Mois : mars 2017

  • SAHARA OCCIDENTAL: EL MURO MILITAR MÁS LARGO DEL MUNDO

    Algunos pueden pensar que es la Muralla China, pero no. Fue una fortificación -de más de 21 mil kilómetros de largo- para detener los ataques de los manchúes y mongoles. Hoy es un lugar turístico.
    Un muro del que nadie habla –incluso cuando los medios de comunicación hacen especiales de los muros en el mundo, ahora que han vuelto a la palestra con la decisión del presidente norteamericano, Donald Trump, de construir el muro fronterizo con México- es el que edificó el Reino feudal de Marruecos, en la década de los ´80 –con la ayuda de Arabia Saudita y Francia- en el territorio ocupado del Sahara Occidental.
    El silencio informativo que pretende imponer la cancillería marroquí a su invasión, ha tenido resultados parciales. Cada vez se difunde más la cuestión saharaui y las violaciones a los derechos humanos en el territorio ocupado.
    Sobre el muro marroquí expresaba el intelectual uruguayo Eduardo Galeano: “¿Por qué será que hay muros tan altisonantes y muros tan mudos? ¿Será por los muros de la incomunicación, que los grandes medios de comunicación construyen cada día?”.
    Las tropas del Frente Polisario -único representante del pueblo saharaui reconocido por las Naciones Unidas- tenían en jaque a las poderosas fuerzas militares invasoras marroquíes y construyeron un muro de 2,720 kilómetros cuadrados (una distancia mayor desde Tumbes hasta Tacna), convirtiéndose en la muralla militar más larga del mundo. Solo para una comparación: el otro muro de la vergüenza, el de Berlín, tenía solo 160 kilómetros.
    Cabe recordar que el Reino feudal de Marruecos invadió el territorio del Sáhara Occidental en 1975 –contra todas las resoluciones de la ONU y el dictamen de la Corte Internacional de Justicia de La Haya- bombardeando a la población civil con napalm y fósforo.
    Miles de saharauis huyeron de la matanza y se asentaron en los campamentos de refugiados de Tinduf, en Argelia, y en los territorios liberados del Sáhara Occidental, en donde fundaron la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), el 27 de febrero de 1976.
    Como paréntesis debemos destacar que el Perú reconoció a la RASD en agosto de 1984, durante el régimen democrático de Fernando Belaunde Terry y el primer embajador saharaui presentó cartas credenciales ante el presidente Alan García y el canciller Allan Wagner, en 1986. Pero desgraciadamente y en forma sorpresiva el asesor presidencial Vladimiro Montesinos congeló las relaciones en 1996. Cuando este asesor estuvo escondido en Panamá quiso asilarse en Marruecos. ¿Una por otra?
    Esperemos que el mandatario Pedro Pablo Kuczynski y su canciller, Ricardo Luna, restablezcan las relaciones diplomáticas y subsane esta ignominia histórica. Además, impregnaría a la nueva política exterior peruana un sello distintivo de justicia, valores, de defensa de la legalidad internacional, de los derechos humanos y del derecho internacional, en especial de la libre autodeterminación de los pueblos y el derecho a la independencia de los países y pueblos coloniales.
    Volviendo al tema central de este artículo, el muro, está compuesto por una barrera de tierra y piedras de 2.5 metros de alto por 2 metros de ancho. Es custodiado por más de 130 mil soldados marroquíes. Cuesta un 25 por ciento del presupuesto anual marroquí para gastos de guerra, de acuerdo a estimaciones del Grupo de Estudios Estratégicos, unos 2 millones de euros diarios.
    El muro cuenta con vallas, alambres de púas, surcos antitanques y unos 10 millones de minas antipersona y antivehículos, bunkers, pertrechos antiaéreos y radares.
    Este muro simboliza un crimen contra la humanidad, al dividir a las familias saharauis y violar el principio de integridad territorial de los países pendientes de descolonización.
    Es una gigantesca cárcel al aire libre que va del muro al mar y en donde se encuentran medio millón de saharauis sin libertades, ni protección a sus derechos humanos.
    Periodista Profesional Colegiado. Ganador de 4 premios periodísticos nacionales. Miembro de la Prensa Extranjera. @anchezserra
  • Corruption aux consulats marocains : le cas du Consulat de Rennes

    Comme convenu, vous trouverez ci-après, un aperçu de l’affaire dont on a parlé ce jour. Il s’agit en fait de l’époux de ma sœur, Monsieur Ahmed EL KHDAR, qui est Consul Général du Maroc à Oran (Algérie), depuis le 1er Mars 2011, après avoir été muté abusivement, en pleine année scolaire, de Rennes, où il avait exercé en tant que Consul Général du Maroc dans cette ville.

    Quand Ahmed EL KHDAR a pris ses fonctions à Rennes, le 1er septembre 2009, il a décelé pas mal d’irrégularités et de dysfonctionnements flagrants dans le consulat. Pour pouvoir maintenir intact, au niveau du consulat, le rythme des changements prôner par notre pays, il doit d’abord assainir la situation, c’est-à-dire séparer « le bon grain de l’ivraie » comme dit le jargon classique.

    C’est ainsi qu’il a commencé à mettre fin à ces dysfonctionnements et saisir son Ministère sur les différentes affaires qui empoisonnent le consulat du Maroc à Rennes. Il s’agit des affaires suivantes:

    le cas de frère d’un ambassadeur (actuellement en Afrique). Il s’agit de M. Ahmed LASFAR, agent local qui n’a jamais mis les pieds au consulat depuis 2006. Depuis cette date, il ne fait qu’envoyer au Consulat des arrêts de travail, tout en continuant de bénéficier de son salaire. Le consul, A. EL KHDAR lui a suggéré de venir reprendre son travail au consulat et lui a donné une semaine de réflexion pour répondre. L’intéressé n’a pas jugé opportun de donner une réponse. M. EL KHDAR a décidé, selon la législation française, de lui suspendre son salaire et l’orienter vers la sécurité sociale française pour demander des indemnités journalières. Le consulat paie à la caisse française de sécurité sociale sa quote-part patronale depuis plusieurs années.


    Un courrier a été adressé au Ministère pour l’informer de ce dossier. Aucune réponse n’a été donnée à ce jour. Les inspecteurs des finances en mission à Rennes, fin octobre 2010, ont bien établi les faits reprochés à cet agent local.

    – Le cas de M. Kamal ZIYAT, agent comptable désigné auprès du consulat à Rennes et qui travaille également au consulat du Maroc à colombes (région parisienne). Ce dernier a la mauvaise habitude, depuis plusieurs années, en tout cas du temps de l’ancien consul, de bénéficier indûment des frais de déplacement qui ne correspondent pas à la réalité. En fait, cet agent a toujours élu domicile à Paris. Il travail 3 jours au consulat du Maroc à Colombes et il vient une fois par semaine à Rennes. Il a réussi à avoir des ordres de mission « fictives », signés par l’ancien Consul de rennes pour lui permettre de bénéficier des frais de déplacement de Rennes à Colombes, à raison de trois jours par semaine. Ce qui n’est pas juste ! M. EL KHDAR refuse de lui servir ces frais de déplacements qui ne correspondent pas à la réalité, (en fait, il n’y avait jamais de déplacements de rennes à colombes, puisque ce dernier a toujours habité Paris), et un courrier a été adressé au Ministère des Affaires étrangères pour l’informer de cette affaire. Une autre fois aucune réponse à ce jours. Le dossier de cette affaire a été remis par le consul, A. EL KHDAR aux inspecteurs des finances lors de leur mission d’inspection au consulat à rennes qui ont également bien établi les faits.
    – Toujours à propos de cet agent comptable, il a également bénéficié indûment des indemnités de représentation depuis 4 ans, alors que ces indemnités sont réservées uniquement aux diplomates. Depuis l’arrivée de M. EL KHDAR au Consulat de Rennes, il a refusé de le faire bénéficier de ces indemnités car l’agent comptable ne remplit pas de fonctions de représentation. Celui-ci a menacé verbalement le consul en injuriant « qu’on va pas aller plus loin ». Les inspecteurs des finances ont bien vérifié que cet agent avait bien bénéficié de ces indemnités avant l’arrivée de M. El KHDAR à Rennes et que depuis sa prise de ses fonctions, a cessé de lui servir les indemnités en question.


    L’autre affaire concerne un vice-consul accusé par une femme marocaine d’harcèlement sexuel dans son bureau au consulat. L’intéressée qui est veuve s’est présentée en 2008 pour inscrire son enfant dans l’état civil. Le vice consul, Rachid DAIDAI a profité de la situation de la femme pour l’amener dans un bureau qui se trouve au 2ème étage pour l’harceler sexuellement. La femme a voulu sortir du bureau mais la porte a été fermée par le vice consul. Depuis cet acte, l’intéressée ne s’est pas déplacée au consulat craignant le vice consul qui lui a promis de se venger si elle dit un mot de ce qui était arrivé avec lui.
    La dame s’est présentée au consulat de rennes au mois juillet 2010 et a témoigné devant le consul et 3 cadres du consulat. Après avoir fait ses déclarations, elle a établi une déclaration sur l’honneur dans laquelle elle a consigné le détail de cette affaire. Cette déclaration a été signée et légalisée par l’intéressée et un courrier a été adressé au Ministère, accompagné de la déclaration de la dame, mais aucune suite n’a été donnée à cette correspondance. Pie, le vice consul, Rachid Daidai a été prorogé dans sa mission et il a été muté au consulat du Maroc à bordeaux, et ce après avoir passé 5 ans à Rennes (le ministère l’a muté à Bordeaux pour d’autres années encore). Ce vice consul est soutenu par un directeur au Ministère des affaires étrangères.
    Il faut signaler que le personnel du consulat a témoigné et confirmé devant M. Semlali et M. Bassou venus faire une inspection à Rennes (au mois de décembre 2010) les faits reprochés à M. daidai. Mais aucune sanction n’a été prise contre lui.


    – Le cas
    Mme Ammar zineb, agent local (fille d’une dame qui travaille à la clinique royale) qui arrive toujours en retard et sort toujours avant l’heure. Quand le consul, lui a fait la réflexion, elle a répliqué « qu’elle se remettra aux « gens » qui ont intervenu pour l’employer au consulat », allusion faite à des « gens du palais ». Il faut rappeler que l’intéressée fait prévaloir que sa maman travail dans la clinique royale.
    une fois n’est pas satisfaite des remarques qui lui ont été faites par le consul, l’intéressée a commencé à s’absenter, laissant un cumul du travail au consulat et créant un malaise parmi le personnel qui voit d’un mauvais œil le fait qu’on exige de lui l’assiduité et de l’autre côté la complaisance avec les autres « pistonnées ». Depuis le 5 juillet 2010 et 30 décembre 2010, Mme Ammar zineb a déposé
    17 arrêts de travail. Pie, vers la fin du mois décembre 2010, elle réclame son 13ème mois. Le consul lui a dit que le 13ème mois est une gratification et, à ce titre, il est servi en fonction de l’assiduité et le rendement des agents, et que c’était injuste de mettre sur un pied d’égalité les gens qui travaillent et qui sont assidus, et ceux qui ne le sont pas. L’agent en question a promis de faire intervenir les personnes du palais pour avoir son 13ème mois. Effectivement, l’intéressée a pu obtenir satisfaction puisque le Ministère a demandé au Consul de lui servir le 13ème mois. Le consul bien évidement a refusé de la faire bénéficier de ce 13ème mois.
    Au delà de cette question, l’intéressée a toujours menti au service administratif du Consulat, en déclarant qu’elle ne bénéfice pas de la couverture sociale et, de ce fait, elle a pu conserver son salaire durant la période des arrêts de travail. Après vérification faite par les inspecteurs des finances lors de leur mission à rennes, il a été établi que M. Ammar bénéfice bel et bien de la sécurité sociale. Interrogée sur le bien fondé de ses déclarations, l’intéressée a refusé de répondre aux 3 courriers qui lui ont été envoyés avec accusé de réception. Devant ce refus, le consulat a saisi directement la caisse sociale qui a indiqué dans un courrier que madame Ammar zineb est affiliée à la Caisse de sécurité sociale et, qu’à ce titre, elle bénéficie indûment des indemnités journalières.
    Tout le dossier a été envoyé au Ministère mais aucune réponse n’a été donnée à ce jour.


    Le cas de Mme Mouline fadwa, agent local qui fait fonction de secrétaire. Dans le cadre de redéploiement du personnel au sein du consulat, le consul a affecté cette dernière pour prendre d’autres fonctions, chose qu’elle a violement refusé et rejeté.
    Après cet agent s’est proposée d’aller dans le service d’état civil. Aucune objection ne lui a été faite. Une semaine après, elle s’absente et commence à envoyer des arrêts de travail pendant 2 mois et demi (6 arrêts de travail). Pendant cette période, M. Mouline n’a pas cessé de dénigrer le consul et l’essuyer de toutes les insultes et mensonges. Cet agent est la fille d’une ex-employée au Ministère des Affaires étrangères, qui s’occupait de standard (actuellement en retraite), et qui n’était autre qu’une proxénète au service des Hauts cadres du Ministère, et qui, à ce titre, a réussi à faire recruter 4 de ses enfants (deux filles et 2 garçons) dans les consulats du Maroc à l’étrangers.
    Au mois de décembre 2010, M. semlali et M. Bassou sont venus en inspection au consulat. Tout le personnel était unanime pour dénoncer les agissements et les mensonges de cet agent et le personnel ont témoigné librement et en toute franchise contre cette personne.

    Au lieu de sanctionner cet agent pour insubordination, manque de respect dû au responsable, et absence injustifiés, le Ministère a préféré se comporter bizarrement. En effet, le secrétaire général du ministère, M. AMRANI a demandé, par l’intermédiaire du chef de la division du personnel, au consul M. EL KHDAR de servir à Mme Mouline le 13ème mois. En réaction, le consul a envoyé un courrier au secrétaire général pour poser la question de l’opportunité de faire bénéficier les agents locaux qui s’absentent beaucoup de 13ème mois. Aucune réponse comme d’habitude. Mais cette fois- ci et juste avant de communiquer au consul la décision de sa nomination à Oran (décision en date du 20 janvier 2011), le directeur du personnel a demandé à M. EL KHDAR, par lettre du 16 janvier 2011 de servir le 13ème mois, aussi bien à Mme AMMAR et Mme Mouline. Chose que le consul a refusé de faire.

    Ce n’est que sous la pression du personnel du ministère et du consulat qui ont exprimé leur indignation devant cette décision, que le Ministère a procédé à la réaffectation de Mme Mouline à Pontoise.


    Chose très importante : Pie, les conclusions et les considérants du rapport que les deux cadres du Ministère (M.semlali et bassou) auraient établi à la suite de leur visite à rennes n’ont pas été communiquées au consul.


    – le consul qui s’attendait à un soutien du ministère pour le travail accompli, a été surpris en pleine année scolaire de ses deux enfants, qui suivent leur scolarité en France depuis plusieurs années, par sa nomination le 1er mars 2011 à Oran, ville où il n’y a pas de mission française.


    Pour se justifier, le secrétaire général du ministère, youssef Amrani, qui n’est autre que l’actuel Ministre délégué a indiqué que « depuis sa prise de fonction, le consul, M.EL KHDAR est trop rigide et ne laisse rien passer. Il n’a pas cessé d’écrire sur tel et tel affaire et que cela lui a crée des problèmes avec des gens d’en haut qui appellent par téléphone » !!! , avant d’ajouter « le ministère a besoin de poste de consulat de Rennes » ??

    En fait, M. youssef Amrani, l’ancien secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères avec la complicité de certains responsables du Ministère ont voulu faire de la décision de mutation M. EL KHDAR à Oran (Algérie), et en pleine année scolaire de ses enfants (mois de mars 2011) une double sanction, d’abord se débarrasser d’un consul « qui dérange trop » comme a bien voulu justifier youssef Amarani après les réactions à cette décision, mais aussi de libérer le poste du Consul Général à Rennes pour le confier à un Monsieur étranger au Ministère des affaires étrangères (qui n’est pas un diplomate), qui n’est d’autre que M. Sekouri lahcen, ex-chef de cabinet de M. M’Haned Laanser du Mouvement Populaire.

    La décision de faire muter M. EL KHDAR du consulat du Maroc à rennes au consulat du Maroc à Oran (Algérie) n’a pas passé inaperçu. La communauté marocaine de l’ouest de France s’est mobilisée contre cette décision. Plusieurs pétitions ont été adressées au Palais Royale et au Ministère des Affaires étrangères pour exprimer leur indignation contre cette décision et manifester leur solidarité avec M. EL KHDAR, consul du Maroc à rennes.


    Voici quelques articles de presse qui ont couvert l’affaire de M. EL KHDAR, ainsi que quelques lettres de soutiens parmi des dizaines publiées par la société civile dans le grand ouest de France, en signe de solidarité et de soutien avec M. Ahmed EL KHDAR.

    Cette affaire n’a pas échappé au Parti de Justice de développement, puisque son groupe au parlement a posée une question parlementaire écrite et qui a été présentée par le député Najib BOULIF au nom du groupe au parlement.

    J’espère que ces informations vont vous éclairer sur cette affaire qui a suscité l’indignation de tout les gens intègres au sein du Ministère des affaires étrangères qu’à l’extérieur, en souhaitant vivement que le Ministre actuel des affaires étrangères , si Othmani donne l’occasion à M. EL KHDAR pour lui expliquer tout ça et faire la part des choses dans cette affaire qui a porté un préjudice à lui et à sa famille.

    Merci beuacoup

    salamoualaykoum
    jamila ajgoune

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  • L’idée de réactiver la CEN-SAD viendrait de la Lybie

    L’idée de réactiver la CEN-SAD viendrait de la Lybie, selon une note envoyée par email par le chef de la Direction des Affaires Africaines, Ouali Tagma.
    Dans cet email, il rapporte que « l’ambassadeur du Maroc à Tripoli a fait part du souhait des autorités Libyennes de voir notre pays donner une nouvelle dynamique à la CEN-SAD. Ce message lui a été transmis par le chef de la Diplomatie libyenne qui soutient que seule la redynamisation de cet éspace peut mettre fin aux tentatives de mainmise sur la région de la part de l’Algérie et des autres puissances africaines qui la soutiennent ».
    « Selon le résponsable lybien,  la situation en Egypte, en Tunisie et en Lybie laissent les mains libres à l’Algérie et à ses alliés pour la domination de la région sahelo-saharienne et seul le Maroc à travers la CEN-SAD peut aider à faire contrepoids à cette hégémonie », a-t-il ajouté.
     
     

  • Ratas, hacinamiento, desnutrición, el infierno de las cárceles de Marruecos

    Según el último informe de Amnistia Internacional y los datos oficiales del Ministerio de Exteriores de España, Marruecos es el país que alberga un mayor número de presos españoles detenidos por drogas, seguido de Perú y Brasil. El organismo internacional ha denunciado en múltiples ocasiones las condiciones de hacinamiento y de insalubridad de las cárceles marroquies y sobre todo de los sobornos y el trato que reciben los reos.
    Más de la mitad de los internos españoles cumplen condena en la prisión de Tánger, una cárcel en la que los reclusos viven hacinados, con falta de higiene y sin acceso al agua caliente, según Amnistia Internacional y Asochofer, la asociación que agrupa a conductores y camioneros, uno de los sectores con más integrantes en las cárceles de Marruecos acusados de traficar con drogas. 
    El centro, conocido como Satfilage, cuenta con el doble de reclusos de lo que su capacidad permite. Tras él, se sitúan por número de españóles encarcelados, la cárcel de Tetúan, al norte del país; la prisión de Nador; Casablanca; la cárcel de Rabat, y la prisión de Agadir.
    Una pequeña parte de los condenados españoles han sido detenidos por contrabando, por robo o por estafa. Asimismo, las autoridades marroquíes acusan a otra minoría de delitos de falsificación y violación. Otro grupo se encuentra apresado en el Reino alauí por varias infracciones, relacionadas éstas con la estancia ilegal en el país, con extorsiones o con la seguridad vial.
    Los funcionarios del consulado visitan, al menos una vez al mes, a los presos españoles, quienes también reciben semanalmente, por orden de la delegación diplomática, un paquete de alimentos y medicinas. Asimismo, los reclusos perciben una dotación mensual de 120 euros y un tratamiento médico especial, en el caso de que el detenido lo requiera.
    Amnistía Internacional ha venido denunciando, en sus últimos informes, el aumento de las torturas y los malos tratos que sufren los internos, no ya sólo durante su estancia en prisión, sino también en los interrogatorios policiales.
    Tras los atentados de Casablanca, el Reino alauí adoptó una nueva Ley antiterrorista y, según pudo saber la Asociación pro Derechos Humanos, se produjo un “incremento notable” de las denuncias de malos tratos ante la “pasividad” de las autoridades del país vecino. Por su parte, Asochofer recogió, durante este año, una serie de misivas, enviadas por un grupo de reclusas españolas, en las que denunciaban el hacinamiento y las condiciones de las celdas en la prisión de Tánger. 
    Y es que en las cárceles de Marruecos tanto los presos españoles como del resto de nacionalidades viven en condiciones totalmente infrahumanas, sufren continuas vulneraciones de sus derechos y libertades fundamentales, no se respeta la presunción de inocencia, se hace un excesivo abuso de la prisión preventiva, explica Miguel Plata desde Plataforma Presos Marruecos
    Señala que los reos viven hacinados en una celda de 10 metros caudrados en las que pueden vivir hasta 20 personas. Otro de los problemas que más han denunciado los presos es la mala calidad de la comida que repercute en la salud de los reos. Denuncia que a todas las vejaciones físicas hay que añadir los problemas psicológicos de los presos.
    Sobornos, ratas, cucarachas…
    Los testimonios de los españoles que han pasado por las cárceles de Marruecos son terroríficos. En una entrevista la cadena SER un preso narraba desde la prisión de Tanger que cada celda, de unos 12 metros cuadrados, alberga a unas 30 personas. « Dormimos hacinados, sin camas ni mantas, está todo lleno de ratas y cucarachas ».
    Anualmente, el Rey de Marruecos concede más de un centenar de indultos coincidiendo con el fin del Ramadán. Uno de los afortunados fue un avilesino, José Ángel Ruiz, que estuvo encarcelado por tráfico de hachís. Fue puesto en libertad hace tres años y recuerda que « había veinte camas para 40 presos, si querías una tenías que pagar 400 euros.Muchos sólo estaban mal de la cabeza; más que una prisión era un manicomio ». El asturiano detalla que comían en la celda y los cacharros se levaban en el agujero que hacía de retrete.
    Lo que se ve en las prisiones de Marruecos es muy duro, según las asociaciones que intentan ayudar a los españoles y los propios testimonios de los reclusos. Cuentan que la mayoría de los presos tienen cortes por todo el cuerpo, no por agresiones, sino porque se autolesionan. Muchos tienen problemas mentales y en el patio se desnudaban o se despiojaban los genitales.
    Fidel, uno de los presos indultados por Mohamed VI, contaba a El País que las condiciones eran pésimas: “Cuando lo pienso me dan ganas de llorar. Tienes miedo todo el tiempo, porque mezclaban a gente que, agobiada por la vida, había traficado con algo de hachís, con gente que había matado, con hombres que estaban locos….Allí la gente es muy agresiva. Los presos antiguos te amenazan continuamente: ‘Si no me das tabaco, te rajo’. ‘Si no me das dinero, te rajo o te quemo cuando duermas’. 20 personas en 11 metros cuadrados, durmiendo en el suelo, como sardinas, sobre una manta. Un cuarto de baño que es un agujero en el suelo del que salen ratas y de todo », detalla.
    En huelga de hambre
    Uno de los españoles indultados el pasado 30 de julio por el rey de Marruecos, Mohamed VI, estuvo en huelga de hambre en la cárcel y otro era reclamado por un comité europeo de familias de presos que denunciaban las condiciones en las que se encontraban en los centros penitenciarios del país magrebí.
    En la lista de los 18 reclusos para los que las autoridades españolas pedían el indulto, figura Manuel C. J., que en 2006 hizo una huelga de hambre junto a otros dos presos españoles. Pretendían denunciar así las condiciones en las que vivían en una cárcel de Tánger y protestar por la situación de abandono en la que, a su juicio, les había dejado el consulado español. Además, pedían ser trasladados a España para terminar de cumplir aquí su condena.
    Ricardo B. S., incluido en la misma lista que Manuel C. J., fue uno de los numerosos reclusos para los que el Comité de Familias de Presos Europeos en Prisiones Marroquíes hizo un llamamiento de ayuda en noviembre de 2012. El comité señaló entonces que la mayoría vivían en « condiciones inhumanas », que varios de ellos eran inocentes y que algunos habían sido torturados.
    De los 48 presos españoles que fueron indultados por Mohamed VI, 30 debían haber sido trasladados a España para terminar de cumplir su pena. Sin embargo, finalmente todos fueron puestos en libertad. En estas listas hay dos mujeres, cinco españoles de origen marroquí, diez marroquíes nacionalizados españoles, un español nacionalizado tunecino y un español de origen iraquí. Este último es Daniel Galván Viña, el pederasta cuyo indulto acabó siendo revocado por el monarca a raíz de las protestas en Marruecos.
  • مجموعة 122 من الدبلوماسيين المغاربة بالإدارة المركزية والبعثات الدبلوماسية والقنصلية المغربية بالخارج

    توصلت الوزارة برسالة مجهولة المصدر حيث أطلق محررها أو محرروها على أنفسهم اسم مجموعة 122من الدبلوماسيين المغاربة بالإدارة المركزية والبعثات الدبلوماسية والقنصلية المغربية بالخارج، وتناولت كموضوع لها التعيينات الأخيرة للقناصلة العامين للمملكة بالخارج.
    إن قراءة هذه الرسالة تمكننا من الوقوف على الملاحظات التالية :
    1. مصدر الرسالة:
    وردت الرسالة بدون توقيعات بأسماء وصفة أعضاء المجموعة التي اختارت لقبا يتسم بالغموض، وهو ما يدل على عدم مصداقية أصحابها الذين يختبئون وراء عدد رقمي قد يكون وهميا وهو دليل قاطع على غياب الجرأة والشجاعة لدى أصحاب الرسالة إن وجدوا.
    2- أسلوب الصياغة:
    حررت هذه الرسالة بأسلوب رديء جدا لا يعكس مستوى الأطر العاملة بالوزارة ، ولا يمكن ان تكون هذه الرسالة نتاجا لمجهود جماعي لأشخاص استساغوا تسمية أنفسهم بالدبلوماسيين المغاربة.
    1. الانتقادات الموجهة لعملية الانتقاء:
    أ – طريقة الانتقاء
    تضمنت الرسالة عدة افتراءات بخصوص عملية التعيينات الجديدة للقناصلة، نهلت من قاموس نقدي من خلال استخدام أوصاف وتعابير مثل الخروقات، التجاوزات، غياب النزاهة، عدم الشفافية، وعدم الإنصافالخ.
    هذه الادعاءات مردود عليها بحجة أن عملية الانتقاء تمت بناء على إعلان ترشيحات وفق معايير محددة، وتقدم المرشحون أمام لجنة أحدثتها الوزارة لهذه الغاية، والتي اقترحت لائحة المقبولين على السيد الوزير مع الترتيب حسب الاستحقاق مرفوقة بتقرير دقيق ومفصل، يتولى السيد الوزير على ضوئه اعتماد لائحة المرشحين المقبولين.
    وتعتبر هذه التجربة رائدة على مستوى الوزارة التي دأبت، منذ خمس سنوات، على اختيار أطرها من رؤساء الأقسام والمصالح وفق منهجية التباري وفي إطار تكافؤ الفرص والشفافية الكاملة وتم اعتماد نفس المنهجية منذ سنتين فقط بالنسبة للقناصل العامين المعنيين بالخارج.
    باحترام شروط الترشيح:
    سمح من هم وراء الرسالة لأنفسهم، بالقول بأن المشاركة في المقابلات الانتقائية تمت في غياب المعايير والشروط المطلوبة في المرشحين اللذين تقدموا للتباري حول هذه المراكز، وذكرت مجموعة من الأسماء قالت بأنها تفتقر للشروط الضرورية لولوج منصب قنصل عام والتي اختزلتها في التجربة في العمل القنصلي والاجتماعي، أو ادعت كون المرشحين يقتربون من مرحلة التقاعد.
    خلافا لما ورد في الرسالة، فإن جميع المرشحين وبدون استثناء توفرت فيهم الشروط المطلوبة من حيث الدرجة و السن و التجربة المهنية و مدة العمل بالخارج. و كدليل على التقيد الصارم بالمعايير و الضوابط النظامية فقد استثني من التباري عدة مرشحين كان ينقصهم أقل من شهر فقط على إكمال المدة المطلوبة، فيما لم يتم إقصاء أي مرشح ممن توفرت فيهم الشروط.
    جعدد المناصب المتبارى عليها
    أثار محررو الرسالة ما وصفوه بعدم التناسب بين عدد المناصب الشاغرة وعدد الفائزين المعلن عنهم. وينم هذا الطرح عن جهل للمعطيات والحاجيات الحقيقية ومحدودية في فهم عملية تدبير المراكز الشاغرة. ولتفسير العملية تجدر الإشارة إلى أنه بعد الإعلان عن 11 منصب شاغر، همت القناصل الذين أكملوا أربع سنوات بالمركز القنصلي أو الذين بلغوا سن التقاعد القانونية، تمت إضافة القنصلية العامةببنغازي (ليبيا) التي لم تكن ضمن اللائحة الأصلية وذلك لأسباب ارتبطت بالظروف الصحية للقنصل العامالذي اضطر لطلب الالتحاق النهائي بالمغرب للاستشفاء، وحتى لا يبقى المركز القنصلي بدون مسؤول ارتأت الوزارة إدراجه ضمن المراكز المتبارى عليها.
    دتوضيح الخلط:
    يتضح من مضمون الرسالة وجود قصور صارخ في فهم العملية و طريقة اشتغال اللجنة حيث أن هناك خلطا في الأذهان لدى هؤلاء. ولتوضيح الأمر، فالمبدأ هو أن المترشحين لا يقدمون ترشيحهم الى منصب محدد، كما أن اللجنة لا تختبرهم بخصوص منصب محدد أو مركز قنصلي يعينه و إنما تكون الترشيحات إلى جميع المناصب ذلك أن الإعلان هو للترشح لمنصب قنصل عام والتباري حول مجموعة من القنصليات وليس على مركز بالتحديد.
    و رفعا لكل لبس و للتدقيق أكثر، نورد حالة مركز طراغونا (اسبانيا)، التي ركز عليها أصحاب الرسالة في انتقاداتهم؛ ففي غياب مرشح بمواصفات محددة تؤهله لإدارة قنصلية كبرى من حجم القنصلية العامة ببرشلونة، اقترحت اللجنة على السيد الوزير إسناد هذه المهمة إلى القنصل العام الحالي بطراغونا، الذي يعد من خيرة القناصل وأبان عن حنكة كبيرة وكفاءة عالية في تدبير هذا المركز وتسييره بطريقة نموذجية، لتولي مهمة قنصل عام ببرشلونة وإسناد مركز طراغونا لواحد من المرشحين في القائمة المعروضة على أنظار اللجنة.
    لذا، فإنه ليس في الأمر أية إضافة بقدر ما هو إجراء تقني وإداري أملته طبيعة المركز وحجم المسؤوليات المرتبطة به. كما أن عملية التنقيل من مركز لآخر تتم في نطاق الحركية الإدارية التي تبتغي البحث عن أشخاص مشهود لهم بالتجربة و الدراية و الكفاءة لتولي مسؤوليات معينة، علاوة ذلك فقد تم اعتماد نفس المسطرة في السنة الماضية كإجراء عادي و متعارف عليه إداريا.
    ولإظهار سوء التقدير والجهل بمدلول العمل القنصلي عند محرري الرسالة نقف عند الحالات التي وردت كلا على حدة، من خلال أسماء بعينها كالسادة زهير جبرائلي، محمد السونة والسيد اللبار والإفراني .
    • بالنسبة للسيد زهير جبرائلي كقنصل عام بدوسلدورف:
    أنكر أصحاب الرسالة لهذا الإطار كل ماضيه الإداري ومساره الوظيفي من خلال التساؤل عن التجربة القنصلية للمعني بالأمر. وهنا يبدو منتهى الجهل في طرح السؤال، ذلك أن التجربة القنصلية لا يجب اختزالها بالضرورة في الاشتغال بالقنصليات أو بمديرية الشؤون القنصلية والاجتماعية، وإنما يتعين أخذها في ممارسة المهام في البعثات بالخارج.
    ففي هذه الحالة بالذات، فإن السيد جبرائلي الذي سبق واشتغل كنائب سفير وبحكم المهام المرتبطة بهذه الصفة فقد كان مسؤولا على تسيير المصالح القنصلية بالسفارات التي عمل بها والاشتغال على شؤون وقضايا الجالية بالبلدان التي اشتغل فيها.
    كما يجدر التذكير في هذا الباب بأن أكثر من ثمانين سفارة مغربية بالخارج تتوفر على مصالح قنصلية و الاشراف عليها يكسب الأطر العاملة بها ما يكفي من التجربة في تدبير الشؤون القنصلية.
    • بالنسبة للسيد السونة كقنصل عام بروطردام:
    في هذه الحالة سقط أصحاب الرسالة في تناقض صارخ، إذ جعلوا من زخم التجربة القنصلية لهذا الرجل نقطة سلبية كأنها تنتقد اشتغاله في العديد من القنصليات ذكرتها على التوالي وهي ليل و أمسترداو و برشلونة ثم ليل و أرليان ،بل وتؤاخذ توليه المهام الاجتماعية بهذه القنصليات كعامل نقص وهو تناقض غير مفهوم.
    • بالنسبة للسيد عبد الفتاح اللبار كقنصل عام بطراغونا:
    اعتبر أصحاب هذه الرسالة بأن مركز طراغونا قد تم خلقه في إطار من السرية وعلى مقاس من أسند إليه، وهو خطأ فادح في التقرير، وتساءلوا عن سر إقصائه في السنة الماضية وقبوله في هذه الدورة.
    إن الجواب على هذا التساؤل لا يتطلب جهدا كبيرا باعتبار أن هذه الحالة تستقيم كدليل قاطع على كون عملية التباري مفتوحة والاختيار يقوم على معايير ومقاييس موضوعية ؛ فإذا لم يقبل السيد اللبار في السنة الماضية فلأنه كان ضمن مجموعة مرشحين أجود منه ومنافسين أفضل، في حين كان متفوقا في هذه الدورة.
    • بالنسبة للسيد أحمد إيفراني كقنصل عام ببروكسيل :
    يرتكز الانتقاد في هذه الحالة على سن المعني بالأمر من خلال الادعاء بأنه على مشارف التقاعد و لم تتبق له سوى 3 أشهر، في حين أن هذا الطرح غير صحيح باعتبار أن القنصل العام الجديد هو من مواليد 13دجنبر 1956، و تفصله ثلاث سنوات أخرى عن التقاعد. وقد تم اختياره لكونه اجتاز المباراة بتفوق ويتوفر على مسار مهني طويل وتجربة قنصلية لا يمكن الطعن فيها تجعل منه أحد المؤهلين لإدارة قنصلية من حجم بروكسيل.
    1. الاقتراحات التي جاءت في الرسالة:
    اعتمادا على المعطيات التي استعرضتها الرسالة سمح « أعضاء مجموعة 122″ الوهمية، بتقديم اقتراحات أقل ما يقال عنها كونها تفتقر للمنطق وتجانب الصواب كالمطالبة بإلغاء النتائج المعلنة وإسناد مهمة الاختيار للجنة يكون أعضاؤها من خارج الوزارة بل أن يفوت السيد الوزير اختصاصه لشركة أجنبية خاصة تتولى العملية.
    هذا وتجدر الإشارة إلى أن هذه الرسالة تضمنت تحاملا على أعضاء اللجنة ومساسا بنزاهتهم وسمعتهم من خلال اتهامهم بالمحاباة والتواطؤ في تعيين القناصل الجدد، وهي افتراءات تجانب الصواب ولا أساس لها من الصحة.
  • RME escroqué par un fonctionnaire technicien au service aménagement de la ville de Meknès

    EL AZZOUZI Abdellah, ressortissant marocain résident en France, s’est vu escroquer par Ghanam Driss, fonctionnaire technicien au service aménagement, plans et construction de la ville de Meknès (Agdal) au Maroc.

    Il lui a soutiré le montant de 6060 euros pour la vente d’un terrain dans la ville de Meknès. Ensuite, il a nié la transaction et même menacé de s’en prendre à la victime. Ce dernier s’est adressé au ministre marocain des affaires étrangères en quête d’une aide. Voici le texte de son email :

    Montrouge, Le 04 Juillet 2013

    Mr EL AZZOUZI Abdellah Mr Le Ministre des affaires étrangères 
    2 rue Camille Pelletan 
    92120 Montrouge Rabat Maroc 
    France 

    A l’aimable attention du Monsieur Le Ministre, Mr Saad Eddine El Outmani

    Objet : Demande d’intervention face à un fonctionnaire escroc marocain suite à des menaces.

    Monsieur le Ministre,
    Le soussigné a l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance une audience que il vous serait profondément reconnaissant de bien vouloir lui accorder.

    Il s’agit d’un problème que j’ai eu avec un fonctionnaire escroc marocain. Cette personne nommé : GHANAM Driss qui travaille en tant que fonctionnaire Technicien au service aménagement, plans et construction de la ville de Meknès (Agdal) au Maroc .Cette personne m’a vendu un terrain au Maroc ville de Meknés quartier Essalam d’une superficie de 100 M2 pour que je puisse construire une petite maison pour ma femme et mes enfants. Cela date depuis 2004 Le montant est estimé à 10500 Euros. Je lui ai versé depuis la France la somme de 6060 Euros en 3 fois comme acompte en se mettant d’accord avec lui pour faire l’acte de vente une fois que je serai avec lui au Maroc. Aujourdui, il ne veut ni me rendre mon argent ni faire l’acte de vente malgré le fait que je veux lui donner le reste de montant à la signature de l’acte de vente chez le notaire. J’ai essayé de le contacter à plusieurs reprises mais en vain. La dernière fois que je l’ai vu à la date de 26 Août 2008, il a nié complètement sans avoir honte qu’il me connaissait et que je lui ai versé l’argent malgré les preuves de la banque Chaabi ici à Paris en France (Voir la preuve de la banque). Face à cette situation, j’ai eu un malaise et j’ai failli perdre mon père qui a un stimulateur cardiaque. Encore, il m’a menacé de m’agresser si jamais je lui réclame encore mon argent Ainsi, il m’a confirmé qu’il allait venir en France pour m’agresser à mon domicile. J’ai pris un avocat mais la justice ne m’a pas été rendue et je n’ai toujours rien eu comme résultat concret à ce jour !

    Vu les éléments précisés et au regard des justificatifs présentés et vu les menaces d’agression à mon encontre et les menaces de l’ordre public, je viens à vous, Monsieur Le Ministre, garant de la justice sociale, comme mon dernier recours aujourd’hui pour donner vos instructions pour demander aux autorités judiciaires pour arrêter cet escroc qui travaille toujours à Meknès Agdal et aussi pour récupérer mon argent auprès des autorités marocaines.

    Je tiens à vous préciser, Monsieur le Ministre, que j’atteste que l’honneur que je lui ai versé l’argent pour l’achat de ce terrain. Ci-joint, vous trouvez les justificatifs nécessaires.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’hommage de mon profond respect.

    Vive Monsieur le Ministre des affaires étrangères !

    Vive le Maroc !

  • Comment le Maroc a soudoyé Sao Tomé et Principe

    Une note envoyée le 12 décembre 2012 par Abdellatif Bendahan, ancien directeur des affaires africaines au MAE marocain Saadeddine El Othmani, rapporte un entretien à Paris entre Bendahan et le Premier Ministre de Sao Tomé Et Principe, Patrice Trovoada.

    Selon cette note, ce dernier a demandé le montant de 10 millions de dollars et des tenues pour l’armée, les forces de sécurité et la Garde Républicaine.

    La demande a été transférée par le roi du Maroc à la DGED.

    Bendahan rappelle qu’en 2012, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a financé l’électricité publique de la ville de Sao Tomé et Principe.

    Selon lui, Patrice Trovoada est pro-marocain alors que le Président à l’époque, Manuel Pinto da Costa, le Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe – Parti social-démocrate est pro-sahraoui.

    Mars 2012 : Patrice Trovoada reçu au Maroc par le PM marocain
  • Société australienne Woodside, intéressée par la prospection au Sahara Occidental

    La société australienne Woodside, première firme mondiale dans l’exploitation du gaz offshore et dispose de licences de prospection, d’exploitation et de production, dans plus d’une dizaine de pays, a exprimé sa disposition à faire des prospections au Sahara Occidental en dépit de son statut en tant que territoire non autonome sous responsabilité des Nations Unies.

    Dans un email envoyé à Houda Marrakchi, responsable de la Direction de la Promotion et de la Coopération Economiques, Yassin Khatib, chargé de la Division de la Promotion Economique au MAE marocain, rapporte que M. Brendan Augustin, Directeur des relations internationales auprès de la compagnie pétrolière australienne Woodside, lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Maroc en Australie, a fait montre d’un intérêt particulier au sujet des potentialités de coopération notamment avec l’ONHYM et le Ministère de l’Energie et a proposé d’effectuer un mission au Maroc, accompagné du principal géologue de Woodside Mr Lenz, le 19 ou 20 Mai 2014.

  • Les visées du Maroc derrière sa demande d’adhésion à la CEDEAO

    La politique africaine du Maroc est basée sur trois impératifs:

    • 1) Réduire l’influence de l’Algérie dans le Sahel  où elle jouit d’un poids considérable, notamment aux yeux de l’Union Européenne qui a désigné le 18 mars 2013, un Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel.

    2) Lutter contre l’engagement de plus en plus de l’Union Africaine, et surtout la Commission Africaine, dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    3) Expulser la RASD de l’Union AFricaine.

    Pour arriver à ses fins, le Maroc compte sur ses alliés dont la majorité sont des pays membres de la CEDEAO. Ceux-ci lui ont conseillé de s’adhérer á l’Union Africaine pour leur donner un argument pour défendre ses intérêts. L’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine était le plan A.

    Le plan B vient de Dakar, mais il a échoué, avec l’échec de la candidature du sénégalais Abdoulaye Bathily  pour pour succéder Mme Dlamini Zuma à la tête de la Commission Africaine.

    L’adhésion du Maroc à la CEDEAO serait le plan C pour s’assurer davantage de soutien des pays membres de cette organisation et bénéficier des avantages économiques offerts par l’Union Européenne à cette assemblée régionale.

    Une fois le loup dans la bergèrie, il pourra sévir en toute liberté, notamment en utilisant l’arme dans laquelle le Maroc excelle : la corruption.

    ANNEXE : Documents marocains s’y référant :

    2 juin 2013 Stratégie pour contrer l’offensive de l’Algérie et de l’Afrique du Sud su sujet de la question du sahara

    6 juin 2013 Plan d’action pour la mise en œuvre de la stratégie du Maroc pour contrer l’offensive menée, en Afrique, par les adversaires de son intégrité territoriale

    6 octobre 2010 Réflexion sur l’attitude à suivre face AUX MANOEUVRES DE NOS ADVERSAIRES au sein des processus bi-régionaux

    13 août 2014 NOTE PROSPECTIVE SUR LES RELATIONS AVEC L1

    18 agosto 2014 PROPOSITION DE PLAN D

    22 avril 2013 Réflexion sur la stratégie du Maroc à l’égard de l’Afrique

    25 juin 2013 Partenariats en relation avec l’Afrique

    L’AFRIQUE AU CENTRE DES PRIORITES DU MAROC 22 juillet 2014

    URGENCES PRIORITAIRES

    Synthése courriers Accra

  • Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane

    Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.
    Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
    Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
    “Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
    Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
    Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
    Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :

    « Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
    J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
    1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
    2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
    3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
    4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
    5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».

    Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.
    SOURCE : Maroc Leaks