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Couple juif assassiné à Casablanca |
Mois : octobre 2016
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Aidé par ses alliés : le Maroc «cache» mal son terrorisme
Aidées par les Occidentaux, les autorités marocaines font tout pour «occulter» la multiplication des actes de violence dans la monarchie depuis quelques mois. Une vague qui correspond à une hausse inquiétante du nombre de Marocains embrigadés par l’organisation terroriste dite «Etat islamique» en Irak et en Syrie. Ce n’est, d’ailleurs, pas un hasard si les médias internationaux préfèrent se focaliser sur de prétendus «exploits» réalisés par les services de sécurité marocains, comme cette abracadabrante mise hors d’état de nuire d’une cellule de jeunes filles suspectées de liens avec Daech, à la veille des élections dans ce pays. La presse à la solde du Makhzen s’est même permis, pour magnifier davantage cette vigilance antiterroriste exhibée outre-mer, d’avancer que les présumées terroristes s’apprêtaient à commettre des attentats-suicides le jour même des élections.Mais ces médias, y compris européens, cachent systématiquement tout «incident» susceptible de ternir un tant soit peu l’image de cette monarchie qui leur sert de poste avancé pour l’exécution de leurs manigances dans la région, en contrepartie d’une exploitation éhontée des richesses naturelles du Sahara Occidental, et aussi pour tous les privilèges dont bénéficient les entreprises françaises basées au Maroc. Une autocensure qui en dit long sur la stratégie qu’adoptent ces pays, France en tête, dans leurs relations avec la région du Maghreb.Ainsi, nous apprenons de source crédible qu’une touriste hollandaise et ses deux enfants ont été grièvement blessés à l’arme blanche, mardi en fin d’après-midi, par un homme à Rabat, pas très loin de la tour Hassan. Une agression qui a été accueillie avec un mutisme total de la part des autorités qui ont, non seulement imposé le black-out dans la presse locale, mais ont aussi demandé la discrétion aux autorités consulaires néerlandaises.La même attitude adoptée par le Makhzen, lors de l’attaque de cinq employés italiens d’un cirque de jeux par un marocain, le 24 août dernier à Kenitra, tuant l’un d’entre eux et blessant quatre autres. Là encore, les autorités avaient, sur le coup, essayé de minimiser la portée politique de cette agression, en imputant l’acte à un «récidiviste» et circonscrire l’acte dans le cadre d’un «différend personnel» entre le mis en cause et le propriétaire du cirque qui l’aurait licencié de son emploi. Il n’est surtout pas question de suspecter un cas de «xénophobie» ou, pis encore, un acte «terroriste». Alors que ces deux actes portent toutes les caractéristiques d’un acte de xénophobie teinté de terrorisme.R. Mahmoudi -
Crime xenophobe au Maroc
Trois touristes néerlandais ont été poignardés par un homme lorsqu’ils réalisaient une visite à la mosquée Hassan II de Casablanca. Selon des sources du ministère néerlandais des Affaires étrangères, les trois personnes ont été grièvement blessées.Il s’agit d’une femme de 57 ans, son fils de 30 ans et sa fille de 27 ans. Ils ont été agressés par un homme. « Il est apparu de nulle part et a commencé à les poignarder », a indiqué un porte-parole des Affaires étrangères.Les autorités marocaines tentent de dissimuler le caractère xenophobe de l’agression en qualifiant l’agresseur, un homme de 28 ans, de psychologiquement perturbé. Pour donner de crédibilité à leur version des faits, ils prétendent qu’un des agents de la police aurait été blessé à une jambe lors de l’intervention des élélents de la sécurité pour neutraliser l’auteur des faits.L’incident risque d’avoir des répercussions graves sur le secteur touristique au Maroc, une des principales sources de revenus de l’Etat.Au mois de juillet 2016, un couple juif âgé a été assassiné dans sa maison de Casablanca. -
Maroc : Répression sur fond de mascarade électorale
Le samedi 1er Octobre, la manifestation nationale contre la réforme des retraites au Maroc a été interdite et violemment dispersée occasionnant des dizaines de blessés. Cet évènement s’est déroulé dans le contexte de la campagne ouverte pour les élections législatives qui auront lieu le 7 Octobre.La démonstration est faite que, pour le pouvoir, ces élections ne doivent pas être perturbées par les résistances populaires.Ces élections, que le pouvoir présente comme « démocratiques «et pluralistes », ne doivent pas, pour celui-ci, remettre en cause le statu quo :– la poursuite des politiques d’austérité,– le monopole politique du trône,– le maintien du despotisme et de la corruption,– le cantonnement des institutions représentatives à une simple façade où le parlement est une chambre d’enregistrement appliquant les directives royales, les injonctions du FMI et de la Banque mondiale.La campagne électorale est menée par des partis sans indépendance dans le cadre d’une Constitution qui ne reconnaît que ceux qui acceptent d’être « l’opposition de sa majesté ».Il n’a pas lieu de s’étonner de la répression des résistances sociales. La gauche radicale qui défend une position de boycott actif et populaire (La Voie démocratique, Tahaddi… ) voit banni le simple droit élémentaire d’expression.Ainsi dans plusieurs villes, les militants de La Voie démocratique, organisation pourtant légale, ont été harcelés, tabassés, au point de menacer l’intégrité physique de leurs membres. Simultanément, leur matériel a été confisqué.Nous apportons notre solidarité à toutes les forces qui mènent la lutte contre la mascarade électorale, refusent la paix sociale et subissent la répression de la dictature avec l’appui ou le silence complice des partis institutionnels.Montreuil, le 4 octobre 2016 -
Reunión del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara el 18 de Octubre
Como es habitual, el Consejo de Seguridad se reunirá el 18 de Octubre, bajo la presidencia de la delagación rusa, para discutir la cuestión del Sáhara Occidental y el estado de las negociaciones. Intervendrán los enviados Personal y Especial del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, Christopher Ross y Kim Bolduc, respectivamente.Según las declaraciones del porta-voz de la ONU, Farhan Haq, las negociaciones sobre el retorno del personal de la MINURSO continuan y la misión todavía no ha alcanzado su plena funcionalidad.La reunión del Consejo de Seguridad tiene lugar, según el sitio Security Council Report, especializado y bien en informado sobre el tema de la ONU, en una situación de « profundas divisiones que han hecho que el Consejo sea en gran medida impotente en la cuestión del Sahara Occidental en sucesivas crisis recientes ».
« Tras la expulsión por parte de Marruecos, del componente civil de la MINURSO en marzo, añade el sitio, debido a una disputa con el Secretario General, el Consejo guardó silencio absoluto a causa de la insistencia de algunos miembros que apoyan la posición de Marruecos en el Sáhara Occidental. Estos miembros, entre los que figuran Francia, Senegal y España, siguen predicando una mínima participación del Consejo en la crisis actual. Otros miembros, entre ellos Angola, Nueva Zelanda, Uruguay y Venezuela, han tratado de mejorar la función del Consejo a través de peticiones de informes ad hoc, y proponiendo solucione, pero tienen que enfrentarse a una fuerte oposición ».
Las reuniones de la Cuarta Comisión de la ONU para la Descolonización prosiguen. Argelia y otros 24 países presentaron una proposición de resolución que pone énfasis en el derecho a la autodeterminación y llama a la reanudación del proceso de negociaciones entre le Frente Polisario y Marruecos que se encuntra estancado desde 2012.En Suecia, un grupo de parlamentarios presentó un proyecto de resolución en el parlamento slicitando al gobierno el reconocimiento de la RASD.En Estados Unidos, el Centro Robert F. Kennedy para los Derechos Humanos recordó, en un reciente informe hecho público en partenariado con otras ONG y universitarios, que, en virtud del derecho internacional, la ocupación del Sahara Occidental por Marruecos es ilegal.En Argel, un comunicado conjunto del Programa de Alimentación Mundiao, el Alto Comisariado para los Refugiados y el Fondo de Naciones Unidas para la Infancia lanzaron un llamamiento a los países donantes para que sigan aportando sus ayudas a los refugiados saharauis que viven ek Argelia.En Europa, uno de los últimos bastiones de apoyo a Marruecos, Rabat recibió con pesar la decisión del Abogado General de la Corte Europea de Justicia que dice claramente que « El Sáhara Occidental no es parte de Marruecos » y por lo tanto « el acuerdo agrícole entre Marruecos y la UE no es aplicable al Sáhara Occidental ». Es más, subraya que « ningún país europeo reconoce la soberanía de Marruecos sobre este territorio ».Marruecos, arrinconado se bate en retirada intentando aligerar el peso de la presión de la comunidad internacional solicitando el ingreso en la Unión Africana en un intento de neutralizar la acción de la organización panafricana de apoyo a la causa saharaui. -
Maroc : Le coup de grâce venu de l’Europe
L’avis de l’Avocat Général Me Wathelet de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a eu l’effet de coup de grâce pour le régime de la monarchie marocaine.Il souligne que le Maroc n’a aucune prétention à avoir sur le territoire du Sahara Occidental. D’une façon claire précise, il rappelle que « le Sahara Occidental n’est pas partie du Maroc » et son cas relève du statu de territoire non autonome depuis 1963, et par conséquent, les produits qui proviennent de ce territoire ne peuvent pas être exportés par le Maroc au titre de l’accord d’association UE-Maroc.Me Wathelet et allé en droite ligne avec la légalité internationale apportant la preuve que le droit international prime et défend les intérêts du peuple du Sahara Occidental. l’Union Européenne et, encore une fois, le statut du Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui est confirmé.Dans le sens opposé aux calculs des marocains, plus le temps passe plus ils enregistrent des revers accablants du fait que la communauté internationale s’accroche de plus en plus au droit international. Dans ce cadre rentre la visite du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon et la position ferme du Conseil de Sécurité concernant la décision des autorités du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO.Au niveau du continent noir, l’Union Africaine réaffirme son soutien au droit à l’autodétermination et au principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.En Europe, les accords avec l’Union Européenne que le Maroc utilisaient pour imposer sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental sont tombés à l’eau. La décision de la justice européenne sur l’accord agricole aura son effet sur l’accord de pêche. Me Wathelet n’a pas oublié les points sur les « i » en rappelant que « aucun pays de l’UE ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental ».Aujourd’hui, le Maroc tergiverse dans le but d’esquiver la médiation de l’Ambassadeur Christopher Ross avec les yeux rivés sur une éventuelle victoire de Hillary Clinton et le départ de Ban Ki-moon. Des faux espoirs pour dissimuler une défaite retentissante résultant de la mauvaise gestion du dossier sahraoui par une équipe qui a fait preuve d’inefficacité, -
Réactions à l’arrestation de deux journalistes d’EM
Cela fait 37h que les journalistes sahraouis de l’Equipe Média Said Amidan et Brahim Laajail sont retenus en garde à vue à la préfecture de Police de Guelmim au sud du Maroc. Nous n’avons pas de nouvelle de ce qui se passe pour eux actuellement.Le frère de Brahim Laajail qui s’est déplacé spécialement depuis El Aaiun occupée, a reçu oralement d’un officier du Police judicaire la confirmation de la présence de son frère dans les locaux de la préfecture, et l’information qu’il existe un mandat d’arrêt émis par la police d’Agadir contre Brahim pour ses activités de responsable du groupe des étudiants sahraouis à l’université d’Ibnou Zouher d’Agadir.A l’heure de la publication de ce texte, nous n’avons pas connaissance de mandat d’arrêt contre Said Amidan.Les réactions à l’arrestation des journalistes ont été nombreuses au niveau local et international, de la part de collègues journalistes, du centre Robert F. Kennedy Human Rights, de l’organisation Witness, ou d’avocats européens proposant leurs services.A Guelmim, vers 20h ce soir, plus de 60 chômeurs sahraouis ont manifesté devant la préfecture de Police pour dénoncer l’arrestation arbitraire de Said Amidan et Brahim Laajail et demander leur libération immédiate. Pendant une heure ils ont crié et chanté, y compris en faveur de la liberté de l’Equipe Média et s’exprimer et de couvrir les actualités du Sahara Occidental.Erratum. Contrairement à ce qui a été dit dans le précédent flash, Said Amidan et Brahim Laajail qui attendaient le Bus à l’arrêt Supratours de El Aaiun, sont partis pour Agadir en voiture avec une connaissance qui le leur a proposé en passant.Equipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupéLe 1er octobre 2016 -
Au Maroc, les journalistes étrangers continuent de se faire expulser manu-militari
Reporters sans frontières (RSF) condamne fermement l’expulsion manu militari de Luigi Pelazza et Mauro Pilay, célèbres journalistes d’investigation italiens du programme Le Lene et la saisie de leur matériel.Arrêtés le 29 septembre 2016 à Marrakech par dix policiers en civil, les deux journalistes italiens sont accusés de ne pas avoir obtenu les autorisations nécessaires pour mener leur enquête sur un réseau de prostitution d’enfants à Marrakech. Escortés vers l’aéroport Menara et renvoyés en Italie huit heures plus tard, leur matériel de tournage a été confisqué dans la foulée. Contacté par RSF, le chef de cabinet du ministère de la Communication a affirmé ne pas être en mesure de faire une déclaration.“Cette pratique récurrente est extrêmement choquante, déclare Yasmine Kacha, directrice du bureau Afrique du Nord de RSF. Pendant combien de temps encore, les autorités marocaines vont-elles se cacher derrière des prétextes administratifs pour empêcher les journalistes de parler de sujets sensibles?”“Cette tentative de censure ne nous empêchera pas de dire la vérité sur la prostitution des mineurs au Maroc, ajoute Luigi Pelazza, nous avons pu conserver quelques éléments de tournage et nous informerons bientôt l’opinion publique de la gravité de la situation.”Cette expulsion intervient à quelques jours d’élections législatives très attendues au Maroc le 7 octobre prochain.Pour rappel, deux reporters du petit Journal de Canal + Martin Weill etPierre Le Beau ont été renvoyés du pays en avril 2016, après avoir été interrogés par les autorités marocaines sur leur reportage concernant l’agression d’un couple homosexuel à Béni Mellal.Le pays est 131e au Classement mondial de la liberté de la presse 2016.