Mois : août 2016
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Sahara occidental: l’ONU n’a pas constaté d’incursion militaire marocaine
La mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) n’a pas constaté de mouvements militaires suspects du Maroc au sud-ouest du Sahara occidental, a indiqué jeudi l’ONU en réponse à une protestation du Front Polisario.Le mouvement indépendantiste sahraoui avait dénoncé auprès de l’ONU une opération des forces de sécurité marocaines près de la Mauritanie, dans le territoire disputé du Sahara occidental, selon une lettre consultée mercredi par l’AFP.Selon Rabat, il s’agissait en fait d’une opération de lutte contre la contrebande menée depuis dimanche par la douane et les services de sécurité marocains dans la région de Gargarate, proche de la Mauritanie.La Minurso « a déployé les 16 et 17 août des moyens terrestres et aériens pour enquêter sur des accusations de violation dans la partie sud-ouest du Sahara occidental près de la Mauritanie », a indiqué le porte-parole adjoint de l’ONU Farhan Haq.La Mission « n’a pas détecté de présence militaire ou d’équipements militaires » mais seulement des « véhicules civils passant par le mur » de défense. -
Brahm Saika, ni oubli, ni pardon! Un syndicaliste sahraoui du mouvement des chômeurs tué et enterré sans autopsie…
Brahim Saika, originaire de Guelmim, au Sud du Maroc, était un syndicaliste très actif dans le mouvement des diplômés chômeurs. Le 1er avril dernier il est arrêté, suite à sa participation à une manifestation, l a été clairement visé pour ses engagements politiques dans la défense des droits des chômeurs et pour l’autodétermination de son peuple. Au commissariat il a été torturé, quelques jours après il se met en grève de la faim pour protester contre ces mauvais traitements, qui mené à la dégradation rapide de son état de santé.Transféré à l’hôpital d’Agadir, ses proches n’ont pu lui rendre visite qu’une fois et constatent ses conditions lamentables de soin, qu’ils dénonceront à ce moment. Brahim tombe dans le coma et décède le 15 avril 2016. Encore une fois en toute impunité, un militant sahraoui meurt sous la répression du pouvoir marocain. Sa mort déclencha les jours suivants des manifestations des proches et militants du mouvement des chômeurs pour réclamer une autopsie et une enquête indépendante sur les circonstances de sa mort. Avec une répression violente en face.Pendant plusieurs mois la famille n’a cessé d’exiger que justice soit faite, et refusait de récupérer la dépouille tant qu’une autopsie n’ait été réalisée. Le 27 juillet 2016, les autorités marocaines décident d’enterrer Brahim Saika, contre la volonté de la famille. Dans l’indignation profonde et la colère les sahraouis protestent à nouveau.Le mouvement des chômeurs s’est intensifié depuis la fin de l’année 2015, et Brahim Saika en était l’un des militants très actifs. La campagne s’était axée contre la discrimination à l’embauche dans les mines de phosphates. L’Office Chérifien du Phosphate (OCP), exploite les mines de phosphate au Maroc, dont la mine de Boukraa (un des plus grands gisements au monde) dans les territoires occupés sahraouis, avait annoncé 500 embauches, mais dont ne bénéficient pas les sahraouis.Les mobilisations des chômeurs, dont les plus récentes en juillet 2016, ont été systématiquement réprimées de façon féroce. Sachant que le Maroc exploite les ressources naturelles dans les territoires occupés sahraouis en toute illégalité, et en donne également des autorisations à des entreprises étrangères. -
Moroccoleaks : Fiche sur la situation dans la région sahélo-saharienne
Le 31 janvier 2014La région du Sahel est une zone géographique qui fait face à des défis structurels, en raison notamment de sa situation géographique enclavée, de son climat semi désertique (rareté des terres cultivables et gestion problématique de l’eau) et de sa croissance démographique. Cette situation conduit à un taux de chômage élevé parmi les populations jeunes. Cette fiche expose les principaux risques et menaces au Sahel, les efforts de la communauté internationale en soutien à cette région et les efforts déployés par le Maroc dans le cadre de cette dynamique.I – Principaux risques au Sahel :La fragilité des États dans la région du Sahel est exacerbée par des risques externes (mondialisation, nouvelles technologies de communication) et internes (chômage, pauvreté, disparités sociales et insécurité), qui contribuent à la délégitimation de l’État. Les armées mauritanienne, nigérienne et malienne ont des effectifs totalement insuffisants et manquent de moyens. La Mauritanie, le Mali et le Niger, pour ne citer que ces pays, ne possèdent respectivement que 15 870, 7 750 et 5 300 militants (2011).Le risque terroriste dans la région est lié à l’émergence de diverses organisations terroristes telle que Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), à savoir des éléments de Boko Haram, Ansar Dine, le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), Al-Shabaab, ainsi que des éléments du polisario recrutés dans les camps de Tindouf, qui représentent une menace pour la sécurité régionale en étant un terrain fertile de recrutement pour les terroristes et les trafiquants.A cela s’ajoutent les répercussions de la crise libyenne qui ont exacerbé une situation déjà précaire sur le plan de la sécurité dans la région. D’énormes stocks libyens d’armes de différents types ont été transférés vers les pays du Sahel. A cet effet, l’année 2013 aura enregistré un chiffre record d’actes terroristes par rapport aux douze dernières années, avec 230 incidents recensés.Le Sahel constitue également un terrain propice pour le transit de la drogue émanant de l’Amérique du Sud et destinée au marché européen. L’intervention militaire française au Mali a poussé les trafiquants à délaisser l’axe nord qui passait par le Nigeria et l’Algérie, au profit d’une route transitant par le Niger, le Tchad et la Libye. En 2012, on estime que 18 tonnes de cocaïne, d’une valeur de 1,25 milliard de dollars, ont transité par l’Afrique de l’Ouest, dont une partie, sans doute, par le Sahel.Le Sahel est devenu également une plaque tournante d’autres trafics illicites : des êtres humains, du pétrole, des cigarettes, des médicaments de contrefaçon, des armes à feu et des déchets toxiques transitent illégalement dans la région. L’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC) a estimé ces trafics illicites à 3,8 milliards de dollars US par an. De ce fait, l’aide internationale demeure insuffisante et très fluctuante pour aider les États de la région à faire face à leur faiblesse notamment au niveau institutionnel.II – Les efforts de la communauté internationale :Depuis l’éclatement de la crise au Mali et au Sahel, la communauté internationale a déployé plusieurs efforts pour venir en aide aux pays de cette région. Dans cette optique, plusieurs stratégies internationales et régionales ont été adoptées pour remédier aux multiples défis de sécurité et de développement. A cet égard, il y a lieu de mentionner La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel, les stratégies de la CEDEAO, de la CEN-SAD, de l’Union européenne (la Stratégie de l’Union européenne pour la sécurité et le développement au Sahel) et des Etats Unies d’Amérique (l’initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme).1 – La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel :La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel a été adoptée conformément aux dispositions de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU N° 2056 du 05 juillet 2012, par laquelle le Conseil a exhorté le Secrétaire Général de l’ONU à développer une stratégie intégrée pour la région du Sahel comprenant les volets sécuritaires, la gouvernance, les questions de développement, les droits de l’Homme et les questions humanitaires.La préparation de cette stratégie a été confiée à Monsieur Romano Prodi, nommé Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahel, qui l’a présentée devant le Conseil de Sécurité le 26 juin 2013. La réunion de haut niveau sur le Sahel, tenue le 26 septembre 2013 à New York, en marge de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, a marqué le début de la mise en œuvre de cette stratégie.La Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel repose sur la réalisation des trois objectifs suivants : développement d’une gouvernance effective et inclusive à travers la région ; des mécanismes nationaux et régionaux pour faire face aux menaces transnationales ; des mécanismes nationaux et régionaux pour faire face aux menaces transnationales.La situation qui règne dans la région du Sahel a incité la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO) à mettre en place une Stratégie Intégrée pour la Stabilisation et le Développement, à travers une structure inclusive, de dialogue et de coordination entre les pays du Sahel, ceux de l’Afrique de l’Ouest, et leurs frères du Maghreb.L’importance primordiale de l’engagement du Maroc aux côtés des pays de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a été fortement soulignée par le message adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au 42ème Sommet de la CÉDÉAO à Yamoussoukro, à travers lequel le souverain a plaidé en faveur d’un véritable partenariat entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe et leur voisinage immédiat du Sud.3 – La Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD :La Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a élaboré, elle aussi, une Stratégie de Sécurité et de Développement dans l’espace CEN-SAD, conformément aux recommandations du Sommet extraordinaire, tenu le 16 février 2013 à N’Djamena.A cet effet, le Maroc estime que la mise en œuvre de cette Stratégie nécessite l’établissement d’une véritable coordination des efforts des Nations Unies, avec ceux des États membres de l’Union Européenne, de l’Union du Maghreb Arabe et de la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO).4 – La Stratégie de l’Union européenne pour la sécurité et le développement au Sahel :L’Union européenne a adoptée, en mars 2011, une «stratégie de l’Union européenne pour la sécurité et le développement au Sahel», qui propose une série d’actions stratégiques fournissant un cadre dans lequel l’UE peut développer des projets concrets (développement et bonne gouvernance ; action politique et diplomatique ; sécurité et Etat de droit ; lutte contre le terrorisme).5 – L’initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme :Les Etats Unies ont élaboré En 2005 « l’Initiative Transsaharienne de Lutte Contre le Terrorisme » (TSCTI) qui a succédé l’Initiative Pan-Sahel de 2002, qui visait à protéger les frontières, en incluant d’autres pays, notamment la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, le Sénégal et le Nigeria, le Burkina et la Libye.La TSCTI comporte, outre la coopération militaire, des actions de l’USAID (promotion de l’éducation), du département d’État américain (amélioration de la sécurité aéroportuaire), et du département du Trésor américain (assistance en faveur des politiques macroéconomiques de la région).III – Maroc – Sahel :La crise au Mali a accru les craintes d’une instabilité au Sahel et au Maghreb. Le Maroc a appelé à une coopération régionale en matière de gestion des frontières pour la lutte contre le terrorisme.Le Maroc n’a cessé d’attirer l’attention de la Communauté Internationale sur les défis sécuritaires et humanitaires qui pèsent sur l’ensemble des pays de la région du Sahel et d’appeler à une coopération régionale accrue pour les relever.Le Maroc estime que les approches individuelles et séparées des pays de la région ont prouvé leur inefficacité et appelle de ce fait, à une approche globale et collective associant tous les pays concernés de près ou de loin par le problème de l’instabilité au Sahel.De par son mandat au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU pour la période 2012-2013, qui a coïncidé avec le déclenchement de la crise au Mali, le Maroc a activement contribué à l’élaboration et à l’adoption de la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel. A ce sujet, il convient de rappeler, entre autres, les actions suivantes :Soutien et appui à l’adoption des quatre résolutions du Conseil de Sécurité sur le Mali, à savoir les résolutions 2056 (5 juillet 2012), 2071 (12 octobre 2012), 2085 (21 décembre 2012), 2100 (25 avril 2013) ;Participation lors de la 68ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU (septembre – octobre 2013) à la réunion de Haut niveau sur le Sahel ;Lors de la présidence marocaine du Conseil de Sécurité en décembre 2012, le Maroc a organisé une réunion ministérielle consacrée à la crise multidimensionnelle au Sahel, avec pour objectif d’établir une “démarche plus globale et mieux coordonnée”. Ce débat était présidé par le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Monsieur Saad Eddine El Otmani, avec la participation du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, de l’Envoyé Spécial pour le Sahel, l’ancien chef du gouvernement italien, Romano Prodi, et du Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés, Antonio Guterres et de plusieurs ministres des Affaires Étrangères, notamment de Colombie, du Togo et de Côte d’Ivoire ;Organisation à Rabat en mars 2013, en collaboration avec les Nations Unies de la Conférence sur « la coopération en matière de contrôle des frontières dans le Sahel et le Maghreb » ;Participation de Monsieur le Ministre, le 05 novembre 2013, à la réunion ministérielle pour l’établissement d’une plateforme de coordination relative à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée de l’ONU pour le Sahel.Coopération religieuse :Dans le cadre de l’action de soutien en direction du Mali et le Sahel, le Maroc a choisi, entre autres, d’axer son action sur le volet religieux visant la reconstruction du champ religieux par la promotion de l’Islam sunnite modéré.A cet égard, les deux pays ont signé le 20 septembre 2013, un Protocole d’accord sur la formation de 500 imams sur une durée de deux ans. Dans cette même optique, ils ont signé le 11 novembre 2013, un accord de coopération islamique portant sur plusieurs axes de coopération islamique. En vertu de cet accord, un Comité Mixte de Coopération Islamique a été institué et aura pour mission de développer les relations de coopération islamique et d’assurer le suivi des programmes d’application dans le domaine islamique.Cette coopération religieuse avec le Mali, favorablement accueillie par la communauté internationale, servira de modèle à suivre notamment dans nos relations de coopération islamique avec le Niger et la Guinée. -
Moroccoleaks : Le Rôle de l’Algérie au Sahel
L’Algérie s’appuie souvent sur les structures de l’Union africaine pour faire passer sa pensée à l’égard des questions africaines notamment celles relatives à la paix et à la sécurité. Elle alimente une vision hégémonique dans la région par la création de groupements et coalisions, visant à empêcher le Maroc de jouer son rôle au service de la Sécurité et du Développement au Sahel.A cet effet, l’Algérie fait partie du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint. Il s’agit d’une structure militaire d’état-major créée le 21 avril 2010. Elle est basée à Tamanrasset et regroupe des forces armées de plusieurs pays du Sahel sous l’égide de l’Algérie pour « mener des opérations de localisation et de destruction des groupes terroristes ». S’y sont associés le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ce Comité reste une Coquille vide, du fait que les pays du Sahel sont dépourvus d’une forte armée, d’autant plus que la constitution algérienne interdit l’Armée d’intervenir en dehors du territoire du pays.Alger abrite également le siège de l’Unité de fusion et de liaison. Créée le 6 avril 2010, cette structure coordonne l’action de lutte contre le terrorisme et mène une propagande contre ses méfaits. La création de l’UFL est une application des recommandations des ministres des Affaires étrangères en mars 2010 des sept pays concernés par la question terroriste dans le Sahel. Il s’agit de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali et du Tchad. Cette unité a pour mission de collecter, de traiter et de diffuser des renseignements sur l’activité terroriste. Le Nigeria a adhéré à l’instance en novembre 2011.L’Algérie est membre du Processus de Nouakchott, qui a été initié par la Commission de l’Union africaine en 17 mars 2013 et a pour objectif de renforcer l’échange d’information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne. Onze pays sont partie prenante de ce Processus: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad.L’Algérie entretient de bonnes relations avec les pays du Sahel. Elle a tenu le 18 mars avec le Tchad la 3ème commission mixte et a conclu avec ce pays sept accords de coopération.Quant à ses relations avec le Mali, l’Algérie ne cesse de se chercher des moyens pour écarter le Maroc de la médiation dans la crise malienne. De ce fait, elle soutient Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, qui annoncé d’Alger la création de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA). Cette personnalité ….Sur le Plan religieux, l’Algérie cherche à concurrencer le Maroc en instrumentalisant certaines personnalités religieuses algériennes, notamment adoptant la Tijania, à savoir M. Khalaoui Cheikh Mousa, qui a récemment effectué une visite à Darfour, oû il a été accueilli à bras ouvert par les autorités religieuses soudanaises. Il se veut une coopération bilatérale avec les pays du Sahel : -
MINURSO said has not observed military presence or equipment in the buffer stripe
The UN said today that it has detected no military presence in the buffer zone of the southwest of Western Sahara, where he sent teams to investigate the situation after Polisario Front denounced alleged violations of the ceasefire by Morocco.UN mission for Western Sahara (MINURSO) deployed on 16 and 17 August land and air means to investigate allegations of violations, explained UN spokesman Farhan Haq.« MINURSO observed no presence or military equipment in the separation zone », spokesman said, The Mission observed what were assessed as civilian vehicles moving across the berm but was not able to determine additional information.MINURSO continues its liaison with both parties in order to ascertain the facts with regards to the alleged incident. MINURSO has been in touch with the Polisario [Front] to share the preliminary findings of its investigation.Here is the statement of UN spokesman today :– Question: On Western Sahara, you’d said two days ago that [inaudible]… whatever, the Mission was liaising with the two sides about this reported incursion. What’s the result of that liaising?– Deputy Spokesman: Yeah, the Mission acronym you’re looking for is MINURSO. All the Mission acronyms are starting to blur into one, I know. Okay. On this, on 16 and 17 August, the United Nations Mission for the Referendum in Western Sahara, MINURSO, deployed ground and air capabilities to investigate allegations of violations in the southwestern part of Western Sahara near Mauritania. MINURSO has not observed military presence or equipment in the buffer strip. The Mission observed what were assessed as civilian vehicles moving across the berm but was not able to determine additional information. MINURSO continues its liaison with both parties in order to ascertain the facts with regards to the alleged incident. MINURSO has been in touch with the Polisario [Front] to share the preliminary findings of its investigation. -
Moroccoleaks : Liste des présidents des commissions au PE
Nassim TourouguiDate d’envoi : mardi 8 juillet 2014 18:18Note Mme Kabbaj : informe de l’élection des présidents des commissions, après celle de martin shulz à la tête du PE. Sur les 20 commissions, 5 présidents sont membres de l’intergroupe pro séparatiste ainsi qu’un vice-président du PE. La direction indique qu’une révision de la composition de l’intergroupe est fort probable. La direction signale la reconduction de elmar brok (Allemagne/PPE) à la tête de la commission affaires étrangères, qui va certainement réactiver la visite d’une délégation ad hoc à Rabat et Laayoune. La direction note par ailleurs l’élection d’elena valenciano (Espagne, PSOE) comme présidente de la sous-commission DH (l’intéressée a eu des rapports changeants avec le Maroc en fonction de la position du PSOE sur l’échiquier politique espagnol/la direction préconise de la démarcher ainsi que son vice-président qui est ancien membre du groupe d’amitié). La direction signale en outre que la vice présidence de la sous-commission sécurité et défense revient à une membre de l’intergroupe (sabine lösing/Allemagne/GUE) ainsi que celle de la commission « pêche » (isabella lovin/suède/vert), qui ont co-signé une lettre au SG des NU pour l’élargissement du mandat de la Minurso. La direction signale également que le président de la commission du commerce international (brnd lange/allemand) est membre de l’intergroupe et ceci aura un impact pour le passage de l’ALECA. La direction note enfin que la commission « agriculture » sera dirigée par un polonais pro marocain.Liste des présidents des commissions : -
Moroccoleaks : M. Jan Eliassion propose plusieurs options pour le monitoring des DH au Sahara Occidental
Selon une note envoyée par Hilale le 08 juillet 2014, le vice-secrétaire général de l’ONU, le suédois Jan Eliasson a envoyé un email à Mme Pillay au sujet de sa visite et de celle de la mission technique envoyée par le HCDH au Maroc et aux territoires occupés du Sahara Occidental et qui a été présidée par le mouchard Anders Kompass.Selon Kompass, dans son email, Eliasson a fait référence à plusieurs options pour le monitoring des droits de l’hommes au Sahara Occidental « alors que Mme Pillay n’a mentionné dans son rapport que la seule option des commissions régionales, en écartant expressément l’élargissement du mandat de la MINURSO aux DH ».Selon la même source, Eliasson avait proposé un « brainstorming en septembre » sur les droits de l’homme.Kompass a déclaré à Hilale, que le Secrétariat de l’ONU veut « pousser le HCDH à faire des recommandations au sujet de la création d’un mécanisme ou l’élargissement du mandat de la MINURSO aux droits de l’homme ».