Source : Algérie Patriotique
Mois : février 2017
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La Françafrique pour éterniser l’esclavage des africains
La vision de la diplomatie française sur les autres pays émergentsDr Mehenou Amouzou*La France demeure un empire colonial malgré le mot diplomatie utilisé pendant ces cinquante dernières années pour qualifier ses relations avec ses ex-colonies et les Etats africains en général. Le Nigeria n’est, certes, pas une colonie française mais il n’en est pas moins le miel que la France rêvait de partager avec l’Angleterre depuis des années. La France a saisi une opportunité mortelle pour essayer de concrétiser son rêve à l’encontre du jeune Etat nigérian fraîchement indépendant, conduit par des hommes valeureux et très fiers d’être africains et nigérians. Le gouvernement du Nigeria en ce temps était en colère et avait vivement protesté contre la France du général De Gaulle en raison de l’essai nucléaire opéré en Algérie par la France. Le jeune Etat nigérian avait protesté devant les Nations unies et a même demandé pourquoi la France ne réalisait pas ses essais nucléaires sur son propre territoire. Est-ce en raison de cette protestation que la France a voulu punir le Nigeria en donnant par la même occasion un avertissement fort aux autres pays africains prétendument indépendants ?Comme tout pays nouvellement indépendant, il y a souvent des petits problèmes liés au leadership. Le gouvernement français de l’époque voulait punir le jeune Etat nigérian et sa population. Pour ce faire, il a alimenté le différend qui existait entre les dirigeants de l’Etat nigérian et la province du Biafra, en soutenant et équipant cette dernière avec des armes lourdes, des matériels de guerre, de la logistique et des fonds. Elle comptait se faire rembourser sur la manne pétrolière qui lui serait acquise lorsque la sécession biafraise serait consommée. C’est pour cette raison que la France a été le premier pays à reconnaître la sécession biafraise à l’ONU. La guerre du Biafra a coûté la vie à une centaine de milliers de personnes.Le Mali de Modibo Keita, l’ancien président du Mali, un nationaliste et un panafricaniste fier, avait également protesté contre l’essai nucléaire français en Algérie et s’est montré solidaire du peuple algérien. Modibo Keita a payé très cher cette initiative qui s’est soldée par des sabotages économiques et politiques de son pays. Ce qui a permis au gouvernement français de déposer l’ancien président Modibo Keita qui a été remplacé par Moussa Traore. Le président Modibo Keita mourut en prison. Triste sort pour un homme intègre.En 2011, au cours de la campagne criminelle contre le colonel Kadhafi, l’ancien président de la Libye, Teodoro Nguema Obiang, président de la Guinée équatoriale, voulait aller en Libye rencontrer le dirigeant Kadhafi avec quatre autres chefs d’Etat africains pour trouver une solution africaine à la crise. Le président Teodoro Nguema avait été sommé de ne pas mettre les pieds en Libye. Le président Sarkozy lui avait clairement fait comprendre que son avion serait abattu si jamais c’était le cas. Quelle a été la réaction de l’ONU face à ces propos de Sarkozy ? Aucune. La communauté internationale non plus n’a pas réagi. Qui sont ces donneurs de leçons ? Maintenant, c’est l’Europe et l’Afrique qui sont déstabilisées. L’Afrique francophone s’est silencieusement et automatiquement alignée sur la politique française et a été la première à reconnaître le gouvernement de transition mis en place.La Syrie, par exemple, bien que ne se situant pas sur le continent africain, a fait l’expérience du dictat du colonialisme. La déstabilisation du pays a entraîné la mort de plus de plus de 400 000 personnes et le déplacement de plus de 3 000 000 d’autres. L’insécurité s’est étendue jusqu’en Europe. En 2008, à Paris (France), Christophe de Marjorie, l’ancien président du groupe français Total, l’ancien Premier ministre français, François Fillon, l’ancien président Nicholas Sarkozy et le président Bachar Al-Assad de Syrie en discutaient lors de sa visite dans le cadre du projet gazoduc qui a vu l’implication de la France, des Etats-Unis, du Qatar et de la Grande-Bretagne. Selon une source proche du dossier dont le nom ne peut être mentionné pour des raisons de sécurité, le président Sarkozy a demandé au traducteur de dire au président syrien Bachar Al-Assad que, sur le marché, 30% revenaient à la Syrie et 70% à la France, oubliant que le président syrien comprenait et parlait français. Le président syrien a dit non à la proposition de Sarkozy et a insisté auprès du traducteur pour qu’il lui dise que la Syrie n’est pas une colonie française. Le président Sarkozy s’était levé, a explosé de colère et menacé de mettre la Syrie à feu et à sang. On voit aujourd’hui le résultat.Les quelques présidents intègres qui ont défendu l’intérêt de leurs pays et de l’Afrique prioritairement sont morts assassinés et leurs pays déstabilisés. Beaucoup de pays africains francophones ont pris part à la guerre au Biafra, au Nigeria, aux côtés de la France car, pour la plupart, les présidents de ces pays n’ont aucun pouvoir de décision sur la gestion de leurs propres pays. En 2011, quand la France a dit aux pays africains de reconnaître l’opposition libyenne, la majorité de ces pays francophones l’ont fait en 24 heures comme de bons élèves. La Cédéao et l’Union africaine sont devenues des instruments obsolètes au service de l’Occident. Nous avons les cas de la Libye, de la Côte d’Ivoire et, tout dernièrement, de la Gambie où sur un coup de fil de l’Occident, certains dirigeants africains se sont mis en rang.Que peut-on penser du gouvernement sénégalais qui dit qu’il attend le mandat de l’ONU pour que les forces qu’il dirige attaquent la Gambie ? Où se trouvent la raison et l’art de la négociation ? On se rappelle le mandat de l’ONU pour désarmer Saddam Hussein de l’Irak. Mandat qui s’est soldé par la pendaison de Saddam Hussein et la déstabilisation du Moyen-Orient, de l’Europe et de l’Afrique. La Libye et la Côte d’Ivoire, n’en parlons plus. Quand le ministre de l’Information tchadien a confirmé que 40% des armes utilisées par Boko Haram sont françaises, est-ce que le Nigeria a protesté ou convoqué l’ambassadeur français pour demander des explications ? Quel est le rôle de la Cédéao ? Protéger les dictateurs dociles et loyaux à l’Occident ?L’élection française et la relation France-AfriqueAucun secteur de l’économie africaine n’est suffisamment évolué pour permettre d’éradiquer la pauvreté. Les présidents africains pillent leurs propres pays et n’ambitionnent pas de les développer. La majorité de ces Présidents ne sont pas démocratiquement élus, mais désignés par l’Occident, et leur loyauté ne va pas à leur peuple, mais à la France. La politique coloniale de la France n’a pas changé depuis le temps de la conquête coloniale : désabuser et opprimer les peuples, coups d’Etat, troubles sociaux, sabotage économique, etc. Si le président sortant n’est plus en odeur de sainteté avec la métropole, cette dernière retire son soutien au président sortant lors des prochaines échéances électorales. Le pays subit des pressions politiques et économiques. On brandit la menace «des biens mal acquis». La métropole endosse le rôle du sauveur, alors même qu’elle est l’auteur principal de la situation d’appauvrissement des Etats.Ce système d’exploitation n’est pas bénéfique au peuple français qui se retrouve victime comme le peuple africain des abus de leurs dirigeants. 3 jeunes Français sur 5 ne peuvent garder un emploi jusqu’à l’âge de la retraite et sont incapables de cotiser pour bénéficier de la pension minimum à leurs retraites. La population africaine est dans le rouge, le désespoir est le vivre quotidien. La métropole continue de taxer énormément la population africaine des bienfaits d’une colonisation qui n’a pas été sollicitée. En 2005, il y avait à peu près 6 millions de Français d’origine africaine. La moitié de ces 6 000 000 peuvent positivement influer sur l’élection du prochain président de la République française. Le vote collectif pourra être décisif. En échange d’un vote collectif en sa faveur, le futur candidat s’engagera à respecter le droit à l’autodétermination de tous les peuples. Une suppression des accords abusifs se résumant à piller les ressources des pays en développement. Une suppression du franc CFA et la liberté pour les pays de cette zone de frapper leur propre monnaie. Les marchés seront désormais attribués selon le mérite et la qualité des offres. Ce doit être la fin du favoritisme.L’immigré qui devient citoyen est très souvent reconnaissant et loyal envers son pays d’adoption et participe activement à son développement. Le citoyen français d’origine africaine peut jouer un rôle déterminant dans le développement. Les pays d’origine de la plupart de ces Africains ont des liens étroits avec la métropole qui s’étalent sur plus d’un siècle de relations, et pourtant ces expatriés ne sont toujours pas acceptés et ne jouissent pas des mêmes droits que les nationaux d’origine. Cette discrimination négative à l’endroit des Français d’origine africaine a aussi pour cause l’attitude et les décisions de certains chefs d’Etat africains qui n’ont pas à cœur les intérêts de leurs expatriés. Si nous prenons par exemple la Corée du Nord, les Occidentaux ne ratent aucune occasion de traiter de tous les noms les dirigeants de ce pays qualifiés, entre autres, de dictateurs. Ce pays n’entretient de relation d’aucune sorte avec la France. Et pourtant, les ressortissants de ce pays sont plus considérés que les Français d’origine africaine dont les ancêtres ont pourtant combattu pour la République française.Dans quelques mois, il y aura l’élection présidentielle française où tous les partis vont se présenter (l’extrême-droite, les Républicains, la gauche et les indépendants). Eux tous prétendent à la fonction suprême avec un programme qui peut redresser la France. Ces politiciens, prétendants au fauteuil présidentiel, sont tous politiciens de carrière. Au cours du primaire à droite ils ont parlé de l’immigration, de comment renforcer le contrôle et la déportation, mais pas des causes qui forcent l’immigré à aller chercher son bonheur à l’étranger et à y risquer sa vie loin des siens. Le cas de l’Afrique est déplorable. L’un de ces prétendants deviendra président de la République française en mai 2017 et ne sera pas différent de ces prédécesseurs. Ce ne sera une surprise pour personne, car la France fait et défait les présidents africains (qu’on peut qualifier de sous-préfets) selon ses intérêts. Elle appauvrit, confisque la richesse des pays africains à son avantage. Les Français d’origine africaine ont le pouvoir de ne plus accepter cet esclavage et cette confiscation des ressources africaines en unissant leurs voix pour voter en faveur d’un candidat qui tiendra compte de leurs revendications, dont la première doit être certainement la suppression du franc CFA.La nouvelle relation France-Afrique sous l’égide des Africains de France unis mettra fin à l’exploitation abusive du continent concrétisée à travers certaines entreprises françaises. Exemple de celle qui a exécuté les travaux de construction du pont Henri-Konan-Bédié qui deux mois après son inauguration présente déjà des malfaçons. L’Etat ivoirien a dû puiser dans les caisses de l’Etat pour procéder aux réparations nécessaires privant corrélativement des milliers d’Ivoiriens des services sociaux auxquels ils peuvent légitimement aspirer. Alors qu’il revenait normalement à l’entreprise qui a exécuté les travaux ou à son assureur d’assurer de telles réparations. En plus, ce projet avait été mis en place et financé sous le président Gbagbo et le pont ne devait pas être payant pour la population. Sous Gbagbo, ce pont revenait à peu près à 225 millions de dollars et les fonds étaient disponibles grâce à une augmentation de 10 francs CFA sur le prix de l’essence. Le président élu, M. Ouattara, en plus des 225 millions de dollars existants, a emprunté plus de 400 millions de dollars pour la construction de ce même pont. L’entreprise française qui a eu le contrat de construction du pont Henri-Konan-Bédié est Bouygues. Il existe de nombreux exemples où des entreprises incompétentes ont pu remporter des marchés grâce aux relations privilégiées qu’elles entretiennent avec le sommet du gouvernement français. Toutes ces transactions se font cependant au détriment de la population africaine.En matière de financement de l’élection présidentielle française, la majorité des Etats africains francophones finançaient les élections présidentielles des candidats français à coût de millions d’euros qui auraient dû aller vers le social et les hôpitaux où les malades meurent de simples migraines. L’obtention de l’eau potable ou de l’électricité est devenue un vrai parcours du combattant pour les populations. Au cours du dernier déplacement de l’ancien Premier ministre français, Manuel Valls, en Afrique, ce dernier a sollicité des fonds des pays de l’Afrique francophone. M. Valls aurait reçu une assistance de campagne de plus de 7 millions d’euros d’un seul pays qui est d’ailleurs très endetté et où la misère est patente. Si cette allégation devait être confirmée, ne serait-ce pas un crime contre l’humanité tant de la part du donateur que du receveur ? La majorité des dirigeants africains sont incapables de marquer leur désaccord avec la France parce qu’ils sont quasiment des fonctionnaires français et non des élus démocratiques. Si les gouvernements africains résistent, les représailles pleuvent sur le pays. A titre d’exemple, le procès de M. Gbagbo devant La Haye est seulement celui d’un nègre indocile et insoumis que la métropole doit mater. La métropole est devenue un centre de manipulation et de désinformation soutenu par deux puissantes armes que sont le FMI et la Banque mondiale qui aggravent la misère des pays en développement à travers leurs politiques financières calamiteuses.La France a intérêt à traiter ses anciennes colonies en vrai partenaire et avec le respect qu’elle accorde aux Etats européens, asiatiques et à l’Amérique. L’arrogance d’hier n’est plus valable aujourd’hui.Les Africains de France doivent s’unir et dire non en votant le candidat qui s’abstiendra de continuer avec cette mentalité coloniale vieille de plusieurs centaines d’années. La France doit savoir que le monde évolue et l’Afrique aussi. C’est pourquoi beaucoup plus de jeunes se tournent maintenant avec espoir vers l’Asie et non plus vers la France et l’Europe. Ces jeunes savent aussi que la France est responsable de ce qui leur arrive en plaçant et soutenant des présidents africains vomis par leurs peuples.*Le docteur Mehenou Amouzou a obtenu son Master in Business à l’European Advanced Institute of Management ainsi qu’un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations internationales et les Stratégies politique et de défense et a obtenu son Doctorat de philosophie en Finance
Source : Algérie Patriotique -
L’Iran exprime son souhait d’améliorer ses relations avec le Maroc.
Note diplomatique du 26 juillet 2012L’Ambassadeur Représentant Permanent de l’Iran à Genève, M. Mohammed Reza Sajjadi a exprimé à l’ambassadeur du Maroc à Genève le souhait de l’Iran « d’améliorer ses relations avec le Royaume du Maroc. A cet effet, il propose une rencontre en Europe, entre les deux Vice-Ministres des AE. Cette rencontre pourrait avoir lieu avant le Sommet du NAM, prévu les 30 et 31 août 2012, à Téhéran. Ces discussions peuvent se poursuivre en marge du Sommet ».SOURCE : Maroc Leaks -
Création au MAE marocain d’un instrument de propagande
Plan d’action de la Direction de la Diplomatie Publique
et des Acteurs Non Etatiques
Depuis l’entrée en vigueur du nouvel organigramme du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération et la mise en place de la Direction de la Diplomatie Publique et des Acteurs Non-Etatiques, cette dernière s’est engagée sur une réflexion approfondie, visant à identifier les priorités, à délimiter son champ d’action et à tracer les objectifs et les actions concrètes.
En plus d’assurer un maximum d’efficacité et de célérité dans sa mission d’information et de communication, la Direction s’est penchée sur les moyens à même de permettre aux différents acteurs non gouvernementaux d’apporter leur contribution à la Diplomatie marocaine, et ce à travers une démarche proactive, participative et anticipative.
Ainsi, la participation du Parlement, des partis politiques, des ONG et des groupes de réflexion, à l’action en matière d’Affaires Etrangères, s’inscrit dans le cadre des réformes politiques et constitutionnelles globales, lancées au Maroc, notamment avec le Discours Royal du 09 mars 2011, qui prône le renforcement du rôle des institutions démocratiques. Conformément à cette vision, la mise en œuvre de cette politique d’ouverture du Département sur son environnement, constitue un axe de travail que cette Direction considère comme une priorité.
Partie I : Objectifs et descriptif des actions
Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle, la mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication et l’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches constituent les grands axes de l’action de cette Direction durant les cinq prochaines années.
Le renforcement des capacités de veille informationnelle, médiatique et audiovisuelle
- La Direction assure une veille informationnelle visant à disposer en temps réel, des informations stratégiques (politique, économique, sécuritaire, etc.) pouvant permettre aux responsables du Ministère de prendre des décisions qui s’imposent en temps opportun. Elle poursuivra la diffusion des produits d’information qui répondent aux besoins des Responsables et des Diplomates d’une manière générale. La Direction compte mettre en place un système de diffusion d’alertes par SMS, destiné aux hauts responsables du Ministère.
- Consciente du rôle de la coopération en matière de médias, la Direction veille à la mise en place des partenariats, des programmes de coopération avec les média nationaux et internationaux. Il est souhaitable de faire bénéficier quelques journalistes des pays africains, notamment subsahariens, d’une formation sur les techniques journalistiques et les technologies de l’information, notamment la création des sites web.
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La Direction vise à mettre en place une cellule de veille audiovisuelle, dotée de l’équipement de réception, de visionnage, d’enregistrement. Il s’agit d’assurer l’autonomie du Ministère en matière de documentation audiovisuelle, notamment en ce qui concerne les événements qui se déroulent au sein du Département. Cette approche permet ainsi, de faciliter la diffusion des vidéos des activités sur le Portail du Département.
La mise en place de nouveaux supports de promotion et de communication
- Il s’agit essentiellement de faire connaître le Maroc, de mettre en exergue ses avantages et d’améliorer la connaissance du Royaume auprès des pays étrangers, en accroissant la présence médiatique et les parutions concernant notre pays. Promouvoir l’image du Maroc. Les pays scandinaves et d’Amérique Latines sont les cibles prioritaires de cette action, en contrecarrant les campagnes de désinformation orchestrées par les ennemis de notre intégrité territoriale.
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Le portail du Ministère constitue le moyen idoine pour toucher des publics partout, à travers un contenu varié et diversifié concernant la politique étrangère du Maroc, l’action diplomatique ainsi que sur sa position sur des questions régionales et internationales. A cet égard, il faudrait traduire le contenu du site en langues anglaise et espagnole en vue d’atteindre les internautes anglophone et hispanophone, assurer la maintenance et la mise à jour régulière du portail, notamment, en concluant un contrat de maintenance.
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Sur le plan de la promotion, il est essentiel de se pencher sur la confection de supports promotionnels susceptibles de promouvoir davantage le Maroc et assurer une meilleure visibilité à l’étranger. A cet effet, il convient de développer et produire des moyens d’information imprimés et audiovisuels sur le Maroc et les faire distribuer, notamment aux journalistes, aux universités et écoles, ou lors des manifestations, par le biais des représentations diplomatiques et consulaires du Maroc.
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Ainsi, la Direction projette de réaliser un film institutionnel sur le Maroc notamment un DVD comportant toutes les réformes entreprises par le Royaume, des Clés USB compilant des informations qu’il possible d’adapter aux besoins de chacune de nos représentations et des brochures institutionnelles de promotion de l’action de Diplomatie Publique.
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La Direction projette de se doter d’une Revue trimestrielle. Véritable courroie de transmission de l’information et relais incontournable de l’intense activité du Département, ce magazine est à même de refléter l’image authentique d’un Maroc en constante évolution politique, économique et social. D’une périodicité trimestrielle, ce magazine, d’une cinquantaine de pages, mettra en exergue l’action diplomatique, les questions d’ordre national et international et abordera les sujets d’actualité qui intéressent la politique étrangère du Maroc.
L’accompagnement de la diplomatie parlementaire et partisane et le développement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales et les Centres de recherches
La défense et la promotion des intérêts de notre pays sur la scène internationale sont des missions dans lesquelles la contribution de tous les acteurs non étatiques est de plus en plus sollicitée. Partant de ce constat, la Direction a élaboré, dans le cadre d’une approche concertée et intégrée, une stratégie de travail avec le Parlement, les Partis politiques, les ONG et les Centre de réflexion et de recherches.
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L’accompagnement de la diplomatie parlementaire: Le développement d’un partenariat avec l’institution parlementaire revêt un caractère prioritaire. Ainsi, la Direction envisage un certain nombre d’actions concrètes qui pourrait contribuer à la consolidation de cette relation notamment l’organisation de réunions régulières avec les membres des Commissions des Affaires Etrangères des deux chambres; la poursuite de la diffusion d’une revue de l’actualité diplomatique hebdomadaire; la mise à la disposition des Députés des notes et des fiches sur l’état des relations de notre pays avec des pays étrangers, notamment lors de leur déplacement à l’étranger ou à l’occasion de leur rencontre avec des délégations étrangères en visite au Maroc et instruire nos missions diplomatiques et consulaires pour assister les parlementaires marocains lors de leurs déplacements à l’étranger.
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L’ouverture sur les Partis politiques : L’objectif étant de favoriser l’activisme politique au niveau international des partis marocains, au service de la défense des intérêts suprêmes de la Nation; de contrer l’activisme des adversaires de l’intégrité territoriale au niveau des partis politiques des pays étrangers et de renforcer, ainsi, l’ancrage international des partis marocains, dans le cadre des institutions et événements d’envergure mondiale. Pour atteindre ces objectifs, la Direction veillera, dans le cadre de la concertation, à encourager les Partis à participer aux Congrès et manifestations de leurs homologues étrangers ; contribuer à organiser des visites de leurs membres dans des pays connus pour leur hostilité aux intérêts de notre pays; les informer régulièrement, sur les activités des partis politiques étrangers ; et leur diffuser des bulletins sur différentes activités de la diplomatie marocaine et sur les développements de la question du Sahara marocain.
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Le Renforcement du partenariat avec les Organisations Non Gouvernementales : Compte tenu de l’importance des ONG dans le processus de prise de décision dans plusieurs pays et leur impact sur l’opinion publique, il est nécessaire, désormais, de tisser des partenariats avec les ONG marocaines les plus crédibles et certaines ONG internationales. Ce partenariat consiste, entre autres, à améliorer l’accès des ONG à des informations fiables et correctes sur le Maroc, renforcer le cadre partenarial des ONG marocaines avec leurs homologues étrangères ; leur apporter une assistance pour l’organisation d’activités de nature à faire connaître davantage notre pays sur la scène internationale ; les aider à assister aux réunions internationales consacrées à la société civile, pour faire entendre la voix du Maroc et pour contrecarrer les visées hostiles à notre pays.
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Au vu du rôle majeur des Think tank, en tant que vecteurs d’idées et de groupes de pression, il est fondamental, dans le cadre de l’approche de Diplomatie Publique de favoriser l’établissement d’un partenariat à long terme, avec ces institutions. Il convient, ainsi, d’assurer un suivi régulier et pertinent des publications et activités des centres de réflexion sur le Maroc et les grandes thématiques intéressant la Diplomatie marocaine et promouvoir le processus national de réformes et les actions de la Diplomatie marocaine auprès de ces institutions et de l’opinion publique internationale. A cet égard, la Direction a constitué une banque de données sur les Think Tanks et les Centres de recherches et de réflexion marocains et étrangers et suit de près leurs activités et les informe des activités de notre Département. Dans un proche avenir, la Direction compte conclure des partenariats avec des Centres marocains de réflexion, et ce dans le but de faire bénéficier note Département des études de ces Centres et organiser, conjointement, des séminaires et des tables rondes sur des thématiques ayant un lien avec les priorités du Département.
Partie II : Ressources humaines et besoins budgétaires
Afin de mener à bien toutes ces actions et leur assurer la pérennité requise et par delà renforcer ses capacités d’analyse et d’anticipation, cette Direction nécessite un renforcement quantitatif et qualitatif de ses ressources humaines et un accompagnement budgétaire adéquat.
Les ressources humaines
Ainsi, la Direction de la Diplomatie Publique et des Acteurs Non-Etatiques devrait être renforcée à travers le recrutement de 10 cadres supplémentaires afin de s’acquitter, de façon efficace, de ses taches d’information interne et de communication externe.
Ces recrutements devraient concerner de profils spécifiques et pointus, capable à même de répondre aux besoins urgents et incessants de la Direction. Il s’agit notamment de :
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Deux Journalistes : Diplôme de master en journalisme ;
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Deux nouveaux cadres pour renforcer le team qui veille sur la diffusion de l’information ;
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Deux Traducteurs anglophone et espagnole: Master spécialisé en traduction, avec un diplôme d’Etat ;
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Un Développeur web : Diplôme d’Etat en développement web (Back office), (bac+4). Les compétences techniques requises sont la maîtrise des langages : Dotnet et C # et la Pratique du web et des outils multimédia ;
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Un Web designer : Diplôme d’Etat en développement d’interface (Front office), (bac+4) Les compétences techniques requises sont la maîtrise des outils: CSS, Photoshop, Web illustrator, Flash ;
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Un Data Administrateur (Administrateur de bases de données) : Diplôme en gestion de bases de données. Les compétences techniques requises seraient la maîtrise de Mysql et Système de Gestion de Bases de Données Relationnelles (SGBDR) et Oracle Data Base ;
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Un cameraman spécialisé, maîtrisant les techniques de montage et de mixage des documents vidéo ; et
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Afin de développer et de promouvoir davantage la relation du Ministère avec les acteurs Non Gouvernementaux, il serait opportun la création, au sein de nos missions diplomatiques et consulaires, d’un poste de « Chargé des relations avec les acteurs non étatiques ».
Les besoins budgétaires
Axe
Actions
Définition de l’action
Budget annuel
Axe 1
Organisation de visites de journalistes étrangers au Maroc A raison de deux journalistes par mois
Billets d’avion et séjour
300.000 Dhs
Magazine promotionnel sur l’action de la Diplomatie marocaine Coût d’impression de 2500 exemplaires, pour quatre parutions annuelles
336.000 Dhs
Mettre en place un système de diffusion d’alertes par SMS Coût d’installation et celui des communications
340.000 Dhs
Mettre en place un dispositif de veille audiovisuelle Poste TV LCD, Système de réception satellitaire et terrestre, Système de réception sur PC, Système d’enregistrement
75.000 Dhs
Axe 2
Contrat de maintenance pour site Contrat de maintenance
270.000 Dhs
Traduire le contenu du site en langues anglaise et espagnole 1000 pages à traduire
150.000 Dhs
Mettre en place de nouveaux supports de promotion et de communication – Réaliser un film institutionnel
– DVD comportant toutes les réformes entreprises par le Royaume
– Clé USB compilant des informations qu’il possible d’adapter aux besoins de chacune de nos représentations.
– Brochures institutionnelles de promotion de l’action de Diplomatie Publique du Ministère1.000.000 Dhs
Cellule de tournage et de réalisation de documents audiovisuels sur les événements du Ministère -Achat d’une caméra
-Matériel de montage
100.000 Dhs
Axe 3
Actions de Diplomatie partisane Consacrer une enveloppe budgétaire aux partis politiques selon l’ordre de leur représentativité au Parlement et leur engagement.
100 000 Dhs pour ceux représentés (18) au Parlement et 25000 Dhs pour les autres(16).2.200.000 Dhs
Actions avec ONG Actions ciblées avec 20 associations préalablement identifiées, par la DDP, à raison de 50.000 Dhs, par action et par ONG 1.000.000 Dhs
Séminaires avec Groupes de réflexion Organisation de 4 séminaires par an,
à titre de 200 000 Dhs par événement800.000 Dhs
Total 6.571.000 Dhs
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Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) prépare le lancement d’une « initiative méditerranéenne pour l’emploi »
Mme Karima Kabbaj
Direction de l’Union européenne et des Processus méditerranéens
Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération
Royaume du Maroc
31 Octobre 2012
Madame le Directeur,
Nous avons le plaisir de porter à votre connaissance que le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée (UpM) prépare le lancement d’une « initiative méditerranéenne pour l’emploi », Med4Jobs, qui vise à identifier, promouvoir et reproduire un nombre visible de projets favorisant la création d’emploi par le secteur privé.
Cette Initiative régionale a pour origine la demande faite au Secrétariat par les Ministres de l’emploi, réunis à Bruxelles lors de la deuxième Conférence euro-méditerranéenne de l’emploi en Novembre 2010, de promouvoir des projets dans ce domaine. Cette initiative concerne le bassin Est et Sud de la Méditerranée et plus particulièrement le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte, la Palestine, la Jordanie et le Liban. Elle se concentre sur trois piliers : l’employabilité, l’intermédiation dans le marché du travail et les infrastructures permettant la création d’entreprises, notamment les start-ups et PMEs.
Le Secrétariat de l’UpM réalise actuellement une cartographie préliminaire des initiatives et programmes dans le domaine de la création d’emploi dans la région. Dans ce cadre, Mme Joyce Liyan, conseillère stratégique, M. Shérif Younis, conseiller financier et M. Ramón Vivanco Mugarra, consultant économique de l’UpM seront à Rabat le 7 et à Casablanca le 8 novembre 2012, afin d’identifier et de réunir des informations complémentaires sur des projets, initiatives et programmes réussis au Maroc et qui pourraient potentiellement être reproduits dans d’autres contextes nationaux.
À cet égard, Mme Liyan, M. Younis et M. Vivanco Mugarra souhaiteraient pouvoir compter sur votre assistance dans l’organisation de rencontres avec les Ministères et Agences suivants pour discuter plus en détail des programmes, projets et initiatives au Maroc : l’Agence de Développement Social, le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), le Ministère des Affaires Générales et de la Gouvernance ainsi que le Ministère de l’Économie et des Finances (Département des Finances extérieurs).
Afin de pouvoir entamer la préparation des réunions, Mme Liyan (joyce.liyan@ufmsecretariat.org +34 605 716 224) et/ ou M. Allal Ouazzani (allal.ouazzani@ufmsecretariat.org +34 935 214 118) enteront dans les meilleurs délais en contact avec vous, je vous serai très reconnaissant de leur faire bon accueil.
En vous remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Madame le Directeur, l’expression de ma parfaite considération.
Fathallah Sijilmassi
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Guterres: La descolonización ha sido uno de los mandatos decisivos de la ONU
El Secretario General de la ONU, António Guterres, expresó su compromiso con la agenda de descolonización, a la que describió como uno de los mandatos decisivos del organismo mundial.Al hablar en la primera reunión organizativa de 2017 del Comité de Descolonización, Guterres hizo un recuento personal de lo que vivió en Portugal, durante la dictadura de Antonio Salazar, y cómo la lucha por la democracia en su país estuvo asociada a la descolonización de varios territorios en África y Asia.Recordó las guerras impuestas a los pueblos de Angola, Mozambique, Guinea Bissau y Cabo Verde y los estrechos vínculos que se crearon entre los demócratas portugueses y los movimientos de liberación de esos países.Guterres afirmó que desde entonces seguía muy de cerca las labores del Comité, también conocido como Comité Especial de los 24, y subrayó el largo trecho recorrido desde su establecimiento por la Asamblea General.« Cuando fue establecido en 1962, la ONU tenía 110 Estados. Hoy ya son 193 los miembros y la mayoría de los nuevos son excolonias. Este Comité Especial ha jugado un papel vital en el proceso, cumpliendo fielmente con el mandato que le atribuyó la Asamblea General », dijo Guterres.El titular de la ONU señaló que no obstante los avances significativos, aún quedan 17 territorios bajo su jurisdicción y expresó al Comité su compromiso de asistirle en la búsqueda del formato apropiado y el momento oportuno para completar la descolonización, tomando en cuenta las circunstancias particulares de cada territorio.Durante la jornada, el representante permanente de Venezuela ante la ONU, Rafael Ramírez, fue reelecto como Presidente del Comité para la sesión de 2017.Nueve de los territorios en cuestión se encuentran en Las Américas y sus potencias ocupantes son Estados Unidos y el Reino Unido.Producción: Jorge MiyaresFuente : Radio ONU -
Ouyahia accuse nommément le Maroc et la France de vouloir provoquer des troubles en Algérie
Il accuse nommément le Maroc et la France de vouloir provoquer des troubles en AlgérieOuyahia identifie ouvertement «la main de l’étranger»Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, accuse ouvertement la France mais surtout le Maroc de chercher «à provoquer des troubles» en Algérie. Un véritable pavé dans la mare même si, diplomate qu’il est d’ailleurs de carrière, l’actuel ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République a pris le soin, ce faisant, de ne pas impliquer directement l’Elysée et le palais royal dans cette affaire.Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – Ouyahia lançait ce message à travers un long entretien accordé à notre confrère arabophone El Khabar, paru hier mardi. Difficile, bien évidemment de dissocier le secrétaire général du RND de sa fonction au plus haut niveau de l’Etat. Ministre d’Etat et directeur de cabinet de Abdelaziz Bouteflika , l’homme sait de quoi il parle lorsque, affirmatif, il livre la réponse suivante à propos de la fameuse «main de l’étranger». En effet, il dira ceci : «L’implication de la main de l’étranger, mon cher frère, a été détectée avec des preuves matérielles à l’occasion de certains événements.Qui finance et qui abrite chez lui le mouvement autonomiste de la Kabylie ? Et qui est derrière le mouvement autonomiste du M’zab ? Ce sont la France et le Maroc qui sont derrière ces deux mouvements et nous en avons les preuves. Nos frères marocains pensent pouvoir solder leurs comptes avec nous en tentant de provoquer des troubles chez nous, en raison de nos différends sur la question du Sahara occidental». Certes, Ouyahia nuancera son propos en épargnant les deux Etats respectifs de la France et du Maroc. «Mon propos ne doit pas être interprété comme étant une accusation à l’encontre du palais présidentiel en France ou du palais royal au Maroc. Mais ce sont des milieux, dans ces deux pays respectifs, qui ont intérêt à voir des troubles provoqués dans notre pays et ce qui est regrettable, c’est le fait de voir des fils de mon pays répondre favorablement à l’appel à la grève à Béjaïa sans même situer son origine. Parvenait-il de Sidi Bel Abbès, de Berlin ou du Danemark» ? Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’Ahmed Ouyahia évoque cette implication directe de «parties» étrangères à l’occasion de certains événements qui avaient agité le pays ces dernières années, notamment les dramatiques événements de Ghardaïa ou la campagne anti-gaz de schiste. Mais cette fois, l’accusation est si précise que l’on ne peut la reléguer à un simple discours creux, attribuant tous nos malheurs à la fameuse «main de l’étranger».Ouyahia cite deux pays, nommément, le Maroc et la France ! Et celui qui lance cette accusation n’est pas qu’un simple chef d’un parti politique ! Il s’agit, à l’évidence d’un message clair destiné pour Paris, mais surtout pour Rabat et que les concernés n’auront bien sûr aucun mal à déchiffrer comme étant la position officielle de l’Algérie. Ouyahia fait en effet bien la distinction entre des messages lancés comme chef de parti, et ceux livrés par un haut responsable de l’Etat. C’est ainsi qu’il a eu , par exemple, à livrer un autre message, dans le même entretien accordé à nos confrères d’El Khabar, concernant son dernier voyage en Tunisie et sa rencontre avec le leader du parti Ennahda, Rached El Ghanouchi et un dirigeant libyen. «A l’occasion d’une audience accordée par le président Abdelaziz Bouteflika à Rached Ghanouchi, et à laquelle j’ai assisté en ma qualité de directeur de cabinet de la présidence de la République. El Ghanouchi m’interpellera : «Si Ahmed, quand est-ce que vous allez nous honorer de votre visite ? Je lui répondis : étant trop pris par la préparation des élections, je vous promets de venir après le scrutin. Or, il insista tellement que j’ai fini par lui rendre visite le 24 janvier dernier. Je suis allé lui rendre visite à son domicile où j’ai trouvé avec lui, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdesselam Rafik. A peine la discussion entamée que El Ghanouchi me demandera si cela me dérangeait qu’un autre invité qui se trouvait également chez lui, prenne un café avec nous». Cet autre invité est un dirigeant libyen répondant au nom de Salabi. Ouyahia expliquera ensuite que, naturellement, la discussion a porté sur la situation en Libye, mais qu’il ne s’agit, aucunement, d’une rencontre officielle, engageant l’Algérie. «Si c’était le cas, comme cela avait été rapporté à tort, il y aurait eu un communiqué officiel. Chez nous, en Algérie, on ne mélange jamais entre les affaires de l’Etat et les activités partisanes» tranchera Ouyahia, histoire de démentir fermement et définitivement la volonté de l’Algérie de recourir à une médiation d’El Ghanouchi dans la gestion du dossier libyen.K. A. -
Note de l’Ambassade du Maroc à Madrid sur la grève de la faim de Lafkir Kaziza
L’Ambassade du Maroc à Madrid fait état de « le groupe de soutien à Lafkir Kaziza a convoqué une conférence de presse ce jour, le 12 juin 2012 de 12h30 à 13h30, devant le siège de cette Mission, pour soutenir Lafkir Kaziza, qui mène une grève de la faim depuis le 1er juin 2012 ».
« Ont participé à cet acte médiatique des organes de presse et des acteurs espagnols, tels que Aitana Sanchez Gijón, Fernando Tejero, Malena Alterio, Javier Gutierrez, Nathalie Poza et Willy Toledo, accompagnés de Luis García Montero, poète et professeur de littérature à l’Université de Grenade, ainsi que des espagnols sympathisants des thèses séparatistes et des éléments du Polisario », ajoute la note.
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Le Maroc veut noyauter les ONG qui collaborent avec le HCR
Le HCR organise annuellement des consultations avec des ONG sur lesquelles il s’appuie dans le but de mieux répondre aux besoins des réfugiés dans le monde.
L’ambassadeur du Maroc à Genève, soucieux des effets que cela pourrait avoir sur les intérêts du Maroc, « compte tenu de l’importance croissante du rôle des ONG dans le travail du HCR, et afin de prévenir et déjouer toute éventuelle manoeuvre de la part des ONG hostiles à notre pays », suggère « la participation d’une ou deux ONG marocaines à ces consultations ».