Mois : juin 2016

  • Sahara occidental: des documents secrets de la diplomatie marocaine embarrassent Rabat

    Des documents secrets du ministère marocain des Affaires étrangères sur le Sahara occidental, ayant été révélées en octobre 2014 par un hacker, continuent de mettre à mal Rabat, a rapporté le journal péruvien La Razon.
    Le hacker a pu dévoiler les pratiques « malsaines » auxquelles le Maroc a eu recours pour atteindre son objectif, celui de maintenir sa domination sur le Sahara occidental et « discréditer » le Front Polisario, le représentant légitime du peuple sahraoui, reconnu par les Nations Unies, lit-on dans un article paru mercredi à Lima, au Pérou.
    « Les révélations du hacker Chris Coleman dépassent de loin celles de Wikileaks Assange et Snowden confidences et renseignent sur le pourrissement dans lequel évolue la diplomatie marocaine concernant la question sahraouie », selon le même article paru dans le journal.
    Celles-ci, ont montré comment la mission diplomatique marocaine à l’ONU, conduite par Omar Hilale, a pu corrompre le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et des hauts responsables onusiens. Les informations livrées par le hacker, retracent en outre les dessous d’une affaire d’espionnage dont a fait l’objet les services du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
    Dans cet article, l’auteur, Sanchez Serra, revient sur ce que Coleman appelle « la politique de l’argent » et « la diplomatie du phosphate » adoptées par le Maroc pour pousser des pays à « rompre leurs relations diplomatiques avec le Sahara occidental ou alors ne pas le reconnaître ». Pots-de-vin versés sous forme de voyages est l’un des procédés moyennant quoi la diplomatie marocaine arrivaient à acheter des consciences.
    Sont ciblés dans lesdits documents, qualifiés de « coulée de lave d’un volcan », des journalistes, des politiciens, des intellectuels et des membres du Congrès et même certains gouvernements, corrompus par Rabat pour plaider en faveur du Maroc au sein des comités de l’ONU sur la question du Sahara occidental.
    Les révélations de Chris Coleman sur la diplomatie marocaine, remontent à octobre 2014 et cette affaire est loin d’être close, selon l’article.
  • La méthode Hilale, preuve de frustration de l’Etat marocain

    Omar Hilale, avec son caractère agressif et ses manières peu élégantes, pense pouvoir réussir là où le Maroc, même avec le défunt roi Hassan II qui était beaucoup plus intelligent et compétent, a échoué.
    Son ego lui a dit qu’avec son arrivée aux bureaux des Nations Unies, il va bouleverser la situation et chambouler les fonctionnaires onusiens et les diplomates qui se trouvent dans cette instance internationale.
    Il est arrivé au Comité Spécial de Décolonisation avec la conviction que cette année sera différente grâce à son action et sa compétence. Mais, le président vénézuelien du Comité, M. Rafael Ramirez, lui a bel et bien signifié que « cette année comme les années précédentes » le Front Polisario pourra s’exprimer devant le Comité. Le miroir d’Omar Hilale lui avait menti en lui disant qu’il pouvait empêcher le représentant sahraoui de parler devant le Comité.
    Le Comité de Décolonisation finira, comme d’habitude, par soutenir le droit du peuple sahroaui à l’autodétermination et Hilale ira chercher de la consolation dans les bras de son ami suédois, Anders Kompass.
  • Lutte pour l’indépendance : l’infatigable combat des Sahraouis 
et du Front Polisario

    Adoptant le projet de règlement intérieur de la commission en charge de préparer le congrès extraordinaire du Front Polisario, dimanche dernier, pour l’élection de son secrétaire général, suite au décès du martyr Mohamed Abdelaziz, le Secrétariat national du Front Polisario a annoncé, par ailleurs, la tenue dudit congrès, les 8 et 9 juillet prochains, sous le slogan «Force et détermination pour imposer l’indépendance et la souveraineté».
    L’ajournement incessant de l’exercice du droit légitime et incontournable du peuple sahraoui à l’autodétermination, que lui confèrent l’esprit et les textes de la Charte des Nations unies (ONU), et la crédibilité de l’ONU, dont celle de son Conseil de sécurité mise (sa crédibilité) à l’épreuve, suite à l’expulsion par les autorités coloniales marocaines, des territoires sahraouis occupés, du segment politique du personnel de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), nourrissent considérablement l’indignation du peuple sahraoui, qui a «fait preuve d’une patience à toute épreuve, et reste attaché à la lutte armée quoiqu’elle lui en coûtera», comme souligné par le chef de la diplomatie de la République sahraouie, Mohamed-Salem Ould-Salek. Le Royaume chérifien acculé par la décision du Conseil de sécurité, dans sa résolution d’avril dernier, lui accordant, jusqu’à fin juillet prochain, délai fixé pour voir le retour du personnel du segment politique de la Minurso, dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine, mise sur le gain du temps, avec le soutien de son allié principal dans sa colonisation, la France. Celle-ci qui, depuis la décision de justice de la Cour européenne (JCUE), annulant l’accord agricole UE-Maroc, en violation du Droit international, car incluant le Sahara occidental, n’a cessé de manœuvrer, faisant pression sur la CJUE pour revenir sur sa décision, en prévision du procès en appel, dont la première séance, consacrée aux plaidoyers, se tiendra le 19 juillet prochain. Un appel qui revêt, selon les parlementaires européens, les avocats du Front Polisario et les juristes, un caractère politique. La décision de justice, prononcée le 10 décembre dernier, coïncidant avec la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, a été un acquis à plus d’un titre. Outre que cette décision ait été conforme au Droit international, pour une question de décolonisation inscrite à l’ONU, elle reconnaît la légitimité du Front Polisario à être le seul et unique représentant du peuple du Sahara occidental, rejoignant, ainsi, outre les Nations unies amis, aussi les autres pays à travers le Monde, reconnaissant la légitimité de la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance. Autre position exprimée, rappelant pertinemment le droit légitime du peuple sahraoui à l’autodétermination et le statut de force occupante de la présence du Maroc au Sahara occidental, depuis 1975, a été celle du Comité de décolonisation de l’ONU. Son président, le représentant du Venezuela, Rafaël Darío Ramírez Carreño, a réaffirmé, en effet, lundi que le Front Polisario «demeure le seul représentant du peuple sahraoui, selon les Résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies», mettant en échec la tentative de la délégation marocaine de violer le Droit international. Le représentant du Venezuela a demandé au Comité de décolonisation le rejet de la demande d’audition d’un des membres de la délégation du Royaume chérifien, au motif qu’elle constitue «une violation des Résolutions pertinentes de l’Assemblée générale». En lui rappelant que la position des instances et des organismes de l’ONU «est claire», le diplomate vénézuélien souligne, dans sa réponse, que le Comité de décolonisation «n’étant pas habilité à modifier les Résolutions de l’Assemblée générale» lesquelles reconnaissent «le Front Polisario, comme l’unique et légitime représentant du peuple sahraoui», a précisé Rafaël Darío Ramírez Carreño. Insistant plus loin dans sa réponse, à la délégation marocaine, qui venait d’être rappelée à l’ordre, à «respecter les règles et les Résolutions en vigueur», a-t-il dit, ne manquant pas d’ajouter, qu’«on semble utiliser tous les moyens et toutes les méthodes pour saboter une réunion», a-t-il lancé à l’adresse de la délégation marocaine. Par ailleurs, le Parlement de la province espagnole de Navarre vient de demander au gouvernement central espagnol «d’exhorter» les autorités marocaines d’enquêter sur l’assassinat du jeune sahraoui Mohamed-Lamine Haidala. Dans une déclaration approuvée à l’unanimité, lundi dernier, le Parlement de Navarre a réaffirmé «son soutien à la militante sahraouie Takbar Haddi (mère du défunt jeune Sahraoui, ndlr) qui lutte activement pour que justice soit faite au sujet de l’assassinat de son fils Mohamed-Lamine Haidala», par les autorités coloniales marocaines. Pour rappel, le défunt est décédé, le 8 février 2015, après qu’il eut été agressé, huit jours plus tôt, par des colons marocains dans la ville d’El-Ayoune occupée. Depuis cette date, sa mère œuvre pour obtenir de l’aide et le soutien des municipalités espagnoles, afin de pouvoir récupérer la dépouille de son fils en vue d’effectuer une autopsie «indépendante» en Espagne, pour que justice soit faite, sur l’assassinat odieux de Lamine Haidala.
    Karima Bennour
  • La Guardia Civil indaga el timo del saharaui que afecta a todo el país

    La cadena de mensajes se extiende por Castellón, Galicia, Euskadi o Castilla. Aseguran que el teléfono es falso y que es imposible dar con el origen
    La Guardia Civil investiga el caso de una supuesta estafa al aparecer mensajes a través de las redes sociales en los que se busca a una familia para acoger a un niño saharaui. Como publicó ayer Mediterráneo, en los grupos de Facebook de la provincia de Castellón han aparecido mensajes en los que se podía leer: “Nos falta una familia para acoger a un niño saharaui. Llegan la semana que viene y este niño tendrá que regresar si no tiene familia. Ayudadme a difundir”. A continuación se divulgaba el teléfono de contacto de una tal Cristina. Pero no solo en Castellón han aparecido estos mensajes, ya que también en puntos tan alejados como País Vasco, Castilla-La Mancha o Galicia se ha difundido en el Whatsapp.
    PROCEDENCIA // Aunque las personas que dieron la alerta aseguraron que se trata de un número de tarificación especial, porque saltaba el contestador automático y la llamada podía llegar a costar bastante cara, desde la Benemérita explican que es imposible investigar la procedencia, ya que el teléfono que aporta la persona llamada Cristina no existe. “Se trata de cadenas de mensajes de Whatsapp que se envían pero que son falsas”, indican. Mediterráneo ha intentado también ponerse en contacto con el teléfono, pero en estos momentos la operadora dice que no existe. No se descarta que en base al revuelo se haya dado de baja el número.
    Desde la asociación Smara de Castellón se desvincularon completamente del mensaje y aseguraron que ellos utilizan otros cauces para informar y pedir ayuda y siempre identifican a la organización (cosa que aquí no se producía). Además, indicaban que este verano vendrán a Castellón 45 niños saharauis con familias de acogida y que ya las tienen todas. Será a partir del día 4. H

    http://www.elperiodicomediterraneo.com/noticias/castellon/guardia-civil-indaga-timo-saharaui-afecta-todo-pais_998995.html

  • Le Chef du DKPO briefe le Conseil de Sécurité sur la MINURSO

    Le Sous-Secrétaire général pour les opérations de Maintien de Paix Hervé Ladsous informera ce soir les membres du Conseil de Sécurité sur la situation au Sahara occidental. Le Venezuela a demandé la réunion d’information afin de s’enquérir de la situation sur le terrain et les efforts entrepris en vue de restaurer la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour qu’elle puisse remplir sa pleine fonctionnalité après la décision du Maroc d’expulser une majorité des membres du personnel civil de la mission.
    La réunion d’aujourd’hui est la première dans son genre depuis l’adoption par le Conseil de Sécurité de la résolution 2285, qui a renouvelé le mandat de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour une année. Cette résolution n’a eu le soutien que de dix membres du Conseil, deux ayant voté contre (Uruguay et Venezuela) et trois se sont abstenus (Angola, la Nouvelle-Zélande et la Russie).
    La Résolution 2285 a souligné la nécessité urgente pour la MINURSO de recouvrer sa pleine fonctionnalité, et les membres du Conseil sont intéressés de savoir si des progrès ont été réalisés à cet égard. Les membres du Conseil voudront s’enquérir, en particulier, de la « mission technique » du Département des opérations de maintien de la paix (DPKO) qui a séjourné à El Aaiun. 
    Le rapport du Secrétaire général sur le Sahara occidental du mois d’avril 2016 avait souligné que, sans une composante civile internationale appropriée et avec l’entièreté de son personnel, la mission ne peut pas remplir une de ses fonctions basiques et, par conséquent, elle ne pourra pas répondre aux attentes du Conseil. Il a en outre noté que l’expulsion de la plupart des membres de la composante civile internationale de la MINURSO avait abouti à la «modification de facto du mandat de la MINURSO », et a averti que l’incapacité de la mission d’exécuter ses tâches prescrites entraînerait, à court ou moyen terme, des conséquences importantes pour la stabilité de la région, ainsi que pour la crédibilité du Conseil et les opérations de maintien de la paix et des missions politiques à l’échelle mondiale. Dans ses recommandations, le Secrétaire général a appelé le Conseil à rétablir et à soutenir le rôle confié à la MINURSO, et a recommandé que le Conseil proroge le mandat de la MINURSO pour une nouvelle année.
    De profondes divisions demeurent au sein du Conseil sur le Sahara occidental, comme en témoignent les négociations sur la résolution 2285. Parmi les questions litigieuses le fait que la résolution a souligné la nécessité urgente de rétablir la pleine fonctionnalité de la mission, mais ne s’est pas prononcé sur les mesures á suivre à cet égard. Plusieurs pays, dont l’Angola, la Nouvelle-Zélande, l’Uruguay et le Venezuela, ont déclaré que la résolution aurait dû exiger le retour immédiat du personnel expulsé.
    Les membres du Conseil qui sympathisent avec la position marocaine, comme l’Egypte, la France, le Sénégal et l’Espagne, ont résisté à une pression sur le Maroc de la part du Conseil pour le contraindre à faire marche arrière sur sa décision. Ces pays ont préconisé une implication minimale du Conseil à travers des efforts bilatéraux pour résoudre la crise. D’autres membres estimaient que le Conseil doit agir pour protéger la mission de la MINURSO qu’il a mandaté et ont cherché une plus grande implication du Conseil. La séance d’information d’aujourd’hui sera la troisième dans son genre sollicitée par le Venezuela, qui, avec l’Uruguay, avait demandé des séances d’information le 7 et le 13 Avril.
    Le 14 Juin, les membres du Conseil, l’Angola et le Venezuela ont fait des déclarations au cours d’une réunion du Comité spécial de la décolonisation en mettant l’accent sur le Sahara occidental. L’Angola a exprimé sa préoccupation au sujet des conditions de vie difficiles dans les camps de réfugiés sahraouis, alors que le Venezuela, qui préside le Comité spécial, a appelé à la restauration de la pleine capacité de la MINURSO.
    Dans la résolution 2285 du Conseil, le Secrétaire général est prié d’informer dans les 90 jours si la MINURSO est revenu à sa pleine fonctionnalité et a exprimé « son intention, dans le cas contraire, à envisager la meilleure façon d’y parvenir ». Le délai des 90 prendra fin le 31 juillet.
    Source : What’s in Blue, 15 juin 2016
  • RECORDANDO A “CHRIS COLEMAN”

    Ricardo Sánchez Serra
    En el mes de octubre del año 2014, apareció el hacker “Chris Coleman” publicitando documentos secretos del Ministerio de Asuntos Exteriores del Reino de Marruecos, develando el fango y la podredumbre en que se encontraba la diplomacia de ese país.
    Sus revelaciones superan los Wikileaks de Assange y las confidencias de Snowden, por el detalle de cómo la diplomacia marroquí, para lograr sus objetivos de apoderarse del Sáhara Occidental, desprestigiar al Frente Polisario –único representante del pueblo saharaui reconocido por la ONU- y a Argelia, recurre a múltiples acciones delictivas.
    Jamás se dudó de la autenticidad de los documentos marroquíes, ni las propias autoridades marroquíes lo desmintieron.
    Las publicaciones de los documentos clasificados y encriptados marroquíes, fueron como la lava de un volcán que invade todo el mundo causando conmoción, porque se descubrieron cómo sobornaban a altos funcionarios de las Naciones Unidas, de la ACNUR y Alto Comisionado para Refugiados; e, incluso, espionaje en las oficinas del secretario general de la ONU, Bank Ki-moon. Según los documentos revelados por Coleman, el cerebro de esto era el embajador Omar Hilale, actual representante de Marruecos en la ONU.
    Asimismo, se mencionaba cómo compraban a periodistas, políticos, intelectuales y congresistas e incluso gobiernos de varias partes del mundo. Por una parte, la “política del sobre” (dinero) y, por otra, la “diplomacia del fosfato y la arena” (regalar esos productos a países para que retiren las relaciones diplomáticas con los saharauis o para que no los reconozcan); incluyendo los innumerables sobornos en forma de viajes y la compra de conciencias para que hablen a favor de Marruecos en comisiones ONU y en el propio Marruecos. Igualmente, los gastos en lobbies en Estados Unidos y en Francia.
    Grave fue, igualmente, el descubrimiento de las relaciones de los servicios secretos marroquíes con el terrorismo islamista en Mauritania y operaciones terroristas en Libia y Túnez.
    Gracias a un intercambio de tuits entre el suscrito y “Coleman”, se pudo conocer sobre los documentos que la embajada de Marruecos en Lima enviaba a su Cancillería y pudimos descubrir que la embajadora marroquí Oumama Aouad realizaba espionaje en el Perú o intervenía en nuestros asuntos internos.
    Ella enviaba a su Gobierno documentos del Ministerio de Relaciones Exteriores y del Congresos peruanos, sin haberlos solicitado oficialmente, contraviniendo la Convención de Viena; y como ya está por terminar su función diplomática, sería ignominioso que protocolarmente la Cancillería condecore a Aouad, además que engañó durante toda su estadía que habría inversiones marroquíes en el Perú y no las hubo. Mucha política de la mecedora.
    “Chris Coleman” hizo un favor a la humanidad: ya sabemos cómo opera Marruecos. Publicó miles de documentos. Él apareció varias veces en Twitter y Facebook y lo desaparecieron también. Se dice que era un marroquí disgustado, un saharaui o el servicio secreto francés. ¿Lo sabremos algún día?
    @sanchezserra
  • Décolonisation au Sahara Occidental: Bagarre entre les représentants du Maroc et du Vénézuela

    Une réunion sur la question de la décolonisation au Sahara Occidental, s’est tenue ce mardi au siège de l’Organisation des Nations Unies ONU à New York, et a été marquée par une chaude empoignade diplomatique entre les représentants du Vénézuela et du Maroc.
    Le représentant du Vénézuela, Raphael Ramirez, également président de la commission onusienne de décolonisation, a levé la séance, pour protester contre l’attitude du représentant du Maroc, qui l’accusait de soutenir la République Arabe Sahraouie Démocratique RASD.
    Pour le diplomate vénézuelien, le représentant marocain, Omar Hellal , a délibérément activé pour saborder cette rencontre, en vue d’imposer la vision marocaine sur la commission onusienne, ce qui l’a incité à fermer le micro pour l’empêcher d’élever sa voix.
    Interrogé par un média espagnol, le représentant du Maroc accusait le représentant vénézuelien de dictateur.
  • Le Comité de la décolonisation examine la question du Sahara occidental « dernière colonie d’Afrique » et entend le Maroc s’opposer à l’audition du Front Polisario

    Ce matin au Comité spécial de la décolonisation, avant de pouvoir dénoncer le statut du Sahara occidental comme « la dernière colonie d’Afrique », les délégations ont d’abord subit un échange vigoureux entre leur Président et le représentant du Maroc opposé « sur la forme et sur le fond » à ce que le Comité entende le pétitionnaire du Front Polisario.

    Sur la forme, s’est expliqué le représentant du Maroc, parce que le Front Polisario n’a pas demandé officiellement à intervenir en tant que pétitionnaire et sur le fond, parce que ce pétitionnaire prétend représenter toute la population « de la province du sud ». Le Président du Comité spécial a décelé une manœuvre pour bloquer les travaux, avant de se voir reprocher un non-respect des règles et des procédures.

    « Vous n’êtes pas au Venezuela, vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, vous êtes au Nations Unies ici », a lancé le représentant du Maroc, constatant que c’est la première fois depuis 50 ans que l’on est dans une telle situation. Face à la persistance du représentant, le Président du Comité spécial a décidé de suspendre la séance et de demander à tous les non-membres du Comité, y compris le Maroc, de quitter la salle. En fin de séance, il a annoncé que conformément à la décision du Bureau du Comité, le Front Polisario pourra s’exprimer « cette année comme les années précédentes ».

    Les délégations ont tout de même pu commenter la situation de « la dernière colonie d’Afrique », inscrite depuis 53 ans à l’ordre du jour du Comité, a rappelé le représentant de Cuba, alors que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité ont adopté près de 40 résolutions, a souligné son homologue du Venezuela. Le peuple sahraoui, a ajouté le représentant de l’Ouganda, a fait confiance à l’ONU et a collaboré à tous les processus « avec loyauté, patience, générosité et souplesse ». Le représentant a fait observer qu’en janvier dernier, l’Union africaine a appelé l’Assemblée générale à fixer une date pour l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Le Comité doit inclure cet appel dans les recommandations qu’il fera à l’Assemblée, un appel qui a été confirmé par le représentant de la Namibie « née elle-même d’un héritage colonial amer avec une route vers l’indépendance qui a commencé par des pétitions dans les couloirs de l’ONU ».

    Dans sa démarche prospective « certes délicate mais courageuse », le Comité, a précisé le représentant de la Côte d’Ivoire, ne doit pas oublier les paramètres de la résolution 1541 de l’Assemblée générale qui sont susceptibles de contribuer « significativement » à la recherche de solutions spécifiques et définitives. Le représentant a cité les trois paramètres que sont l’indépendance, la libre association à un État indépendant et l’intégration audit État. Il a estimé que le Plan marocain visant à accorder une large autonomie apparait comme le gage de la volonté du Royaume du Maroc de rechercher une solution définitive à cette question.

    Il s’agit là d’une proposition mutuellement avantageuse comme en atteste l’appui du Conseil de sécurité, a acquiescé le représentant du Maroc. Par sa proposition, a-t-il dit, mon pays a montré sa détermination à mettre fin au différend régional et il revient maintenant aux autres parties de prouver leur volonté politique d’aller de l’avant parce que le statu quo n’a aidé aucun de ceux qui aspirent au développement. La patience du peuple sahraoui ne saurait être considérée comme acquise, a prévenu le représentant de l’Algérie, ajoutant qu’il n’y a pas d’alternative à l’exercice du droit à l’autodétermination. Comme plusieurs délégations, il a invité le Comité à effectuer une visite sur place pour prendre toute la mesure du problème. D’autres ont demandé au Comité d’organiser une session extraordinaire sur la question du Sahara occidental.

    Le Maroc ayant expulsé la composante civile de la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un referendum au Sahara occidental (MINURSO), le représentant de l’Algérie a lancé une mise en garde: « Les résolutions du Conseil de sécurité doivent être bien lues et bien entendues ». La dernière, la résolution 2285 du 29 avril 2016 prie le Secrétaire général de faire savoir au Conseil, dans les 90 jours, si la Mission peut de nouveau exercer pleinement son mandat. Le Conseil prévient que dans le cas contraire il entend « examiner les meilleurs moyens de parvenir à cet objectif ».

    Plusieurs délégations ont rendu hommage à Mohammed Adelaziz, Président de la « République arabe sahraouie démocratique », « un homme qui a consacré toute sa vie à la lutte pour l’indépendance et contre la colonisation ». Le représentant de l’Afrique du Sud a voulu que le Comité honore sa mémoire en veillant à ce que la troisième Décennie contre le colonialisme 2011-2020 coïncide avec la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux.

    La prochaine réunion du Comité spécial sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.

    QUESTION DU SAHARA OCCIDENTAL

    Déclarations

    Le représentant du Cuba a rappelé que cela fait déjà 53 ans que le Comité a inscrit à son ordre du jour la question du Sahara occidental et regretté qu’aucune solution constructive n’ait été trouvée, malgré des efforts constants. Il a estimé que la situation du peuple sahraoui n’est pas viable et qu’il est urgent de lui garantir son droit à l’autodétermination. Le représentant cubain a donc exhorté le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et à régler ce problème en donnant à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) les moyens de mener à terme son mandat. Il a précisé que son pays apporte depuis 1976 une assistance médicale au peuple sahraoui. Cuba veut une résolution juste et définitive sur le conflit sahraoui sur la base des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.

    Le représentant de la Côte d’Ivoire a estimé qu’aujourd’hui plus qu’hier, il revient au Comité d’intégrer dans sa démarche prospective « certes délicate mais courageuse » les paramètres de la résolution 1541 que l’Assemblée générale a adoptée en 1960 et qui sont susceptibles de contribuer « significativement » à la recherche de solutions spécifiques et définitives. Le représentant a cité les trois paramètres que sont l’indépendance, la libre association à un État indépendant et l’intégration audit État. Le représentant a donc, s’agissant du Sahara occidental, affirmé son soutien et son attachement au processus de négociations sous l’égide des Nations Unies et appelé les parties à faire preuve d’esprit de compromis pour régler ce différend dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Le plan marocain visant à accorder une large autonomie à la région du « Sahara marocain » apparait comme le gage de la volonté du Royaume du Maroc de rechercher une solution définitive à cette question. La Côte d’Ivoire réitère son soutien « ferme » à ce plan, a souligné le représentant pour qui il importe de créer les conditions pour le renforcement et l’amélioration des mesures de confiance dans l’optique d’une décrispation à même de favoriser l’évolution voire le rapprochement des positions.

    La représentante de la Grenade a salué le nouveau modèle de développement lancé par le Royaume du Maroc au Sahara occidental et estimé que le Maroc a réalisé des avancées substantielles en coopérant de manière exemplaire avec les organisations pertinentes des droits de l’homme sur la question du Sahara occidental. Elle a appuyé le recensement des réfugiés sahraouis dans les pays voisins.

    Le représentant du Venezuela s’est dit consterné de voir que le Sahara occidental soit toujours « la dernière colonie » du continent africain, alors que près de 40 résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité reconnaissent depuis 25 ans le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Il a dénoncé une occupation injuste, avant de demander que le peuple sahraoui puisse enfin bénéficier des dispositions de la résolution 1514 de l’Assemblée générale. Il a dénoncé ce qu’il a appelé « les tentatives » des autorités marocaines de modifier les réalités politique et démographique du Sahara occidental. Il a appelé au rétablissement de la pleine capacité de la MINURSO d’organiser enfin un référendum sur l’autodétermination. Le statu quo n’est plus tenable, s’est-il impatienté, en jugeant urgent de parvenir à une solution juste et durable pour mettre fin aux frustrations du peuple sahraoui. Il a exhorté le Comité à se rendre sur place afin de constater de visu la gravité de la situation. Il a appelé à un accord entre le Front Polisario qui « représente les intérêts du peuple sahraoui » et le Maroc.

    Le représentant de l’Ouganda s’est lui aussi exprimé sur « le seul territoire non autonome d’Afrique ». Il s’est longuement replongé dans l’histoire du territoire pour mettre en lumière la situation d’un peuple à l’égard duquel l’ONU n’a pas assumé ses responsabilités. Ce peuple, a insisté le représentant, a fait confiance en l’ONU et a collaboré aux processus de l’Organisation avec « loyauté, patience, générosité et souplesse malgré toutes les injustices qu’il a continué d’endurer ». Le représentant a rappelé que lors de leur dernier Sommet, en janvier, les Chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont appelé l’Assemblée générale à fixer une date pour l’organisation du référendum au Sahara occidental. Il a exhorté le Comité à relayer cet appel et à l’inclure dans les recommandations qu’il fera à l’Assemblée.

    Le rôle de l’Union africaine, a estimé le représentant, est de la plus grande importance pour parachever le processus de décolonisation du Sahara occidental et nous encourageons, a-t-il dit, plus d’interaction entre les entités de l’ONU et notre Organisation régionale. Le Comité, a-t-il insisté, doit effectuer une visite dans le territoire et dans les camps de réfugiés et tenir une session extraordinaire sur le Sahara occidental. Le statu quo sera vu comme un échec de l’ONU, a prévenu le représentant, car ce n’est pas une option ni pour le peuple du Sahara occidental, ni pour la région et encore moins pour le continent africain. Nous attendons du Comité qu’il fasse ce qui est « juridiquement et moralement juste » pour le peuple du Sahara occidental, a-t-il conclu.

    Le représentant de la Namibie a souligné que cela fait 40 ans aujourd’hui que le peuple du Sahara occidental vit dans les limbes. Deux générations sont nées et ont grandi dans une situation d’ambigüité et d’injustice permanente. Ce Comité a, avec l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité, discuté de cette question en long et en large et adopté plusieurs résolutions dont l’essence reste l’organisation d’un référendum supervisé par l’ONU. Nous avons été incapables, a tranché le représentant, de travailler ensemble pour trouver un règlement pacifique à la question du Sahara occidental. Né elle-même d’un héritage colonial amer avec une route vers l’indépendance qui a commencé par des pétitions dans les couloirs de l’ONU, la Namibie juge « impératif » d’appeler à une mise en œuvre urgente des résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale sur l’organisation du référendum.

    Le représentant a déploré la mort de Mohamed Abdelaziz, le Président de la « République arabe sahraouie démocratique ». Une mort, a-t-il dit, qui s’inscrit dans le contexte du refus du Maroc de reconnaître qu’il est le seul État africain à ne pas voir comme le reste du monde que la situation au Sahara occidental est « une occupation », laquelle a été condamnée dans les résolutions de l’ONU. Cette dernière ne peut et ne doit accepter qu’un pays refuse ou retarde la mise en œuvre de ses résolutions, compromettant de manière claire et flagrante la bonne marche de la Mission de l’ONU au Sahara occidental (MINURSO).

    Le représentant du Nicaragua s’est inquiété de l’impasse dans laquelle se trouve le Sahara occidental en estimant que cette situation constitue une menace à la paix et à la sécurité régionales. Après quatre décennies d’efforts, le peuple sahraoui n’a toujours pas pu réaliser ses revendications légitimes en matière d’autodétermination, a ajouté le représentant qui a ajouté que la position du Nicaragua est « d’appuyer la juste lutte des peuples pour leur émancipation ». Il a espéré que les « frères de la République démocratique arabe sahraoui » et du Maroc sauront trouver les moyens de reprendre des discussions conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.

    Le représentant de l’Éthiopie a appuyé la position de principe de l’Union africaine et de l’ONU qui vise depuis 50 ans à mettre en œuvre le principe d’autodétermination et à parvenir à une solution juste et durable au Sahara occidental.

    Le représentant de l’Afrique du Sud a rendu hommage à Mohammed Adelaziz, Président de la « République arabe sahraouie démocratique », « un homme qui a consacré sa vie à la lutte pour l’indépendance et contre la colonisation ». Le Comité devrait honorer sa mémoire en veillant à ce que la troisième Décennie contre le colonialisme coïncide avec la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur les pays et peuples coloniaux. Le représentant s’est en effet dit préoccupé que le Sahara occidental soit « la dernière colonie » du continent africain, malgré les résolutions de l’Assemblée générale. Le fait que le Maroc soit une puissance occupante est confirmé par l’Assemblée générale et la Cour internationale de Justice en 1975, a dit le représentant qui a salué le Secrétaire général de l’ONU pour avoir effectué une visite dans la région en mars dernier. Il a regretté que M. Ban Ki-moon n’ait pas été en mesure de se rendre à Rabat et au siège de la Mission de l’ONU à Laayoune. L’Afrique du Sud, a-t-il insisté, regrette la décision du Gouvernement marocain d’expulser 84 fonctionnaires internationaux, y compris le personnel de l’Union africaine.

    L’Afrique du Sud, a-t-il poursuivi, est très déçue de l’échec du Conseil de sécurité à répondre avec « fermeté et détermination » à la décision du Gouvernement marocain qui met en danger la Mission de l’ONU. Il a dénoncé les violations répétées du droit international auxquelles se livre le Gouvernement du Maroc, en organisant des conférences internationales au Sahara occidental, alors que depuis 1963, ce territoire est inscrit dans la liste des territoires autonomes de l’ONU. Le Royaume du Maroc n’a aucune souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara occidental, a souligné le représentant, en ajoutant qu’en conséquence, toute exploitation illégale des minerais doit être condamnée.

    Le représentant d’Antigua-et-Barbuda a appuyé la décision du Conseil de sécurité visant à parvenir à une solution politique négociée et mutuellement acceptable sur la question du Sahara occidental. « Nous appelons les parties à faire en sorte que les considérations sécuritaires et des droits de l’homme restent au premier plan », a-t-il insisté.

    Le représentant de la République Unie de Tanzanie a rappelé que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité ont fait part de leur volonté de parvenir à un règlement pacifique de la question du Sahara occidental. Il a estimé que le statu quo n’est plus acceptable, avant d’exhorter le Maroc à mettre en œuvre les recommandations du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine.

    Le représentant de l’Équateur a voulu que l’on mette fin de toute urgence au colonialisme sous toutes ses formes et manifestations. Il a rappelé que le Front Polisario et le Maroc ont accepté en 1978 les propositions de l’ONU et de l’Union africaine et que les avancées obtenues ont permis la création, en avril 1991, de la MINURSO. Il s’est dit très inquiet face aux violations des droits de l’homme et à l’exploitation des ressources naturelles par le Maroc, une situation qui dure depuis 40 ans. Il a appelé au plein respect des résolutions du Conseil de sécurité et souhaité que la MINURSO puisse aller au bout de sa mission. Le représentant a exhorté le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités vis-à-vis de la Mission dont le mandat est d’organiser un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental.

    Le représentant de l’Angola a, à son tour, rendu hommage à Mohammed Abdelaziz, avant de rappeler que l’Angola a lui-même subi l’ordre colonial pendant plus de cinq siècles jusqu’à son indépendance en 1975. La solidarité et l’appui des pays amis et des partenaires internationaux ont été « critiqués » pour le succès de la longue lutte pour l’indépendance. Il a donc encouragé le Comité dans son travail de mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance et a salué les efforts du Secrétaire général en la matière. Il a exhorté les parties au Sahara occidental à sortir de l’impasse par des négociations et appelé la Mission de l’ONU à continuer d’observer la situation des droits de l’homme dans le territoire. La solution au conflit exige l’organisation d’un référendum d’autodétermination et le dialogue entre les principaux acteurs car le manque de progrès et les espoirs frustrés, surtout parmi les jeunes, ne peuvent que conduire à une escalade « dangereuse », a prévenu le représentant, en appelant le Maroc à revenir sur sa décision et à autoriser le retour de la composante civile de la Mission de l’ONU.

    Le représentant du Maroc a fustigé ce qu’il a appelé les distorsions auxquelles se sont livrées certaines délégations. Les faits historiques, a-t-il argué, prouvent « la marocanité » de la province du sud que le Maroc a recouvré en 1975 à la faveur des Accords de Madrid du 18 avril, déposés aux Nations Unies et avalisés dans la résolution 3458 B de l’Assemblée générale du 19 décembre 1975. Le règlement de la question du Sahara, a encore argué le représentant, relève du Conseil de sécurité et pas de l’Assemblée générale. Il a rappelé qu’en son temps, le Secrétaire général, M. Kofi Annan, avait conclu à l’inapplicabilité du Plan de règlement compte tenu des divergences entre les parties. Si le référendum n’a pas eu lieu, a souligné le représentant, ce n’est pas la faute du Maroc mais bien des divergences trop profondes sur l’interprétation des questions électorales. En conséquence, en 2007, le Maroc qui, faut-il le rappeler, est à l’origine de l’inscription de cette question à l’ordre du jour du Comité spécial, a proposé l’initiative sur un statut d’autonomie, élaboré avec l’implication de la communauté internationale et en droite ligne du droit international, de la Charte des Nations Unies et des normes internationales. Il s’agissait là d’une proposition mutuellement avantageuse comme en atteste l’appui du Conseil de sécurité.

    L’année dernière, a poursuivi le représentant, à l’occasion du quarantième anniversaire de la glorieuse Marche verte, le Roi du Maroc s’est rendu dans la province du sud où il a reçu un accueil chaleureux. Il en a profité pour lancer un programme de développement doté d’une enveloppe de 18 milliards de dollars et prévoyant la création de centaines de milliers d’emplois. Pendant les élections, la population de la province a réitéré son engagement à la mère-patrie et a choisi librement, sans incident et sous la supervision d’observateurs internationaux, ses représentants. Ce fait a été confirmé à la Représentante spéciale du Secrétaire général, Mme Kim Bolduc. Ceux qui vivent dans les camps de Tindouf sont dans une situation particulière qui a d’ailleurs permis l’enrichissement personnel des membres du Front Polisario, a accusé le représentant. Par sa proposition sur un statut d’autonomie, le Maroc a montré sa détermination à mettre fin au différend régional et il revient maintenant aux autres parties de prouver leur volonté politique d’aller de l’avant parce que le statu quo n’a aidé aucun de ceux qui aspirent au développement.

    Le représentant de l’Algérie a déclaré que la mise en œuvre de la résolution 1514 de l’Assemblée générale doit rester au cœur des travaux et de l’engagement du Comité. La question du Sahara occidental, a-t-il insisté, est une question de colonisation qui ne peut trouver d’issue sans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination. Il a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités en indiquant que plusieurs dizaines de résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité soulignent ce droit à l’autodétermination. Les résolutions du Conseil de sécurité doivent être « bien lues et bien entendues », a-t-il insisté, avant de mettre l’accent sur la plus récente, la résolution 2285 (2016). Le représentant a particulièrement attiré l’attention sur les questions des droits de l’homme et de l’exploitation des ressources naturelles. S’agissant des réfugiés, il a invité le Comité à effectuer une visite dans les camps pour prendre toute la mesure de l’ampleur du problème. La patience du peuple du Sahara occidental ne saurait être acquise, a-t-il prévenu, ajoutant qu’il n’y a pas d’alternative à l’exercice du droit à l’autodétermination.

    http://www.un.org/press/fr/2016/agcol3294.doc.htm

  • Un courrier marocain évoque la complicité du Prince Zeid Raad Al Hussein : Le Makhzen de nouveau éclaboussé

    La publication de documents, classés » confidentiel » d’agents secrets marocains et du ministère des Affaires Etrangères de ce royaume, n’en finit plus de placer Mohamed VI et ses complices dans leurs petites… babouches.
    Par Rafik Bakhtini :
    Le Prince Zeid Raad Al Hussein, Haut Commissaire actuel aux droits de l’homme à Genève, a collaboré avec le Maroc au mois d’avril 2014 lorsqu’il exerçait en tant que représentant de son pays au Conseil de Sécurité. Selon une lettre envoyée par Omar Hilalele 6 juin 2014, le Prince Zeid et sa délégation ont, en avril 2014, « été d’un grand appui au Maroc, lors de l’examen de la question nationale (question du Sahara Occidental, ndlr) par le Conseil de Sécurité. C
    ela augure d’une position bienveillance de sa part lorsqu’il assumera ses fonctions de Haut Commissaire, et permet d’espérer qu’il pourra contenir la politisation de la question des droits de l’homme par le Secrétariat á New York ». « En outre, sa nomination devra contribuer à approfondir les relations de partenariat et de coopération que nous entretenons avec le Haut Commissariat aux Droits de l’homme, et qui se sont renforcées après la récente visite de Mme Pillay », ajoute la lettre. 
    Au mois de septembre 2014, il a été nommé á la tête du HCDH par le Secrétaire Général Ban Ki-moon. En octobre 2014, le hacker Chris Coleman a commencé á déballer des documents confidentiels du ministère marocain des affaires étrangères et de certains agents de la DGED. Anders Kompass, à l’époque, directeur des opérations de terrain au Haut Commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme était parmi les premiers collaborateurs du Maroc à être dénoncés par Coleman. Il avait des relations très étroites avec l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale. 
    Au mois d’avril 2015, The Guardian révèle le rapport sur les viols commis par des casques bleus en République Centrafricaine. Une copie du rapport mentionné a été transmis au gouvernement français par Anders Kompass. Immédiatement après la révélation de l’affaire par le journal britannique, Kompass a été suspendu par le Prince Zeid. 
    Cependant, celui-ci n’a jamais parlé des informations confidentielles transmises par Kompass aux marocains et dont le contenu a bien été révélé par les documents mis en ligne par Coleman. Un autre service que le prince jordanien a rendu au Maroc. 
    Pour rappel, l’ancien Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, la sud-africaine Navi Pillay avait été neutralisée par le Maroc moyennant de l’argent théoriquement destiné à financer le travail du HCDH.
    R.B.
  • Comité de Descolonización de la ONU defiende soberanía de los pueblos

    El Comité de Descolonización de la Organización de las Naciones Unidas (ONU) debatió este lunes sobre la situación de 17 territorios sin autonomía en el mundo.
    En la sesión, Rafael Ramírez, embajador de Venezuela ante la ONU y presidente del Comité de los 24 como también se le llama a esta instancia, abogó por los derechos del pueblo del Sahara Occidental, al recordar que corresponde al Frente Polisario, y no a Marruecos, hablar en nombre de los saharaui.
    “Si cualquier persona bajo control de Marruecos quiere venir a hablar una posición podrá hablar en nombre de Marruecos (…) pero en nombre del pueblo saharaui solamente está reconocido el Frente Polisario”, expresó, en el debate, transmitido por VTV.
    Este lunes también se trataron los casos de los otros 16 territorios No Autónomos existentes, a saber: Anguila, Bermuda, Islas Caimán, Islas Malvinas (Falkland), Islas Turcas y Caicos, Islas Vírgenes Británicas, Islas Vírgenes de los Estados Unidos, Monserrat, Santa Elena, Gibraltar, Guam, Nueva Caledonia, Pitcairn, Polinesia Francesa, Samoa Americana y Tokelau.
    Aunque Puerto Rico no se encuentra en la lista de Territorios No Autónomos, el comité de descolonización ha revisado la situación de la isla desde principios de los años 70 y continua formando parte de la agenda en este nuevo periodo de sesiones.
    Durante la reunión, la delegación Cubana propuso que siguiendo lo expuesto en la Carta de las Naciones Unidas, los Estados miembros que administran los territorios que no gozan de autonomía deben aportar información actualizada y veraz sobre salud, educación, constitucionalidad y situación económica y social de estos territorios para analizar lo que allí sucede.