Mois : août 2016

  • Le Sénégal sous Macky Sall entre recul démocratique et musellement de l’opposition

    Dakarmidi – « Je réduirai l’opposition à sa plus simple expression » disait le Président Macky Sall en marge du Conseil des ministres décentralisé tenu à Kaffrine en Avril 2015. Cette phrase du Chef de l’Etat, avait marqué les esprits, choqué les férus de politique, au premier rang, les militants du PDS. N’empêche depuis lors, le premier des « apristes » n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre concret son projet de musèlement de l’opposition, aidé en cela par des professionnels de la politique, membres de « Benno Bokk Yakar ».
    Les moyens mis en œuvre pour y parvenir sont nombreux partant de l’interdiction systématique de tout rassemblement politique, aux traitements réservés au dossier au cas par cas de certains opposants, jusqu’aux empoisonnements au moindre mouvement d’humeur sans parler des calomnies et des coups en dessous de la ceinture et, pour corroborer tout cela, la CREI est brandie comme épée de Damoclès. Quel drôle de démocratie! Bref, aujourd’hui tout le monde a peur dans le pays de Serigne Touba, d’El Hadji Malick Sy, de Dieumbeut Mbodj, d’Aline Sitoé Diatta, de Lat Dior ou encore de Maba Diakhou Bâ.
    À qui la faute ? À cette opposition essoufflée qui n’a plus les moyens financiers pour faire face à Macky Sall, ou à ce dernier qui est allergique à toute forme d’opposition, et qui « corrige » ses adversaires au moindre écart? Le Sénégal dans la misère est angoissé, quand un de ses fils prend la main et dénonce, en des termes polis, les dérives de l’Etat, les partisans du Président le menace, l’injurie, s’attaque à sa vie privée, remue son passé pour y dénicher des cafards. Eu égard à tout cela, certains ont tout simplement décidé de faire profil bas et de raser les murs pour ainsi dire, car se sentant sous la menace ou mal outillés pour affronter les yeux dans les yeux l’aile dure du « Macky ».
    Le peuple souffre de ses dirigeants. Ils souffrent des actes qu’ils posent, et la presse dans la danse, ferme les yeux sur toutes ces méthodes drastiques employées pour réduire les masses au silence. La place de l’Obélisque considérée comme le perron des lamentations, est devenue subitement déserte. Il semblerait clairement que le slogan de l’Etat se réduit aux trois mots suivants. Souffrez et taisez-vous! La psychanalyse, la psychologie comme la sociologie enseignent qu’en dehors de l’esprit innovateur, il n’y a point un autre mécanisme qui puisse paraître comme levier pour faire émerger un pays quelles que soient les ressources dont il dispose. Alors si subir ce sort doit être un suicide collectif, se déclarer comme opposant en terre conquise serait considéré comme une autoflagellation ou pire encore comme une auto immolation!
    La Rédaction
  • Nouveau procès devant une juridiction civile pour les Sahraouis emprisonnés à la suite des affrontements de Gdeim Izik et à l’issue d’un procès manifestement inique devant un tribunal militaire

    En réaction à l’annonce selon laquelle 25 prévenus, parmi lesquels figurent 21 prisonniers purgeant de longues peines d’emprisonnement liées aux affrontements meurtriers de 2010 au Sahara occidental, vont bénéficier d’un nouveau procès devant une juridiction civile, la directrice adjointe d’Amnistie internationale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Magdalena Mughrabi, a déclaré :

    « Les informations selon lesquelles des civils sahraouis emprisonnés il y a plus de cinq ans et injustement condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement en 2013 vont être rejugés devant une juridiction civile, font espérer que justice va finalement être rendue dans cette affaire, et cela fait longtemps que nous attendons une telle nouvelle. Les verdicts de culpabilité rendus contre ces hommes à l’issue d’un procès inique devant un tribunal militaire et sur la base d’éléments de preuve maigres et douteux entachés par des allégations de torture, ont été un véritable déni de justice. Amnistie internationale a demandé aux autorités à de nombreuses reprises de remettre ces hommes en liberté ou de leur accorder un nouveau procès cette fois équitable et devant une juridiction civile.
    « Les autorités marocaines doivent cette fois veiller à ce qu’ils bénéficient d’un nouveau procès qui soit équitable et conforme aux normes internationales, et à ce que les allégations de torture et d’autres mauvais traitements fassent l’objet d’une enquête indépendante et impartiale. Il est essentiel que toute déclaration arrachée sous la torture soit exclue de la procédure. Le tribunal doit respecter le principe de présomption de libération dans l’attente du procès, à moins qu’un juge n’estime qu’il existe des motifs sérieux de les maintenir en détention. »
    En novembre 2010, des affrontements ont éclaté quand les forces de sécurité marocaines ont démantelé un campement de manifestants à Gdeim Izik, près de Laâyoune, où des milliers de Sahraouis s’étaient rassemblés pour réclamer des mesures économiques et sociales. Des centaines d’entre eux ont été arrêtés, 25 ont par la suite été condamnés par un tribunal militaire, et 21 sont toujours derrière les barreaux. En 2015, le Maroc a modifié sa législation sur la justice militaire afin que les tribunaux militaires ne puissent plus juger des civils, conformément aux normes internationales relatives aux droits humains.
    Pour plus d’informations, voir :
    Maroc. Les 21 Sahraouis incarcérés il y a cinq ans doivent être libérés ou rejugés
    Mis à jour le jeudi, 28 juillet 2016
  • Les américains se moquent de la cérémonie de la Bey’a et le baisemain

    Les pratiques ancestrales de la monarchie marocaine sont motif de moquerie et plaisanterie au pays de l’Oncle Sam.
    Ils rattrapent des fou-rires en pratiquant le baisemain à un gamin censé être le fils du roi du Maroc, le pays qui veut coloniser le Sahara Occidental et devenir une puissance régionale. 
    Ses citoyens sont qualifiés d’esclaves par les américains dans cet éloquent vidéo

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VvG7PHz_nT8]

  • Moroccoleaks : Relations Maroc-Paraguay

    Rabat, le 14 juin 2013 
    Note à l’attention de Monsieur le Ministre Délégué 
    Objet : Compte-rendu de la visite de Monsieur le Ministre Délégué au Paraguay.
    J’ai l’honneur de vous faire part, ci-après, des résultats de la visite de travail réalisée au Paraguay par M. Youssef Amrani, Ministre Délégué aux Affaires et à la Coopération, le 11 juin 2013, et des principaux points abordés à cette occasion avec le Président paraguayen élu, M. Horacio Cartes, de même qu’avec Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale :
    Cette visite, qui s’est déroulée dans un contexte post-électoral et de préparation de la transition gouvernementale, suite à la victoire de M. Horacio Cartes, candidat du parti de droite « Colorado », aux élections présidentielles du 21 avril dernier, visait à initier des contacts avec les autorités entrantes et les membres de l’équipe de transition en question, avant la date de la cérémonie d’investiture du Président élu, fixée au 15 août 2013, ce, afin de les sensibiliser sur l’inopportunité de la décision qui avait été prise par le Paraguay de rétablir ses relations diplomatiques avec la pseudo « RASD », en août 2011, et de les amener à envisager un changement dans la position de ce pays concernant notre Cause Nationale.
    Aussi, une rencontre est intervenue avec le Président paraguayen élu, le 11 juin 2013, à 10H00, au siège de sa résidence privée, laquelle s’est déroulée dans une ambiance très cordiale. Cette rencontre a été précédée par des entretiens avec Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale et proche collaboratrice de M. Horacio Cartes.
    1/ Rencontre avec le Président paraguayen élu :
    Monsieur le Ministre Délégué a tout d’abord transmis à M. Horacio Cartes, les Félicitations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, suite à son élection en tant que nouveau Président de la République du Paraguay.
    Il a, par la suite, exposé au Président élu l’état actuel des relations entre le Maroc et le Paraguay et les obstacles qui se sont dressés depuis la reconnaissance de la pseudo « RASD » par ce pays avec la paralysie de la dynamique bilatérale positive initialement engagée et souhaitée par le Maroc.
    Le Président élu a ainsi été largement sensibilisé sur l’importance que revêt une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara afin de pouvoir reprendre une telle dynamique. Ayant prêté une attention particulière aux explications de Monsieur le Ministre Délégué, le Président élu a laissé percevoir sa prédisposition pour aller de l’avant, en précisant que « chaque problème a une solution », allusion faite à la question du Sahara et à l’éventualité d’un changement de la position du Paraguay en l’objet.
    Il a ainsi ajouté qu’il envisage de se pencher sur ce dossier en concertation avec Mme Leila Rachid et qu’une solution sera trouvée à ce sujet, livrant de cette manière des assurances quant à un prochain changement de position du Paraguay sur la question du Sahara. Il a, par ailleurs, souhaité l’ouverture d’une Ambassade du Royaume du Maroc au Paraguay. 
    Cette rencontre a permis de relever que le Président élu est un homme à l’écoute, un Président manager ayant pour souci majeur le développement des relations de son pays avec tous ses partenaires, notamment sur le plan économique et commercial.
    D’ailleurs, Monsieur le Ministre Délégué a souligné qu’une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara sera accompagnée par une relance de la dynamique initialement engagée avec le Paraguay sur les plans économiques et commerciaux avec, entre autres, la reprise de l’importation de viandes par le Maroc au profit de l’Administration de la Défense Nationale, l’établissement d’une coopération fructueuse en matière de phosphates de même que l’octroi de bourses d’études par le Maroc. 
    2/ Entretiens avec Mme Leila Rachid :
    En réitérant toute l’estime, l’admiration et la profonde amitié qu’elle voue au Maroc, Mme Leila Rachid a tenu à exprimer tout son soutien en faveur de notre pays, en soulignant qu’elle ne ménagera aucun effort afin que les relations entre le Maroc et le Paraguay puissent reprendre la dynamique positive qu’elles avaient enregistrées dans le passé, avant la reconnaissance par le Paraguay de la pseudo « RASD » en août 2011. Elle s’est ainsi engagée à intervenir personnellement auprès du Président paraguayen élu afin qu’il donne ses instructions pour que la position du Paraguay sur la question du Sahara soit revue, de manière à ce qu’elle puisse être conforme à la légalité internationale.
    Elle a précisé à cet égard que dès l’investiture du Président élu, elle ne sera pas nommé au poste de Ministre des Relations Extérieures, pour lequel elle était initialement pressentie, mais qu’elle assumera la fonction de Conseillère politique et diplomatique du Président, devenant ainsi sa collaboratrice directe, et que c’est en cette qualité qu’elle mènera les démarches en faveur d’une reprise de la dynamique en question. 
    Aussi, et ayant insisté auprès d’elle sur le souhait du Maroc que les séparatistes ne puissent pas être invités à la cérémonie d’investiture du Président élu, Mme Leila Rachid a indiqué qu’elle allait tenter dès à présent, auprès de l’actuel Ministre des Relations Extérieures, de susciter un changement dans la position du Paraguay sur la question du Sahara, pour éviter une telle participation et d’obtenir, dans la mesure du possible, un retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay avant la cérémonie d’investiture.
    Manifestant ainsi un signal positif à l’endroit de notre pays et marquant une véritable prédisposition pour une reprise de la dynamique initialement engagée entre le Maroc et le Paraguay, Mme Leila Rachid a indiqué que, dans une première étape, elle tenterait de susciter ce retrait le plus rapidement, si possible avant la cérémonie d’investiture, en intervenant directement auprès de l’actuel Ministre paraguayen des Relations Extérieures.
    Elle a précisé que, dans une seconde étape, si ce retrait ne se concrétisait pas avant la cérémonie en question, il devrait en revanche, intervenir dès l’installation des nouvelles autorités paraguayennes, à compter du 15 août prochain.
    Aussi, Mme Leila Rachid a demandé à ce qu’un projet de communiqué relatif à un tel retrait puisse lui être transmis par la partie marocaine.
    3/ Rencontre avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni :
    Par ailleurs, Monsieur le Ministre Délégué a eu un déjeuner de travail avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni, du parti de droite « Colorado », qui devrait assumer très probablement la prochaine Présidence du Sénat. 
    Lors des entretiens tenus à cette occasion, M. Castiglioni a fait part de son intention d’intégrer la Commission des Relations Extérieures dudit Sénat, pour le compte de son parti, en s’engageant à soutenir notre pays sur la question du Sahara.
    4/ Principales actions définies :
    En définitive, l’on retiendra des entretiens de Monsieur le Ministre Délégué la prédisposition des nouvelles autorités paraguayennes pour :
    – éviter qu’une invitation soit adressée aux séparatistes pour prendre part à la prochaine cérémonie d’investiture du Président élu, prévue le 15 août 2013 ; 
    – susciter un retrait rapide de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay, de préférence avec l’actuel Ministre paraguayen des Relations Extérieures ; 
    – transmettre à la partie paraguayenne un projet de communiqué de retrait de cette reconnaissance ; 
    – l’ouverture d’une Ambassade du Royaume du Maroc au Paraguay et la relance du partenariat tant politique, qu’économique, commercial et culturel, entre autres. 
    5/ Remarques conclusives :
    Il va sans dire que la visite de Monsieur le Ministre Délégué au Paraguay aura permis de relever que :
    – les nouvelles autorités paraguayennes ont été très réceptives de la démarche marocaine, le Président élu, ainsi que Mme Leila Rachid, ayant particulièrement valorisé le déplacement exclusif de Monsieur le Ministre Délégué à Assomption pour relancer les relations bilatérales entre le Maroc et le Paraguay ; 
    – le Président élu, qui est un homme pragmatique et concret, souhaite relancer rapidement la coopération entre nos deux pays, en restant conscient que toute évolution dans ce sens reste tributaire d’un changement de position du Paraguay sur la question du Sahara ; 
    – la forte proximité entre le Président élu et Mme Leila Rachid, qui est aujourd’hui, sa plus proche collaboratrice et sa dame de confiance, ne manquera pas de susciter une influence positive concernant ce dossier ; 
    – un projet de communiqué de retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay sera transmis incessamment à Mme Leila Rachid afin de concrétiser un tel retrait. 
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    Rabat, le 16 juillet 2013 
    CONFIDENTIEL/DIFFUSION RESTREINTE
    Note à l’attention de Monsieur le Ministre 
    Objet : Développement des relations entre le Maroc et le Paraguay 
    – invitation à la cérémonie d’investiture du Président paraguayen élu -. 
    Réf : Ma Note N° 1011 du 18 juin 2013 et N° 1060 du 27/06/2013.
    Faisant suite à mes envois, cités en référence, relatifs aux démarches entreprises par notre pays en direction du Paraguay pour l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations bilatérales et une révision de la position de ce pays sur la question du Sahara, j’ai l’honneur de vous faire part, ci-après, des derniers développements en l’objet et de certaines appréciations en prévision de la prochaine cérémonie d’investiture du nouveau Président paraguayen élu, M. Horacio Cartes Jara, prévue le 15 août 2013 :
    1/ Suite à la visite de Monsieur le Ministre Délégué au Paraguay, cette Direction a poursuivi les contacts avec les autorités paraguayennes entrantes, notamment Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale et collaboratrice directe du Président paraguayen élu, en coordination avec notre Consul Honoraire à Assomption, M. Jorge Salomon Jure Vallejos, afin de les sensibiliser sur la nécessité d’éviter l’envoi de quelconque invitation à la pseudo « RASD » pour prendre part à la cérémonie d’investiture du Président paraguayen élu, et d’envisager la possibilité d’un retrait, avant cette échéance, de la reconnaissance de cette entité fantoche par le Paraguay ; 
    2/ Dans ce contexte, un projet de communiqué annonçant le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay, a été préparé par cette Direction et transmis à notre Consul Honoraire pour le remettre à Mme Leila Rachid lors d’une séance de travail qu’il a tenu avec elle le 04 juillet 2013 ;
    3/ Lors de cette rencontre, Mme Leila Rachid a indiqué que le communiqué devant annoncer le retrait par le Paraguay de sa reconnaissance de la pseudo « RASD » serait préparé avec le Ministre paraguayen des Relations Extérieures désigné, M. Eladio Loizaga, devant assumer ce portefeuille au sein du prochain Gouvernement. Il est à signaler que M. Eladio Loizaga, a occupé les postes d’Ambassadeur Représentant Permanent du Paraguay auprès des Nations Unies, successivement à Genève, de 1995 à 1998 et à New York, de 2001 à 2009.
    4/ La « Commission paraguayenne de Transmission du Pouvoir Présidentiel » a adressé une invitation pour prendre part à la cérémonie d’investiture du Président paraguayen élu, M. Horacio Cartes Jara, qui se déroulera les 14 et 15 août 2013 à Assomption. L’invitation, qui se présente sous forme de note verbale circulaire, a été rédigée de telle manière à ce qu’elle ne soit pas nominative mais de formulation générale pour « respecter la liberté de décision des invités » à ladite cérémonie. 
    L’invitation adressée à notre pays ainsi que le projet de programme de ladite cérémonie, ont été communiqués à la Direction du Protocole par l’Ambassade de la République du Paraguay à Rabat.
    5/ Mme Leila Rachid, qui est Coordonnatrice Générale de la Transmission du pouvoir présidentiel, a sollicité que notre pays puisse confirmer, dans les meilleurs délais possibles, sa participation à la cérémonie d’investiture du Président élu, en précisant que « cela constituera un signal positif pour tous, au moment où il s’agit de continuer à remplir le terrain ayant déjà été gagné dernièrement (par le Maroc) suite à la visite, le 11 juin 2013, de Monsieur le Ministre Délégué au Paraguay » ;
    6/ Aussi, il a été demandé à notre Consul Honoraire d’obtenir l’assurance, auprès de la « Commission de Transmission du Pouvoir Présidentiel », que les séparatistes ne seraient pas invités à la cérémonie d’investiture du Président paraguayen élu et de recueillir tout élément d’information à ce sujet avant de pouvoir confirmer une participation du Maroc à ladite cérémonie ;
    7/ Lors d’une nouvelle rencontre avec notre Consul Honoraire, le 11 juillet 2013, Mme Leila Rachid, a indiqué que « des instructions ont été données pour couper toute relation ou communication » avec la pseudo « RASD » ;
    8/ Par ailleurs, Mme Leila Rachid a transmis à notre Consul Honoraire les coordonnées du Ministre paraguayen des Relations Extérieures désigné, M. Eladio Loizaga pour qu’ils puissent se réunir incessamment et préparer le communiqué de retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay.
    Cette Direction, qui reste en contact avec notre Consul Honoraire afin de s’enquérir des prochains développements qui interviendront en l’objet, ne manquera pas de vous tenir informé de tout élément ultérieur à ce sujet.
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    Rabat, le 19 août 2013
    Note à l’attention de Monsieur le Ministre 

    Objet : Compte-rendu de la participation du Maroc aux cérémonies d’investiture du nouveau Président paraguayen, tenues à Assomption les 14 et 15 août 2013.

    Dr. Saâd Dine El Otmani, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, aux cérémonies d’investiture du Président élu de la République du Paraguay, M. Horacio Manuel Cartes Jara, qui se sont tenues dans la capitale paraguayenne, Assomption, les 14 et 15 août 2013.

    M. le Ministre était accompagné par une délégation comprenant M. Larbi Moukhariq, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Brésil, Mme Farida Loudaya, Directeur des Affaires Américaines au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Badre Rochdi, Chef de la Division de l’Amérique latine à la Direction des Affaires Américaines dudit Ministère, M. Noureddine Ahmed, Chargé d’Etudes au Cabinet de Monsieur le Ministre et M. Jorge Salomon Jure Vallejos, Consul Honoraire du Royaume du Maroc à Assomption.

    Outre le Maroc, près d’une centaine de pays ont pris part à ces cérémonies, avec la présence des Chefs d’Etats notamment de l’Argentine, du Brésil, du Chili, du Pérou et de l’Uruguay ainsi que celle du Prince Héritier d’Espagne, Philippe de Bourbon. Etaient également présents le Vice-président de l’Equateur, les Ministres des Relations Extérieures de la Bolivie, de la Colombie et du Panama, le Secrétaire d’Etat américain à l’Energie, le Secrétaire d’Etat portugais aux Affaires Etrangères et à la Coopération, le Commissaire européen au Développement, des autorités parlementaires de l’Allemagne, du Canada, de la Corée et du Japon, et divers autres responsables et Ambassadeurs étrangers.

    Parmi les pays arabes, ces cérémonies ont compté avec la participation, outre du Maroc, du Liban, représenté au niveau de son Ministre de la Santé, M. Ali Hassan Khalil, ainsi que de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, du Bahreïn, de l’Egypte, de la Jordanie, du Qatar et de la Palestine représentés, quant à eux, au niveau d’Ambassadeurs, alors que du côté africain, étaient uniquement présents l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, représentés également au niveau d’Ambassadeurs. Il est à signaler que l’Algérie ne figurait pas initialement sur la liste des participants ayant confirmé leur présence, Alger ayant, selon toute vraisemblance, dépêché, à la dernière minute, son Ambassadeur à Buenos Aires qu’après avoir pris connaissance de la participation du Maroc auxdites cérémonies.

    La présence du Maroc à ces cérémonies a été l’occasion de poursuivre le dialogue constructif initié avec les nouvelles autorités paraguayennes suite à la victoire de M. Horacio Manuel Cartes Jara aux élections présidentielles du 21 avril 2013, dans la perspective d’une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara et d’une reprise de la dynamique positive initialement engagée avec ce pays.

    Rencontre avec les autorités paraguayennes sortantes.

    M. le Ministre, a pris part, le 14 août, à la réception offerte par le Président sortant de la République du Paraguay, M. Luis Federico Franco Gomez. A cette occasion, Monsieur le Ministre a salué le Président sortant, tout en lui rappelant l’intérêt porté par le Maroc au développement de relations constructives avec l’ensemble du continent latino-américain.

    L’ancien Président du Paraguay a, pour sa part, exprimé ses remerciements au Maroc pour sa participation aux cérémonies d’investiture.

    Rencontre de M. le Ministre avec le nouveau Président du Paraguay.

    Lors de la présentation des salutations protocolaires au nouveau Chef de l’Etat paraguayen par les délégations étrangères, le 15 août 2013, M. le Ministre a transmis à M. Horacio Cartes, les Félicitations et les Vœux de succès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, à la suite de son élection à la Magistrature Suprême.

    M. le Ministre a, par ailleurs, fait part au nouveau Président paraguayen du ferme engagement du Maroc à insuffler une véritable dynamique aux relations bilatérales, tant sur le plan politique qu’économique, culturel et autres.

    Le nouveau Président du Paraguay a demandé à M. le Ministre de transmettre ses remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, pour les Félicitations du Souverain et la participation du Maroc aux cérémonies d’investiture. Il a exprimé l’intérêt de son pays pour renforcer davantage les relations bilatérales avec le Maroc.

    Rencontre avec le nouveau Ministre paraguayen des Relations Extérieures.

    M. le Ministre a été reçu, le 16 août 2013, par le nouveau Ministre paraguayen des Relations Extérieures, M. Eladio Loizaga, avec qui il a abordé les perspectives pouvant se dessiner dans le développement des relations bilatérales, tout en le sensibilisant sur la nécessité d’une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara.

    M. Loizaga a tout d’abord tenu à exprimer les remerciements de son pays pour la présence du Maroc au niveau du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, en précisant qu’elle témoigne ainsi de tout l’intérêt du Royaume de relancer les relations et la coopération bilatérales.

    M. Loizaga a également souligné qu’il a toujours entretenu, et pendant plus de huit années, de très bonnes relations avec ses collègues marocains, lorsqu’il était Représentant Permanent de son pays auprès des Nations Unies à New York, et qu’il préserve une forte amitié avec M. Mohammed Bennouna, actuellement juge auprès de la Cour Internationale de Justice de La Haye et l’ancien Ministre, M. Mohamed Benaissa.

    Abordant la question du Sahara, le nouveau Ministre paraguayen des Relations Extérieures a affirmé être parfaitement conscient de la préoccupation du Maroc et qu’il avait pris note de ce qui s’est produit depuis le rétablissement des relations entre le Paraguay et la pseudo « RASD » en août 2011. Il a ainsi précisé que son pays « allait corriger » cette situation dans les meilleurs délais.

    Il a ajouté que l’investiture de M. Horacio Cartes Jara symbolise une nouvelle étape politique et économique au Paraguay et qu’il convient désormais de considérer l’avenir avec beaucoup d’optimisme.

    Il a par ailleurs souhaité que la seconde session de la Commission Mixte entre le Maroc et le Paraguay puisse se tenir prochainement, en précisant qu’elle permettrait de relancer la coopération bilatérale dans divers secteurs d’intérêt commun et de parvenir à la signature non seulement des accords actuellement en instance mais également de tous autres instruments.

    Il a par la suite tenu à réitérer les remerciements et les salutations du Président Horacio Cartes à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, en rappelant que la présence du Maroc aux cérémonies d’investiture a été particulièrement appréciée par le nouveau mandataire paraguayen.

    Les deux Ministres ont convenu de tenir une prochaine rencontre en marge des travaux de l’Assemblée Générale des Nations Unies prévus à New York en septembre prochain.

    Rencontre avec Mme l’Ambassadeur Leila Rachid Lichi, Conseillère du nouveau Président paraguayen.

    M. le Ministre a été reçu, le 16 août 2013, par Mme l’Ambassadeur Leila Rachid, Conseillère du Président de la République pour les questions politiques et diplomatiques, occasion qui lui a permis de lui exprimer ses remerciements pour le soutien qu’elle a toujours manifesté en faveur du Maroc et de notre Cause Nationale.

    Dr. Saâd Dine El Otmani a, dans ce cadre, sensibilisé Mme Leila Rachid sur la nécessité d’une révision rapide de la position du Paraguay sur la question du Sahara, en rappelant qu’un tel changement permettrait de relancer les relations bilatérales et d’insuffler une nouvelle dynamique au partenariat tant politique, qu’économique, commercial, culturel, scientifique, technique et dans tous les autres domaines d’intérêt commun.

    Mme Leila Rachid a tenu à remercier M. le Ministre pour sa visite au Paraguay et sa participation, en représentation du Souverain, aux cérémonies d’investiture. Elle a exprimé son vif souhait que les relations bilatérales entre les deux pays puissent se développer à nouveau, en assurant qu’elle fera tout son possible pour que le communiqué annonçant la décision du Paraguay de retirer sa reconnaissance de la pseudo « RASD » puisse être adopté le plus rapidement par le nouveau Ministre paraguayen des Relations Extérieures, M. Eladio Loizaga.

    En confiant que M. Loizaga connaît bien le dossier, elle a promis que le nécessaire sera fait afin de rectifier la position du Paraguay sur la question du Sahara. Elle a estimé que le processus de négociations suit actuellement son cours au niveau de l’Organisation des Nations Unies et du Conseil de Sécurité et qu’il est tout à fait logique que le Paraguay adopte une position conforme aux résolutions onusiennes.

    Elle a indiqué ainsi avoir remis au nouveau Ministre paraguayen des Relations Extérieures le projet de communiqué de retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay, pour son adoption le plus tôt possible, sachant que ce projet avait été préparé par notre pays avant de le lui soumettre.

    Elle a indiqué que l’adoption de ce communiqué permettra de relancer les actions de coopération qui étaient initialement engagées entre nos deux pays, en souhaitant vivement une reprise de l’importation, par le Maroc, des viandes bovines en provenance du Paraguay, ainsi que la tenue de la seconde session de la Commission Mixte entre nos deux pays, laquelle livrera à la relation bilatérale toute sa substance.

    Mme Leila Rachid a enfin estimé que « le Maroc, de par ses similitudes et son positionnement géographique, est si lié au Paraguay qu’il est le seul pays de la région à pouvoir constituer un pont vers le monde arabe et le continent africain, ce qui, sur le plan économique, permettrait d’offrir d’importantes opportunités pour le renforcement des échanges commerciaux.

    M. le Ministre a, en outre, adressé une invitation verbale à Mme Leila Rachid pour effectuer une visite au Maroc ; invitation qu’elle a accueillie favorablement, en précisant qu’elle pourrait saisir l’occasion d’une prochaine visite prévue aux Emirats Arabes Unis, en décembre 2013, pour se rendre au Maroc.

    Rencontre avec la nouvelle Ministre paraguayenne de la Femme.

    Lors d’une rencontre avec la nouvelle Ministre paraguayenne de la Femme, Mme Ana Maria Baiardi, qui est une grande amie de notre pays, Monsieur le Ministre a mis en exergue les avancées réalisées au Maroc en matière de consolidation du processus démocratique et les nombreuses réformes engagées, dans ce cadre, afin de promouvoir davantage les droits de la Femme et la parité entre les genres au sein de la société marocaine.

    Mme Ana Maria Baiardi, qui a tenu à rappeler toute l’admiration qu’elle porte au Maroc, a exprimé le vif souhait que son premier déplacement à l’Etranger puisse se réaliser au Maroc.

    Monsieur le Ministre a remercié Mme Baiardi pour ses propos et a indiqué qu’une invitation, dans ce sens, pourrait lui être adressée par son homologue marocaine, Mme Bassima Hakkaoui, Ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement Social.

    Rencontre avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni Soria.

    Monsieur le Ministre s’est entretenu avec le sénateur paraguayen, M. Luis Alberto Castiglioni Soria, Président du groupe du parti « Colorado » au pouvoir au Sénat du Paraguay, sur les moyens de renforcer la diplomatie parlementaire et les échanges de visites de délégations parlementaires entre nos deux pays.

    Dr. Saâd Dine El Otmani a sensibilisé le sénateur paraguayen sur la nécessité d’ouvrir une nouvelle page dans les relations entre le Maroc et le Paraguay et d’obtenir une révision de la position de ce pays sur la question du Sahara. M. Castiglioni, qui a indiqué avoir connaissance de la situation et du dossier du Sahara, a assuré de tout son soutien en faveur du Maroc.

    Les entretiens ont également porté sur la possibilité de favoriser la création de groupes d’amitié parlementaires au niveau des Institutions législatives de nos deux pays.

    Rencontre avec des responsables américains.

    Monsieur le Ministre a rencontré le Secrétaire d’Etat américain à l’Energie, M. Ernest Moniz et la Représentante américaine adjointe au Commerce, l’Ambassadeur Miriam Sapiro.

    M. Ernest Moniz a exprimé le vif souhait de pouvoir réaliser une visite au Maroc afin de s’enquérir de l’expérience marocaine en matière d’énergie solaire et d’examiner les moyens de renforcer la coopération dans ce domaine.

    Monsieur le Ministre a suggéré qu’une invitation lui soit adressée à cet effet par M. Fouad Douiri, Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.

    Rencontre avec diverses délégations étrangères, notamment latino-américaines.

    En marge de sa participation aux cérémonies d’investiture, Dr. Saâd Dine El Otmani, s’est entretenu avec le Prince Héritier d’Espagne, Felipe de Bourbon de même qu’avec les Chefs de délégations de divers pays, notamment les Ministres des Relations Extérieures du Brésil, M. Antonio Patriota, de la Colombie, Mme Maria Angela Holguin et du Pérou, Mme Eda Rivas Franchini, ainsi que le Ministre libanais de la Santé, M. Ali Hassan Khalil.

    Appréciations finales.

    la participation du Maroc aux cérémonies d’investiture du Président du Paraguay a enregistré un important succès politique et médiatique. Le niveau de la représentation de notre pays a d’ailleurs été hautement apprécié par les autorités gouvernementales paraguayennes entrantes.

    Le succès de cette participation est d’autant plus significatif que les autorités paraguayennes entrantes, qui n’ont cessé d’afficher, lors desdits contacts, une volonté manifeste d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales entre le Maroc et le Paraguay, ont honoré leurs engagements à l’égard de notre pays en s’abstenant d’adresser une invitation à la pseudo « RASD », et ce, bien que le Paraguay reconnaisse cette entité fantoche depuis août 2011;

    Les nouveaux responsables paraguayens se sont engagés en faveur d’une prochaine révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara et l’adoption du communiqué devant annoncer le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par Assomption, tout en étant conscient qu’un tel retrait est seul garant d’une relance des diverses actions de coopération suspendues jusqu’à présent par le Maroc ;

    Ils ont ainsi émis le vif souhait du Paraguay de voir le Maroc, dès la relance des relations bilatérales :

    – reprendre l’importation de viandes bovines en provenance du Paraguay pour les besoins de l’Administration de la Défense Nationale ;

    – octroyer la seconde tranche de l’aide financière accordée pour la construction de dispensaires en zones rurales paraguayennes, d’un montant de 350.000 dollars US, sachant que la première tranche de cette aide, de la même valeur, avait déjà été versée aux autorités paraguayennes ;

    – procéder à l’accréditation de l’Ambassadeur du Maroc auprès du Gouvernement paraguayen avec résidence au Brésil ;

    La nouvelle équipe gouvernementale a vivement souhaité que ces actions puissent être lancées à l’occasion de la tenue des travaux de la seconde session de la Commission Mixte entre le Maroc et le Paraguay, avant la fin de l’année 2013.

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    NOTE DE CADRAGE POLITIQUE MAROC / PARAGUAY
    septembre 2013
    -M. Horacio Cartes Jara, du parti de droite «Colorado », a remporté l’élection présidentielle, du 21 avril 2013, avec 45,98 des voix face à son principal rival du « Parti Libéral Radical Authentique » M. Efrain Alegre qui n’a obtenu que 36,93% des voix. M. Cartes Jara sera investi le 15 août 2013. La victoire de M. Cartes marque ainsi le retour au pouvoir de la droite et du parti historique « Colorado », qui a gouverné le pays pendant prés de 61 ans, avant d’être délogé suite à la victoire électorale de l’ex Président de gauche M. Fernando Lugo en 2008. Richissime homme d’affaires converti en homme politique, M Cartes Jara s’est engagé à accorder la priorité au développement économique, promettant de gérer le pays de la même manière dont il gère ses entreprises, à savoir efficacité et respect de la dignité. Au-delà du programme d’action du Président élu, le scrutin de 21 avril 2013 marque le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays et met fin à la crise constitutionnelle, provoquée après la destitution par le Parlement, le 22 juin 2012, du Président Fernando Lugo, qui a été remplacé par M. Federico Franco, du Parti libéral radical authentique (PLRA), ancien allié de M. Lugo, jusqu’aux élections du 21 avril 2013. L’Ambassadeur José Félix Fernández Estigarribia avait été nommé Ministre des Relations Extérieures.
    Dr. Saâd Dine El Otmani, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a représenté Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, aux cérémonies d’investiture du Président élu de la République du Paraguay, M. Horacio Manuel Cartes Jara, qui se sont tenues dans la capitale paraguayenne, Assomption, les 14 et 15 août 2013. Il est à signaler que l’Algérie ne figurait pas initialement sur la liste des participants ayant confirmé leur présence, Alger ayant, selon toute vraisemblance, dépêché, à la dernière minute, son Ambassadeur à Buenos Aires qu’après avoir pris connaissance de la participation du Maroc auxdites cérémonies.
    Sur le plan régional, la décision de la réadmission du Paraguay au Mercosur a été prise lors de la réunion dudit Forum régional, tenue à Montevideo les 11 et 12 juillet 2013, et ce après que le pays ait organisé le 21 avril 2013 des élections présidentielles, marquant ainsi le retour à l’ordre constitutionnel. La réintégration du Paraguay au Mercosur était l’une des priorités de l’action extérieure du Président élu, M Cartes, qui avait annoncé que son équipe entamerait des contacts avec les pays de la région pour mettre un terme à l’isolement imposé au pays. Cependant le retour du Paraguay au Mercosur n’est pas exempt de polémique en raison de l’adhésion du Venezuela à ce bloc économique régional. Le Paraguay s’oppose à l’adhésion du Venezuela, que les autres membres ont accepté, en son absence. Il y a lieu de rappeler qu’outre la suspension du Marché commun sud-américain (Mercosur) suite à la destitution de l’ex Président M Fernando Lugo, le Paraguay a également été suspendu de l’Union des Nations sud-américaines (UNASUR), des Sommets Amérique du sud/Pays arabes (ASPA) et Amérique du Sud –Afrique (ASA). 
    Concernant notre Cause Nationale, le Paraguay avait établi, en date du 9 février 2000, des relations diplomatiques avec la pseudo « rasd ». Ces relations n’ont pas pu voir le jour, et ont été gelées dès le 28 avril 2000 par Note Verbale DGPB/DAA01/n°117/00, émise par le Ministère paraguayen des Relations Extérieures, qui stipule que « le Gouvernement National a décidé de « geler » les relations initiées, compte tenu du Référendum qui a été demandé sur recommandation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans le cadre du Plan de Paix qui est en cours d’instauration par ledit Organisme International, jusqu’à ce que les décisions finales soient adoptées par ledit Référendum »
    Il convient de rappeler que le Procès-Verbal ayant sanctionné les travaux de la 1ère Session de la Commission Mixte Maroco-Paraguayenne, tenue à Rabat, le 9 mars 2009, précise que : « les deux Ministres ont accueilli, avec satisfaction, la nomination du nouvel Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara, M. Christopher Ross, tout en soulignant leur soutien à son mandat qui consiste à travailler avec les parties et les Etats voisins, sur la base de la résolution 1813 du Conseil de Sécurité, en prenant compte du progrès réalisé jusqu’à présent, en vue de parvenir à une solution politique, négociée, définitive et mutuellement acceptable. Les deux Parties ont souligné les efforts déployés par le Royaume du Maroc dans la recherche d’une solution définitive à ce différend, efforts qualifiés, par le Conseil de Sécurité, de sérieux et crédibles. De même, elles ont réaffirmé leur appui au processus de négociations en cours, et ont demandé aux Etats de la région de coopérer, pleinement, avec l’ONU, et les uns avec les autres, pour aller de l’avant, vers une solution politique et négociée ». 
    Aussi, M. Héctor Lacognata, ex Ministre paraguayen des Relations Extérieures, avait indiqué, lors de sa rencontre avec M. le Ministre, à l’occasion de sa visite au Maroc, le 26 octobre 2009, que « le Paraguay soutient une solution politique, pacifique et durable pour le règlement de la question du Sahara » soulignant que l’ONU demeure le cadre idoine pour parvenir à la résolution de ce conflit.
    M. Lacognata a également fait part de la décision du Gouvernement paraguayen d’ouvrir une Ambassade au Maroc en 2010 souhaitant voir le Maroc ouvrir, sur la base du principe de réciprocité, une Ambassade à Asunción.
    Toutefois, le 18 août 2011, un communiqué conjoint a été signé avec le dénommé Haj Ahmed, soi-disant « ministre pour l’Amérique Latine de la pseudo RASD », par lequel les parties « réitèrent la volonté de leurs gouvernements à renforcer les relations bilatérales basées sur le respect mutuel et sur la défense des buts et des principes consacrés par la Charte des Nations Unies, en particulier l’autodétermination des peuples et la paix en tenant compte du Communiqué conjoint sur l’établissement des relations diplomatiques, signé le 09 Février 2000 ». 
    Suite à cette décision unilatérale hostile à note intégrité territoriale, le Maroc avait pris une série de mesures visant à sensibiliser les autorités paraguayennes sur l’inopportunité de ladite décision qui risquerait de compromettre l’évolution des relations bilatérales. 
    Le retour du parti conservateur « Colorado » au pouvoir après les élections du 21 avril 2013 a permis de reprendre le dialogue interrompu avec les autorités paraguayennes de droite pour les amener à de meilleurs sentiments à l’égard du Maroc et afin de les sensibiliser sur l’inopportunité de la décision unilatérale prise par l’ex Ministre des Relations Extérieures M. Lara Castro. C’est dans ce contexte que Monsieur le Ministre Délégué a effectué, le 11 juin 2013, une visite de travail au Paraguay au cours de laquelle, Monsieur Youssef Amrani a eu des entretiens avec le Président élu M. Horacio Cartes de même qu’avec Mme Leila Rachid, membre de l’équipe de transition gouvernementale et ex Ministre des Relations Extérieures. Ce déplacement visait à initier des contacts avec les nouvelles autorités entrantes, avant la cérémonie d’investiture du Président élu, prévue le 15 août 2013, afin de les amener à envisager un changement dans la position de ce pays concernant notre Cause Nationale.
    C’est dans ce cadre, que notre Consul Honoraire à Asunción M. Jorge Salomon Jure Vallejos a entrepris des démarches auprès de Mme Leila Rachid, Présidente de la Commission de Transmission du Pouvoir Présidentiel et M. Eladio Loizaga Ministre des Relations Extérieures désigné pour les amener à l’adoption d’une position favorable à Notre Cause Nationale et les convaincre d’éviter l’envoi d’une invitation aux séparatistes pour assister à la cérémonie d’investiture du Président élu.
    Il faut signaler que Mme Leila Rachid, membre de l’équipe chargée de la transition gouvernementale, ancienne Ministre des Relations Extérieures (2003-2008), est une grande amie du Maroc. Mme Rachid a exprimé à maintes reprises son admiration et sa profonde amitié à l’égard du Maroc, et son soutien en faveur de notre intégrité territoriale. Ainsi et lors de la visite de l’ex Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaissa en janvier 2006 au Paraguay, Mme Rachid avait fait part de « sa considération pour les efforts le déployés par le Maroc » dans le cadre des Nations Unies « pour parvenir à une solution politique du différend ». De même Mme Rachid avait montré son admiration pour la politique menée par Sa Majesté le Roi, Que Dieu L’assiste, qui « vise à faire du Maroc un Royaume moderne et développé ». Mme Rachid avait par ailleurs défendu fortement l’ouverture de l’Ambassade du Paraguay à Rabat. Les deux parties avaient signé au terme de cette visite un Communiqué conjoint, à l’occasion de la réunion du mécanisme des consultations politiques. 
    Pour sa part, M. Eladio Loizaga, Ministre des Relations Extérieures se dit surpris quant à la décision prise par M Lara Castro, affirmant connaître la situation et la position du Royaume concernant la question du Sahara. M. Loizaga a affirmé que sa position relative à la question du Sahara est totalement différente de celle de ces prédécesseurs. Aussi, un retrait de la reconnaissance serait prévu et ce dés l’installation du nouveau gouvernement. C’est dans ce sens qu’un projet de communiqué de retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le Paraguay a été communiqué par notre pays à Mme l’Ambassadeur Leila Rachid, à travers notre Consul Honoraire au Paraguay.
    La participation du Maroc aux cérémonies d’investiture du Président Horacio Cartes le 15 août 2013 a permis de poursuivre le dialogue constructif initié avec les nouvelles autorités paraguayennes, dans la perspective d’une révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara et d’une reprise de la dynamique positive initialement engagée avec ce pays.
    A cette occasion, le Ministre paraguayen des Relations Extérieures, M. Eladio Loizaga a affirmé être parfaitement conscient de la préoccupation du Maroc et qu’il avait pris note de ce qui s’est produit depuis le rétablissement des relations entre le Paraguay et la pseudo « RASD » en août 2011. Il a ainsi précisé que son pays « allait corriger » cette situation dans les meilleurs délais. 
    A signaler que les autorités paraguayennes entrantes, qui n’ont cessé d’afficher une volonté manifeste d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales entre le Maroc et le Paraguay, ont honoré leurs engagements à l’égard de notre pays en s’abstenant d’adresser une invitation à la pseudo « RASD » pour prendre part aux cérémonies d’investiture du président Cartes, et ce, bien que le Paraguay reconnaisse cette entité fantoche depuis août 2011.
    Les nouveaux responsables paraguayens se sont engagés en faveur d’une prochaine révision de la position du Paraguay sur la question du Sahara et l’adoption du communiqué devant annoncer le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par Assomption, tout en étant conscient qu’un tel retrait est seul garant d’une relance des diverses actions de coopération suspendues jusqu’à présent par le Maroc.
    Ils ont ainsi émis le vif souhait du Paraguay de voir le Maroc, dès la relance des relations bilatérales :
    – reprendre l’importation de viandes bovines en provenance du Paraguay pour les besoins de l’Administration de la Défense Nationale ; 
    – octroyer la seconde tranche de l’aide financière accordée pour la construction de dispensaires en zones rurales paraguayennes, d’un montant de 350.000 dollars US, sachant que la première tranche de cette aide, de la même valeur, avait déjà été versée aux autorités paraguayennes ; 
    – procéder à l’accréditation de l’Ambassadeur du Maroc auprès du Gouvernement paraguayen avec résidence au Brésil ; 
    – La nouvelle équipe gouvernementale a vivement souhaité que ces actions puissent être lancées à l’occasion de la tenue des travaux de la seconde session de la Commission Mixte entre le Maroc et le Paraguay, avant la fin de l’année 2013. 
    – Sur le plan parlementaire, une délégation comprenant deux membres de la Chambre des Conseillers (groupe alliance socialiste) a effectué une visite au Paraguay, les 14 et 19 avril 2012. Durant cette visite la délégation parlementaire avait eu des réunions avec l’ex Président de la République M Fernando Lugo, avec le Ministre de l’Intérieur M. Carlos Fillosola, avec le Président du Sénat M. Jorge Oviedo Matto, ainsi qu’avec le Secrétaire de la Présidence M. Miguel Angel Lopez Prito. 
    – Concernant le volet multilatéral, le Paraguay a confirmé son soutien à la candidature du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme pour la Période 2014-2016, dans une note adressée à notre Mission Permanente à Genève par la Mission du Paraguay, soulignant l’accord de son Gouvernement à l’arrangement de soutien réciproque entre ladite candidature du Maroc et celle du Paraguay au Conseil Exécutif de l’UNESCO pour la période 2014-2017. 
    – S’agissant du partenariat économique, et lors de la tenue à Rabat, le 9 mars 2009, des travaux de la 1ère Session de la Commission Mixte Maroco-Paraguayenne, les deux délégations ont procédé à l’examen de plusieurs volets de la coopération technique, notamment, dans les domaines de l’Agriculture (génie rural, production végétale, associations et organisations professionnelles agricoles, et élevage) ; de l’Equipement et du Transport ; de la Formation Professionnelle ; de l’Habitat social, et du Tourisme. 
    – Dans le même sillage, le Maroc, par le biais de l’Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), s’est engagé à contribuer au développement d’infrastructures sanitaires (dispensaires) dans les zones rurales du Paraguay, avec un montant de 700.000 dollars, et ce, pour une période de 2 ans. 
    – En effet, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Brasilia a procédé, le 27 octobre 2010, avec M. Héctor Lacognata à la signature et à l’échange de lettres officialisant l’octroi par notre pays de 700.000$, destinés au financement de la construction de deux dispensaires en milieu rural. Une première tranche de 350.000 dollars US avait été versée au Gouvernement paraguayen, mais la deuxième tranche de cette aide, du même montant, a été gelée suite à la décision unilatérale de M. Lara Casto.
    – Cette décision avait également engendré la suspension par le Maroc de l’importation de viandes en provenance du Paraguay.
    – Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, l’intérêt du Maroc à développer la coopération avec le Paraguay en matière d’exportation des produits agro-industriels et phosphatés. Le Paraguay serait, également, intéressé par le développement de la coopération dans le domaine énergétique et de l’environnement, notamment la gestion de l’eau et de l’énergie des grands barrages d’Itaipu et de Yacyreta.
    – Il est à signaler qu’en réponse à la Lettre Royale de Félicitations adressée par le Souverain, le 23 avril 2013, au Président paraguayen élu, M. Horacio Cartes Jara, suite à sa victoire à la présidentielle, celui-ci a adressé une lettre de remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste.
    – Dans sa lettre de remerciements, M. Horacio Cartes assure à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, qu’il « se félicite de l’invitation pour l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations bilatérales entre le Maroc et le Paraguay » et qu’il « a la ferme conviction qu’il ne ménagera aucun effort pour parvenir à ce noble objectif ». 
    – PARAGUAY / ELEMENTS DE LANGAGE
    SEPTEMBRE 2013
    PARTENARIAT POLITIQUE : 
    A/ CAUSE NATIONALE
    – Se féliciter des contacts maintenus avec les nouvelles autorités paraguayennes, notamment le Président paraguayen, M. Horacio Cartes Jara, M. Eladio Loizaga, Ministre des Relations Extérieures et Mme l’Ambassadeur Leila Rachid, Ministre Conseillère du Président, pour une reprise de la dynamique initialement engagée avec le Paraguay et un changement dans la position de ce pays sur la question du Sahara, particulièrement depuis la participation du Maroc aux cérémonies d’investiture du Président Cartes le 15 août 2013 tout en les remerciant à nouveau de pas avoir invité les séparatistes auxdites cérémonies ;
    – Se féliciter de la décision du Président paraguayen d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales avec le Maroc tel qu’il a exprimé dans la lettre de remerciements qu’il a adressée à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste, en réponse à la Lettre Royale de Félicitations que le Souverain avait adressée à M. Horacio Cartes Jara suite à sa victoire aux élections présidentielles du 21 avril 2013 ;
    – Réitérer aux autorités paraguayennes la ferme volonté du Royaume du Maroc de reprendre la dynamique initialement engagée avec ce pays, et de voir le Paraguay retirer sa reconnaissance de la pseudo « RASD » par l’adoption d’un communiqué officiel en l’objet, sachant qu’un projet dudit communiqué avait été remis par notre pays à la partie paraguayenne. (A cet égard, M. Eladio Loizaga et Mme Leila Rachid ont exprimé leur entière disposition à œuvrer dans ce sens) ;
    – Remercier, dans ce contexte, la position d’appui exprimée par les nouvelles autorités gouvernementales paraguayennes au Maroc sur la question du Sahara et pour leur disposition à ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales entre les deux pays en procédant au retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD »;
    – Souligner qu’une telle décision de retrait de la reconnaissance permettra de lever les obstacles qui ont affecté les relations bilatérales depuis 2011, suite à l’adoption du communiqué conjoint entre l’ancien Ministre Jorge Lara Castro et le séparatiste Haj Ahmed, soi-disant Ministre de la pseudo « RASD » pour l’Amérique latine, à savoir :
    Le projet d’ouverture d’une Ambassade du Maroc à Assomption sur la base du principe de réciprocité (pour mémoire, le Liban est le seul pays arabe qui dispose actuellement d’une Ambassade à Asunción) ; ce projet ayant été paralysé, ou dans un premier temps, l’accréditation de l’Ambassadeur du Maroc auprès du Gouvernement paraguayen avec résidence au Brésil. 
    L’importation de viandes en provenance du Paraguay qui avait été suspendue. 
    L’octroi par le Maroc de la seconde tranche de l’aide financière d’un montant de 700.000 dollars US pour le financement d’infrastructures sanitaires (dispensaires) dans les zones rurales du Paraguay, sachant que la première tranche de cette aide, d’un montant de 350.000 dollars US avait été accordée à la partie paraguayenne après échange de lettre entre les deux pays mais que la remise de la seconde tranche d’un même montant avait été suspendue. 
    L’octroi de bourses d’études au profit d’étudiants paraguayens pour poursuivre leurs études au Maroc, lequel se trouve jusqu’à présent paralysé. 
    La tenue des travaux de la seconde session de la Commission Mixte entre le Maroc et le Paraguay, avant la fin de l’année 2013. 
    – Rappeler, par ailleurs, que M. Hamed Franco, ex Ministre paraguayen des Relations Extérieures, avait annoncé, lors de sa visite au Maroc en qualité de Ministre Conseiller Diplomatique du Président paraguayen, le 19 juillet 2009, le souhait du Paraguay de procéder à la nomination de Consuls Honoraires au Maroc notamment à Tanger, à Casablanca et à Laâyoune.
    B/ PROCESSUS DE DEMOCRATISATION ET COOPERATION
    – Informer les nouvelles autorités paraguayenne sur les avancées réalisées par le Maroc en matière de consolidation du processus démocratique et sur les nombreuses réformes politiques et sociales lancées dans ce cadre par le Souverain, dont la réforme de la Constitution, la création du Conseil National des Droits de l’Homme ou encore l’Institut du Médiateur tout en revenant sur le projet de Régionalisation Avancée ;
    – Rappeler dans ce contexte les nombreuses opportunités qui s’offrent aux deux pays pour le partage d’expériences et la mise en œuvre de programmes de coopération communs, notamment en matière sociale (lutte contre la pauvreté, habitat salubre, villes satellites, lutte contre la corruption, lutte contre le trafic de drogue, etc.).
    C/ CADRE JURIDIQUE DE LA COOPERATION 
    – Souligner la volonté du Maroc de fixer, dès l’ouverture d’une nouvelle page dans les relations bilatérales, une date pour la tenue, à Asunción, de la deuxième Session de la Commission Mixte de coopération maroco-paraguayenne, sachant que la première session de cette Commission a tenu ses travaux à Rabat, le 9 Mars 2009;
    – Exprimer la ferme volonté du Royaume du Maroc de mettre à nouveau en application le mécanisme des Consultations Politiques, prévu par le Mémorandum d’Entente instituant lesdites consultations et signé entre les deux pays en 1999, qui prévoyait des rencontres périodiques et régulières entre les responsables marocains et leurs homologues paraguayens ;
    – Manifester le souhait du Maroc d’élargir le cadre juridique de la coopération, en réactivant les projets d’accords en instance et en adoptant de nouveaux instruments ;
    II- PARTENARIAT EN MATIERE ECONOMIQUE: 
    – Rappeler que dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la première Commission mixte maroco-paraguayenne tenue au Maroc en mars 2009, il avait été convenu de :
    – l’organisation d’une mission commerciale au Maroc ou au Paraguay pour une mise en relations effective entre les opérateurs et Hommes d’affaires des deux pays, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord signé, en 2000, entre le Centre Marocain de Promotion des Exportations et Pro-Paraguay, devenu REDIEX ; 
    – l’organisation d’une mission technique afin d’initier une coopération maroco-paraguayenne dans le domaine de l’agriculture, du développement rural et de l’élevage (génie rural, production végétale, associations et organisations professionnelles agricoles) ; de l’Equipement et du Transport, de la Formation Professionnelle, de l’Habitat Social et du Tourisme ; 
    – l’établissement d’une coopération dans le domaine énergétique et de l’environnement (la gestion de l’eau et de l’énergie des grands barrages d’Itaipu et de Yacyreta, intéresse, particulièrement, le Paraguay) de même qu’en matière de phosphates. 
    III- COOPERATION UNIVERSITAIRE ET ACADEMIQUE :
    – Souligner la disposition du Maroc à octroyer des bourses d’études au profit d’étudiants paraguayens. Il est à rappeler que l’ancien Ministre paraguayen des Relations Extérieures, M. Héctor Lacognata a, lors de sa visite au Maroc en octobre 2009, émis le souhait d’utiliser les bourses offertes (bourses au titre de l’année académique 2009-2010) par le Maroc pour des formations de courtes durées (une année) en espagnol au profit de 5 lauréats d’écoles de journalisme paraguayennes. La possibilité d’une prise en charge des frais de transports (billet d’avion) et de séjour pourrait également être examinée par notre pays ;
    – Exprimer la disposition du Maroc à parvenir à la signature d’un Accord entre les Académies Diplomatiques des deux pays et la possibilité d’instaurer des stages de formation au profit de jeunes fonctionnaires des Ministères des Affaires Etrangères des deux pays (Pour rappel la délégation paraguayenne avait évoqué cette question, lors de la tenue à Rabat de la 1ère Commission Mixte) ;
    – Rappeler que le Maroc reste engagé à faciliter aux autorités paraguayennes le recrutement, pour le compte de l’Université Nationale du Paraguay, d’un professeur de langue arabe ayant également une parfaite maîtrise de la langue espagnole, selon le souhait antérieurement exprimé par la partie paraguayenne, sachant que M. Lacognata avait émis le souhait, lors de sa visite au Maroc, de pouvoir recruter des professeurs de langue arabe d’écoles primaires. 
    IV- PRINCIPAUX ACCORD EN INSTANCES :
    – Relancer le projet d’accord, sur la promotion et la protection réciproque des investissements, (toujours à l’étude par le Paraguay) ;
    – Finaliser le projet d’accord en matière sanitaire et vétérinaire entre les deux pays. Le Paraguay souhaite conclure cet accord, afin de lui permettre d’exporter la viande bovine au Maroc (ledit projet est toujours à l’étude par le Maroc). Il y a lieu de rappeler qu’une lettre avait été adressée à Monsieur le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’Administration de la Défense pour suspendre toute importation de viandes en provenance du Paraguay pour les besoins de ce Département. 
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    PROJET DE COMMUNIQUE DU MINISTERE DES RELATIONS EXTERIEURES DE LA REPUBLIQUE DU PARAGUAY SUR LA DECISION DU GOUVERNEMENT NATIONAL DE RETIRER SA RECONNAISSANCE DE LA REPUBLIQUE ARABE SAHRAOUIE DEMOCRATIQUE 
    Le Gouvernement de la République du Paraguay a décidé de retirer sa reconnaissance de la « République Arabe Sahraouie Démocratique » et de rompre toute relation avec cette entité.
    Cette décision fait suite à une réévaluation du communiqué conjoint sur l’Etablissement de Relations Diplomatiques entre la République du Paraguay et la « République Arabe Sahraouie Démocratique », signé dans la ville d’Assomption, le 18 août 2011.
    Elle vise à favoriser le processus de règlement de cette question par le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies et d’appuyer les efforts déployés par le Secrétaire Général de ladite Organisation et Son Envoyé Personnel pour aboutir à une solution politique, définitive et mutuellement acceptable entre les parties.
    De même, le Gouvernement de la République du Paraguay encourage les parties à poursuivre les négociations de bonne foi pour préserver la dynamique suscitée par la proposition marocaine d’octroyer un Statut de large autonomie pour la région du Sahara et parvenir à une solution basée sur le réalisme et l’esprit de compromis conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies. 
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    PROYECTO DE COMUNICADO DEL MINISTERIO DE RELACIONES EXTERIORES DE LA REPUBLICA DEL PARAGUAY SOBRE LA DECISION DEL GOBIERNO NACIONAL DE RETIRAR SU RECONOCIMIENTO DE LA REPUBLICA ARABE SAHARAUI DEMOCRATICA
    El Gobierno de la República del Paraguay ha decidido retirar su reconocimiento de la “Republica Árabe Saharaui Democrática” y romper cualquier relación con esta entidad.
    Esta decisión interviene tras una reevaluación del comunicado conjunto sobre el Establecimiento de Relaciones Diplomáticas entre la República del Paraguay y la “República Árabe Saharaui Democrática”, firmado en la ciudad de Asunción, el día 18 de agosto de 2011. 
    Tiende a favorecer el proceso de reglamento de dicha cuestión por el Consejo de Seguridad de la Organización de las Naciones Unidas y apoyar los esfuerzos desplegados por el Secretario General de dicha Organización y Su Enviado Personal para lograr una solución política, definitiva y mutualmente aceptable entre las partes.
    Asimismo, el Gobierno de la República del Paraguay alenta a las partes a continuar las negociaciones de buena fe, para preservar la dinámica suscitada por la propuesta marroquí de otorgar un Estatuto de amplia autonomía para la región del Sahara y lograr una solución política basada sobre el realismo y el espíritu de compromiso conforme a las recientes resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad de la Organización de las Naciones Unidas.
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    MESURES PRISES À L’ ENCONTRE PARAGUAY SUITE A LA DECISION DE CE PAYS DE REPRENDRE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC LA PSEUDO « RASD ».
    Surseoir à l’ouverture d’une Ambassade du Royaume du Maroc au Paraguay ; 
    Suspension du soutien financier accordé à l’Ambassade du Paraguay à Rabat (couverture d’une partie du loyer), ce, à compter du 1er janvier 2012 ; 
    Décision du Ministère Délégué auprès du Premier Ministre Chargé de l’Administration de la Défense Nationale, à l’initiative du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, de suspendre toute importation de viandes en provenance du Paraguay pour les besoins du Département de la Défense Nationale. 
    Suspension de la deuxième partie (350.000 dollars US) du financement de dispensaires dans des zones rurales paraguayennes initialement engagé par le Maroc au Paraguay, dans le cadre de la coopération au développement (*). 
    Suspension de l’octroi de bourses d’études au profit des étudiants paraguayens. 
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    TALKING POINTS
    MAROC/ SALVADOR 
    Septembre 2014
    – Souligner l’engagement permanent du Maroc en faveur du renforcement des relations avec l’ensemble des pays du continent américain et des caraïbes, qui représentent une région prioritaire, particulièrement avec le Salvador, en rappelant la dynamique qui s’est engagée entre nos deux pays, suite à la signature d’un communiqué conjoint entre le Maroc et le Salvador, à New York, en septembre 2013, lequel avait fixé plusieurs axes pour la coopération entre nos deux pays ;
    – Se féliciter de la coordination assurée entre le Maroc et le Salvador dans le cadre de la coopération multilatérale et interrégionale et des contacts maintenus par nos deux pays, au sein des principaux organes internationaux et des processus interrégionaux, notamment au sein du Système d’Intégration Centre-américain (SICA), dont le Maroc est membre observateur extrarégional ;
    – Soulever la candidature de M. Mohamed Bennouna à la Cour Internationale de Justice, en réitérant la demande d’appui du Salvador à cette candidature; 
    – Souligner que l’importante coopération multilatérale entre nos deux pays constitue un cadre idoine pour avancer vers l’établissement d’un réel partenariat entre nos pays et rappeler, dans ce cadre, les nombreuses possibilités de coopération fructueuses qui s’offrent à nos deux pays dans divers secteurs de coopération d’intérêt commun, notamment sur le plan économique et commercial, mettant en exergue l’existence d’un important cadre juridique, comprenant un accord sur la promotion et la protection des investissements et un accord commercial ;
    – Exprimer le souhait du Maroc de pouvoir reprendre, dans ce cadre, l’agenda de travail établi entre nos deux pays, sur la base du communiqué conjoint précité, en rappelant les priorités arrêtés par les deux parties, dans les domaines de l’agriculture ; la pêche et l’aquaculture ; l’énergie ; l’environnement ; l’eau et l’assainissement ; entre autres, d’importance mutuelle.;
    – Souligner également les nombreuses actions à mener sur le plan culturel, pour favoriser l’échange éducatif et le rapprochement entre les deux pays, eu égard au patrimoine historique commun que partagent nos deux pays et aux affinités linguistiques ( 6 millions d’hispanophones au Maroc) ;
    – Exprimer, dans ce cadre, le souhait du Maroc d’éviter les blocages pouvant entraver la mise en place d’un partenariat constructif, permettant le lancement d’actions concrètes de coopération, soulignant les préoccupations du Maroc, quant à la reprise des contacts par le Salvador avec la pseudo « rasd » ;
    Sensibiliser, dans ce cadre, les responsables salvadoriens sur les avancées considérables observées sur la question du Sahara, en informant qu’outre les pays qui n’ont jamais reconnu la pseudo « rasd » dont l’Argentine, le Brésil ou encore le Chili, la tendance actuelle en Amérique latine et aux Caraïbes, particulièrement depuis les années 2000, est au retrait de reconnaissances de la pseudo « rasd », à l’instar de ce qui a été fait par 15 pays de la région, à savoir le Honduras (janvier 2000), le Costa Rica (avril 2000), la Colombie (décembre 2000), la République Dominicaine (avril 2002), le Guatemala (juillet 2002), le Panama (20 novembre 2013) et le Paraguay (03 janvier 2014), en plus de plusieurs pays caribéens en 2010, tels Antigua et Barbuda, la Dominique, Grenade, Sainte Lucie, et Saint Kitts et Nevis, puis en 2013, tels la Barbade, Haïti, et Saint Vincent et les Grenadines . 
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    VISITE DELEGATION PARTISANE MAROCAINE AU PARAGUAY (Déc 2013)
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    NOTE DE CADRAGE POLITIQUE MAROC / PARAGUAY Septembre 2014 
    La République du Paraguay a suspendu, le 03 janvier 2014, sa reconnaissance de la pseudo « RASD », ouvrant ainsi une nouvelle page dans les relations bilatérales avec le Maroc et la voie à une reprise de la dynamique autrefois engagée entre nos deux pays.

    Sur le plan interne, M. Horacio Cartes Jara, du parti de droite «Colorado », a remporté l’élection présidentielle, du 21 avril 2013, avec 45,98 des voix face à son principal rival du « Parti Libéral Radical Authentique » de gauche, M. Efrain Alegre qui n’a obtenu que 36,93% des voix. M. Cartes Jara a été investi le 15 août 2013. La victoire de M. Cartes a marqué ainsi le retour au pouvoir de la droite et du parti historique « Colorado », qui a gouverné le pays pendant près de 61 ans, avant d’être délogé suite à la victoire électorale de l’ex Président de gauche M. Fernando Lugo en 2008. Richissime homme d’affaires converti en homme politique, M Cartes Jara s’est engagé à accorder la priorité au développement économique, promettant de gérer le pays de la même manière dont il gère ses entreprises, avec efficacité et respect de la dignité. Toutefois, et selon un sondage publié en août 2014, 54% des Paraguayens désapprouveraient la gestion du Président Cartes. 
    Sur le plan régional, la décision de la réadmission du Paraguay au Mercosur a été prise lors de la réunion de ce regroupement régional, tenue à Montevideo les 11 et 12 juillet 2013, et ce après que le pays ait organisé le 21 avril 2013 des élections présidentielles. La réintégration du Paraguay au Mercosur était l’une des priorités de l’action extérieure du Président élu, M. Cartes, qui avait annoncé que son équipe entamerait des contacts avec les pays de la région pour mettre un terme à l’isolement imposé au pays. Cependant le retour du Paraguay au Mercosur n’était pas exempt de polémique en raison de l’adhésion du Venezuela à ce bloc économique régional. Le Paraguay s’opposait à l’adhésion du Venezuela, que les autres membres avaient accepté, en son absence. 
    S’agissant des relations bilatérales, le retour du parti conservateur de droite «Colorado» au pouvoir après les élections du 21 avril 2013 a permis de reprendre le dialogue interrompu avec les autorités paraguayennes pour les amener à un retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD ».
    Suite à cette décision, des lettres de remerciements pour le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » et d’invitation pour effectuer des visites dans notre pays, ont été adressées par Monsieur le Ministre à son homologue paraguayen M. Eladio Loizaga et à la Conseillère du Président de la République, Mme Leila Rachid. 
    Il y a lieu de rappeler dans ce sens que le Paraguay avait émis le souhait de voir le Maroc, dès la relance des relations bilatérales :
    – reprendre l’importation de viandes bovines en provenance du Paraguay pour les besoins de l’Administration de la Défense Nationale ; 
    – octroyer la seconde tranche de l’aide financière accordée pour la construction de dispensaires en zones rurales paraguayennes, d’un montant de 350.000 dollars US, sachant que la première tranche de cette aide, de la même valeur, avait déjà été versée aux autorités paraguayennes. 
    – Ouvrir une Ambassade auprès du Paraguay. 
    La nouvelle équipe gouvernementale a vivement souhaité que ces actions puissent être lancées à l’occasion de la tenue des travaux de la seconde session de la Commission Mixte entre le Maroc et le Paraguay devant se tenir à Assomption, à une date à convenir avec les autorités de ce pays. 
    Sur le plan parlementaire, une délégation comprenant deux membres de la Chambre des Conseillers (groupe alliance socialiste) a effectué une visite au Paraguay, les 14 et 19 avril 2012. Durant cette visite la délégation parlementaire avait eu des réunions avec l’ex Président de la République M. Fernando Lugo, avec le Ministre de l’Intérieur M. Carlos Fillosola, avec le Président du Sénat M. Jorge Oviedo Matto, ainsi qu’avec le Secrétaire de la Présidence M. Miguel Angel Lopez Prito. 
    En outre, une délégation marocaine conduite par M. Ilias Omari (PAM) a effectué une visite au Paraguay, en décembre 2013, à l’occasion de laquelle elle a eu une rencontre avec le Président du Congrès, M Julio César Velázquez, qui a réalisé, par la suite, une visite au Maroc, du 29 avril au 02 mai 2014, et s’est entretenu, à cette occasion, avec Madame Mbarka Bouaida, Ministre Déléguée aux Affaires Etrangères et à la Coopération..
    Concernant le volet multilatéral, le Paraguay a confirmé son soutien à la candidature du Maroc au Conseil des Droits de l’Homme pour la Période 2014-2016, dans une note adressée à notre Mission Permanente à Genève par la Mission du Paraguay, soulignant l’accord de son Gouvernement à l’arrangement de soutien réciproque entre ladite candidature du Maroc et celle du Paraguay au Conseil Exécutif de l’UNESCO pour la période 2014-2017. 
    S’agissant du partenariat économique, et lors de la tenue à Rabat, le 9 mars 2009, des travaux de la 1ère Session de la Commission Mixte maroco-paraguayenne, les deux délégations ont procédé à l’examen de plusieurs volets de la coopération technique, notamment, dans les domaines de l’Agriculture (génie rural, production végétale, associations et organisations professionnelles agricoles, et élevage); de l’Equipement et du Transport; de la Formation Professionnelle; de l’Habitat social, et du Tourisme. 
    Il y a lieu de rappeler, par ailleurs, l’intérêt du Maroc à développer la coopération avec le Paraguay en matière d’exportation des produits agro-industriels et phosphatés. Le Paraguay serait, également, intéressé par le développement de la coopération dans le domaine énergétique et de l’environnement, notamment la gestion de l’eau et de l’énergie des grands barrages d’Itaipu et de Yacyreta.

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  • La Selección del Sahara deja huella en el COTIF

    Llegaron al torneo con el único objetivo de cumplir un sueño: jugar a fútbol en España. Se han ganado el cariño de todos/as y además se llevan una victoria bajo el brazo
    El fútbol es para muchas personas, una parte fundamental de su día a día. En los campamentos en los que viven los niños del Sahara, todos los días se organizan partidos, en campos de grava y armando porterías con lo primero que tienen a mano ¿Quién no ha utilizado nunca un par de piedras o par de mochilas para armar una portería y poder echar un partido con los amigos de la infancia? Pues bien, allí sucede a diario.
    La Selección del Sahara que ha participado en el Cotif Promeses, ha dejado muy buenas sensaciones, por lo humano y por lo deportivo. Más allá de venir a Valencia a vivir una de las experiencias más increíbles de sus vidas, estos chicos, han conseguido dar un excelente rendimiento deportivo, más si se tiene en cuenta que se conocieron un par de semanas antes del torneo, y sus cuatro mejores jugadores más importantes llegaron días antes de que echase a rodar el balón, por problemas burocráticos , ya que ha sido “mucho más complicado de lo que pensábamos. Los niños han venido aquí con el programa Vacaciones por la Paz, y eso nos ha ayudado muchísimo, y ellos han pasado todo el verano aquí. Pero a nivel burocrático hay muchos problemas. Los chavales no tienen nacionalidad, son un estado no reconocido y necesitan un pasaporte colectivo para poder viajar. Muchos de los nombres que figuraban no eran correctos, y 4 de los chicos que venían con nosotros se quedaron allí, no pudieron venir en el vuelo con sus compañeros, y llegaron 4 días antes del torneo en un vuelo regular” nos cuenta Carles Senso, compañero periodista de Levante EMV y miembro del Gabinete de Prensa del COTIF, además de ser una de las personas que forma parte de CUCOP, la asociación que se ha encargado de facilitar que los niños saharauis puedan jugar el torneo.
    Esta iniciativa surge en un viaje del propio Senso, en el que tuvo “la oportunidad de visitar los campos de refugiados, y ví que allí el fútbol es una vía de escape y la principal vía de relación social. Todos los días se organizan partidos, de aficionados, en condiciones muy complicadas, y teníamos la intención de poder hacer algo con ellos“, un algo que se ha convertido en una experiencia inolvidable.
    Como era de esperar, la organización del COTIF, con su presidente Eliseu Gómez a la cabeza, “se volcó con la iniciativa y nos echó una mano económicamente. Tanto la FFCV como el Valencia CF se han portado genial con los chavales”, apunta Senso, al que no le ha gustado la retirada de la selección de Marruecos del torneo, ya que en ningún caso querían perjudicar a la organización, a la que están tremendamente agradecidos.
    Pese a la juventud de los chavales, rondan los 10 y 11 años, ellos “son plenamente conscientes de lo que están viviendo y lo aprovechan al máximo esta experiencia. Son mucho más maduros del resto de chavales de su edad. A los 2-3 años ya van solos por los campos, tienen una autonomía absoluta. Saben que esta es una de las pocas oportunidades que van a tener de poder salir de allí” comenta Senso, algo de lo que se ha dado cuenta todo el que ha tenido la oportunidad de charlar con los chavales, que han dado un claro ejemplo de que el deporte es una de las mejores formas de entender la vida.
    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=zs2S6m7NdwQ]

  • Ross sought the assistance of an NGO infiltrated by Moroccan DGED

    Search for Common Ground (SFCG) is an international NGO which purpose is to end violent conflicts by special pacific approaches. As indicated on its web, its « mission is to transform the way the world deals with conflict, away from adversarial approaches, toward cooperative solutions ».
    It was commissioned by Secretary General Personal Envoy for Western Sahara Christopher Ross to hold discussions with some large institutions and experts to prepare recommendations to him before December 16th 2010 date of the resumption of negotiations in Manhasset. A first meeting of an expert group was held in Washington on December 7 and 8.
    However, its President had direct links with the Moroccan Yassine Mansouri and among its board members was Ahmed Charai. He made lobbying missions to Morocco in the Western Sahara issue. All emails he received from SFCG were transferred to the mailbox of Mourad El Ghoul, alias Karim Karimi, chief of staff of Yassine Mansouri, the boss of the Moroccan DGED.
    In its lobbying, Charai used the platform of NGOs to convey messages praising the regime of King Mohammed VI in full Arab Spring storm.
    Ahmed Charai posts drawed the attention of Ambassador Ross to the Moroccan presence within the NGO. This led him to ask Mr. Marks stop « writing on Western Sahara issues » because it is « not helpful » to Search’s efforts to help find a Negotiated settlement ».
    Another staff member of SFCG, Sonya Reines-Djivanides also was very pressed to transmit to Charai the content of recommendations made to Ambassador Ross
    Steve Utterwulghe – Vice President, search for Common Ground was also manipulated by Charai as seen on this mail :

    Among the members of the NGO there is also another Moroccan very near to king counselor Taib Fassi Fihri
  • Ban Ki-Moon, une avancée ?

    Depuis 1975, au Sahara occidental, une colonisation a cédé le pas à une colonisation. La première était  » Espagnole  » et la seconde  » Marocaine « . Comment s’est opéré ce glissement ? Normalement, la colonisation prend fin avec l’évacuation du territoire et c’est là où réside le problème, Le départ définitif du dernier colon appelle le peuple spolié par la colonisation à recouvrer ses droits. Mais, l’Espagne s’était livrée à un jeu juste pour donner le temps au Roi Hassan 2 d’occuper le territoire décolonisé. 
    Pendant que le gouvernement espagnol occupait la scène médiatique en faisant souffler le chaud et le froid, c’est à dire tirer sur les populations marocaines qui marchaient en masse pour aller occuper le territoire sahraoui, selon une stratégie mise en œuvre par le Maroc en complicité avec le pouvoir espagnol dirigé par une junte militaire à sa tête le général Franco. Au colonialisme espagnole est substitué le colonialisme marocain. 
    A partir de ce moment, l’équation s’est retrouvée plus complexe dans la mesure où le Maroc a déplacé plus d’une centaine de milliers de sujets marocains pour noyer en nombre les populations sahraouies et créer ainsi une majorité devant participer au référendum sur le droit des Sahraouis à une autodétermination. Entre-temps, la question de recouvrement par les Sahraouis de la pleine souveraineté est traitée par la sous-commission de décolonisation de l’Onu. 
    Les institutions internationales dont la Cour internationale de justice de la Haye a été saisie par le Maroc lui-même qui prétend avoir reçu allégeance des tributs sahraouies, ce que n’avait pas reconnu cette cour internationale. Impasse. Une impasse qui devait mener le Polisario à déclencher des opérations militaires contre l’occupant marocain. Quel était le plan que voulait mettre en œuvre l’Onu pour trouver une solution ? Donner le plein contenu à la résolution Onusienne définissant la tenue d’un référendum. Problème. Le Maroc avait noyé les Sahraouis au sein de populations marocaines pour les engager dans le vote du référendum. Bien évidemment, le Polisario refusait la prise en compte de toutes les populations pour en faire des électeurs et s’en tenait au recensement fait avant l’envahissement du territoire par des sujets du Royaume. La question de qui va voter est toujours d’actualité. 
    Tour à tour, les envoyés spéciaux de l’Onu, Baker puis Christopher Ross ont été déboutés par le Roi car ils n’avaient vu de solution que dans l’extrême vigilance concernant l’électorat. En revenant un peu sur les pas, signalons que le roi du Maroc avait proposé à la Mauritanie de partager avec lui le territoire sahraoui. Le Maroc accepta le partage, puis fut obligé par la guerilla sahraouie à se retirer des territoires ainsi acquis. 
    Le roi du Maroc perdit ainsi toute crédibilité liée à ses exigences car il venait ainsi de reconnaître que le territoire sahraoui ne fait pas partie de ses provinces. La cause sahraouie avança quand même dans le monde car le nombre d’Etats à reconnaître la RASD augmente de plus en plus. Nombre de compagnies internationales pétrolières et gazières avaient signé des contrats de coopération avec le Polisario.
  • Le Makhzen a son MAK !

    Pour ceux qui ne le savent pas encore ou qui l’auraient oublié, il existe un vigoureux mouvement autonomiste, voire même indépendantiste, berbère au Maroc. Le noyau territorial de son assise géographique est le Rif en général et le Rif Central en particulier. Mais rien d’étonnant à cela car le Rif n’est pas seulement un espace amazighophone naturel. C’est l’aire de prédilection historique du particularisme berbère au royaume chérifien et le lieu de naissance de la mythique République du Rif créée en 1922 par le légendaire Muhend Abdelkrim Aït Khattab, mieux connu sous le nom d’Abdelkrim El Khattabi. 
    Pour rappel, le Rif s’étend, selon les critères physiques, ethniques, linguistiques et historiques, de la ville de Targuibt à la rivière de la Moulouya, intégrant les provinces d’Al Hoceima (Rif Central) et Nador (Rif oriental). Ensemble délimité au Nord par la Méditerranée et au Sud par les montagnes du Rif. C’est à partir de ce «Rifland», du reste du pays et de l’étranger que s’exerce un activisme divers et pluriel s’appuyant sur des mouvements politiques porteurs de l’exigence identitaire et de la revendication d’autonomie ou d’indépendance. Il possède un tissu associatif dense et fait notamment preuve d’un cyberactivisme riche, intelligent et assidu, assurant une veille technologique d’une certaine qualité. Veille informationnelle et politique utilisant moteurs généralistes et méta-moteurs, moteurs de flux, moteurs d’actualité et moteurs de blogs et micro-blogging. Réseau dense de centaines de sites Web, d’associations, d’organisations et de médias en ligne. 
    Avec un activisme particulier sur You Tube, Viméo et Daily Motion, ainsi que sur les réseaux sociaux les plus fréquentés, Facebook et Twitter. Fait remarquable, le mouvement général compte aussi des relais médiatiques au sein de la communauté rifaine en Europe et aux Etats-Unis, tout particulièrement en Espagne, en Belgique, en France et aux Pays-Bas où il dispose de radios et télés sur le Web. On distingue, entre autres, Rif Media et Canal Rif en Belgique, Radio Planète Rif depuis la Hollande et Rif Melody et Radio Alhucemas Info en Espagne. Une vraie toile dans la Toile ! Ses mouvements politiques les plus en vue, sont le MAR, le Mouvement pour l’Autonomie du Rif, le Mouvement du 18 Septembre pour l’Indépendance du Rif et, le plus dynamique, le MARC, le Mouvement pour l’Autonomie du Rif Central. Cette dernière organisation bénéficie de son propre organe d’information, l’actif Tabrat.Info. 
    De façon générale, le mouvement développe des références idéologiques et se base sur un mythe fondateur essentiel : la figure légendaire d’Abdelkrim El Khattabi. L’icône révolutionnaire joue le rôle de «mythomoteur» qui en fait, a lui tout seul, un cadre idéologique fédérateur pour tous les Rifains. Si certains militants particularistes réclament pour l’instant l’autonomie du Rif dans sa totalité ou uniquement dans sa partie orientale, d’autres, plus engagés, militent pour la «fondation d’un Etat moderne et démocratique qui est la République du Rif». Il y a par ailleurs entre tous ces mouvements un fil rouge, à savoir le «Drapeau du Rif», de couleur rouge sang, qu’il est strictement interdit d’exhiber en n’importe quel point du royaume. 
    Il y a d’autre part comme autres mythes fondateurs, le martyrologe rifain symbolisé aussi par le premier résistant à la présence militaire espagnole, le cadi Mohamed Ameziane. S’y ajoute la mythologie guerrière représentée d’abord par les victoires mythiques que sont la bataille d’Anwal et celle du Ravin-du-Loup, toutes deux humiliantes pour l’Espagne coloniale. Ensuite, contre l’occupant français, la grande bataille de Ouargha qui vit la cuisante défaite de ses troupes (5 000 morts sur 20 000 engagés). Une débâcle qui avait précipité la chute de Lyautey et son remplacement par Pétain. Mais la symbolique héroïque la plus forte est représentée par la bataille d’Anwal dont le 95e anniversaire a été interdit de célébration, le 21 juillet dernier, sur le lieu même de ce que l’historiographie espagnole a appelé «el desastre de Annual». Une incroyable bérézina pour l’armée espagnole, avec 16 000 soldats tués, 24 000 autres blessés et 150 canons et 25 000 fusils perdus. Une hécatombe enregistrée dans la région de Temsamane, capitale symbolique de tous les Rifains. Catastrophe qui marqua le début de la Guerre du Rif. Mieux même, un tournant de la résistance rifaine au double protectorat espagnol et français imposé à tout le Maroc. 
    On le voit donc, le mouvement autonomiste et/ou indépendantiste rifain a un socle territorial, une idéologie, des mythes fondateurs, un emblème et des instruments de lutte, sans oublier ses prisonniers politiques, références militantes suprêmes, tels Achour Elaamrawi, Abderrahim Idoussalah et Mohamed Jalloul. Enfin, on pourrait dire que le Maroc a désormais son MAK et le Makhzen une écharde subversive au pied. Quant à lui, le Palais royal, qui a désormais une équation séparatiste à résoudre, il ne se gêne pas d’encourager chez son grand voisin de l’Est le séparatisme version Ferhat Mhenni. On se souvient à ce propos que le représentant Permanent-adjoint de Mohamed VI à l’ONU y avait évoqué la Kabylie, il n’y a pas si longtemps que ça, dans ces termes : L’un des plus anciens peuples de l’Afrique» qui «continue d’être privé de son droit à l’autodétermination». Et d’y exprimer dans la foulée le soutien de la diplomatie marocaine à«son droit à l’autonomie et la reconnaissance de son identité culturelle et linguistique». Cocasse contradiction chez le voisin alaouite qui veut imposer, à tout prix, le fait accompli colonial au Sahara occidental, tout en refusant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Et celui des Rifains par ailleurs. 
    N. K.
  • sahara occidental : Pressions du Maroc contre le personnel de la Minurso

    Le personnel de la Minurso, par le biais de la Fédération des fonctionnaires internationaux des Nations unies, a adressé une plainte au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour dénoncer et protester contre la situation créée par les pressions exercées sur ses membres par le Maroc, et le sabotage de sa Mission.
    Une copie de cette lettre, datée du 2 août 2016, a été envoyée à Atul Khare, secrétaire général adjoint pour l’appui aux Missions, et à Hervé Ladous, chef du Département des Missions de paix de l’ONU. La lettre évoque des pratiques discriminatoires en violation de la procédure régulière, visant à diviser le personnel de la Minurso, au nombre, actuellement, de 25 membres ayant rejoint leur poste. La même source fait observer que ces pratiques sont devenues une caractéristique de l’ONU sous Ban Ki-moon et ses collaborateurs comme l’Espagnole Cristina Gallach.
    La lettre exprime les inquiétudes du Syndicat du personnel de l’ONU face à ces pressions que subit la Minurso et qui la démotive en créant des doutes sur la possibilité qu’elle puisse remplir réellement sa Mission. Les auteurs de la lettre exigent que le personnel de la Minurso soit traité conformément aux règles en vigueur à l’ONU. Ils se disent convaincus qu’un compromis politique a été négocié entre l’ONU et le Maroc, au détriment de l’intérêt des membres de la Minurso et de leurs droits individuels. Ils estiment qu’aucune concession politique ne doit être faite au détriment du personnel de l’ONU en général. La lettre appelle au respect des règlements qui régissent le personnel de la Minurso conformément aux valeurs véhiculées par la Charte des Nations unies. Ils tiennent à informer le Conseil de sécurité du nombre limité actuel du personnel de la Minurso qui est retourné à son poste. Dans le même sens, il y a deux semaines, le Front Polisario a appelé le Conseil de sécurité à prendre des mesures urgentes pour rétablir la Minurso dans la plénitude de son mandat, et à établir un processus pour des négociations directes et de haut niveau entre le Front Polisario et le Maroc. Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité, le Représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a souligné que «la Minurso doit être autorisée à travailler sans interférences et sans restrictions de mouvement en défendant les principes du maintien de la paix des Nations unies». Le Front Polisario a fait savoir que seulement 25 des 84 employés sont retournés à El-Ayoun. «Au lieu de tenir le Maroc responsable de l’application de bonne foi et sans délai de la Résolution 2 285 (2016), le Conseil continue de permettre au Maroc de persister dans ses tentatives d’intimidation et de porter atteinte à l’indépendance et à la crédibilité de la Minurso», a indiqué le Front Polisario. De son côté, le Makhzen veut faire croire, à travers ses relais médiatiques, que le retour de la Minurso se déroule convenablement, alors que l’on sait qu’elle a été chargée d’organiser et de superviser avec l’Union africaine un référendum libre et équitable permettant au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination. Le Maroc avait expulsé en mars plusieurs dizaines de membres civils de la Minurso, en représailles contre une déclaration de Ban Ki-moon qui a parlé d’occupation du Sahara occidental.
    Mokhtar Bendib