Mois : juillet 2016

  • Un analyste au service de Rabat critique la démarche de Mme Kennedy sur l’Algérie

    Monsieur Peter Pham n’hésite pas à s’afficher avec le micro du MAP
    DIA-07 juillet 2016: Vingt quatre heures seulement après la diffusion de son message émouvant au Peuple algérien à l’occasion de son indépendance, un lobbyiste américain, visiblement payé par le makhzen a critiqué la démarche de la diplomate américaine Caroline Kennedy sur l’Algérie. Bien sûr ce n’est pas dans les médias américains ou occidentaux, mais bien sur dans les médias marocains relayés par l’agence du Makhzen le MAP, que J. Peter Pham, a osé critiqué sans mesure la démarche de la vidéo de l’ambassadeur des Etats-Unis au Japon, Caroline Kennedy, dévoilant ainsi au grand jour la mauvaise foi des responsables marocains dans cette affaire qui ne les concernent pourtant pas.
    S’exprimant devant le micro de la MAP, J. Peter Pham affirme que le geste de Mme Kennedy est un acte bizarre et sans précédent dans les annales diplomatiques américaines”. Il poursuit en ajoutant « Il est, en effet, manifestement inhabituel, sinon entièrement sans précédent qu’un ambassadeur américain accrédité dans un pays donné adresse des messages de félicitations à un autre pays, qui se trouve à l’autre bout du monde. » Mieux encore M.Phan ose pousser l’interrogation plus loin sur “les parties qui ont inspiré une telle initiative dans laquelle l’ambassadeur Kennedy fait peu de cas de l’héritage politique de son père, le Président John Fitzgerald Kennedy, et de ses relations avec le Maghreb”. Comment cet analyste sans scrupule et sans envergure, qui n’a jamais approché la fille de John Kennedy ni sa famille peut se permettre de telles jugements ?
    En regardant le profil de Peter Pham, il est présenté par le MAP comme étant le directeur d’un centre africain d’analystes sécuritaires ou économiques, mais ce dernier est surtout connu pour ses thèses pro-marocaines comme cette analyse publié en avril 2015 : « la Marche Verte, un exemple unique dans les annales de l’histoire des nations »
    Ce mercenaire de l’analyse, d’origine vietnamienne, s’implique dans une démarche qui n’est pas la sienne : Il n’est ni diplomate américain, ni historien et encore moins un journaliste de renom spécialiste dans la diplomatie, pour oser apporter son point de vue sur des affaires historiques. Sa mission est bien claire: faire tomber la démarche louable et sincère, d’une diplomate qui voulait seulement par son geste faire, rappeler le discours de son père en 1962, en faveur de l’indépendance de l’Algérie.
    Mieux encore « cette marionnette » au service de Rabat tente de décrédibiliser la position d’ambassadeur de Mme Kennedy, en déclarant qu’elle ne prévaut d’aucun vécu diplomatique antécédent à sa nomination à Tokyo et encore moins de s’ériger en experte des affaires maghrébines.
    Enfin, ce lobbyiste au service du Makhzen tente de créer une querelle entre l’Ambassadeur américaine à Alger et Mme Kennedy en s’interrogeant si la chef de mission diplomatique américaine à Alger, Mme Polaschik avait été avisée au préalable de la publication de la vidéo de Mme Kennedy, tout comme le département d’Etat.
    Il est clair que cette démarche dictée par Rabat vise ni plus, ni moins à décrédibiliser la démarche louable et honnête de Mme Kennedy, qui s’inscrit plus dans la mémoire que dans la diplomatie et barrer la route à tout ce qui peut donner un élan aux relations américano-algériennes. Il faut préciser qu’à travers ce message, Mme Kennedy voulait simplement rendre hommage à l’engagement de son père pour l’indépendance de l’Algérie et non pas adresser un message politique ou diplomatique à l’Algérie.
    En tout cas la démarche de Mme Kennedy a été très bien apprécié aussi bien par le peuple algérien, qui a exprimé ses remerciements en masse sur les réseaux sociaux, que par certains membres du gouvernement algérien. Reste à attendre l’avis de la diplomate américaine en poste à Alger, qui sera à coup sûr en faveur de sa collègue du département d’Etat américain.
    Amir Hani 
  • Les délégations étrangères insistent sur la tenue rapide d’un référendum d’autodétermination

    Les représentants des délégations étrangères participant aux travaux du congrès extraordinaire du Front Polisario qui se poursuivaient samedi, ont insisté sur la tenue rapide d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
    Les interventions qui ont marqué la 2e journée du congrès baptisé du nom du défunt président Mohamed Abdelaziz et qui se tient sous le slogan « Force, détermination et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté », ont porté sur la nécessité de l’organisation rapide d’un référendum qui permette au peuple sahraoui de s’exprimer sur son indépendance.
    Le représentant du secrétaire général de la Swapo (Namibie) a estimé que la tenue d’un référendum d’autodétermination s’imposait comme une revendication pressante insistant sur la nécessité d’une action des nations unies l’exercice de ce droit reconnu par la communauté internationale et conforté par les résolutions du conseil de sécurité onusien.
    Pour sa part, le représentant du parti de gauche russe a appelé les nations unies a organiser au plus vite un référendum libre et intègre qui mette fin aux souffrances que le peuple sahraoui endure depuis des décennies. Fernando Maura, du parti espagnol Ciudadanos, a mis l’organisation des nations unies devant sa responsabilité de protéger les droits de l’homme au Sahara occidental notamment dans les territoires occupés par le Maroc appelant l’organisation à élargir les prérogative de la Minurso à la protection des droits de l’homme.
    La déléguée du mouvement de solidarité italienne avec le peuple sahraoui a pour sa part mis en avant l’impératif de mettre un terme au pillage des richesses sahraouies dans les territoires occupés par le royaume marocain et de faire face aux peines qui frappent injustement les détenus sahraouis dans les prisons marocaines.
    Les travaux du congrès extraordinaire se sont poursuivis tard dans la nuit de vendredi pour permettre aux congressiste de procéder au vote secret pour élire le président de la république arabe sahraouie démocratique en remplacement du défunt président Mohamed Abdelaziz. Les résultats du vote seront connus samedi.
  • Après les félicitations de Caroline Kennedy pour l’indépendance de l’Algérie : le dépit de la monarchie marocaine

    À nouveau, le Makhzen est dans touts ses états, et frôle la crise de nerfs. Le motif le touchant et le très émouvant message de solidarité adressé par la fille de l’ancien président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au peuple algérien, a l’occasion du 54e anniversaire de l’Indépéndance nationale.
    Il semble bien que ce message qui, est-il est vrai remarquable, a fait des dégâts au Maroc qui se prévaut de son lobbying payé à coups de millions de dollars aux États-Unis pour dénigrer l’Algérie, et vendre la propagande marocaine sur sa colonisation du Sahara occidental. Caroline Kennedy a provoqué un véritable séisme au cœur du Makhzen, en rendant, ainsi, un hommage soutenu à l’Algérie, à l’occasion de sa fête de l’Indépendance. C’est par le biais d’un «lobbyiste» de service –à l’instar du socialiste Pargneaux à Bruxelles– que Rabat a réagi à cette intervention de l’ambassadrice des États-Unis à Tokyo, qui a rappelé les positions de son père, engagé, à partir du Sénat puis de la Maison-Blanche, en faveur de la lutte des Algériens pour le recouvrement de leur liberté. «Le message vidéo de l’ambassadrice des États-Unis au Japon, dans lequel elle tresse des louanges au régime algérien, à l’occasion de la Fête nationale de l’Algérie, relève d’un acte bizarre et sans précédent dans les annales diplomatiques américaines», a, en effet, déclaré à l’agence officielle du Makhzen, qui ne se gêne pas, tout «officielle» qu’elle est, à dicter les réactions des «amis» grassement payés du Maroc. Ainsi, un certain Peter Pham, le directeur d’une obscure institution appelée pompeusement «Africa Center», relevant, selon la MAP, de l’«influent» think tank dénommé Atlantic Council, lui-même entièrement dévoué à la monarchie marocaine, crie à «l’hérésie diplomatique», et se croit en mesure de donner des leçons de diplomatie en bon mercenaire qu’ll est, pense qu’il : «Il est manifestement inhabituel, sinon entièrement sans précédent, qu’un ambassadeur américain accrédité dans un pays donné adresse des messages de félicitations à un autre pays qui se trouve à l’autre bout du monde.»
    Le Maroc a, vraisemblablement, reçu un sérieux coup sur la tête au point que Rabat accuse Caroline Kennedy, militante des causes justes, au premier rang desquelles le combat du peuple sahraoui pour son indépendance, de «faire peu de cas de l’héritage politique de son père (…) et de ses relations avec le Maghreb». S’érigeant sans vergogne en donneur de leçons, Peter Pham prodigue des cours de protocole à l’ambassadrice américaine.
    Poursuivant dans la même tartufferie et la même hypocrisie, le sujet extra-marocain de «sa Majesté» conseille indirectement à Caroline Kennedy de prendre exemple sur l’ambassadrice des États-Unis à Alger, Joan Polaschik, «une diplomate de carrière», tandis que la représentante des États-Unis dans la capitale nippone «qui a connu la célébrité depuis sa tendre enfance, ne se prévaut d’aucun vécu diplomatique antécédent à sa nomination à Tokyo, et encore moins de s’ériger en experte des affaires maghrébines». Et de poser cette question niaise : «Par cet acte, l’ambassadrice Kennedy cherche-t-elle à forcer la main aux décideurs à Washington ?». Ce lobbyiste apparemment très peu informé n’a pas l’air de savoir que l’ambassadrice des États-Unis à Alger ne rate aucune occasion pour rendre hommage au combat libérateur du peuple algérien, et à son indépendance, au sein même de son ambassade .
    M. B.
  • L’indépendance de la Mauritanie restera incomplète, tant que le Sahara n’est pas libre dit Ould Maouloud

    Le président de l’UFP Dr Mohamed Ould Maouloud indique que l’indépendance de la Mauritanie, restera incomplète tant que le peuple sahraoui n’a pas obtenu sa liberté et son indépendance.
    La neutralité de la Mauritanie vis-à-vis du dossier du Sahara est destiné à apporter un grand soutien à cette question, a-t-il ajouté, dans un discours prononcé vendredi 8 juillet courant, à l’occasion de la tenue du congrès extraordinaire du Polisario à Tindouf.
    Je suis fier de 40 années de lutte commune, pour recouvrer la liberté avec les Sahraouis a-t-il ajouté, affirmant que cette lutte se poursuivra tant que la liberté du Sahara occidental n’est pas chose acquise.
    L’inertie internationale notamment des Nations Unies risque de gâcher l’opportunité de « lutte pacifique » adoptée par le Polisario pendant un certain temps a-t-il conclu.
  • Crime anti-sémite au Maroc

    Sam Tolédano et Vicky Chetrit, un couple de juifs marocains, ont été assassinés dans leur domicile à Casablanca, dimanche 3 juillet. 
    Les autorités marocaines tentent de présenter le crime comme étant motivé par l’argent. Cependant, un simple voleur n’aurait pas mutilé les corps des victimes et dispersé les morceaux des corps dans plusieurs endroits à Casablanca.
    La police a raconté une histoire à dormir debout pour convaincre la communauté juive qu’il ne s’agit pas d’un crime anti-sémite. 
    L’affaire préoccupe au Maroc, puisque selon des sites proches du Makhzen « Hammouchi a suivi de très près «heure par heure» les investigations ». Ce qui délate une crainte des autorités pour l’image exporté à l’extérieur prétendant que le Maroc est un havre de paix pour les juifs. 
    Pour rappel, le lobby sioniste est une des principales armes dont s’est servi la DGED marocaine dans ses tentatives de gagner le soutien des Etats-Unis dans la question de l’occupation du Sahara Occidental. Parmi ces lobbys : 
    – Le Comite Juif Américain (AJC): Selon une note du ministères marocain des affaires étrangères, il « se mobilise pour la défense des intérêts du Maroc aux Etats Unis chaque fois que le Maroc fait l’objet de stigmatisation par les adversaires de notre intégrité territoriale et leur réseau de sympathisants. L’AJC a ainsi apporté son appui aux lettres majoritaires signées par des Sénateurs et des Congressmen en faveur du plan d’autonomie proposée par le Maroc ».
    -L’Alliance National Séphardite, dirigé par Jack Avital. Ahmed Charai est membre du Conseil d’administration de cette organisation. Avital lui a présenté le président de la société israélienne « Elbit » (spécialisée dans le haute technologie des systémes de sécurité), « un ancien patron du Mossad et un grand ami de jack que nous avons rencontré à Tel Aviv , s’est proposé d’aider le maroc (en toute amitié) sur le dossier du Sahara. Ce personnage qui a des relations de longue date avec le Sénateur Obama, se dit prêt à nous aider pour établir des relations d’exception avec son équipe, si bien évidemment ce dernier gagne les élections US. Je vais le rencontre pendant le marriage du fils de Jack le dimanche prochain », selon un email envoyé par Ahmed Charai à la DGED.
    Le lobby juif en Amérique est très attentif à ce qu’il se passe au Maroc. Au mois de juin 2010, lors de l’annonce de la création de « l’Observatoire National contre la normalisation avec Israel », le président du Comité Juif Américain a envoyé un email à Serge Berdugo s’interrogeant sur la véracité de cette information et demandant l’arrét immédiat de cette histoire. 
    – International Raoul Wallenberg Foundation qui a invité Benkirane à être membre honoraire de la fondation.

  • Le Makhzen n’a pas digéré le message de la fille du président Kennedy au peuple algérien

    L’émouvant message de solidarité adressé par la fille de l’ancien président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au peuple algérien a fait des dégâts au Maroc. Caroline Kennedy a provoqué un véritable séisme au cœur du Makhzen, en rendant ainsi un hommage soutenu à l’Algérie à l’occasion de sa fête de l’Indépendance.
    C’est par le biais d’un «lobbyiste» de service – encore un ! – que le palais de Rabat a riposté à cette intervention de l’ambassadrice des Etats-Unis à Tokyo, qui a rappelé les positions de son père, engagé, à partir du Sénat puis de la Maison-Blanche, en faveur de la lutte des Algériens pour le recouvrement de leur liberté. «Le message vidéo de l’ambassadrice des Etats-Unis au Japon dans lequel elle tresse des louanges au régime algérien, à l’occasion de la fête nationale de l’Algérie, relève d’un acte bizarre et sans précédent dans les annales diplomatiques américaines», a, en effet, déclaré à l’agence officielle du Makhzen, Peter Pham, le directeur d’une institution appelée pompeusement «Africa Center», relevant, selon la MAP, de l’«influent» think tank dénommé Atlantic Council.
    Peter Pham crie à l’hérésie diplomatique : «Il est manifestement inhabituel, sinon entièrement sans précédent, qu’un ambassadeur américain accrédité dans un pays donné adresse des messages de félicitations à un autre pays qui se trouve à l’autre bout du monde.»
    Le Maroc a, vraisemblablement, reçu une sérieuse taloche, au point que Rabat accuse Caroline Kennedy, militante des causes justes, au premier rang desquelles le combat du peuple sahraoui pour son indépendance, de «faire peu de cas de l’héritage politique de son père (…) et de ses relations avec le Maghreb». S’érigeant sans vergogne en donneur de leçons, Peter Pham prodigue des cours de protocole à l’ambassadrice américaine – rien que ça ! : «La sortie de Caroline Kennedy apporte malheureusement la preuve que des choses étranges arrivent lorsque des personnes sans formation diplomatique sont nommées dans des capitales mondiales.»
    Poursuivant dans la même tartufferie et la même hypocrisie, le sujet extra-marocain de «sa majesté» conseille indirectement à Caroline Kennedy de prendre exemple sur l’ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan Polaschik, «une diplomate de carrière», tandis que la représentante des Etats-Unis dans la capitale nippone «qui a connu la célébrité depuis sa tendre enfance, ne se prévaut d’aucun vécu diplomatique antécédent à sa nomination à Tokyo et encore moins de s’ériger en experte des affaires maghrébines». Et de poser cette question niaise : «Par cet acte, l’ambassadrice Kennedy cherche-t-elle à forcer la main aux décideurs à Washington ?»
    Le message d’amitié de Caroline Kennedy aux Algériens est resté en travers de la gorge de Mohammed VI et de sa suite, mais ça leur passera…
    Karim Bouali

  • «La communauté internationale doit assumer ses responsabilités»

    Le ministre des Moudjahidine et représentant de l’Algérie au congrès du Polisario, Tayeb Zitouni :
    «La communauté internationale doit assumer ses responsabilités»
    L’Algérie, soutien indéfectible de la cause sahraouie, a été représentée par son ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. Au cours de son intervention, M. Zitouni a mis les instances internationales, notamment l’Organisation des Nations unies (ONU), face à leurs responsabilités dans l’organisation d’un référendum portant sur l’autodétermination du peuple sahraoui.
    L’Algérie, soutien indéfectible de la cause sahraouie, a été représentée par son ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. Au cours de son intervention, M. Zitouni a mis les instances internationales, notamment l’Organisation des Nations unies (ONU), face à leurs responsabilités dans l’organisation d’un référendum portant sur l’autodétermination du peuple sahraoui. «La communauté internationale et les Nations unies, particulièrement le Conseil de sécurité doivent assumer leur responsabilité de décolonisation au Sahara occidental», a-t-il clamé devant une assistance lançant des slogans de reconnaissance et de gratitude à l’Algérie. Cette décolonisation ne peut se concrétiser, selon le ministre, «sans que le peuple sahraoui puisse exercer son droit d’autodétermination en toute liberté à travers un référendum d’autodétermination dans le cadre des coutumes des Nations unies et de la légitimité internationale concernant ce dossier». M. Zitouni a, au cours de son allocution, réitéré les positions «inchangées» de l’Algérie. Soulignant cette «nouvelle période importante du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes», le ministre a mis en avant les qualités de «l’homme de l’union et de la cohésion» que fut le défunt Mohamed Abdelaziz, en temps que, «combattant pour le recouvrement de la liberté des Sahraouis», dira-t-il. Pour le représentant de l’Etat algérien, «le Polisario est le seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui». «Les multiples réalisations sur les plans juridique et politique notamment au niveau de l’ONU et l’UA (Union africaine) en est la preuve dont jouit la lutte du peuple sahraoui et la légitimité de sa revendication pour son autodétermination».
    De son côté, la représentante du parti espagnol Podemos, Maribel Lora, a réitéré l’engagement et le soutien de sa formation au Polisario et à la Rasd. «Le peuple sahraoui peut compter sur le soutien et l’engagement de Podemos jusqu’à l’arrachement de son indépendance», a affirmé la représentante du parti de gauche. Mme Maribel, sénatrice du parti d’opposition en Espagne, a en outre affirmé que l’«engagement de son parti se fera à travers des interventions au Parlement espagnol et via l’envoi de délégations dans les territoires occupés et les camps des réfugiés pour soutenir la population sahraouie». La sénatrice ne manquera pas d’appeler à l’élargissement de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance et la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés par le Maroc. Pour sa part, le sénateur salvadorien, Manuel Flares, déclarera que «le combat du peuple sahraoui pour arracher son indépendance est le notre parce que c’est un combat juste». Le Salvador est «déterminé à soutenir la nouvelle direction du Front et à travailler en étroite collaboration avec le nouveau Président sahraoui qui sera élu à l’occasion de ce congrès», affirmera-t-il.
    A. B.
  • Au congrès extraordinaire du Polisario : Des invités de tous horizons, mais de gauche surtout

    De tous horizons, mais de gauche surtout ! Les invités au congrès extraordinaire du Polisario viennent de partout : d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, d’Europe, mais tous ont en partage les idées de gauche et la lutte pour l’émancipation des peuples, affirment-ils. Espagnols venus en grand nombre, Français, Vénézuéliens, Cubains, et d’autres, tous ont fait le déplacement au congrès extraordinaire du Polisario pour «soutenir une cause».
    Certains ont été particulièrement suivis au premier jour de l’évènement, à l’exemple de Podemos, la formation de gauche espagnole et dont le pays est considéré comme un des acteurs clés pour la résolution éventuelle du conflit. Podemos est représenté par la parlementaire Maribel Lora. «Le peuple sahraoui peut compter sur le soutien et l’engagement de son parti Podemos jusqu’à l’arrachement de son indépendance », a-t-elle déclaré lors de sa prise de parole à l’ouverture du congrès. 
    L’«engagement de son parti se fera à travers des interventions au parlement espagnol et via l’envoi des délégations dans les territoires occupés et les camps des réfugiés pour soutenir la population sahraouie», a-t-elle souligné en appelant par la même occasion à l’«élargissement de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance et la protection des droits de l’Hommes dans les territoire occupés par le Maroc».
    Pour le sénateur salvadorien Manuel Flares, le combat des Sahraouis pour arracher leur indépendance «est aussi le nôtre», a-t-il affirmé. Le combat du peuple sahraoui pour arracher son indépendance est le nôtre, parce que c’est un combat juste», a-t-il souligné dans une déclaration aux médias. «Nous sommes venus de l’Amérique du Sud pour assister à ce congrès, pour apporter un message de soutien et de solidarité au Front Polisario et le peuple sahraoui», a-t-il ajouté à l’APS, affirmant que le Salvador est «déterminé à soutenir la nouvelle direction du Front et à travailler en étroite collaboration avec le nouveau président sahraoui qui sera élu à l’occasion de ce congrès».
    Outre les formations de gauche, les observateurs s’intéressent en particulier à la délégation mauritanienne conduite par Sidi Ould Zine, membre du bureau politique du parti l’Union pour la République, au pouvoir actuellement, et ancien ministre de la Justice. 
    Sa présence est, selon ces observateurs, un «signe d’évolution important». Il confirme le «coup de froid» entre Nouakchott et Rabat, accusé récemment d’espionnage et auquel a été demandé de rapatrier ses cadres et ingénieurs de la compagnie mauritanienne de Télécom, Mauritel. Il est à noter que, outre une forte délégation parlementaire, des membres du Conseil de la Nation en particulier, l’Algérie est représentée par Mohamed Tayeb Zitouni, ministre algérien des Moudjahidine. M. Zitouni a réitéré le «soutien du gouvernement et du peuple algériens pour le peuple sahraoui et sa cause. Pour lui, le règlement de la cause sahraouie passe inéluctablement par l’organisation d’un référendum d’autodétermination». 
  • Le Makhzen ulcéré par l’unité des sahraouis

    Les voyous du Makhzen doivent être en train de se consommer de rage en voyant comment le peuple du Sahara Occidental traverse en toute sérénité la nouvelle étape de sa lutte.
    Rabat, en dispute avec l’ensemble de la communauté internationale cherche déséspérement une illusion à laquelle s’accrocher dans l’espoir de s’assurer le contrôle définitif des nombreuses richesses de ce territoire. 
    Leurs entrailles se coupent pendant qu’ils regardent comment le peuple sahraoui célèbre son congrès et élit son nouveau leader avec les rangs serrés et sans la moindre faute. 
    Grands responsables, petits responsables, simples citoyens, tous les sahraouis sont unis pour poursuivre le combat contre le cruel envahisseur qui a voulu bâtir sa grandeur sur les tombes du peuple sahraoui.
    Plus que jamais, les militants ont scandé les slogans : « Il n’y a pas d’autre alternative que l’autodétermination », « la patrie ou la mort »… Une détermination qui n’a d’égal que la justice de la cause pour laquelle ils se sont battus pendant plus de 40 ans.
  • Le Sahara Occidental dénonce le manque de rigueur de l’ONU

    Le Front Polisario a entamé, hier à Dakhla dans les camps des réfugiés sahraouis les travaux, du congrès extraordinaire sous le slogan «Force, détermination et volonté pour imposer l’indépendance nationale et la souveraineté du pays».
    Ce congrès vient dans une période délicate suite à la perte d’un symbole de la cause sahraouie, le président Mohamed Abdelaziz, décédé après un long chemin de combat, laissant derrière lui un peuple qui y croit dur comme fer en la libération de ces territoires longtemps occupés par le Maroc. Ce congrès durera jusqu’à aujourd’hui durant lequel sera élu le secrétaire général du Front Polisario et le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). 
    Plus de 2 400 congressistes étaient présents dont 54 sont venus des territoires occupés. Le secrétaire général actuel du Front Polisario, Khatri Addouh, qui assume depuis le décès du président sahraoui les fonctions de chef d’Etat, a mis en exergue, dans son discours d’ouverture des travaux du congrès extraordinaire, le rôle poignant et historique que joue l’Algérie dans la défense de la cause sahraouie. C’est avec des paroles pleines d’émotion, que Khatri a utilisées lors de son discours pour encenser le soutien et l’aide qu’apporte l’Algérie, «pays d’un million et demi de martyrs» au peuple sahraoui. L’Algérie a été représentée au congrès par une importante délégation présidée par le ministre des Moujahidine, Tayeb Zitouni, qui a réitéré l’appui de l’Algérie, gouvernement et peuple à la cause sahraouie. 
    Ce congrès intervient dans une période particulière, non seulement après la perte du président Mohamed Abdelaziz, mais notamment après quelques mois de la visite du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon qui a suscité de nombreuses critiques suite à son commentaire sur la situation «accablante» dans laquelle vit le peuple sahraoui. Une vérité dite après son constat sur le lieu qui lui a dû des excuses du Maroc qui s’est extrêmement irrité suite à ces déclarations. Chose que le peuple sahraoui prend en sa faveur. 
    En effet, l’ancien ministre de Défense sahraoui et candidat unique pour succéder au défunt Mohamed Abdelaziz a vu en la réaction du Maroc après le rapport présenté du SG de l’ONU, un événement qui pousse en avant la cause sahraouie, en la faisant reconnaître sur la scène internationale. En même temps, le candidat, qui a beaucoup de chance d’être futur président de la RASD, a accusé «le manque de rigueur de l’ONU face aux provocations du Maroc et aux violations des accords conclus entre les deux parties (Front Polisario et le Maroc). Le non-respect des décisions de la légalité internationale risque de replonger la région dans la guerre. 
    Brahim Ghali a souligné qu’il est désormais plus que jamais nécessaire de permettre au peuple sahraoui d’exercer librement et en toute transparence son droit inaliénable à l’autodétermination. Le président par intérim, Khatri Addouh, a lancé, par la même occasion, un appel aux Sahraouis à relever le défi et à s’unir autour de leur représentant légitime le Front Polisario afin de faire avorter les manœuvres de l’occupation marocaine et faire aboutir les aspirations du peuple sahraoui à la liberté et à l’indépendance. Il a également salué le niveau de responsabilité et de maturité manifesté par le peuple sahraoui en cette étape difficile et sa disponibilité à la réussite du congrès baptisé au nom du martyr Mohamed Abdelaziz. 
    Le congrès extraordinaire du Front Polisario a vu la participation de 200 représentations des associations étrangères qui soutiennent la cause sahraouie, ainsi que les représentants de plusieurs gouvernements dont l’Afrique du Sud, la Namibie, Cuba, le Salvador, l’Italie, l’Espagne, l’Italie, et le Portugal. Sur la scène arabe, hormis l’Égypte et la Tunisie présentes, il y a peu de pays qui ont participé à ce congrès, à l’exception de l’Algérie et la Mauritanie qui ont toujours exprimé et prouvé leur soutien total à la République arabe sahraouie démocratique. Ceci dénote le poids du Maroc qui a le soutien des pays du Golfe et de nombreux pays de la Ligue arabe. Le congrès se déroule sous des enjeux qui menacent l’obtention du peuple sahraoui de leur droit tant demandé et combattu par des moyens pacifiques, alors qu’il vit dans des conditions loin d’être digne des êtres humains, au moment où plusieurs de ses citoyens sont détenus dans des prisons au Maroc qui fait la sourde oreille aux appels des associations, et des gouvernements qui soutiennent et continuent de tendre la main à ce peuple qui mérite amplement sa liberté.