ainsi, le sort de Lalla Salma s’ajoute aux questions sacrées du Sahara Occidental, la monarchie et la religion dont le sujet est interdit au public et à la presse.

    Ce qui est sûr c’est que le divorce du couple royal marocain est consommé et la disparition de la princesse Lalla Salma depuis bientôt 3 ans. En effet, la dernière apparition de la désormais ex-épouse du roi Mohammed VI remonte au mois de décembre 2017.

    Selon le site Doingbuzz, le divorce du roi du Maroc « serait en grande partie du fait que le roi Mohammed VI soit un homosexuel ». En effet, dans une dépêche publiée mardi sous le titre de « L’homosexualité du roi du Maroc lui coûte son mariage », ce média rapporte que « certains sites marocains avaient rappelé que le Roi avait encore derrière lui un passé gay qui le poursuit ».

    Tags : Maroc, roi du Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, princesse Lalla Salma, divorce, disparition, homosexualité, gay,


  • Algérie : « En FRAC» dans le texte

    L’imprévisible ministre du commerce, Kamel Rezig, continue d’alimenter la chronique du temps qui…décoiffe !

    S’offusquant que la datte algérienne, soit exportée en vrac vers l’étranger, pour être ensuite détournée de son origine( algérienne,) et estampillée » made in » le pays qui la met en boite.

    Fini le « FRAC », a dit le ministre du commerce ,qui promet de fermer Eddoumine sur cette pratique .

    La séquence fait un buzz retentissant. On se serait presque cru revenir au temps de Kaid Ahmed , responsable du parti FLN du temps du président Boumedienne.

    À la différence que Kaid Ahmed , faisait le pitre exprès, et Kamel Rezig ,sans le vouloir.

    Après la mafia du lait , nous voici dans le FRAC d’une datte malmenée.

    Et l’extravagant ministre du commerce entend bien réparer cette ignominie, faite dans le dos de notre « or sucré » : la datte algérienne et son nec plus ultra, la « Deglet Nour ».

    Frac ,dit le dictionnaire, est un habit de cérémonie noir et à basque ou en queue de pie.

    Il est aussi l’ habit des prestidigitateurs et des illusionnistes. Là ,on n’est pas loin, car il s’agit d’habit, de packaging. Ce qui nous rapproche du frac de la datte et de son illusionniste , qui lui, tient à habiller la datte algérienne avant qu’elle ne quitte le sol algérien. La reine des dattes, ne s’offrira plus nue, aux faussaires.

    Aujourd’hui Rezig s’en prenant au vrac , hier le défunt El Hadi Khediri parlant à l’avion , avant lui , Kaid Ahmed nous racontait qu’on était au bord du précipice et qu’heureusement nous avons fait un pas en avant…Les ministres de l’Algérie indépendante, ont toujours versé dans la pitrerie, des fois, à dessein, d’autres fois, malgré eux.

    A qui la faute ? La faute à cette langue de Molière , qui, mélangée au zèle que donne le koursi , fait virevolter la bourde dans la bouche de nos hommes politiques .

    C’est quoi un ministre chez nous ? C’est quelqu’un qui un jour s’est trompé d’accent, en confondant phonétique et orthographe ? ? Un hédoniste répétant son discours devant sa psyché, pour ensuite s’embrouiller jusqu’au charabia ? Un distrait, se fichant du verbe juste, et se prenant le micro dans la tronche ?

    Un ministre, chez nous, c’est tout simplement quelqu’un, qui un jour, s’est trompé de job. Et qui, dans le cas du ministre du commerce, endosse un frac qui éclate aux coutures.

    La Nation, 13 oct 2020

    Tags : Algérie,Kamel Rezig, FLN, FRAC,