Mois : mars 2017

  • Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

    Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.

    Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays d’accueil comme une immixtion dans leurs affaires internes.

    Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».

    Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipar à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.

    En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.

    En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendentiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.

    Dans le but de contrôler les mouvements des opposants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.

    L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.

    En effet, la DGED a déployé des gros moyens en vue d’attirer des soutiens au Maroc dans son objectif de coloniser définitivement le Sahara Occidental. Les opérations d’écoute des communications de la MINURSO étaient accompagnées d’une large campagne de lobbying aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Espagne et auprès des institutions onusiennes. Ainsi, l’ambassadeur Omar Hilale qui préside actuellement la représentation du Maroc auprès de l’ONU, a réussi à s’assurer les services du suédois Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au HCDH, ainsi que ceux de Sultan Athar Khan, directeur du cabinet du président du HCR, Antonio Guterres, l’actuel Secrétaire Général de l’ONU.

    Grâce aux révélations du lanceur d’alertes anonyme, Chris Coleman, de nombreux documents confidentiels du Secrétariat de l’ONU ont été dévoilés. Sa nature prouve que le Maroc avait bel et bien piraté les ordinateurs de l’ONU. Parmi ces documents, des compte-rendus des réunions du Secrétaire Général de l’ONU avec, entre autres, le président tchadien Idriss Déby Itno.

  • Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

    Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.
    Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêtter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays qui les accueille comme une immixtion dans leurs affaires internes.
    Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».
    Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipal à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.
    En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.
    En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendantiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.
    Dans le but de contrôler les mouvements des opposiants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.
    L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.
    Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Polisario
  • Un prince marocain extradé en 2008 pour liens avec Al-Qaida

    Selon le journal pakistanais ROZNAMA MASHRIQ, deux princes arabes ont été arrêtés au Pakistan pour leur lien présumé avec AL QAEDA, il s’agit du prince Abdelkarim du Maroc et du Prince Abdelhak du Yémen.

    Après 4 ans dans la prison, les deux vont être extradés vers leurs pays sur ordre du tribunal suprême de Peshawar.

    L’information publiée sur le journal pakistanais en date du 14 mai 2009, a été rapporté par Karim Bouzida, ancien directeur général de Mena Media Consulting, la boîte de Fouad El Himma.

    Bouzida deviendra en 2014 le directeur de la communication dans le cabinet du roi Mohammed VI

  • Un document secret révèle les pratiques de barbouzes du Makhzen à l’ONU

    Omar Hilale et son ancienne taupe au HCDH, Anders Kompass
    Khider Cherif
    Le hacker marocain Chris Coleman vient de poster sur son site un document explosif qui prouve que le Makhzen continue à utiliser des méthodes de barbouzes pour infléchir à son profit les positions de l’ONU à l’égard du conflit du Sahara Occidental. Chris Coleman révèle ainsi qu’en 2014, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a exercé des pressions sur Susana Malcorra et Kim Bolduc, respectivement chef de cabinet du secrétaire général de l’ONU et représentante spéciale du secrétaire général pour le Sahara Occidental et cheffe de la Minurso, pour les amener à accepter les «règles» du Maroc concernant les activités de la mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental. A l’époque, Rabat avait notamment paniqué à l’idée que les Etats-Unis, très offensifs sur le dossier sahraoui, parviennent à faire passer leur projet d’élargir le mandat de la mission au monitoring des droits de l’Homme, à l’instar des autres missions de paix onusiennes.
    L’ambassadeur du Maroc à l’ONU avait justement reçu pour ordre de Mohammed VI de faire bien comprendre, par quelque manière que ce soit, à Mme Bolduc – qui venait d’être nommée à la tête de la Minurso – de «ne pas compliquer sa mission en essayant de s’ingérer dans les questions des droits de l’Homme qui ne relèvent pas de son mandat». Dans le cas contraire, rapporte Chris Coleman, le Maroc s’était promis de lui mettre des bâtons dans les roues «jusqu’à compromettre sa mission».
    «Le Maroc est prêt à travailler, la main dans la main, avec Mme Bolduc et développer un partenariat fructueux avec elle pour la mise en œuvre du mandat de la Minurso, qui se limite strictement à la surveillance du cessez-le-feu, au déminage et à l’assistance logistique aux mesures de confiance», avait ajouté sur un ton menaçant le diplomate marocain dans le but de limiter le mandat de la Minurso.
    Omar Hilale a insisté également pour que «la question des droits de l’Homme reste dans les mains du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) où Anders Kompass, directeur des opérations et de la coopération technique, veille à ce que les rapports de cette instance soient favorables au Maroc et où le soutien de Mme Navi Pillat a été acheté moyennant le versement annuel d’un million de dollars comme contribution au budget du Haut Conseil au droit de l’homme de l’ONU».
    Comble des combles, le diplomate était allé même jusqu’à obliger la responsable de la Minurso pour que les réunions des missions des procédures spéciales aient lieu dans des bâtiments désignés par les autorités marocaines où ces dernières ont implanté des installations techniques pour l’écoute des conversations tenues entre les militants sahraouis et les envoyés onusiens. Omar Hilale avait notamment «déploré» que «des instructions aient été données de New York pour que les réunions des Procédures spéciales se tiennent désormais au siège de la Minurso». «Le Maroc s’oppose à une telle décision», avait-il martelé.
    Fort heureusement, et grâce à la mobilisation de la communauté internationale, ni l’ONU et ni la cheffe de la Minurso n’ont accepté l’ignoble chantage marocain. C’est ce qui conduira d’ailleurs par la suite Mohammed VI à expulser du Sahara Occidental occupé les composantes civile et politique de la Minurso.
  • Susana Díaz, la socialista que prohíbe viajar a los campamentos saharauis

    Alfonso Lafarga.-
    Susana Díaz, candidata a liderar el PSOE, quiere recuperar para su partido el Gobierno de España, reconciliarse con la mayoría social y luchar contra la desigualdad, el populismo y el nacionalismo, pero no ha dicho nada sobre qué postura mantendrá sobre un conflicto en el que tanta responsabilidad tiene España, el Sáhara Occidental, aunque sus antecedentes no son precisamente alentadores para la causa saharaui.
    En su crónica sobre la presentación de la candidatura de Díaz, el pasado 26 de marzo, Leonor Mayor Ortega describió en La Vanguardia: “Pero más que su cercanía, al público le gustó su humanidad. Hubo grandes aplausos cuando la candidata recordó a los refugiados, a “los niños que han huido de la guerra y que sufren” y contó que en los últimos tiempos ha tenido relación con varias ONG’s, dada su preocupación por este asunto.
    Se desconoce si en ese recuerdo la aspirante a dirigir el PSOE incluye a unos refugiados que hace mas de 41 años tuvieron que salir de su tierra, el Sáhara Occidental, y huir al desierto argelino mientras eran perseguidos y bombardeados por Marruecos con napalm y fósforo blanco, tras ser abandonados por España.
    Victoria Luna, por su parte, reseñó en 20minutos que Rosa Díaz “en un amago de autocrítica, señaló que era consciente de sus ‘errores’ y de que hay cosas que tiene que ‘mejorar’, aunque no citó ningún ejemplo”. No sabemos si entre estos errores se encuentra prohibir viajar a los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf.
    Ni un “desaire” a Marruecos
    Ocurrió en el primer trimestre de 2015: El entonces vicepresidente del ejecutivo andaluz, Diego Valderas, de IULV-CA, pretendía viajar a los campamentos saharauis para comprobar sobre el terreno los logros de la cooperación andaluza, pero Susana Díaz se lo prohibió con el argumento de que el Gobierno de la Junta de Andalucía no debía “intervenir en conflictos internacionales” y tenía que respetar la posición del Gobierno de España. “Cualquier relación con terceros países que suponga un conflicto internacional debe estar al margen de la acción de este Gobierno”, llegó a decir.
    Además de considerar que visitar a unos refugiados era intervenir en un conflicto internacional, Díaz estaba preocupada por no causar lo que pensaba podía ser un “desaire” a Marruecos, aunque los campamentos se encuentren en la hamada argelina. Se trata de un “desaire” que vienen haciendo desde hace años -desde que los saharauis están allí refugiados en duras condiciones- parlamentarios nacionales, alcaldes y cargos autonómicos. En noviembre de 1976 lo hizo Felipe González, cuando era un joven dirigente socialista comprometido con la causa saharaui, y, entre otros, también fueron el entonces lehendakari Juan José Ibarretxe (PNV), en 2002; Ramón Luis Valcárcel (PP), en 2010, cuando era presidente de Murcia y el vicepresidente de la Xunta de Galicia, Alfonso Rueda Valenzuela (PP), en 2014.
    Las visitas internacionales a los campamentos de refugiados saharauis son frecuentes, como la protagonizada en febrero pasado por una delegación del Senado de Estados Unidos, viajes que también se producen a los territorios del Sáhara Occidental ocupados por Marruecos: Representantes de las embajadas en Rabat de Estados Unidos, Gran Bretaña, Alemania, Finlandia, Suecia, Noruega y Dinamarca, entre otras, se han desplazo en diferentes ocasiones a El Aaiún para interesarse por la situación de los Derechos Humanos, cuya violación han denunciado Amnistía Internacional (AI), Human Rights Watch (HRW), el Centro Robert F. Kennedy (RFKC) y la Red Euromediterránea de Derechos Humanos (REMDH).
    Por el contrario, el Ministerio de Asuntos Exteriores de España no manda enviados ni presenta queja alguna cuando algún español es expulsado del Sáhara Occidental, o como ocurrió a mediados de marzo pasado cuando se impidió al magistrado del Tribunal Superior de Justicia de Asturias Jesús María Martín Morillo entrar en Rabat, a donde acudió para asistir como observador internacional al juicio a los 24 saharauis de Gdeim Izik.
    Casualmente la negativa de Susana Díaz a que un cargo de la Junta viajase a los campamentos de refugiados se produjo después de que el embajador de Marruecos en España, Mohammed Fadel Benyaich, se reuniese con representantes de la Confederación de Empresarios de Andalucía y de la Cámara de Comercio de Sevilla. El embajador hizo entonces un llamamiento a la comunidad marroquí en Andalucía para que se movilizase en defensa del “Sáhara marroquí”.
    También ocurrió después de visitar ella misma Marruecos los días 11 y 12 de septiembre de 2014, ser recibida por Mohamed VI y entrevistarse con el jefe del Gobierno marroquí, Abdelilah Benkirane, y con el ministro de Asuntos Exteriores y Cooperación, Salaheddine Mezouar. Esta visita indignó al movimiento solidario con el pueblo saharaui por la falta de referencia de Susana Díaz a los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental.
    En el acto de presentación en Madrid la aspirante a liderar el PSOE estuvo flaqueada por los expresidentes socialistas Felipe González y José Luis Rodríguez Zapatero, defensores de la postura del régimen marroquí sobre el Sáhara Occidental.

    https://contramutis.wordpress.com/2017/03/27/susana-diaz-la-socialista-que-prohibe-viajar-a-los-campamentos-saharauis/

  • Encore une fois, les torchons du Makhzen puisent dans le mensonge

    Un journal de la DGED a récemment publié un article sur un prétendu communiqué de l’Ambassadeur de Russie à Rabat au sujet de la visite d’une délégation du Front Polisario à Moscou.

    Ce journal nous a habitué à ses sorties médiatiques sulfureuses et haineuses qui reflétent le désaroi du Makhzen à chaque fois que le Polisario enregistre des victoires sur la scéne diplomatique.

    Il n’y a pas si lontemps, ce même canard a publié un article mensongére au sujet de l’adhésion de la RASD à l’International Socialiste en temps que membres à part entiére. Maintenant, il récidive encore une fois pour semer le doute et la confusion dans l’esprit de ses lecteurs en faisant croire que la Russie est favorable aux théses du Makhzen. Bien que nulle trace de ce communiqué n’a été trouvé sur Internet, nous répondons à ce torchon que la position de la Russie concernant la question du sahara Occidental est claire et ne prête aucun équivoque, à savoir « mise en œuvre de l’objectif initial d’assurer les conditions de base pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (la dernière sur ce sujet a été adoptée en avril de l’année courante) ». Ces propos sont ceux du Ministre des Affaires Etrangéres de Russie, Monsieur lavrov, qu’il a tenus lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien, le 25 juin 2013 à Moscou et publié par dans son site officiel:

    Voici la réponse intégrale de Monsieur Lavrov:

    « Vous avez absolument raison, nous avons les positions qui coïncident, et ces coïncidences ne sont pas aléatoires – cela vient de l’unité, de la communauté de vues sur l’ordre mondial, sur les voies de résoudre des problèmes internationaux. Cela s’applique également à la situation autour du Sahara occidental. Le réglement doit être réalisé sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous nous prononçons toujours pour et nous soutenons pleinement le travail de l’ONU, y compris la mission des bons services et les efforts de l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental M. Christopher Ross. Bien sûr, nous sommes pour la poursuite des contacts directs entre le Maroc et le Front Polisario pour la mise en œuvre de l’objectif initial d’assurer les conditions de base pour l’auto-détermination des peuples du Sahara occidental, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (la dernière sur ce sujet a été adoptée en avril de l’année courante). Cette dernière n’a nullement ignoré le problème du respect des droits de l’homme, et invite les parties à coopérer avec la communauté internationale pour assurer le respect des droits de l’homme, y compris des mesures appropriées dans les camps de réfugiés. Il s’agit de la position commune du Conseil de sécurité de l’ONU. Je tiens à souligner que le respect des droits de l’homme dans le contexte du problème du Sahara occidental est un élément très important, mais n’est pas une tâche essentielle du point de vue des prérogatives principales du Conseil de sécurité. Il existe des structures spécialisées comme les commissions compétentes de l’Assemblée générale des Nations unies, le Conseil des droits de l’homme qui cherchent à jouer un rôle de premier plan pour assurer le respect des droits de l’homme. Dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU c’est le maintien de la paix internationale et de la sécurité ainsi que la mise en œuvre des décisions prises par le Conseil. La tâche prioritaire pour le règlement au Sahara occidental est la définition du statut de ce territoire sur la base des solutions existantes. Cependant nous devons respecter les droits de l’homme, ce qui se reflète dans la résolution du Conseil de sécurité du mois d’avril.

    Je voudrais également noter que nous apprécions le rôle positif de la Mission de l’ONU pour la tenue d’un référendum au Sahara occidental. Je souligne que le contingent russe de 17 militaires est le plus grand. Notre position reste inchangée, nous nous laisserons guider par elle ».

  • Encore une fois, les torchons du Makhzen puisent dans le mensonge

    Un journal de la DGED a récemment publié un article sur un prétendu communiqué de l’Ambassadeur de Russie à Rabat au sujet de la visite d’une délégation du Front Polisario à Moscou.
    Ce journal nous a habitué à ses sorties médiatiques sulfureuses et haineuses qui reflétent le désaroi du Makhzen à chaque fois que le Polisario enregistre des victoires sur la scéne diplomatique.
    Il n’y a pas si lontemps, ce même canard a publié un article mensongére au sujet de l’adhésion de la RASD à l’International Socialiste en temps que membres à part entiére. Maintenant, il récidive encore une fois pour semer le doute et la confusion dans l’esprit de ses lecteurs en faisant croire que la Russie est favorable aux théses du Makhzen. Bien que nulle trace de ce communiqué n’a été trouvé sur Internet, nous répondons à ce torchon que la position de la Russie concernant la question du sahara Occidental est claire et ne prête aucun équivoque, à savoir « mise en œuvre de l’objectif initial d’assurer les conditions de base pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (la dernière sur ce sujet a été adoptée en avril de l’année courante) ». Ces propos sont ceux du Ministre des Affaires Etrangéres de Russie, Monsieur lavrov, qu’il a tenus lors d’une conférence de presse avec son homologue algérien, le 25 juin 2013 à Moscou et publié par dans son site officiel:
    Voici la réponse intégrale de Monsieur Lavrov:
  • De hauts responsables marocains s’intéressent à la fortune de Mme Assia Bensalah Alaoui

    Mme Assia Bensalah Alaoui, Ambassadeur itinérant du Roi Mohamed VI du Maroc est la petite fille du grand mouchard de la France colonialiste, le Caïd Bachir Ben salah Zemrani. Elle est la mère d’Abdemalek Alaoui, le fils du détenteur du Groupe Maroc Soir, agent de la DGED et directeur du Huffington Post Maroc.
    De hauts responsables au ministère marocain des affaires étrangères semblent s’intéresser à sa fortune. Le 15 novembre 2011, ils ont reçu un mail de la part de Chelbat Lotfi, expert-comptable et conseiller fiscal à Bruxelles où il apporte des détails très précis sur les compte en banque d’Assia.
    Voici le texte intégral de ce mail:
    LIRE LA SUITE DEPUIS LA SOURCE

    Maroc, MAEC, Assia Bensalah Alaoui

  • De hauts responsables marocains s’intéressent à la fortune de Mme Assia Bensalah Alaoui

    Mme Assia Bensalah Alaoui, Ambassadeur itinérant du Roi Mohamed VI du Maroc est la petite fille du grand mouchard de la France colonialiste, le Caïd Bachir Ben salah Zemrani. Elle est la mère d’Abdemalek Alaoui, le fils du détenteur du Groupe Maroc Soir, agent de la DGED et directeur du Huffington Post Maroc.

    De hauts responsables au ministère marocain des affaires étrangères semblent s’intéresser à sa fortune. Le 15 novembre 2011, ils ont reçu un mail de la part de Chelbat Lotfi, expert-comptable et conseiller fiscal à Bruxelles où il apporte des détails très précis sur les compte en banque d’Assia.

    Voici le texte intégral de ce mail:

    Chers confrères,
    Savez-vous que Mme Assia Bensalah Alaoui, dispose d’une importante fortune à l’étranger, s’élevant à plusieurs millions de dollars. En Suisse, elle a réussi à transférer 2.937.317 Euros (Voir document en attaché) dans une banque privée , dénommé « Pictet & Cie », sis au 60, Route des Acacias CH-1211 Genéve 73. Mme Assia est régulièrement en contact avec un responsable de ladite banque, en l’occurrence Philippe Baltzer, joignable au +41 (0) 5833232314. Elle dispose également d’autres avoirs aux USA, gérés par une banque privée, dénommé « Pinnacle Associates Ltd ». Au 31 décembre 2008, ses avoirs américains s’élevaient à 257.710 dollars. (Voir document en attaché). Enfin, Mme Assia est actuellement en négociation avec une agence immobilière espagnole pour l’acquisition d’un appartement haut standing, situé en Espagne, plus précisément à Guadalmina Beach, d’une valeur de plusieurs millions d’Euros (Voir document en attaché)

    D’autres révélations sur les avoirs à l’étranger de personnalités marocaines tels que Taib Fassi, Yassine Mansouri, Mohammed Ouzzine, Youcef Amrani, etc….., sont disponibles sur le site ci-après:


    La précision des données du comptable marocain est étonnante. Ce qui prouve qu’il a participé à la gestion de ce transfert. Le montant du transfert décrit dans le mail a été corroboré par les documents apportés en 2014 par le lanceur d’alertes Chris Coleman (voir images).


    Cliquez ICI pour télécharger les documents y référants:
    Document 1
    Document 2

  • Sahara Occidental : Le Maroc veut imposer des limites à la mission de la MINURSO

    En date du 3 septembre 2014, l’Ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, a organisé une rencontre avec Mme Susana Malcorra, Chef de Cabinet du Secrétaire Général et Kim Bolduc.
    La réunion tient à un mois de la désignation de Mme Bolduc le 31 juillet 2014 Représentant Spécial du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental et cheffe de la MINURSO. Celle-ci est restée bloquée à New York, le Maroc lui refusant l’entrée au Sahara Occidental pour entamer sa mission.
    L’objectif de cette rencontre était de dicter les conditions du Maroc sur le mandat de la MINURSO suite à la décision, un an auparavant, des Etats-Unis de proposer l’élargissement de son mandat au monitoring des droits de l’homme, à l’instar des autres missions de paix onusiennes.
    Le blocage marocain vise à imposer des conditions concernant le travail, le mandat et les prérogatives de la MINURSO surtout en ce qui concerne l’implication dans la question du respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. Les propos de l’ambassadeur Hilale à ce sujet sont claires :  » Mme Bolduc ne doit pas compliquer sa mission en essayant de s’ingérer dans les questions des droits de l’Homme qui ne relèvent pas de son mandat. Sinon, elle risque de se heurter à des problèmes et des difficultés qui vont compromettre sa mission. Elle n’aura aucune excuse de surprise en cas de ferme réaction des autorités marocaines », a-t-il dit.
    «  »Le Maroc est prêt à travailler, la main dans la main, avec Mme Bolduc et développer un partenariat fructueux avec elle pour la mise en oeuvre du mandat de la MINURSO, qui se limite strictement à la surveillance du cessez-le-feu, au déminage et à l’assistance logistique aux mesures de confiance », a-t-il ajouté dans le but de limiter le mandat de la MINURSO.
    Il insiste pour que la question des droits de l’homme reste dans les mains du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCDH) où Anders Kompass, Directeur des opérations et de la coopération technique veille à ce que les rapports de cette instance soient favorables au Maroc et où le soutien de Mme Navi Pillat a été acheté moyennant le versement annuel d’un million de dollars comme contribution au budget du HCDH.  » La MINURSO n’a ni vocation, ni mandat pour s’occuper des questions des droits de l’Homme, que le Maroc traite avec le HCDH à Genève, dans le cadre d’un partenariat confiant et engagé », afirme-t-il.
     » Mme Bolduc doit s’engager à respecter le mandat de la MINURSO. C’est à cette condition qu’elle bénéficiera de l’appui et de la coopération des autorités marocaines », dit-il délattant la peur marocaine de voir la MINURSO surveiller les droits de l’homme ou menant des contacts avec la population civile sahraouie.

    Le Maroc insiste pour que les réunions des missions des procédures spéciales aient lieu dans des bâtiments désignés par les autorités marocaines où ces dernières ont implanté des installations techniques pour l’écoute des conversations tenues entre les militants sahraouis et les envoyés onusiens. Ainsi, Omar Hilale a signalé que  » des instructions auraient été données de New York pour que les réunions des Procédures Spéciales se tiennent désormais au siège de la MINURSO. Le Maroc s’oppose à une telle décision et regrette que le Secrétariat cherche à accorder une reconnaissance aux séparatistes et à compliquer les visites des Procédures Spéciales qui se sont déroulées, jusqu’à présent, dans les meilleures conditions. Les droits de l’Homme sont du ressort de Genève. New York n’a pas à y interférer ».
    Pour rappel, les associations sahraouies des droits de l’homme ont refusé une rencontre avec une délégation technique du HCDH présidée par Anders Kompass. Celui-ci a refusé de tenir la réunion dans le siège de la MINURSO.

    Cliquez ici pour télécharger le document y référant

    Liens sur le site Calameo :

    Lien nº 1

    Lien nº2

    Lien nº3