Mois : novembre 2016

  • 6ème anniversaire de l’agression de Gdeim Izik

    Le 8 novembre est une date macabre pour le peuple du Sahara Occidental. Aujourd’hui, mais de l’année 2010, l’armée et les forces de police marocaines sont tombées sur un camp de civils sahraouis qui s’étaient soulevés pacifiquement contre la politique d’appauvrissement prônée par le Maroc pour mettre à genoux la population sahraouie.
    Au détriment des règles les plus élémentaires des droits de l’homme, le Maroc a violemment démantelé le camp levé par près de 20.000 sahraouis dans la banlieue de la ville d’El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc depuis le retrait de l’Espagne en 1975.
    Depuis, 21 militants sahraouis des droits de l’homme croupissent dans les prisons marocains après avoir été condamnés par un tribunal militaire. Leur unique crime est d’être derrière l’organisation de cette protestation qui a été, à tort, qualifié par d’aucuns comme la balle qui a déclenché le Printemps Arabe.
  • Le roi du Maroc boude la COP22 pour ne pas rencontrer Ban Ki-moon

    Avec l’inauguration à Marrakech de la conférence COP22 certaines interrogations sont légitimes sur l’absence du roi Mohammed VI dans un événement si important pour le Maroc.
    La raison est si importante qu’elle a contraint le roi Mohammed VI à prononcer son discours à l’occasion de la marche verte à Dakar. Mohammed VI ne veut pas rencontrer le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon.
    Le roi du Maroc veut éviter aborder le sujet du Sahara Occidental avec le chef de l’ONU après avoir traité ce dernier de tous les mots.
    Ban Ki-moon avait visité au mois de mars dernier les camps des réfugiés sahraouis et avait qualifié le Sahara Occidental de territoire occupé.
    Le Maroc a dù faire face à la détermination du diplomate coréen en vue de mettre fi au conflit du Sahara Occidental, un contentieux que l’ONU traîne depuis plus de 40 ans.

    Source : Diaspora Saharaui

  • Discours à partir de Dakar pour stopper les manifestations au Maroc

    Ils ont beau dire que le roi Mohammed VI, en prononçant son discours depuis Dakar, veut réaffirmer l’africanité du Maroc.
    Les connaisseurs de ce royaume savent que les raisons invoquées par le Makhzen ne sont jamais les vraies raisons et les arguments présentés ont d0autres visées.
    Les gouvernants du Maroc ont l’habitude de pointer l’Algérie et le Front Polisario pour justifier leurs échecs et leurs problèmes.
    En 2011, le Makhen a dénoncé les mains de l’Algérie pour arrêter les manifestations du Mouvement 20 Février. Dans ce contexte, les policiers ont même organisé une agression contre les citoyens sahraouis de Dakhla.
    Aujourd’hui le roi et ses acolytes paniquent face aux manifestations déclenchées suite au meurtre de Mohcine, le vendeur de poisson broyé par le benne à ordures.
    Mohammed VI, pour rappeler aux marocains que le Maroc fait toujours face au problème du Sahara Occidental et les véleités indépendantistes des sahraouis se positionne au Sénégal et tire des salves en espérant calmer la colère des citoyens marocains et freiner les manifestations qui risquent de devenir un Printemps Marocain et d’envenimer l’ambiance de la conférence COP22.
  • Le fiasco de la tournée royale en Afrique

    Les responsables du Maroc ont du mal à cacher l’échec de la tournée africaine du roi Mohammed VI clôturée par les publications très peu attendrissantes de la presse gabonaise.

    Le manque de succès des visites royales au Rwanda et en Tanzanie a contraint le souverain marocain à annuler la visite prévie en Ethiopie et faire de cette tournée un programme de loisirs aux îles de Zanzibar où la presse tanzanienne s’est amusée à prendre des photos du roi du Maroc dans des vêtements qui frolent le ridicule.
    Seulement la promenade a été gâchée par la presse gabonaise où Mohammed VI s’est rendu pour rencontrer Ali Bongo sous le faux prétexte de tenter une médiation et apaiser le climat de tension régnant à Libreville. 
    En effet, les partisans de Jean Ping n’ont pa été tendres avec l’ami d’enfance de leur président. Un éditorial d’un hebdomadaire gabonais, « Echos du Nord », intitulé « Monsieur Mohammed VI, le Gabon n’est pas une province du Maroc « , n’a pas été du goût du roi Mohamed VI ni de son copain gabonais. La suite a été que toute la rédaction de ce média, techniciens compris, ont été arrêtés par la police du dictateur gabonais.
    Contraint de prolonger son séjour touristique en Afrique jusau’qu retour de l’accalmie au Maroc, Mohammed VI est obligé de fêter l’anniversaire de la dénommée marche verte en dehors de son royaume. C’est ainsi qu’il prononça, pour la première dans l’histoire de la monarchie marocaine, son discours à cette occasion depuis Dakar, le seul véritable allié du Maroc en Afrique.
    Ainsi, la tournée du roi Mohammed VI en Afrique s’est tournée en véritable fiasco politique et diplomatique.
  • Poema : Tú que eres Pueblo

    Tú que eres Pueblo


    Tus ojos me miran y al ver al cielo
    clamo por esta noche clara 
    junto a ti y a cada una de tus 
    estrellas
    suavemente llega desde el 
    horizonte el viento fraterno que 
    te incumbe
    y acaricia mi sien tendida a tu 
    lado

    Tu presencia despoja la desolación
    que reina de este lado del 
    hemisferio
    y contigo siento la inmensidad
    del desierto deslizarse en mi 
    cuerpo

    Tu latido se escucha en su eco
    con la fuerza de tu pueblo
    Y contigo late la dignidad y
    la lucha constante de tu pueblo

    Al palpitar traes contigo
    la combatividad de todo un 
    pueblo
    Tú que eres Pueblo, 
    eres el ejemplo
    por cada hermano oprimido y 
    por donde quieras en la tierra.

    Tus estándares son como tus 
    valores
    lo más alto que un pueblo 
    integro conlleva
    Por la libertad que aspiras y 
    por la cual
    sigues viviendo, por ella y por 
    todo esto es que yo te quiero.
    A mi pueblo hermano Saharaui
    Giulia Inés Maggi
  • Meurtre de Sénégalais à l’étranger : le silence complice des autorités

    La liste n’en finit plus de s’allonger avec le tout récent meurtre d’un sénégalais tué en Espagne par un policier en pleine rue, sur une video qui circule sur internet.Nos autorités se sont manifestés par un silence pesant qui commence à inquiéter la diaspora sénégalaise.
    D’accord qu’on va tous mourir.Mais ce qui fait mal,c’est la lâcheté de l’etat qui est toujours aux abonnés absent.Chaque jour qui passe on y inscrit un nouveau nom. Des enfants du pays qui n’en finissent plus de périr loin des leurs, loin de leurs familles.
    Au bas mot, depuis 2012, plus de 44 {voire plus} de nos compatriotes sont revenus les pieds devant
    Le feu de l’actualité ces temps-ci, est braqué sur le meurtre du taxi-man. Ce qui est aussi à déplorer.
    Mais, ce qu’on oublie et les oubliés, sont nos compatriotes sénégalais résidant à l’extérieur qui se font tuer comme des mouches sans réactions aucune de nos élites chargées de prendre leur défense
    Après chaque meurtre d’un Sénégalais à l’étranger , ici au Sénégal, les parents éplorés n’ont eu droit qu’au silence des autorités qui expriment leur indignation à travers un communiqué de presse aussi froid qu’un avis de décès.
    Prions juste pour le repos de leurs âmes et le retour de Mbayang Diop qui risque elle aussi une peine de mort. Le ministère des Affaires étrangères d’un pays, dirigé par le ministre des Affaires étrangères, est responsable des contacts avec d’autres pays. Ces contacts peuvent avoir lieu de pays à pays (par exemple dans le cadre des Nations unies) ou pour apporter un soutien aux ressortissants dans d’autres pays. Mankeur N’diaye a t’il prit contact avec son homologue espagnol pour tirer au clair le meurtre de notre compatriote en Espagne et surtout pourquoi ce silence complice de nos autorités sur tout ce qui arrive a nos compatriotes résidents à l’extérieur du pays. 
    Voici une liste faite d’après mes recherches sur le net et j’en ai trouvé 44 personnes
    1/Massar Ba représentant des sénégalais Argentine
    7/Alassane Sene .Paul Charles Ndour « égorgé » .Ismaïla Faye . Arame Guèye ;Sophie Guèye ; Seynabou Ndoye, trouvées mortes dans leur appartement MAROC
    10 /Fodé Diouf tué par un policier Moussa Ndiaye et Souleymane Diallo COTE D’IVOIRE
    21/Mohamed Diop et Baba Ndiaye, tués à Washington Pape Thiam et Cheikh Diop Modou Diagne dit Diagne Nar Mamadou Thialy Ngom Cheikh Amy Diop Maodo Kane Abdou Salam Cissé Mamadou Diop Pape N’diaye ,le fils d’Aminata Mbengue Ndiayeaux ETATS UNIS
    24 /Mor Diop et Modou Samb Mor Séye ITALIE
    25/Cheikh Ndiaye GRECE
    28 /Mamadou Diaw Cheikh Amadou Tidiane BA Moustapha Kébé GABON
    37/Lamine Senghor Paris Aminata Dia retrouvé dans les eaux de La Seine . Babacar Marcel sénégalais composé du père de la mère et de leurs deux enfants dans une incendie criminelle . Amadou Niang France
    38/Cheikh Tidiane Diol BRESIL
    0/Cheikh Diba brulé vif au 3iéme degré Brésil tjrs vivant
    44/Abdoulaye Mbengue, Aliou Ba, Mamadou Guèye, Mor Sylla El Hadj Ndiaye Amadou Wade tués tous en Espagne
    #Kou_Déé_Ya_Perte alors soyez prudent
    Photo : Charles Ndour, sénégalais égorgé au Maroc
  • Des journalistes d’Echos du nord arrêtés collectivement par la police gabonaise Tweet

    La presse gabonaise indépendante désormais dans le collimateur du régime d’Ali Bongo. Ce matin aux alentours de 8h, plusieurs agents de police attribués aux services spéciaux de la présidence gabonaise ont pris d’assaut les locaux librevillois de l’hebdomadaire Echos du nord. Armés et sans préciser la raison de leur intervention, ils auraient embarqué toute âme s’y trouvant.
    Tout le personnel de l’immeuble aurait été mis aux arrêts incluant journalistes, techniciens de surface et veilleur. Ils auraient été embarqués contre leur gré et sans sommation dans des véhicules appartenant aux services de la présidence gabonaise. Selon un témoin, les agents auraient confisqués le matériel et mis hors d’usage plusieurs téléphones portables des journalistes.
    Selon Jonas Moulenda, directeur de la rédaction du journal Fait divers qui partage les locaux avec l’hebdomadaire du groupe Nord Editions, le pouvoir gabonais aurait été courroucé par récent article qui aurait largement déplu au roi du Maroc, Mohamed VI, en séjour dernièrement en terre gabonaise.
    Si le mobile officiel de ces arrestations en cascade n’est toujours pas connu, il ne fait aucun doute que le régime gabonais englué dans une crise de légitimité sortie de la dernière présidentielle, n’a jamais apprécié les écrits de nos confrères.
  • Marruecos, las protestas ensombrecen la COP22

    La muerte de un vendedor de pescado destrozado por las palancas de un camión de basura ha suscitado una ola de protestas en Marruecos, cuando se prepara para dar la mejor imagen de sí mismo con ocasión de la cumbre de Marrakech sobre el cambio climático.
    Mohamed Siali
    Después de las protestas multitudinarias del pasado domingo en diferentes ciudades del país, las manifestaciones continuaron el lunes en la ciudad rifeña de Alhucemas (norte) por tercer día consecutivo para pedir el castigo a los implicados en la muerte del vendedor Mohcin Fikri, de 31 años de edad.
    Fikri murió en la noche del viernes, aplastado por las palancas internas de un camión de basura cuando intentaba impedir que las autoridades destruyeran en él media tonelada de pez espada, cuya pesca está prohibida en estas fechas.
    Los manifestantes en Alhucemas y el resto del país demostraban así su indignación por la “hogra”, como se conoce en Marruecos a la opresión del ciudadano corriente por parte del Estado, lo que se convirtió en el lema de una gran parte de las protestas en el país.
    Nabil Ahmeyiq, uno de los activistas que protagonizan las protestas en Alhucemas, dijo a Efe que la muerte de Fikri fue la gota que colmó el vaso y que los habitantes salieron para condenar su “atroz muerte” y también para protestar contra la “hogra” y la discriminación que sufre la zona por parte del Estado marroquí.
    Un síntoma de esta indignación fue el hecho de que dos grupos de manifestantes rifeños en Alhucemas, que fue colonizada por España durante la primera mitad del siglo pasado, levantaron el lunes banderas españolas al lado de las bereberes y de la de la República del Rif que existió entre 1921 y 1926.
    Aunque gran parte de los manifestantes rechazaron la presencia de las banderas españolas, lo cierto es que en la protesta no se vio ni una sola bandera marroquí, síntoma del descontento de los rifeños con el Estado central.
    Esta agitación civil se ha producido en un momento inoportuno para Marruecos, que hasta la noche del pasado viernes se preparaba con tranquilidad para la cumbre climática (COP22), prevista entre los próximos 7 y 18 de noviembre y vista como una oportunidad para consolidar el papel internacional de Rabat y salvar de paso la temporada turística de Marrakech.
    Ese foro va a suponer un balón de oxígeno para el turismo en la ciudad, pues aumentará las pernoctaciones entre el 10 y el 15 % en comparación con la misma temporada del año pasado, ya que prevé acoger a entre 25.000 y 30.000 visitantes de 190 países.
    Para contener las repercusiones de la violenta muerte de Fikri, las autoridades marroquíes reaccionaron de forma rápida y pocas horas después del incidente el rey Mohamed VI ordenó una investigación profunda y un castigo firme a todos los implicados.
    El martes, las autoridades judiciales marroquíes anunciaron la detención de once personas, dos de ellos policías y tres funcionarios del Estado, que fueron presentados ante el juez de instrucción acusados de “falsedad documental” y “homicidio involuntario”.
    La falsedad documental se refiere al cúmulo de irregularidades que llevaron a la confiscación del pescado del joven que había quebrado la ley, aunque en los puertos de pesca de Marruecos la ley se salta con frecuencia y sin castigo.
    Aunque la arbitrariedad y la “hogra” han indignado a los manifestantes de Alhucemas, otros, como el islamista Partido Justicia y Desarrollo (que pidió a sus simpatizantes no salir a las calles) o el propio padre del fallecido, Ali Fikri, han preferido usar un tono tranquilizador.
    “No quiero que mi hijo sea la causa de la discordia en Marruecos, sobre todo porque el país vive un momento especial poco tiempo antes de la COP22”, dijo Fikri, citado por el sitio web hespress.com. EFE
  • A l’ONU, le Maroc est requis de libérer Abdelkader Belliraj et de lui accorder réparation

    Dans son avis daté de fin octobre 2016, dont Le Desk a obtenu copie, le Groupe de travail sur la détention arbitraire recommande au royaume de procéder à la libération d’Abdelkader Belliraj, condamné en 2009 à la prison à vie pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » et « constitution de groupe terroriste ».
    Le Groupe de travail sur la détention arbitraire dépendant du Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme à Genève a établi un document daté le 28 octobre faisant acte de l’avis adopté cet été sur le cas d’Abdelkader Belliraj, détenu au Maroc depuis 2008 pour faits de terrorisme. Celui-ci indique que « l’arrestation et la détention continue (de Belliraj) sont arbitraires (…) et que le gouvernement du royaume du Maroc a l’obligation d’y mettre fin et d’accorder à la victime une réparation appropriée ».
    Dans cet avis du 23 août 2016, dont Le Desk a obtenu copie du draft confidentiel, et dont les conclusions seront mentionnées dans le rapport du Groupe de travail au Conseil des Droits de l’Homme, une source présentée comme « hautement crédible » a transmis des informations de première main sur les conditions d’arrestation sur la voie publique à Marrakech en janvier 2008 par des civils ne disposant pas de mandats, son transport les yeux bandés vers un lieu inconnu identifié comme étant une caserne militaire, sa détention secrète pendant 28 jours, ainsi que les mauvais traitements qu’il y aurait subis.
  • Sahara Occidental : Danger des mines suite aux inondations

    Les fortes inondations qui ont connu les territoires occupés du Sahara Occidental ont déterré des milliers de mines anti-personnelles semées le long du mur de défense marocain dont la longueur dépasse les 2700 km.
    L’armée de libération sahraouie a été mobilisée afin de détecter et neutraliser les mines qui ont arrachées et traînées par les eaux lors des derniers orages.
    Pour rappel, les mines antipersonnel sont interdites par la communauté internationale. Le Maroc refuse de détruire son mur de défense pour continuer à imposer le fait accopli de son ocupation du Sahara Occidental