Mois : juillet 2016

  • Sahara:” Agonizando Franco, en plena crisis de la Marcha Verde, dijo delirando: ¡Que venga Yagüe! ¡Él lo arreglará todo!”

    SELLO DE CORREOS « EL SAHARA ESPAÑOL AYUDA A VALENCIA (1957).
     Los hermanos saharauis estuvieron prestos en ayudar a Valencia en la
     catastrófica riada de octubre de 1957.
    -Los hermanos saharauis estuvieron prestos en ayudar a Valencia en la catastrófica riada de octubre de 1957-
    El Sahara, un territorio que los españoles nunca debimos abandonar ya que el Sahara fue colonia (provincia) de España desde 1884 hasta 1975; año en que fallece Franco y España se retira precipitadamente sin concluir el proceso de descolonización. -El territorio saharaui fue español hasta 1975, año en que fue suscrito el acuerdo tripartito de Madrid, coincidiendo con los últimos días de vida de Francisco Franco; España “cede” la soberanía del Sahara Occidental a Marruecos por el Norte y a Mauritania por el sur, violando el derecho internacional. Quedando el Sahara dividido en dos.
    A partir de ese acuerdo España se retira, aunque hasta estos mismos momentos sigue siendo España la potencia administradora del Sahara ante la comunidad internacional;y tiene la obligación de llevar a cabo la descolonización y realizar un referéndum.
    Parte de la población saharaui se vio con la necesidad de refugiarse en las montañas de Argelia desde 1975, coexistiendo desde entonces precariamente en campamentos. El 27 de febrero de 1976 el pueblo saharaui se independizó de España; en 1978 Mauritania se retira del territorio y del conflicto, reconociendo al Frente Polisario y a la República Árabe Saharaui Democrática; pero Marruecos, basado en una clara ventaja de armas y tropas militares, anexionó los territorios liberados por el Frente y las zonas dejadas por el Estado de Mauritania, ocupando casi todo el país.

    ——————Transcurridos más de cuarenta años, el sufrimiento y el exilio interior y exterior perpetúa y atosiga a los hermanos saharauis.—————–

    En la República Árabe Saharaui Democrática el idioma español es oficial y es uno de los dos países de África donde se habla nuestra lengua, el español se enseña a los niños en las escuelas de los campamentos de refugiados, el conocimiento del español entre los saharauis proviene, fundamentalmente, de la época colonial española, y de la estancia en Cuba de miles de jóvenes para que puedan realizar estudios superiores y de las esperadas vacaciones en España de miles de niños que pasan los meses de julio y agosto en España dentro del programa “Vacaciones en paz”
    “La Asociación Internacional Amigos del Pueblo Saharaui está organizando (hoy) una conferencia sobre la “Problemática del Sahara Occidental e Independencia del Pueblo Saharaui, que se llevará a cabo en la Sala Grau del Congreso de la República el día de mañana viernes a partir de las seis de la tarde. La entrada es libre”. (La Primera DIGITAL PERÚ.
    Ïtem: Luís E. Togores (Historiador)., cuenta:“Entre los muchos mitos que viven unidos a su memoria, se cuenta que cuando estaba agonizando Franco, en plena crisis de la Marcha Verde, dijo delirando:_ ¡Que venga Yagüe! ¡Él lo arreglará todo! (…)”.
    Transcurridos más de cuarenta años, el sufrimiento y el exilio interior y exterior se perpetúa y atosiga a los hermanos saharauis.
  • Un sénégalais ne peut aspirer à la présidence de la Commission Africaine

    Macky Sall avec son maître
    Du 10 au 18 juillet 2016 le sommet de l’Union Africaine aura lieu à Kigali, capitale du Rwanda, où un(e) remplaçant(e) devrait prendre la place de Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a décidé de ne pas briguer un deuxième mandat afin de se présenter candidate aux élections présidentielles dans son pays.
    Mankeur Ndiaye, le ministre sénégalais qui fait l’aumône auprès du Maroc, s’agite dans l’espoir de voir son compatriote Abdoulaye Bathily présider la Commission Africaine.
    Le ministre Ndiaye doit payer au Maroc les 8 millions de Francs CFA qu’il a reçu de Rabat sous prétexte de payer trois pèlerinages pour des membres de sa famille. Comment? En essayant de convaincre les africains d’élire le sénégalais Abdoulaye Bathily pour le poste bientôt vacant de chef de la Commissions Africaine. Cela dans le cadre d’un plan de travail conçu par leur maître de l’Elysée visant à expulser la République Arabe Sahraouie Démocratique de l’organisation panafricaine. En tout cas, c’est leur rêve et ils en ont le droit de rêver, en fin compte c’est gratuit.
    Mais les africains ne sont pas nés de la dernière lune et savent pertinemment que Dakar travaille pour un autre agenda que l’Afrique. L’agenda des sénégalais est celle de Paris et rien d’autre. Les africains ont pu constater cette vérité lors de la dernière réunion du conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental. Le Sénégal et l’Egypte ont voté contre l’intervention au Conseil de Sécurité de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental, l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano.
    En agissant ainsi, le Sénégal a trahi l’Afrique et en défendant la position du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental a bafoué le sacro-saint principe africain de l’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
  • Le Maroc, un Etat pestiféré au Maghreb

    Le Maroc peine a trouver le chemin de la coopération régionale à cause de son implication dans l’entreprise de déstabilisation de la région dans le but d’exacerber l’épouvantail de la menace terroriste.
    Ses relations avec la Mauritanie ne cessent de se dégrader. Les dernières informations sur une éventuelle tentative marocains d’installer des équipements d’écoute secrète dans la société téléphonique Mauritel annoncent une nouvelle étape dans le feuilleton des provocations de Rabat en vue de mettre à genoux les autorités de Nouakchott.
    L’état des relations entre le Maroc et la Mauritanie illustre parfaitement la condition de pestiféré du régime de Rabat. Nouakchott soupçonne les autorités marocaines d’être complices de l’ancien régime du Bourkina Fasso dans ses tentatives de renverser le président Mohamed Abdelaziz. Leur arme principal est le conseiller de Blaise Compaoré, Moustapha Ould Chavi, installé au Maroc depuis la chute du meurtrier de Thomas Sankara.
    Le Maroc a voulu mettre à profit les relations dont jouissait Ould Chavi en Mauritanie. Il était derrière le convoi militaire dirigé par Saleh Ould Hanenna et qui a été armé et préparé au Burkina et qui avait comme objectif le palais de Tavragh Zeina.
    Mais les choses n’en sont pas restées là. L’agence d’information mauritanienne, généralement très bien informée, a rapporté, se basant sur de sources du gouvernement mauritanien, que le Maroc se trouve derrière la tentative d’assassinat du président Mohamed Ould Abdelaziz. Un événement dont les secrets n’ont pas encore été déterrés.
    Les relations avec le reste des pays voisins laissent beaucoup à dire. Avec l’Algérie, les attaques verbales sont conduits par le roi du Maroc en personne. Pour mesurer la température des relations avec Madrid, il suffit de surveiller les assauts des candidats à l’emigration subsahariens contre les grillages de Ceuta et Melilla ou l’arrivée de leurs embarcations de fortune aux Iles Canaries et aux côtes de l’Andalousie.
    Même ses relations avec l’Europe ont pris un coup à cause des obstinations de Rabat à vouloir imposer le fait accompli de sa colonisation du Sahara Occidental. Les épisodes de la Suède, les Pays Bas et de l’accord agricole en sont le meilleur exemple.
  • Pour ceux qui pensent que le Maroc a libéré le Sahara du colonialisme espagnol

    Les marocains qui pensent que le Front Polisario a été créée par l’Algérie pour combattre le Maroc au Sahara Occidental devraient lire cette intéressante dépêche du journal El-Alam, organe central du Parti Istiqlal.
    Elle date du 8 août 1973. et rapporte une information publiée par l’AFP selon laquelle un « communiqué du Front Populaire de Libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro publié aujourd’hui a Nouakchott rapporte la mort d’un soldat espagnol et la blessure d’un autre dans un accrochage entre les forces du Front et une patrouille espagnole qui a eu lieu le 18 juillet dans le Nord-Est du Rio de Oro ».
    « D’après le communiqué, ajoute le journal, le caporal espagnol tué est le caporal Arrefe et le lieutenant Niote a été blessé ».
    « Le communiqué a cité aussi un autre accrochage entre les forces du Front et l’armée espagnole le 10 juillet à Dara El Kalba, au Sahara . Le communiqué a cité aussi des lettres envoyées au Comité de Décolonisation de l’ONU et au Secrétaire Général de la Ligue Arabe ».
  • Moroccoleaks: Le journaliste Richard Miniter jouait le mouchard pour le Maroc

    Dans cet email du 14 avril 2012, Richard Miniter informe Ahmed Charai de la présence d’Ahmed Benchemsi dans une conférence à Washington sur le livre « Le Roi Prédateur » et il leur suggère de répondre á ses déclarations.

    Charai informe Mourad el Ghoul et lui propose de « couper très vite l’herbe sous les pieds de ses « plumitifs »…Et mettre l’accent dans un article qu’on pourra publier dans un magazine économique, sur les grandes réalisations sur le plan économique, Les investissements comparé aux pays de la région…Sans oublier la politique sociale menée par SM le Roi (là on pourra faire référence au RAMED) et qui a permis une paix sociale favorable aux investissements extérieurs ».
  • La conférence des bailleurs à Genève pour les réfugiés sahraouis, promise par Ban Ki-moon, repoussée pour la 2ème fois par le HCR

    Pour la deuxième fois, la conférence des bailleurs de fonds que le Secrétaire Général des Nations Unies a promis aux réfugiés sahraouis a été repoussé par le HCR sans que les responsables ne donnent aucune explication sur les raisons de ce report.
    La raison est à chercher, peut-être, dans les documents dévoilés par le cyber-activiste qui agissait sous le pseudo de @Chris_Coleman24.
    Selon ces documents le Front Polisario n’est pas en odeur de sainteté auprés des deux institutions de l’ONU qui se trouve à Genève, à savoir le HCR et le HCDH. Elles étaient toutes les deux noyautées par le Maroc grâce aux contributions volontaires dans le financement de leur projets. Les sahraouis, eux, vivent dans l’exile depuis 40 ans et n’ont rien à offrir pour gagner la sympathie des fonctionnaires onusiens.
    Sultan Athar Khan, le Chef du Cabinet du Haut Commissaire aux Réfugiés, Antonio Guterres, lorgnait le poste d’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental. Dans ce but, il n’a pas hésité à manipuler l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale. Il lui sifflait à l’oreille ce qu’il avait d’entendre sur le Polisario. A titre d’exemple, dans un fax envoyé par Hilale au Ministère marocain des Affaires Etrangères le 31 août 2014, Khan a déclaré que Mhamed Khaddad, le Coordinateur sahraoui avec la MINURSO est passé le voir. Selon la note , « il lui a paru découragé, pessimiste et inquiet pour l’avenir de sa cause ».
    « l lui a également déclaré que le statu quo est à l’avantage du Maroc et que Ross mène une mission impossible. Pire, il est devenu un problème pour le processus. Le Polisario a des doutes sur ses chances de faire avancer les négociations », ajoute la note. 
    Dans un autre fax envoyé le 11 février 2013, selon Omar Hilale, Khan aurait dit que Ross est « apparu amoindri physiquement » et qu’il « n’arrive même pas à mettre sa veste sans l’aide de sa collaboratrice. buvant plusieurs verres d’alcool durant l’entretien et parfois versant dans d’inhabituels élucubrations telles que son souhait d’intégrer les CBM (*) dans son mandat ou son pessimisme sur le conflit, en déclarant que « le problème du Sahara ne sera pas réglé avant vingt ans voire plus ».
    Bref, un tissu de mensonges que le diplomate marocain a gentiment avalé et lui a valu la promotion au poste de Représentant Permanent du Maroc auprès des Nations Unies à New York.

    (*) Programme des mesures de confiance (les visites interfamiliales)

  • Pour ceux qui pensent que le Maroc a libéré le Sahara du colonialisme espagnol

    Les marocains qui pensent que le Front Polisario a été créée par l’Algérie pour combattre le Maroc au Sahara Occidental devraient lire cette intéressante dépêche du journal El-Alam, organe central du Parti Istiqlal.
    Elle date du 8 août 1973. et rapporte une information publiée par l’AFP selon laquelle un « communiqué du Front Populaire de Libération de Saguia El Hamra et Rio de Oro publié aujourd’hui a Nouakchott rapporte la mort d’un soldat espagnol et la blessure d’un autre dans un accrochage entre les forces du Front et une patrouille espagnole qui a eu lieu le 18 juillet dans le Nord-Est du Rio de Oro ».
    « D’après le communiqué, ajoute le journal, le caporal espagnol tué est le caporal Arrefe et le lieutenant Niote a été blessé ».
    « Le communiqué a cité aussi un autre accrochage entre les forces du Front et l’armée espagnole le 10 juillet à Dara El Kalba, au Sahara . Le communiqué a cité aussi des lettres envoyées au Comité de Décolonisation de l’ONU et au Secrétaire Général de la Ligue Arabe ».
  • AFRICOM : Les USA refusent de soutenir l’occupation marocaine du Sahara Occidental

    Malgré les démentis du Pentagone et les déclarations de ses responsables annonçant que le projet initial d’installer l’AFRICOM en Afrique a été abandonné, les médias marocains ont continué à diffuser des fausses informations sur un prétendu accord conclu pour l’installer à la ville de Tantan. Des informations vite démenties par l’AFRICOM.
    L’un des premiers sites à l’annoncer dans une dépèche du 7 octobre 2008, fut Yabiladi, un site proche du Makhzen. Des annonces qui faisaient partie d’un plan de charme visant Barack Obama qui allait regagner la Maison Blanche moins d’un mois plus tard. 
    Le Maroc offrait à l’administration américaine une base au Maroc pour l’AFRICOM en échange d’un soutien à sa colonisation du Sahara Occidental. Mais Washington ne le voyait pas de cet oeil. Les américains ont proposé au Maroc une contrepartie financière, sous forme d’aide très séduisante mais ont refusé de soutenir l’occupation marocaine du territoires sahraoui contre les résolutions de l’ONU. Au même temps qu’ils rejettaient l’invitation du Maroc qui voulait qu’Obama fasse son speech destiné au monde islamique de Rabat et qu’il a fini par le faire au Caire.
    Washington a fini par opter pour le Sénégal pour l’installation de son siège de l’AFRICOM. Dakar se conforme avec l’alléchante aide financière qu’il recevra en ces temps de crise.
  • Sonya Djivanides, l’espionne d’Ahmed Charai, répond par le silence et le blocage de son compte Twitter

    Dans un article précédent nous avons parlé de Sonya Reines Djivanides, la dame qui dirige le Bureau Européen de Liaison de Consolidation de la Paix dont le siège à Bruxelles. De 2009 à 2015 elle a représenté aussi Search for Common Ground, une ONG internationale « active dans la consolidation de la paix et le règlement des conflits. SFCG s’efforce d’instaurer des relations de coopération en lieu et place des conflits, en utilisant une approche multiforme. Elle travaille avec les médias et des partenaires administratifs et civils locaux pour trouver des moyens de renforcer la capacité des sociétés à résoudre les conflits d’une manière à la fois constructive et adaptée à la culture du pays. Elle encourage les sociétés engagées dans des conflits à comprendre leurs différences et à agir sur leurs points communs ».
    L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, a demandé à cette ONG de préparer avec d’autres institutions et experts des recommendations et conseils susceptibles d’aider les Nations Unies à résoudre ce conflit vieux de 40 ans.
    Une première réunion d’un groupe d’expert a eu lieu à Washington les 7 et 8 décembre. Mme Djivanides a assité à la réunion en tant que membre de SFCG et en sortant de la réunion elle s’est dépêchée d’envoyer un email à son ami marocain Ahmed Charai, qui est le relais de la DGED, le service de renseignement extérieur du Maroc. Le texte de son email ne laisse aucun texte sur le type de relation qui la lie avec l’espion marocain.
    Mme Djivanides a failli à son devoir envers l’ONG pour laquelle elle travaille. Elle a transmis des renseignements sensibles à un ressortissant d’un pays qui est partie dans le conflit visé par la réunion.
    Le lendemain, Ahmed Charai a transmis ces informations à son chef qui n’est ni plus ni moins que Mourad El Ghoul, le Chef du Cabinet de Yassine Mansouri, directeur général de la DGED.

    Après avoir lu notre publication sur cette affaire, le compte Twitter de Mme Djivanides n’est plus accessible qu’aux abonnés confirmés et a effacé notre compte de la liste de ses abonnés.

    Le compte twitter de son ONG, EPLO, a été aussi bloqué aux abonnés confirmés.

  • Takbar Haddi, el coraje de una madre

    Esta entrada ha sido escrita por el poeta Ali Salem Iselmu, miembro de la Generación de la Amistad Saharaui.
    Cuando la conocí me impactaron sus ojos, su determinación y la fuerza de sus palabras. Ella habla siempre desde el corazón y con mucha tenacidad. Su hijo, el hijo que ella perdió aquella fatídica noche,cuando fue atacado brutalmente en el portal de su casa. Primero le lanzaron una piedra al pecho, luego lo arrastraron por toda la calle y al final uno de los agresores le clavó una tijera en el cuello. Él quería ser libre, y delante de todos, siempre levantaba su mano derecha, haciendo con sus dedos la señal de la victoria. Recitaba unos versos del poeta tunecino Abu Kasem Alchabi en los que siempre decía: “si un día el pueblo aspira a la vida, inevitablemente desaparecerán las oscuras noches, inevitablemente serán rotas las cadenas”.
    Su madre conocía de sobra, sus discusiones en el aula, cuando se negaba a aceptar el contenido de las clases de historia, rechazaba el mapa que le dibujaban en la pizarra y quedaba con sus amigos para organizar manifestaciones en los que reclamaban el fin del asedio, la ocupación y la represión.
    Era una situación de angustia y dolor, en la que todos los días ella recibía insultos, por defender a su hijo, por inculcarle los valores de la resistencia y la dignidad. Con él recorría la zona de Imrikli donde sus antepasados sembraban cebada y la repartían de forma solidaria entre los distintos miembros de su comunidad.
    Nunca una madre había luchado tanto, enfrentando el hambre, la sed, el frío y el calor, ante la mirada de los verdugos que pasean impunemente, después de haber perpetrado un crimen deleznable, arrancando la vida de un joven que quiso derrotar el miedo, que se respira en las calles de su ciudad.
    Cuando aquella ambulancia lo llevó al hospital, escoltado de un furgón policial, Haidala se desangraba poco a poco. El médico de guardia le cosió la herida, sin desinfectarla. Quería que se apagara para siempre.
    La policía aún no satisfecha, lo trasladó al calabozo para seguirle interrogando y torturando. Su cuerpo herido estaba lleno de sangre y pus, tuvieron que drenarlo para extraerle el líquido infectado. Era ya demasiado tarde, para un cuerpo agotado y lleno de dolor.
    Los ojos de Haidala se apagaron al igual que los pálpitos de su corazón, se despidió del mundo que permitió su muerte, permitió su agonía.
    Soñó que la tierra era suya, y en una plaza llena de gendarmes volvió a dibujar las huellas de sus abuelos. Hombres indomables, guerreros del desierto, dueños de la lluvia que nace de las nubes.
    Su madre, la madre coraje. Abandonó sus padres, su ciudad y decidió peregrinar en busca de justicia. En sus pancartas dibujó el rostro joven de su hijo y con su voz reclamó justicia a un mundo lleno de pusilánimes, de hombres de traje y corbata que se niegan a condenar un asesinato que ha destrozado la vida de una mujer, a ella que enseñó a sus hijos a ser libres y a no claudicar nunca, frente a la mentira y a la usurpación de su dignidad.
    Cuando en el interior de una madre, hay una herida profunda que guía su corazón, tarde o temprano, llegará una razón poderosa que derrotará los argumentos del silencio y el horror.
    En tú plaza
    en la plaza que alzó
    tú voz,
    te vimos atrapado
    cercenado tu cuerpo.
    La sangre salía,
    una madre gritaba,
    el silencio
    las miradas
    las largas calles.
    El sol se ocultó
    detrás de una sombra
    no supimos de Haidala.
    Al igual que muchos
    lo dejarán sin nombre
    borraran su historia
    la historia de tantos hombres
    que nacieron mirando
    la luz de la luna
    recorrer sus cuerpos.