Mois : mai 2020

  • Des eurodéputés tirent la sonnette d’alarme sur la situation des droits de l’homme au Maroc

    Plusieurs eurodéputés ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation inquiétante des détenus du Hirak du Rif et des prisonniers sahraouis au Maroc, lors d’une visioconférence organisée récemment par l’ONG « Freedom and Human Rights Organisation ». La visioconférence mise à profit par les eurodéputés, a permis de jeter le voile sur « la situation inquiétante des détenus du Hirak du Rif et des prisonniers sahraouis au Maroc », constituant également une occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur l’instrumentalisation de la pandémie de Covid-19 comme « moyen de pression et d’atteinte à l’intégrité physique de ces détenus politiques ».

    Quatre eurodéputés membres de la Commission en charge des Droits de l’Homme au Parlement européen, en l’occurrence les néerlandaises Kati Piri et Tineke Strik et les espagnols Miguel Urban Crespo et Pernardo Barrena Arza, ont exprimé leur inquiétude quant à l’exploitation du contexte de crise sanitaire mondiale liée au Covid-19 à des fins de répression des détenus politiques au Maroc, notamment ceux originaires de la région du Rif et des territoires occupés du Sahara occidental. »Dans le contexte du coronavirus, il y a de fortes raisons de s’inquiéter de la situation des prisonniers sahraouis et rifains », d’autant que « les prisons marocaines ne sont pas conformes aux standards internationaux et souffrent d’un manque patent d’infrastructures sanitaires », a déclaré M. Barrena, avant que sa collègue néerlandaise, Mme Strik, n’indique que « beaucoup de manquements sont à relever dans un pays caractérisé par l’oppression et par un déficit démocratique » et d’ajouter que ces manquements sont « le cas typique d’instrumentalisation de la pandémie par un pouvoir autoritaire ».

    Pour sa part, l’eurodéputée Piri a regretté le fait que le Maroc persiste sur la voie de l’oppression et de la violation des droits de l’Homme, malgré les multiples mises en garde de la communauté internationale et l’appel lancé par le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme en faveur de la libération des prisonniers en période de pandémie. L’eurodéputée néerlandaise a rappelé le fait qu’elle a envoyé une lettre au ministre marocain de la Justice lui demandant de libérer les prisonniers politiques « pendant cette pandémie qui trouve, dans les établissements pénitentiaires marocains, un foyer de propagation, en raison du manque des mesures d’hygiène et de distanciation sociale ». Elle a également déploré que les récentes libérations annoncées au Maroc n’aient pas touché les prisonniers politiques et les détenus d’opinion, rappelant que ses missives n’ont jamais reçu de réponse, y compris celle adressée au Roi Mohammed VI. Pour ces eurodéputés, l’heure est à l’action et l’Union européenne (UE) doit s’acquitter de ses obligations face à ce type de violation des droits de l’Homme. »L’UE doit dénoncer les violations récurrentes des droits de l’Homme par le Maroc et adopter une position politique forte qui ne doit pas être fonction d’intérêts économiques et sécuritaires étroits », a insisté, pour sa part, l’eurodéputé Urban Crespo.

    Annuler les peines prononcées à l’encontre de Zefzafi

    Il a également appelé le président du Parlement européen, Mme David Sassoli, à exiger au gouvernement marocain l’annulation des peines à l’encontre du leader du mouvement de contestation rifain, Nasser Zefzafi, finaliste de prix Sakharov en 2018. En outre, Mme Piri a assuré que « les violations des droits de l’Homme au Maroc sont au cœur du travail qu’elle mènera durant les prochaines années au parlement européen, de même que sa compatriote, qui a indiqué qu’elle œuvrera pour l’inscription de cette question à l’agenda du Parlement européen. » Ce doit prendre cette question au sérieux », a-t-elle insisté, appelant les diplomates étrangers installées au Maroc à soulever ces problèmes avec les autorités marocaines. Pernardo Barrena a reconnu que beaucoup de ses compères, des différents groupes politiques au sein du Parlement européen, sont otages des positions officielles de leurs États-membres et de leurs intérêts propres vis-à-vis du Maroc.

    « Cette situation rend difficile l’adoption d’une position ferme à l’égard des violations des droits humains commises par le Maroc », a-t-il regretté. Il a considéré que la mise en place au niveau du Parlement européen d’un groupe de solidarité avec le Rif est d’une importance capitale en vue de mobiliser plus de soutien à cette région et combattre les fausses informations qui parviennent aux eurodéputés sur la véritable situation de cette population marginalisée du Maroc. M. Barrena a expliqué que « nous avons demandé au gouvernement espagnol de maintenir une position plus ferme envers le Maroc, s’agissant du respect des droits de l’homme ou d’autres aspects concernant le Rif et la situation au Sahara occidental ».
    Il a précisé que « l’Espagne se montre assez faible pour demander au régime marocain de respecter les droits de l’homme en raison du fardeau de l’histoire et de l’épineuse question de gestion des flux migratoires », indiquant que « l’Europe est très consciente de cette situation ».

    Pour sa part, M. Miguel Urban a considéré qu’il est fondamental que l’UE insiste sur la question des droits de l’Homme au Rif, pour amener le Maroc à remplir ses obligations en la matière. Il a notamment noté que les droits de l’Homme au Maroc sont toujours violés et que « toutes les plaintes, toutes les demandes que nous avons formulées jusqu’à présent n’ont pas eu de résultats concrets, mais nous pourrions créer un mouvement qui puisse aider le Rif », a-t-il annoncé, en proposant d’ »organiser un mouvement à l’intérieur de la région pour aider ses populations à réaliser leurs aspirations en matière de libertés et de développement ». Enfin, les députés européens se sont mis d’accord pour multiplier ce genre de conférences, en vue de coordonner leurs actions et faire avancer les droits de l’Homme au Maroc.

    M. B.

    Le Courrier d’Algérie, 28 mai 2020

    Tags : Maroc, droits de l’homme, Parlement Européen,

  • Trump remonté contre Twitter pour avoir étiqueté ses messages

    Washington, 27 mai (Prensa Latina) Le président des États-Unis, Donald Trump, a aujourd’hui pris pour cible d’attaques son réseau social préféré, Twitter, pour avoir étiqueté ses messages comme potentiellement trompeurs.

    La polémique tient au fait que pour la première fois ce service de microblogging a ainsi qualifié certains tweets du mandataire relatifs au vote par correspondance.

    Selon Trump, la société ‘interfère dans les élections présidentielles de 2020’ et ‘étouffe la LIBERTÉ D’EXPRESSION’, ajoutant qu´il ne permettra pas cette attitude.

    La veille, Twitter a souligné avec des étiquettes combattant les informations erronées et des affirmations non vérifiées deux des messages publiés par Trump dans lesquels il a prétendu que les bulletins de vote par la poste mèneraient ici à une fraude électorale généralisée.

    Twitter a déclaré que la mesure avait pour but de fournir un ‘contexte’ par rapport aux commentaires du président.

    Prensa Latina, 27 mai 2020

    Tags : Estados Unidos, Donald Trump, Twitter,

  • Algérie – Crimes coloniaux : l’autre 8 mai 1945

    – Commission d’enquête « Tubert »: un goût d’inachevé 
    Le rapport de la commission d’enquête « Tubert », sur les massacres du 8 mai 1945 dans le Nord-constantinois, demeure, à ce jour, l’unique source d’importance sur ce qui s’est réellement passé durant ces événements, malgré que les rédacteurs du rapport d’enquête avait déploré le fait que la commission n’avait pas pu mener « concrètement » sa mission.
    Ainsi, 73 ans après les événements sanglants ayant foudroyé des populations algériennes entières dans les villes et villages des régions de Guelma, Kherrata et Sétif, la vérité historique demeure partiellement connue, au regard des entraves vécues par la Commission d’enquête officielle, nommée le 18 mai par le général Charles de Gaulle et conduite par le général de gendarmerie, Paul Tubert, lors de son déplacement en Algérie.
    Jeté pour longtemps dans les oubliettes, le contenu du rapport de la commission Tubert sur les événements, préfacé par l’historien Jean-Pierre Peyroulou, a été révélé, il y a quelques années, grâce au site électronique de la Ligue française des droits de l’Homme.
    Si le rapport n’a consacré que peu d’espace à la « férocité » de la répression contre les Algériens, il dresse, néanmoins, un tableau sur la situation qui prévalait avant le début des massacres et l’atmosphère « insurrectionnelle » qui régnait en Algérie où « le désir d’émancipation s’était clairement exprimé depuis la remise en 1943 par Ferhat Abbas du Manifeste du peuple algérien aux autorités françaises.
    Le rapport de la commission Tubert, qui avait mis l’accent sur le refus des réformes par les colons, a pu, cependant, cerner le climat psychologique qui prévalait en Algérie avant les événements.
    Il a illustré, en outre, le mobile patriotique des manifestations par la demande de libération de Messali Hadj (leader du mouvement national et dirigeant du PPA).
    « (…) La commission a constaté que bon nombre de manifestations se sont déroulées en Algérie les 1er et 8 mai. Toutes ces manifestations étaient à caractère exclusivement politique et avaient pour but de réclamer la libération de Messali et l’indépendance de l’Algérie », lit-on dans ce rapport.
    Les rédacteurs de ce document ont, à la fin du rapport, suggéré « la présence de troupes mobiles (…) pour ramener la confiance et empêcher la formation de groupes armés échappant à tout contrôle et la définition, avec netteté et sincérité, des programmes politiques et économiques que les pouvoirs publics (autorités coloniales) décideront d’appliquer en Algérie ».
    Le rapport ne pouvait prétendre cerner l’ensemble des événements, en raison des « tergiversations » du gouverneur général d’Alger, Chataigneau, obligeant, selon le document, la commission à recourir aux informations confiées par un nombre de personnalités à Alger et aux renseignements recueillis à Sétif durant la journée du 25 mai 1945.
    L’historien Peyroulou qui écrivait que la commission n’avait pas pu se rendre à Guelma où « les massacres de civils se poursuivaient » au-delà de la date de l’arrivée de la commission Tubert à Alger, a relevé qu’elle (commission) avait fait du « sur-place à Alger » du 19 au 25 mai.
    Une répression menée jusqu’au 25 juin
    « Pourquoi la commission n’est-t-elle pas allée à Guelma? Non seulement parce que le général de Gaulle voulait absolument sauver un représentant de la résistance en Algérie, André Achiary, l’un des organisateurs de la milice européenne, mais aussi parce qu’à Guelma, la répression menée par cette milice officiellement dissoute, se poursuivait toujours dans les faits. Elle s’est poursuivie jusqu’au 25 juin », avait expliqué l’historien Peyroulou dans sa préface.
    En effet, et selon cet historien, qui a consacré un ouvrage sur les événements de mai 1945 à Guelma, « la répression s’est poursuivie jusqu’au 25 juin, jour où le ministre de l’Intérieur Tixier arriva à Guelma. Il y eut 4 morts ce jour-là. Ce furent les derniers. Quand il repartit, les meurtres cessèrent ».
    « En somme, on promena Tubert et la nomination de la commission +Tubert+ fut une menace qu’agita le gouvernement provisoire pour faire cesser la répression.
    Mais celui-ci n’avait aucune intention de le laisser constater effectivement l’ampleur de la répression », écrivait encore Peyroulou.
    S’agissant du devenir de cette commission, il a souligné que « le rapport fut oublié. Il ne fut pas diffusé. De toute façon, après la révolte de Madagascar, et une fois la guerre d’Indochine entamée, l’épisode du 8 mai 1945 dans la région de Constantine n’intéressait plus personne en France ».
    La commission avait cessé de travailler officiellement le samedi 26 mai au soir, « dès qu’elle reçut des instructions de revenir à Alger », précise le rapport.
    Le général de gendarmerie Tubert, résistant contre l’occupation allemande en France, était depuis 1943, membre du Comité central provisoire de la Ligue des droits de l’Homme et membre de l’Assemblée consultative provisoire à la fin de la deuxième Guerre mondiale.
    Il a été nommé à la tête de la commission d’enquête sur les événements du 8 mai 1945 en Algérie, par le général de Gaulle à la demande du ministre de l’Intérieur Tixier.
    Les crimes coloniaux toujours pas reconnus par la France
    Cinq décennies après l’indépendance, les crimes coloniaux ne sont toujours pas reconnus par la France officielle, alors que l’Algérie commémore mardi le 73e anniversaire des événements du 8 mai 1945, où plus de 45.000 Algériens ont été massacrés dans une vague de répression sanglante perpétrée par les forces coloniales contre une population qui réclamait son droit légitime à la liberté et à l’indépendance.
    Les massacres du 8 mai 1945 étaient une démonstration du caractère génocidaire de la France coloniale à travers ses crimes des plus abominables et inhumains commis à l’égard du peuple algérien.
    Des personnes désarmées abattues à bout portant, exécutions sommaires, d’autres transportées dans des camions pour être jetées dans des ravins,alors que d’autres sont emmenées en dehors des villes pour être exécutées.
    Leurs corps brûlés sont ensuite enterrés dans des fosses communes. Des fours à chaux étaient, également, utilisés par l’armée française pour se débarrasser des cadavres des victimes, tandis que les bombardements et tous types d’exactions se poursuivaient.
    Malgré les appels à la repentance, le volet mémoriel entre l’Algérie et la France reste toujours d’actualité, et demeure un point d’achoppement pour l’essor des relations bilatérales, même si des avancées ont été enregistrées ces derniers temps.
    Le président français, Emmanuel Macron, s’est contenté d’utiliser l’expression de « crime contre l’humanité » à propos de la colonisation, une expression qu’il a employée lors de sa visite à Alger lorsqu’il était candidat à la présidentielle.
    « Mes convictions sur ce point n’ont pas changé depuis que j’ai été élu président de la République », avait-il affirmé lors de sa dernière visite à Alger en décembre 2017, ajoutant: « Je suis d’une génération de Français pour qui les crimes de la colonisation européenne sont incontestables et font partie de notre histoire ». Il a estimé qu’il ne faut pas s’ »enfermer » dans ce passé mais « construire un avenir commun et une espérance ».
    Pour le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, il y a une « question d’âge du président Macron et une question d’époque, parce qu’il ne faut pas, à chaque visite présidentielle, revenir sans arrêt sur le passé ».
    D’après Le Drian, « il faut dire que ce passé a eu lieu, que ce passé était douloureux, parfois dramatique, et dire aussi qu’entre nos deux pays, il y a une chance historique de collaborer ensemble ».
    Dans le même sillage, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a noté, récemment, que le dossier mémoriel entre les deux pays « avance discrètement ou parfois trop discrètement, mais il avance ».
    Pour sa part, l’Algérie, par la voix de son ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, la France « reconnaîtra tôt au tard », les crimes qu’elle a commis pendant 132 ans de colonisation, mettant en avant le droit des générations montantes de tout savoir sur les pratiques répressives des politiques coloniales.
    La vérité sur ces pratiques reste toutefois inaccessible aux Algériens, a-t-il relevé, précisant que « seulement 2 % de la totalité des archives, qui sont un bien et un droit de l’Algérie, ont été restitués par la France ».
    Pour le ministre des Moudjahidine, ce dossier reste en suspens aux côtés de ceux inhérents aux disparus pendant la guerre d’indépendance et aux indemnisations des victimes des essais nucléaires dans le Sahara.

    Tags : Algérie, France, crimes, colonisation, répression, mémoire, 
  • L’Algérie n’est pas la Suisse

    Qui-tue-qui, troubles de Ghardaïa, forcing pour la partition du pays, tentatives de détournement du Hirak, guerre électronique… Ils ont tout essayé.

    En face, comme un roc incassable, l’Algérie a résisté et résiste. Il ne reste que la menace militaire !

    Ils y pensent. Mais pourquoi ce déchaînement maintenant ? Serait-ce cet article de la Constitution qui propose de faire comme tous les pays du monde : autoriser l’armée à intervenir à l’extérieur ? Veulent-ils continuer à nous harceler et nous encercler sans que nous puissions éliminer ces menaces par de brèves interventions courtes et ciblées ? Pensaient-ils que nous resterions, pour l’éternité, la seconde Suisse ?

    Publié par Maâmar Farah
    Le Soir d’Algérie, 26.05.2020

    Tags : Algérie, Hirak, constitution, armée,

  • L’euro et le dollar repartent à la hausse face au dinar!

    Une éventuelle reprise des activités commerciales serait à l’origine

    Le taux de change de l’euro et du dollar a augmenté par rapport au dinar ces dernières 48 heures sur le marché parallèle de change de Port-Saïd à Alger. Ce dernier a continué, faut-il le rappeler, à fonctionner via les réseaux sociaux; malgré le confinement instauré par les autorités du pays dans le cadre des mesures de prévention contre la propagation du Coronavirus.

    Cette hausse s’explique par une forte demande de la monnaie européenne et américaine enregistrée ces derniers jours.

    En effet, le billet de 100 euros et 100 dollars s’échangeaient respectivement, mardi, à 19 500 et 17 800 dinars. Elle intervient après une nette baisse enregistrée depuis mars dernier, date à laquelle les liaisons aériennes, maritimes, y compris les déplacements à l’intérieur du pays ont été suspendus à cause de la pandémie de Covid-19.

    Pour les cambistes, ces taux connaîtraient une hausse considérable avec le retour à la normale, la reprise des activités commerciales, touristiques, le lancement de la saison estivale ainsi que la reprise des vols.

    Ces derniers estiment que les taux de change devraient remonter à leur niveau d’avant-crise sanitaire (Coronavirus), c’est-à-dire à 205 da pour un euro et 185 da pour un dollar.

    Des experts affirment par ailleurs qu’il est temps d’interdire ce marché parallèle de reprendre son activité après le déconfinement, à travers l’installation des bureaux de change, loin des transactions et des points de vente anarchiques répandus sur l’ensemble des wilayas du pays.

    A ce titre, Abdelkader Berriche, expert en économie a affirmé que le prix de la devise sur le marché de Square était soumis au principe de l’offre et de la demande et ne répondait guère à une règle économique. C’est pourquoi il est impératif, soutient-il, d’intégrer ce marché dans la sphère légale de sorte de mettre fin à la pénurie des ressources financières.

    Selon les estimations de la Commission des finances et du budget à l’APN, il y a des sommes colossales qui circulent dans la sphère informelle estimées à environ 6 milliards de dollars.

    Echouroukonline, 27 mai 2020

    Tags : Algérie, dinar. monnaie, change, devise, dollar, euro,

  • Sahara Occidental, l’autre mur

    Par: Guillermo Alvarado

    Depuis qu’en 1975 l’Espagne a abandonné sa colonie au Sahara Occidental pour la remettre de façon honteuse au Maroc ignorant le droit légitime du peuple sahraoui à l’indépendance et à la souveraineté, beaucoup d’iniquités ont fait leur apparition face au silence complice de la communauté internationale.

    L’ONU s’est bornée à classer cette zone comme « territoire non-autonome » et à recommander un référendum pour que les Sahraouis déterminent leur statut, mais rien ne s’est traduit dans les faits dans la pratique.

    Le Maroc a été le principal bénéficiaire de la guerre qui a duré depuis 1975 jusqu’à 1991 au cours de laquelle le Front Polisario, de la République Arabe Sahraouie Démocratique a dû faire face à deux armées, à celle de Rabat et à celle de la Mauritanie qui est intervenue à l’instigation de la France.

    À la fin du conflit, plus de 60% de la jeune république sahraouie, proclamée en 1976, est resté au pouvoir du régime marocain, justement les sols les plus riches en gisements de phosphates, de fer, de pétrole et de gaz ainsi que mille kilomètres de côtes sur une mer riche en ressources de la pêche.

    Des centaines de milliers de personnes ont fui vers l’Algérie voisine et d’autres vivent dans des campements précaires sur des terres sableuses qui n’ont pratiquement aucune valeur économique.

    Le pays a été divisé par un mur dont on connaît peu, mais qui mérite tant de condamnation que celui construit par Israël en Cisjordanie ou celui que prétend dresser Donald Trump à la frontière avec le Mexique.

    Il s’agit d’une combinaison de haies qui ont commencé à être construites en 1980 au fur et à mesure que de nouveaux pans de territoire sahraoui étaient occupés. Actuellement c’est un complexe de huit murs d’une extension de 2 mille 700 kilomètres qui constituent une des plus grandes forteresses de la planète.

    Sa construction a été faite, comme pourrait-il en être autrement ? par des spécialistes israéliens et c’est l’Arabie Saoudite qui l’a financée, ce qui les transforme tous les deux en complices de cette brutale agression.

    Tous les quatre kilomètres il y a un campement militaire et tous les 15 kilomètres se dressent des radars modernes qui captent le moindre mouvement d’unités d’artillerie à proximité. Quelque 150 mille soldats marocains, équipés de drones et d’autres technologies sophistiquées y sont affectés.

    Les alentours constituent le champ de mines le plus grand du monde. Des spécialistes estiment que jusqu’à 40 millions de mines et d’autres engins explosifs y sont semés. Ce n’est pas par hasard qu’on le connaît sous le nom du « mur de la honte », pas seulement en raison de ses dimensions, mais aussi à cause de la façon dont le monde l’ignore.

    Radio Havane Cuba

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, mur de la honte,

  • Scandale : Comment fonctionne le Franc CFA

    La question du franc CFA doit être posée sur la table car c’est un handicap sérieux au développement des pays dont la souveraineté monétaire a été confisquée par la France. C’est une affaire si grave qu’on devrait tous se sentir concernés. Les peuples africains doivent se soulever pour pousser leurs élites politiques corrompues à réagir dans l’intérêt des peuples. Il faut sortir de la servitude monétaire. C’est impératif d’autant que c’est urgent. Cette escroquerie n’a que trop duré.



    Je viens de recevoir ce message d’un ami à Londres sur WhatsApp à propos du fonctionnement du franc CFA. Si ce qui est dit dans ce texte dont le journal l’Humanité serait la source est vrai, et ça m’a tout l’air, le développement de la zone CFA est tout simplement IMPOSSIBLE – même si quelques pays s’en sortent mieux que d’autres :

     » Comment fonctionne le CFA ?

    Un état africain obtient un prêt de la Chine.
    1° prêt : 100 unités ;
    2° intérêts du capital à déterminer ;
    3° dépôt des 100 unités au trésor français ;
    4° 50 unités sont abandonnés pour la garantie de la monnaie ;
    5° 15 unités sont réclamés pour la conversion en CFA
    6° reste : 100 – 50 -15 = 35 ;
    7° 35 unités sont convertis en CFA sur les 100 empruntés ;
    8° 100 / 35 =~3 ;
    9° 1 franc CFA utilisé doit en rembourser trois (x3. ) ;
    10° les intérêts cumulés sont calculés pour multiplier le capital emprunté par au moins deux (x2) ;
    11° 1 franc CFA utilisé doit en rembourser 6 au moins.
    Donc l’Afrique ne peut jamais sortir du surendettement.
    12° la France a besoin d’argent aussi ;
    13° au lieu d’aller emprunter auprès des Chinois et rembourser le capital, les intérêts et les pénalités éventuels en agios, elle envoie ses amis dictateurs le faire pour elle.
    14° Ce sont les peuples africains qui paient.
    15° la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts.
    16° la France a récupéré 100% du prêt chinois à l’Afrique mais n’aura rien à rembourser.
    17° Au peuple africain de rembourser le capital +les intérêts + les agios, etc, alors que 65% de la somme empruntée a été perdue, donc retenue par la Banque de France.

    Source : Journal l’Humanité  »

    C’EST GRAVISSIME, DE TELLES PRATIQUES. NOUS NE REGARDONS QUE LE DÉFICIT DÉMOCRATIQUE DE L’AFRIQUE – SANS NOUS SOUCIER DU GRAVE PROBLÈME DE L’ABSENCE DE SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE QUI ENTRAÎNE UNE DÉPENDANCE DE NOS PAYS À LA FRANCE QUI TIENT LES HOMMES POLITIQUES EN TENANT LA MONNAIE AFRICAINE.

    Et un traître comme Alassane Dramane Ouattara défend le franc CFA au détriment de centaines millions d’Africains. De Gaulle a piégé les ex-toujours colonies africaines de la France. Les peuples veulent en sortir mais les élites politiques les en empêchent. C’est un dilemme qui ne peut se résoudre que par la RÉVOLUTION…

    Source

    Tags : Afrique, France, Françafrique, Franc CFA, FCFA, Afrique de l’Ouest, Eco,

  • JOURNÉE DE L’AFRIQUE : Une pression accrue sur le Maroc et le Conseil de sécurité

    La République sahraouie, dont une grande partie du territoire national est toujours occupée par le Maroc, a appelé l’Union africaine (UA) et les Nations-unies à assumer leurs responsabilités, en faisant pression sur l’occupant marocain pour qu’il cesse son occupation après s’être dérobé aux engagements pris à l’égard de la partie sahraouie, sous l’égide des deux organisations.

    Un appel contenu dans le communiqué, publié par le ministère sahraoui des Affaires étrangères, à l’occasion du 57e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), un certain 25 mai 1963, dans le contexte des luttes de libération menées par les peuples africains pour s’affranchir de la colonisation et en finir avec l’apartheid. « La République sahraouie, encore en proie à l’agression étrangère que constitue l’occupation par le Royaume du Maroc d’une grande partie de son territoire national, appelle l’Union africaine et les Nations unies à assumer leurs responsabilités, en faisant pression sur l’occupant marocain pour qu’il cesse son occupation, après s’être dérobé aux engagements pris à l’égard de la partie sahraouie sous l’égide des deux organisations », précise le communiqué.

    Le ministère sahraoui des Affaires étrangères a souligné que « le peuple sahraoui en lutte pour défendre sa liberté et sa souveraineté est fier d’appartenir à l’Afrique et à un État qui compte parmi les fondateurs de l’Union africaine, qui constitue le cadre où s’exprime l’aspiration commune des peuples du continent à la complémentarité et à l’intégration politique et économique ». Le ministère a indiqué que la République sahraouie « œuvrera au sein de l’UA à promouvoir l’action collective de manière à réaliser les objectifs de l’Agenda de 2063 pour le développement et la paix, et contribuera aux efforts visant à unifier la voix de l’Afrique pour contrer les desseins d’un certain front au sein de l’Union qui tente d’appliquer des plans étrangers visant à créer un climat de division et d’instabilité, et à servir ses propres intérêts au détriment des peuples d’Afrique ».

    Les dirigeants de l’UA avaient réitéré, lors de la célébration du 50e anniversaire de la Journée de l’Afrique, le 25 mai 2013, « leur ferme engagement à consacrer les objectifs d’union et de libération, et leur attachement au principe du droit des peuples à l’autodétermination et à leur intégrité territoriale », a souligné le MAE sahraoui. « L’organisation continentale a accueilli, des années durant, les mouvements de libération, assuré leur financement et approvisionnement en armes, sans manquer de les soutenir dans les fora internationaux », a rappelé la même source.
    L’OUA avait également joué « un rôle prépondérant » dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et accueilli le jeune État sahraoui, « en dépit de la forte pression exercée de l’extérieur du Continent et par des agents locaux expansionnistes », précise la même source.

    L’Organisation panafricaine était également l’initiatrice de la proposition ayant constitué le fondement de la solution pacifique et juste, connue sous l’appellation de plan de règlement sahraoui, dont le principal objectif consistait en l’accès du peuple sahraoui à ses droits inaliénables, lit-on dans le communiqué du ministère sahraoui.

    Le MAE sahraoui a rappelé qu’avec « la création de l’UA et en concrétisation de la solidarité avec la RASD et son peuple, il a été convenu à l’unanimité de mentionner les États fondateurs, dont l’État sahraoui dans l’acte constitutif pour contrer définitivement les tentatives de l’occupant marocain qui avait tout fait à l’époque pour que son adhésion à la nouvelle Union, héritière de l’OUA, soit au détriment de la République sahraouie ». « Les positions, les principes de l’UA ainsi que sa philosophie inspirée d’un long parcours de combat contre l’esclavagisme, la discrimination et la colonisation ont fait de cette entité, aujourd’hui, après presque 6 décennies d’existence, la seule organisation continentale qui bénéficie de l’intérêt des puissances mondiales, eu égard à l’importance stratégique qu’elle revêt au point de mériter le qualificatif de « Continent d’avenir » et compte tenu de ses richesses et du dynamisme de ses populations », a écrit le ministère.
    Les pays africains célèbrent lundi la Journée mondiale de l’Afrique commémorant le 57e anniversaire de la fondation, le 25 mai 1963, de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), lorsque 32 États africains indépendants ont co-signé l’acte constitutif de l’Organisation, devenue l’Union africaine (UA), en 2002, à Addis-Abeba (Ethiopie).

    En date du 25 mai 1963, les pères fondateurs ont convenu des principes et objectifs qualifiés de « fondement et ciment » de l’action africaine collective visant à libérer le continent noir du colonialisme et du racisme, tout en œuvrant à obtenir le droit à l’indépendance et à l’autodétermination dans le respect des frontières héritées de l’époque coloniale. Ces principes ont également constitué « les fondements voire l’essence de la philosophie de l’unité et de l’édification et les piliers de la stratégie africaine partagée » qui distingue l’Afrique.L’OUA a représenté, par ailleurs, le cadre continental dans lequel les leaders africains ont défini l’orientation et les politiques visant l’action collective et la coordination du mouvement de solidarité au service de la libération.

    Depuis sa création, l’OUA n’a cessé d’accompagner le combat et la lutte des peuples africains, en mettant en place une instance spéciale, en l’occurrence le Comité de libération de l’Afrique dont le siège est implanté à Dar Es-salam en Tanzanie.

    M. B.

    Le Courrier d’Algérie, 27 mai 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Journée de l’Afrique, Front Polisario,

  • Franc CFA : Macron tente de duper les peuples africains

    Soutien total à la souveraineté monétaire des pays africains contre l’ECO nouveau nom du franc CFA
    Macron vient d’annoncer à Abidjan le changement de nom du « CFA », ex-franc des colonies d’Afrique, pour « l’ECO ».
    Gardant la « garantie de son taux de change par rapport à l’Euro » à travers le trésor français, l’impression de la monnaie, se taisant sur la détention des stock d’or des pays africains, Macron déclare sera transféré à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) les 50% des réserves de change des pays africains détenus au trésor de la banque de France et qu’il n’y aura plus de représentant français dans le Conseil d’Administration de la dite banque.
    Ce faisant, Macron court-circuite la décision des chefs d’états de la CEDEAO (pays de l’Afrique de l’ouest) du 29 juin 2019 qui avaient adopté le nom ECO pour mettre fin à la dépendance monétaire des Etats de la zone CFA vis à vis de l’impérialisme françafricain.
    Ce diviser pour mieux régner est mis en branle avec la complicité des Présidents Alassane Ouattara mis au pouvoir en Côte d’Ivoire, Macky Sall du Sénégal dans un silence assourdissant des autres présidents de l’UEMOA.
    Changer le nom de la monnaie tout en gardant le contrôle du système de la dépendance monétaire n’est pas nouveau : le franc CFA comorien est ainsi devenu le franc comorien tout en fonctionnant exactement comme le CFA.
    Macron a un autre objectif : faire pression sur les pays de la zone CFA de la BEAC (pays de l’Afrique Équatoriale) qui gardent le CFA mais ont décidé d’imprimer leur CFA en lançant un appel d’offre international.
    Confronté à une montée inexorable des mobilisations populaires d’une jeunesse et d’une opinion populaire africaine exigeant la sortie du CFA tout comme le monde du travail en France et dans les pays de l’UE exige la sortie de l’Euro, mais aussi à des solidarités montantes en France contre l’oppression impérialiste, Macron cherche ainsi à faire prendre des vessies pour des lanternes en faisant changer le nom de la monnaie néocoloniale.
    LE RASSEMBLEMENT COMMUNISTE 
    – dénonce ce nouvel stratagème de l’impérialisme Français contre l’indépendance nationale et la souveraineté monétaire en Afrique ;
    – proteste contre les répressions, les arrestations, les émigrations forcées, les morts et les destructions environnementales engendrées par le pillage de l’Afrique par les multinationales;
    – appelle à la solidarité totale en France avec les luttes populaires, syndicales et politiques des peuples d’Afrique contre le néocolonialisme, les diktats libéraux désastreux du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC.
    Tags : France, Afrique, françafrique, Franc CFA, FCFA, eco, CEDEAO, UEMOA, 
  • Etats-Unis : un Etat négrocidaire

    L’Amérique de Trump Obama W et consorts a toujours été un état négrocidaire. C’est à dire un état qui s’est construit sur la négation de la dimension humaine des Noirs qui y ont été déportés il y a maintenant près de 5 siècles.
    Durant toute la période esclavagiste les Noirs y ont été soumis à un régime d’extermination physique par le travail jusqu’à qu’à la mort. Après qu’ils aient vécu des années de misère de sévices et de tortures sur les plantations. 
    Puis il y’a eu abolition et donc redéfinition des méthodes d’extermination des Noirs.
    Entre 1865 et 1965, moment où le mouvement des droits civiques fut à son apogée pour céder la place à celui du pouvoir noir qui ne devait durer que quelques années, près de 5000 Noirs ont été lynchés par des petits Blancs, les Redneck du sud, les ouvriers et petits salariés ou commerçants blancs du nord. Parce qu’ils ne supportaient pas d’avoir à partager des espaces de vie avec ceux qu’ils ont toujours vus comme des Nègres c’est à dire des gens dont la seule fonction sociale consistait à les servir et à subir leurs sévices au nom du privilège blanc.
    La seule période où les Blancs ont du ranger leurs armes aura été quand des militants noirs auront eu le courage de sortir les leurs pour défendre leur droit à la vie.
    Mais le rapport de force avait été tellement déséquilibré qu’il n’avait fallu que quelques années au pouvoir blanc pour éradiquer le Black Panther Party la Black Libération Army et leurs mentors idéologiques comme Malcolm X Fred Hampton ou même Martin Luther King qui lui prônait pourtant la fin des violences et des meurtres de masse contre les Noirs par une méthode de non-violence.
    Le pouvoir blanc a alors pu relancer sa machine à écraser et à tuer les Noirs en masse.
    Ouvertement, et cette fois par les sommets de l’état.
    C’est Bill l’anguille alias Slick Willy et sa femme Killary qui auront décrété la réouverture de la chasse aux Nègres.
    Une fois, deux fois, trois fois et vous êtes éliminés de la société a lancé Bill Clinton, celui qui pourtant avait été qualifié mal à propos de premier président noir par un symbole de la microbourgeoisie noire.
    Puisque l’esclavage avait été aboli il suffisait de mettre en place une vaste politique d’incarcération de masse des Noirs pour faire revivre le good old times des plantations. 
    Mais cette nouvelle politique de négation de masse de la vie et des droits des Noirs ne suffisait plus à calmer la haine et la rage blanche. Le pouvoir blanc renaissant voulait faire couler du sang noir sur les trottoirs des grandes villes et dans les campagnes du pays. 
    Entre alors en jeu Killary. 
    Et en la matière elle surpassa celui qui lui sert de mari. 
    Selon elle il y avait de quoi se sentir en danger dans la rue à 22 h face à un Noir à capuche. 
    Killary décréta donc la criminalisation des Noirs pour le seul fait qu’ils étaient des Noirs. 
    Imparable. 
    Les femmes blanches ont toujours jouer leur partition dans les politiques d’extermination des Noirs.
    Et le féminisme blanc ne pouvait pas déroger à la sacro-sainte feuille de route du pouvoir blanc puisqu’il a toujours été une composante de ce pouvoir .
    Les petites mains blanches ont alors capté 5/5 le message de Killary. Après les diatribes rageuses et enflammées de cette dernière, tout jeune ou moins jeune Noir, femme ou homme (pour le coup pas question de faire de distinction de genre en s’adressant aux Noirs) devenait une cible des hommes et des femmes blancs en arme dans les espaces publics. 
    Qu’ils soient policiers agents de sécurité de grands sociétés ou simples vigiles-citoyens en patrouille dans leur quartier. 
    Certains policiers ont même été tellement assoiffés de sang nègre qu’ils sont allés jusqu’à pénétrer dans des appartements de Noirs en toute illégalité sans mandat et sans raison valables pour les éliminer. 
    Le déclencheur de cette nouvelle campagne de haine, de violence et d’assassinats ciblés aura été Barack Obama et sa meuf.
    Barack, le beau gosse propre sur lui, costume sur mesure et sourire banania qui aura osé allé dormir dans le lit du maître à la Maison blanche.
    Et que dire de Michelle qui depuis les deux mandats de son mari passe son temps à nous expliquer le rêve américain de la jeune femme noire et pauvre des bas quartiers de Chicago qu’elle a été mais qui a fini par réussir parce qu’elle en voulait. Becoming qu’elle nous dit. 
    Traduisez, l’Amérique c’est l’avenir, même pour une femme noire. 
    En attendant, depuis l’élection du Premier président noir qui du reste n’en a jamais rien eu à foutre du sort des Noirs, c’est l’hécatombe chez les Noirs
    Tamir Rice, Éric Garner Michael Brown Sandra Bland Laquan Mac Donald Freddie Gray Alton Sterling Philando Castile Charleena Lyles Ahmaud Arbery Breonna Taylor … et aujourd’hui George Floyd.
    Le négrocide aux États-Unis ne cessera qu’avec l’éradication des fondations du pouvoir blanc. Parce qu’on ne réforme pas un régime génocidaire et barbare on le fait disparaître.
    Ahmad Ngoubo
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    Tags : Etats-Unis, noir, noirs, racisme, esclavage, nègres, esclaves, Malcolm X, Barack Obama,