Mois : août 2016

  • Le Makhzen joue avec le feu

    Kharroubi Habib
    Publié dans Le Quotidien d’Oran le 18 – 08 – 2016
    Le Front Polisario qui a dénoncé auprès de l’ONU l’incursion de forces militaires du Makhzen dans la zone d’Alguergarat en territoire sahraoui libéré en tant que violation flagrante du cessez-le-feu est en droit de la considérer comme ayant créé un «casus belli» auquel ses combattants ne sauraient rester sans réagir. D’autant qu’elle a donné lieu à d’intolérables exactions des civils sahraouis sans défense dont c’est leur mission de les en protéger. 
    L’ONU interpellée par la partie sahraouie prenante de l’accord de cessez-le-feu conclu en 91 sous ses auspices ne peut fermer les yeux sur cette violation marocaine en faisant semblant de croire qu’est fondée la fallacieuse justification donnée par le Makhzen et sa propagande: celle d’une opération rendue indispensable pour prétendument éradiquer dans la zone d’Alguergarat une contrebande dont l’ampleur a entraîné de préjudiciables répercussions sur l’économie du royaume et a nui à son image de marque à l’international. L’incursion des forces armées marocaines obéit à la stratégie de la provocation dont le roi et le Makhzen usent pour faire diversion à chaque fois que leur diplomatie enregistre des échecs sur la question sahraouie. Ce qui se produit en cascade ces derniers mois au point que par affolement ils paraissent être à vouloir provoquer une confrontation armée avec le Polisario en pensant que le Maroc serait quitte de ses engagements qu’il a souscrits en signant l’accord de cessez-le-feu de 1991 dont les clauses sont et resteront contraignantes pour la résolution du conflit sahraoui.
    Leur nouvelle violation du cessez-le-feu est pour cette considération d’une gravité extrême car effectivement elle relance dans les rangs du Polisario la campagne menée par les partisans de plus en plus entendus par ses militants et la population sahraouie d’une reprise de la lutte armée contre l’occupant, au constat de l’échec du processus des négociations et du coupable immobilisme des Nations unies qui l’ont initié devant l’attitude de défiance narquoise même à leur égard adoptée par le roi et le Makhzen.
    Les autorités de la RASD ont jusque-là fait le pari que les Nations unies parviendront à faire entendre saison à la partie marocaine dans le conflit en lui faisant clairement comprendre que ses atermoiements et diversions ne sont que perte de temps dans la résolution du conflit. Mais le secrétaire général de l’ONU a eu à le constater lors de la visite qu’il a effectuée il y a quelques semaines dans les camps de réfugiés sahraouis et en territoire libéré, l’exaspération est devenue manifeste au sein de la population sahraouie et tout particulièrement chez la jeunesse et l’encadrement du Front Polisario. Ce qui avec les provocations devenues arrogantes et à coût insupportable pour l’ensemble des Sahraouis a rendu incontestablement explosive la situation dans l’interminable conflit.
    Le Maroc, répétons-le, est dans une dangereuse fuite en avant dont les conséquences risquent non seulement de provoquer la reprise d’une guerre entre lui et les Sahraouis mais de l’entraîner ainsi dans une confrontation ouverte avec les Etats du voisinage que sont la Mauritanie et l’Algérie qui ressentent ses provocations et violation de l’accord de 91 tout aussi destinées à leur faire comprendre qu’ils n’ont pas d’autre alternative que d’accepter ses prétentions et les faits accomplis qu’il pense être ses actes pour les faire prévaloir. Les monarchies moyen-orientales et la France qui en est devenue l’auxiliaire pour des raisons mercantiles existentielles pour elle sont en partie essentielle responsables du dangereux comportement qu’ont le roi et le Makhzen dans l’affaire sahraouie.
  • L’Union africaine répond au Maroc

    La demande d’admission passe par l’Acte constitutif de l’organisation
    L’Union africaine a répondu à la demande non officielle du Maroc de réintégrer l’Organisation africaine. Plutôt d’y adhérer. Le Maroc n’est pas cité dans le compte-rendu de la 617e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, tenue vendredi, mais c’est bien de lui qu’il s’agit, nul doute sur cela. C’est bien lui qui venait de crier fort sa décision d’en être membre non sans appeler, voire «exiger», l’exclusion d’un autre membre, pourtant fondateur, qu’est la Rasd. 
    Ce même membre dont l’admission à l’ex-OUA (Organisation de l’union africaine), en 1984, a suscité la grande colère du père Mohamed V qui est allé jusqu’à quitter l’Organisation, refusant d’y siéger avec un adversaire. Mohamed VI prétend que c’est à la demande de pays membres de l’UA qu’il compte y adhérer. C’est aussi pour pouvoir travailler «de l’intérieur» afin de guérir «un corps malade». 
    L’arrogance à l’extrême au moment où les démarches se multiplient pour la désignation d’un successeur à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la commission (secrétariat général) de l’UA. Une élection qui devait avoir lieu, le mois de juillet dernier, à Kigali (Rwanda), mais qui a été reportée au mois de janvier prochain faute de candidats «d’envergure». Le Maroc entreprend donc des démarches pour intégrer l’Union africaine. Il a réuni, selon les dires du Roi et de ses relais, les 28 voix nécessaires pour son admission et compte en ajouter 8 autres pour faire valoir sa «condition» d’exclure la Rasd.
    Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA a rappelé, vendredi, «les principes et les objectifs de l’Acte constitutif de l’UA adopté par la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement à Lomé (Togo) en 2000» et a appelé «tous les Etats désireux d’adhérer à l’Acte à se conformer à ses dispositions», lit-on dans un communique de l’UA, rendu public mardi. Le même document indique que «le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA a souligné l’importance pour tout Etat désireux d’adhérer à l’Acte constitutif, et d’être admis en tant que membre de l’Union, de satisfaire à toutes exigences stipulées dans l’Acte, notamment les articles 27 et 29 (1) et (2), ainsi que les dispositions fondamentales contenues dans l’article 9 (c)». 
    L’article 27 stipule que «les instruments de ratification sont déposés auprès du Secrétaire général de l’OUA». Aussi, «tout Etat membre de l’OUA peut adhérer au présent Acte, après son entrée en vigueur, en déposant ses instruments d’adhésion auprès du président de la Commission». 
    L’article 29 précise que «tout Etat africain peut, à tout moment, après l’entrée en vigueur du présent Acte, notifier au président de la Commission son intention d’adhérer au présent Acte et d’être admis comme membre de l’Union. Le président de la Commission, dès réception d’une telle notification, en communique copies à tous les Etats membres. L’admission est décidée à la majorité simple des Etats membres. 
    La décision de chaque Etat membre est transmise au président de la Commission qui communique la décision d’admission à l’Etat intéressé, après réception du nombre de voix requis». Autrement dit, avant de parler d’une quelconque admission et surtout pas d’évoquer une quelconque condition, le pays désireux d’intégrer l’Organisation, et dans ce cas précis, le Maroc, doit passer par le secrétariat général et faire une demande officielle. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent, le royaume chérifien occupé à séduire ou amadouer des pays d’Afrique centrale –pourquoi pas d’autres- par des contrats économiques notamment, afin de les convaincre de signer «la motion de suspension» de la Rasd. Une suspension impossible du fait notamment qu’aucun acte anticonstitutionnel n’a été reproché à la République sahraouie pour qu’un pays membres de l’UA, devrions-nous le préciser, demande sa suspension. Le Maroc œuvre pour la constitution d’un bloc solide face à un autre bien plus robuste composé des trois pays phares de l’Organisation africaine: l’Algérie, le Nigeria et l’Afrique du Sud. Le bloc marocain constitué du Sénégal, du Gabon, de la Guinée, de la Guinée équatoriale et paradoxalement du Soudan et de la Libye. Dans cette histoire, l’Egypte et la Tunisie ont affiché leur neutralité. 
    Dans son rapport, suite à la réunion de vendredi, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA, a «réaffirmé notamment la nécessité pour l’Etat concerné de s’engager à honorer et à respecter pleinement les principes de l’Union tels que définis dans l’article 4 de l’Acte constitutif». Cet autre article qui stipule, entre autres, «le respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance, le règlement pacifique des conflits entre les Etats membres de l’Union par les moyens appropriés qui peuvent être décidés par la Conférence de l’Union, l’interdiction de recourir ou de menacer de recourir à l’usage de la force entre les Etats membres de l’Union, la non-ingérence d’un Etat membre dans les affaires intérieures d’un autre Etat membre, la coexistence pacifique entre les Etats membres de l’Union et leur droit de vivre dans la paix et la sécurité…». Des conditions qui ne cadrent nullement avec le comportement du royaume chérifien qui vise tout le contraire par son intention d’adhérer à l’UA. Dans les coulisses, les deux blocs agissent de façon à empêcher l’action de l’un et la réaction de l’autre. L’Algérie a tranché: pas question d’exclure la Rasd. Le Conseil de Paix et de sécurité de l’UA l’a clairement laissé entendre vendredi. Il n’empêche que le Maroc poursuit dans sa démarche, espérant imposer un candidat «allié» au poste de président de la Commission de l’UA. Les trois candidats présentés, le mois de juillet dernier, n’ont pas fait le poids. Et l’élection d’un successeur de la Sud-Africaine qui n’a quitté l’UA que pour se porter candidate à la présidence de son pays, est loin d’être un simple évènement. C’est tout l’avenir de l’Organisation africaine, et plus encore de l’Afrique et des pays d’Afrique, qui est en jeu. L’Algérie n’a présenté aucun candidat. Notre pays n’est pas demandeur, se satisfaisant de la candidature du diplomate Smaïl Chergui au poste de président de la Commission pour la paix et la sécurité. Un poste pratiquement acquis pour l’Algérie. Reste donc le poste de président de la Commission de l’UA. Aucun candidat potentiel pour le moment. Et la démarche marocaine visant à créer de nouveaux ennuis au sein de cette même Organisation n’est pas pour laisser l’Algérie indifférente au problème et à l’élection du nouveau secrétaire général de l’Organisation africaine. L’Algérie n’a pas déposé sa candidature pour ce poste. Elle n’en a pas manifesté l’intention. Il n’empêche que des voix évoquent le nom de Ramtane Lamamra à ce poste. Un poste clé. C’est même très demandé et fortement souhaité, l’homme connaissant parfaitement les rouages de l’Organisation et les enjeux d’ordre politique et économique. Et l’Algérie a de grandes chances de remporter haut la main l’élection considérant l’intégrité de l’homme et d’autres Algériens ayant marqué leur passage au sein de cette Organisation du temps où elle s’appelait déjà l’OUA. D’aucuns ne peuvent renier les mérites de Ramtane Lamamra, d’Abdelkader Messahel, entre autres, mais aussi de Mohamed Sahnoun, l’ancien ministre des Affaires étrangères, ayant occupé le poste de secrétaire général adjoint de l’UA entre 1964 et 1973. L’on se rappelle également l’ancien président de la République, Ahmed Ben Bella, désigné membre du Comité des sages de l’Union africaine.
  • Comunicado de la Media Luna Roja Saharaui

    COMUNICADO DE PRENSA
    A raíz de las fuertes lluvias que vivió la Wilaya de El Aaiún en los Campamentos de Refugiados Saharauis, el día 15 de agosto de 2016 por la tarde, la Media Luna Roja Saharaui (MLRS), junto con una delegación conjunta compuesta por 12 organizaciones entre las que están las agencias de la ONU (ACNUR, Programa de Alimentación y UNICEF) y las Organizaciones No Gubernamentales que trabajan sobre el terreno en el los Campamentos de Refugiados, ha realizado una labor de evaluación de la situación humanitaria que ha dejado el paso de la lluvia y los daños que ha causado en las viviendas de los refugiados y en las infraestructuras, además de detectar las necesidades más urgentes. El resultado final es el siguiente:
    Primero: daños humanos
    Las fuertes lluvias han causado heridas a 11 personas, una en estado muy grave, que fueron atendidas inmediatamente por los servicios sanitarios de la Wilaya y 6 fueron evacuados al hospital de la cercana ciudad Tindouf.
    Segundo: daños materiales
    – Según los primeros recuentos, se han destruido completa o parcialmente las viviendas de más de 400 familias, que perdieron todas sus provisiones alimentarias mensuales de manera significativa. En cuanto a las infraestructuras, han sufrido daños considerables especialmente en las instituciones educativas y en los centros de formación: entre las 8 escuelas que están en la Wilaya, 5 han sufrido grandes derrumbes de entre el 30 y el 60 por ciento de sus instalaciones, que dan servicio a más de 5300 alumnos. También se han registrado daños en las guarderías en un porcentaje superior al 10 por ciento, así como en centros de formación, especialmente en el Centro de Discapacitados, además del Centro de Juventud, el Centro de Enseñanza de Idiomas e Informática, el Taller de Carpintería y Artesanía, y la Escuela de Agricultura. Respecto a las instalaciones sanitarias, el Hospital Provincial sufrió daños en los servicios de Maternidad e Infantil y en los Servicios Administrativos. Por último, el sistema de abastecimiento de agua también se ha visto afectado ya que, por su parte, sufrió daños en los principales depósitos de abastecimiento.
    -En las instalaciones de las instituciones públicas, también se registraron daños materiales, especialmente en el Centro Administrativo de la Wilaya, en las diferentes Dairas, en la sede de la Radio Provincial, en el Centro de Policía, la Gendarmería y en la Dirección Provincial de Educación.
    Según indica el primer informe de la Delegación desplegada en el terreno, para cubrir las necesidades humanitarias más urgentes se precisa una cuantía de 800 mil dólares, que se distribuyen en las siguientes partidas:
    – Viviendas: supone un 54 por ciento del presupuesto para facilitar tiendas de campaña y material de construcción destinado a las familias damnificadas para rehabilitar sus viviendas.
    – Para la rehabilitación de las instituciones educativas, porcentaje alcance un 35 por ciento.
    – Las instalaciones sanitarias, los depósitos de agua y el sistema de saneamiento precisan de un 8 por ciento del importe total.
    – Las instalaciones públicas provinciales requieren de aproximadamente un 3 por ciento del importe total.
    Cabe indicar, por otro lado, que la situación de salud está bajo fuerte vigilancia y observación, por lo que no se ha registrado brotes de pandemias o enfermedades, gracias al esfuerzo de las autoridades y socios que trabajan en el terreno para evitar la contaminación del agua, acabar con charcos de agua y realizar las medidas de sensibilización oportunas.
    Por esta ocasión, la Media Luna Roja Saharaui (MLRS) aprecia los esfuerzos de las autoridades públicas y las organizaciones humanitarias internacionales que están los campamentos por asumir las necesidades humanitarias más urgentes, y llama a los donantes para apoyar esos esfuerzos y contribuir de manera urgente para dar respuesta a esta catástrofe natural.
    La MLRS expresa, asimismo, su máxima preocupación por la reducción de las reservas de alimentos básicos y la falta de contribuciones suficientes para cubrir las necesidades alimentarias cara a los últimos meses del años y alerta sobre la escasez de reservas de tiendas de campaña y otros equipamientos para hacer frente a eventuales emergencias, especialmente en esta época que suele vivir futes precipitaciones de lluvias.
    Media Luna Roja Saharaui
    Campamentos de Refugiados Saharauis, 17 de agosto de 2016

  • Moroccoleaks : Mme Pillay remercie le Maroc pour ses « aimables cadeaux »

    Suite à sa visite au Maroc, Mme Navy Pillay, Haut Commissaire aux Droits de l’homme à l’époque a envoyé une lettre de remerciement au Maroc datée du 04 juillet 2014.
    Dans cette lettre, Mme Pillay remerci « la chaleureuse hospitalité et les aimables cadeaux » offerts par le ministre des affaires étrangères marocain.
    « J’ai apprécié votre franchise en discutant la position du Maroc sur le Sahara Occidental. J’ai apprécié que Sa Majesté et tous les niveaux du Governement m’ont réitéré l’importance donnée à la protection et la promotion des droits de l’homme est la même au Maroc et au Sahara occidental », a-t-elle ajouté.
    « Dans ma déclaration de presse et mes rencontres avec votre gouvernement, j’ai apprécié les efforts considérables que le Maroc a fait en entreprenant des projets d’investissement et de développement au Sahara occidental. J’ai aussi pris note du rôle positif joué par les commissions régionales du Conseil des Droits de l’Homme (CNDH) à Laayoune et à Dakhla. Cependant, je constate que les défis demeurent en termes de leur capacité et de leur habilité à remplir pleinement leur mandat », signale Mme Pillay.
  • L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) refuse d’intégrer le Sahara Occidental au Maroc dans son système d’information

    L’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), sise à Paris, refuse d’intégrer les données relatives au Sahara Occidental dans le fichier des données du Maroc.
    Selon une note envoyée le 04 juillet 2014 par Azzeddine Farhane, Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère marocain des affaires étrangères, l’OIE, dans une lettre de réponse adressée au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime datée du 02 octobre 2006, a affirme que « en tant que Organisation Intergouvernementale, elle est tenue de suivre les recommendations des Nations Unies pour les questions de reconnaissance et de souveraineté territoriale », et que par conséquence elle « ne peut saisir sur le système WAHIS que les informations sanitaires des parties du territoire marocain reconnues par les Nations Unies ».
  • Campamentos saharauis: Heroísmo para educar en medio del desierto

    HEROÍSMO PARA EDUCAR EN MEDIO DEL DESIERTO
    Ricardo Sánchez Serra
    Estuvo en Lima el rector Jatari Hamudi de la Universidad saharaui de Tifariti, el primer centro de estudios del mundo edificado en un campamento de refugiados, en pleno desierto.
    Nos interesó ratificar el informe de un funcionario de las Naciones Unidas, en el que se señala que el analfabetismo fue erradicado totalmente en el pueblo saharaui. Cabe mencionar que durante la colonización española del Sáhara Occidental y hasta 1975 el índice del analfabetismo llegaba al 95%.
    La población que se salvó de ser masacrada por la invasión marroquí huyó a campamentos de refugiados, en el ínterin, se alfabetizaba en cuevas y en el desierto en medio de las bombas. Y la mujer saharaui tuvo un papel preponderante en la enseñanza.
    El Frente Polisario, reconocido por las Naciones Unidas como único representante del pueblo saharaui, así como el Estado saharaui, la RASD, dieron mucha importancia a la educación, con resultados excepcionales, más aún hoy con una universidad en medio del desierto más árido y en circunstancias muy difíciles, que forma profesionales “para que en el día de la independencia tengamos gente capaz para llevar adelante la construcción y progreso del Estado”, nos contó Hamudi.
    La Universidad de Tifariti tiene 400 alumnos en las especialidades de periodismo, enfermería, educación y administración; y, próxima a incluir música, bellas artes y audiovisuales. Cabe mencionar que en los campamentos residen unas 200 mil personas, y los estudiantes restantes van becados a universidades de Europa, Cuba y Argelia.
    En los campamentos, divididos en cinco wilayas o regiones, hay escuelas de primaria (todos los niños están escolarizados), secundaria y bachillerato. Su asistencia es obligatoria y se imparten clases en dos idiomas, árabe y español.
    En una maravillosa muestra de solidaridad es hermoso ver que todos contribuyen en la educación, los universitarios dan clases a su vez a los hermanos, padres, niños y ancianos, por lo que todos saben leer y escribir, a pesar, reitero, de las duras condiciones que viven en los campamentos. ¡Es admirable!
    Dice Hamudi “un pueblo culto jamás será colonizado” y, asimismo, como señala Diego Luis Córdoba “por la ignorancia se desciende a la servidumbre, por la educación se asciende a la libertad”.
    @sanchezserra
  • En Marruecos, la verdad nunca es lo que parece

    La prensa marroquí, subordinada por completo a las oficinas de Yassine Mansouri, quiso hacernos creer que Marruecos tiene la intención de atacar a La Güera. En los territorios ocupados, organizó movimientos de tropas para convencernos de que planea un ataque de envergadura.
    Nosotros, como simples aficionados de la política, tragamos el anzuelo. Enseguida, le hicimos eco en sus anuncios de desinformación. Que si va a atacar a La Güera! Que si va a invadir los territorios liberados! Que si esto, que si lo otro! Todo ello, a pesar de que a nivel oficial no hubo ni una sola declaración, ni por parte de los marroquíes, ni por parte de los mauritanos que corrobore ninguna tensión existente entre los dos países. 
    Desde hace más de 35 años, las autoridades marroquíes citan al país « de Tanger a La güera ». Si pudiera, Marruecos habría invadido esa localidad fantasma, como la llama Periodistas.es sin pensarlo dos veces como invadió a Dajla y al resto de la provincia de Rio de Oro. Pero su amo y señor, Francia, se lo tiene prohibido, porque resulta que Mauritania también es un gran aliado de París y las relaciones entre los dos países tienen su peso específico para el Elíseo.
    Los conocedores de Marruecos saben bien que detrás de cada bola mediática hay otra razón que nunca es invocada abiertamente. En los anuncios de Rabat, las cosas nunca son lo que parecen. Si las armas tiran hacia el sur, hay que buscar el objetivo en el norte.
    Antes de lanzar a su ejército a la zona limítrofe de Gargarat, el Majzén lanzó la bola por los medios marroquíes y saharauis para que la operación dé el efecto escontado. 
    De esta manera, Marruecos obliga a dejar de lado la gira y la proposición de solución que trae el embajador Christopher Ross y se ocupe en negociar el retorno de las tropas marroquíes a sus puestos detrás del muro de la vergüenza. Marruecos, lo único que busca es ganar un poco de tiempo hasta el 31 de diciembre 2016, fecha del fin del mandato de Ban Ki-moon.
  • El Mokri, l’iznogood qui a vendu le Maroc

    Moha El Bouhali
    Lors d une discussion, on avance que Mohamed V aurait défendu les juifs marocains contre le régime de Vicky … on me conseille même de demander a mes parents qui le sauraient, trêve de plaisanterie , on ne connait pas l histoire par ouïe dire , c est dans les livres qu il faut aller la chercher , la vérité et cela a récemment fait l objet d un écrit d un certain Ben Soussan , Mohamed V ne s’était pas opposé au régime de Vichy pour défendre les juifs, même si on raconte qu il aurait déclaré qu il porterait l étoile jaune si on l impose a ses sujets juifs …il sera quand même désigné « juste parmi les nations  » pour d autres raisons ..il ne s’était pas opposé au Dahir du grand vizir El Mokri qui rétablissait le statut de Dhimmi des juifs et leur ordonnait de retourner a leur mellah , sous prétexte qu ils employaient des bonnes musulmanes lorsqu’ils habitent dans des quartiers européens avec les Nazareens et cela leur est interdit …. la raison en est que le Sultan Mohamed V , n’était qu un pantin aux mains du grand Vizir qui avait gardé longtemps le sceau du roi avant de le lui rendre … c’était lui le vrai patron .. son gendre El Glaoui le pacha de Marrackech avait même déposé le Sultan 10 ans plus tard en 1953 pour l envoyer en exil , pour mettre une autre marionnette a sa place , le Sultan Mohamed Ben Arafa , priseur de tabac qui avait pour seule mission de conduire la priere du vendredi derrière un Imam .. ce que proposait de Faire Allal Fassi a Mohamed V après l’indépendance, régner sans gouverner …
    Ce même El Mokri Grand Vizir du Maroc qui avait signé le décret pour le retour des juifs au Mellah en 1943 , est issue d une riche famille d esclavagistes de Fez , originaires de Telemcen , d ou ils sont partis après la défaite d Isly et la perte de cette ville , et avec laquelle ils ont gardé contact , ils sont les informateurs et espions de la légation française a Fez .. et sont spécialises dans la vente d esclaves turques aux sultans et grands Caids … sa 1ère grande mission il la réalisa en 1905, après que le Sultan Abdelaziz a eu de nouveaux crédits de la France , il partit en Turquie pour y acquérir des circassiennes pour renouveler le Harem du jeune sultan lui même fils de Turque, âgé a peine de 25 ans et régnant depuis 1894 , il en ramènera six d Istanboule avec leur éducatrice âgée qu il épousera lui même , faisant passer les esclaves pour ses filles , il fera escale a Marseille pour y acheter parures , lingerie parfums et savons de Marseille, hh, et ou les services secrets lui collent une espionne qui ne le quittera plus au Maroc , il signera le Traité d Algesiras en 1906 au nom du Maroc , traité qui définira les frontières du Maroc actuel , et les régions d influences de l Angleterre et de l Espagne ..on ira meme le rechercher dans un Hotel de Tanger ou il s enfermait avec ses négresses pour le faire signer …
    Devenu ministre des finances , il s alliera a Abd El Hafid, frère du Sultan et Khalifa de Marrackech , poussé par les glaouis et la France a se soulever contre son frère , pour rétablir l ordre au Maroc … en 1908 Abdelhafid devient sultan et Madani Glaoui grand vizir …la France l aide alors a capturer le rebelle Bouhmara et l’exécuter , et a mater les révoltes de certaines tribus du littoral et de l Atlas et même a repousser l attaque de El Hiba Roi de l’anti Atlas sur Marrackech …El Mokri fera épouser ses deux filles au Sultan et au grand vizir ,pour continuer a les surveiller , au bout d une année, il réussira a faire éjecter Madani Glaoui et devenir grand vizir après le Caid Mtouggui qui le sera pendant 3 mois ..
    En 1912, il est désormais l homme fort du Maroc , il fera signer le traité de protectorat au sultan poète Abdelhafid, le déposera , le fera divorcer de sa fille qu il fit épouser au nouveau sultan qu il a désigneéMoulay Youssef , et envoie Abdelhafid rejoindre son frère Abdelaaziz en exil a Tanger , a la mort de Moulay Youssef en 1927 , il choisira le plus jeune de ses fils âgé de 17 ans pour l introniser , Mohamed V …
    Il régnera en Calife a la place du Calife sur le Maroc , pratiquement du début a la fin du protectorat, a sa mort en 1955 , il fut exproprié de tous ses biens par la bonne vieille méthode makhzenienne de Tatrik , l une de ses villas Dar El Mokri servira longtemps de centre de détention secret et de torture pour les services marocains ..
    Si vous googlez El Mokri , on vous dira de lui qu il a vecu 105 ans , qu il a rencontré les grands de ce monde , l empereur Guillaume, l’impératrice Cissi et visité l’expo universelle, rien de tout cela n’est vrai .. l’homme qui a percé son secret, l’avait vu une seule fois chez lui en 1905 et voyait en lui un homme très mystérieux, c est André Chevrillon , historien qui l’a décrit dans « un Crepuscule d’Islam au Maroc en 1905  » ..
  • Les effets de l’annonce de la tournée de l’ambassadeur Christopher Ross

    Le Maroc s’affole face à la décision du Conseil de Sécurité de mettre fin au statu quo dont s’accommodait Rabat pour maintenir son occupation du Sahara Occidental.
    Dans ce but, le premier objectif des autorités marocaines est de repousser le temps en attendant la fin du mandat de Ban Ki-moon. Dans ce contexte, le Maroc a gagné plus de trois mois en expulsant le personnel civil de la MINURSO.
    Avec l’annonce de l’arrivée de l’Envoyé Personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental avec une proposition « formelle » pour relancer les négociations entre les deux parties belligérantes, Rabat a décidé de poursuivre la politique de l’escalade pour arriver au Jour J, le 31 décembre 2016 tout en empêchant M. Ross de reprendre sa médiation.
    C’est ainsi que le Maroc a procédé à la violation du cessez-le-feu pour occuper les Nations Unies dans des négociations sur le retour des troupes marocaines à ses postes derrière le mur de défense au lieu de pousser le Maroc à accepter de recevoir l’ambassadeur Ross.
    La politique de la tergiversation moyennant l’escalade est la seule arme dans les mains du Maroc pour affronter une communauté internationale qui s’accroche au principe d’autodétermination.
  • Grave violación del alto el fuego

    En el contexto de la crisis diplomática que enfrenta a Marruecos con Naciones Unidas, a raíz de la expulsión del componente político-civil de la Misión de Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), y habiendo ordenado el Consejo de Seguridad en su resolución de 28 de abril de 2016 el retorno al pleno funcionamiento de la citada Misión, sin que hasta la fecha se haya cumplido este mandato, Marruecos llevó a cabo una nueva violación del Acuerdo de Alto el Fuego firmado con el Frente Polisario y que está en vigor desde el 6 de septiembre de 1991.
    Durante los últimos años, asistimos atónitos a una, cada vez mayor, dejadez de funciones por parte de la ONU y su Consejo de Seguridad, en lo que, a la resolución del Conflicto del Sahara Occidental se refiere; y es que, Marruecos viene año tras año retando y haciendo efectivas sus amenazas de menoscabo de la paz y seguridad internacionales, mediante actos y manifestaciones de sus Altos Cargos, desafiando a la Comunidad Internacional y al propio Consejo de Seguridad, ante quienes se siente impune. La política anexionista de Marruecos, además de las constantes provocaciones y amenazas a la paz internacionales, está centrándose cada vez más en el traslado masivo de colonos al territorio, ejerciendo una presión y conflictos con la población autóctona que se está traduciendo en un aumento de la delincuencia y los asesinatos, amparados por las fuerzas de ocupación marroquíes sobre la población saharaui.
    La expulsión del personal político-civil de la MINURSO el pasado mes de marzo acompañada de la tibia reacción del Consejo de Seguridad, los continuos saqueo y expolio de recursos naturales del pueblo saharaui, la intransigencia en la búsqueda de una solución dialogada de conformidad con el Derecho Internacional, las sistemáticas violaciones de los Derechos Humanos, la persecución y asesinatos selectivos que sufren ciudadanos saharauis en las zonas ocupadas, así como el estado de apartheid creado por Marruecos en las zonas que ocupa ilegalmente desde 1975, están generando un clima de crispación y tensión de consecuencias inimaginables.
    A todo lo expuesto se suma la flagrante violación del Acuerdo Militar Nº 1 del Acuerdo de Alto el fuego de 1991, que establecía la prohibición de movilización de tropas y el traspaso de estas al otro lado del Muro. El pasado 11 de agosto en la región de Bir Ganduz, un convoy de las Fuerzas Armadas Reales de Marruecos fue movilizado de su puesto cruzando al otro lado del Muro por el paso de Gargarat, una zona bajo control de la MINURSO; este hecho es una muestra más, del ánimo de provocación del Reino de Marruecos, que ante los silencios y la permisividad de la Comunidad Internacional, se siente impune para violar los pactos y acuerdos que rigen su relación con el Frente Polisario.
    El Secretario General del Frente Polisario hizo llegar una protesta formal, por estos hechos al Secretario General de las Naciones Unidas y al Consejo de Seguridad confiando en que se tomen las medidas oportunas, a la mayor brevedad, para reducir el aumento de la tensión que vive la región, así como, evitar que esta parte, utilizando su legítimo derecho a la defensa reanude la lucha armada, para salvaguarda de los intereses del Pueblo del Sahara Occidental.
    Gabinete de prensa
    DELEGACIÓN SAHARAUI PARA ESPAÑA