Mois : juin 2016

  • Confirmado: España interviene contra los saharauis en la Corte de UE

    El Tribunal de Justicia de la Unión Europea ha confirmado oficialmente que España intervendrá a favor de Marruecos en el recurso contra la decisión de este Tribunal de detener las importaciones del Sahara Occidental ocupado, establecidas mediante un acuerdo de comercio de la UE con Marruecos.
    Hace dos semanas, Western Sahara Resource Watch informaba que España, Francia y Portugal intervendrían en el procedimiento, y que había pistas de los medios marroquíes que señalaban que Bélgica y Alemania harían lo mismo.
    El Tribunal ya ha confirmado que esos cinco países van a participar en el procedimiento, respaldando a la Unión Europea -y por tanto a Marruecos- en su petición de revisar la Decisión del Tribunal que anula el tratado de libre comercio entre la UE y Marruecos para productos de agricultura y de pesca, en la parte que afecta al Sahara Occidental.
    « Es alucinante que España tome medidas legales para apoyar la ocupación por Marruecos del Sahara Occidental. Hacemos un llamamiento a todos los amigos españoles del Sahara Occidental para que, el 26 j digan lo que les parece esta postura. Y pedimos al nuevo gobierno de España que invierta esta decisión de actuar contra los saharauis. El gobierno español debería estar del lado de los saharauis, no actuar contra ellos”, dice Alicia Fernández Camporro, de WSRW.
    “En última instancia, cabría esperar del Gobierno que mostrase respeto por las sentencias de la Audiencia Nacional, que, en julio de 2014, confirmó que España sigue siendo la potencia administradora del Sahara Occidental. La única manera de que la intervención de España tuviese sentido es que el Gobierno defendiera esta sentencia ante el Tribunal de Justicia de la UE. Otra cosa sería inaceptable”, añade.
    En su Decisión del 10 de diciembre de 2015, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea manifestó que el Sahara Occidental “no está incluido dentro de las fronteras internacionales reconocidas de Marruecos (punto 232), “que el Reino de Marruecos no tiene ningún mandato de las Naciones Unidas o de otro organismo internacional para administrar el Sahara Occidental (punto 233) y “que la soberanía del Reino de Marruecos sobre el Sahara Occidental no está reconocida por la Unión Europea ni por sus estados miembros, ni –ya en términos generales- por las Naciones Unidas” (punto 241).
    Ningún estado de la UE reconoce las demandas de Marruecos sobre el Sahara Occidental –la última colonia africana, invadida por Marruecos en 1975. A día de hoy, Marruecos continúa ocupando ilegalmente una gran parte del Sahara Occidental.
  • Omar Hilale, remis à sa place par le président du Comité des 24

    Le représentant du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, est arrivé à Managua pour défendre la position de son pays sur le conflit du Sahara Occidental dans le Comité de Décolonisation, dit Comité des 24.
    Après avoir longtemps vanté ses acquis et conquêtes à Genève, pour lui, l’heure de vérité est arrivée. A présent, il est condamné à faire preuve de capacité et efficacité. Mais c’est peine perdue face à la réalité en face : Pour le Comité des 24, le Sahara Occidental est un territoire non autonome qui doit être décolonisé selon les règles établies par la Charte des Nations Unies, et non pas par les magouilles et les tromperies dont Omar Hilale est un fin connaisseur.
    Prenant les assistants pour des imbéciles, Hilale arrive une marionnette sahraouie qu’il veut faire passer par un représentant sahraoui élu. Comme si les élections au Maroc était un modèle cosmique de démocratie et de transparence. 
    Qui est ce sahraoui ? Ni plus ni moins que Mohamed Ould Abba, un proche parent des Oulad Errachid, la famille qui a fait d’El Aaiun sa garde chassée. Le président du CORCAS, Khalihenna Ould Errachid. Son frère, Hamdi Ould Errachid, préside l’Assemblée Municipale de la ville d’El Aaiun et son neveu, Brahim ould Errachid se trouve à la tête du Conseil Régional. Les autorités marocaines ont fait de cette ville une propriété privée de cette famille.
    Hilale a vité été repoussé par le président du Comité en lui signifiant que pour l’ONU le seul représentant du peuple sahraoui est le Front Polisario. A ce moment-là, le petit Omar perd le calme. Il balbutie, hurle, chahute, suivant les pratiques marocaines dans les émissions de télévision où la consigne est de faire le maximum de bruits pour empêcher l’adversaire de parler. Insultes, injuries… Omar Hilale montre son vrai visage. Celui d’un voyou sorti des rues d’Agadir, la ville qui a grandi avec l’argent du tourisme sexuel et la prostitution. Où les adolescents sont obligés de se rendre dans les plages pour aborder les vieillards européens en échange de quelques sous. 
    Alors que les intervenants se succédaient pour rappeler que le Sahara Occidental est la « dernière colonie en Afrique », Omar Hilale dévorait ses ongles, fou de rage. Il regardait impuissant comment les membres du Comité s’accrochait à la légalité internationale. Comment fera-t-il pour justifier les échecs multiples qu’il a enregistré depuis sa nomination à New York?. Le seul ami qu’il avait, Anders Kompass, a été viré des bureaux onusiens pour conduite inappropriée. A présent, il n’a personne pour voler à son secours. Cette fois-ci, le contenu du rapport qu’il enverra à la Centrale à Rabat sera très maigre.
    Les délibérations du comité de décolonisation se sont achevés en réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le comité a aussi exprimé son inquiétude sur l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix conduit par les Nations unies au Sahara Occidental.
  • Le Maroc se heurte à la fermeté de l’ONU dans la question de la MINURSO

    L’ONU continue de faire preuve de fermeté face aux exigences marocaines de réduire le contingent de sa mission au Sahara Occidental, la MINURSO.
    Dans un point de presse, le porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU, Stephan Dujarric a confirmé que les négociations avec le Maroc à New York et que l’ONU « attend avec impatience le retour de la mission à la plénitude de ses fonctionnalités, tel que demandé par la résolution du Conseil de Sécurité ». 
    M. Dujarric a confirmé aussi qu’une mission de responsables onusiens s’est rendu à El Aaiun en vue de explorer les voies de solution possibles. Apparemment, les responsables de l’ONU refusent de négocier avec le Maroc à Rabat. Ce qui constitue un message claire aux autorités marocaines concernant le statu du Sahara Occidental en tant que territoire non autonome colonisé par le Maroc.
  • Omar Hilale, remis à sa place par le président du Comité des 24

    Le représentant du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, est arrivé à Managua pour défendre la position de son pays sur le conflit du Sahara Occidental dans le Comité de Décolonisation, dit Comité des 24.
    Après avoir longtemps vanté ses acquis et conquêtes à Genève, pour lui, l’heure de vérité est arrivée. A présent, il est condamné à faire preuve de capacité et efficacité. Mais c’est peine perdue face à la réalité en face : Pour le Comité des 24, le Sahara Occidental est un territoire non autonome qui doit être décolonisé selon les règles établies par la Charte des Nations Unies, et non pas par les magouilles et les tromperies dont Omar Hilale est un fin connaisseur.
    Prenant les assistants pour des imbéciles, Hilale arrive une marionnette sahraouie qu’il veut faire passer par un représentant sahraoui élu. Comme si les élections au Maroc était un modèle cosmique de démocratie et de transparence. 
    Qui est ce sahraoui ? Ni plus ni moins que Mohamed Ould Abba, un proche parent des Oulad Errachid, la famille qui a fait d’El Aaiun sa garde chassée. Le président du CORCAS, Khalihenna Ould Errachid. Son frère, Hamdi Ould Errachid, préside l’Assemblée Municipale de la ville d’El Aaiun et son neveu, Brahim ould Errachid se trouve à la tête du Conseil Régional. Les autorités marocaines ont fait de cette ville une propriété privée de cette famille.
    Hilale a vité été repoussé par le président du Comité en lui signifiant que pour l’ONU le seul représentant du peuple sahraoui est le Front Polisario. A ce moment-là, le petit Omar perd le calme. Il balbutie, hurle, chahute, suivant les pratiques marocaines dans les émissions de télévision où la consigne est de faire le maximum de bruits pour empêcher l’adversaire de parler. Insultes, injuries… Omar Hilale montre son vrai visage. Celui d’un voyou sorti des rues d’Agadir, la ville qui a grandi avec l’argent du tourisme sexuel et la prostitution. Où les adolescents sont obligés de se rendre dans les plages pour aborder les vieillards européens en échange de quelques sous. 
    Alors que les intervenants se succédaient pour rappeler que le Sahara Occidental est la « dernière colonie en Afrique », Omar Hilale dévorait ses ongles, fou de rage. Il regardait impuissant comment les membres du Comité s’accrochait à la légalité internationale. Comment fera-t-il pour justifier les échecs multiples qu’il a enregistré depuis sa nomination à New York?. Le seul ami qu’il avait, Anders Kompass, a été viré des bureaux onusiens pour conduite inappropriée. A présent, il n’a personne pour voler à son secours. Cette fois-ci, le contenu du rapport qu’il enverra à la Centrale à Rabat sera très maigre.
    Les délibérations du comité de décolonisation se sont achevés en réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Le comité a aussi exprimé son inquiétude sur l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix conduit par les Nations unies au Sahara Occidental.
  • Activistas defienden la causa saharaui en Ginebra

    Durante el Taller de la Autodeterminación, que se organizó en el marco del 32º período de sesiones del Consejo de Derechos Humanos en Ginebra, el régimen marroquí intentó desviar, de nuevo, el debate con provocaciones. 
    El activista Mohamed Mayara. coordinador de Equipe Media, destacó en su intervención que el derecho a la libre autodeterminación es un derecho que no prescribe y que el pueblo saharaui, como otros pueblos, puede pretenderlo. Por su parte, Mayara agregó que el Frente Polisario está de acuerdo en que el referéndum contemple tres opciones: la autonomía, lograr la independencia o ser parte de Marruecos. 
    También confirmó que el Polisario acepta que los colonos marroquíes tomen parte en el referéndum, según el plan Baker, y lamentó que Marruecos siga poniendo muchos obstáculos en el plan de paz para lograr el referéndum supervisado por las Naciones Unidas
    La representante del Polisario en Ginebra, Omaima Abdsalam, habló sobre el derecho a la libre determinación garantizado en las Convenciones Internacionales y en la Declaración Universal de los Derechos Humanos a través de los pactos internacionales, señalando que todas las resoluciones del Consejo de Seguridad se derivan de la legitimidad internacional, siendo el principio de la libre determinación un pilar fundamental. 
    La presidenta de la Asociación Nova, Aabida Mohamed Bouzid, hizo hincapié en que los saharauis se adelantaron en declararse como un estado independiente construyendo las instituciones del estado. Así desafiaron las violaciones cometidas por la ocupación marroquí en sus territorios, el muro que divide al pueblo saharaui y la apropiación de los recursos naturales.
  • Maroc : L’argent du palais royal finance le terrorisme

    Le géant français des matériaux de construction Lafarge a payé des taxes à l’organisation État islamique entre 2013 et 2014, via sa cimenterie implantée à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Pour des raisons financières. Le groupe ne voulait pas prendre le risque que son chiffre d’affaires souffre de la guerre.

    C’est une enquête menée par le journal Le Monde et publiée ce mardi 21 juin qui a permis de révéler cette coopération entre l’entreprise française – numéro un mondial du ciment depuis sa fusion avec la multinationale suisse Holcim – et le groupe État islamique.

    Lafarge Maroc est une des filiales du groupe dont le roi Maroc possède depuis 2009 50% de ses actions à travers le holding royal SNI. Depuis sa fusion avec avec la société Holcim, Lafarge monopolise la production du ciment au Maroc.
    Le palais royal ne cesse d’accumuler les scandales. Après les fuites aux paradis fiscaux, les marocains découvrent que la générosité de leur roi arrive jusqu’au Commandeur des Croyants des daechiens Aboubakr El Baghdadi, au moment où les appareils de propagande de l’Etat marocain inodent la scène avec la prétendue guerre livrée par ses forces de répression contre le terrorisme et le crime organisé.
  • Paul Kagamé, le sauveur

    Depuis des années, le Maroc tente de tromper la communauté internationale sur ses relations avec l’Afrique. 
    Dans ce but, les marocains ont fait de Dakar leur avant-garde et le poste avancé pour mener leurs opérations de désinformation.
    Des prétendues agences d’information et de nombreux sites ont été créés pour louer les prétendus services que le Maroc rend aux africains et une influence religieuse du roi Mohammed VI qui n’existe que dans les lignes des supports makhzéniens.
    Dans une conjoncture caractérisée par l’isolement rotal du Maros à cause de sa politique expansionniste et sa persistance à vouloir mépriser le droit international, arrive le président Rwandais, Paul Kagamé.
    Sa visite a été synchronisée avec une situation d’isolement sans précédent pour les gouvernants de Rabat. Une situation qui a provoqué des délirs inédits, tel l’alliance et le partenariat stratégique avec la Russie, la Chine, et même avec les Jupiter et Saturnus.
    Le Maroc, avec cette visite, veut prouver qu’il a encore des amis en Afrique. La presse du régime louera tellement cette visite que les pauvres sujets de Mohammed VI penseront que M. Kagamé leur servira le Sahara Occidental dans un plateau d’or et cela permettra au Maroc de devenir la plus grande puissance économique et militaire du continent noir. Ils peuvent toujours y rêver! En fin de compte, rêver c’est un droit et c’est gratuit. 
  • Les besoins des réfugiés sahraouis au centre des préoccupations de l’ONU

    Réunion des donateurs en juillet à Genève
    Les besoins des réfugiés sahraouis sont au centre des préoccupations du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés qui a annoncé, à Alger, la tenue en juillet prochain à Genève d’une réunion des pays donateurs.
    En vue de soutenir l’assistance humanitaire aux réfugiés du Sahara occidental, le HCR tiendra le 12 juillet prochain à Genève une réunion des pays donateurs, a annoncé le représentant de cette agence onusienne en Algérie, Hamdi Bukhari. Cette réunion qui se tiendra avec le concours de plusieurs agences onusiennes, vise à mobiliser le maximum de donateurs et élargir l’espace des bailleurs de fonds, selon le représentant du HCR en Algérie, qui explique qu’«un document énumérant toutes les aides humanitaires aux besoins des réfugiés sahraouis sera envoyé à tous les pays sous forme d’appel pour les solliciter à contribuer financièrement à cette assistance humanitaire du HCR». Rappelant que le HCR travaille sur la base des contributions volontaires et son budget est alimenté à base de dons des bailleurs de fonds, M. Bukhari a également fait savoir que le Fonds de réserves d’urgence des crises humanitaires de l’ONU a été sollicité pour introduire les besoins des réfugiés sahraouis dans son programme. Il a, dans ce sens, précisé que le besoin exprimé en matière d’aides humanitaires globales dans les camps de réfugiés sahraouis, notamment l’eau, la santé et l’abri, est évalué à 32 millions de dollars, s’alarmant que «seulement 20% de cette somme sont disponibles pour l’année 2016». L’initiative du HCR s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale des réfugiés, qui se veut «une opportunité pour donner de l’espoir à cette population et souligner sa situation de plus en plus insoutenable» du peuple sahraoui. 
    Les attentes des réfugiés sahraouis 
    La situation que vivent les réfugiés sahraouis depuis plus de 25 ans interpelle à l’effet d’un changement radical pour sortir la question sahraouie de l’impasse. Les réfugiés sahraouis fondent de grands espoirs sur une action de la communauté internationale pour trouver une solution en faveur de l’aboutissement de leur cause juste. Lors de sa dernière visite aux camps des réfugiés sahraouis, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, attristé par une tragé- die humanitaire au Sahara occidental occupé qui dure depuis quatre décennies, avait adressé un message aux donateurs internationaux, «pour accroître leurs aides à ce peuple oublié». Insistant sur le droit inalié- nable du peuple sahraoui à l’autodétermination, le chef de l’ONU avait assuré qu’il allait œuvrer à faire avancer ce processus, qualifiant la présence marocaine au Sahara occidental d’occupation.
    Contributions de l’Algérie en faveur du peuple sahraoui 
    Dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui, l’Algérie multiplie les contributions en faveur des réfugiés sahraouis dans divers domaines, notamment en matière de sécurité, santé, éducation ainsi que l’aide en produits alimentaires. Des caravanes initiées par les autorités algériennes ou la socié- té civile se rendent régulièrement dans les camps de réfugiés, telle que celle organisée au titre de la fête internationale des travailleurs début mai consacrée cette année par l’Algérie à la cause sahraouie. L’Algérie a toujours été un pays d’accueil depuis son indépendance et sa contribution «inestimable» démontre une «solidarité active» avec les réfugiés en général, et les réfugiés du Sahara occidental en particulier, s’est félicité le représentant du HCR en Algérie, affirmant que l’agence onusienne travaille, en étroite collaboration, avec les autorités compé- tentes algériennes pour assurer assistance et appui aux réfugiés sahraouis. Réfugiés dans le monde Le HCR a enregistré près de 60 millions de déplacés dans le monde, dont plus de 19 millions de réfugiés et 10 millions d’apatrides. Selon l’agence onusienne, 51% des réfugiés dans le monde ont moins de 18 ans et 46% sont âgés entre 18 et 59 ans. Convaincu qu’il faut montrer aux dirigeants mondiaux la solidarité des peuples avec les réfugiés, le HCR a lancé une pétition en juin pour envoyer aux gouvernements un message fort selon lequel ils doivent travailler ensemble et contribuer équitablement pour venir en aide aux réfugiés, selon l’ONU. Cette pétition, qui demande aux gouvernements d’assurer que «chaque enfant réfugié soit scolarisé, que chaque famille réfugiée puisse vivre en lieu sûr, et que chaque réfugié puisse travailler ou acquérir de nouvelles compé- tences pour contribuer dans sa communauté», sera remise au siège de l’ONU avant l’Assemblée générale le 19 septembre prochain. La Journée mondiale des réfugiés est célé- brée chaque année le 20 juin, suite à l’adoption de la résolution 55/76 de l’Assemblée générale de l’ONU, le 4 décembre 2000. Le 20 juin coïncide avec l’adoption de la Convention de 1951 relative au statut de réfugié. A ce jour, 160 pays y ont adhéré. 
  • Ciné thématique de canal Algérie : UN MUR DANS LE DESERT d’Hervé Feron

    Par Benyassari
    Les deux parties de la soirée cinéma du 2 juin 2016, sont consacrées à deux peuples qui luttent encore en ce début du 21e siècle, pour l’indépendance. Deux peuples oubliés, le peuple Palestinien et le peuple Sahraoui, qui mènent dans l’indifférence internationale une lutte âpre et longue qui s’est imposée à une bonne partie de l’opinion mondiale mais qui, compte tenu du rapport de force issu de l’effondrement du mur de Berlin 1989, est devenue une lutte ingrate, une lutte otage des enjeux géopolitiques des grandes puissances et de leurs intérêts. 
    Le premier film, UN MUR DANS LE DESERT, d’Hervé Feron tente de restituer l’épopée épique de la lutte du peuple Sahraoui et son mouvement, Le Front Polisario (Front pour la libération de la Saguia El Hamra et du Rio d’El Oro), qui a fini par s’identifier à sa longue marche. Le commentaire du film, est assuré par le comédien, Pierre Richard. Le mur, c’est cette longue barrière hérissée de mines anti personnelles et qui s’étend sur des centaines et des centaines de kilomètres, défendue par les blindés et l’artillerie lourde et qui mobilise le gros des troupes marocaines, pour isoler dans le Sahara occidentale, la partie utile du territoire qui recèle les ressources du sous-sol. La partie historique du film, réaffirme l’identité de ce peuple, sa différence d’origine, de culture, d’enracinement par rapport au peuple marocain au nom de qui s’exerce, menée par l’armée du makhzen, l’oppression actuelle. Les dessins rupestres balisent la vie communautaire et l’activité économique et plongent les racines de ce peuple, dans l’histoire lointaine. Ils témoignent à travers les âges, de cette épopée qui est désormais parachevée par une lutte de libération nationale contre l’occupation. Aussi loin que se souvienne la mémoire, ce peuple a été libre, même si le pays n’avait pas de nom précis et des frontières délimitées. Des choses « qui sont inimaginables dans le monde d’aujourd’hui », commente Ahmed-Baba Miské, qui a des racines aux confins mauritano-sahraouis, qui a animé le mouvement anticolonialiste en Mauritanie et a été membre fondateur du front Polisario. Il a rédigé un ouvrage de référence, en 1978, front Polisario, l’âme d’un peuple. Ce peuple, s’est battu contre les portugais et la tradition désigne beaucoup de cimetières où ces derniers, sont enterrés. Ce fait remonte au XVe siècle. A l’époque, le Portugal « grande puissance maritime et pionnier de l’expansion européenne, cherchait des voies de pénétration dans le continent africain.» Les sahraouis défendaient farouchement leur liberté et celle de l’Afrique1.
    En 1884-1886, les Espagnols abandonnant la force, signent des traités commerciaux avec les sahraouis2. Une manière de prendre option pour plus tard. Cette souplesse contrastait avec la politique agressive de la France. Mais ce jeu de dupes, allait se traduire par une curée pour l’Afrique, dans le cadre de la conférence de Berlin en 1885. C’est là, que l’Espagne fit valoir ses droits sur le Rio de Oro, « droits historiques et naturels ». Même décadente, l’Espagne allait prendre un bout de l’Afrique, pour conforter l’illusion unanime autour du projet d’aller « civiliser les sauvages.» L’Espagne cueille les fruits de la politique coloniale de la France. Mais des négociations « laborieuses et âpres sont menées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, entre Madrid et Paris.
    La première résistance exclusivement bédouine, traditionnelle s’acheva au milieu des années 1930. Un atavisme guerrier, faisait négliger aux patriotes sahraouis tout ce qui n’était pas le fusil. La sédentarisation à partir des années 1960, allait donner au mouvement, une base sociale urbaine. Les sahraouis, vont alors apprendre que « d’autres méthodes de lutte pouvaient relayer, préparer et guider la lutte armée.» Des villes, Aïoun, Smara, Dakhla et plus tard Tan-Tan, où vont se brasser des idées, vont relayer la lutte dans le désert. On ignore généralement que presque toute la résistance à la pénétration et à l’occupation coloniales, c’est trente années de luttes héroïques et légendaires contre la France.»3 L’occupation marocaine, c’est l’exil de tout un peuple, par la volonté d’effacer son histoire, sa culture, tout ce qui se rapporte à son identité. L’image rendue, est belle comme peut l’être celle d’un peuple qui lutte pour sa survie. Elle restitue aussi, la tragédie. Celle d’une partie du peuple Sahraoui, réfugié dans les camps installés aux confins du pays perdu, en territoire algérien, à Tindouf. Là, les réfugiés sahraouis, ont essayé de reconstruire une vie, un foyer et d’entretenir un rêve de retour au pays perdu. Les gosses vont à l’école, les adultes vaquent à des occupations qui ressemblent beaucoup à leur déracinement. Le quotidien, est lui marqué par les urgences d’un camp de réfugiés où l’aide internationale suffit à peine, mais les gens ont appris à vivre de peu, sinon à survivre. Ils survivent avec le rêve chevillé au corps. Le film montre toute la profondeur de cette quête. Il restitue toute la chaîne humaine qui à travers le monde a épousé la cause sahraouie.
    Un festival international du cinéma du Sahara, est né grâce à la solidarité de cinéastes espagnols, de comédiens français. La lutte, à force de ténacité a acquis de la sympathie à travers le monde. La vie quotidienne, prend pied dans un univers dominé par la quête de donner forme à l’obsession nationale, du pays perdu. Elle restitue l’effort à faire dans les camps, pour donner vie à la culture du peuple, à sa mémoire collective, à sa créativité. Une maison d’édition, parrainée par la solidarité internationale est née. Elle sert déjà à éditer les jeunes plumes. Un centre national, de formation cinématographique existe. Il forme de jeunes cinéastes. Comme pour la guerre de libération nationale en Algérie, l’image accompagne le combattant.
    Le centre, a à son actif, des documentaires et un long métrage d’une heure. Dans son long parcours, l’état sahraoui, a formé beaucoup de cadres jeunes. La plupart des médecins formés, se sont exilés par manque de moyens ou d’enthousiasme. Les camps de réfugiés, souffrent d’une carence sur le plan de l’encadrement sanitaire. Des associations essaient d’encadrer des activités dans la société et participent à l’animation de la jeunesse et à garantir son insertion dans la vie économique et sociale des camps. Dans le quotidien des camps, les sahraouis vivent une situation de réfugiés qui dure depuis quarante ans. Ce quotidien, essaie de donner un sens à cette durée qui s’est fourvoyée dans les méandres d’un cessez le feu qui consacre une situation de ni guerre, ni paix interminable, de plus en plus insupportable. Le romantisme d’un peuple qui veut rester debout, qui frôle la survie tous les jours, saura-t-il dépasser l’impasse que subi un mouvement de libération national, par le fait d’un rapport de force international, défavorable ? Les puissances conservatrices, hégémoniques, la France et les Etats-Unis, ont encore une fois une lourde responsabilité. Elles participent à perpétuer l’oppression du peuple sahraoui et favorisent la prédation de ces ressources naturelles. 
    1 Front Polisario, l’âme d’un peuple. Ahmed-Baba Miské. Editions Rupture. 1978.
    2 Ouvrage cité.
    3 Idem
  • Il y a 35 ans, Hassan II massacrait la foule de Casablanca

    La visite du président du Ruanda coincide avec une éphéméride macabre, celle du massacre commis par le roi Hassan II en 1981. Ce jour-là, le roi du Maroc a donné l’ordre aux hélicoptères de son armée de tirer sur la foule sortie dans ce qui a été connu comme la révolte du pain. 

    Des centaines de jeunes sont tombés sous le feu de ce tyran qui n’a pas hésité, trois ans après, à appeler les manifestants « des apaches qui passent leur temps dans la contrebande ».
    En novembre 1975, dans une interview accordé à un journal américain, il a appelé les guerrilleros sahraouis « des contrebandistes » et il a donné à l’armée marocaine de tirer sur eux. 

    Ceux qu’il a appelé des contrebandistes lui ont enlevé le sommeil pendant le reste de sa vie et continue, aujourd’hui de rendre les nuits de son fils cauchemardesques.

    Quelques jours plus tard, Hassan II était reçu en grandes pompes à Paris et il déclarait à la télévision française:
    « Je peux vous dire une chose. Jamais, au grand jamais, lorsque le climat s’est dégradé entre le Maroc et la France, jamais au grand jamais, il n’y a eu le moindre nuage entre l’Elysée et le palais royal de Rabat. Les droits de l’homme c’est une affaire subjective et une affaire climatologique. Montesquieu vous le dira ».

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=0IYzrMuJe7E]