Mois : avril 2016

  • Rapport accablant de Ban Ki-moon contre le Maroc

    Dans son rapport sur le Sahara occidental, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, recommande notamment le retour des membres de la composante civile expulsés par le Maroc en mars dernier. Et de mettre en garde contre les conséquences de ce « vide » qui pourrait bénéficier aux groupes radicaux.
    Le document est un résumé exhaustif de tous les événements ayant marqué le conflit depuis la résolution 2218 adoptée par les Quinze en avril 2015. Ban Ki-moon n’a rien oublié y compris sa crise avec le Maroc. Il s’est contenté de relater les faits sans les commenter. 
    Le rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara occidental a qui a été présenté il y’a quelques jours devant le conseil de sécurité de l’ONU a mis en émoi les autorités marocaines qui redoublent de férocité envers lui. Le ton est donné dès le deuxième paragraphe. En effet, Ban reproche au Maroc de n’avoir pas respecté les canaux diplomatiques en publiant des communiqués de presse et en organisant une manifestation de masse à Rabat et à Laayoune. 
    Dans le paragraphe 5, il appelle au maintien de la mission de la Minurso et exhorte le Conseil de sécurité à « assumer ses responsabilités ». Au paragraphe 6, Ban Ki-Moon rend responsable le Maroc d’incidents « liés au viol du cessez-le-feu ». Il cite particulièrement le tir des FAR en direction d’un troupeau de dromadaires au milieu desquels se trouvait un homme. 
    Au paragraphe 9, il est écrit ceci : « J’ai exprimé mes regrets que les négociations ne se déroulent pas sans conditions préalables de façon à atteindre un statut définitif, une solution politique mutuellement acceptable, de nature à conduire à l’autodétermination du peuple du Sahara ».
    Tout un passage réservé au paragraphe 13 au 13e au congrès du Polisario. Ban Ki-moon y dénombre même 2472 congressistes. Il cite le communiqué final du congrès qui accuse le Maroc et salue la visite de M. Ban au Sahara. 
    Dans le paragraphe 15, M. Ban oppose aux douze lettres des autorités marocaines, qui affirment leur respect des droits de l’homme et plaident pour le plan d’autonomie, les dix lettres que lui a adressées le président sahraoui Mohamed Abdelaziz, qui déplore les « violations des droits de l’homme et le pillage des ressources du Sahara ». 
    Dans le paragraphe numéro 52, Ban Ki-moon expose l’impossibilité pour la Minurso de continuer sa mission sans la composante civile, menaçant même que cela va provoquer l’arrêt soudain de la mission des militaires. Raison : il n’y a pas le personnel pour s’occuper de l’entretien des équipements et des pièces de rechange des véhicules. Ban Ki-moon pointe plusieurs manquements aux droits de l’Homme dans les provinces occupées du Sud. 
    Il explique dans les paragraphes 81-82 que le Polisario coopère avec les structures de l’ONU. Il précise que le Polisario insiste pour que le mandat de la Minurso soit élargi aux droits de l’Homme.
  • Convocatoria rueda de prensa ENVIADO ESPECIAL DEL FRENTE POLISARIO

    El ministro saharaui Bachir Mustafa Sayed expondrá las graves consecuencias de la expulsión de personal de la Misión de las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental por parte de Marruecos 
    Bachir Mustafa Sayed, ministro Consejero de la Presidencia de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y enviado especial del presidente Mohamed Abdelaziz, comparecerá ante los medios de comunicación mañana, 26 de abril, a las 11 horas, en el Centro Internacional de Prensa.
    Miembro del Secretariado Nacional del Frente POLISARIO, Bachir Mustafa Sayed se ha reunido en Madrid con las principales fuerzas políticas, a las que ha expuesto la situación límite que ha provocado Marruecos con la expulsión de personal de la Misión de las Naciones Unidas para el referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) y la postura del Movimiento de Liberación Saharaui sobre el informe que el secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, ha presentado al Consejo de Seguridad.
    También ha denunciado la intensificación de la represión contra la población saharaui en los territorios ocupados por Marruecos, donde un dirigente sindical falleció días pasados a consecuencia de las torturas recibidas. 
    El enviado especial del presidente saharaui ha estado en Francia, que con su derecho de veto en el Consejo de Seguridad es el principal aliado de Marruecos, y tiene previsto viajar al Reino Unido.
    Bachir Mustapha Sayed, negociador con Marruecos y la ONU en los años ochenta, en plena guerra, y exministro de Asuntos Exteriores, estará acompañado por la Delegada del Frente POLISARIO para España, Jira Bulahi Bad.
    RP: 26 de abril, a las 11.00 horas
    Centro Internacional de Prensa
    C/ María de Molina, 50 – 2ª planta
  • Sahara occidental : Le Maroc implore l’aide de l’Arabie Saoudite

    Par Amar CHEKAR :
    Affaibli dans sa démarche politique et diplomatique régionale et internationale, le Roi du Maroc, Mohamed VI, multiplie ses contactes et visites au pays du Golf, afin de le soutenir dans sa cause injuste. Le Roi du Maroc, Mohamed VI, s’est rendu en Arabie Saoudite il y a quelques jours, afin d’exposer ses craintes et préoccupations politique et économiques devant les Monarchies des pays du Golf. 
    « Sa Majestés le Roi de l’Arabie saoudite et Rois des pays du Golf. le Maroc est menacé par des forces étrangères qui appuient le projet de l’autodétermination du Peuple Sahraoui au dépend de l’unité du territoire Marocain. Ces forces veulent diviser le Maroc » Selon Mohamed V, qui ajoute dans son récit protocolaire que « L’heure de vérité est venue. On doit dire toutes les vérités en face, afin d’aider le Maroc contre l’autodermination du sahara occidental », a déclaré, il y a quelques jours, le Roi Mohamed VI, sur la chaine de télévision Saoudienne, El Akhbaria, lors de son intervention devant le Roi de l’Arabie Saoudite, Mohamed Salamen Ben Abdelaaziz Al Saoud, le Roi du Yémen, ainsi que d’autres Rois des pays du Golf. 
    Le Roi du Maroc, n’a a aucun moment mit le point sur la forte dégradation de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, les quantités très importantes de la drogues qui sont exportés du Maroc, le rapport de l’ONU qui a été présenté au Conseil de Sécurité/ONU, afin de se prononcer sur le sujet, Mohamed VI, au milieu des officiels des pays du Golf, lance devant les rois et les officiels des pays du golf qui sont au moins une dizaine. 
    « Le Maroc est devenu une cible depuis des années», dit-il, pour faire croire que son pays, oeuvre pour la stabilité régionale et internationale. Faisant face à une tempête inédite, en allant jusqu’à remettre en cause la mission de l’ONU qui oeuvre à trouver des solutions aux problèmes internationaux, le Maroc, critique le rapport accablant de l’ONU qui a dénoncé les dépassements Marocain vis-à-vis de l’instance international, tout en continuant de bafouer les droits et richesse du peuple sahraoui qui lutte pour son indépendance depuis plus de 40 ans. Inversant le rôle du combat du peuple Sahraoui qui lutte pour sa liberté et indépendance depuis 1975, Mohamed VI, qualifie de tout les maux la lutte des sahraoui, rien que pour détourner l’opinion publique des pays du golf à son profit. 
    Prenant tout son temps avant de faire passer ses idées et opposition au projet des Nations Unis qui active dans la cadre du droit des peuples à l’autodétermination et le sens de rapprochement des deux forces opposés, le Roi du Maroc, introduits le contexte de la question de l’économie mondiale et de la stratégie économique entre le Maroc et les pays du Golf , Mohamed VI, incite les Saoudiens et les Monarchie des pays du Golf , afin de booster les investissements, afin d’aider le Maroc a surmonter les obstacles économiques et politiques qui vont dans l’intérêt des deux parties. 
    Faisant le tour des questions qui entourent le sujet du sahara Occidentale, le Roi du Maroc, joue le rôle de la victime devant les pays du golf, afin d’exprimer leurs soutiens à sa cause, tout en essayant de surpasser les prérogatives des Nations Unis et du conseil de sécurité en matière de respect et protection du droit international. 
    Sans citer les pays qui soutiennent la cause sahraouis, ni laisser sortir les moindres indices qui pourront se retourner contre, le Roi du Maroc, s’est exprimé vaguement tout en faisant croire que le Maroc se trouve dans une situation de victimes des lobbys politiques et économique qui veulent tirer profit du projet de l’autodétermination du sahara, alors que le Maroc lui-même, n’est autre qu’un colonisateurs au dépend de la volonté du peuple sahraoui et de la légalité international qui garantie la liberté et le choix de l’autodermination des peuples dans le monde.
    A.C
  • Communiqué du Collectif des Journalistes Algériens Solidaires avec le Peuple Sahraoui

    Le Collectif des Journalistes Algériens Solidaires avec le Peuple Sahraoui (CJASPS), conscient de l’impasse dans laquelle se trouve actuellement le processus de négociations maroco-sahraoui, rendu possible par l’obstination du Maroc et le renoncement de ses engagements internationaux, constate que l’occupant marocain veut profiter de la conjoncture régionale difficile pour imposer le fait accompli colonial, dans le « territoire non autonome » du Sahara occidental.
    Nous prenons note des préoccupations exprimées par le Secrétaire Général des Nations unies, ainsi que de ses recommandations faites, dans son dernier rapport d’avril 2016 sur la situation au Sahara occidental, qu’il a transmis récemment au Conseil de sécurité. Nul ne peut nier, à présent, que le Maroc, cité nommément dans ledit rapport, est la seule partie qui bloque le processus de règlement de la question de l’ancienne colonie espagnole, en foulant le droit international et en violant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. 
    Depuis au moins 2007, le Maroc a considéré unilatéralement « son plan d’autonomie comme seule base pour les négociations », comme l’a souligné M. Ban Ki-Moon dans le rapport, une proposition en opposition avec le Droit international, pour empêcher la recherche d’une solution pacifique, « mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Ces dernières années, les territoires du Sahara occidental sous occupation marocaine ont connu une dégradation inquiétante des droits de l’homme (assassinats, arrestations, tortures, procès irréguliers…) et un pillage à grande échelle des ressources naturelles : des rapports des ONG et de Parlementaires en font d’ailleurs état. 
    Mais, dans la même période, il y a eu notamment les manifestations de Gdeïm Izik (2009) en faveur des droits nationaux sahraouis, les actions de protestation et les grèves de la faim des militants sahraouis des droits de l’homme, dont Aminatou Haidar, ainsi que celles entamées par les familles de jeunes sahraouis morts sous la torture des bourreaux marocains. Récemment, il y a eu également l’annulation, le 10 décembre 2015, de l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE), par le tribunal de l’UE qui, comme la Cour internationale de justice (de la Haye), l’ONU et l’Union africaine (UA), considère que le Maroc n’a aucune souveraineté sur le Sahara occidental et que le Front Polisario est le seul représentant du peuple sahraoui. Ces événements ont contribué largement à mettre à nu le système colonial marocain. 
    Pris au piège, celui-ci a agi en hors-la-loi et s’est attaqué, de façon unilatérale, à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), défiant le Conseil de sécurité qui, conformément au plan de règlement accepté par les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario (ayant abouti au cessez-le-feu et à la création de la MINURSO), avait créé la MINURSO, par résolution 690 du 29 avril 1991, pour le contrôle du cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans la dernière colonie en Afrique. 
    La décision marocaine d’expulser 84 fonctionnaires internationaux composant le segment politique de la MINURSO, ajoutée à celle du refus de permettre au Secrétaire Général des Nations unies d’accomplir pleinement sa mission, en se rendant à Rabat et dans la capitale occupée du Sahara occidental, El-Ayoun, auraient de graves conséquences sur la stabilité de la région, et constitueraient un grave précédent pour les opérations de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Et ce, sans écarter le risque de reprise de la lutte armée du peuple sahraoui, comme l’ont signifié les responsables du Front Polisario, à leur tête son Secrétaire Général, Mohamed Abdelaziz, si le Conseil de sécurité n’assume pas ses engagements et ses responsabilités.
    Nous, membres du CJASPS, dénonçons énergiquement les pratiques coloniales du Maroc au Sahara occidental, comme nous condamnons ses dernières tentatives visant, non seulement à bloquer la poursuite du processus de règlement de ce conflit, en conformité avec la légalité internationale, mais également à discréditer les Nations unies, son Secrétaire Général, son Conseil de sécurité, son Assemblée générale et sa IVème Commission chargée de la décolonisation, compris. 
    Par ailleurs, nous nous élevons contre la position des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), ces monarchies du Golfe qui, pour couvrir les dérapages répréhensibles du royaume chérifien, attisent les tensions en s’alignant sur les thèses de la colonisation marocaine, notamment par leur soutien à la proposition d’autonomie. Sans aucune considération à la raison d’être de l’ONU ni à la responsabilité du Conseil de sécurité dans ses missions de paix et de sécurité dans le monde. 
    Nous doutons fort que le Conseil de sécurité participera à ce genre de coup de force, destiné à déposséder le peuple sahraoui de son droit légitime à l’autodétermination, mais aussi à affaiblir l’ONU. 
    Aussi, nous lançons un appel urgent aux membres du Conseil de sécurité en leur demandant d’assumer leur responsabilité, en étant ferme à l’endroit de l’occupant marocain : exiger de ce dernier de s’expliquer sur ses graves décisions et le sanctionner pour non-respect de ses engagements envers la communauté internationale et envers le peuple du Sahara occidental. Nous interpellons en outre le Conseil de sécurité sur la réhabilitation de la pleine mission de la MINURSO, pour le retour de son personnel dans les territoires sahraouis occupés, et sur l’élargissement du mandat de cette MINURSO à la surveillance des droits de l’homme, afin que cessent les violations aux droits humains perpétrées par les autorités coloniales marocaines, ainsi que l’exploitation illicite des richesses naturelles du Sahara occidental. 
    La question sahraouie est inscrite depuis 1963 aux Nations unies au chapitre de la décolonisation. La recherche d’une solution juste, équitable et durable, passe forcément par la tenue d’un référendum d’autodétermination libre du peuple sahraoui, sous contrôle de l’ONU. Dans ce cadre, nous appelons le Conseil de sécurité à soutenir l’appel de M. Ban Ki-Moon à l’exercice du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans les meilleurs délais.
    Alger, le dimanche 24/04/2016
  • El Secretario General de la ONU visitó el Norte de Africa

    Ban Ki- Moon, Secretario General de la Organización de las Naciones Unidas, realizó una visita al norte de África y ha puesto la mirada del mundo en el estancamiento del Plan de Paz que tiene la organización que lidera desde hace un cuarto de siglo, en el conflicto del Sahara Occidental.
    El gobierno de Marruecos ha acusado al dirigente de la ONU de faltar a la neutralidad y objetividad. Ban Ki- Moon también visitó Argel, Mauritania y Burkina Faso. Este último Estado con el objetivo de profundizar sus gestiones para lograr desbloquear el conflicto, ya que no se le conoce al gobierno de este país ningún papel en la cuestión más que el de ser uno de los pocos del continente africano con los que la monarquía Alavita que gobierna Marruecos mantiene excelentes relaciones diplomáticas.
    Esto tras su no integración a la Unión Africana, justamente por la razón que a ese organismo ingresó la República Árabe Saharahui Democrática que fuera proclamada por el independentista Frente Polisario. La Organización de las Naciones Unidas, dio a conocer la inclusión de Burkina Faso en la gira de Ban Ki- Moon debido a la prioridad que tiene para el organismo mundial, garantizar la paz y seguridad neutralizando la terrible amenaza islamista en todo el entorno sahariano- saheliano.
    Razón por la que tiene gran sentido la escala que realizara el Secretario General en Burkina Faso, este país tiene un rol importante en la lucha contra el terrorismo yihadista en el Sahel, que ha golpeado este país múltiplos en múltiples ocasiones y de manera especial, en el contexto de la misión de las Naciones Unidas para Mali (MINUSMA).
    Un elemento clave a lograr en la región es el control total de Libia, donde debe ser contenido el avance del Estado islámico (EI), para que éste no extienda sus dominios en la región y lograr evitar la unión de fuerzas con Boko Haram en el norte de Nigeria. Tema que también fue tratado por el Secretario General de la ONU en su reunión con el Presidente Mohamed Abdelaziz en los cuarteles del Frente Polisario en Rabuni, sede del Gobierno Saharahui.
    De ahí que Ban Ki- Monn señalara al Movimiento Saharahui, como un posible aliado en esta lucha y no como sospechoso de dar apoyo al Ejército Islámico (EI), acusación que en reiteradas ocasiones realizara el Gobierno marroquí. La preocupación del Secretario General de la ONU ante el terrorismo yihadista en esta región del norte de África se presenta en un momento que Argelia teme una avalancha de militantes del Ejército Islámico a través de sus fronteras con Libia.
    Además esta necesidad de buscar un acuerdo con los principios de la ONU para el pueblo Saharahui es la estrategia a seguir para acabar con esta amenaza. Ban Ki- Moon ha puesto en el tablero internacional esa idea en la que lleva insistiendo desde hace mucho tiempo que la frustración que suscita entre los saharahuies el estancamiento de 25 años del Plan de Paz podría acabar encendiendo un nuevo foco de inestabilidad ya presente tras bambalinas, en la volátil situación del entorno sahariano- saheliano.
    Si bien el vehículo que trasladaba al Secretario General de la ONU en el lado Polisario del Sahara Occidental fue apedreado por jóvenes saharahuies y éste se vio obligado a suspender un evento, Ban Ki Moon externo posteriormente ante la prensa mundial la necesidad de comprender la reacción de los jóvenes que expresaron su sentimiento de cólera ante el olvido del mundo de su penosa situación
    Recordemos que Koffi Annan que fue el 7º Secretario General de la ONU entre 1997 y 2006, llegó a decir a finales de su mandato que el conflicto del Sahara tenía una muy difícil solución y parece ser que le acertó.
    ¡Hasta el próximo análisis…! Lic. Washington Daniel Gorosito Pérez 
  • El Aaiún: misión de paz…

    Francisco Javier Burón
    Hace apenas dos semanas, escribí un artículo sobre el Sáhara Occidental, antigua colonia española, que España ‘abandonó’ a su suerte en 1975, ya que dicho territorio fue ‘ocupado’ por Marruecos, ‘invadido’ en toda la extensión de la palabra de forma ‘ilegal’…, adjetivos éstos que ‘molestan’ al rey moro, pero que hablan sobre la realidad de unos ‘hechos’ que ya forman parte de la Historia tal como los estoy narrando.
    Fue un año ‘fatídico’ ya que los españoles tuvimos que salir de El Aaiún, capital de ese ‘nuestro’ Sáhara, en el que vivimos, ‘convivimos’ con los saharauis durante tanto tiempo; el que esto firma, durante 15 años: desde los 3 hasta los 18…, quizá, los años más ‘entrañables’ en la vida de una persona ya que es el período que abarca desde la infancia hasta la juventud. ¡Los guardo en un lugar privilegiado dentro de mi corazón…!
    Vuelvo con otro artículo sobre el Sáhara, pues los acontecimientos se ‘arremolinan’ en torno a El Aaiún, donde he podido leer que se ha levantado un ‘muro’ (nada que ver con el ‘Muro de la Vergüenza’, en la frontera con Marruecos donde murieron miles de ‘inocentes’…) de 4 kilómetros de largo, con una altura de 1’70 y unos 2 metros de ancho, para ‘ahuyentar’ las posibles ‘incursiones’ de los saharauis cuando éstos, después de esas cuatro décadas, lo único que esperan es que la ‘voluntad’ de Alá les proteja y les deje conseguir un trozo de tierra para seguir esa vida que llevan en la sangre: el ‘nomadeo’… aunque después de haber descubierto junto a los españoles el ‘progreso’, la civilización y demás, les resultaría, tal vez algo engorroso el tener que retroceder a su antigua forma de vida, con sus cabras, camellos, y sus jaimas en mitad del desierto, ese ‘desierto abrasador’ que te hace padecer enfermedades y tener que soportar los tan consabidos ‘sirocos’ que azotan esa zona del Sáhara Occidental.
    Las fuentes de información más seguras no tienen muy claro el futuro por el que atraviesa el pueblo saharaui que, a corto plazo, parece que corren ‘vientos’ y no son precisamente ‘bonancibles’ de una ‘tormenta de arena’ (sin más), sino que hablan de una ‘vuelta a las armas’… una situación que sería casi el final de una ‘contienda’, la del pueblo saharaui, que no es la que sus habitantes esperan desde hace más de 40 años.
    Su ‘paciencia’ por supuesto, tiene un límite. Pero por su comportamiento ‘pacífico’, merece un mayor ‘respeto’ este pueblo, por parte de las instituciones internacionales, de sus ‘Derechos Humanos’, que se les niegan cada vez con mayor ‘crueldad’, empezando por la ONU y continuando por los países interesados en el conflicto de la autodeterminación del pueblo saharaui, ya que el Sáhara Occidental es ‘poseedor’ no solo de la ‘soberanía’ de ese territorio tan ‘inhóspito’ y ‘desolado’, sino de una riqueza como son los ‘fosfatos’ y un litoral cuyo caladero de pesca es uno de los más importantes del mundo. El Frente Polisario ya está cansado de ‘bendiciones’ que son verdaderas ‘cortinas de humo’ que van ‘minando’ su resistencia y se están viendo ‘abocados’ a tener que tomar una decisión tan ‘drástica’ como el plantearse la vuelta a otra ‘reyerta’, aún más ‘contundente’ que la anterior y con la cual no se resolvería nada, tan solo habría más ‘víctimas’ que no tienen culpa alguna en esta ‘contienda’…
    Por otro lado el Frente Polisario pone a punto sus regiones militares ante el riesgo de que se rompa la paz. La incertidumbre de lo que sucederá a finales de este mes en la Asamblea de Descolonización de las Naciones Unidas, en la que se decidirá la renovación del mandato de la Minurso y la continuidad del Plan de Paz, acordado el 6 de septiembre de 1991, lleva a los saharauis a tener su ejército preparado para lo que pueda suceder en una situación de alto riesgo debido a que Marruecos ha rechazado la opción del referéndum al expulsar el contingente civil de los cascos azules, encargados de realizar el censo y la puesto en marcha del referéndum que, es la base del acuerdo de paz firmado para « el alto el fuego ».
    Es inevitable que la misión de la Naciones Unidas, que de renovarse se tenga que redefinir y de no ser así se abrirá la veda a retomar la lucha armada, lucha para la que el monarca marroquí ha iniciado su campaña de recabar apoyos militares como muestra su discurso emitido en directo por la televisión marroquí ayer (20/04/2016) en Riad, en el que pedía apoyo de las monarquías del Golfo en la cuestión del Sáhara Occidental afirmando que estaba en juego la estabilidad monárquica y alertando de un complot en contra de las monarquías árabes.
    Entresaco un texto en el que se ‘explica’ de manera exhaustiva la ‘construcción’ del muro del que antes hablé (escrito público): Del 17 de marzo al 13 de abril, una empresa marroquí vasalla de las autoridades de ocupación ha construido un muro de 4 km. de largo en El Aaiún, rodeando el barrio periférico del ‘25 de Marzo’, al este de El Aaiún, desde una distancia de 500 m. Según informaciones recogidas por Équipe Média, este tramo es el primero de un muro destinado a rodear toda la ciudad, que sería de 20 a 25 km. de perímetro. El muro, de 1,70 m. de alto y 2 metros de ancho, va de la banda del Oued Essaguia hasta el punto de control situado en la carretera entre El Aaiún y Smara ocupadas.
    Ha sido construido con arena y rocas por la sociedad Omar Sbayou, que ha movilizado para las obras a 60 obreros, 4 bulldozers ‘Poclain’ y 6 camiones. El responsable, Omar Sbayou, es un antiguo elemento del ejército marroquí encargado de las detenciones de civiles saharauis, convertido en un hombre de negocios muy rico en el Sahara Occidental. Sus obreros son colonos marroquíes. Las tierras por las que pasa el muro pertenecen a la comuna. Las autoridades de ocupación han decidido construir el muro sin ninguna consulta al pueblo saharaui, propietario legítimo de la tierra. Ninguna valla o cartel informa al público de la Wilaya, de la misma manera que los medios autorizados por el colonizador tampoco informan. Manteniéndose en el anonimato, algunos periodistas saharauis reconocidos por las autoridades de ocupación han admitido disponer de la información, pero con la prohibición de la Wilaya de difundirla.
    El muro tiene consecuencias sobre la libre circulación de los ciudadanos saharauis y sujetos marroquíes, pero sobre todo va a obstaculizar el paso de las familias de beduinos saharauis con sus rebaños. Es un muro similar al que el ejército marroquí construyó alrededor del campo de protesta de Gdeim Izik en 2010, para poder controlar a los veinte mil saharauis desplazados hasta allí en señal de protesta contra sus condiciones de vida tan mediocres. En 1975 y en los siguientes años tras la invasión y la ocupación militar de una parte del Sahara Occidental, Marruecos construyó muros alrededor de todas las ciudades ocupadas para impedir a los ciudadanos saharauis que huyeran hacia los campos de refugiados, y también para proteger a sus colonos y los intereses de estos dentro de las ciudades.
    Estos muros no habían sido objeto de ningún mantenimiento tras la construcción de casas en barrios periféricos por colonos marroquíes, y fueron destruidos paulatinamente por el viento. El muro actual, construido en un especial contexto internacional, levanta inquietud entre numerosos saharauis. Tras la anulación por la Corte Europea de Justicia, en diciembre de 2015, del Acuerdo agrícola de libre cambio UE-Marruecos por ser de aplicación en las zonas ocupadas, y la ruptura de relaciones diplomáticas entre estos dos protagonistas, más la visita del Secretario General de la ONU a los campamentos con la consecuencia de la expulsión por Marruecos de los agentes de la Naciones Unidas para el mantenimiento de la paz en el territorio ocupado, el aislamiento de la región permite temer la multiplicación de la violencia en un espacio hermético.
    Los Derechos Humanos del pueblo saharaui son violados a diario en los territorios ocupados por Marruecos. Naciones Unidas lo consiente y apoya al ocupante a pesar de los informes del Secretario General del Consejo de Seguridad. Con esta conducta el norte de África corre serios riesgos de desestabilización al menospreciar a un pueblo que ha aprendido a no tener prisa, ya que su mayor virtud es la ‘paciencia’. Pero como comenté anteriormente, ésta tiene un ¡basta ya! que no podemos olvidar, ya que los saharauis pueden ser ‘fuertes’, ‘sufridores’, pero saben que la espera tiene su parte contraria que es la ‘desesperación’ y, yo diría, que el Frente Polisario al frente de la República Árabe Saharaui Unida están al borde de la ‘crispación’ viendo cómo Naciones Unidas está ‘trabajando’ en el caso del Sáhara Occidental pero que no tiene la ‘fuerza’ que debiera ya que otros países afines a Marruecos, al parecer, ‘influyen’ más en las decisiones a adoptar por Naciones Unidas que el propio asunto en sí, como es el ‘Referéndum de autodeterminación’ del pueblo saharaui.
    El pasado 16 de abril se celebró en Madrid, un acto reivindicativo en ‘favor de los presos políticos’ saharauis (en estas últimas fechas, ha fallecido algún preso en ‘huelga de hambre’ por tal motivo) pidiendo su ‘liberación’. Cientos de personas se congregaron en los alrededores de la Plaza Mayor, en las cercanías del Arco de Cuchilleros (el Madrid de los ‘Austrias’), teniendo que soportar la lluvia, el frío y las circunstancias adversas de este tipo de eventos, pero que ‘subsanaron’ con sus ganas de ‘alentar’ a sus hermanos saharauis en este proceso de ‘injusticia’ que Marruecos lleva cometiendo desde más de 40 años, desde que ‘invadió’, ‘ocupó’, reitero, los adjetivos que sé que ‘joroban’ muy mucho a Mohamed VI que dice que ‘no ha roto un plato’… Su ‘egolatría’, le lleva a tal grado de ‘hipocresía’ que niega cualquier afirmación que se haga en cuanto a la Minurso que pretende ‘expulsar’ de El Aaiún.
    Ya está en marcha el programa ‘Vacaciones en Paz’ que, todos los años, desde hace muchos, se viene realizando a nivel peninsular e insular. Como los hechos no ‘pintan’ demasiado favorables a una ‘paz’ en El Aaiún y demás lugares ‘invadidos’, este año será algo ‘particular’ en cuanto a la ‘acogida’ de pequeños saharauis, ‘guayetes’, que saldrán de los territorios ocupados de Tinduf y otros sitios del Sáhara Occidental y pasarán un par de meses fuera de la ‘presión’ a la que están sometidos y con la falta de ‘libertad’ para campar a sus anchas por las costas españolas, y el magnífico litoral canario, el más cercano que tienen estas criaturas y que sus familiares, muchos de ellos, están afincados en nuestras islas desde hace años. La ‘solidaridad’ con todos estos chiquillos/as le proporcionará, un año más, una alegría tal que algunos ya han querido ser ‘adoptados’ por las familias de acogida.
    Para concluir este artículo sobre El Aaiún, comentar que la fotografía que se puede contemplar es el rostro de un ‘anciano saharaui’ que es la ‘historia viva’ de ese Sáhara Occidental que, una vez, fue español, y que, ahora, atraviesa por unos momentos ‘prebélicos’ que he podido contrastar y que tan solo son cual ‘espejismo’ que se divisa en el horizonte de ese grandioso desierto, cuyos atardeceres hacen ‘soñar’ con un bellísimo ‘oasis’ donde reine la ‘paz’ y se pueda disfrutar de esa ‘libertad’ que añora el saharaui desde que España lo ‘entregó’ a un reino tan ‘traicionero’ como el ‘marroquí que vendería su alma al mismísimo ‘diablo’…
    Una fotografía de Lucas Blanco que ha sido expuesta en público por la ‘autenticidad’ de unos ‘rasgos’ más que identificadores con el habitante del Sáhara Occidental, el saharaui que ha vivido muchos años, que conoce la ‘historia’ de su pueblo y en su cara se ‘dibujan’ las arrugas de todas las vivencias que la vida le ha ofrecido. Toda una imagen cuyas ‘facciones’ son el reflejo de un hombre, ‘saharaui’, que puede relatar en primera persona todo lo acontecido en El Aaiún, capital del Sáhara Occidental durante tantos años, y cuya mirada nos otorga la serenidad del ‘nómada’ que descansa tranquilo, sentado y cruzado de piernas, con su ‘darrah’, su turbante… a la espera de tomar ese vaso de ‘té con ‘pinchos morunos’…
    PD.: ‘Wilaya’ significa en ‘hassanía’: provincia, se refiere a las que existen en el Sáhara Occidental como El Aaiún, Smara, Villa Cisneros…
    Francisco Javier Burón Monís es ciudadano de Telde.
  • Le Maroc, seul contre tous

    La formule « le Maroc accueille avec satisfaction… » semble avoir été éludée par les autorités marocaines pour s’exprimer sur le contenu du rapport que le Secrétaire Général de l’ONU sur le Sahara Occidental vient de soumettre au Conseil de Sécurité.
    En effet, le Représentant Permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, s’est contenté de dire que son pays « prend note » du rapport et se réserve le droit d’y revenir. Il faut comprendre que Rabat attend de voir la décision du Conseil de Sécurité et la suite qu’il va donner aux remarques et recommandations du diplomate nord-coréen. Il ests clair que le Maroc compte poursuivre son programme d’outrage contre la personne de Ban Ki-moon si la résolution du Conseil de Sécurité n’est pas de son goût. L’essentiel pour les responsables marocains c’est de gagner du temps jusqu’au 31 décembre 2016, date de la fin du mandat de Ki-moon.
    Aux nombreux revers essuyés par le Maroc s’ajoute la décision du Conseil de Sécurité d’accepter l’intervention de l’Envoyé Spécial de l’Union Africaine pour le Sahara Occidental qui exprimera la position de l’Afrique sur ce contentieux qui dure depuis plus de 40 ans. Ce sont ces revers qui ont poussé le Maroc à forcer un sommet extraordinaire avec les monarchies du Golfe. Dans une tentative déséspéré de prouver aux marocains que leur pays n’est pas seul dans son aventure contre la communauté internationale.
  • Lâches face aux rois

    Par Kamel Moulfi
    Un premier sommet Maroc-CCG s’est tenu à Riyad mercredi 20 avril, il y en aura d’autres, ce qui indique qu’il s’inscrit dans une démarche planifiée. Contre qui ? L’engouement récent des pays du Conseil de coopération du Golfe pour le Maroc n’est pas innocent et il n’est pas exagéré de penser que le rapprochement entre ces monarchies est porteur de nuisances pour l’Algérie. Pour quelles raisons ? Notre pays «coupable» d’avoir échappé au «printemps arabe» alimenté par le Qatar et l’Arabie Saoudite pour le compte de leurs maîtres occidentaux est toujours une cible à déstabiliser. 
    La diplomatie algérienne a refusé de suivre l’Arabie Saoudite sur toutes les questions qui agitent le monde arabe, particulièrement le conflit en Syrie, mais également au Yémen. Par contre, le Maroc s’est aligné sur les positions de la famille Al-Saoud belliqueuses à l’égard de l’Iran et il participe à la guerre d’agression menée contre le Yémen. Les clairons de service qui crient en chœur à l’atteinte aux symboles de l’Etat (photo publiée par Le Monde et celle placée par Valls sur Twitter) sont muets devant le plan de déstabilisation autrement plus grave qui se trame contre l’Algérie dans les coulisses du CCG, qui multiplie les actes ouvertement hostiles à notre pays. 
    L’alliance diabolique entre les monarchies du Golfe et le Maroc voisin représente un véritable danger pour nous : l’Arabie Saoudite arme le Makhzen et le gonfle à bloc pour adopter une attitude arrogante non plus à l’égard de son voisin de l’est uniquement, mais de l’ensemble de la communauté internationale à travers l’ONU et son secrétaire général. 
    Autant notre classe politique est prompte à jouer à la vierge effarouchée par pur populisme quand il s’agit de la France, ancienne puissance coloniale, autant elle fait le dos rond quand les «frères» arabes nous plantent un couteau dans le dos. 
    Personne ne peut ignorer que les accointances entre les monarchies du CCG et celle du Maroc sont dirigées contre l’Algérie, en premier lieu. Il suffit de prendre connaissance des comptes-rendus des médias sur le sommet CCG-Maroc de Riyad pour s’en convaincre.
    K. M.
  • Erdogan en mode Sultan grâce à l’Union Européenne

    Finalement, le trés controversé télé-prédicateur religieux Qatari d’origine égyptienne Al-Qaradhawi, surnommé le Mufti de l’Otan en raison de son rôle propagandiste dans ce que l’on a appelé le « printemps arabe » a fini par gratifier le bouillant président turc Erdogan du titre qu’il convoitait tant: Sultan.
    Erdogan en Sultan néo-ottoman? Pourquoi pas, du moment où ce dernier se plaît à raconter du fin fond d’un immense palais présidentiel (coût annoncé: 345 millions de dollars US!) qu’il non seulement réussi à dompter toute l’Europe mais que cette dernière a plus besoin de la Turquie que l’inverse. Et ceci est vrai si l’on considère les immenses concessions européennes à la Turquie afin de se prémunir des effets indésirables des campagnes de destabilisations de certains pays arabes labellisés « hostiles » au néolibralisme.
    En réalité, ce sont les élites européennes qui ont « fabriqué » Erdogan en ne lui refusant aucun désir. Pris de panique devant ce qu’il faut bien appeler « l’arme des réfugiés », les dirigeants européens s’en sont remis au président turc, intronisé en gardien des vannes, faisant de lui un authentique représentant du despotisme oriental revisité. Le potentat asiatique exerçait un pouvoir en contrôlant en amont des ressources hydriques. Erdogan contrôle, en échange d’une aide financière s’élevant à plusieurs milliards d’euros, une partie d’ flux migratoire « encouragé » vers l’Europe. Cela rappelle quelques épisodes historiques relatifs au déclin et à la chute de l’empire Romain.
    Le président turc ne compte pas se contenter des milliards de l’Europe. Un concept désormais mort et à demi-enterré près de Schengen. Il a annoncé en ricanant qu’il exigera la suppression de toute entrave à la circulation des ressortissants turcs vers les pays de l’Union Européenne. En d’autres termes une suppression des visas sinon…un petit déluge bien orienté selon un axe bien déterminé…
    Gare à celle ou celui qui se moque du Sultan. Si les journalistes et les politiciens turcs ayant osé le moindre crime de lèse-majesté sont déportés en masse ou interdits d’expression, toute personne se risquant à critiquer Erdogan en Europe n’échappe pas non plus aux foudres de celui qui se considère comme l’ultime descendant d’Attila le Hun. Il se targue d’ailleurs du soutien de l’Arabie Saoudite et d’Israël, les deux Etats les plus influents de la planète.
    Tout cela démontre bien une réalité indéniable: personne en Europe ne peut s’opposer à un favori de l’empire. Tout le reste du bla-bla sur la démocratie, la représentativité politique, le rôle du religieux dans la sphère publique ou la souveraineté populaire n’est que caquetage de volaille en cage.
  • Les monarchies arabes se liguent contre les Nations unies et le peuple du Sahara occidental

    Le Makhzen en état de fébrilité : Les monarchies arabes se liguent contre les Nations unies et le peuple du Sahara occidental
    Le Sommet anachronique ayant réuni mercredi dernier les six pays du Golfe et le Maroc s’est distingué par le soutien commun du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à la colonisation du Sahara occidental par le Maroc par des attaques contre le secrétaire général de l’ONU Ban Kimoon et bien sûr l’Algérie qu’on n’a pas osé citer nommément. 
    Dans un communiqué ayant sanctionné ce Sommet des pays du Golfe-Maroc qui s’est tenu mercredi à Ryadh (Arabie saoudite), les monarchies de l’Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Sultanat d’Oman, Bahreïn et les Emirats arabes unis ont réitéré leur position favorable à la  » marocanité du Sahara occidental  » et leur soutien à la thèse d’autonomie derrière laquelle court le Maroc. 
    Ils ont exprimé leur rejet de  » toute atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc, au vu des indicateurs dangereux que ce dossier a connus durant les dernières années « . Le communiqué souligne que  » les pays du Golfe et le Royaume du Maroc constituent un bloc stratégique uni, dès lors que tout ce qui touche à la sécurité d’un Etat, concerne la sécurité des autres ». Mohamed VI devant ses pairs a rappelé que  » Les pays du Golfe ont toujours fait dans l’affaire du Sahara marocain et cela ne surprend guère de votre part « . 
    En parallèle et comme à sa vocation d’aujourd’hui et d’hier, le roi tire sur le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et ses collaborateurs.  » Le secrétaire général de l’ONU est instrumentalisé pour essayer de porter atteinte aux droits historiques et légitimes du Maroc concernant son Sahara « , déclare-t-il. 
    L’Algérie est aussi mise dans le collimateur du roi Mohamed VI mais sans la citer nommément pour dire :  » Rien de nouveau, puisque les adversaires du Maroc déploient tous les moyens, directs et indirects, dans leurs menées flagrantes. Qu’ils tentent, selon les conjonctures, soit de dénigrer la présence du Royaume dans son Sahara, soit d’appuyer l’option de l’ind épendance et la thèse séparatiste, ou encore d’affaiblir l’initiative d’autonomie dont la communauté internationale atteste le sérieux et la crédibilit é « . 
    Comme on le voit les rois et princes arabes au cours de ce sommet ont tenu à faire connaître qu’ils ne reconnaissent plus la prise en main du conflit opposant le Front Polisario au Maroc par les Nations unies et leur Conseil de sécurité. Ils ont avoué leur vouloir du statu-quo afin que le Makhzen ne puisse obtenir un échec à quelques jours du rapport que présentera le SG de l’ONU sur le Sahara occidental. Un rapport qui inquiète et fait peur à Rabat. 
    Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que les monarchies du Golfe viennent au secours du royaume alaouite. Déjà comme l’a rappel é Mohamed VI en 1975, des délégations des six pays du Golfe ont participé à la marche verte lancée par son père à l’époque pour la récupération des provinces du Sud du royaume, comme il appelle à citer le Sahara occidental. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) reste toujours maître dans la sous-traitance des complots contre les autres Etats arabes. Il suffit de citer l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye et le Yémen pour ébranler leur unité, leur sécurité, leur stabilité économique et à répandre le séparatisme et la division avec le dessein de servir les Etats-Unis et Israël. Maintenant, le CCG se tourne vers l’Afrique du Nord et à travers tout le Sahel pour se cabrer contre toute solution pacifique et selon la légitimité internationale du problème du Sahara occidental. Une manœuvre virulente dans une conjoncture internationale tendue.
    Ammar Zitouni