Mois : juin 2016

  • Reprimenda a la diplomacia española por su ausencia en la despedida al Presidente saharaui

    Las autoridades españolas no enviaron representación alguna a las honras fúnebres del dirigente del Frente Polisario y presidente de la República Saharaui,Mohamed Abdelaziz, fallecido el 31 de mayo pasado en el exilio, Tinduf (Argelia).
    José Taboada, presidente de la Coordinadora Estatal de Organizaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara), sí acudió a los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf. En declaraciones a la Agencia Efe, Taboada calificó de “vergonzosa” la decisión dados los estrechos lazos de España con el pueblo y el conflicto saharaui, y denunció “la contradicción que supone que se preocupe de Venezuela y dé nacionalidad a venezolanos mientras se la niega a saharauis que fueron españoles”.
    Luis Portillo envió por correo la noticia publicada por EFE. Un diplomático español le contestó agradeciéndole la información y manifestando: “Como os podéis figurar, me hubiera gustado asistir. Esperamos el cambio en Santa Cruz [sede del Ministerio de Asuntos Exteriores y Cooperación] a ver si -con vuestra ayuda- podemos comenzar a hacer algo positivo”.
    Portillo nos ha enviado el texto de su contestación al mencionado diplomático, que reproducimos a continuación:

    Con todos mis respetos, creo que nuestros diplomáticos podrían haberse mojado algo, que para eso les pagamos. En su momento, ya dejaron a Jaime de Piniés con el culo al aire, defendiendo lo indefendible y teniéndose que guardar toda su lucha por que España tuviera un papel digno y se cumpliera la legalidad internacional, para llegar a la supervergonzosa situación en que estamos hoy los españoles y la trágica, horrorosa y desesperada del Pueblo Saharaui.
    No sé qué contestarle a los deseos buenistas, que jamás ha materializado la diplomacia española. Ni una letra en un periódico, ni nada claro. Por tontos e inútiles, serán los franceses quienes se pongan la medalla cuando el Pueblo Saharaui sea libre e independiente, después de haber sido los primeros en intoxicar, mentir y matar saharauis.
    Mi conocimiento es poco y mi indignación mucha; y quizás no tenga mucha razón. Pero mire Ud., si de verdad la diplomacia española quiere hacer algo honesto y coherente, puede empezar a planteárselo ya, porque la próxima vez, en la próxima ocasión, los españoles –“lo mejor del pueblo español”, ¿recuerda?- vamos a inundar con nuestra presencia física y solidaria los campamentos de Tinduf. Y hasta puede que vayamos en pateras a invadir el Sáhara ocupado por Marruecos.
    Frank Ruddy, Thomas M. Franck, Hans Corell, Noam Chomsky… y una larga lista de personas importantes (¡hasta el propio Ban Ki-moon!) han hecho mucho más -sin ni siquiera ser españoles- que toda la caterva de funcionarios chusqueros del Palacio de la Santa Cruz y Orden. No me pongan a Moratinos como ejemplo, porque todos ellos, con sus respectivos gobiernos son unos cobardes y traidores, a su pueblo, al pueblo saharaui y a la legalidad internacional.
    ¡Dense ustedes prisa en corregir sus planteamientos y falsedades antes de que vengan los gabachos, como en 1808, y se pongan ellos solitos todos los oropeles! Recuerden también, y díganselo a sus compañeros, que ya entonces los españoles combatieron al mayor ejército de Europa (¿del mundo?) y consiguieron que se volvieran al Sena. ¡Y con el Ejército español acuartelado! para no ensuciarse, como querían los napoleónicos, como hace ahora nuestro Gobierno, cediendo a las presiones alauitas, como han hecho todos los gobiernos anteriores (“…mi Partido estará con vosotros has la victoria final”).
    Puede que nadie se los haya dicho así, pero pregúntenle a los saharauis, con tantas… “operaciones conjuntas” franco-españolas de división y exterminio. El colonialismo es así, el orden natural, ¿no? Pero, en fin, muchos pueblos que hoy son independientes fueron antes colonias o países dominados, y de / por potencias muy importantes.
    Les agradeceré disculpen en lo posible mi escrito impulsivo. Pero ya les digo: si este es mi humor, ¿cómo será el de los propios saharauis?
    Atentamente,
    Luis Portillo Pasqual del Riquelme

    Eneko
  • 40 ans de combat pour la liberté

    Le parcours du défunt est long, et même très long, puisqu’il remonte à la création du Front Polisario (Front de libération du Sahara occidental) depuis sa création le 10 mai 1973. Un moment historique contrarié par l’invasion marocaine deux années plus tard, en novembre 1975. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario est décédé des suites d’une longue maladie, a annoncé hier l’ambassade de la RASD à Alger. 
    Mohamed Abdelaziz, qui a succédé à El Ouali Mustapha Sayyed, mort au combat en 1976, ne pourra donc pas poursuivre la lutte du peuple sahraoui, qui dure depuis près d’un demi-siècle, pour le recouvrement de ses droits nationaux. Toutefois, le parcours du défunt est long, et même très long, puisqu’il remonte à la création du Front Polisario (Front de libération du Sahara occidental) depuis sa création le 10 mai 1973. Un moment historique contrarié par l’invasion marocaine deux années plus tard, soit en novembre 1975. 
    C’est donc le début de la lutte armée contre le nouvel occupant, une phase soutenue par l’écrasante majorité des pays de la planète, s’agissant d’une question de justice, qui plus est soutenue par l’ONU, qui avait inscrit le Sahara occidental sur sa liste des pays et territoires non autonomes. L’ONU n’a jamais renié ses positions, puisqu’à travers le processus de paix qu’elle parrainera, toutes ses résolutions auront pour référents les appels rappelant avec force qu’il s’agit d’une question de décolonisation. Mohamed Abdelaziz a bien dirigé la lutte armée de son peuple, mais il n’en a par contre jamais fait une fin en soi. Il a siégé par conséquent à la table des négociations avec la puissance d’occupation, jusqu’à la conclusion d’un accord de paix en 1990. Ce fut un succès majeur pour le peuple sahraoui dont l’Etat est reconnu internationalement, la RASD étant par ailleurs membre fondateur de l’Union africaine (UA) en 1999. 
    C’est cet accord conclu après d’âpres négociations entre le Maroc et le Front Polisario qui sera ensuite endossé par l’ONU une année plus tard, devenant même le sien. Le Maroc reconnaissait donc le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et donc le choix entre l’indépendance totale et le rattachement au Maroc. Une phase décisive contrariée par le refus du Maroc d’appliquer le plan en question. C’est là justement qu’apparaît le leadership du défunt Mohamed Abdelaziz, qui a fait preuve à la fois d’intransigeance et de souplesse. Pas question de renoncer aux droits nationaux du peuple sahraoui, mais sans abandonner la voie diplomatique. Il fallait, laissait-il entendre, épuiser tous les moyens, et on se rend compte de quelle manière, la question sahraouie est sortie de l’oubli et que désormais elle s’impose d’elle-même. On a vu dernièrement comment avait réagi la Cour de justice européenne ne s’opposant pas par ailleurs à la démarche entreprise auprès d’elle par le Front Polisario. Ou encore, la décision américaine d’exclure les territoires sahraouis de la zone de libre-échange Etats-Unis-Maroc. Une gifle pour ce dernier, qui a déployé des moyens considérables pour faire entériner son occupation du Sahara occidental. Plus que cela, la défaite marocaine est totale pour n’avoir pu faire des Sahraouis de bons sujets. Lors des négociations Maroc-Front Polisario entamées à Londres en 1997, tout a été dit avec une extrême précision et l’ONU en prendra acte lors d’un vote du Conseil de sécurité en 1995, déjouant une manœuvre marocaine en vue d’élargir le corps électoral sahraoui. La boucle est ainsi bouclée, et elle le sera encore plus avec la situation dans les territoires occupés où, constate-t-on, le sentiment indépendantiste n’a jamais été aussi fort. Ce sont ces périodes-là que le défunt leader sahraoui a dirigées ou encouragées. Un parcours remarquable avec une internationalisation de fait de la question du Sahara occidental. 
  • Sahara occidental: Mohamed Abdelaziz inhumé au carré des martyrs, à Bir Lahlou

    Le secrétaire général du Front Polisario et président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été inhumé samedi dernier à Bir Lahlou, dans les territoires libérés. Il y repose désormais, après plus de quarante ans de combat militaire et de lutte politique pour l’autodétermination du Sahara occidental. Sa dépouille a été la première à être ensevelie au carré des martyrs de la cause sahraouie. Elle sera bientôt rejointe par les ossements des combattants morts les armes à la main, dont ceux de Mustapha El Ouali Sayed, tué en 1976 alors que la guerre contre l’armée marocaine faisait rage.
    Il est 12h30 ce vendredi 3 juin, quand la dépouille du défunt Mohamed Abdelaziz est arrivée à l’aéroport Commandant-Ferradj de Tindouf, transportée à bord d’un avion de la compagnie national Air Algérie. Drapé de l’emblème sahraoui, le cercueil du leader sahraoui a été descendu de l’avion et transporté par des éléments de la Protection civile jusqu’au seuil du salon d’honneur, où une cérémonie de recueillement lui a été rendue et la Fatiha récitée à sa mémoire. Parmi les présents aux funérailles, une importante délégation algérienne, parmi laquelle figuraient des dirigeants de premier plan, tels le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, et le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni. Sans compter les parlementaires et les personnalités politiques et associatives nombreuses ainsi que les représentants politiques et diplomatiques des 84 pays qui reconnaissent la RASD qui ont fait le déplacement pour accompagner le président sahraoui à sa dernière demeure. Quelque temps après, le cortège funéraire s’est dirigé vers Hassi Rabouni, qui tient lieu de siège de la présidence de la République sahraouie, à 23 km de l’aéroport de Tindouf. Sur place, le cercueil du défunt a été porté par des militaires sahraouis sous une chaleur infernale, mais qui n’a découragé personne parmi les délégations sahraouies venues pour le dernier adieu avant le grand départ vers Bir Lahlou. Douleur et émotion se lisaient sur tous les visages… Des larmes coulaient, des femmes s’étaient effondrées de chagrin… « O martyr, repose en paix ; à la lutte, il n’y aura pas d’alternative, nous allons poursuivre le combat jusqu’à l’autodétermination », lançait la foule au passage du cercueil présidentiel. Peu de temps après, et contre toute attente, de jeunes Sahraouis, une centaine peut-être, ont débordé le piquet d’honneur pour se ruer sur le siège de la Présidence et scander le nom de Mohamed Abdelaziz et chanter l’hymne sahraoui. Un spectacle jamais vu dans les camps, qui restera sans doute dans les mémoires, « jusqu’au retour à la mère patrie », nous dira dans un sanglot une militante sahraouie au milieu de ses compatriotes qui se sont rassemblées en bordure du parcours par lequel a été passé sur un véhicule militaire le catafalque présidentiel pour le regarder une dernière fois ou le suivre de 17h à 21h, c’est-à-dire à la fin de la journée et à la tombée de la nuit quand la chaleur a légèrement baissé. 
    Emotion et détermination
    Des milliers de personnes ont ainsi accompagné le convoi funéraire à travers les camps d’El Ayoune et d’Aousserd où les drapeaux du Sahara occidental et ceux de l’Algérie flottaient haut. Des jeunes suivaient le convoi Smartphones en main ; des enfants, dont les voix ont fait frissonner, ont crié : « Martyr, repose-toi, à l’indépendance, il n’y a pas d’alternative », « Camarade Mohamed, repose en paix, nous continuerons ton combat », des slogans repris ensuite par tous ceux et celles, hommes et femmes, enfants et jeunes de tout âge, sont sortis pour l’ultime adieu. Au milieu de la foule en douleur, une voix, celle d’un vieux réfugié sahraoui : « Depuis le décès de Mustapha Wali Sayed, en 1976, on n’a pas connu des funérailles aussi impressionnantes que celles de Mohamed Abdelaziz. Comme il y a quarante ans, le peuple sahraoui est là. » A un moment, le cordon de sécurité avait du mal à retenir la foule, notamment à la sortie du camp d’Aousserd, où le mouvement des gens vers le cercueil présidentiel a dû être contenu plus vigoureusement, avant d’être repoussé énergiquement pour qu’il n’y ait pas d’accident durant l’itinéraire. Les mêmes scènes se sont répétées aux camps de Smara et de Boujdour où la population voulait à tout prix rejoindre le convoi funéraire et où des centaines de personnes ont appelé à la tenue du référendum que tous les réfugiés sahraouis attendent. A la tombée de la nuit, la dépouille présidentielle a été conduite par hélicoptère jusqu’à Bir Lahlou, dans les territoires libérés. Pour le rejoindre, un cortège d’une cinquantaine de voitures a pris la route vers 23h40 pour arriver sur les lieux à 6h35, faisant ainsi dans l’obscurité noire du désert 7 heures sur une route rocailleuse. Samedi 5 juin, vers 9h30, sous un vent fort, la dépouille du président Abdelaziz est installée à bord d’un char, avant que les honneurs ne lui soient rendus par un détachement de l’Armée de libération du peuple sahraoui. Des membres du secrétariat national du Polisario et du Conseil national sahraoui ainsi que des ministres du gouvernement et des membres de la famille Abdelaziz, des anonymes aussi venus des camps de Tindouf, se sont ensuite regroupés devant le lieu où le président sahraoui devait être mis en terre. Tous étaient devancés par Khatri Addouh, président sahraoui par intérim, dans une cérémonie funéraire à la fois humble, à l’image du leader disparu, et grandiose à l’exemple d’une cause dont les défenseurs n’entendent « pas baisser les bras ni abdiquer », a déclaré M. Addouh au moment de l’inhumation. L’oraison funèbre a été lue par Ahmed Mohamed Ahmed, membre du secrétariat national du Polisario et compagnon d’arme du regretté. Il a déclaré, en référence à la grandeur du défunt, que Mohamed Abdelaziz a adressé un message de condoléances au peuple marocain lors du décès en 1999 du roi Hassan II. Aujourd’hui, a-t-il regretté, « la famille royale jubile à la perte de notre Président », affirmant dans ce contexte que le peuple sahraoui va reprendre le flambeau et continuer le combat jusqu’à ce qu’il extorque son indépendance. 21 coups de feu ont été tirés en l’honneur de l’ancien combattant.

    http://www.reporters.dz/index.php/monde/sahara-occidental-mohamed-abdelaziz-inhume-au-carre-des-martyrs-a-bir-lahlou

  • Le candidat á la présidence de la RASD doit avoir une expérience combative (Constitution)

    Les sites de la DGED se donnent à des délires à ce sujet. Leur ignorance est flagrante. Ils parlent de a succession du défunt président de la République Arabe Sahraouie Démocratique, Mohamede Abdelaziz sans connaissance de cause. 
    Selon la Constitution sahraouie, le candidat à la présidence doit avoir une expérience combative. C’est-à-dire, il doit avoir lutté dans les rangs de l’Armée de Libération Sahraouie. Il devait avoir combattu l’occupant marocain avec les armes. Mohamed Abdelaziz a été blessé par balle à trois reprises. Et à chaque fois, il regagnait son poste après la guérison de ses blessures.
    Par conséquent, plusieurs noms cités par les supports makhzéniens sont éliminés. Parmi eux, Abdelkader Taleb Omar, Mohamed Lamine Ahmed, Khatri Addouh, etc…
  • La Constitución elimina a muchos candidatos a la sucesión de Mohamed Abdelaziz

    Muchos rumores corren a cargo de los servicios de inteligencia marroquí sobre los candidatos a la sucesión del difunto presidente Mohamed Abdelaziz. Se dieron a conocer nombres como el de Abdelkader Taleb Omar, Mohamed Lamine Bouhali y Brahim Ghali.
    Sin embargo, hay un detalle que no se debe olvidar : La Constitución establece que el candidato a la presidenca de la República debe poseer una experiencia combaitva. Es decir, tiene que haber pasado por el campo de batalla. Tiene que haber luchado en las filas del Ejército Popular de Liberación Saharaui (EPLS).
    Este requisito elimina a Abdelkader Taleb Omar, Mohamed Lamin Ahmed, Jatri Aduh y muchos otros cuyas misiones se limitaron a tareas de orden civil.
  • El Sahara, la CIA, el Borbón y la “modélica” Transición

    Alfredo Grimaldos
    El 25 de abril de 1974, la Revolución de los Claveles en Portugal hace saltar todas las alarmas de la CIA y convierte a la península Ibérica en centro de atención especial de los servicios de inteligencia norteamericanos. Al mismo tiempo, la dictadura militar de Grecia se derrumba; la salud de Francose está debilitando y el futuro de España también resulta incierto, y en Italia, los comunistas se encuentran más cerca que nunca de participar en un Gobierno nacional. El desarrollo incontrolado de la revolución portuguesa puede acarrear la pérdida de la base norteamericana de Lajes, en las Azores. Y esa instalación es vital para la Fuerzas Aéreas de Estados Unidos: durante la reciente guerra del Yon Kippur, en 1973, ningún otro país de la OTAN, salvo Portugal, ha permitido repostar a los aviones norteamericanos que se dirigían hacia Israel.
    “Yo no podía imaginarme a Ford, Kissinger y sus aliados europeos, observando tranquilamente cómo se desarrollaba la revolución en Portugal”, escribe Pilip Agee en su libro “Acoso y Fuga: con la CIA en los talones. Este país era miembro fundador de la OTAN, prueba de que, después de la Segunda Guerra Mundial, Washington había estado dispuesta a abrazar a cualquiera con tal de que fuesen anticomunista”.
    En agosto de 1974, el teniente general Vernon Walters, director adjunto de la CIA, visita Portugal para calibrar la situación. Y pocas semanas más tarde se produce la “marcha de la mayoría silenciosa” del general Spínola y el fallido contragolpe encabezado por este general el 28 de septiembre. Antonio de Spínola es un hombre ligado a la CIA, abiertamemente anticomunista, que estuvo en España, durante la Guerra Civil, con las columnas portuguesas que apoyaron a Franco.
    Algunos de los sucesos que se empiezan a producir en Lisboa para desestabilizar al Gobierno de la Revolución son repetición de acontecimientos ya conocidos: en Brasil, diez años antes, Walters ocupaba el cargo de agregado militar de la Embajada de Estados Unidos en Río de Janeiro, y su papel fue clave para ayudar a que se fraguara el golpe de Estado contra el régimen constitucional encabezado por el presidente Goulart. Entre las operaciones más eficaces destinada a provocar el levantamiento militar, destacaron las grandes marchas callejeras realizadas contra el Gobierno, muy parecidas a la de Spínola en Portugal.
    La CIA envía a Lisboa, como embajador, a uno de sus hombres fuertes, Frank Carlucci, con la misión de emplearse a fondo hasta que se consiga neutralizar el proceso sociopolítico desencadenado el 25 de abril, a partir de que sonaran por la radio los primeros compases de “Grandoal vila morena”. Para que no haya dudas sobre la implicación directa de la Agencia en los asuntos internos de Portugal, Carlucci será posteriormente ascendido a director de operaciones encubiertas de la CIA, cargo que ocupará con Ford y Carter. Carlucci mantiene una relación muy directa con el futuro secretario de Defensa Caspar Weinberger y con Donald Rumsfeld, en ese momento jefe de gabinete de Gerald Ford. A finales de 1975, la CIA consigue provocar la caída del gobierno izquierdista de Vasco Gonçalves y asciende al poder uno de los hombres controlados por Estados Unidos, Mario Soares.
    Mientras tanto, en España continúa la incertidumbre política. La salud de Franco se deteriora rápidamente y su desaparición física parece inminente. Aprovechando la delicada situación que vive el Régimen en esas horas, el omnipresente Walters aparece también para echarle una mano a su viejo amigo Hassan II. No en vano, el periodista Bod Woodward ha descrito a Vernon Walters como el representante del monarca alauita en la CIA.
    LA ANEXIÓN DEL SAHARA
    Desde los tiempos del desembarco norteamericano en sus costas, durante la II Guerra Mundial, Marruecos ha sido considerado un aliado primordial por Estados Unidos. Las alteraciones provocadas por la influencia de la revolución portuguesa, que pone en peligro la base de las Azores, convierten en un lugar geoestratégico especialmente sensible toda esa zona del Atlántico tan próxima al estrecho de Gibraltar. Además, investigaciones realizadas durante los primeros años 70 demuestran que se puede obtener uranio a través del ácido fosfórico procedente del fosfato. Y el Sahara Occidental es el principal productor del mundo de este mineral. Tampoco hay que desdeñar, de cara al futuro, la importancia de sus reservas petrolíferas.
    En esas circunstancias, el director adjunto de la CIA comienza a maniobrar en favor de Marruecos, para que Hassan II se apodere de lo que, hasta ese momento, ha sido el Sahara español. Y empieza a gestarse la “Marcha Verde”. Le Monde Diplomatique, en su edición en lengua inglesa, ha publicado en 2005 un informe, sustentado en documentos desclasificados de los archivos de Estados Unidos, en el que se llega a la conclusión de que la apropiación del Sahara por parte de Marruecos, en 1975, tiene éxito gracias a la intervención de Estados Unidos a su favor. En uno de estos documentos, enviado por el director de la CIA, William E. Colby, a Kissinger se indica que hay que intentar, a toda costa, “controlar la reacción contraria a Marruecos que van a provocar en La Haya sus reivindicaciones sobre el Sahara Occidental”. Y añade: “Es posible que Hassan II haya llegado a la conclusión de que una intervención armada española contra su invasión del Sahara provoque una mediación internacional favorable a sus intereses”.
    Está claro que todos consideran a los integrante de la “Marcha Verde” exclusivamente carne de cañón. El informe de Le Monde cita otro documento desclasificado en el que Kissinger, después de reunirse con el presidente Gerald Ford y con el Consejero para Asuntos Europeos, Arthur Hartman, señala: “Hay que llevar el tema a la ONU, pero con la garantía de que el Sahara pase a Marruecos”.
    Mientras el secretario general de la ONU, Kurt Waldheim, recorre los países implicados en el proceso de autodeterminación del Sahara, Marruecos, a sus espaldas, urde, junto a Estados Unidos, una estrategia para apropiarse del territorio. El eje de la actuación sobre el terreno consiste en lanzar una masiva marcha civil marroquí que se introduzca en territorio saharaui. Paralelamente, las presiones políticas ejercidas por Estados Unidos deben hacer desistir a las tropas españolas de utilizar la fuerza para defender sus posiciones.
    La “marcha” la diseñan agentes de los servicios de inteligencia norteamericanos en un gabinete de estudios estratégicos situado en Londres y financiado por Kuwait. El secretario de Estado norteamericano, Henry Kissinger, es quien da el visto bueno a la operación. Hassan II encarga a su secretario de Defensa, el coronel Achakbar la supervisión de los trabajos. El monarca marroquí asume, imperturbable, que en caso de que se desate la violencia, pueden producirse hasta 30.000 bajas entre sus súbditos embarcados en la “marcha”.
    El 21 de agosto de 1975, Kissinger se halla en Jerusalén cuando recibe la confirmación de que el proyecto está listo. Casi dos meses antes de que la Corte de La Haya se pronuncie, el secretario de Estado norteamericano cierra la entrega del Sahara a Marruecos con un telegrama remitido a Rabat desde la embajada de Estados Unidos en Beirut. “Laissa podrá andar perfectamente dentro de dos meses. Él la ayudará en todo”, dice el texto. “Laissa” es el nombre en clave de la “Marcha Blanca” que se ha estado preparando y que dos meses después lanzará Hassán II con el nombre de “Marcha Verde”. “Él” es Estados Unidos.
    EL PRÍNCIPE HEREDERO Y SU “HERMANO MAYOR”
    El 2 de noviembre, con Franco consumiéndose ya de forma irreversible, Marruecos amenaza con una invasión pacífica del Sahara Occidental, un territorio al que se la ha adjudicado, hace años, la condición de provincia española de pleno derecho. El Príncipe Juan Carlos, en funciones de jefe de Estado, realiza una visita relámpago a El Aaiún para hablar con los mandos militares españoles y les comunica la decisión de abandonar el territorio. Enfrente está Hassan II, a quien él considera un “hermano mayor” y con quien va a mantener una estrecha relación hasta su muerte.
    Vernon Walters reconoce, en su libro “Silent missions”, que ayudó al príncipe Juan Carlos y a Hassan II a negociar la retirada de las tropas españolas del Sahara y la posterior anexión de la ex “provincia” española.
    Los norteamericanos incrementan el suministro de armas y municiones a Marruecos desde que comienzan a producirse las primeras tensiones en la zona. Además, para no aparecer como claros impulsores de una guerra de anexión, utilizan un mecanismo complementario para apoyar bélicamente a Hassan II: la transferencia de armas a través de países amigos. Como Jordania, que envía a Marruecos 26 aviones F-54, en mayo de 1976, y 16 morteros de 155 mm. en octubre. Más adelante, con la Administración Reagan, esa ayuda se incrementa notablemente. El secretario de Defensa Caspar Weinberger autoriza el envío de armamento “sin límite” para acabar con la “rebelión” en el Sáhara y 30 instructores norteamericanos comienzan a entrenar a los pilotos marroquíes en tácticas antimisil. En octubre de 1981, Vernon Walters visita Rabat para reafirmar a Hassan II el apoyo de Estados Unidos a su política de anexión.
    Durante el Consejo de ministros del 17 de octubre de 1975, el Gobierno de Arias Navarro decide abandonar el Sahara. Ante el inminente fallecimiento de Franco, elude sus compromisos internacionales de apoyo a la autodeterminación del Sahara y cede ante las pretensiones de Marruecos, que goza del apoyo total del Imperio en este conflicto. En esas circunstancias, la debilidad del régimen de Franco, cuyos pupilos ya están centrados en cómo dirigir la Transición, propicia la rápida firma de un tratado en Madrid con Marruecos y Mauritania, en noviembre de 1975. Al mismo tiempo que el Príncipe visita a las tropas acantonadas en el desierto saharaui, su agente Manuel de Prado y Colón de Carvajal se entrevista con el secretario de Estado Henry Kissinger. “A la incapacidad del dictador habría que unir las informaciones que indican que el Príncipe Juan Carlos habría negociado con la CIA la retirada española”, escribe Antonio Díaz Fernández, en su libro “Los servicios de inteligencia españoles. Desde la guerra civil hasta el 11-M”.
    El Tratado de Madrid supone la cesión de la administración del Sahara a Marruecos y Mauritania, con un vago compromiso para que las nuevas potencias administradoras del territorio procedan más tarde a su descolonización. A principios de 1976, cuando las tropas españolas abandonan el Sahara, se inicia una guerra de resistencia del Frente POLISARIO, apoyado por Argelia, que impide una dominación estable marroquí y provoca la retirada de Mauritania en 1979. La mayor parte de los militares españoles que sirvieron en el Sahara consideraron su definitivo abandono en manos de Marruecos una traición al pueblo saharaui, que 30 años después, todavía no es dueño de su propio territorio.
  • Un agente de la DGED marroquí ridiculizado por un diplomático saharaui

    El agente marroquí, Mahyub Salek, « El Yafaf »

    En una emisión de la televisión alemana en árabe, la Deutche Wele, sobre el fallecimiento del presidente Mohamed Abdelaziz y sus consecuencias sobre la causa saharaui, fueron invitados para participar en el debate el representante del Frente Polisario en Bruselas, Mohamed Ali Zeruali, alias Jamal Zakaria y el agente de los servicios secretos marroquíes, Mahyub Salek, conocido con el nombre de El Yafaf.

    El diplomático saharaui recordó que Mahyub hablaba desde Rabat, lo cual le quita toda credibilidad para hablar en nombre del Polisario o de los saharauis. Más tarde utilizó la expresión « vuestro huesped marroquí » en referencia al agente de la DGED El Yafaf, lo cual sacó de quicio a éste último e hizo que descubriera su verdadero rostro, el de un sinverguenza que sólo sable insultar a la gente y no tiene ninguna personalidad.

    Con esta ocasión, cabe recordar que todos aquellos que vendieron la causa por un poco de confort material deben ser vistos y considerados como lo que son : unos traidores y unos vendidos.

    Descaradamente, alguien, desde Rabat se permiten utilizar las redes sociales para criticar al Frente Polisario, como si guardaran algún interés por la causa o como si tuvieran algún derecho a hacerlo.

    Gloria a loa mártires y muerte a los traidores que se vendieron por un alojamiento y un salario mensual en Rabat y en El Aaiún o Dajla o Smara

    https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fahmatu.lmgimad%2Fvideos%2Fvb.100009570517611%2F1601263016869367%2F%3Ftype%3D3&show_text=0&width=560

  • Un agent de la DGED marocaine ridiculisé par un diplomate sahraoui

    L’agent marocain Mahjoub, alias El Jafaf.
    La télévision allemand Deutche Wele en arabe a consacré une émission au décès du martyr de la paix et la liberté, Mohamed Abdelaziz. A l’occasion, elle a invité le représentant du Front Polisario à Bruxelles, Mohamed Ali Zerouali, connu sous le nom de Jamal Zakaria, et l’agent de la DGED marocaine, Mahjoub Salek, qui se fait passer par le dirigeant d’un parti d’opposition qui n’existe que dans l’imaginaire de ses maîtres manipulateurs.
    Mohamed Ali n’a pas hésité à ridiculiser l’agent marocain en rappelant qu’il parle de Rabat, ce qui lui enlève toute crédibilité. Il a aussi utilisé l’expression « votre hôte marocain » en allusion à Mahjoub, ce qui a visiblement énervé ce dernier et lui a fait perd le contrôle en traitant le diplomate sahraoui d’agent des services secrets algériens.

    https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fahmatu.lmgimad%2Fvideos%2Fvb.100009570517611%2F1601263016869367%2F%3Ftype%3D3&show_text=0&width=560

  • Hay que boicotear a los traidores que se incorporaron a las filas del enemigo

    Este vídeo va destinado a todos aquellos que defienden a los traidores que se incorporaron a las filas del enemigo como Bueya Mohamed Yahadih, Bachir Edjil y Cía.

    Este sinverguenza, El Yafaf, aún tiene la cara de hablar en nombre de un movimiento que existió sólo en algunas mentes débiles. Incluso aquellos que fundaron con el este movimiento y lo renegaron más tarde nunca han hecho lo mínimo por la causa.

    Detrás de ese discurso que le dictaron los servicios de la DGED se esconde el ser más villano y bajo que pueda existir sobre la tierra y aquellos que hoy en día se hacen llamar « al3aidin » (retornados) no son mejores que él. Todos aquellos que se arrodillaron ante los marroquíes para obtener una casucha y un miserable sueldo son tan despreciables como este gamberro llamado Mahyub Salek.

    Felicito al compañero Mohamed Ali Zerouali que no vaciló en utilizar la expresión « vuestro huesped marroquí » en alusión a este traidor. Enseguida este último mostró su verdadera cara recurriendo a insultos como « agente de los servicios de inteligencia argelinos » en referencia al representante saharaui.

    Que se vayan al infierno todos!

    Paz y Gloria a todos los mártires y muerte a los traidores!

    https://www.facebook.com/plugins/video.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fahmatu.lmgimad%2Fvideos%2Fvb.100009570517611%2F1601263016869367%2F%3Ftype%3D3&show_text=0&width=560

  • Abdelaziz recibe sepultura en la localidad donde se proclamó la RASD

    Campo de refugiados de Tiduf (Argelia).- El presidente saharaui, Mohamad Abdelaziz, fue enterrado hoy por el rito musulmán en Bir Lehlou, una localidad de alto valor simbólico en las zonas liberadas ya que allí se proclamó en 1975 la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), que él mismo dirigió durante más de tres décadas.
    La peregrinación a este trozo perdido del desierto, situada a seis horas de carretera de los campamentos de refugiados en el oeste de Argelia, comenzó a medianoche en Rabuni, capital administrativa de los refugiados.
    En un ambiente de reivindicación festiva, decenas de coches se juntaron en la rotonda principal de la lengua de asfalto que desafía las arenas y casi en línea recta atraviesa brevemente para internarse en el Sáhara occidental.
    Al grito de « Alá es el más grande », a bordo de todo tipo de vehículos, y con decenas de banderas saharauis bajo las estrellas, familiares, miembros del gobierno y del Frente Polisario y escasos ciudadanos llegaron a la ciudad que Marruecos reclama como suya para la ceremonia musulmana.
    Como exige el rito, el cadáver de Abdelaziz, que falleció el pasado martes a los 68 años a causa de un cáncer de pulmón, fue envuelto en un sudario y colocado directamente en la fosa para que sus restos se fundan con la tierra.
    A la ceremonia, en la que se recitaron varios pasajes de El Corán y que concluyó con un sentido llamamiento a la independencia y a la lucha, asistió el presidente de la Coordinadora Estatal de Asociaciones de apoyo al pueblo saharaui de España, José Taboada.
    Taboada, que conoce bien la zona ya que realizó en ella el servicio militar durante la época colonial, criticó el viernes la falta de representación oficial del Gobierno de España, país que ocupó el Sahara Occidental hasta la invasión marroquí de 1975.
    La muerte de Abdelaziz, cuyo sucesor será elegido en un congreso extraordinario una vez que concluyan los 40 días de luto, ha ocurrido en un momento de creciente tensión en zona por la decisión de Rabat de expulsar a gran parte de la misión de la ONU para el Sahara Occidental (MINURSO).
    Esta misión fue creada en 1991 para supervisar el alto el fuego alcanzado entre Rabat y el Frente Polisario y tiene como principal cometido preparar el referéndum de autodeterminación que apoya la comunidad internacional y obstaculiza Marruecos.
    A principios de marzo pasado, y en respuesta a la decisión del secretario general de la ONU, Ban Ki-Moon, de utilizar la palabra ocupación para referirse al conflicto, la monarquía alawi ordenó la salida de 72 empleados civiles de la misión.
    Consultadas por Efe, las autoridades saharauis consideran la expulsión marroquí una oportunidad de desbloquear un conflicto que lleva 25 años varado en la vía diplomática y que desalienta a una parte de la población saharui.
    En su opinión, la misión debe regresar pero esta vez con un calendario fijo para la celebración del ansiado referéndum de autodeterminación.
    Además de lidiar con la decisión que adopte Marruecos -el reino alawí debe pronunciarse sobre el regreso de la Minurso antes del 30 de julio-, el nuevo presidente saharaui deberá hacer frente al malestar de un amplio sector de la población joven que prefiere abandonar e diálogo y regresar a las armas.
    Una vía, la de la paz a través de la negociación, que siempre defendió y dejó como legado Abelaziz, quien como otros muchos miles de saharauis murió en el exilio sin alcanzar el sueño de regresar a la tierra que le vio nacer.